Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 11 Fév 2009 - 17:32

Rappel du premier message :

De bonne ou de mauvaise qualité, les armes russes semblent quand même bien se vendre
Citation :
Nouveau record des exportations d'armements russes ( selon Vedomosti)
09/ 02/ 2009

MOSCOU, 9 février - RIA Novosti. Le volume des exportations d'armements russes en 2008 a battu un nouveau record grâce aux gros contrats de livraison d'avions, lit-on lundi dans le quotidien Vedomosti.
Le montant des exportations d'armements russes en 2008 s'est chiffré à 8 milliards de dollars, a indiqué une source au sein d'un département du gouvernement chargé de la coopération militaire et technique. Ce montant
a été également confirmé par une source à Rostekhnologuii.
En outre, la part des exportations de Rosoboronexport, monopole des livraisons de systèmes d'armement en Russie, s'est chiffrée à 6,725 milliards de dollars, estime l'interlocuteur du Kommersant. Le reste représente des fournitures de composantes ou des contrats signés avant l'octroi à Rosoboronexport du monopole des exportations de systèmes assemblés en 2007. Il s'agit des livraisons de missiles antichars et de systèmes de DCA du Bureau d'études de construction d'appareils de Toula, des fournitures à l'Inde des missiles BrahMos, conçus par une entreprise mixte comprenant le Groupement de recherche et de production de Reoutov, et d'autres systèmes.
Ce chiffre représente un nouveau record des exportations d'armements russes, fait remarquer Konstantin Makienko, expert du Centre d'analyse des stratégies et des technologies. Selon le Service fédéral de coopération militaire et technique, le volume des livraisons de 2007 a atteint 7,4 milliards de dollars (la part de Rosoboronexport se chiffrant à 6,1 milliards) et celui de 2006 est évalué à 6,46 milliards de dollars (dont 5,3 milliards ont représenté les contrats de Rosoboronexport).
La partie russe parvient à conserver de tels volumes importants tout d'abord grâce à la validité des gros contrats de livraison des chasseurs Su-30. Selon un responsable d'une entreprise aéronautique, on a fourni l'année dernière plus de 40 avions de ce type: de 8 à 10 Su-30 MKA en Algérie, 6 Su-30 MKM en Malaisie, près de 16 Su-30 MKI, compte tenu des équipements destinés à l'assemblage de ces appareils sous licence, en Inde, 8 Su-30 MK2V au Venezuela et 2 Su-30 MK2 en Indonésie.
Avec les armements, le montant de ces livraisons atteint 30% du volume total des exportations, fait remarquer une source au sein de l'industrie aéronautique.
Rosoboronexport et la Chine ont signé à la fin du janvier un nouveau contrat important de livraison de 122 moteurs pour les chasseurs chinois J-10 pour une somme de près de 500 millions de dollars, a annoncé un responsable d'une entreprise aéronautique russe.
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2012 - 15:03

Vous pensez que ca va influer sur les prix? Des soldes en vues?

_________________
L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.

feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2012 - 15:33

moi je pense que sa un rapport avec la syrie comme sa les entreprises russe peuvent vendre des armées sans que l'état russe soit responsable .

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اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2012 - 16:24

On va droit vers une dérèglementation et prolifération d'arme.
Mais je ne sais pas quelles catégories d'armes seraient concernés.

_________________
L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.

feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 11:21

Citation :
Les Sukhoï, chasseurs les plus vendus dans le monde (expert)

Commerce d'armement - Page 17 193677872
Chasseur Sukhoï Su-35

20:28 09/07/2012
FARNBOROUGH, 9 juillet - RIA Novosti

Les chasseurs Sukhoï (Su) arrivent en première position parmi les avions de chasse neufs qui seront vendus dans le monde entre 2008 et 2015, a annoncé lundi à RIA Novosti Igor Korotchenko, directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes.

A l'occasion du salon aéronautique qui s'est ouvert lundi à Farnborough (Grande-Bretagne), le Centre d'analyse a présenté un rapport portant sur les exportations mondiales de chasseurs neufs. Les auteurs du rapport ont établi un classement des ventes pour la période de 2008 à 2015.

"Les chasseurs Su fournis par les sociétés Irkout et Sukhoï figurent en tête du classement sur le plan quantitatif. Ainsi, 280 appareils seront vendus pendant cette période pour un montant total de 12,73 milliards de dollars", a indiqué M. Korotchenko.

Selon le rapport, l'américain Lockheed Martin devrait arriver en deuxième position avec 204 chasseurs vendus pour un montant de 15,15 milliards de dollars. La troisième place devrait revenir au chinois Chengdu Aircraft Corporation (179 avions d'un montant total de 3,37 milliards de dollars).

Un autre constructeur de chasseurs russe, MiG, envisage de vendre, entre 2012 et 2015, 59 appareils pour un montant de 2,67 milliards de dollars
http://fr.ria.ru/defense/20120709/195299493.html
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 22:52

Citation :

Et on reparle de la vente des Rafales aux émirats.

Mais cette fois ci c’est discret. Tellement discret même, que la source n’est autre qu’un morceau de papier contenant quelque informations, capturées lors d’un reportage de TF1, et analysé image par image par des journalistes d’Europe1. Nous savons, selon l’agenda présidentiel qu’aujourd’hui même, notre président de la république à eu un entretien avec le prince héritier d'Abou Dabi mercredi 11 juillet à 17H. La vente d’une soixantaine de Rafale sera très certainement au cœur des discussions. Ce dossier, bien qu’en partie commercial est éminemment politique. Mais nous apprenons maintenant, grâce à cette fuite d’information non maitrisée, qu’il y a un projet d’invitation du président de la république française aux Emirats prévu pour début 2013,le 13 janvier exactement. Il serait évidemment bien imprudent d’en déduire quoi que ce soit quand à cette vente qui a ponctué d’annonces l’ensemble du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le dossier ayant aussi son penchant politique, et vu son importance, il est normal que notre nouveau président prenne ses marques et joue des politesses. La seule chose que nous pouvons donc déduire de cette demi-information est que le dossier est très certainement toujours sur la table, et qu’aucune annonce concernant cette probable ne devrait être publiée avant l’année prochaine.

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 6:39

Citation :

La Russie et la France créeront un véhicule blindé
2 juillet, 2012
Sergueï Ptichkine, La Russie d’Aujourd’hui

La Russie et la France mettraient conjointement au point un véhicule blindé de transport de troupes sur la base du véhicule russe BMP-3.


Lors du second Forum international « Technologies de l'industrie mécanique » qui s'est déroulé fin juin dans les environs de Moscou, à Joukovski, le directeur adjoint de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, Igor Sevostianov, a annoncé que Russie et la France mettraient conjointement au point un véhicule blindé de transport de troupes sur la base du véhicule russe BMP-3.


Malgré les critiques contre le BMP-3, on met au point, sous l'égide du groupe russo-français pour les armes destinées à l'armée de terre, un blindé sur une base française avec des armes russes, a dit Sevastianov, ajoutant que « le véhicule devrait apparaître d'ici un an – un an et demi, deux ans au maximum ». Et ce malgré les critiques contre le BMP-3 de la part des dirigeants de la Fédération de Russie, même s'il est vrai que personne ne comprend vraiment le sens de ces griefs.


Les clients étrangers qui ont acheté ce véhicule de combat pour l'infanterie en sont très satisfaits. Le premier et plus grand acheteur de BMP-3 sont les Emirats arabes unis. L'armée de ce pays a dans le même temps acheté à la France un char Leclerc. Pendant de nombreuses années, ces véhicules ont été utilisés conjointement. De toute évidence, les experts militaires français l'ont minutieusement étudié et ont jugé qu’il constitue une base très appropriée pour la création d'un BMP plus perfectionné. Malgré les critiques de cet équipement par le ministère russe de la Défense lui-même, les Français ont tout de même misé sur le BMP-3, et à juste titre. Le développement conjoint peut se révéler très porteur. Toutefois, il convient d'émettre une réserve: les travaux n'en sont qu'à leurs débuts, et l'aspect du BMP russo-français n'a pas encore été déterminé. Il est possible que l'on utilise le châssis de véhicules blindés français.


Selon M. Sevastianov, la situation est similaire avec les véhicules BTR. « La France est intéressée par la création d'un véhicule commun pour les marchés de pays tiers et, éventuellement, pour l'armée française », a-t-il dit.



Le BTR-80, depuis longtemps reconnu comme l'un des plus grands succès parmi les véhicules blindés à roues, équipe des dizaines d'armées dans le monde. Il devrait être remplacé par le BTR-90, qui a déjà subi des tests. Mais le BTR-90 n'a absolument pas satisfait le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov. Principalement parce que la sortie de ce véhicule blindé s'effectue sur ​​les côtés, et non pas par la rampe arrière, comme c'est le cas dans le monde entier.

http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2012/07/02/la_russie_et_la_france_creeront_un_vehicule_blinde_14786.html
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeLun 16 Juil 2012 - 17:08

Citation :
UK arms exports: which countries do British firms sell to, and who buys what?

http://www.guardian.co.uk/news/datablog/interactive/2012/jul/13/defence-military-uk-arms-exports-middle-east-interactive?fb=native

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMar 17 Juil 2012 - 22:23

J'inclut ce texte dans commerce d'armement car il se trouve en intersection du commerce (industrie miniere) de la geopolitique (exploitation d'une situation geo (terrain, meteo, population etc...) pour renfocer des gains politiques) et de l'armement.

Diploweb.com

Citation :
Minerais et industries de défense, une dépendance à clarifier

Par Christophe-Alexandre PAILLARD*, le 9 juillet 2012

Directeur de recherche à l’Institut Choiseul ; maître de conférence à Sciences Po Paris, à l’Institut catholique de Paris et à l’ENA ; chercheur associé de l’Université Bernardo O’Higgins de Santiago du Chili. Auteur des nouvelles guerres économiques (Ophrys, octobre 2011), co-auteur et coordinateur du numéro 59 de la revue Géoéconomie (Choiseul, novembre 2011), « Ruée sur les minerais stratégiques »

Alors que la dynamique de la rédaction d’un nouveau Livre blanc de la défense est engagée, Christophe-Alexandre Paillard explique ici pourquoi la question des minerais devrait figurer au premier rang de ces réflexions et des grandes priorités nationales pour les industriels français et européens les plus concernés. Cet expert reconnu accompagne même son propos de Recommandations pour une politique stratégique française des minerais.

L’ELECTION de François Hollande à la présidence de la République et la nomination de Jean-Yves Le Drian comme ministre de la défense devraient conduire à l’élaboration d’un nouveau Livre blanc de la défense. Le contexte budgétaire complexe dans lequel s’inscrit la future politique française de défense devrait rendre cet exercice extrêmement ardu. Son élaboration prochaine a donc été confiée en juin 2012 à Jean-Claude Mallet, ancien Secrétaire général de la Défense nationale et ancien Délégué aux Affaires stratégiques du ministère français de la Défense. Une mission similaire lui avait déjà été assignée le 26 juillet 2007 lorsqu’il avait été désigné président de la Commission sur le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale [1].

La question des minerais devrait figurer au premier rang de ces réflexions et des grandes priorités nationales pour les industriels français et européens les plus concernés. Les difficultés budgétaires des Etats européens et les retournements politiques ne doivent pas masquer l’essentiel : la question des minerais reste d’une actualité brûlante et il est difficile de l’ignorer pour un secteur aussi sensible que l’industrie de défense, à l’heure où les priorités nationales sont au redressement économique et à la volonté de relocaliser les emplois industriels sur le territoire national.

A titre d’exemple, le 27 juin 2012, faute d’accord avec la Chine sur ses exportations de terres rares, la Commission européenne a demandé à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) d’établir un « groupe spécial » pour examiner son différend avec Pékin [2] ; une affaire déjà présentée dans un précédent article sur Diploweb. La constitution de ce groupe spécial ou panel est liée à l’échec de la solution amiable entre la Chine d’une part, les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne d’autre part. Ce groupe sera constitué de trois personnes proposées par le secrétariat de l’OMC et aura pour mission d’examiner, à la lumière des accords de l’OMC, la question portée devant l’Organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC et d’aider l’ORD à formuler des recommandations. Le groupe spécial devrait prochainement établir le calendrier de ses travaux et choisir de faire ou non appel à des experts. Il rendra son rapport dans un délai de six mois à compter de la date de formation du panel. Ce délai peut être prolongé mais ne doit pas dépasser neuf mois. Un accord à l’amiable est cependant encore possible pendant les travaux du groupe spécial. C’est évidemment un dossier au fort contenu politique, sécuritaire, juridique et économique.

Autre d’exemple d’actualité immédiate liée aux minerais et à la crise que connaît l’Europe, la Chine semble s’intéresser de plus en plus aux richesses minières potentielles des membres de l’Union européenne, comme le Danemark et la Grèce.

Le Président chinois Hu Jintao s’est en effet rendu au Danemark en juin 2012 pour une visite officielle de trois jours, la première d’un président chinois dans ce pays. La Chine et le Danemark ont certes signé des accords d’une valeur de 2,4 milliards d’euros concernant la construction d’une brasserie en Chine par Carlsberg et des investissements de l’armateur Maersk dans le port chinois de Ningbo, mais beaucoup soupçonnent en réalité la Chine de s’intéresser de plus en plus aux richesses minières du Groenland. London Mining, une entreprise soutenue par les aciéristes chinois, cherche d’ailleurs à obtenir la permission de construire une mine de fer au nord-est de la capitale de l’île, Nuuk, pour un coût de 1,85 milliard d’euros, mais ce qui intéresserait avant tout la Chine, ce sont les réserves potentielles en terres rares de ce territoire et le gouvernement danois s’est refusé à confirmer la tenue de discussions sur ces questions lors de la visite du président chinois des 16/18 juin derniers.

De même, la Grèce est aussi concernée par ces questions de minerais et de leur exploitation par des entreprises non-européennes. Ce pays est actuellement le cinquième producteur mondial de lignite et le plus gros producteur européen de bauxite. La Grèce dispose aussi de ferronickels couvrant 7% des besoins du marché européen de l’acier inoxydable, de magnésite, de perlite (sable siliceux d’origine volcanique dont elle est le premier producteur mondial, composé, entre autre, de silice, d’alumine ou d’oxyde de titane) et d’importants gisements d’or, d’argent et de cuivre. Si le marché reste dominé par des entreprises nationales comme la société holding Mytilineos, les capitaux manquent et le Canadien European Goldfields tout comme le gouvernement chinois ont proposé leurs services, à l’heure où la Grèce cherche désespérément des investisseurs étrangers pour l’aider à redresser son économie. Un appel d’offres a donc été lancé le 3 juillet 2012 pour l’exploitation de gisements de cuivre et d’or dans la région de Vathis (Kilkis), au nord de Thessalonique.

Point commun des affaires danoises et grecs, l’absence totale de concertation sur ces sujets miniers avec leurs partenaires européens et la révélation de l’inexistence d’un début de politique minière européenne, contrairement aux souhaits du rapport de la Commission européenne du 17 juin 2010 [3]. Cette absence de politique européenne n’est donc pas sans conséquence sur l’attitude que devront adopter les acteurs industriels de la défense quant il s’agira d’aborder les questions de sécurité d’approvisionnement en matières stratégiques pour le développement industriel de leurs produits des trente prochaines années.

Pourquoi les industriels de défense doivent-ils s’intéresser à ce sujet des minerais ?

Pour les industriels de la défense, sans exclure totalement les autres minerais qui ne sont pas listés ici, les minerais stratégiques et/ou critiques pour l’industrie de défense englobent le platine et les platinoïdes, l’antimoine, le cobalt, le chrome, le titane, le manganèse, le niobium, le molybdène, le vanadium, le tantale, le coltan, le tungstène et les 17 terres rares aujourd’hui presqu’exclusivement produites par la Chine. On peut y rattacher ponctuellement le nickel [4] et le cuivre [5], même si ces deux produits n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques et n’ont pas le même niveau de « rareté ». Ces minerais sont tous primordiaux pour l’industrie de défense. Ils sont utilisés sans véritable alternative économiquement rentable dans de nombreux programmes et composants.

Sur les marchés internationaux, la production de certains minerais reste très concentrée géographiquement, expliquant le caractère clef de certains états producteurs comme l’Afrique du sud ou le Congo. La concentration géographique, associée aux problèmes structurels des marchés (prix, coût d’ouverture de nouvelles mines, état de la consommation, nouveaux produits industriels de haute technologie poussant la demande à la hausse, etc.), peut favoriser l’aggravation d’une crise et mener à une situation ponctuelle ou durable de pénurie. Certains risques géopolitiques spécifiques s’ajoutent à ce panorama, comme au Congo, où l’instabilité chronique ne fait qu’accentuer la faiblesse de l’investissement minier et où la logique d’accaparement de la rente minière par des chefs de guerre ou la classe politique locale reste prégnante. L’industrie de défense est donc très sensible à la géopolitique des minerais.

L’utilisation de matières minérales dans les équipements de défense et la vulnérabilité de pays utilisateurs d’équipements de défense ne sont pas à proprement parler des thématiques nouvelles. Durant les deux guerres mondiales, le tungstène a été utilisé comme une matière première importante pour fabriquer des armes. Les abondantes réserves de minerai de wolframite du Portugal, utilisé pour produire des concentrés de tungstène, étaient particulièrement convoitées. Le tungstène est un métal de couleur grise à blanche. De tous les métaux, il possède le point de fusion le plus élevé et la tension de vapeur la plus basse. Il renforce la dureté, la résistance à la corrosion et la durabilité d’autres métaux lorsqu’ils sont réunis.

Les alliages à base de tungstène permettaient de fabriquer des cartouches, des obus, des grenades, des armes à feu, des réservoirs de char, des canons, etc. Autre exemple, durant la Seconde Guerre mondiale, les projectiles utilisés par les Alliés, par exemple la marine britannique, contenaient un alliage à base de nickel, de chrome et de molybdène. En Allemagne, ils ont été changés pour un alliage à base de silicium, de manganèse et de chrome, plus fragile, qui devait tenir compte des pénuries en matières minérales. Les Alliés ont mis au point des obus dits « de rupture » pour couler les navires fortement blindés, détruire les batteries côtières ennemis ou les bunkers. Ainsi, les cuirassés américains de la classe Iowa disposaient d’obus de calibre 406 mm de 1.200 kilogrammes portant à 39 kilomètres ; ils étaient susceptibles de détruire des couches de béton de 6,4 mètres ou 50 centimètres de blindage à 18 kilomètres.

A titre plus contemporain, de nouvelles inquiétudes se sont faites jour dans le monde de la défense à partir de 2009, lorsque l’entreprise Chinalco a souhaité racheter l’Australien Rio Tinto. Le FIRB (Foreign Investment Review Board) australien a mis son veto à cette OPA, de même qu’au rachat de 49,9% du mineur de terres rares Lynas par China Nonferrous metal Mining (CNMC) et au rachat d’Oz Minerals par l’entreprise chinoise Minmetals. Ces affaires, plus que l’incident maritime de septembre 2010 entre Chinois et Japonais et ses conséquences sur les exportations de terres rares chinoises, ont réveillé les réflexions stratégiques sur ces questions, au point de voir les rapports se multiplier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Australie sur les sujets liés aux minerais, pour bien montrer l’importance des vulnérabilités des entreprises de défense de ces pays.


Etablir une nécessaire distinction entre minerais critiques et minerais stratégiques pour l’industrie de défense

Si les matières minérales sont devenues une question de très haute importance économique et géopolitique pour l’industrie de défense, une bonne compréhension du sujet se heurte régulièrement à la difficulté de clairement définir ce que sont des minerais qualifiés communément de stratégiques ou de critiques, selon l’usage qui est en fait, leur degré de rareté géologique, leur caractère non-substituable dans la fabrication de produits industriels de haute technologie ou leur coût d’exploitation. La notion de « caractère stratégique » ou de « caractère critique » reste un concept large et évolutif et tout dépend effectivement de la perception qu’en ont les acteurs impliqués (producteurs, consommateurs, investisseurs, États, entreprises, etc.) et de leurs besoins en ressources naturelles pour leurs productions industrielles.

Les industriels de la défense se positionnent d’abord par rapport à la notion de vulnérabilité qui découle de l’approvisionnement en matières minérales en quantité, en qualité et en temps nécessaires à leurs productions industrielles. Cet approvisionnement peut se révéler incertain, expliquant l’importance de cette notion de vulnérabilité pour distinguer les minerais stratégiques des minerais critiques. Ce critère de vulnérabilité est toutefois protéiforme et englobe des vulnérabilités amont relatives aux risques géopolitiques (concentration et dispersion des réserves, risque pays) et aux risques économiques (pénurie ou restructuration du marché), et des vulnérabilités aval liées à l’intégration plus ou moins poussée de certains minerais dans les technologies de défense et de sécurité.

Le critère principal pour déterminer le caractère stratégique ou critique d’un minerai est donc de connaître son propre niveau de dépendance et la concentration géographique des zones de production ; sujets de haute importance pour le monde de la défense. Pour la France, ce niveau de dépendance extérieure est de 100% pour tous les minerais, sauf le nickel, le cobalt et l’or. La France était pourtant un pays de tradition minière avec l’extraction de bauxite, de minerai de fer et d’uranium. Cependant, la production minière française poursuit sa lente régression depuis deux décennies du fait de l’épuisement de ses ressources et de l’importation de minerais à moindre coût. Ainsi, la fermeture de la dernière mine d’or en France métropolitaine (la mine de Salsigne) a eu lieu en 2004. Les seules perspectives de production crédibles restent effectivement le nickel et le cobalt en Nouvelle-Calédonie et l’or en Guyane. Tout le reste est importé.

Quels sont les minerais les plus impliquants pour les industries de défense ?

Certaines matières premières minérales sont utilisées en quantité significative dans la fabrication des armements de pointe. [6] Le cuivre est utilisé pour la fabrication des torpilles, des essieux ou des soupapes. Le nickel est utilisé pour l’électronique des équipements militaires. Le chrome est utilisé pour les trains d’atterrissage. Le niobium est utilisé pour les réacteurs ou les installations électriques. Le manganèse est utilisé pour l’électronique. Le platine est utilisé pour les armes nucléaires ou les contacts électriques. Le molybdène est fréquemment utilisé comme élément d’alliage et dans les aciers inoxydables des équipements de défense. Il renforce la performance des matériaux dans des conditions de forte résistance, dans une vaste gamme de températures et dans des milieux fortement corrosifs.

Deux matières permettent toutefois d’illustrer les liens très étroits entre ces minerais et les produits des industries de défense : le colbalt et le coltan.

Le cobalt est un métal aux usages très diversifiés dans les secteurs commerciaux, industriels et militaires. Réputé pour sa force et sa résistance à la corrosion, le cobalt trouve sa principale utilisation dans les superalliages utilisés dans les turbines à gaz des avions : chaque avion de combat américain utilise près d’une demie-tonne de cobalt. Le cobalt entre également dans la composition des moteurs d’avion et dans l’élaboration de certains types de bombes nucléaires. Parallèlement à ses emplois dans l’industrie lourde (70% de la consommation), le cobalt est aussi le métal des technologies de l’information : mémoires magnétiques, piles et électrodes de batteries, etc.

La production mondiale de cobalt approche 50.000 tonnes. La République démocratique du Congo compte pour un quart du total. Suivent la Zambie et les Etats-Unis avec respectivement 20% et 15% de la production. La Russie (10%) et Cuba (7%) sont également des producteurs non négligeables. La demande de cobalt suit une pente très ascendante et la tendance devrait continuer avec la hausse de la demande de superalliages pour l’aviation civile, de batteries rechargeables pour les appareils électroniques portables et les véhicules électriques hybrides. De nouveaux gisements sont en cours d’exploitation : Goro en Nouvelle-Calédonie (ce gisement est extrêmement stratégique pour la France), Kolwezi au Congo et Ramu en Nouvelle-Guinée.

Comme indiqué plus haut, le cobalt est particulièrement nécessaire à de nombreux équipements de défense. Il est utilisé à 75% de la consommation mondiale dans la production d’aciers spéciaux et d’alliages : le ferrocobalt est un alliage de fer et de cobalt ; le stellite est un alliage de chrome et de cobalt ; le carboloy est un alliage de carbure de tungstène et de cobalt. Ce sont des matériaux extrêmement résistants destinés à la fabrication d’outils de coupe ultrarapide, à l’usinage de l’acier, à la fabrication de produits destinés à résister à la corrosion et aux hautes températures. Les alliages thermiquement les plus résistants, appelés communément superalliages, contiennent du cobalt et ils sont en particulier utilisés dans les moteurs d’avion ou d’hélicoptère et les turbines de ces moteurs. Un alliage contenant de l’acier, appelé acier de cobalt, est utilisé dans la fabrication d’aimants car les aimants à base de terres rares et de cobalt retiennent leur aimantation sur de très longues durées ; d’où l’intérêt croissant de les utiliser pour les éoliennes. Les aimants à base de samarium et de cobalt sont cinq fois plus puissant que n’importe quel autre type d’aimant ferromagnétique.

Les superalliages, en gros composés en moyenne de 30% de cobalt, 20% de chrome, 20 % de nickel, 15% de fer, 10% de molybdène et 5% de tungstène, sont des alliages réfractaires pour les turbines à gaz, les turboréacteurs et certains armements dégageant une chaleur importante (par exemple des affuts de canons). Les alliages durs à base de cobalt sont massivement employés dans la robinetterie nucléaire et en particulier dans le circuit primaire des réacteurs à eau sous pression, par exemple dans les sous-marins nucléaires.

Le coltan est un minerai contenant deux minéraux associés, la colombite et la tantalite. La séparation des deux minerais est indispensable pour industrialiser les produits issus du coltan. Cette technique n’est maîtrisée que par cinq entreprises dans le monde, dont l’Allemand Starck, filiale du groupe Bayer. Ses réserves géologiques sont presque uniquement concentrées sur la République démocratique du Congo, dans la région du Kivu, avec près de 80% des réserves mondiales connues. Le tantale issu du coltan est très résistant à la corrosion. Il est d’ailleurs utilisé dans la fabrication de condensateurs où il est indispensable à leur bon fonctionnement, pour former des alliages dans l’aéronautique, particulièrement pour la fabrication de réacteurs d’avions de combat, mais aussi pour les échangeurs de chaleur et les alliages entrant dans la fabrication d’outils de coupe de très grande performance. Les guerres que connaît la province du Kivu depuis de nombreuses années ont été marquées par une « course au coltan ». Si cette région du monde sombre dans le chaos, les approvisionnements en coltan seront menacés.


L’industrie française de défense s’est-elle préparée à l’émergence de cette nouvelle géopolitique ?

En 1996, la France a soldé son stock stratégique de matières premières jusque là géré par la Caisse Française des Matières Premières, pour s’adapter au nouvel environnement économique et politique international. La fin de la guerre froide a réduit considérablement le risque de rupture d’approvisionnement. De plus, l’ouverture aux pays de l’Est amena alors un surplus de matières minérales sur le marché mondial. L’évolution rapide des besoins stratégiques des entreprises, leur gestion des stocks devant se concevoir de manière dynamique, rendait obsolète la notion de stocks stratégiques gérés par des structures publiques.

Après cette date, le Ministère de l’Industrie mit en place une politique de sécurité d’approvisionnement fondée sur une veille stratégique ayant pour fonction d’anticiper les situations à risque, en intégrant une multiplicité de critères de sensibilité, tels que la disponibilité du minerai ou du métal ou le suivi de la demande. Ce dispositif s’articulait autour de trois types d’action : l’organisation de veilles ciblées dont l’objectif est d’évaluer les niveaux de risque pesant sur une filière, une région ou un pays ; d’identifier les points de rupture de l’équilibre ; d’anticiper l’impact des sauts technologiques. La conduite de veilles générales permettait d’avoir une vision d’ensemble du secteur des matières premières et de son cadre, du droit minier au fonctionnement des marchés.

L’échange systématique d’informations ayant trait aux matières premières les plus sensibles devait être généralisé entre l’Etat et les entreprises les plus concernées, en particulier Eramet, Areva, EADS, Dassault, Nexter, Thales, DCNS ou Safran.

Deux institutions gouvernementales jouent un rôle clef de diffusion de l’information. Il faut citer le BRGM, le Bureau de la Recherche géologique et minière, et la DGEC, la Direction générale de l’Energie et du Climat. Le BRGM a d’ailleurs été mandaté en 2010 pour engager un travail sur les minerais, entre autre dans le domaine de l’exploration géologique [7]. Un Comité pour les Métaux Stratégiques (COMES) a été mis en place par le décret n°2011-100 du 24 janvier 2011.
Il regroupe 22 membres, dont des organismes publics comme l’ADEME ou le BRGM, l’Etat, des industriels et des fédérations professionnelles. Les industriels de la défense sont principalement présents au travers de deux fédérations, le GICAN et le GIFAS. La création du COMES a donné l’occasion à Eric Besson, alors ministre de l’industrie, de préciser dans une intervention en date du 30 mars 2011 que « l’objectif de la création du Comité pour les Métaux Stratégiques est de mettre en place une grande stratégie pour les matières premières, associant connaissance économique, politique minière, politique industrielle, politique internationale. (…) Le scénario de rupture d’approvisionnement peut apparaître virtuel à l’heure qu’il est, mais nous devons nous rappeler que le fonctionnement en flux tendu de l’industrie fait qu’une ressource manquante, fût-elle accessoire, déstabilise toute une chaîne de production. Les événements tragiques du Japon en sont la preuve » [8].

On peut également citer le rôle d’information de la FEDEM, la fédération des minerais, des minéraux industriels et des métaux non-ferreux. Les enjeux, pas forcément militaires, sont clairement listés et permettent à tout un chacun de se faire une idée précise de l’ampleur du phénomène sur l’ensemble de l’économie et sur la production des produits industriels les plus performants et les plus récents [9].

Cette veille est d’autant plus indispensable que, très concrètement, la France est aujourd’hui dans une situation de dépendance extérieure presque intégrale [10]. Elle subit donc toutes les variations des cours sur les marchés mondiaux, à la hausse ou à la baisse, et elle reste soumise aux risques de marché avec, par exemple, des conséquences négatives de prix sur les avions d’Airbus. A moyen ou long terme, les entreprises françaises peuvent donc être confrontées à des ruptures d’approvisionnement, y compris des ruptures « géopolitiques ». L’industrie française, et plus particulièrement le secteur de l’armement, pourrait également être affectée et gravement handicapée par la hausse des cours des minerais qui semble s’installer dans un cycle long, sur un marché peu transparent et qui présente des caractéristiques propres (les marchés sont souvent de gré à gré). Il reste donc aujourd’hui à élaborer une politique qui tienne compte de ces différents enjeux.

Mythe et réalité d’une éventuelle menace chinoise

Le dossier des terres rares a effectivement procuré un dossier « en or » aux amateurs de grands jeux géopolitiques. Pour mémoire, les terres rares constituent une famille de 17 minerais [11] qui se trouvent en réalité un peu partout sur le globe [12], à l’exception du prométhium qui est effectivement très rare. Leur rareté vient le plus souvent de leur faible concentration dans les couches géologiques et non d’une quelconque rareté physique qui serait liée à une extrême concentration dans un pays donné, par exemple la Chine. Du coup, l’extraction minière est rarement viable économiquement et la forte variabilité de leur concentration les rend plus ou moins intéressants à exploiter. Les terres rares rentrent dans la composition de nombreux produits. Le néodyme, pour reprendre l’exemple des éoliennes, sert à fabriquer des alliages avec du fer et du bore pour les aimants que l’on trouve dans les turbines des éoliennes, mais aussi dans les disques durs des ordinateurs. Le cérium est utilisé pour la catalyse automobile. Dans le secteur de la défense, le praséodyme permet d’amplifier le signal dans les câbles de fibres optiques ; le néodyme sert à fabriquer des verres de grande qualité, par exemple pour les jumelles à intensificateur de lumière ; le dysprosium, associé à d’autres terres rares et au vanadium, sert pour les lasers ; l’oxyde de dysprosium, connu sous le nom de dysprosia, associé au nickel, est ajouté aux ciments spéciaux pour les sites de stockage des barres des réacteurs nucléaires.

En réalité, la Chine a investi le marché des terres rares dans les années 90, en profitant de la richesse de son sous-sol. Si la Chine produit aujourd’hui 97% des terres rares dans le monde, c’est en réalité parce que ce pays s’est trouvé seul à poursuivre leur exploitation après l’abandon de la mine de Mountain pass par les Etats-Unis (elle se trouve à la limite de la Californie et du Nevada). Pourtant, la répartition mondiale des réserves implique une cartographie tout à fait différente. On trouve des réserves potentielles en Russie, au Kazakhstan, en Australie ou en Inde. En Australie, la compagnie Lynas déjà citée a mis en production en 2011 l’un des plus gros gisements du monde à Mount Weld [13] en Australie occidentale. Lynas a signé un partenariat avec l’entreprise française Rhodia pour ses approvisionnements sur une durée de dix ans. De même, la société Arafura Resources devrait commencer l’exploitation de la mine de Nolans [14], dans le territoire du nord, en fonction des résultats de l’étude de préfaisabilité lancée depuis 2010. Son exploitation devait démarrer en 2012, mais elle n’est pas confirmée à ce jour.

Autre exemple, des géologues ont annoncé le 29 juin 2012 avoir découvert au large du Japon un important gisement sous-marin de terres rares susceptible « d’assurer les besoins de l’industrie nippone pendant 227 ans ». Ce gisement a été découvert par l’équipe du professeur Yasuhiro Kato de l’université de Tokyo. Il se trouve près de l’île de Minami-torishima, à environ 2 000 kilomètres au sud-est de Tokyo. Estimé à 6,8 millions de tonnes, cet amas s’étendrait sur près de 1 000 kilomètres carrés dans les eaux territoriales japonaises, à une profondeur de 5.600 mètres. Il présenterait de fortes concentrations de dysprosium et de terbium. Reste malgré tout à mettre au point ses conditions d’exploitation, car, à de telles profondeurs, rien n’est véritablement évident.

La « menace chinoise » doit donc être relativisée à ce jour. Elle est d’abord le fruit des besoins gigantesques de l’industrie chinoise plus que d’une politique impérialiste visant à fournir des minerais à son industrie de défense et à mettre en coupe réglée à court terme l’industrie minière mondiale. Il n’empêche que les besoins chinois pèsent sur les marchés et qu’ils ont des conséquences lourdes sur l’équilibre entre l’offre et la demande pour ces produits. Le problème est donc malgré tout bien réel et bien qu’il ne soit pas forcément géopolitique aujourd’hui, il serait dangereux de ne rien anticiper et de se draper sur ce sujet comme sur bien d’autres dans un voile d’angélisme très préjudiciable à l’élaboration de la politique française de défense du futur.

Que conclure ?

Le rapport parlementaire d’octobre 2011 insistait sur quatre points : développer l’industrie minière en Europe du nord ; soutenir l’existence d’un marché mondial libre des minerais ; généraliser le recyclage des métaux et promouvoir une consommation plus sobre dans l’industrie. Or, l’industrie de défense européenne échappe aujourd’hui pour partie à ces recommandations.

. Sur le premier point (les mines), il est clair qu’elle ne dispose effectivement pas de mines en nombre suffisant et dans des sites suffisamment sûrs pour bénéficier d’une vraie sécurité d’approvisionnement pour les matières dont elle a le plus besoin à long terme.

. Sur le deuxième point, le marché libre est par construction contingent et il dépend aussi de la capacité des Etats à saisir des occasions capitalistiques tendant à leur assurer un contrôle des filières minières, comme le montrent les exemples de la Chine et de l’Australie. De fait, les refus australiens vis-à-vis d’entreprises chinoises ne sont pas que du capitalisme chimiquement pur ; ce sont aussi des décisions politiques à caractère sécuritaire et militaire. Le marché libre est en réalité un outil intéressant tant qu’il ne constitue pas une menace pour nos entreprises et nos produits les plus stratégiques lorsque de fortes tensions apparaissent sur l’offre. Les Américains eux-mêmes ne s’y trompent pas et ont confié les clefs de l’exploration géologique de terres rares à l’entreprise US Rare Earths Inc. qui s’appuie elle-même sur les administrations fédérales [15].

. Troisième point, le recyclage est une bonne chose, mais certains minerais semblent extrêmement difficiles à recycler. A titre d’exemple, le cérium (en fait de l’oxyde de cérium) utilisé pour la fabrication des films protecteurs contre les UV des pare-brises (par exemple dans la Prius de Toyota) ou des vitres des gratte-ciels est très difficile à récupérer car il est présent en trop faibles quantités.

. Enfin, sur la question de la promotion d’une industrie plus sobre, le développement des nouvelles technologies, militaires ou civiles, montre plutôt une tendance vers une plus grande consommation qu’une limitation de la demande. La R&D doit certes tendre à favoriser des produits plus sobres, mais un avion de combat moderne et performant ne peut se passer de quantités données de minerais pour la création de ses composants les plus stratégiques (avionique, moteurs, fuselage, etc.).

Pour toutes ces raisons, la France et l’Union européenne doivent se doter d’un plan stratégique pour leurs approvisionnements en minerais ; ce qu’a d’ailleurs commencé à faire l’Allemagne. C’est aussi clairement la politique d’états comme le Japon, la Chine ou les Etats-Unis. Il ne faudrait donc pas que les états européens se retrouvent en situation d’être les passagers clandestins de l’outil de défense américain sur ce sujet comme sur bien d’autres thèmes. Ce serait la preuve que la défense européenne n’existe que dans les manuels de relations internationales.

Copyright Juillet 2012-Paillard/Diploweb.com

Recommandations pour une politique stratégique française des minerais
1. Le gouvernement français doit donner un mandat plus large et plus explicite au BRGM pour assurer la mise en oeuvre de la politique minière française nécessaire à nos technologies de défense et de sécurité, en s’inspirant d’ailleurs du « modèle allemand ». En effet, le 30 janvier 2012, la fédération de l’industrie allemande, le BDI, a créé une entreprise baptisée « Alliance pour la sécurisation des matières premières », Die Deutsche Rohstoff AG [16]. Le sujet avait déjà largement été défloré en 2010 par le Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP), le gouvernement et le parlement allemands ainsi que par le think tank du ministère allemand de la défense, le Bundeswehr Transformation Centre (BTC). Les fondateurs de cette Alliance sont douze grandes entreprises allemandes, parmi lesquelles BASF, Bayer, Wacker Chemie (chimie), BMW, Daimler (automobiles), ThyssenKrupp, Stahl-Holding-Saar (sidérurgie) ou encore Bosch. Sa tâche est de repérer en amont les projets d’exploration à l’étude dans le monde, d’y participer, d’évaluer les gisements et éventuellement d’offrir aux entreprises membres des participations à leur exploitation. Les entreprises allemandes engagées veulent s’assurer un approvisionnement suffisant en matières premières et notamment en terres rares. Cette initiative est une priorité du gouvernement allemand. La France doit montrer le même niveau de détermination.

2. La France doit développer et multiplier ses partenariats privilégiés avec différents pays producteurs de minerais stratégiques ou critiques pour nos industries, sur le modèle de ce qui a été signé avec le Kazakhstan récemment : le cabinet CEIS (Compagnie européenne d’intelligence stratégique), le BRGM et Kazatomprom, la société nationale atomique kazakhe, ont signé en septembre 2011 un accord de partenariat stratégique sur les terres rares et les métaux rares. Lors de la visite du Président Sarkozy au Kazakhstan en octobre 2009, un centre franco-kazakh pour le transfert de technologies avait été créé. C’est sur cette base qu’a été lancé ce partenariat.

3. Le comité pour les métaux stratégiques (COMES) doit être doté de moyens et d’une véritable visibilité politique qui lui font actuellement défaut. Si tous les acteurs de cette filière sont effectivement représentés en son sein, il reste toutefois à lui donner des moyens comparables à ses homologues allemands ou américains. Ainsi, aux Etats-Unis, une véritable stratégie nationale a été mise au point et a été présentée dans un rapport public de décembre 2010 [17]. Cette politique doit tenir compte d’une cartographie claire établie par les industriels du secteur, avec la Direction générale pour l’Armement (DGA) du ministère de la Défense.

4. Véritable serpent de mer de l’industrie française, la création d’un géant minier français capable d’intervenir au même niveau que Rio Tinto, BHP Billiton, Glencore, Xstrata ou les futurs géants miniers chinois me semble être une évidence. Les projets de rapprochement entre Eramet et la branche « mines » d’Areva avaient été évoqués en septembre 2010. L’actualité minière mondiale montre toute l’importance de disposer d’un géant national, comme Total pour le pétrole, dans une compétition mondiale où les intérêts les plus stratégiques de nos industries sont concernés.

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Plus

Voir l’article de Christophe-Alexandre Paillard publié sur le Diploweb.com "Géopolitique des terres rares La Chine, l’OMC et les terres rares. Une nouvelle guerre économique en perspective ?" Voir

Voir un texte de Christophe-Alexandre Paillard "La chute de l’économie russe est-elle durable ?" extrait de son livre Les nouvelles guerres économiques, éd. Ophrys, 2011 Voir

[1] archives.livreblancdefenseetsecurite.gouv.fr/IMG/pdf/Prolongation_de_la_mission_CLB_28-07-2008.pdf

[2] Voir mon article publié sur Diploweb, « géopolitique des terres rares » http://www.diploweb.com/Geopolitiqu... et le numéro de Géoéconomie consacré aux minerais stratégiques, http://www.choiseul-editions.com/do...

[3] ec.europa.eu/commission_2010-2014/tajani/hot-topics/raw-materials/index_fr.htm

[4] Sur l’usage et la géopolitique du nickel, je renvoie à mon article « la Nouvelle Calédonie au cœur des grands enjeux stratégiques : Géopolitique du nickel » paru dans la revue italienne de géopolitique LIMES de mai 2012 (La Francia senza Europa) : temi.repubblica.it/limes/anteprima-di-limes-312-la-francia-senza-europa/35751

[5] Sur l’usage du cuivre, je renvoie à l’article sur les minerais chiliens du numéro de la revue Géoéconomie déjà mentionnée.

[6] Sur ces différentes questions d’intégration des minerais dans les matériels de défense, on peut consulter l’étude américaine du printemps 2010 intitulée « Strategic materials industry » de l’Industrial College of the Armed Forces, National Defense University, Fort McNair, Washington, D.C : ndu.edu/icaf/programs/academic/industry/reports/2010/pdf/icaf-is-report-strategic-mat-2010.pdf

[7] Les Etats-Unis développent une stratégie plus offensive, comme le montre le site du Strategic materials Advisory Council : strategicmaterials.org/

[8] Pour l’intégralité de l’intervention du ministre de l’industrie, Eric Besson, sur ce sujet, il faut se reporter au site suivant : pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/10459.pdf

[9] fedem.fr/Site/ENJEUX/enjeux.asp

[10] Voir le rapport d’information n°349 de M. Jacques Blanc, sénateur, fait au nom de la commission des affaires étrangères et de la défense du 10 mars 2011 intitulé « La sécurité des approvisionnements stratégiques de la France » : senat.fr/notice-rapport/2010/r10-349-notice.html et le rapport d’information n°3880 de l’Assemblée nationale du 26 octobre 2011 de MM. Christophe Bouillon et Michel Havard sur la gestion durable des matières premières minérales assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3880.asp

[11] Pour rappel, les 17 terres rares sont le scandium, l’yttrium, le lanthane, le cérium, le praséodyme, le néodyme, le prométhium, le samarium, l’europium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, l’holmium, l’erbium, le thulium, l’ytterbium et le lutétium. On retrouve un bref descriptif de ces minerais sur le site suivant : institut-seltene-erden.org/fr/seltene-erden-und-metalle/die-elemente-der-seltenen-erden/

[12] Une conférence internationale se tiendra en novembre 2012 à Hong Kong sur le sujet des terres rares. Voir : metalevents.com/events/8th-international-rare-earths-conference

[13] lynascorp.com/page.asp ?category_id=2&page_id=3

[14] arafuraresources.com.au/nolans-project/nolans-bore/mine.html

[15] usrareearths.com/eco/index.php

[16] rohstoff.de/

[17] Voir energy.gov/sites/prod/files/edg/news/documents/criticalmaterialsstrategy.pdf
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 18 Juil 2012 - 14:12

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South Africa's EWI2 Partners with Norinco on 8M Armoured Vehicle

South African company EWI2 has partnered with the China North Industries Group Corporation (Norinco) to produce the 8M wheeled mine resistant, ambush protected vehicle.

The 8M was unveiled at the China International Exhibition on Police Technologies and Equipment Expo (CIEPE) in Beijing at the beginning of last month.

The vehicle is powered by a 5.9 litre Cummins QSB diesel, manufactured in China by the Dongfeng Cummins Engine Co joint venture. The engine produces 281 hp, giving the 8 000 kg vehicle a top speed of 120 km/h.The 8M has seating for eight people or a payload of 2 500 kg. It can withstand a 7 kg mine blast under the hull and a 10 kg mine blast on any wheel.

EWI2 said that the 8M is the first success in a series of collaborative projects to be completed over the coming years by EWI2 and Norinco after the two companies established a cooperation agreement in 2010. “EWI2 is proud to be associated with Norinco and was one of the first South African companies to establish themselves in China in support of South Africa’s membership of the BRICS [Brazil, Russia, India and China] nations,” EWI2 said in a statement.

EWI2 said it had designed the 8M and adapted it to utilise local Chinese components, which “has resulted in a world class product from state of the art industrial facilities and with world wide product support capability.” The 8M will be marketed in China as well as to export markets.

EWI2 was established in 2008 as a company that specializes in implementing industrial ventures in the emerging world. The company says it primarily uses its own intellectual property with joint venture partners “to the benefit of both parties and countries involved.”

South African companies are becoming increasingly involved in the Chinese defence market. In July 2010 Emerging World Technologies (EWT) sold 31 multipurpose security vehicles to China’s Jixi municipal government for R72 million. EWT partnered with the state-owned China Special Automotive Group (CSAG) and was scheduled to supply 150 modular all-terrain system (MATS) vehicles to the Chinese company. The deal also included skills transfer.

In November 2010 Mobile Land Systems announced it had a R40 million contract to manufacture eleven mine-resistant, ambush-protected (MRAP) vehicles in conjunction with China’s Changan Industries. The deal included technology transfer. Changan was scheduled to take over manufacture and was licensed to build 289 more vehicles, with intellectual property being handed over to Changan for a fee.

Dewald Hattingh, the CE of Mobile Land Systems at the time, said that China may need as many as 10 000 MRAP vehicles to cover their internal needs and equip peacekeeping missions. The PLA is the largest military in the world mustering some three million soldiers, sailors and airmen, of whom some 2.5 million are in full-time service. It is said to operate over 8500 main battle tanks but just over 1000 infantry combat vehicles and 3500 armoured personnel carrier of various designs – and none are mine protected.

(Courtesy by defenceWeb; First published at http://goo.gl/6p7oC)

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeSam 28 Juil 2012 - 11:35

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Commerce des armes: les négociations à l'ONU finissent dans l'impasse

Les négociations à l'ONU sur la mise en place du premier traité sur le commerce des armes conventionnelles se sont soldées par un échec vendredi à New York après des semaines de négociations, mais elles devraient reprendre ultérieurement.

Les 193 Etats membres devaient se mettre d'accord vendredi avant minuit heure de New York (samedi 04H00 GMT) sur les règles du jeu. Celles-ci devaient obliger chaque pays à évaluer si les armes vendues risquent d'être utilisées pour commettre des "violations graves des droits de l'homme" ou des attentats, ou d'être détournées par le crime organisé.

Mais, selon plusieurs participants à la conférence, les Etats-Unis et la Russie ont demandé davantage de temps pour se prononcer, imités par plusieurs autres pays (Chine, Inde, Indonésie et Egypte notamment).

"Le texte que j'avais proposé était un projet de traité, certains pays ne l'aimaient pas mais l'immense majorité était d'accord", a regretté le président de la conférence, l'Argentin Roberto Garcia Moritan. "Nous allons continuer de travailler sur cette base".

Interrogé sur la suite des événements, M. Moritan a indiqué qu'une des possibilités était "de demander à l'Assemblée générale (de l'ONU) de prendre une décision", c'est-à-dire de décider s'il doit y avoir de nouvelles négociations et quand.

La prochaine session de l'Assemblée se tient fin septembre à New York.

Selon un diplomate, le rapport que M. Moritan va transmettre à l'Assemblée générale propose de reprendre les négociations pendant deux semaines début 2013.

M. Moritan s'est déclaré "certain que nous aurons un traité rapidement" mais n'a pas donné de délai. Peut-être faudra-t-il "peaufiner le texte" auparavant, a-t-il ajouté.

"Manque de courage"

Le principal négociateur français, l'ambassadeur Jean-Hugues Simon-Michel, a qualifié cet échec de "plus mauvais scénario possible" car il ne donne pas de perspective claire. "Le risque est de repartir de zéro" quand la négociation reprendra, a-t-il déclaré à l'AFP. "Le bilan est assez frustrant et la balle est désormais dans le camp de l'Assemblée générale".

Quatre-vingt-dix pays, dont tous ceux de l'Union européenne et des Etats d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Afrique, ont signé un texte se déclarant "déçus mais pas découragés" par cet échec et "déterminés à obtenir bientôt un traité sur le commerce des armes".

Le projet de traité proposé jeudi par M. Moritan "fournit une base pour poursuivre notre travail" et il bénéficiait "d'un très large soutien dans la communauté internationale", ajoute le communiqué.

Des diplomates avaient auparavant rendu les Etats-Unis responsables de l'échec des pourparlers. Selon eux, Washington a refusé de se prononcer sur le projet de traité avant la date limite (vendredi 04H00 GMT), demandant plus de temps pour peaufiner le texte et disant craindre un blocage au Congrès. La Russie et d'autres pays ont immédiatement emboîté le pas aux Américains, rendant impossible d'arracher à temps un consensus.

"C'est la faute des Etats-Unis si nous avons échoué", a affirmé un diplomate. "Ils ont fait dérailler le processus et il faudra attendre l'élection présidentielle américaine" de novembre pour sortir de l'impasse.

Une opinion partagée par des responsables d'associations. "Aujourd'hui les Etats-Unis n'ont pas saisi une occasion en or: un traité international qui aurait renforcé leur réputation de leader dans le domaine des droits de l'homme", a déploré Scott Stedjan, responsable d'Oxfam America, qui a critiqué "le manque de courage de la Maison blanche".

Les Etats-Unis représentent près de 40% du commerce mondial des armements qui est évalué à 70 milliards de dollars annuels.

"C'est un recul" après plusieurs années de travaux préparatoires et quatre semaines de négociations, a déploré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. "Mais cela ne signifie pas l'abandon" de ce traité car les Etats membres "ont accepté de poursuivre ce noble objectif".

http://www.lemainelibre.fr/actualite/traite-international-sur-les-armes-les-negociations-au-bord-de-limpasse-a-lonu-27-07-2012-
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 23:29

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http://www.maghrebemergent.info/entreprises/60-algerie/14628-pour-les-emiratis-nimr-algerie-est-une-passerelle-pour-le-marche-africain.html

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2012 - 0:23

GOOGLE has created a really interesting separated tool in the form of an interactive data visualization of global small arms, ammunition and light weapons trading to better understand and map the global arms trade from 1992 to 2010.

Here you are the link for those who want to follow up. In Morocco's case what really attracted me was it's export figures.

http://workshop.chromeexperiments.com/projects/armsglobe/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:10

Norinco a commandé 200 moteurs à l'Ukraine pour une commande export de MBT2000 pour X clients
à rappeler que le MBT2000 n'équipe pas l'armée chinoise

http://mil.huanqiu.com/world/2012-07/2913387.html

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:25

FAMAS a écrit:
Norinco a commandé 200 moteurs à l'Ukraine pour une commande export de MBT2000 pour X clients
à rappeler que le MBT2000 n'équipe pas l'armée chinoise

http://mil.huanqiu.com/world/2012-07/2913387.html

sa renforce la rumeur des MBT-2000 au maroc.
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:31

Bangladesh a pris 44 chars, Myanmar a pris un nombre inconnu aussi

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:32

et qui dit maroc?
c´est peut etre pour quelques pays en somme qui ont choisit ca durant le dernier show,ils ont parlé d´interets de pays..

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:42

c est noté Like a Star @ heaven

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:47

FAMAS a écrit:
Bangladesh a pris 44 chars, Myanmar a pris un nombre inconnu aussi

la birmanie aussi
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 1:54

Bah la Birmanie c est le Myanmar Commerce d'armement - Page 17 Icon_big Basketball
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 2:58

marokino78000 a écrit:
Bah la Birmanie c est le Myanmar Commerce d'armement - Page 17 Icon_big Basketball

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeJeu 9 Aoû 2012 - 14:19

Citation :

Cartographie du commerce des armes (entre 1992 et 2010)

http://workshop.chromeexperiments.com/projects/armsglobe/

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 29 Aoû 2012 - 3:37

Citation :
Ventes d’armes: la France résiste au rouleau compresseur américain

Les entreprises américaines ont raflé l'an passé les trois-quarts du marché mondial de l'armement. Russes et Britanniques font bien moins bien qu'en 2010. Les Français ont, eux, triplé leurs ventes.

Plus qu’une domination, c’est un raz-de-marée. Le dernier rapport sur les transferts d’armements à destination des pays en développement, publié vendredi par le Congrès américain, a confirmé l’implacable suprématie des industriels américains sur les ventes d’armes aux pays émergents : les Etats-Unis ont réalisé 66,3 milliards de dollars de ventes export en 2011, ce qui représente plus des trois quarts du marché total (85,3 milliards), et un triplement des ventes de 2010 (21,4 milliards). Les Américains ont particulièrement brillé en Arabie Saoudite (chasseurs F-15, hélicoptères Apache et Blackhawk), aux Emirats Arabes Unis (systèmes anti-missiles THAAD, hélicoptères Chinook), mais aussi à Oman, Taiwan et en Irak (chasseurs F-16), Egypte et Inde.

Le reste du monde ? Largué : la Russie, deuxième avec 4,8 milliards de dollars de ventes, fait presque deux fois moins bien qu’en 2010, malgré des ventes au Venezuela, à l’Algérie, à la Malaisie, au Vietnam ou en Indonésie. La Chine plafonne à 2,1 milliards de dollars, portée essentiellement par ses ventes au Pakistan et des petites commandes en Afrique , en Asie et au Moyen-Orient. La France est finalement l’un des seuls pays à garder la tête hors de l’eau : elle talonne même la Russie, avec 4,4 milliards de dollars de ventes, ce qui la place en troisième position mondiale.

Le rapport ne précise pas les matériels concernés, mais la France, après une année 2010 très difficile, a triplé ses ventes en 2011. Elle a notamment réussi deux coups fumants l'an passé: la vente de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) à la Russie, et la rénovation des Mirage 2000 indiens. Un contrat définitif pour 126 Rafale avec l’Inde, pour lequel le consortium Rafale est en négociations exclusives, permettrait de confirmer ces bonnes performances, mais la décision finale n’aura probablement pas lieu avant début 2013.


Des données "made in USA"

Ces chiffres, même sourcés du gouvernement américain, sont tout de même à prendre avec précaution : l’Allemagne, qui devance la France dans le classement de l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri), n’est créditée que de 100 millions de dollars de ventes en 2011 par le Congrès américain, et le Royaume-Uni que de 400 millions. Ce qui paraît tout de même assez étrange pour deux pays encore très actifs, avec des géants comme BAE Systems, Rheinmetall, ou Krauss Maffei Wegmann, et qui devancent régulièrement la France dans les autres classements.

Pas de quoi mettre en doute la grande leçon du rapport : les Etats-Unis n’ont jamais été aussi dominants. Ils atteignent 78,6% de part de marché avec les pays émergents, contre 43,6% en 2010… Pourquoi cette domination sans partage ? Les chiffres américains pour l’année 2011 ont été tirés par l’énorme commande de 84 chasseurs F-15 (Boeing) par l’Arabie Saoudite, couplée à la rénovation de 70 autres appareils. Avec l’armement et le soutien logistique, cette commande atteint à elle seule 29 milliards de dollars ! L’industrie américaine bénéficie aussi du carton commercial du chasseur F-16 (Lockheed Martin), vendu à Oman et à l’Irak. Le monoréacteur bestseller a été livré à plus de 4.500 exemplaires, dont la moitié à l’export, depuis les premières commandes datant… de 1975. Les Américains ont aussi réussi à prendre pied en Inde, longtemps chasse gardée russo-européenne, avec la vente de 10 avions de transport C-17 Globemaster.

Le secret de la réussite américaine

La cause du succès américain est à chercher dans sa politique agressive d’export, menée de longue date : "Depuis le début de la Guerre Froide, les Etats-Unis ont développé une base très large et diversifiée de clients avec lesquels ils sont capables de conclure une série continue d’accords annuels, écrivent les auteurs du rapport. Ils fournissent aussi depuis des décennies des modernisations, pièces détachées, et service support, ce qui apporte un flux constant de commandes, même quand les Etats-Unis ne concluent pas d’accords pour des systèmes d’armes complexes."

L’autre raison est évidemment l’incroyable puissance diplomatique et militaire américaine, qui pousse de nombreux prospects à acheter du "made in USA" pour se mettre sous la protection américaine en cas de menace. La relation avec l’Arabie Saoudite en est l’illustration parfaite : les Etats-Unis sont étroitement unis au royaume wahhabite depuis le fameux pacte du Quincy, scellé en février 1945 sur le croiseur USS Quincy entre le roi Ibn Saoud et le président américain Franklin Roosevelt. Cet accord prévoyait, en gros, l’accès privilégié des Etats-Unis au pétrole saoudien, contre la protection militaire américaine. Cette alliance a amené une relation quasi-exclusive sur les ventes d’armes, à part quand les Etats-Unis laissaient le champ libre à la concurrence, comme pour la vente de chasseurs européens Eurofighter en 2007.

La solution pour les Européens, et donc pour la France, est claire : viser les pays qui ne veulent pas acheter américain (Russie pour les porte-hélicoptères type Mistral), ou qui peuvent se permettre de ne pas le faire (Inde, Brésil, Emirats…), par exemple pour maintenir une double sources des approvisionnements. Car concernant l’affrontement en tête à tête avec le géant américain, la bataille est perdue d’avance.

http://www.challenges.fr/entreprise/20120828.CHA9860/ventes-d-armes-seule-la-france-resiste-au-rouleau-compresseur-americain.html

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 11:44

Citation :
En temps de crise, l'Occident est prêt à vendre les technologies et les armements les plus modernes, et la Russie doit en profiter pour créer des armes de pointe, a estimé lundi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"Pragmatistes absolus, les étrangers sont prêts à vendre à certains pays les technologies les plus sensibles. Ils traversent une crise, nul n'achetant des armes. Les forces armées réduisent les achats du matériel", a déclaré M.Rogozine dans une interview à la chaîne de télévision Rossia-24.

Et d'ajouter que les étrangers étaient prêts à exporter n'importe quoi en Russie.

"Mais avons-nous besoin d'acheter tout cela. A l'heure actuelle, il faut utiliser leur "nouvelle ouverture" en temps de crise économique afin d'implanter sur notre territoire des technologie modernes d'Occident", a conclu le chef adjoint du gouvernement russe.

http://fr.rian.ru/defense/20120827/195800673.html

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMar 4 Sep 2012 - 17:13

Citation :

Egypt: Our Submarines Are None of Israel’s Business


Reports Say Israel Pressing Germany to Scrap Deal


by Jason Ditz, September 02, 2012
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Egyptian officials are bashing reports that the Israeli government is trying to sabotage their submarine buys, saying that the deals are between Egypt and Germany and are none of the Israel’s business.

Commerce d'armement - Page 17 Egypt“The only two parties determining the fate of this deal are the German and Egyptian governments and not Israeli newspapers which try to destabilize security within Egypt,” one Egyptian official was quoted as saying.

Egypt had a deal to acquire two submarines from Germany, and Israeli officials were quoted in the Israeli press as saying that they were demanding Germany reverse the plan. German Defense Ministry officials were also claimed to have promised to oppose the deal

Israel has regularly been proactive in trying to get arms deals cancelled when their neighbors acquire them, but it would be unusual for them to do so with Egypt, a long-time ally.
news.antiwar.com

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 17 Icon_minitimeMer 12 Sep 2012 - 21:40

Grosse news !

Citation :
EADS et BAE visent une fusion qui bouleverserait le monde de la défense


Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 12.09.2012 à 18h21 • Mis à jour le 12.09.2012 à 20h06


Coup de tonnerre dans les cieux européens. Les deux plus grands groupes européens de l'aéronautique et la défense, BAE Systems et EADS, ont annoncé mercredi 12 septembre être en discussions en vue d'un rapprochement qui créerait un nouveau géant mondial, rivalisant avec l'américain Boeing.
La combinaison des activités du fabricant d'Airbus et de celui de l'Eurofighter créerait "un groupe d'envergure internationale avec des centres de production et d'excellence substantiels en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume Uni et aux Etats-Unis", ont informé les deux groupes.

Les actionnaires du groupe britannique détiendraient 40 % du capital et ceux d'EADS les 60 % restants, précise  BAE Systems dans un communiqué. Les Etats français, allemand et britannique disposeront d'une action préférentielle de type "golden share" dans le groupe qui pourrait naître de la fusion des groupes d'aéronautique et de défense européen EADS et britannique BAE, ont précisé mercredi ces derniers.

Les groupes "envisagent d'émettre des actions spéciales dans BAE et EADS à chacun des gouvernements français, allemand et britannique pour remplacer l'action existante au profit du gouvernement britannique dans BAE et le pacte d'actionnaires dans EADS".

LONDRES VEUT S'ASSURER DE LA PROTECTION DE SES INTÉRÊTS

Les deux groupes indiquent par ailleurs avoir entamé des discussions avec "une série de gouvernements", étant donné l'aspect "sensible" de leurs activités de défense "aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne, en Arabie saoudite et en Australie, entre autres". Une éventuelle fusion restera donc suspendue aux accords d'un "certain nombre" d'autorités gouvernementales et de la concurrence, rappellent EADS et BAE, qui se donnent jusqu'au 10 octobre pour annoncer une transaction ou y renoncer.

Moyennant l'accord de ces autorités, "l'accord de fusion devrait être conclu en un peu moins d'un an", a indiqué une source proche du groupe. Les discussions ont commencé début juin dans le plus grand secret, a-t-elle ajouté.

Le ministère du commerce britannique a indiqué mercredi "vouloir s'assurer que les intérêts britanniques étaient bien protégés" dans cette fusion, et a déclaré "travailler avec les deux entreprises pour s'assurer que c'est bien le cas". Le ministère indique "être au courant de la proposition" de fusion, soulignant que "les avantages économiques de tels arrangements sont du ressort des compagnies" elles-mêmes. 

DIVIDENDE EXCEPTIONNEL

EADS prévoit de verser 200 millions de livres (250 millions d'euros) de dividende exceptionnel à ses actionnaires en cas de fusion avec son concurrent britannique BAE, selon un communiqué publié mercredi. "Pour mieux aligner les politiques de paiement de dividende (...), il a été décidé qu'EADS paierait 200 millions de livres à ses actionnaires" si les discussions en vue de fusionner qui ont été dévoilées mercredi devaient aboutir.

L'action BAE avait terminé en hausse de 10,62 % à la Bourse de Londres avant cette annonce, portée par des rumeurs de marché évoquant des pourparlers avec EADS. A Paris, l'action EADS a fini en recul de 5,63 % à 28 euros.


DAIMLER VEUT TOUJOURS RÉDUIRE SA PART DANS EADS

Le constructeur automobile allemand Daimler a, lui, indiqué mercredi toujours prévoir de réduire cette année sa participation dans le groupe d'aéronautique et de défense européen EADS, en dépit des discussions sur une éventuelle fusion avec le britannique BAE Systems.

"Rien n'a changé sur notre intention de réduire encore davantage notre part dans EADS en 2012 et nous poursuivons nos discussions avec le gouvernement allemand", a indiqué un porte-parole.


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