Ukrainian Armed Forces / Zbroyni Syly Ukrayiny

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Ukrainian modules:

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BMP-1U "Shkval" modul


BTR-4 "PARUS" modul


"GROM" modul

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L’Ukraine envisage d’acquérir et de produire 48 drones tactiques turcs Bayraktar TB2

par Laurent Lagneau · 11 octobre 2020



En mars 2019, l’armée ukrainienne mettait en service leurs premiers drones tactiques Bayraktar TB2, précédemment commandés à 12 exemplaires auprès de la Turquie. « Aujourd’hui, nous avons une arme complètement nouvelle : des drones d’attaque », s’était félicité, à l’époque, le désormais ex-président Petro Porochenko.

Depuis, pouvant emporter deux missiles antichar UMTAS développés par Roketsan ou des « micro-munitions » MAM-C et MAM-L, le Bayraktar TB2 a été intensivement utilisé par les forces turques, non sans efficacité, comme dans le nord de la Syrie et… en Libye, où il est considéré que cet appareil a modifié le rapport de force entre les milices loyales au gouvernement d’union nationale [GNA], soutenu par Ankara, et l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar.

Sans doute que cela a donné des idées à l’état-major ukrainien pour le conflit du Donbass, où ses troupes font faces à des séparatistes pro-russes. En effet, dans un entretien donné le 5 octobre au site d’informations lb.ua, le directeur général de la société publique d’exportation et d’importation de produits militaires et spéciaux « UkrSpetsEksport », Vadim Nozdrya, a déclaré que l’Ukraine va commander un nouveau lot de drones Bayraktar TB2, lesquels seraient a priori produits sous licence par son industrie.



« Nous sommes intéressés par le développement de la production de drones Bayraktar TB2, car selon la Vision des forces armées du ministère de la Défense de l’Ukraine, il est prévu d’acheter 6 à 12 systèmes dans un proche avenir. Chaque système comprend quatre drones et une station de contrôle », a affirmé M. Nozdrya.

« Il s’agira d’une production conjointe, d’un assemblage à grande échelle sur le territoire ukrainien », ce qui « fera baisser le coût de chaque système de 35%, y compris en tenant compte des composants importés, que la Turquie elle-même achète », a continué le responsable ukrainien.

En outre, a-t-il continué, les Bayraktar TB2 ukrainiens pourraient « légèrement » du modèle turc. Ce qui ouvrirait la voie à de possibles exportations. Selon M. Nozdrya, la Turquie ne s’y opposerait pas, à la condition de ne pas marcher sur ses plate-bandes. « Il y a déjà un accord avec la partie turque selon lequel nous n’en vendrons pas à des pays qui en sont déjà dotés », a-t-il dit.

Le fabricant du Bayraktar TB2, Baykar Makina, serait ainsi prêt à « investir » en Ukraine. « Ils [les dirigeants] sont intéressés par des développements communs, y compris avec la participation de spécialistes ukrainiens. Ce n’est un secret pour personne que l’Ukraine fournit des composants pour divers produits turcs », a expliqué le directeur d’UkrSpetsEksport.

Les propos de ce dernier ont été diffusé alors que le Canada venait d’annoncer sa décision de suspendre ses ventes de matériels militaires à la Turquie, en lien avec le conflit au Haut-Karabakh. Et cela en raison de l’intégration de caméras MX-15, commercialisées par le groupe canadien L3Harris Wescam, à bord des Bayraktar TB2 utilisés au profit des forces azerbaïdjanaises.

http://www.opex360.com/2020/10/11/lukraine-envisage-dacquerir-et-de-produire-48-drones-tactiques-turcs-bayraktar-tb2/

Et ce n’est qu’un début

Les gens qui saisissent les opportunités.
Et les ukrainiens vont trouver aucun problème à les revendre aux algeriens...

Citation :

    Ukraine plans to acquire Czech DANA M2 8x8 152mm self-propelled howitzers

Defense News November 2020 Global Security army industry
Posted On  Tuesday, 03 November 2020 14:35  


According to information published by the Ukrainian defense website Army Inform on November 2, 2020, the Ukrainian army has planned to replace Soviet-made 2A36 Giatsint-B 152mm towed howitzers, 2A65 MSTA-B 152mm towed howitzers, 2s19 152mm self-propelled howitzers and 2S5 152mm self-propelled howitzers with the DANA M2 wheeled 152mm self-propelled howitzer produced by the Czech defense industry.


DANA M2 152mm wheeled self-propelled howitzer. (Picture source Army Recognition)


In October 2019, during the Arms and Security Defense Exhibition that was held in Ukraine, the Czech Company Excalibur Army has presented its DANA M2, the latest upgraded version of the DANA, an 8 x 8 wheeled 152mm self-propelled howitzer.

The Dana 152 mm self-propelled gun-howitzer was developed in the late 1970s by ZTS to meet the operational requirements of the Czech Army for a highly mobile self-propelled artillery system. The Dana is based on automotive components of the Tatra 815 (8 × 8 ) truck with the driver's compartment at the front, a fully enclosed turret in the center, and the engine compartment at the rear. All three compartments are armored and provide protection against small arms fire and shell splinters.

The DANA M2 has been modernized with a new crew cabin offering more protection and fitted with two large bulletproof windows at the front and one window on each side enhancing situational awareness. The howitzer is also equipped with a powerful Onboard Control System which contains subsystems of diagnostics, navigation, automatic gun aiming, computerized firing control elements, and a new ammunition selection system.

The DANA M2 seems to keep the fully enclosed turret mounted in the middle of the 8x8 chassis. The turret is divided into two parts, with the gunner and loader operator at the left, while the ammunition handler is in the right cabin and sets the fuzes of the projectiles manually. The Dana is fitted with a fully automatic loading system that loads the projectile and then the charge using an automatic rammer. The turret is armed with one 152mm cannon which has a maximum firing range of 20 km with extended ammunition type and 21.5 km with DN1CZ ammunition.

 https://www.armyrecognition.com/defense_news_november_2020_global_security_army_industry/ukraine_plans_to_acquire_czech_dana_m2_8x8_self-propelled_howitzers.html  

Citation :

 Ukrainian Army receives new batch of upgraded BTR-80 personnel carriers

By Dylan Malyasov  Nov 27, 2020


UkrOboronProm courtesy photo
 

Ukrainian state-owned defense industrial group UkrOboronProm on 27 November announced that its owned subsidiary SE “Mykolayiv Armoured Plant” handed over the next batch of repaired and upgraded BTR-80 armoured personnel carriers to the Ukrainian Defense Forces.

The Mykolayiv Armoured Plant’s specialists overhauled the Soviet-era armored personnel carriers, restored all components and units, as well as installed the latest Ukrainian-made surveillance, navigation and communication systems.

“Following improving the tactical and technical characteristics, armored personnel carriers have become more convenient to operate in a night-time, as they are equipped with the latest thermal sighting system. Visibility and target recognition has also been significantly improved. And the new BTR-80 digital communication devices comply with NATO standards. The upgraded armored personnel carriers have already been hand over to our military “, – said the director of the Mykolayiv Armoured Plan, Yuri Kravchenko.

The BTR-80 8×8 armoured personnel carrier, manufactured by the Arzamas machinery Construction Plant of Nizhny Novgorod, Russia, is intended to carry personnel on the battlefield and provide close fire support. It can also carry out reconnaissance, combat support and patrol missions.

It entered service with the Soviet Army in the late 1980s and has since been used in a number of military conflicts, including UN peacekeeping operations.



UkrOboronProm courtesy photo

https://defence-blog.com/news/army/ukrainian-army-receives-new-batch-of-upgraded-btr-80-personnel-carriers.html  

Une vidéo montrant un T-80BV avec une chope de bière et un verre de brandy L'armée ukrainienne et sa manière particulière de tester les stabilisateurs de ses T-80 Après la disparition de l'Union soviétique et l'indépendance de l'Ukraine, ce pays a hérité de centaines de chars qui avaient appartenu à l'Armée rouge. Dans cet énorme arsenal se trouvaient plus de 300 T-80, un char soviétique entré en service dans la seconde moitié des années 1970. Depuis 2019, les T-80BV ukrainiens subissent un processus de modernisation. La mise à jour comprend un nouveau système de navigation, une protection améliorée (avec des plaques de blindage plus réactives), une caméra à imagerie thermique qui améliore la capacité de détection des cibles dans de mauvaises conditions météorologiques et également un stabilisateur pour le canon de 125 mm. Précisément, pour tester la haute qualité de ce stabilisateur, l'armée ukrainienne a effectué un curieux test en utilisant l'un des T-80BV modernisés en tant que serveur, portant une chope de bière et un verre de cognac au bout de son tonneau. La chaîne Youtube ukrainienne Defence Express Channel a publié cette vidéo du test

https://www.defenseworld.net/news/28676/Ukraine_Orders_Neptune_Ship_Killing_Missile_System#.X-4-6i27i1s a écrit:

Un missile très intéressant , je pense que l'Indonésie en a acquis..

Citation :

 JAN 18

US to deliver 20 Humvees M1151 and 80 boats to Ukrainian armed forces  

According to a Tweet published by U.S. Embassy in Kyiv on January 15, 2021, United States has delivered 20 Humvee M1151 4x4 light tactical
vehicles and 84 boats for the Ukrainian armed forces as part of the Ukrainian Security Assistance initiative.


Ukrainian armed forces take delivery of 20 Humvees from the United States. (Picture source U.S. Embassy Kyiv)

http://worlddefencenews.blogspot.com/2021/01/us-to-deliver-20-humvees-m1151-and-80.html  

https://www.defenseworld.net/news/29094/U_S__Announces_Military_Aid_to_Ukraine__Sanctions_for_Russia#.YD-2US27hsM a écrit:

Les US annoncent une aide militaire de 125 m$ pour l'Ukraine

Les ukrainiens étude l'acquisition des F-15 et F-35

Citation :

Commander of the Ukrainian Air Force Ukraine Serhiy Drozdov said Kyiv intends to acquire American F-15 and F-35 fighter jets for the Ukrainian Army, reports the Ukrainian military portal.

According to him, in the first stage of rearmament, the Air Force plans to receive a new multifunctional aircraft of the forth-generation. The fifth-generation aircraft can be adopted after that
"The Gripen and F-15 aircraft are being considered in the first stage. In the future, as the relations with our partners deepen, there will be a transition to a modern aircraft of the fifth generation, F-35," Drozdov said.

Drozdov also noted that within ten years the Air Force will be forced to stop using old weapons and equipment, which are currently in service.

Source:https://www.uawire.org/ukrainian-air-force-plans-to-adopt-f-35

Y'aura du F35 partout j'ai l'impression vu que l'USAF va réduire sa commande de 700 appareils

http://www.opex360.com/2021/03/27/la-france-pousse-la-candidature-du-rafale-en-ukraine/ a écrit:

Dans le cadre de son plan ''air force vision 2035'' l'Ukraine souhaite acquérir de nouveaux vecteurs aériens 2 débats doctrinaux sont en cours : chasseur monoréacteur : F16V vs Gripen ou Biréacteur F/A 18 Super Hornet vs Rafale F3R...Remarquez que la France fais de plus en plus d'offre commerciales intéressante (en cas d'achat du Rafale , la France pourrait garantir 85% du prix via un prêt).. A mon avis cela se jouera plus entre le super hornet et le F16V l'aide financière US jouant beaucoup

Je mets une pièce sur le F16V plateforme éprouvée, fiable, avec des technologies encore à la pointe.

Les ukrainiens achèterons US et se mettrons de facto sous protection US

On va enfin savoir ce que vaut réellement le matos russe non downgradé export

Je pense pareil que vous Ssi Fahed,les tensions avec les russes ont repris avec le retour des démocrates au pouvoir donc forcément si il y'a achat ca sera probablement un vecteur US , le plus logique est le F16V plateforme avec des techno 4.5 Gen et en plus une MCO moins couteuse que le rafale ..ce qui est intéressant c'est que la concurrence US a obligé les français a améliorer leurs propositions commerciales

Le F-15 et mieux que le F-35 et bas le F-35 en Air-Air comme en Air-Sol..

Ils sont forts nos grands frères saoudiens, Israël et Qatar l'ont vite remarqués..

Personnellement je l'ai souhaite pour nos FRA, les F35 espagnole et Su57 algérien feront piètre figure au cas où..et de plus avec ça ont sera 1ere puissance en Afrique, Égypte inclus.
Mais après si ont choisira le F-35 ou Rafale, ont sera équilibré en rapport de force.. tout dépend de notre futur situation globale.

Je n'ai pas de confirmation, mais apparemment au début 2000, Bush en avait proposé une 20aine pour le Maroc..avant qu'il intègre l'Otan, en statut d'allier Majeur.

Citation :

L’Ukraine veut accélérer le processus d’adhésion à l’Otan pour envoyer un « vrai signal » à la Russie

PAR LAURENT LAGNEAU · 6 AVRIL 2021




Après les États-Unis et l’Union européenne, c’est au tour de l’Otan de faire officiellement part de « sa grave préoccupation » au sujet des importants mouvements de troupes russes observés près de l’Ukraine, alors que la situation semble continuer à se détériorier dans le Donbass [sud-est du pays], où des séparatistes pro-russes défient les forces gouvernementales ukrainiennes.

« J’ai appelé le président [ukrainien] Zelensky pour exprimer ma grave préoccupation concernant les activités militaires de la Russie en Ukraine et dans ses environs et les violations du cessez-le-feu [dans le Donbass, nldr]. L’Otan soutient fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous restons attachés à notre partenariat étroit », a en effet affirmé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, via Twitter.

Depuis quelques jours, des unités russes se déploient selon trois directions, à savoir la frontière nord de l’Ukraine, le Donbass et la Crimée. Et cela conduit le Pentagone à placer les forces américaines présentes en Europe au niveau d’alerte « Crise imminente potentielle ». À Moscou, on fait valoir que ces mouvements de troupes ne sont pas une « menace » tout en accusant Kiev de « prendre des mesures conduisant à la guerre. » Et le Kremlin a prévenu que la Russie ferait le nécessaire « en cas d’ingérence militaire occidentale. »

Lors d’un point presse, le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a déclaré que les États-Unis pourraient être préoccupés par « tout effort de Moscou visant à intimider Kiev, que cela se produise sur le territoire russe ou en Ukraine. »

C’est dans ce contexte que le président Zelensky a remis sur la table une revendication ancienne : l’adhésion de son pays à l’Otan, qui reste un « objectif stratégique ». En 2008, la candidature de l’Ukraine avait été rejetée, avec celle de la Géorgie, en raison de l’opposition de la France et de l’Allemagne, qui sont du reste actuellement impliquées dans la négociations concernant le Donbass.

« L’Otan est la seule voie vers la fin de la guerre dans Donbass », a ainsi fait valoir le président ukrainien, après son entretien avec M. Stoltenberg. « Le Plan d’action pour l’adhésion sera un vrai signal à la Russie », a-t-il insisté.

Avant de pouvoir être accepté au sein de l’Otan, un pays candidat doit d’abord intégrer le « Plan d’action en vue de l’adhésion » [MAP], qui est une sorte de feuille de route à suivre scrupuleusement. Cela suppose de mener des réformes dans les domaines politiques, juridiques, économiques et, évidemment, militaires. Cette étape ne garantit pas pour autant que l’adhésion est acquise. Cela étant, l’Ukraine et l’Otan ont établi une coopération dès 1994, avec l’admission de Kiev au programme de « Partenariat pour la paix » [PPP].

Cette coopération n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis. Et, en juin dernier, l’Ukraine a obtenu le statut de partenaire « nouvelles opportunités » et participe au processus de planification et d’examen [PARP] de l’Otan.

Reste que la réaction de Moscou aux propos du président ukrainien a été immédiate. « Nous doutons fort que cela puisse aider l’Ukraine à régler son problème intérieur. De notre point de vue, cela aggravera encore la situation », a rétorqué Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

Le président du comité des Affaires étrangères de la Douma [chambre basse du Parlement russe], Leonid Slutsky, a été encore plus direct. « L’entrée ‘forcée’ de l’Ukraine dans l’Otan, quelle que soit la phase où en est le conflit interne ukrainien ou l’opinion des gens, y compris celle des habitants du Donbass, est l’ultime provocation de ces derniers jours », a-t-il dit, selon l’agence TASS. « Une telle position ne ramènera pas Donetsk et Louhansk [deux villes du Donbass contrôlées par les séparatistes pro-russes, ndlr] dans la zone d’influence de Kiev mais elle peut, au contraire, conduire à une scénario à la yougoslave », a-t-il prévenu, en référence à l’éclatement de la fédération de Yougoslavie dans les années 1990

http://www.opex360.com/2021/04/06/lukraine-veut-accelerer-le-processus-dadhesion-a-lotan-pour-envoyer-un-vrai-signal-a-la-russie/

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L’Ukraine envisagerait de redevenir une puissance nucléaire en cas d’un refus de son adhésion à l’Otan

PAR LAURENT LAGNEAU · 16 AVRIL 2021



Selon Moscou, deux armées et trois unités de troupes aéroportées ont été transférées, en trois semaines, aux abords de l’Ukraine, venant ainsi s’ajouter aux troupes déjà présentes en Crimée. Et cela, a indiqué Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, pour participer à des « exercices ». Mais pas seulement car il a précisé qu’il s’agissait aussi de « réagir aux activités militaires menaçantes de l’Otan. » D’où la nécessité de « prendre des mesures appropriées », a-t-il dit. Et d’autres ont été annoncées, ce 16 avril.

Ainsi, Moscou a annoncé sa décision de suspendre pendant six mois la navigation de navires militaires au large de la Crimée [et donc en mer Noire; où la marine russe vient de lancer des manoeuvres devant durer deux semaines, ndlr]. « Du 24 avril à 21H00 (18H00 GMT) jusqu’au 31 octobre 21H00, le passage à travers les eaux territoriales de la fédération de Russie pour les navires militaires et autres bâtiments étatiques sera suspendu », a ainsi fait savoir la direction de la navigation du ministère russe de la Défense.

Les trois zones concernés par cette mesure sont la pointe occidentale de la Crimée, le sud de Sébastopol et un secteur situé près du détroit de Kertch, qui, reliant la mer Noire à celle d’Azov, est d’une importance capitale pour les exportations ukrainiennes de céréales et d’acier. Un haut responsable de l’UE a dénoncé cette décision, prise « sous prétexte d’exercices militaires. C’est « une évolution hautement préoccupante » et un « geste supplémentaire du gouvernement de la Russie qui va dans la mauvaise direction, dans le mesure où cela augmente les tensions », a-t-il estimé auprès de l’AFP.

Quoi qu’il en soit, ce renforcement des troupes russes près de l’Ukraine a débuté après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé un décret concernant les territoires passés sous le contrôle ou l’influence russe.

Quoi qu’il en soit, l’Otan estime que le volume des forces ainsi déplacées vers la frontière occidentale de la Russie à environ 40.000 hommes. Soit un mouvement de troupes aussi important que celui observé en 2014, c’est au dire au début des hostilités entre les séparatistes pro-russes du Donbass et les forces ukrainiennes. Hostilités qui, après une accalmie en 2020, ont repris de la vigueur ces dernières semaines.

Pour autant, le commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR], le général Tod Wolters, a évalué le risque d’une éventuelle invasion de l’Ukraine par la Russie de « faible à moyen » pour les prochaines semaines. C’est en effet ce qu’il a affirmé lors d’une audition au Congrès, le 15 avril. Et d’expliquer que son analyse se fondait « en partie » sur les positions occupées par les forces russes.

Cependant, les autorités ukrainiennes sont beaucoup plus alarmistes. À l’image d’Andrij Melnyk, l’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne. Citant des chiffres du renseignement ukrainien lors d’un entretien accordé à la radio allemande Deutschlandfunk, il a affirmé que la Russie avait déployé 90.000 soldats dans les environs de son pays. « On suppose que ce nombre passer à 110.000 : c’est la moitié de toute notre armée », a-t-il dit.

« Nous sommes coincés dans une situation difficile et extrêmement dangereuse. Le Kremlin cherche à anéantir l’Ukraine en tant qu’État et peuple. Il va simplement nous effacer de la carte ces prochains jours », a continué le diplomate, avant de plaider en faveur d’un soutien accru des Occidentaux aux forces ukrainiennes.

« Nous n’avons pas seulement besoin des expressions de solidarité que nous avons reçues. […] Mais avec tout le respect que je vous dois, ces déclarations ne nous aideront pas beaucoup », a lancé M. Melnyk, estimant que les armes notamment livrées par les États-Unis à Kiev [missiles Javelin, par exemple] n’étaient que « des cacahuètes par rapport à ce dont les forces ukraniennes ont réellement besoin »

« Nous devons moderniser l’armée ukrainienne. Nous avons besoin de systèmes d’armes à la pointe de la technologie pour renforcer nos défenses », a fait valoir l’ambassadeur. Mais surtout, ce qui compte le plus pour Kiev, c’est l’adhésion à l’Otan, laquelle lui avait déjà été refusée en 2008.

« Notre pays a fait beaucoup de sacrifices en termes de vies humaines. Nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans la salle d’attente de l’UE et de l’Otan. L’Ukraine mérite depuis longtemps d’en sortir. Le moment est venu de passer la vitesse supérieure, de nous inviter à rejoindre l’UE et l’Otan, car nous ne voulons pas avoir à mendier. Non seulement ce serait juste, mais c’est aussi ce que les citoyens d’Ukraine réclament », a d’ailleurs dit, à ce propos, le président Zelensky, dans un entretien publié par Le Figaro.

Pour l’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne, cette adhésion à l’Otan est cruciale. Faute de quoi, Kiev pourrait alors se tourner vers une autre solution.

« Soit nous faisons partie d’une alliance comme l’Otan et nous contribuons également à rendre cette Europe plus forte, que cette Europe devienne plus sûre d’elle-même, soit nous n’avons qu’une seule option, celle de nous armer et, peut-être, envisager un statut nucléaire. Sinon, comment pourrions-nous assurer notre défense? », a ainsi lâché le diplomate.

L’Ukraine a autrefois été une puissance nucléaire… Et même la troisième du monde, grâce à l’arsenal laissé par l’Armée rouge sur son territoire après l’effondrement de l’Union soviétique [il était question de 1.700 ogives à l’époque…]. Et, dès son indépendance, Kiev revendiqua la propriété de ces armes, allant jusqu’à refuser le protocole de Lisbonne [23 mai 1992] qui, signé par les États-Unis et quatre anciennes républiques soviétiques, reconnaissait la Russie comme unique héritière de l’arsenal de l’URSS.

Mais il s’agissait très probablement de faire monter les enchères dans le cadre des discussions ayant débouché sur le mémorandum de Budapest, signé en 1994. En acceptant de se défaire de l’arsenal soviétique et de rejoindre le Traité de non-prolifération [TNP], l’Ukraine obtint de la Russie [mais aussi des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France] des garanties sur sa sécurité, son indépendance et son intégrité territoriale. Ce qui n’empêcha pas l’annexion de la Crimée et la sécession d’une partie du Donbass.

Cela étant, le propos du diplomate ukrainien relève de la galéjade. L’Ukraine n’a ni les moyens, ni les compétences pour se doter de l’arme nucléaire [et quand bien même elle les aurait, il lui manquerait du temps pour la développer]. En outre, cela supposerait que Kiev se retire du TNP, avec les conséquences diplomatiques qui en découleraient. Et la Russie ne manquerait pas d’y voir une menace à sa sécurité.

http://www.opex360.com/2021/04/16/lukraine-envisagerait-de-redevenir-une-puissance-nucleaire-en-cas-dun-refus-de-son-adhesion-a-lotan/

Le problème de l'Ukraine c'est que le pays est en récession avec une dette déjà conséquente.

Se réarmer et préparer une vrai confrontation leur prendra au moins 15 ans ...