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Sujet: Renseignement & Espionnage Mar 3 Mai 2011 - 13:39
Rappel du premier message :
Le renseignement étant une activité d'une importance stratégique cruciale, un topic lui est désormais dédié;
Citation :
Un Néerlandais accusé d’espionnage pour le compte de la Biélorussie
Les services spéciaux néerlandais ont interpellé un pilote des forces aériennes nationales soupçonné d'espionnage pour le compte de la Biélorussie, rapporte vendredi la radio hollandaise Radio Netherlands Worldwide. Agé de 37 ans, le pilote de chasseur F-16 est accusé d'avoir transmis des secrets d'Etat aux services de renseignement biélorusses. Selon le quotidien néerlandais De Telegraaf, le détenu avait l'intention de mener des affaires avec un ressortissant biélorusse. Le porte-parole du parquet hollandais a refusé de commenter ces informations "pour ne pas nuire aux intérêts de l'enquête" et "en raison du caractère délicat de la question du point de vue diplomatique". MOSCOU, 29 avril - RIA Novosti
http://fr.rian.ru/world/20110429/189317111.html
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kurahee Colonel-Major
messages : 2448 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Des satellites espions "déguisés" en déchets de l'espace pour espionner la Russie? La Russie a découvert ces derniers mois plusieurs satellites espions "ennemis" programmés pour surveiller son "matériel militaire" sur son propre territoire, a annoncé dans un documentaire diffusé à la télévision dimanche le chef du Commandement spatial russe.
"Des satellites nouvellement lancés" découverts récemment "ont pour mission la reconnaissance de notre matériel militaire sur le territoire russe", d'après le chef du Commandement spatial russe, Oleg Maïdanovitch. Capture d'écran sur le site de Zvezda
Quand le BND « espionne » les Européens pour la NSA
Stratégie et politique 29 avril 2015
«Apparemment, le BND mène une vie indépendante, il faut faire cesser cela», a déclaré dimanche soir le vice-chancelier Sigmar Gabriel lors de la rencontre des chefs de la coalition gouvernementale. La collaboration entre les services du renseignement extérieur allemands (BND) et la NSA est en effet revenue sur le devant de la scène politique allemande après que des médias (BILD / Der Spiegel) aient divulgué le contenu de rapports internes à la Chancellerie concernant une aide fournie par le BND à la NSA, au moins entre 2002 et 2005, probablement au-delà.
Dans un accord signé en 2002 par l’actuel ministre social-démocrate des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à l’époque secrétaire général (Kanzleramtsminister) de la Chancellerie fédérale, l’Allemagne autorisait les Américains à utiliser les résultats des écoutes téléphoniques et des interceptions internet réalisées par le BND dans le cadre de la lutte antiterroriste. La NSA a alors régulièrement envoyé ses «commandes» sous la forme de dizaines de milliers de noms et de mots-clés.
A partir de 2005, des notes émanant de collaborateurs du BND ont commencé à alerter leur hiérarchie sur la nature des demandes américaines. Une bonne partie d’entre elles ne concernaient plus la traque des terroristes mais la recherche d’informations politico-économiques stratégiques provenant d’entreprises et de gouvernements européens, entre autres le gouvernement français, mais aussi EADS, Airbus, Eurocopter, etc. En clair, les Américains ont passé la ligne rouge et pratiqué l’espionnage économique sous couvert de lutte contre le terroriste.
Même si toutes les demandes US n’ont pas été satisfaites, le BND allemand a aidé les Américains à espionner les Européens ! Les constatations des collaborateurs du BND n’ont pas manqué de remonter à la chancellerie fédérale, qui est directement responsable des services secrets. Le secrétaire général de l’époque était alors Thomas de Maizière, qui a aussi été ministre de la Défense et est l’actuel ministre de l’Intérieur d’Angela Merkel.
Aujourd’hui, la question est donc de savoir qui, au sein de la chancellerie, était informé ? Et jusqu’à quand le BND a continué à «rendre service» à l’ami américain ? Selon les médias allemands, des notes internes à la chancellerie datant de 2008 et 2010 évoquent avec une formulation vague le fait que les Américains poursuivent leur activité et que l’on peut «difficilement empêcher» l’espionnage économique.
En ce qui concerne le cercle des initiés, on y compte sans nul doute les services de la Chancellerie et son secrétaire général, mais peut-être aussi la chancelière allemande. Evidemment, celle-ci a jusqu’à présent évité le sujet. Elle s’est contentée d’expliquer lors de son dernier voyage en Pologne qu’il «fallait faire toute la lumière» sur cette affaire, une formulation qu’elle utilise en général quand il y a quelque chose à cacher.
Une chose est en tout cas certaine : les députés fédéraux, tant ceux de la Commission des services secrets que ceux de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Snowden, n’ont pas été informés. Aujourd’hui, las de se faire rouler dans la farine par des services secrets et un gouvernement qui pratiquent la rétention d’informations et qui, sur le fond, considèrent que l’aide des services secrets américains est irremplaçable, quitte à la payer au prix de non-respect du droit et des lois, ces députés demandent des explications.
«Tout laisse à penser que l’affaire Snowden va devenir un problème pour la chancelière», a attaqué Burkhard Lischka, un des porte-paroles du SPD. Un avis que partage l’opposition écologiste, qui dénonce une «tactique de dissimulation». Les Verts réclament à nouveau une audition d’Edward Snowden en Allemagne, devant la commission d’enquête parlementaire sur la NSA, ceci afin d’éclaircir la responsabilité de Mme Merkel dans cette affaire.
Des satellites espions "déguisés" en déchets de l'espace pour espionner la Russie? La Russie a découvert ces derniers mois plusieurs satellites espions "ennemis" programmés pour surveiller son "matériel militaire" sur son propre territoire, a annoncé dans un documentaire diffusé à la télévision dimanche le chef du Commandement spatial russe.
"Des satellites nouvellement lancés" découverts récemment "ont pour mission la reconnaissance de notre matériel militaire sur le territoire russe", d'après le chef du Commandement spatial russe, Oleg Maïdanovitch. Capture d'écran sur le site de Zvezda
est ce que ils peuvent militairement ou juridiquement mettre fina cette surveillance si c'est prouvé
kurahee Colonel-Major
messages : 2448 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Dim 3 Mai 2015 - 16:42
il n'y a pas de statut juridique de l'espace donc toutes les options sont possibles
kurahee Colonel-Major
messages : 2448 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 26 Mai 2015 - 23:03
Citation :
Renseignement : qui succèdera au préfet Zabulon au CNR ? Le conseil des ministres du 20 mai a mis fin, «sur sa demande», aux fonctions d'Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement (CNR) à l'Elysée. Ce préfet, ancien directeur adjoint du cabinet de François Hollande, va rejoindre Aéroports de Paris. Alain Zabulon avait été nommé à ce poste en juin 2013. Après Bernard Bajolet et Ange Mancini, il était le troisième titulaire du poste de CNR, créé en 2008.
Qui sera le quatrième ? Deux noms reviennent avec insistance. Celui de Pierre Poëssel (qui faisait déjà partie des possibles lors de la nomination de Zabulon), directeur administratif de la DGSE, et Jean-Baptiste Carpentier, directeur de Tracfin, le service de renseignement de Bercy, chargé de la surveillance des circuits financiers. D'autres sources évoquent la nomination d'un ambassadeur.
Le rôle et le poids du CNR a fait l'objet de discussions au sommet de l'Etat et des services. Certains, notamment dans les deux grands services (DGSE et DGSI) auraient vu d'un bon oeil un affaiblissement de son poids, afin de préserver le lien direct avec le chef de l'Etat, sans passer par le CNR. Ce n'est pas l'option qui a été retenue puisque le prochain CNR, quel qu'il soit, sera plus directement associé au cabinet du chef de l'Etat.
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Ven 29 Mai 2015 - 21:51
Citation :
Affaire Bluetouff, Loi renseignement, Snowden, Wikileaks : the big picture
Il y a plusieurs manières d’envisager des événements qui n’ont aucuns rapports directs visibles entre eux mais se concentrent sur des sujets similaires, ou tout du moins parallèles. La première est de traiter chacun d’entre eux séparément et de faire les constats qui s’imposent. C’est le cas des révélations de Wikileaks, puis celles d’Edward Snowden, qui sont le plus souvent orientées dans un cadre géopolitique, avec comme leitmotiv la puissance américaine sans limite, et sa capacité à se mettre hors-la-loi, si elle l’estime nécessaire. Aux politiques de s’indigner poliment, aux journalistes de pointer la réalité des écoutes et de la surveillance de l’administration Obama, aux citoyens de conspuer les acteurs ce ces affaires… et les vaches numériques sont bien gardées. Puis vient la Loi renseignement, en France. Et la confirmation en Cassation de la décision de la Cour d’appel à l’encontre de Bluetouff. Si bien entendu toutes ces affaires n’ont pas autant de poids les unes que les autres, elles sont néanmoins des sortes de bornes, d’une époque qui… change. Radicalement.
Le grand verrouillage mondial est en cours
Lors de la diffusion de la vidéo « Collateral Murder » par Wikileaks, en 2010, personne n’aurait pu imaginer que 3 ans plus tard on apprendrait que les communications de la planète étaient intégralement surveillées par la NSA. Puis, que la France ferait voter une loi de surveillance de masse d’Internet. Que les lanceurs d’alerte seraient pourchassés par des Etats dits « de droit », comme de vulgaires criminels, (et certains, comme Manning, enfermé pour 35 ans) alors que ce sont ces mêmes lanceurs d’alerte qui dénoncent des crimes d’Etat.
Ce principe de « tuer le messager » est désormais la règle. Et l’affaire de Bluetouff et des fichiers de l’ANSES en est une parfaite illustration. Cet article de blog est éclairant, puisqu’il résume de façon claire et simple la dite affaire. Il dénonce aussi les commentaires absurdes et totalement débilitants de pseudo-analystes de la « chose internet » et du « droit qui en découlerait (selon eux) — analystes qui en viennent à raconter n’importe quoi. Comme comparer le réseau avec des maisons, avec plein d’éléments du monde physique, pour essayer — de façon assez minable, il faut bien le dire — de démontrer une atteinte envers l’ANSES et une faute de Bluetouff, qui n’existe que dans leur pitoyable cerveau d’hypster désœuvré.
Un serveur Internet n’est pas une maison avec des portes, on ne copie pas des fichiers comme on photocopierait des documents, on ne « vole » pas des documents dans répertoires publiques sur le réseau, la confidentialité des données ne s’établit pas en déclarant à un juge qu’elles le sont. Et si aujourd’hui on condamne les internautes, journalistes, sur leur volonté et la compréhension supposée de leurs actes de copie de PDF dans des répertoires publics, il est urgent d’appeler des psychiatres à l’aide ou établir qu’une police de la pensée existe et qu’elle est désormais habilitée à poursuivre tout un chacun et à faire condamner.
Que dit l’époque ?
Nous sommes à la croisée des chemins. Le basculement de civilisation est en cours, quoi qu’en pensent ceux qui ne voient dans l’escalade de la surveillance numérique qu’une simple logique politique opportuniste.
La nouvelle civilisation qui se met en marche est celle de l’information globale et du contrôle des données qui en découle. Une société totalitaire, de gouvernance algorithmique — si les Etats, aidés des multinationales passent au stade de l’industrialisation du contrôle des données — se profile, et en réalité, se met en place. L’alliance des députés conservateurs et sociaux-démocrates au sein de la Commission Commerce du Parlement européen, hier, pour avaliser les points les plus liberticides du Traité de libre échange Etats-Unis-Union européenne (TAFTA ou TTIP), en est la parfaite illustration.
(…) Des amendements très contestables ont été votés conjointement par les sociaux démocrates et la droite sur les services, l’énergie ou encore la propriété intellectuelle, entre autres.
La « grande coalition » entre la majorité des sociaux-démocrates et les conservateurs appelle ainsi à la totale libéralisation du commerce des énergies fossiles entre l’UE et les Etats-Unis et privilégie le mode de négociation le plus risqué sur les services.
C’est une déception majeure pour tous les observateurs de la société civile. Ce vote a d’ailleurs été salué comme une avancée par Business Europe, le lobby des plus grandes multinationales européennes (…)
On peut toujours se cacher derrière son petit doigt et argumenter devant son clavier et son écran sur le fait que Bluetouff savait ou pas que les PDF [des PDF qui pouvaient tuer la planète, selon un juge] n’étaient pas « destinés » à être copiés, le fait est que le droit à informer à pris une sacrée claque avec cette décision en appel, confirmée par la Cour de cassation.
Parce qu’au final, les documents de l’ANSES, qui ne contenaient aucune marque de confidentialité, amenaient par contre de nombreuses informations sur la capacité de l’Agence en question à bien connaître la dangerosité de certains produits, à indiquer clairement leur interdiction à l’étranger, et à prôner pourtant… la continuation d’études, de rapports et autres observations « scientifiques » sur ces mêmes produits en France. A les laisser donc circuler dans le commerce. Des produits dangereux et démontrés comme tels… par l’Agence en question.
Cette information n’a donc aucune valeur pour le public ? Les impôts de chacun d’entre nous financent une agence censée protéger notre santé, et celle-ci porte plainte parce que des documents démontrant sa mollesse caractérisée sur des sujets de santé publique sont dévoilés ? Tandis qu’elle laisse ces documents à disposition sur le net, dans des répertoires publics, la justice condamne le messager, et il faudrait en plus défendre la « justesse de la décision » de cette dernière ? On croit nager en plein délire. Mais non. Aucun délire. Nous avons simplement basculé dans ce nouveau monde. Celui du contrôle de l’information.
Et maintenant ?
Le métier de journaliste, s’il est effectué avec honnêteté, dans une éthique sincère, n’est pas facile. Celui de spécialiste en sécurité, « hacker public » et lanceur d’alerte, comme c’est le cas de Bluetouff, encore moins. Le but d’une publication comme Reflets est d’informer, réfléchir, alerter, fouiller, triturer tout ce qui traverse la société. Pas de relayer le message des puissants ou de groupe d’intérêts quels qu’ils soient. Il va sans dire que le soutien de certains lecteurs/commentateurs à l’égard de la justice qui n’a de justice dans cette affaire que le nom, est plus qu’agaçant. Inquiétant. Mais sont-ils conscients de la gravité d’une telle décision pour l’avenir ? Oui, l’avenir de nos communications, notre capacité à s’informer, à informer, à dénoncer, alerter ? Que va-t-elle devenir ? Va-t-elle se retrouver piégée dans l' »Internet civilisé » rêvé par N. Sarkozy et qui se met en place avec F. Hollande ? Un Internet où l’utilisateur est guidé, encadré, et où toute action non conforme au droit national établi à un instant « T » peut être un crime ? Un Internet avant tout marchand, placé sous l’œil vigilant des « radars-caméras administratifs numériques » des services de l’Etat ? Un Internet qu’ils auront défendu, ces vaillants analystes du « droit des serveurs », un Internet où « on ne fouille pas dans les tiroirs des gens quand on rentre dans leur maison » ?
Si les serveurs internet sont des maisons avec des portes, et les répertoires des serveurs des tiroirs que l’on peut ou non fouiller, même quand ils sont ouverts, alors le grand village Internet est une prison. Et en prison, les gardiens sont les ennemis. Surtout quand les détenus sont majoritairement innocents.
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 10 Juin 2015 - 10:21
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Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Jeu 11 Juin 2015 - 14:54
Citation :
Espionnage des négociations sur le nucléaire iranien : la Suisse et l’Autriche enquêtent Par Florian Reynaud et Martin Untersinger
Eugene Kaspersky a l’habitude d’annoncer des mauvaises nouvelles. Le patron de l’entreprise russe du même nom, un des leaders mondiaux de la sécurité informatique, révèle fréquemment l’existence de failles ou de programmes espions. Il s’est livré, mercredi 10 juin lors d’une conférence de presse à Londres, à un exercice plus inhabituel : il a levé le voile sur une attaque qui a visé sa propre entreprise. Tout a commencé sur l’ordinateur d’un salarié de l’entreprise, qui se trouve en Asie, au début du printemps. Les experts de l’entreprise y ont repéré un programme au fonctionnement inhabituel. Bien vite, ils se sont rendu compte que ce dernier rôde dans leurs systèmes depuis environ un an.
Enquête ouverte en Suisse et en Autriche
En poussant l’analyse, ils ont pris conscience qu’ils n’étaientt pas les seuls à avoir été infectés par ce programme. Ce dernier a été repéré dans plusieurs hôtels ayant abrité les négociations P5 + 1 entre les pays occidentaux et l’Iran au sujet de son programme nucléaire. Un dossier crucial pour de nombreux pays.
L’entreprise ne précise pas de quels hôtels il s’agit. Les délégations se sont réunies essentiellement en Suisse, mais également en Autriche et en Allemagne. Jeudi 10 juin, le lendemain de l’annonce de la découverte du programme espion, le parquet suisse a d’ailleurs confirmé avoir ouvert, en mai, une enquête pénale contre X. Il a également expliqué avoir procédé, dans le cadre d’une perquisition, à la saisie de matériels informatiques. Dans la foulée, les autorités autrichiennes ont confirmé mener également l’enquête, concernant notamment le palais Coburg de Vienne, où se sont déroulées certaines des discussions.
Kaspersky n’a pas pu fournir de détails sur la manière dont le ou les hôtels avaient été infectés. Il est donc difficile de savoir si les participants ont pu être écoutés à leur insu ou si des documents confidentiels ont pu être récupérés, par exemple. Ce programme, comme la plupart des logiciels espions sophistiqués, est en tout cas doté d’une vaste panoplie d’outils, de l’interception de communications à la captation de vidéos.
Ce programme a également été retrouvé dans les systèmes d’une centaine d’entités situées « dans des pays occidentaux, au Moyen-Orient et en Asie ». Symantec, une entreprise concurrente de Kaspersky qui a pu également analyser le programme, précise qu’elle l’a repéré au sein d’entreprises européennes du secteur des télécoms, d’un opérateur téléphonique nord-africain et d’un fabriquant électronique du Sud-Est asiatique.
Qui se trouve derrière ce programme, que les chercheurs ont baptisé « Duqu 2 » ? Une première version de ce logiciel découvert en 2011 a été repérée rôdant autour du programme nucléaire iranien. Il est lui-même issu du code de Stuxnet, un autre programme malveillant qui s’en est pris aux centrales nucléaires iraniennes et qui a été développé, selon une enquête d’un journaliste du New York Times, par les Etats-Unis avec l’aide d’Israël.
Les chercheurs de Kaspersky sont convaincus, en raison de la complexité de Duqu 2, que ce dernier a été développé avec les moyens d’un Etat. Mais lequel ? Seule une poignée de pays disposent des capacités techniques et financières pour mettre sur pied une telle opération.
Les regards, notamment de la presse américaine, convergent actuellement vers Israël. Le sujet des négociations sur le nucléaire est évidemment un sujet crucial pour l’Etat hébreu, qui fait partie du peloton de tête en termes de compétences en espionnage informatique. Par ailleurs, une des cibles de Duqu 2 était également infectée par Equation, un autre programme sophistiqué vraisemblablement lié aux Etats-Unis ; ce qui laisse penser que ces deux logiciels n’ont pas les mêmes commanditaires. Enfin, le Wall Street Journal, sur la foi de plusieurs sources haut placées à la Maison Blanche, rapportait il y a peu que les Américains étaient convaincus qu’Israël avait espionné les discussions et était entré en possession d’éléments confidentiels des négociations.
Il est difficile d’aller plus loin que ce faisceau d’indices. Comme à son habitude, Kaspersky se garde bien de nommer un responsable et dans le cas d’attaques sophistiquées comme celle-ci, les enquêteurs doivent se contenter d’indices épars et partiels. Rien ne permet, à l’heure actuelle, d’affirmer de manière certaine qui se cache derrière Duqu 2.
Une attaque extrêmement complexe
Il faut être sûr de son fait pour lancer son programme espion à l’assaut d’une entreprise rodée à l’analyse des programmes malveillants parmi les plus sophistiqués du monde. Mais les assaillants avaient des armes à faire valoir. « Ce programme est extrêmement sophistiqué. Nous n’avons jamais vu ça auparavant. Pour faire une analogie avec Hollywood, c’est une sorte de mélange entre Alien, Terminator et Predator », a expliqué, sourire aux lèvres, Eugene Kaspersky.
Les chercheurs ont établi avec certitude que ce programme comporte des liens très fort avec un programme nommé Duqu, premier du nom. Ce dernier a, selon les experts de Kaspersky, servi de base pour construire le virus qui les a attaqués, raison pour laquelle ils l’ont appelé Duqu 2. Il s’agit d’« une version améliorée qui inclut de nombreuses idées nouvelles issues de programmes malveillants modernes », écrivent-ils.
Le programme utilise, pour se propager, plusieurs failles dites « zero days ». Ce terme du jargon de la sécurité informatique désigne les failles qui n’ont pas encore été révélées publiquement. Celui qui en connaît l’existence possède un outil de choix pour que son programme puisse enfoncer les défenses adverses, puisque ces vulnérabilités n’ont pas été corrigées. Ces zero days sont un bon indicateur du degré de sophistication de l’attaquant : Duqu 2 en utilise au moins trois, selon Kaspersky. Ce qui le place dans la famille des programmes extrêmement élaborés.
Un programme furtif Après avoir pénétré dans l’ordinateur de Kaspersky, le patient 0, le programme a pu se propager dans le réseau de l’entreprise. Comment a-t-il pu contourner les défenses d’une entreprise dont la spécialité est justement de détecter ce type de menaces et d’élaborer les défenses appropriées ?
Duqu 2 est un modèle de furtivité. Contrairement à ce que les chercheurs de Kaspersky ont observé jusqu’à présent, le programme espion n’est pas stocké à proprement parler dans les ordinateurs qu’il infecte. Il ne survit que dans la mémoire temporaire de ces derniers, ce qui le rend extrêmement difficile à détecter avec les antivirus traditionnels.
Un mode de fonctionnement qui suscite l’admiration de ses victimes, bien placées pour apprécier l’inventivité d’un programme espion, même lorsque celui-ci les cible. Pour David Emm, chercheur à Kaspersky, cela prouve la confiance que plaçaient les attaquants dans la discrétion de leur programme : « Ils étaient suffisamment confiants pour penser qu’ils ne seraient pas remarqués », explique-t-il au Monde.
Une attaque inédite
S’il est classique que les services de renseignement s’intéressent à des négociations aussi sensibles que celles sur le nucléaire iranien, il est moins courant qu’ils s’en prennent directement à un des leaders mondiaux de la sécurité informatique. Même si Kaspersky est une entreprise russe et gère la sécurité d’acteurs économiques et étatiques majeurs, et malgré quelques attaques contre des entreprises de taille modeste, les principaux éditeurs d’antivirus étaient jusqu’à présent épargnés par les attaques sophistiquées. Il s’agirait même d’une première, selon plusieurs sources.
« Nous avons déjà assisté à des tentatives, mais c’est la première fois qu’un attaquant réussit à pénétrer notre réseau », reconnaît David Emm, de Kaspersky. « C’est stupide de s’en prendre à une entreprise de cybersécurité ! », s’est même amusé Eugene Kaspersky lors de sa conférence de presse. Mais l’humour du PDG n’atténue pas l’inquiétude que ce nouveau type d’attaque jette sur le secteur. « Il y avait cette règle implicite de ne pas nous attaquer », explique Vitaly Kamluk, chercheur chez Kaspersky au site spécialisé Ars Technica.
Cibler des acteurs comme Kaspersky, c’est généralement courir le risque d’être très vite démasqué, explique l’entreprise dans son rapport sur Duqu 2. Mais la donne est en train de changer et cela inquiète l’entreprise. « Nous observons l’émergence d’une course à l’armement qui implique une sorte de confrontation entre les espions d’origine étatique et l’industrie de la sécurité », affirme Vitaly Kamluk :
« Ils tentent d’empiéter sur notre territoire et de ruiner le seul îlot de sécurité pour toutes ces organisations et entreprises, ce qui est particulièrement alarmant pour nous. »
En tout cas, les objectifs des attaquants de Kaspersky sont clairs : ils voulaient en savoir plus sur les moyens dont dispose l’entreprise pour détecter leurs programmes. « Ils étaient spécialement intéressés par nos technologies et nos produits futurs », explique M. Emm. Aucun client n’a été compromis, assure-t-on aujourd’hui chez Kaspersky, qui reste évasif sur les conséquences que le piratage aura sur sa capacité à détecter, dans le futur, des menaces similaires.
messages : 2448 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Dim 14 Juin 2015 - 16:53
Citation :
Royaume-Uni. Des espions démasqués par les dossiers Snowden
Le gouvernement britannique a rappelé certains de ses agents après avoir découvert que des documents secrets sur leurs activités avaient été déflorés par l’ancien consultant Edward Snowden. La Russie et la Chine auraient eu accès à ces dossiers.
“La Russie et la Chine ont eu accès à des fichiers cryptés ultra-secrets dérobés par le lanceur d’alerte américain Edward Snowden“, révèle le Sunday Times. Selon les informations du journal qui cite des sources anonymes proches du cabinet du premier ministre britannique David Cameron, “l’entourage de M.Cameron confirme que ces documents se trouvent entre les mains des patrons des services secrets de Moscou et de Pékin“. Echaudé, le gouvernement britannique, qui se refuse à tout commentaire sur cette affaire, aurait rappelé à Londres des agents basés en Russie et en Chine. Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie, a révélé à plusieurs reprises depuis 2013 une importante masse d’informations secrètes sur les programmes américains et britanniques de surveillance en ligne. Ses documents ont été publiés par de grands medias internationaux. Edward Snowden, un informaticien américain, est un ancien consultant de la CIA et de la NSA qui fait l’objet d’une accusation pour espionnage par le gouvernement américain.
Le Sunday Times s’est vu confirmer par ses sources que les documents auxquels les services russes et chinois ont eu accès “contiennent des détails sur les techniques et les informations des services secrets [britanniques et américains] qui permettent d’identifier les agents“. L’un des informateurs du journal accuse Snowden “d’avoir du sang sur les mains“.
Un policier estonien condamné à 15 ans de prison pour espionnage par la justice russe
Posté dans Europe, Renseignement par Laurent Lagneau Le 19-08-2015
Voilà une bien étrange affaire… En septembre 2014, les services fédéraux de sécurité (FSB) annoncèrent avoir arrêté, sur le territoire russe, un certain Eston Kohver, qualifié d’ »agent estonien », avec en sa possession un pistolet Taurus, des munitions, 5.000 euros en liquide, du matériel d’écoute et des « documents apportant la preuve d’une mission de renseignement ».
Seulement, Tallinn contesta, dès le départ, la version russe de cette histoire. Ainsi, selon les autorités estoniennes, Eston Kohver, policier de son état, était en patrouille le long de la frontière pour surveiller les passages de clandestins avant d’être enlevé par des hommes venus de Russie et ayant préalablement brouillé les communications du poste transfrontalier de Luhamaa.
Quoi qu’il en soit, le tribunal régional de Pskov, ville située dans le nord-ouest de la Russie, a condamné Eston Kohver, qualifié d’agent de la Kaitsepolitsei, l’agence de sécurité estonienne, à 15 ans de prison pour « espionnage, possession illégale d’arme et traversée illégale de la frontière russe », à l’issue d’un procès à huis-clos et auquel le consul estonien n’a pas été autorisé à assister.
Le ministère estonien des Affaires étrangères a immédiatement dénoncé ce verdict et appelé à la libération immédiate d’Eston Kohver, évoquant une « violation criante de la loi internationale ».
L’Union européenne, par la voix de Federica Mogherini, Mme le Haut Représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a emboîté le pas en appelant la justice russe à revoir ce verdict étant donné que « l’enlèvement de M. Kohver et sa détention illégale subséquente en Russie constituent une violation flagrante du droit international ».
Aussi, a poursuivi Mme Mogherini, « L’Union européenne continue d’appeler la Fédération de Russie à agir en accord avec ses obligations internationales, à libérer immédiatement M. Kohver et garantir son retour en toute sécurité en Estonie ».
Depuis l’affaire de la Crimée, et ayant eu des rapports compliqués, dans le passé, avec Moscou, les pays baltes entretiennent actuellement avec la Russie des relations particulièrement tendues.
Les services secrets russes ont démantelé un réseau d’espionnage américain dont les agents se travestissaient pour brouiller les pistes et dissimuler leur identité, rapporte la chaîne russe NTV.
Deux dames distinguées se dirigeant au petit matin de l'ambassade américaine dans un café avoisinant de Moscou ont attiré l'attention des agents russes qui ont aussitôt reconnu en elle Laure Karlson et son amie Janice, les femmes de deux agents secrets américains. Encore un détail frappant: Laure Karlson s'était emmitouflée dans une écharpe comme s'il faisait un froid de canard.
Après avoir rejoint le café, les deux femmes se sont séparées: Janice s'est précipitée dans les toilettes en laissant Mme Karlson patienter devant la porte des cabinets… La suite de l'histoire relève du roman policier.
La porte des cabinets s'ouvre et… un homme roux portant une casquette apparaît. C'est Timothy Finnegan en personne, un agent émérite de la CIA. L'homme s'en va, tandis que Laure Karlson entre dans les cabinets et ramasse tout ce qui est resté de la grande blonde: perruque, manteau, écharpe et masque imitant un visage humain. Au bout de quelques minutes, la femme rejoint deux hommes dans la salle principale du café. Ce sont Robert Hines et Steven Chisholm, agents de la CIA. Finnegan s'est déguisé en la femme de ce dernier cherchant à tromper les services secrets russes. Selon la chaîne, ce jour-là, il avait rendez-vous avec un agent de renseignement dont l'identité n'a pas encore été précisée.
D'après la chaîne, les deux espions américains (ou plutôt les deux espionnes?) ne se doutaient même pas que les services de renseignement russes suivaient en direct leur petit jeu par le biais de caméras cachées.
sputniknews
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
kurahee Colonel-Major
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Le service de sécurité russe (FSB) a révélé samedi qu'il avait échangé un agent du contre-espionnage estonien, Eston Kohver, condamné pour espionnage à Moscou, contre un espion russe emprisonné en Estonie.
Kohver, qui avait été condamné en août à 15 ans de prison en Russie, notamment pour espionnage, a été échangé le 26 septembre contre Aleksei Dressen, ancien responsable de la sécurité estonienne qui purgeait une peine de 16 ans pour avoir espionné au profit de Moscou, a précisé le FSB dans un communiqué cité par les agences de presse russes. L'échange a eu lieu au milieu d'un pont sur la rivière Piusa, qui marque la frontière.
L'avocat Mark Feigin, qui a défendu Kohver, précise que l'échange a été organisé "à un niveau politique" et que le moment a été choisi pour améliorer l'image de la Russie à l'étranger avant le discours du président Vladimir Poutine lundi à l'Onu.
Eston Kohver, arrêté en Russie mais enlevé, selon Tallinn, en Estonie, avait été reconnu coupable "d'espionnage, de possession illégale d'armes et de franchissement illégal de la frontière russe", un verdict qui a déclenché les protestations de Bruxelles et Washington dans un contexte de fortes tensions et d'espionnite entre Russes et Occidentaux. Dressen avait été reconnu coupable en 2012 avec sa femme Victoria. Il avait été reconnu coupable pour avoir transmis des informations secrère à Moscou pendant des annéees après l'indépendance de l'estonie en 1991.
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Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Jeu 1 Oct 2015 - 23:12
Citation :
Internet. Leur mission : aider les agents du renseignement à démissionner
Lancé par un groupe d’activistes berlinois, le site internet IntelExit veut aider les agents de la NSA, l’agence de renseignement américaine, et ceux du GCHQ, son homologue britannique, à faire défection. “Généralement, les groupes de soutien s’adressent aux membres de gangs repentis ou, à l’instar des Alcooliques anonymes, aux personnes souffrant d’une addiction”, note le magazine américain Wired. Les militants antisurveillance derrière le site IntelExit ont identifié “un public très différent”, mais qui a également besoin, selon eux, de soutien et d’“une issue pour sortir d’un piège d’un autre ordre : leur job dans des agences de renseignement comme la NSA”.
Une campagne d’affichage stratégique
Selon Wired, ces militants allemands, proches du collectif d’agitateurs Peng!, veulent non seulement encourager “les agents du renseignement à reconsidérer le bien-fondé de leurs activités d’espionnage, mais également les pousser à la démission”.
Le site IntelExit offre ainsi de nombreux conseils et arguments pour convaincre les agents de quitter leur emploi. Il permet même de générer automatiquement une lettre de démission solidement argumentée. Le lancement du site sera également accompagné par une campagne d’affichage stratégique. Un panneau sur lequel on peut lire “Ecoutez votre cœur, pas nos coups de fil privés”, devrait ainsi être installé à côté de la base militaire américaine de Dagger [en Allemagne] qui abrite une station d’écoute de la NSA. Un autre panneau, portant le message “La communauté du renseignement a besoin d’une issue, aidons-les à s’en sortir” devrait être affiché non loin du Government Communications Headquarters (GCHQ) à Cheltenham. Enfin, un camion publicitaire devrait circuler aux abords du QG de la NSA à Fort Meade (Maryland).
Interviewé par Wired, un porte-parole du groupe IntelExit qui répond au pseudonyme d’Ariel Fisher explique : “Nous savons qu’il y a beaucoup de gens dans le renseignement qui sont inquiets et opposés à ce que font ces agences. Si ces individus réalisent qu’ils peuvent s’exprimer et qu’ils ont le soutien du monde extérieur, alors certains vont peut-être réagir.” Pour lui, il ne s’agit pas de “diaboliser les agences de renseignement, mais au contraire de les humaniser, c’est-à-dire d’en appeler à la moralité des individus qui y travaillent”.
Problèmes de recrutement
Reste que malgré tout son idéalisme, “cette campagne a peu de chances de faire mouche”, estime Wired. Certes, après les révélation du sous-traitant de la NSA, Edward Snowden, en 2013, l’agence de renseignement américaine a connu des problèmes de recrutement. “Mais pour chaque lanceur d’alerte, il y a certainement des milliers d’employés à la NSA et au GCHQ qui considèrent leur travail comme une activité morale et nécessaire et plein d’autres comme un travail alimentaire sans implication éthique”, conclut le magazine.
International 10:36 15.10.2015(mis à jour 11:08 15.10.2015)
Le service fédéral de renseignement allemand (BND) a espionné des organisations européennes et américaines jusqu’en 2013, rapportent des médias allemands.
D'après le quotidien allemand Spiegel, le BND a espionné en France et aux Etats-Unis des ambassades et des organisations européennes ainsi que "d'autres cibles", qui ne correspondaient pas au champ d'affectation des services allemands de renseignement.
Citant des sources gouvernementales, le journal Mitteldeutsche Zeitung ajoute que le BND s'occupait en premier lieu de collecter des informations concernant les "points chauds", y compris en Afghanistan. En été 2013, Ronald Pofalla, qui occupait à l'époque le poste du directeur de la chancellerie fédérale, a toutefois mis fin à cette pratique.
Selon le journal, l'information en question a été dévoilée mercredi lors d'une séance du Bundestag avec la participation de l'organe de contrôle parlementaire (PKGr) et le comité chargé de l'enquête sur l'Agence nationale de la sécurité des Etats-Unis (NSA) en présence du président du BND Gerhard Schindler.
D'après le Mitteldeutsche Zeitung, "il est évident que le bureau de la chancelière était au courant, mais il a préféré le passer sous silence".
Ce n'est pas le premier scandale du genre impliquant l'Allemagne. Les services allemands de renseignement, déjà mis en cause par le passé pour avoir espionné des entreprises européennes, ont également surveillé de "hauts fonctionnaires" français et de la Commission européenne pour le compte de la NSA américaine.
"Le BND [les services de renseignement allemands] a aidé la NSA à faire de l'espionnage politique", écrivait en avril 2015 le quotidien de Munich, précisant que des écoutes de "hauts fonctionnaires du ministère des affaires étrangères français, de l'Elysée et de la Commission européenne" ont été réalisées à la station d'écoutes bavaroise de Bad Aibling.
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 20 Oct 2015 - 17:41
Citation :
USA : un cyber-pirate affirme avoir accédé aux mails du chef de la CIA (presse)
AFP 20/10/2015
Un cyber-pirate, se présentant comme un adolescent américain, affirme avoir pénétré dans la boîte mail personnelle du directeur de la CIA John Brennan et s'être saisi d'informations sensibles, selon le journal américain New York Post.
Se décrivant comme un lycéen, le pirate informatique a assuré au New York Post avoir découvert des documents sensibles dans les emails personnels du directeur de l'agence américaine de renseignements, explique le journal dans un article publié dimanche.
Parmi eux figurait un dossier de 47 pages classé top-secret, rempli par le directeur de la CIA lors du processus de vérification de ses antécédents pour être autorisé à accéder aux informations sensibles, a affirmé le jeune cyber-pirate.
Sur un compte Twitter, @phphax, un internaute disant être ce pirate a mis en ligne des captures d'écran montrant des documents semblant comporter des informations officielles sensibles, qui ont été masquées. Le cyber-pirate assure avoir mené l'attaque en protestation contre la politique étrangère américaine et en soutien des Palestiniens. "#FreePalestine #FreeGaza", était-il écrit sur un message posté sur le compte Twitter.
En plus du compte personnel AOL de John Brennan, le cyber-pirate affirme avoir ciblé le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, et être parvenu à écouter sa boîte vocale. "Nous avons connaissance de l'article de presse, nous ne faisons toutefois jamais de commentaire sur la sécurité personnelle du ministre", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.
La CIA a indiqué au New York Post "avoir porté la question auprès des autorités pertinentes". Le FBI et les services secrets enquêtent, selon CNN. Le pirate informatique a déclaré avoir même appelé le chef du renseignement américain et lui avoir récité son numéro de sécurité sociale par téléphone, lui prouvant ainsi qu'il avait accès à cette information personnelle. "Il a attendu un peu puis a raccroché", a-t-il dit au New York Post.
En juillet, le gouvernement américain avait révélé que les données personnelles de 21,5 millions de personnes, qui pour la plupart avaient fait l'objet d'une vérification de leurs antécédents, avaient été piratées.
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Dim 25 Oct 2015 - 4:46
Saint-Petersburg. 55 Savushkina la maison du troll de l'espionnage russe!
youssef_ma73 Colonel-Major
messages : 2978 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Dim 25 Oct 2015 - 15:05
Citation :
Assange conseille aux journalistes d'utiliser la Poste pour éviter d'être espionnés AFP 25/10/2015
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange recommande aux journalistes d'utiliser la poste, plutôt que les e-mails, pour éviter d'être espionnés par les services de renseignement, dans un entretien publié samedi par un journal belge.
"Ma recommandation, pour les gens qui n'ont pas dix années d'expérience en cryptographie, est qu'ils reviennent à des méthodes anciennes: utiliser la Poste traditionnelle", conseille-t-il dans une interview au quotidien Le Soir. Selon l'Australien, "les journalistes sont traités par les services de renseignement comme des espions. Les mêmes méthodes utilisées contre les espions sont utilisées contre les journalistes et, dès lors, les journalistes doivent apprendre les méthodes du contre-espionnage pour protéger leurs sources".
Julian Assange, qui doit participer à un débat en duplex lundi sur le thème "transparence politique et protection de la vie privée" au Théâtre national de Bruxelles, conseille également les journalistes de "rencontrer les sources lors de conférences - ou dans tout endroit où quelqu'un qui espionnerait de l'extérieur le bâtiment de la conférence ne puisse pas voir que vous y rencontrez vos sources".
Dans un autre entretien accordé au quotidien belge L'Echo, Assange, dont l'association Wikileaks a publié jeudi dernier une liste de contacts censés avoir été récupérés dans la boîte e-mail personnelle piratée du patron de la CIA John Brennan, rappelle qu'il a promis de révéler une nouvelle série de documents lundi. "Nous avons promis de révéler une série de documents lundi prochain. Des documents attendus par beaucoup de militants des droits de l'homme et d'avocats, mais aussi des personnes qui ont été torturées", assure-t-il. M. Assange compte également "bientôt mettre en ligne des informations" sur le traité de commerce transatlantique (TTIP, Tafta en français).
Le 11 août dernier, le site Wikileaks avait offert 100.000 euros à toute personne qui lui fournirait une copie du TTIP, somme rassemblée via une opération de financement participatif et à laquelle l'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a notamment promis de contribuer. "Le financement participatif, c'est plutôt un succès: nous avons récolté plus de 100.000 dollars (91.000 euros), ce qui nous rapproche des 100.000 euros", a précisé par ailleurs le lanceur d'alerte.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
kurahee Colonel-Major
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Le Royaume-Uni dévoile son projet de loi sur le renseignement
La ministre de l'Intérieur britannique Theresa May a dévoilé les premiers détails de la nouvelle loi sur le renseignement sur le plateau de la BBC. Londres, le 1er novembre 2015.
Theresa May, ministre de l’Intérieur britannique, a dévoilé dimanche sur la BBC son projet de loi sur le renseignement qui est censé répondre à une menace terroriste « sans précédent ». Le gouvernement présentera mercredi ce projet devant la chambre des Communes où il devrait être approuvé, car il dispose de la majorité absolue.
« Le texte comporte de puissants garde-fous. ll ne s’agit pas, précise Theresa May, de limiter le cryptage des données ni d’autoriser la consultation de l’historique des connexions internet d’un particulier ». Une mesure pourtant réclamée par les forces de l’ordre.
La loi autorisera seulement les services de renseignement à intercepter les communications, à condition d’avoir un mandat et ces services n’auront accès au contenu qu’à condition de disposer d’un second mandat. Les opérateurs internet devront conserver les échanges ainsi que l'activité des utilisateurs sur les réseaux sociaux pendant un an. « La loi offrira un cadre légal moderne, plus clair et plus compréhensible », conclut la ministre de l’Intérieur.
Confrontées à une augmentation de la menace terroriste au Royaume-Uni, les autorités veulent faire face à la « manière sophistiquée, dit-elle, avec laquelle le groupe Etat islamique a recours aux nouvelles technologies » et utilise « toute une panoplie des moyens de communication modernes pour diffuser son message de haine ».
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Jeu 5 Nov 2015 - 19:55
Citation :
Tout sur les agents secrets au fil du temps, une exposition des Archives
Paris - Micro dans une boîte d'allumettes, décryptage des conversations royales, immersion en sous-marin nucléaire: les agents secrets n'ont - presque - plus de...secret grâce à une exposition inédite ouverte mercredi à Paris sur leur histoire et leurs "gadgets".
Lever un voile, de manière pédagogique et parfois ludique, sur "Le secret de l'Etat" en France à travers les âges, du XVIIe au XXe siècles: telle est l'ambition des Archives nationales qui, en six modules, retracent l'histoire du renseignement dans les salons feutrés de leur hôtel de Soubise, dans le vieux Paris, jusqu'au 28 février 2016.
Une tâche pas évidente, confie le commissaire de l'exposition, Yves-Sébastien Laurent, professeur à l'Université de Bordeaux, à qui n'a pas échappé le halo de mystère ou de rejet qui entoure le monde des agents secrets.
"Quid du secret d'Etat, un secret de papier, un secret porté par quelques individus autour du président de la République, un secret de bureaucrates'", interroge-t-il. Pour exposer ces secrets, l'exposition regorge de documents et de matériels sophistiqués vus souvent - et à tort - comme des gadgets dans les vieux films de James Bond par exemple. La plupart sont "inédits" ou "peu mis en valeur", selon le commissaire.
Certains proviennent des fonds secrets, sans jeu de mot, des services de renseignement français de la DGSI (sécurité intérieure) et DGSE (sécurité extérieure) ou ont été dénichés dans des musées nationaux ou locaux.
L'entrée se fait, sur grand écran, par une immersion dans le célèbre sous-marin nucléaire français, le Redoutable, mis à l'eau en 1967. Couleurs rouge ou verte, c'est selon le degré de dangerosité des missions: on s'y croirait.
- "Plombiers" du Canard -
Le parcours se poursuit au fil du temps, depuis l'Ancien Régime jusqu'à nos jours, avec ce besoin constant de l'Etat de tout savoir et tout protéger, grâce d'abord à ses diplomates puis ses agents secrets.
Des agents décriés: sont évoquées à cet égard l'affaire Dreyfus, celles des écoutes de l'Elysée sous François Mitterrand ou des "plombiers" ayant posé des micros au Canard Enchaîné en 1973.
Ici, des espions russes, un document révolutionnaire sur la situation insurrectionnelle en Vendée, le décret signé de la main du général de Gaulle créant le Sdece, ancêtre de la DGSE. Là, un ordre de tuer un citoyen allemand soupçonné d'aider la rébellion algérienne dans les années soixante, une mission dite "homo" dans le jargon du renseignement, dont l'exposition ne dit pas si elle a abouti.
Il y a surtout ces pièces "rares", selon les responsables de l'exposition: le vieux téléphone rouge d'un chef d'Etat, une boîte d'allumettes et une montre dotées d'un microphone invisible à l'oeil nu, des appareils de codage et de déchiffrage afin de déjouer les manoeuvres des ennemis de la République ou des rois de France.
M. Laurent est très fier de cette boîte "à déchiffrer et chiffrer" les "informations" en forme de livre rare, datant de Henri II au XVIe siècle, venue du musée d'Ecouen, près de Paris. But: "Protéger les discussions royales".
Et, dans le même esprit, figure aussi une valise et sa machine de chiffrement "Enigma" de la marine allemande (Kriegsmarine), réputée avoir été saisie par des agents français peu avant la Seconde Guerre mondiale.
"Il y avait de quoi décoder tous les échanges d'alors" avec des "informations capitales" sur la stratégie des Allemands, selon le commissaire. Mais personne n'en a "beaucoup tenu compte". C'est aussi cela le renseignement.
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Ven 6 Nov 2015 - 14:07
Citation :
Jeux d’espions
Stratégie et politique 6 novembre 2015
Le capital confiance entre Israël et les Etats-Unis s’amenuise. Des responsables israéliens ont confirmé les révélations du Wall Street Journal concernant les efforts déployés ces dernières années par la CIA pour recruter des informateurs parmi des officiers de réserve d’unités d’élite des renseignements militaires et de l’unité 8200, spécialisée dans le renseignement électromagnétique et le décryptage des codes, qui ont pantouflé dans des start-ups et des entreprises de haute technologie israéliennes implantées aux Etats-Unis ou rachetées par des groupes américains.
Cette opération américaine a été lancée à la suite d’un vol d’essai effectué secrètement par l’aviation israélienne dans l’espace aérien iranien il y a trois ans. Benjamin Netanyahu n’avait pas daigné informer au préalable Barack Obama de cette opération, destinée à simuler une attaque de commandos israéliens contre la centrale nucléaire de Fordo en Iran.
Cette attitude avait alimenté les craintes des Américains de voir Israël lancer une attaque contre l’Iran en les mettant devant le fait accompli, comme lors des raids visant le réacteur nucléaire Osirak en 1981 et celui contre une centrale nucléaire en Syrie en 2007. «Echaudé par ces expériences, Barack Obama se méfie au plus haut point de Benjamin Netanyahu, qui a tout fait pour faire échouer les efforts de la Maison-Blanche pour parvenir à un accord sur le nucléaire avec l’Iran», constate un responsable du ministère de la Défense.
Pour obtenir des renseignements sur des préparatifs d’attaques contre l’Iran, des équipes de la CIA (se faisant passer pour des agents de l’immigration) ont approché plusieurs officiers de réserve lors de contrôles de sécurité qui ont duré plusieurs heures dans des aéroports américains, une procédure tout à fait inhabituelle pour des ressortissants israéliens. Elles n’ont pris fin qu’après l’intervention de représentants consulaires israéliens.
Pour compléter son dispositif, la CIA a également intensifié ses efforts pour surveiller toutes les communications de Benjamin Netanyahu et de Moshé Yaalon, son ministre de la Défense, ainsi que d’officiers supérieurs. Résultat : l’armée israélienne a pris l’initiative tout à fait exceptionnelle d’adresser une lettre d’avertissement à ses officiers, en particulier ceux des renseignements militaires, leur ordonnant «de rester en alerte» et de «rapporter tout incident informatique inhabituel».
«Nous pensions qu’après la signature de l’accord sur le nucléaire iranien le 14 juillet, les choses allaient se calmer. Mais les fuites organisées par l’intermédiaire du Wall Street Journal sur le vol d’essai en Iran prouvent apparemment qu’il n’en est rien», déplore le responsable du ministère de la Défense.
http://www.ttu.fr/jeux-despions/
jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Sam 7 Nov 2015 - 19:24
Citation :
Les services secrets allemands ont "systématiquement espionné" leurs alliés
Des radars au siège du BND, le service de renseignements allemand. Photo d'archives AFP/Getty Images
Renseignements Des ONG également dans le collimateur du BND, révèle le magazine Der Spiegel.
OLJ/AFP 07/11/2015
Les services secrets allemands ont "systématiquement espionné" des pays alliés ainsi que diverses organisations dans le monde entier, affirme samedi le magazine allemand Der Spiegel.
"Le BND (les services de renseignement extérieurs allemands) a systématiquement espionné des +amis+ dans le monde entier, dont les ministères de l'Intérieur des Etats-Unis, de la Pologne, de l'Autriche, du Danemark et de la Croatie", affirme l'hebdomadaire, sans donner de sources.
Der Spiegel ainsi que d'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que le BND avait espionné des pays alliés pour le compte de son équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour son propre compte. Ces dernières révélations vont encore plus loin et donnent des détails sur l'ampleur exacte de l'activité du BND.
Selon Der Spiegel, les services allemands ont espionné, outre la délégation américaine auprès de l'Union européenne à Bruxelles et auprès des Nations unies à New York ou encore le ministère des Finances américain, de nombreuses ambassades étrangères en Allemagne, dont celle des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Suède, du Portugal, de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie, l'Autriche, de la Suisse, jusqu'à celle du Vatican.
Le BND a utilisé des "sélecteurs" (mots clés, noms, numéros de téléphone ou de fax...) issus des délégations, explique le magazine, qui précise que les représentations diplomatiques ne sont pas concernées par l'article 10 de la Loi fondamentale allemande protégeant les citoyens allemands contre l'espionnage.
Des organisations non-gouvernementales, comme Oxfam ou le Comité international de la Croix Rouge à Genève, ont également été dans le viseur des services allemands, poursuit Der Spiegel.
Le BND avait déjà été accusé d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne. Ces révélations sont d'autant plus embarrassantes que Berlin ne s'est pas privé en son temps de protester lorsque les Etats-Unis ont été accusés d'espionner le gouvernement allemand.
A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient notamment provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. "L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout", avait alors déclaré Mme Merkel. La chancellerie en Allemagne est chargée de contrôler les activités des services secrets, ce qui la place dans une position particulièrement inconfortable. Le gouvernement allemand a promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération entre le BND et la NSA.
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Dim 8 Nov 2015 - 22:05
Citation :
Un réseau d'espionnage au profit d'Israël démantelé au Liban-Sud
Liban Un Syrien, son épouse libanaise et un Libanais opéraient à Saïda et aux alentours de la ville.
OLJ/AFP 08/11/2015
Les autorités libanaises ont arrêté trois personnes, dont un Syrien, pour espionnage au profit d'Israël, a annoncé dimanche la Sûreté générale dans un communiqué.
"La Sûreté générale a pu arrêter un réseau d'espionnage au profit de l'ennemi israélien dans le sud", a-t-elle affirmé. Un Libanais ainsi qu'un Syrien et son épouse libanaise, uniquement identifiés par leurs initiales, ont été détenus et déférés à la justice militaire, a-t-elle ajouté sans davantage de détails sur leur identité ou la date de leur arrestation. Ils "ont avoué (...) avoir rassemblé des informations sur des personnalités et des objectifs sécuritaires et militaires" et avoir "filmé des routes et des lieux sensibles dans le sud" du Liban pour les envoyer à leurs commanditaires, selon le communiqué.
Selon la chaine du Hezbollah, al-Manar, ces trois personnes ont agi à Saïda, au Liban-Sud, et aux alentours de la ville. Ils étaient notamment chargés d'espionner le cheikh Maher Hammoud, imam sunnite de la mosquée al-Qods à Saida et proche du Hezbollah, selon al-Manar.
Le Liban et Israël sont toujours techniquement en état de guerre. Depuis avril 2009, plus de 100 personnes ont été arrêtées au Liban pour espionnage au profit d'Israël, notamment des militaires et des employés du secteur des télécommunications.
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Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 11 Nov 2015 - 17:21
Citation :
Le renseignement allemand a espionné Laurent Fabius (médias)
AFP 11/11/2015
Les services secrets allemands ont espionné le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, affirme mercredi la radio publique allemande Berlin-Brandebourg (rbb), qui apporte de nouveaux détails dans l'affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.
"Laurent Fabius a été mis sur écoute par le BND" les services de renseignement extérieurs allemands, souligne sans préciser ses sources rbb. Elle cite également parmi les cibles des écoutes allemandes la Cour internationale de justice de la Haye, l'Unicef, l'organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI, la radio financée par les Etats-Unis Voice of America ou encore "de nombreuses d'entreprises européennes et américaines, dont l'entreprise d'armement Lockheed aux Etats-Unis".
D'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de son équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour son propre compte. Le BND avait notamment été accusé d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.
La radio berlinoise évoque une liste de 900 pages de "sélecteurs" (numéros de téléphone, emails, adresses IP) utilisés par le BND et à laquelle ont eu accès des députés allemands membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les opérations de surveillance. "L'examen des sélecteurs du BND va encore durer des mois afin de clarifier pourquoi, quand et combien de temps étaient branchés les sélecteurs et qui a été dans le détail mis sur écoute", précise le média allemand.
A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient notamment provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. "L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout", avait alors déclaré Mme Merkel.
La chancellerie en Allemagne est chargée de contrôler les activités des services secrets, ce qui la place dans une position particulièrement inconfortable. Le gouvernement allemand a promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération entre le BND et la NSA.