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 Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?

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MessageSujet: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 21:03

Rappel du premier message :

Partant de l'article cité ci-dessous (déjà posté sur le topic "Actualités algériennes"), ou il est question d'affrontement entre le président algérien, Bouteflika, et l'homme fort du régime et patron de la DRS, le Général Tawfik, ainsi que d'autres informations sur les luttes de pouvoir chez le voisin de l'est, il a semblé opportun de lancer un topic à ce sujet, surtout que tout ce qui se passe dans le pays voisin fini toujours par avoir un impact sur le Maroc. Ce topic n'est donc nullement destiné à dénigrer le voisin algérien, mais surtout à analyser la situation politique dans ce pays et ses conséquences sur ses relations avec le Maroc. Les membres sont donc priés de s'en tenir aux analyses objectives dûment argumentées.

Citation :


Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi



Selon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Toufik) a pris une tournure encore plus alarmante avec la décision du président de mettre en place une «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi.

Sur l'affaire Boudiaf, Bouteflika veut enquêter sur le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée, en dressant une liste de quelques anciens cadres du DRS, et des services auxquels incombait la mission de protection du feu président Boudiaf, et qui se sont retrouvés cités dans la procédure d'enquête.

A l'ordre du jour aussi le dossier de l'assassinat du général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, avant d’être victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996. Bouteflika pointe le doigt sur le DRS et son service d'action et infiltration (S.A.I). Dans ce dossier figurent les nom des agents du DCE (département du contre espionnage) accusés d'avoir joué un rôle décisifs dans la disparition du général : Hassane B., Redouane M., Hakim B., Abderazak K., Yazid B., Badis B., El Hadj Ali O., Abdelmadjid B., entre autres. Cette liste a été établie sur la base de l'inventaire de leur ordres de missions et déplacements relatifs a la période précédant l'attentat ainsi que tous les éléments et informations complémentaires les concernant.

Des copies des deux dossiers d’enquête ont été adressées par la Présidence aux Services du DRS afin de les compléter dans le but de faciliter la mission de la Commission d’enquête mise en place par Bouteflika». «Bouteflika veut imposer cette Commission d’enquête au Patron du DRS qui n’apprécie pas vraiment la chose. »

Il faut savoir que jusqu’à présent, ce genre d’affaire étaient l’apanage exclusif du DRS. Le Général Toufik l’a fait savoir et a émis un niet catégorique à tous déclassement de dossiers pour le compte de la Présidence, particulièrement pour les deux affaires Boudiaf et Fodil Saidi», poursuit notre source. Résultat : le bras de fer DRS/Présidence est engagé de nouveau et la tension est montée d’un cran sur fond de révélations sur les scandales à Sonatrach ou dans le projet de l’Autoroute Est-Ouest.



Aissat B.



http://www.lematindz.net/news/2968-bouteflika-repond-a-toufik-et-rouvre-lenquete-sur-boudiaf-et-saidi.html[/quote]
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 29 Sep 2010 - 21:51

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 14:47

interessant et inquietant en meme temps,est-ce la raison pourquoi boutef se fait rare en publique,il n´etait meme pas en UN comme tous les chefs d´etat,un podium qu´il aime tant..

_________________
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 20:07

FAMAS a écrit:
Citation :

General Toufik: 'God of Algeria'

September 2010 is the 20th anniversary of the world's longest serving 'intelligence chief' taking office. The man in question is General Mohamed 'Toufik' Mediène, the director of Algeria's Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS).

He was appointed head of the DRS in September 1990, 15 months before Algeria's 'Generals', or 'the group' as they were known at the time, which included Mediène (then a colonel), annulled the elections that would have brought to power the world's first ever democratically elected Islamic government.

To serve as head of the intelligence and security service of one of the world's most ruthlessly repressive and corrupt regimes for 20 years is an extraordinary achievement. Felix Dzerzhinsky, the founder of the Cheka and forerunner of the KGB, effectively 'controlled' the Soviet Union for nine years (1917-1926); Lavrenti Beria, head of the NKVD, terrorised it for 15 (1938-1953); Hitler's chief of police, Heinrick Himmler committed suicide after 11 (1934-1945), while General Hendrik van den Bergh ran apartheid South Africa's Bureau of State Security (BOSS) for 11 years (1969-1980). Mediène has surpassed them all.

Why then, just as Mediène has reached this extraordinary milestone, are there rumours of his imminent demise?

The answer, in a nutshell, is that when a country's head of intelligence and security becomes 'the news' it is a fairly sure sign that his time is up. For the last nine months, Mediène has increasingly been 'the news', largely as a result of the struggle that broke out between Abdelaziz Bouteflika and the DRS boss after Bouteflika's election to a third term as president in April 2009.

Algeria's 'strong man'

To understand this struggle, we need to go back some years. Mediène's promotional route had been 'le tapis rouge' - trained by the KGB in 1961 and backed by the chiefs of Algeria's original secret service.

During the 1990s, when Algeria was immersed in its 'Dirty War' against the Islamists, the strongest man in the country was General Mohamed Lamari, the chief of staff of the Algerian army. However, as the country moved towards peace and the tanks returned to barracks, this mantle shifted to Mediène.

The transition from 'war' to 'peace' and the emergence of Mediène as the country's 'strong man' coincided with the period surrounding the election in 1999 of Bouteflika as president.

The personal weaknesses of others, such as the propensity to corruption and sexual proclivities, have been fundamental to Mediène's exercise of control. It is therefore not surprising that Mediène's support for Bouteflika in 1999 was clinched by the fact that Bouteflika had been convicted in 1983 for the embezzlement of some $23mn in today's equivalent from Algeria's chancelleries while serving as foreign minister from 1965 to 1978.

Mediène became Algeria's undisputed 'strong man' after the April 2004 presidential election and the unexpected dismissal of Mohamed Lamari four months later. The intrigue that led to Lamari's dismissal involved a deal between Bouteflika and Mediène to give Algeria a new image by removing the most hated general of that time.

With Lamari gone, power was effectively shared between Bouteflika and Mediène, with General Smaïn Lamari (no relation to Mohamed), Mediène's deputy and head of the Direction du contre-espionnage (DCE), doing his 'dirty work'.

Grandiose ambitions

Mediène is a very secretive man. Only one photograph of him has been published and few, if any, of his spoken words have been recorded. It has therefore been assumed that the realisation of his ambition, if that is what it was, to take effective control of the country, dates from Lamari's departure from the scene.

However, there is one record of Mediène's words which suggests that he had a grandiose sense of his self-importance and power long before Lamari's 'retirement'.

The year was 1999; the occasion was the DRS's torture and interrogation of Fouad Boulemia, claimed by the DRS to have murdered the Islamic Salvation Front (FIS) leader Abdelkader Hachani.

In his controversial one-day court trial in April 2001, Boulemia described how, after he had been tortured by DRS officers, Mediène entered and said: "It's me, the boss (ana rabha). You are going to see what I am going to do to you. Admit that you killed Hachani and you'll get 15 years prison. Your parents will be able to see you in prison. If not, I'm going to take you to your mother's and will disembowel her in front of you. I am General Toufik, the God of Algeria (Rab Edzayer)."

Aside from his power of life or death over his fellow mortals, Mediène's other godly attributes, given his shareholdings and investments in Algeria's natural resources and real estate, would appear to be more materialistic than spiritual.

Warning signal

The 'God of Algeria's' current difficulties began with Bouteflika's election to a third term in April 2009. A third presidential term required a change to the constitution, which the DRS reluctantly supported.

But the consequences of the election were not what Mediène had intended. No sooner was Bouteflika ensconced in his third term than his 'clan' as it become known, aware of the president's poor health, started planning in earnest for the succession of his younger brother, Said Bouteflika.

Although regarded by many as ineffectual, Said Bouteflika was nevertheless establishing a political power base. He had become the president's 'gate-keeper', was effectively a minister-without-portfolio and was gathering support among the country's business elite. There was even talk of a new political party being created for him.

The prospect of such a dynastic succession was not what the DRS had in mind when it gave the green light for Bouteflika's third term.

Mediène watched Said's move towards centre stage with distaste. Although the DRS no doubt felt that it could manage the 'succession problem', Mediène was alert to the possibility that Bouteflika, having got rid of Lamari at the beginning of his second term, might try to do the same with Mediène in his third.
The warning signal to Mediène came when Said Bouteflika linked his campaign to the former security boss, General Mohamed Betchine.

Corruption as control

Betchine had been head of the country's intelligence services and Mediène's boss in the 1980s, before the creation of the DRS in 1990, when he seemingly went into retirement.

Following their January 1992 coup, the Generals ruled for the next two years through the Haut Comité d'Etat (HCE). With the HCE's dissolution in January 1994, the Generals appointed their own man, Liamine Zeroual, as president.

Determined not to be the generals' stooge, Zeroual appointed Generals Saidi Fodil and Mohamed Betchine as his two advisors.

By 1996, Zeroual had decided that Mediène had become too powerful and planned to replace him with Fodil. Mediène's response was swift: Fodil died in a 'road accident'.

A year later, Zeroual tried again, this time deciding to appoint Betchine as minister of defence in order to get rid of Mediène. Mediène's retaliation was again swift and preemptory. He organised civilian massacres on a massive scale - at Raïs, Bentalha, Beni-Messous and elsewhere - bringing horror and psychosis to the gates of Algiers. At the same time, he set the DRS machinery on destroying Betchine's businesses and reputation, forcing him to resign - a broken man. Zeroual followed suite.

Mediène's response to the prospect of Betchine being brought back to power by a Said Bouteflika succession has been devastating. His strategy has been to destroy all those linked to Said Bouteflika using the age-old combination of 'corruption' and 'blackmail'. Indeed, one reason why Mediène backed Bouteflika in 1999 and why corruption has become so pervasive over the last 10 years is that the DRS has encouraged it and uses it as a form of control.

Witch-hunt

Mediène began by exposing the corruption involved in the $12bn E-W highway project, the department of public work and its minister, Amar Ghoul, a friend of Said Bouteflika. The warning was not heeded. Mediène's attack, reminiscent of his 'destruction' of Betchine in 1998, was therefore ratcheted up and directed at both Sonatrach, the giant state-owned oil and gas conglomerate and source of 98 per cent of Algeria's foreign exchange, and Chakib Khelil, the minister of energy and mines and a close friend of the president and 'symbol' of the Bouteflika era.

The 'Sonatrach scandal', which broke in January 2010 with the arrest of the company's CEO, four of its five vice-presidents and other senior executives soon brought both the economy and government to a state of near paralysis. Bouteflika was scarcely seen in public, while the DRS-led witch-hunt, ostensibly into Sonatrach's corruption, left few within the country's political and business elites without sleepless nights.

At one point, it looked as if Bouteflika might be turning the tables on Mediène by establishing an 'independent security commission' to investigate certain dossiers that had remained unresolved from earlier eras.

In particular, the commission sought to ascertain the role played by the DRS in the assassinations of Mohamed Boudiaf, the first chairman of the HCE, and Saidi Fodil.

The testimonies of two high-ranking witnesses, one a member of the DRS's special unit involved in the assassinations of both Boudiaf and Fodil and the other a high-ranking army officer who confirmed the existence of this secret DRS unit, confirmed that this unit, under the overall command of Generals Mediène and Smaïn Lamari, had arranged Fodil's car 'accident'.

We will probably never know what dark arts were exercised on Bouteflika after the publication of these testimonies, but suffice it to say that nothing more has been heard of the commission.

Bouteflika's May 2010 ministerial reshuffle had Mediène's victory script written all over it. Chakib Khelil and Interior Minister Nouredinne 'Yazid' Zerhouni, Bouteflika's two main ministerial supports, were dismissed, along with several lesser ministers. Said Bouteflika's proposed succession became history.

Pyrrhic victory

The fact that Mediène has succeeded in reducing Bouteflika's third term of office to a 'lame-duck' presidency may give him personal satisfaction, but it is something of a Pyrrhic victory for at least two reasons.

Firstly, the Sonatrach scandal and its associated exposés have been at incalculable cost to Algeria's economy and international reputation. Secondly, a number of other unexpected revelations in the last couple of months have caused particularly unwelcome problems for Mediène.

These stem mostly from the recent Quds Press interviews with former DRS agent Karim Moulay. Moulay not only reminded Algerians and the world of the involvement of Algeria's security services in the massacres of the 1990s, but, worse still for Mediène, Moulay gave public testimony that Mediène himself not only ordered the Beni Messous massacre of September 5, 1997, in which some 200 residents of the shack community were slaughtered, but that it was a 'real estate' land clearance operation for his family's personal gain.

Moulay also said that the DRS, under Mediène's command, was behind the planning and execution of the 'terrorist' attack on the Asni Hotel in Marrakech, Morocco, that killed two Spanish tourists and wounded a third in August 1994. Whether Spain re-opens the file and how Morocco will react remain to be seen.

Algeria's relations with Morocco are likely to be damaged further by the activities of al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM). Morocco is aware of the involvement of the DRS in establishing AQIM in the Sahara-Sahel. Now that the kidnapper of the three Spanish aid workers abducted in Mauritania last November, Omar Ahmed Ould Sidi Ould Hama, has been revealed as a member of Polisario, which is closely managed by the DRS, Morocco's claims that the Polisario is being used by Algeria, or at least the DRS, for 'terrorist' objectives, is suddenly taking on a new light.

Moreover, the increasing number of articles indicating that AQIM in the Sahel was a DRS creation is causing unease in Washington. Again, the blame lies with Mediène.

On the domestic front, it is believed that the DRS is coming under pressure, possibly from elements within the army and its own ranks, for the fact that 'terrorism' in the north may be getting worse, not better as claimed by the government, and that civil unrest across the country is reaching alarming levels.

Rumours are that third party intermediaries have spoken with both Mediène and Bouteflika and reached a deal whereby Mediène will 'retire' followed a while later by Bouteflika on grounds of ill-health, with the country to be ruled until the 2014 elections by a deputy president(s) to be appointed sometime before Bouteflika's departure.

Algeria lives by rumour, and this rumour is not dissimilar to one in the spring of 2001 which said that the Berber unrest would bring Mediène's career to an end.

But in 2001 Mediène was saved by 9/11 - twice. Firstly, he was spared being killed on 9/11 by being in another part of the Pentagon building on that fateful day. Secondly, he immediately became Washington's key ally in its 'global war on terror'.

It is unlikely that Washington will attempt to save him now. After all, it is thanks largely to DRS errors that we have been able to tell the story of how the Sahara-Sahel front in the 'global war on terror' was a US-Algerian fabrication.

Jeremy Keenan is a professorial research associate at the School of Oriental and African Studies, London University, and author of The Dark Sahara: America's War on Terror in Africa.

The views expressed in this article are the author's own and do not necessarily reflect Al Jazeera's editorial policy.
http://english.aljazeera.net/indepth/briefings/2010/09/201092582648347537.html

Citation :
Toufik général: «Dieu de l'Algérie»

Septembre 2010 marque le 20e anniversaire de «chef des services secrets" plus ancien du monde en fonction. L'homme en question est le général Mohamed Médiène «Toufik», le directeur du Renseignement de l'Algérie et du Département de la Sécurité (DRS).

Il a été nommé à la tête du DRS en Septembre 1990, 15 mois avant l'Algérie «généraux», ou «le groupe» comme on les appelait à l'époque, qui comprenait Médiène (alors colonel), a annulé les élections qui ont porté au pouvoir le premier gouvernement jamais élu démocratiquement islamique.

Pour servir en tant que chef du service de renseignement et de sécurité de l'un des régimes les plus répressifs et corrompus sans pitié dans le monde depuis 20 ans est une réussite extraordinaire. Félix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka et précurseur du KGB, effectivement «contrôlée» de l'Union soviétique pendant neuf ans (1917-1926); Lavrenti Beria, chef du NKVD, il terrorisé pendant 15 (1938-1953); Hitler chef de la police, Heinrick Himmler s'est suicidé après 11 (1934-1945), tandis que le général Hendrik van den Bergh a couru Bureau apartheid en Afrique du Sud de la sûreté de l'Etat (BOSS) pour 11 années (1969-1980). Mediene a dépassé tous.

Pourquoi, alors, tout comme Mediene a atteint ce jalon extraordinaire, y at-il des rumeurs de sa mort prochaine?

La réponse, en un mot, est que lorsque la tête d'un pays de l'intelligence et de la sécurité devient "les nouvelles" c'est un signe assez sûr que son temps est écoulé. Pour les neuf derniers mois, Mediene a été de plus en plus «les nouvelles», principalement en raison de la lutte qui a éclaté entre Abdelaziz Bouteflika et le patron du DRS, après l'élection de Bouteflika pour un troisième mandat comme président en avril 2009.

«Homme fort» de l'Algérie

Pour comprendre cette lutte, nous devons revenir quelques années. route de promotion Médiène avait été «Le Tapis Rouge» - formé par le KGB en 1961 et soutenu par les chefs de l'Algérie des services secrets d'origine.

Durant les années 1990, lorsque l'Algérie a été immergée dans sa «guerre sale» contre les islamistes, l'homme le plus fort dans le pays, le général Mohamed Lamari, le chef du personnel de l'armée algérienne. Toutefois, comme le pays est passé à la paix et les réservoirs de retour à la caserne, ce manteau déplacé vers Médiène.

Le passage de la «guerre» à la «paix» et l'émergence de Mediene comme «homme fort» du pays a coïncidé avec la période entourant les élections en 1999, de Bouteflika comme président.

Les faiblesses d'autrui, tels que la propension à la corruption et penchants sexuels, ont été fondamentaux pour exercer Médiène de contrôle. Il n'est donc pas surprenant que le soutien Médiène pour Bouteflika en 1999 a été remporté par le fait que Bouteflika avait été condamné en 1983 pour le détournement de quelque $ 23mn en équivalent aujourd'hui de chancelleries de l'Algérie tout en agissant comme ministre des Affaires étrangères de 1965 à 1978.

Mediene est devenu l'Algérie «homme fort» incontesté après la présidentielle élections d'avril 2004 et le licenciement inattendu de Mohamed Lamari quatre mois plus tard. L'intrigue qui a conduit au licenciement Lamari est impliqué un accord entre Bouteflika et Mediene à donner à l'Algérie une nouvelle image en supprimant le général le plus haï de l'époque.

Avec Lamari parti, le pouvoir est effectivement partagée entre Bouteflika et Mediene, avec le général Smaïn Lamari (aucun rapport avec Mohamed), vice-Médiène et chef de la Direction du Contre-espionnage (DCE), fait son «sale boulot».

ambitions grandioses

Mediene est un homme très secret. Une seule photo de lui a été publié et quelques, le cas échéant, de ses paroles ont été enregistrées. Il a donc été admis que la réalisation de son ambition, si c'est ce qu'il a été, pour prendre le contrôle effectif du pays, les dates de départ Lamari de la scène.

Cependant, il ya un enregistrement de mots Médiène, qui donne à penser qu'il avait un sens grandiose de sa propre importance et le pouvoir bien avant Lamari «retraite».

L'année a été 1999; a été l'occasion d'interrogatoire du DRS de torture et de Fouad Boulemia, revendiquée par le DRS d'avoir assassiné le Front islamique du salut (FIS) leader Abdelkader Hachani.

Dans son procès controversé d'une journée en avril 2001, Boulemia a décrit comment, après avoir été torturé par des agents du DRS, Mediene entra et dit: «C'est moi, le patron (ana Rabha) Vous allez voir ce que je vais. à faire pour vous. Avouez que vous avez tué Hachani et vous aurez 15 ans de prison. Tes parents seront en mesure de vous voir en prison. Sinon, je vais vous prendre à votre mère et son éventrer devant vous. Je suis Toufik général, le Dieu de l'Algérie (Edzayer Rab). "

En plus de son pouvoir de vie ou de mort sur ses compagnons mortels, Mediene les autres attributs divins, compte tenu de son actionnariat et des investissements dans les ressources naturelles de l'Algérie et de l'immobilier, semble être plus matérialiste que spirituel.

Signal d'avertissement

Le «Dieu de l'Algérie" difficultés actuelles ont commencé avec l'élection de Bouteflika pour un troisième mandat en avril 2009. Un troisième mandat présidentiel exigeait une modification de la Constitution, que le DRS à contrecoeur en charge.

Mais les conséquences de l'élection n'ont pas été ce Médiène avait eu l'intention. A peine installé dans sa Bouteflika un troisième mandat de son «clan» comme il se faire connaître, conscients de la mauvaise santé du président, a commencé à planifier sérieusement pour la succession de son frère cadet, Saïd Bouteflika.

Bien que considéré par beaucoup comme inefficace, Saïd Bouteflika est néanmoins établir une base de pouvoir politique. Il était devenu le président de 'gardien', était en fait un ministre sans portefeuille et a été rassemblement de soutien parmi l'élite des affaires du pays. On parlait même d'un nouveau parti politique en cours de création pour lui.

La perspective d'une telle succession dynastique n'est pas ce que le DRS avait en tête quand il a donné le feu vert pour un troisième mandat de Bouteflika.

Médiène regardé passer Said sur la voie de la scène avec dégoût. Bien que le DRS ne fait aucun doute estimé qu'il ne pouvait gérer »problème de succession" l', Mediene a été attentif à la possibilité que Bouteflika, s'être débarrassé de Lamari au début de son second mandat, pourrait essayer de faire de même avec Médiène dans son troisième.
Le signal d'avertissement à Mediene est venu où Saïd Bouteflika liées à sa campagne le patron de la sécurité anciens, le général Mohamed Betchine.

La corruption que le contrôle

Betchine avait été chef des services de renseignement du pays et patron Médiène dans les années 1980, avant la création de la DRS en 1990, quand il a pris sa retraite en apparence.

Après leur Janvier 1992 coup d'État, les généraux a régné pendant les deux prochaines années à travers le Haut Comité d'Etat (HCE). Avec la dissolution du HCE en Janvier 1994, les généraux ont nommé leurs propres homme, Liamine Zeroual, en tant que président.

Déterminé à ne pas être pantin des généraux, Zeroual a nommé les généraux Mohamed Saidi Fodil et Betchine que ses deux conseillers.

En 1996, Zeroual avait décidé que Médiène était devenu trop puissant et prévu de le remplacer par Fodil. Médiène réponse a été rapide: Fodil est mort en «accident de route».

Un an plus tard, Zeroual a essayé à nouveau, cette fois de décider de nommer Betchine comme ministre de la défense afin de se débarrasser de Mediene. représailles Mediene a de nouveau été rapide et péremptoire. Il a organisé des massacres de civils à grande échelle - au Raïs, Bentalha, Beni-Messous et ailleurs - qui porte l'horreur et la psychose jusqu'aux portes d'Alger. Dans le même temps, il a mis la machine à détruire les entreprises DRS Betchine et à la réputation, le forçant à démissionner - un homme brisé. Zeroual suivi le mouvement.

Médiène réponse à la perspective de Betchine d'être ramené au pouvoir par une succession Said Bouteflika a été dévastateur. Sa stratégie a été de détruire tous ceux qui sont liés à Saïd Bouteflika en utilisant la combinaison séculaire de la «corruption» et «chantage». En effet, l'une des raisons Médiène soutenu Bouteflika en 1999 et pourquoi la corruption est devenue si répandue au cours des 10 dernières années est que le DRS a encouragé et l'utilise comme une forme de contrôle.

Chasse aux sorcières

Mediene a commencé par exposer la corruption impliqués dans le projet d'autoroute EW 12 milliards de dollars, le ministère des travaux publics et de son ministre, Amar Ghoul, un ami de Saïd Bouteflika. L'avertissement n'a pas été entendu. attaque Médiène, qui évoque sa «destruction» de Betchine en 1998, a donc été à cliquet et s'adressent à la fois la Sonatrach, le géant pétrolier d'État et de conglomérat de gaz et la source de 98 pour cent du taux de change de l'Algérie, et Chakib Khelil, le ministre de l'énergie et des mines et un ami proche du président et du «symbole» de l'ère Bouteflika.

Le «scandale de Sonatrach, qui a éclaté en Janvier 2010 avec l'arrestation du PDG de l'entreprise, quatre de ses cinq vice-présidents et d'autres cadres supérieurs dès apporté à la fois l'économie et du gouvernement à un état de quasi-paralysie. Bouteflika était à peine vu en public, tandis que la sorcière DRS-led-chasse, apparemment sur la corruption de la Sonatrach, a laissé peu au sein des élites politiques et économiques du pays sans nuits blanches.

À un moment donné, il a regardé comme si Bouteflika pourrait se tourner les tables sur Médiène en établissant une «commission de sécurité indépendants pour enquêter sur certains dossiers qui étaient restées ouvertes, des époques antérieures.

En particulier, la commission a cherché à déterminer le rôle joué par le DRS dans l'assassinat de Mohamed Boudiaf, le premier président du HCE, et Saidi Fodil.

Les témoignages des deux témoins de haut rang, un membre d'une unité spéciale de la DRS est impliqué dans les assassinats de deux Boudiaf et Fodil et l'autre un officier militaire de haut rang qui a confirmé l'existence de cette unité secrète DRS, a confirmé que cette unité, sous le commandement des généraux Mediene et Smaïn Lamari, avait organisé «accident» de voiture Fodil.

Nous ne saurons probablement jamais ce que les arts sombres ont été exercées sur Bouteflika après la publication de ces témoignages, mais il suffit de dire que rien de plus a été entendu de la commission.

Bouteflika mai 2010 remaniement ministériel était script victoire Mediene a écrit sur elle. Chakib Khelil et ministre de l'Intérieur Zerhouni Nouredinne «Yazid», Bouteflika les deux principaux supports ministérielle, ont été licenciés, ainsi que plusieurs ministres moindre. Said Bouteflika succession proposé est devenu l'histoire.

victoire à la Pyrrhus

Le fait que Mediene a réussi à réduire troisième mandat de Bouteflika à la présidence du bureau un «canard boiteux» peut lui donner satisfaction personnelle, mais c'est quelque chose d'une victoire à la Pyrrhus pour deux raisons au moins.

Tout d'abord, le scandale Sonatrach et ses associés ont été exposés à un coût incalculable pour l'économie de l'Algérie et la réputation internationale. Deuxièmement, un certain nombre d'autres révélations inattendues au cours des deux derniers mois ont causé des problèmes particulièrement malvenue pour Médiène.

Ces essentiellement imputable à la entretiens récents Quds Press avec l'ancien agent du DRS Karim Moulay. Moulay non seulement rappelé les Algériens et le monde de l'implication des services de sécurité de l'Algérie dans les massacres des années 1990, mais, pire encore pour Médiène, Moulay a donné un témoignage public que Médiène lui-même non seulement ordonné le massacre de Beni Messous de Septembre 5, 1997, dans dont environ 200 résidents de la communauté cabane ont été abattus, mais qu'il s'agissait d'une opération immobilière de «défrichement à des fins personnelles de sa famille.

Moulay a également déclaré que le DRS, sous le commandement de Mediene, était derrière la planification et l'exécution du "terroriste" l'attaque sur l'Hôtel Asni à Marrakech, au Maroc, qui a tué deux touristes espagnols et blessé un troisième, en août 1994. Que l'Espagne re-ouvre le fichier et comment le Maroc va réagir reste à voir.

relations de l'Algérie avec le Maroc sont susceptibles d'être endommagés par les autres activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le Maroc est conscient de l'implication du DRS dans l'établissement AQMI dans le Sahara et du Sahel. Maintenant que le ravisseur des trois travailleurs humanitaires espagnols enlevés en Mauritanie dernière Novembre, Omar Ahmed Ould Sidi Ould Hama, a été révélé en tant que membre du Polisario, qui est étroitement géré par le DRS, les revendications du Maroc que le Polisario est utilisé par l'Algérie , ou du moins le DRS, pour «terroriste» des objectifs, est soudainement prise d'une lumière nouvelle.

En outre, le nombre croissant d'articles indiquant que AQMI dans le Sahel est une création du DRS est à l'origine malaise à Washington. Encore une fois, la faute incombe à Médiène.

Sur le plan intérieur, il est estimé que le DRS est sous pression, peut-être à partir d'éléments au sein de l'armée et de ses propres rangs, le fait que le «terrorisme» dans le nord peut empirer, pas mieux que réclamé par le gouvernement, et que les troubles civils dans tout le pays atteint des niveaux alarmants.

Les rumeurs sont que des intermédiaires tiers ont parlé avec les deux Médiène et Bouteflika et conclu un accord selon lequel Médiène se "retirer" suivie un peu plus tard par Bouteflika en raison de la mauvaise santé, avec le pays d'être gouverné jusqu'à les élections de 2014 par un vice-président (s) pour être nommé quelque temps avant le départ de Bouteflika.

L'Algérie vit par la rumeur, et cette rumeur n'est pas sans rappeler l'une au printemps de 2001, qui a déclaré que les troubles berbère apporterait carrière Mediene à une fin.

Mais en 2001 Mediene a été sauvé par 9 / 11 - deux fois. Tout d'abord, il a été épargné d'être tué sur le 9 / 11 en étant dans une autre partie du bâtiment du Pentagone en ce jour fatidique. Deuxièmement, il est immédiatement devenu allié clé de Washington dans sa «guerre globale contre le terrorisme».

Il est peu probable que Washington va tenter de le sauver maintenant. Après tout, c'est grâce en grande partie à des erreurs DRS que nous avons été en mesure de raconter l'histoire de la façon dont le front du Sahara et du Sahel dans la «guerre globale contre le terrorisme» était une fabrication algéro-américaines.

Jeremy Keenan est un professeur associé de recherche à l'École des études orientales et africaines, Université de Londres, et auteur de The Dark Sahara: La guerre de l'Amérique contre le terrorisme en Afrique.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale d'Al Jazeera.
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 22:34

Citation :
Exclusif : la riposte d’Abdelaziz Bouteflika au clan du Général Médiène « Guerre totale : Acte 1 »

Posté le : 11 avril, 2011

Le sommet du pouvoir algérien se livre ces derniers jours à une véritable guerre de tranchées. Après un mois de consultations, de négociations et de conciliabules, le président Abdelaziz Bouteflika n’a finalement pas réussi à faire aboutir le projet politique avec lequel il espérait calmer une rue algérienne en ébullition, afin de préparer son retrait du pouvoir prévu en 2012. En effet, selon des sources proches du palais d’El Mouradia, Bouteflika serait furieux d’avoir essuyé un sérieux revers politique. Il aurait en effet échoué à convaincre les militaires de sacrifier le premier ministre Ahmed Ouyahia et son gouvernement. Pendant tout le mois de mars, Bouteflika a multiplié les rencontres avec les principaux acteurs de l’Alliance Présidentielle, ainsi qu’avec les émissaires du général Mohamed Mediène dit « Toufik ». Ces rencontres nocturnes avec ces « visiteurs du soir » -qui souvent duraient de longues heures- avaient pour objectif d’affiner et de coordonner une nouvelle stratégie promue par Bouteflika en personne. Ce plan s’articulait autour des trois points suivants : démission du premier ministre Ouyahia, amendement de la constitution avant la fin de 2011, et nomination d’un vice-président auquel seraient confiés les rênes du pays et l’organisation de présidentielles anticipées.

Cette feuille de route n’a pas convaincu le clan du général Mohammed Médiène « Toufik » qui, par le biais du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, a envoyé un message clair à Abdelaziz Bouteflika : Ahmed Ouyahia restera en fonction. Comme une démonstration de la puissance des militaires, le premier ministre a même été dépêché devant les caméras de la télévision le 1er avril dernier, et ce sans en informer au préalable le Président. Ouyahia a ainsi affirmé devant une Algérie incrédule qu’il « n’écartait pas » l’idée de se lancer à l’assaut du palais d’El Mouradia lors de la prochaine Présidentielle.

Inhabituellement combatif, Bouteflika n’a pas mis beaucoup de temps pour riposter et déclarer à son tour la guerre totale. Ainsi, le Président algérien a décidé d’effectuer une tournée dans plusieurs wilayas pour signifier aux Algériens qu’il est toujours le « Patron ». Il préparerait même un discours au cours duquel il répondrait subtilement à la «vanité» d’Ouyhia et de ses mentors. Ce discours sera prononcé à Tlemcen le 16 avril prochain lors de la célébration de cette ville comme capitale de la culture islamique.

En coulisses, les stratèges de Bouteflika avec à leur tête son frère Saïd, continuent à travailler sur tous les scénarios possibles pour déloger Ahmed Ouyahia de la primature. Et comme fer de lance de cette nouvelle compagne, ils ont choisi à nouveau Abdelaziz Belkhadem, chef du FLN. Contesté par la base de son parti, Belkhadem a néanmoins trouvé les ressources nécessaires pour qu’il se présente mercredi prochain devant la télévision nationale, afin de donner une « autre » lecture de la situation sociopolitique et économique de l’Algérie. Avec ce nouvel acte d’allégeance au clan présidentiel, Belkhadem espère revenir dans les bonnes grâces de Bouteflika, alors que celui-ci avait décidé récemment de le remplacer à la tête du FLN.

http://www.maghreb-intelligence.com/les-editos/1121-exclusif-la-riposte-d%E2%80%99abdelaziz-bouteflika-au-clan-du-general-mediene-%C2%AB-guerre-totale-acte-1-%C2%BB.html
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 22:45

Boutefikla disait à un émissaire américain que l'Algérie n'était pas la Turquie, qu'en Algérie, c'est pas l'armée qui gouverné contrairement à la Turquie. Je crois qu'il ne suis plus l'actualité en Turquie, l'armée à été affaiblit considérablement.
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 22:49

Si l'armé dit "non" au Président et que celui-ci si plit, la question est : "y a t'il vraiment un pouvoir civil en Algérie ?"

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 20:50

Maghreb inteligence tient ses info d'ou?
sa ma l'air tirée par les cheveux
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 15:18

L'isolement diplomatique algérien atteindra son apogee avec la chute de MK.
Notre pays se trouuvera en position de force, avec une Lybie et une Tunisie de l'autre coté l'algérie sera sous surveillance internationale, n'importe quel évenement ( la plus petite des manifestations) serait un prétexte suffisant pour ejecter les sans cervelles d'à coté cheers

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 15:33

Bonne nouvelle, le grand ami des algériens sera poursouvi :

Citation :
le colonel Kadhafi risquant d'être poursuivi par la Cour pénale internationale de La Haye pour les atrocités commises contre son propre peuple depuis le début de la rébellion

http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2011-04/qui-veut-heberger-kadhafi-6397932.html

C'est exactement le meme sort qui sera réservé aux généraux et la poupée d'à coté, à la différence que nos voisins devront répondre de la mort et la disparition de plusieurs milliers de personnes, lui MK n'a pas euu le temp de massacrer plus d'unne centaine de personnne ( il massacre unniquement depuuis le début des émeutes ) c'est complétement différent des généraux qui eux massacres depuis les années 80.

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 21:09

Citation :
Réformes politiques annoncées: Le parallélisme entre le Maroc et l'Algérie

Plus d'un mois après l'annonce par le roi Mohammed VI d'une réforme constitutionnelle, le président algérien a à son tour promis vendredi soir des réformes politiques. Mais selon des experts, mise en parallèle avec le discours du souverain marocain du 9 mars, l'allocution prononcée par le président algérien serait une coquille vide

Sous la pression d'une jeunesse galvanisée par une conjoncture marquée par le “printemps arabe”, le Royaume et l'Algérie ont annoncé coup sur coup réformes constitutionnelles et concessions sociales. Le Maroc en premier, où le souverain a prononcé le 9 mars dernier un discours “historique” dans lequel il a annoncé une profonde réforme constitutionnelle.

Plus d'un mois après, le président du voisin algérien lui emboîte le pas, Abdelaziz Bouteflika ayant lui aussi promis dans un discours prononcé ce vendredi, des réformes politiques, dont une révision de la Constitution d'ici un an.

Mais si le discours du roi Mohammed VI a été qualifié de majeur, notamment parce que les réformes qui y ont été annoncées devraient modifier profondément le visage même de la monarchie, celui prononcé en revanche par le chef de l'Etat algérien ne propose aucune réelle alternative à la société algérienne selon des experts, dont l'historien Pierre Vermeren, auteur, entre autres sur le Royaume, de Le Maroc de Mohammed VI, la transition inachevée (La Découverte, 2009)

“Bouteflika est resté flou, contrairement à Mohammed VI, qui avait donné des indications sur les réformes en parlant d'un renforcement des pouvoirs du Premier ministre et du Parlement et qui a annoncé jeudi la libération de 190 prisonniers politiques.”
Pierre Vermeren


Haoues Seniguer, du Groupe de recherche et d'études de la Méditerranée (basé à Lyon en France) abonde dans le même sens. “Le contenu est vide. Ces annonces n'aboutiront pas à terme à un changement de régime”, estime-t-il.

Par ailleurs, le Maroc et l'Algérie présentent certes plusieurs traits communs (par exemple les attentes de la jeunesse sont très fortes dans les deux pays), mais les deux présentent également des différences de taille.

“Au Maroc, il y a toujours eu cette volonté de montrer (...) qu'il y a 'changement dans la continuité' autour du monarque, à la fois chef de l'Etat et commandeur des croyants (...). En Algérie, il y a un pouvoir personnalisé, incarné par le président Bouteflika, mais qui n'a pas beaucoup de marge de manœuvre face à l'autre pouvoir, (...) de l'armée”.
Haoues Seniguer


Bassirou BA (avec AFP)

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 23:56

Quel loup de la politique ce Ferhat Mehenni Very Happy


Citation :
PARIS — Le président du Gouvernement provisoire kabyle Ferhat Mehenni a appelé les Kabyles à se préparer à toute éventualité avec ou sans la chute du régime algérien, a-t-il dit.


Dans un message adressé aux participants à la Convention nationale kabyle, M. Mehenni a souligné que « devant un régime condamné, la Kabylie doit se préparer à toute éventualité avec ou sans sa chute ».

« S'il vient de tomber dans un proche avenir, et tous nos efforts y tendent, nous avons le devoir de ne pas répéter les erreurs, qui à l'indépendance de l'Algérie, ont fait de la Kabylie, la victime expiatoire du pouvoir depuis bientôt 50 ans. »

Dans le cas contraire, poursuit-il, « si le régime ne tombe pas tout de suite, nous avons à construire le plus vite possible, une autonomie qui mette la Kabylie à l'abri du joug, du sang et de la violence armée du pouvoir algérien ». Pour M. Mehenni, « un référendum s'impose ».

À propos de la Convention nationale kabyle, il a précisé que sa tenue se fait, dans un contexte historique qui plaide, selon lui, en faveur du dialogue et du rapprochement interkabyle.

« Nous ne pourrons pas dialoguer avec les autres si nous ne le faisons pas prioritairement entre nous », a souligné M. Mehenni dans une lettre adressée aux participants à la première CNK. Ferhat Mehenni a ajouté que « cette convention est l'occasion de nous entendre sur des valeurs, des règles de solidarité et des objectifs, dont la sauvegarde de la Kabylie dans son identité séculaire ».

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Avr 2011 - 11:13

Je le reposte ici, c'est trop bon Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_mrg

Citation :
Comment le CNT libyen a neutralisé la diplomatie algérienne

Le pouvoir algérien a beau dénoncer un complot, le résultat est là : en quelques sorties médiatiques, le CNT, un petit groupuscule dirigé par d’anciens ministres de Kadhafi et reconnu par quelques pays directement impliqués dans le conflit, à l’instar de la France, a réussi à neutraliser la diplomatie algérienne. La plus grande puissance militaire de la région Maghreb‑Sahel assiste impuissante à des événements graves à sa frontière.
Chaque jour ou presque, nos ministres sont obligés de se justifier sur des accusations certes graves – soutien militaire à Kadhafi, transports d’armes et de mercenaires… – mais formulées jusqu’à présent sans preuves tangibles. A l’image d’un État voyou, l’Algérie fait l’objet d’une plainte auprès de la Ligue arabe pour soutien à Kadhafi et envoi de mercenaires en Libye. Cette plainte déposée par le CNT a suscité une réaction molle d’Alger. Un pays sûr de sa puissance aurait exigé et obtenu de la Ligue arabe une déclaration et un rejet de la plainte du CNT sans même qu’elle soit examinée. Dans le cas contraire, il menacerait de quitter l’organisation. Mais Alger s’est contenté d’un nouveau démenti.

Un pays sûr de sa puissance n’aurait de même jamais toléré les propos tenus par Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, lors d’un entretien téléphonique avec Mourad Medelci. Dans cet entretien, médiatisé par Alain Juppé sans l’accord d’Alger, le ministre français a demandé des explications à son homologue algérien sur la base « des informations qui circulent selon lesquelles Kadhafi aurait reçu plusieurs centaines de véhicules armés et transportant des munitions en provenance d'Algérie ».

La France, militairement impliquée dans le conflit, a tous les moyens de savoir si des véhicules algériens ont franchi la frontière libyenne avec des armes. Mais la question d’Alain Juppé avait un autre objectif : placer la diplomatie algérienne sur la défensive. Et Juppé a réussi. Face aux accusations, Mourad Medelci a simplement démenti. « Je lui ai posé la question et il m'a assuré que (...) ce n'était pas vrai », a expliqué Alain Juppé. Mais au lieu de condamner les propos du ministre français ou de demander à Paris de faire pression sur ses alliés du CNT, Alger a dépêché en France son ministre de l’Industrie pour promettre de nouvelles conditions favorables pour les investisseurs étrangers et particulièrement français.

Cet épisode donne un aperçu de ce que sera la position de l’Algérie dans l’avenir. Des relations tendues avec tous ses voisins immédiats. Avant il y avait le Maroc, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Désormais, la liste est complétée par la Tunisie et la Libye. Lors de sa visite à Alger, le premier ministre tunisien a reproché amicalement à Bouteflika d’avoir tardé avant d’apporter son soutien aux changements en Tunisie. Pour se faire pardonner, le président algérien a sorti le chéquier et offert une aide de 100 millions de dollars d’aide. Mais le mal est fait.

Sur un plan plus large, l’Algérie, qui aspirait à concurrencer l’Égypte pour le contrôle de la Ligue arabe, est réduite maintenant à tenter de se justifier suite à la plainte du CNT. L’Égypte, après le changement de régime, sera plus renforcée ; le Qatar a déjà choisi son camp : celui des nouvelles démocraties. Le dernier allié de l’Algérie dans le monde arabe est le régime syrien, très affaibli par les manifestations de rue. Autant dire que l’Algérie n’a plus d’alliés.

TSA

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 14:41

Ahmed Benbitour était l'ancien chef du gouvernement de Bouteflika démissionnaire en 2000 devant les dérives totalitaires et maffieuses de ce dernier

Citation :
Le changement est inéluctable !

Pourquoi ? Comment ?

La nation est en danger et le pays va à la dérive, sous l’effet de l’accumulation d’un certain nombre de maux qui s’autoalimentent mutuellement, rendant inévitables l’explosion sociale et l’installation de la violence comme seul moyen de règlement des conflits entre individus, entre groupes d’individus et entre groupes d’individus et le pouvoir.

Après étude des expériences de l’Algérie, des pays d’Amérique latine, de l’Europe du Sud (Espagne, Portugal, Grèce), de l’Europe de l’Est et de l’Asie, nous pouvons retenir trois hypothèses de travail, fiables :
(l) Le régime algérien travaille à sa propre destruction, mais avec la rente, le chemin de la dérive est lent. Du fait de la lenteur de ce processus, lorsque le système se détruit, il détruit avec lui toute la société par un mélange détonant de pauvreté, de chômage chez les jeunes, de corruption et de perte de la morale collective. La perte de la morale collective, c’est une Algérie qui perd ses valeurs humanistes les plus précieuses, connaît un incivisme généralisé, intériorise la violence, la prédation et la corruption comme un mode de fonctionnement normal. La généralisation de la corruption à tous les secteurs d’activité, c’est un cheminement prévisible qui mène au gaspillage des ressources nationales, plus particulièrement la fuite du capital humain vers l’étranger et l’exploitation irrationnelle des hydrocarbures. Ce cheminement a commencé avec la petite corruption au niveau des bureaucrates et des petits fonctionnaires.

Ensuite, c’est la grande corruption qui se manifeste par des scandales financiers lors des passations de contrats de réalisation de projets d’infrastructures, de l’achat d’équipements collectifs et de prêts bancaires. C’est alors l’entrée en jeu de hauts responsables et des «nouveaux riches». Ils voudront monnayer leur richesse mal acquise par le maintien du pouvoir entre leurs mains. L’accès au pouvoir dans un tel système est le moyen le plus efficace pour l’enrichissement aujourd’hui et demain. C’est alors l’accaparement de l’Etat. La pauvreté, c’est le manque d’opportunités pour utiliser sa force de travail et son savoir-faire pour s’assurer un revenu décent. C’est aussi le manque de capacité d’accès à l’école et à la santé. De même le manque de sécurité face à la violence, aux chocs économiques, aux désastres et aux calamités naturelles. C’est enfin, le manque de voix, le manque de pouvoir pour influencer les débats et les décisions ainsi que le contrôle et l’allocation des ressources.
(ll) Le changement pacifique recherché ne peut venir de l’intérieur du système, ni des institutions officielles entièrement soumises au contrôle du pouvoir en place (Parlement, partis politiques de l’alliance ou de l’opposition), ni de la société civile telle qu’elle a été organisée par le pouvoir (associations satellites transformées en relais durant les périodes électorales). Il ne viendra pas davantage via l’agenda gouvernemental actuel (élections, référendum, assemblées ad hoc…).
Le changement ne vient de l’intérieur que dans des situations tout à fait exceptionnelles, où sont réunis trois facteurs : (a) une pression forte et croissante de la société et qui dure (b) une alliance stratégique des forces du changement (c) un événement déclencheur.
(lll) La décennie 2010-2020, enregistrera la dérive de l’Etat algérien de sa situation actuelle de défaillance vers une nouvelle situation de déliquescence. Un Etat déliquescent est un Etat chaotique, ingouvernable.


Face à une telle conviction, le choix est clair :
- ne rien faire et subir le changement avec tous les risques de dérapage, ou bien
- préparer ce changement dans le calme et la sérénité pour placer le pays dans la voie du progrès et de la prospérité. Nous avons choisi la solution de la mobilisation pacifique pour le changement.
Pour réussir le changement, il faut réunir trois facteurs :
- Une pression des citoyens forte, croissante et durable sur le pouvoir en place pour réclamer le changement du système de gouvernance et pas seulement le changement des dirigeants,
- Une alliance stratégique entre les forces du changement pour construire une capacité viable de propositions, de négociations et de mise en œuvre du changement,
- Un événement déclencheur.
Les expériences tunisienne et égyptienne de ce début de l’année 2011, permettent de tirer un certain nombre de conclusions qui pourront dessiner les hypothèses fiables pour réunir ces facteurs.


Il s’agit de quatre leçons qui définissent quatre hypothèses de travail.
-1. Des citoyens réunis avec persévérance en un endroit stratégique de la ville, sans leaders, sans programme politique préétabli et face à des forces de répression importantes, sont capables de faire partir les symboles du régime et en premier lieu le chef de l’Etat.
D’où la première hypothèse : quelle que soit l’ampleur des moyens mobilisés pour imposer l’autocratie, les citoyens sont capables d’amorcer le changement et faire partir les symboles du régime.
-2. Les dirigeants actuels ne peuvent plus bénéficier du paradis de l’exil. Il y avait l’hypothèse que les dirigeants peuvent quitter le pays en cas de tensions intenables et aller profiter des avoirs qu’ils ont frauduleusement placés à l’étranger. Ceci n’est plus possible, ni pour eux, ni pour leurs familles, ni pour leurs collaborateurs proches. De même qu’ils ne peuvent plus bénéficier des soutiens bienveillants des puissances internationales, qui ont fini par comprendre que leurs intérêts se situaient du côté du peule et non du côté des autocrates. La peur s’est déplacée des citoyens vers les autocrates.
D’où la deuxième hypothèse : les autocrates se trouvent aujourd’hui face à une pression multiple, de la société, de leur famille, de leurs collaborateurs proches et des puissances internationales.
-3. Les expériences tunisienne et égyptienne ont démontré que quelle que soit l’ampleur des gratifications des autocrates en direction des forces armées et des forces de l’ordre, celles-ci s’alignent en dernière instance sur leur peuple et non du côté des autocrates. D’où la troisième hypothèse : les forces armées et les forces de l’ordre se rallieront aux forces du changement immanquablement.
-4. Les instruments des nouvelles technologies de l’informatique et des communications NTIC (Facebook, Internet …), ont joué un rôle de premier plan dans la mobilisation des citoyens pour le changement et sont accessibles à notre jeunesse en tout temps et en tous lieux.


D’où la quatrième hypothèse : les instruments virtuels NTIC sont accessibles à une grande majorité de notre jeunesse et sont un moyen très efficace de mobilisation pacifique pour le changement. Avec ces quatre hypothèses solides parce que construites à partir d’expériences vécues, à savoir, la capacité des citoyens à changer le régime, les pressions multiformes exercées sur les tenants du pouvoir, la neutralité positive sinon encourageante des forces armées et des forces de l’ordre et l’accès facile aux instruments nouveaux de mobilisation, nous savons la voie à suivre pour réunir le premier facteur du changement : la pression de la société. Mais il faut bien noter que ces quatre hypothèses nous offrent les moyens d’amorcer le changement, mais pas ceux de le réaliser.
Autrement dit, nous savons ce qu’il faut faire pour le départ des symboles du régime, notamment le chef de l’Etat, mais nous n’avons pas encore le mode de gestion du changement. Nous avons la condition nécessaire pour amorcer le changement, mais elle n’est pas suffisante pour le concrétiser. En réalité, une telle fin de règne est très coûteuse pour les autocrates et aléatoire pour le changement. Elle est très coûteuse pour les autocrates : El Gueddafi a perdu ses fils dans la bataille, Abdallah Ali Nacer a subi des dommages corporels importants, Moubarak a été humilié par une apparition dans une cage, en face des juges. Tous les autocrates ont vu leurs avoirs, ceux des membres de leur famille et ceux de leurs proches collaborateurs, saisis à l’étranger.
Donc pour leurs propres intérêts et leur propre sauvegarde, ils n’ont aucun avantage à laisser faire et voir la situation sécuritaire leur échapper.


Elle est aléatoire pour la réalisation du changement. Dès le début, les autorités en place, après le départ du chef de l’Etat, se trouvent devant un enjeu contradictoire :
- Aller rapidement vers des élections pour installer un gouvernement légitime capable de mettre en œuvre une stratégie du changement ; mais elles ont besoin de temps pour réaliser un accord avec des forces disparates sur les principes de base qui doivent définir le nouveau système politique. D’où le report des dates prévues pour les élections. C’était le cas aussi bien en Tunisie qu’en Egypte. Plus le temps passe, plus le nouveau gouvernement perd de sa légitimité, plus le danger de s’installer à nouveau dans l’autocratie, commence à se répandre à travers la société. C’est alors, le retour à la rue avec des situations de plus en plus chaotiques ! En réalité, le désir des autorités des pays non encore engagés dans le changement est de voir l’échec de la mise en place du changement en Tunisie et en Egypte. Mais il faut bien noter que ces difficultés ne sont pas inhérentes au processus du changement imposé par la société. C’est la faute des autocrates qui n’ont pas su aménager une voie de sortie, sécurisée pour eux-mêmes et favorable à la réussite du changement dans l’intérêt du pays.


D’où l’importance de la construction du deuxième facteur, à savoir, la création des conditions d’alliance entre les forces du changement pour définir une capacité de propositions, de négociations et de mise en œuvre.
La construction d’alliances s’impose comme une solution viable, parce que :
- Après vingt années de divisions idéologiques qui nous ont dressé politiquement, physiquement, moralement et intellectuellement les uns contre les autres, les blessures sont encore profondes et douloureuses au sein de notre société,
- L’incapacité de courants politiques continuellement divisés à proposer une alternative crédible risque de provoquer la lassitude et la démotivation d’une population fatiguée et désabusée,
- Les tentatives répétées de fractionnement, divisions et manipulations de la part de certaines franges du pouvoir, rendent impossible un travail d’union des forces du changement dans le court terme. Il faut par conséquent bien noter que l’appel à l’alliance ne signifie ni fusion ni union, mais la mise en commun des moyens de mobilisation pacifique pour le changement. C’est un appel à une coopération «gagnant-gagnant». Les associations et partis participant aux coordinations et alliances conservent leur autonomie. A l’issue de la période de transition, chaque partie sera libre de se lancer seule ou dans des alliances dans les futures compétitions électorales.
Quant au troisième facteur, à savoir l’événement déclencheur, il est difficile d’en prévoir l’avènement avec précision. Les conditions de son apparition sont variées. En Indonésie, l’événement déclencheur est intervenu à la suite d’une grève massive des étudiants, à la suite de l’augmentation des prix des produits dérivés des hydrocarbures à la pompe et donc du coût du transport ! Les grèves ont commencé dans les universités à l’intérieur du pays ; puis les étudiants en grève ont convergé vers la capitale. Leur rassemblement par milliers à Jakarta pendant plusieurs jours a fait intervenir le commandement militaire qui a demandé au général Suharto de quitter ses fonctions, après 32 ans d’exercice de pouvoir autocrate. En Espagne, c’était la mort du dictateur Franco. En Tunisie, c’était l’immolation par le feu du jeune Bouazizi. En Egypte, c’était l’exemple tunisien qui a servi de déclencheur à la forte mobilisation.

En Algérie, cela aurait pu être les émeutes du 5 janvier 2011 ; mais les deux autres facteurs, surtout celui de l’alliance stratégique entre les forces du changement, n’étaient pas réunis. Face à ces facteurs du changement le pouvoir s’appuie sur trois ingrédients :
- La démocratie de façade et la politique du faire semblant pour plaire aux puissances étrangères et tromper l’opinion internationale,
- Le pari sur la division des forces du changement et la faible mobilisation politique de la population,
- L’utilisation de la rente et de la prédation pour acheter la population par des concessions et des mesures démagogiques, en puisant dans les réserves d’hydrocarbures non renouvelables au détriment des générations futures. Mais il faut bien noter que l’autisme du pouvoir, d’un côté, et le mécontentement grandissant de la société, de l’autre, nourrissent la double violence de la rue et des autorités, qui font que la situation peut devenir insoutenable à tout moment. D’où l’urgence et la nécessité de construire les alliances stratégiques entre les différentes forces du changement, afin de prévenir la dérive et le chaos. C’est l’objectif primordial de notre travail à la mobilisation pacifique pour le changement.
Pour les autorités en place, le choix est clair :
- Laisser faire et vendre des réformes cosmétiques et alors, ils subiront ce qu’ont subi les dirigeants de Tunisie, d’Egypte, de Libye, de Syrie et du Yémen, en mettant le pays dans le chaos ;
- Etre partie prenante de la préparation du changement en négociant avec les forces du changement une feuille de route et un agenda pour la mise en œuvre du changement du système de gouvernance. C’est la concrétisation d’une période de transition.


Dr Ahmed Benbitour

http://www.elwatan.com/actualite/pourquoi-comment-30-08-2011-138118_109.php

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 20:59

Excellent article, Reese, merci pour le partage.
Je noterai, toutefois, que l'auteur semble avoir ignoré un facteur primordial dans les processus de changement de régime décrits. La classe ouvrière.
En Tunisie, ce n'est que lorsque le principal syndicat a échappé au contrôle de ses dirigeants, aux ordres du pouvoir en place, et que les travailleurs ont partiellement immobilisé l'appareil productif, que le pays est vraiment entré dans une situation révolutionnaire. De même en Egypte, quand les villes industrielles sont entrées en insurrection, même l'appareil répressif de l'Etat a embrayé.
Par contre, au Maroc par exemple, la classe ouvrière n'a, à aucun moment, semblé concerné par le mouvement du 20 février, qui a eu tort de négliger, voir sous estimer, la classe ouvrière marocaine. Sans mobilisation des travailleurs, point de changement de régime politique, parce que l'unique classe sociale apte à immobiliser l'appareil productif, et donc de mettre le régime en place au bord du gouffre.
Je comprends que les médias aux ordres aient évité de soulever cet aspect des révoltes arabes, mais je crois que l'auteur de cet excellent article a eu tort de négliger cette dimension fondamentale de tout processus révolutionnaire abouti.
Le journal el Watan publie de bons articles, dignes du journalisme algérien que nous avons connu antan Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_sal

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 22:13

Bonne analyse de Benbitour.
Ce qui effraie, et pas uniquement dans le cas algérien, cela vaut aussi pour Maroc,Tunisie, lybie, Égypte, c'est que dans la situation présente, a force d'immobilisme pendant 40 ans, d'absence de maturation démocratie, d'evolution, nous sommes obligé de gérer tout les problèmes en meme temps. Nous devons construire des institutions de toute pièce, demander aux partis d'être a la hauteur, exiger du citoyen un apprentissage accéléré de la démocratie, redéfinir le rôle central de l'armée, et la question majeure, celle de la place de l'islam politique...
Le tout dans un environnement proche en pleine recomposition.

Pour le cas spécifique de l Algérie, je le rapproche parfois du modèle Turque : la place particulière de l'armée. Il faut que les généraux regagnent leurs casernes, mais pour cela il faut comme en Turquie, une présidence forte avec une large légitimité populaire. Qui aurait cru il y a seulement 5 ans que l'armee turque se retire du jeu politique et soit meme domestiquée ?

Pgm

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 22:24

PGM a écrit:
Bonne analyse de Benbitour.
Ce qui effraie, et pas uniquement dans le cas algérien, cela vaut aussi pour Maroc,Tunisie, lybie, Égypte, c'est que dans la situation présente, a force d'immobilisme pendant 40 ans, d'absence de maturation démocratie, d'evolution, nous sommes obligé de gérer tout les problèmes en meme temps. Nous devons construire des institutions de toute pièce, demander aux partis d'être a la hauteur, exiger du citoyen un apprentissage accéléré de la démocratie, redéfinir le rôle central de l'armée, et la question majeure, celle de la place de l'islam politique...
Le tout dans un environnement proche en pleine recomposition.

Pour le cas spécifique de l Algérie, je le rapproche parfois du modèle Turque : la place particulière de l'armée. Il faut que les généraux regagnent leurs casernes, mais pour cela il faut comme en Turquie, une présidence forte avec une large légitimité populaire. Qui aurait cru il y a seulement 5 ans que l'armee turque se retire du jeu politique et soit meme domestiquée ?

Pgm


je partage ton point de vue concernant le fait que nos pays doivent tout gerer en même temps c'est tres dangereux car c'est le genre de situation typique qui conduit a l'implosion...
J'espere vraiment un scenario a la turque pour l'algerie

cordialement Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_sal

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 0:09

Citation :
URGENT : Dans un geste désespéré, le régime algérien brouille, pour la première fois, la chaine Aljazeera.

http://www.algeriesoir.com/index.php?option=com_content&view=article&id=41969:&catid=46:algerie-presse

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 1:26

ce que je trouve remarquable par contre ! c'est bien que la présence militaire dans la société Egyptienne est très grande force est de constater que l'armée a fait preuve d'une grande maturité, préférant se contenter de la chose militaire et laisser la politique aux civils, j'ignore encore combien de temps ou combien de sacrifices faudra-t-il pour que les généraux Algériens comprennent
que dans ce contexte de réveil généralisé des peuples il n'est plus possible de télécommander la république derrière les coulisses et qu'il est temps de "professionnaliser" l'armée et la "dépolitiser"

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 1:35

farewell a écrit:
Citation :
URGENT : Dans un geste désespéré, le régime algérien brouille, pour la première fois, la chaine Aljazeera.

http://www.algeriesoir.com/index.php?option=com_content&view=article&id=41969:&catid=46:algerie-presse

Alors c'était bien ça !! je suivais l'émission "7adit al thawra" et lorsque Larbi Zitoute a pris la parole l'image a disparu (signal faible); je me suis dit que peut être c'est le régime algérien qu'il l'a fait, et voila la confirmation. A ce que je vois le régime s'est bien préparé au pire, le brouillage d'Aljazeera était plus performant et efficace que ce qu'à fait Kaddafi ou même Moubarak... C'est clairement de la téchnologie russe !
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 2:08

FAMAS a écrit:
ce que je trouve remarquable par contre ! c'est bien que la présence militaire dans la société Egyptienne est très grande force est de constater que l'armée a fait preuve d'une grande maturité, préférant se contenter de la chose militaire et laisser la politique aux civils, j'ignore encore combien de temps ou combien de sacrifices faudra-t-il pour que les généraux Algériens comprennent
que dans ce contexte de réveil généralisé des peuples il n'est plus possible de télécommander la république derrière les coulisses et qu'il est temps de "professionnaliser" l'armée et la "dépolitiser"
Dans le cas de l'Egypte, comme dans le cas de la Tunisie d'ailleurs, il faut clairement distinguer entre la classe des hauts gradés, voleurs et corrompus, défenseurs du régime en place, celle des simples officiers, issus de la classe moyenne, et celle des hommes de troupes, issus des classes défavorisées. Au moment critique, ce sont les officiers issus de la classe moyenne, forcément approuvés et appuyés par les hommes de troupes, qui ont fait défaut au régime. Pas les hauts gradés, qui n'ont fait que s'adapter à la situation, en misant sur leurs propres arguments à faire valoir auprès de tout nouveau régime, ou prenant même la tête de celui-ci, à titre provisoire, pour "sauvegarder l'ordre et la sécurité de la nation".
Le malheur de l'Algérie, se sont ses recettes pétrolières, qui permettent au régime de "choyer" relativement ses "serviteurs", les mettant de facto dans une classe à part, aux intérêts quelque peu divergents de ceux de la masse des citoyens. Redevables au régime en place pour leur statut socio-économique plus élevé que celui de la majorité, ils n'en sont pas moins politiquement conscients, comme le prouvent les propos engagés des officiers de l'ANP et de la DRS qui ont fait défection au cours des sombres années du "Qui tue qui ?". Mais ils ne prendront le parti du peuple que lorsque ce dernier les obligera à choisir en les mettant devant le fait accompli.

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 3:08

atlasonline a écrit:
C'est clairement de la téchnologie russe !
non allemande,Cassidian,les russes ne peuvent faire une telle prouesse!
mais ca aura comme consequences mtn que les vendeurs occidentaux vont freiner avant tout autre deal(ils ont ete tres critiqués ici pour les memes ventes aux libyens avant)
c´est un mauvais signal pour le regime tyranausore,ils accelerent comme ca les choses seulement..

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 3:23

Yakuza a écrit:
atlasonline a écrit:
C'est clairement de la téchnologie russe !
non allemande,Cassidian,les russes ne peuvent faire une telle prouesse!
mais ca aura comme consequences mtn que les vendeurs occidentaux vont freiner avant tout autre deal(ils ont ete tres critiqués ici pour les memes ventes aux libyens avant)
c´est un mauvais signal pour le regime tyranausore,ils accelerent comme ca les choses seulement..

à la différence des brouillages de gueddafi et moubarak qui étaient alternatifs, l'image a cette fois totalement disparu. Le brouillage était fort que même Al Arabiya a disparu elle aussi.
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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 15:16

Citation :
Algérie : La tempête arrive à grands pas !

Totalement aveuglés par la richesse à leur disposition, les dirigeants algériens viennent seulement de réaliser qu’ils ne sont plus à l’abri d’une révolte ni même d’une révolution. Ils se rendent également compte que le régime a une fondation construite sur du sable, comme toute les dictatures, et qu’il s’écroulera comme un château est de carte.

Selon des informations crédibles, le débat sur le rôle éventuel de l’armé n’est pas totalement tranché. Si pour la majorité des officiers, il n’est pas question d’intervenir et encore moins de réprimer la population, dès que la révolte sonnera, certains généraux, prêts à tout pour se maintenir, lorgne ostensiblement vers l’exemple syrien et espèrent pouvoir entrainer « la grande muette » dans la répression.

Incapables de trouver des réponses politiques, de comprendre l’évolution du monde, les dirigeants algériens, enfermés dans des schémas d’une autre époque, s’en remettent, encore et toujours, à la gestion policière de la société.

Débâcle diplomatique et perte de crédit international

Avec la débâcle diplomatique qui a sanctionné la position algérienne sur le conflit libyen, le régime sait désormais qu’il a perdu tout crédit auprès de la communauté internationale et que son image est quasiment détruite dans l’opinion. Il apparaît, désormais, comme le dernier régime autoritaire de la région. La déclaration, peu diplomatique, du ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, mettant en doute la parole du chef de l’état algérien, Abdelaziz Bouteflika, s’inscrit dans cette optique. Il n’y a plus de joker !

Le régime a vite compris, qu’à la première contestation sérieuse dans la rue algérienne, la communauté internationale le pointera du doigt immédiatement.

Il cherche, dès lors, à empêcher, par tous les moyens, que la révolte ne se déclenche. Avec le réflexe des vieilles dictatures, le régime cherche comme à son habitude, l’ennemi extérieur qui permettra de titiller le sentiment patriotique et relèguera le problème intérieur au second plan. Une pratique d’un ancien temps, que Ben Ali, Moubarak, Kadafi et Bachar Al Assad ont utilisé, sans succès.

« Aljazeera », nouvel ennemi officiel

Après avoir fait des rebelles libyens et de l’OTAN, le point de fixation, le régime vient de changer « d’ennemi » . Le nouveau diable s’appelle désormais « Aljazeera ». Une chaine de télévision. Les médias à la solde du régime ont entamé la campagne. Feu sur « Aljazeera » !! Le quotidien « Ennahar », qui ne s’embarrasse pas de précaution lorsqu’il s’agit des ordres du DRS, annonce même en « UNE » sur toute la page, « Le peuple veut la chute d’Aljazeera ». Prenant les algériens pour des martiens, ce journal et ses commanditaires veulent faire croire que c’est « Aljazeera » qui est le problème de l’Algérie. C’est « Aljazeera » qui dirige l’Algérie depuis des décennies et qui l’a mené au bord de l’explosion. C’est « Aljazeera » qui pille les richesses du pays sans vergogne et qui maltraite le peuple.

Cette campagne légitime, dans le même temps, le brouillage de la chaine « ennemi ». Dans les faits, ce brouillage a déjà commencé. Depuis plusieurs jours, la chaine « Aljazeera » est régulièrement brouillée. Pour éviter une condamnation internationale, les « experts » brouillent par petite touches ( de 5 à 20 minutes) de manière à éviter de se faire remarquer mais suffisamment pour « dégouter » le téléspectateur qui zappe pour aller regarder tranquillement ailleurs.

Ces tentatives désespérées renseignent sur la nature du régime algérien. Un régime dirigé, non pas par des hommes politiques mais par des officiers de renseignements, gère le pays comme un commissariat de police, par l’esbroufe, la manipulation, la diversion et la répression. Au mieux, ces pratiques permettront-elles de gagner quelques jours ou quelques semaines. De même qu’on arrête pas une tempête avec un blindé, de même, ce ne sont pas quelques basses manœuvres policières qui changeront le cours de l’histoire.

Par Yahia Bounouar

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 15:33

Merci pour le partage Resse.

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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 16:11

Yakuza a écrit:
les russes ne peuvent faire une telle prouesse!

Si les US ont achetés des brouilleurs GPS russes alors...., Aviaconversiya n'existent plus mais y en a beaucoup d'autres (varus ...etc)

Le brouillage de Voice of America depuis la Cuba sur le satellite Telsar (brouillage à la source), c'était pourtant du matos russe.



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MessageSujet: Re: Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ?   Le régime algérien, quelles perspectives d'avenir ? - Page 3 Icon_minitime

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