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| | Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali | |
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MAATAWI Modérateur
messages : 14755 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 31 Oct 2011 - 15:42 | |
| Rappel du premier message :Mali Air Force Z.9A Dauphin II Mali Air Force - Basler BT-67 Turbo and Antonov An-26 Curl MiG-21 AN-24 | |
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jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 16 Sep 2013 - 19:24 | |
| - Citation :
- Présidence : Le Général Sanogo, Conseiller spécial d’IBK pour les affaires militaires ?
Le Général Amadou Haya Sanogo
C’est une source généralement bien informée qui l’indique : l’ex-chef de la junte putschiste du 22 mars 2012, le désormais Général de Corps d’armée, Amadou Haya Sanogo, pourrait être nommé dans un proche avenir Conseiller spécial auprès du président IBK, chargé des questions militaires. Si elle se confirmait cette nomination règlerait le problème de la poursuite de la carrière du Général Sanogo au sein des forces armées mais en poserait d’autres.
D’abord elle serait un facteur de fragilisation du bloc hétérogène constitué autour d’IBK pour le faire élire. Au sein du Cabinet présidentiel même, le Général Sanogo devra s’attendre à affronter de fortes inimitiés.
La nomination n’en apparaitra pas moins comme la preuve que le candidat IBK avait le soutien de l’ex-junte, ce qui ajoutera du blé au moulin de ses détracteurs, en particulier la composante du Front pour la Démocratie et la République (FDR) qui a décidé de se constituer en une opposition musclée mais républicaine. C’est cette composante du FDR qui s’est dite résolue à faire annuler le décret élevant l’ex-capitaine au grade de Général, le jugeant « immérité et illégal » .
Enfin la proximité annoncée du Général Sanogo avec le nouveau locataire du palais de Koulouba pourrait être vite gênant pour ce dernier, des organisations internationales de droits de l’homme n’ayant pas fait mystère de leur préférence de le voir traduit en justice pour « atteintes graves et répétées aux droits humains ».
Source: L'Indépendant
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/81847-pr%C3%A9sidence-%3A-le-g%C3%A9n%C3%A9ral-sanogo%2C-conseiller-sp%C3%A9cial-d%E2%80%99ibk-pour-le.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mar 17 Sep 2013 - 15:48 | |
| - Citation :
- EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Elou
Mise à jour : 17/09/2013 15:09
Le 14 septembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro, a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Elou, « les éléphants » en langue tamashek.
EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Elou Cette cérémonie, présidée par le général Dembélé, chef d’état-major général des armées du Mali et par le général Guibert, commandant la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali), a été marquée par la présence de Monsieur Maïga, Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali et de Monsieur Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Mali.
S’adressant aux soldats du GTIA Elou, le général Dembélé a rappelé les fortes attentes de l’armée malienne à leur égard. Il les a exhortés à donner le meilleur d’eux-mêmes, afin de mériter la confiance placée en eux et faire honneur à leurs formateurs. Il leur a rappelé qu’ils symbolisaient désormais la nouvelle armée malienne. Le général Guibert a ensuite rendu hommage au travail accompli par les soldats maliens.
Le GTIA Elou a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre de la Mission européenne d’entraînement au Mali, qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 10 au 12 septembre dans la région de Koulikoro. Cet exercice avait pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du GTIA à conduire de façon autonome une manœuvre coordonnée. Le bataillon agissait dans le cadre d’un scénario le mettant aux prises avec des éléments armés menant une offensive vers le Sud du pays. Cet exercice comprenait quatre phases : reconnaissance offensive, réduction de résistance, contrôle de zone et coup d’arrêt. Deux Mirage 2000 de la force Serval ont été engagés dans le cadre de l’évaluation des équipes TACP maliennes. Cet exercice a également été marqué par la présence d’un élément précurseur du détachement d’assistance opérationnelle (DAO) de la force Serval, qui accompagnera le GTIA Elou lors de son déploiement au Nord du Mali.
Le GTIA, commandé par le lieutenant-colonel Samaké, est constitué de 700 soldats. Il est articulé autour de trois compagnies d’infanterie, renforcées d’unités d’appui spécialisées (un escadron blindé, une batterie d’artillerie, une compagnie logistique, une section génie).
Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/eutm-mali-fin-de-formation-du-gtia-malien-elou | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 19 Sep 2013 - 15:57 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Dim 29 Sep 2013 - 20:42 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Dim 29 Sep 2013 - 21:27 | |
| - Citation :
- Mali: échanges de tirs à Kidal entre soldats maliens et hommes armés
Des soldats de l'armée malienne à Kidal (nord-est du Mali) ont été attaqués dimanche en fin de journée par des hommes armés non identifiés, et les échanges de tirs se poursuivaient en début de soirée, ont affirmé à l'AFP le gouverneur et un autre responsable de la ville.
Les tirs se déroulaient "au centre-ville de Kidal. Des gens armés tirent sur les militaires maliens qui ripostent", a déclaré à l'AFP le gouverneur de Kidal, Adama Kamissoko, joint par téléphone depuis Bamako.
"Je ne sais pas exactement qui tire contre l'armée malienne, mais elle se défend", a-t-il ajouté, sans plus de détails.
Un autre responsable au gouvernorat de Kidal ayant requis l'anonymat a indiqué que les tirs étaient nourris lorsqu'ils ont commencé, peu avant 18H00 locales (et GMT), mais qu'ils avaient baissé d'intensité un peu moins d'une heure plus tard. Ils se poursuivaient cependant dimanche en début de soirée, d'après lui.
Kidal, chef-lieu de région à plus de 1. 500 km de Bamako, est un fief de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
http://www.jeuneafrique.com/actu/20130929T195953Z20130929T195933Z/mali-echanges-de-tirs-a-kidal-entre-soldats-maliens-et-hommes-armes.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 30 Sep 2013 - 15:48 | |
| - Citation :
- L'armée malienne en "état d'alerte maximum" après la recrudescence de violences dans le Nord
Le Nord du Mali est de nouveau sous haute tension. Après l'attaque suicide de dimanche à Tombouctou, les combats ont repris, le 30 septembre à Kidal, entre les rebelles touaregs et l'armée malienne. Une dégradation de la situation sécuritaire qui intervient au moment où le président Ibrahim Boubacar Keïta séjourne à l'extérieur du pays.
Mis à jour le 30 septembre 2013 à 11 heures 02.
La tension monte d'un cran entre les rebelles touaregs et l'armée malienne. Selon des témoins, des combats ont repris, le 30 septembre, au centre-ville de Kidal, dans la partie nord du pays. Une dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain qui se produit en l'absence du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui, après avoir participé à New York à l'Assemblée générale des Nations unies, a entamé, le 29 septembre, une visite officielle de quelques jours en France.
Abdallah Ag Mossa, résidant à Kidal, a déclaré à l'AP que les affrontements entre les deux parties ont repris "ce matin [30 septembre], après une accalmie pendant la nuit. Une information confirmée par un membre de la mission onusienne sur place qui a confirmé avoir entendu des tirs à "partir de 6 heures du matin".
"Tôt ce (lundi) matin, les coups de feu nourris ont repris au centre-ville de Kidal, au même endroit qu'hier (dimanche), où l'armée malienne et les rebelles touareg se sont affrontés", a rapporté un habitant de Bamako. "On ne voit rien. Tout le monde est rentré à la maison dans le secteur. On ne sait pas ce qui se passe. Nous avons peur", a-t-on ajouté.
Mais c'est à Tombouctou qu'a eu lieu, dimanche 29 septembre, l'attaque la plus sanglante de ces trois derniers jours. Quatre jihadistes à bord d'une voiture piégée ont attaqué un camp militaire dans la ville inscrite au patrimoine mondial de l'humanité. Bilan : deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger, selon des sources officielles maliennes.
"Défaillances"
Le ministre malien de la Sécurité intérieure, le général Sada Samaké, s'est rendu dimanche sur le terrain pour rassurer les populations et les soldats "de la ferme volonté du gouvernement de rechercher et punir les responsables de ces actes", selon sa déclaration diffusée par la télévision publique ORTM.
Il s'agit de la troisième attaque kamikaze de l'histoire de cette cité, après celles des 21 et 30 mars 2013. "Il y a des défaillances, il faut avoir le courage de le reconnaître mais (...) nous allons prendre toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée", a affirmé le général Samaké.
Une nouvelle explosion a secoué dimanche après-midi une autre ville du Nord, Kidal (près de 630 km au nord-est de Tombouctou), où la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a une base. Les premières informations avaient fait état d'une tentative avortée d'attaque suicide dans laquelle un kamikaze s'était tué, sans faire de blessé, en manipulant par accident sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal, le colonel Adama Kamissoko, a infirmé ces informations. "Il n'y a pas eu de mort, mais un blessé grave. (...) L'explosion a eu lieu dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", a déclaré le colonel Kamissoko, sans plus de détails.
MNLA parle de "provocation"
La situation sécuritaire s'est encore dégradée à Kidal avec des échanges de tirs enregistrés en fin de journée dans le centre-ville. Des responsables du gouvernorat de la ville ont affirmé qu'ils ont impliqué des soldats maliens et des hommes armés non identifiés, mais le MNLA a soutenu qu'il s'agissait d'une de ses unités. D'après les responsables locaux, les militaires ont été attaqués, ils ont riposté, pris le dessus sur les assaillants et contrôlaient leurs positions dans la ville dimanche soir.
Dans un communiqué publié depuis Ouagadougou, le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, a déclaré que "des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile" du mouvement circulant en centre-ville. Trois hommes, dont le chef de l'unité, ont été blessés et le reste du groupe a riposté. Il a accusé l'armée malienne d'"actes de provocation envers le MNLA" et ses hommes.
Les militaires sont désormais en "état d'alerte maximum avec l'appui des forces de la Minusma (mission de l'ONU au Mali)", a de son côté affirmé le gouverneur de Tombouctou, le colonel-major Mamadou Mangara, à l'ORTM.
Pour le gouvernement malien, "la multiplication de ces attentats démontre que la guerre contre le terrorisme n'est pas terminée".
(Avec AFP)
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130930083736/mali-terrorisme-kidal-ibkl-armee-malienne-en-etat-d-alerte-maximum-apres-la-recrudescence-de-violences-dans-le-nord.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 3 Oct 2013 - 22:11 | |
| - Citation :
- Dernière minute | Des soldats « neutralisés » dans la ville garnison de Kati
Un groupe de militaires maliens ayant provoqué des incidents lundi dans la ville garnison de Kati, près de Bamako, a été « neutralisé », a annoncé jeudi le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga.
A la suite « de l’agitation créée » lundi « par un groupe de soldats et de sous-officiers à la garnison de Kati, une opération conduite par l’état-major général des armées a abouti à la neutralisation sans violence des éléments impliqués dans des évènements ayant terni momentanément l’honneur et l’image des forces armées et de sécurité », indique le ministre dans un communiqué, sans donner le nombre de soldats arrêtés.
« Toutes les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins, ainsi que celles détenues à la résidence du général Amadou Sanogo, ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées », ajoute-t-il.
Il annonce qu’une « procédure disciplinaire sera ouverte à l’encontre de tous les éléments impliqués dans les troubles » et que « Kati est totalement sous le contrôle de l’état-major général des armées ».
La caserne de Kati était le quartier général d’Amadou Sanogo, capitaine récemment promu général et auteur d’un coup d’Etat qui, le 22 mars 2012, avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes en grande partie chassés depuis par une intervention armée franco-africaine.
Lundi, quelques dizaines de jeunes soldats proches des putschistes avaient bruyamment revendiqué, en tirant en l’air, des promotions comme celles accordées à Sanogo, promu général en août. Ils avaient blessé un de ses proches, un officier supérieur séquestré plusieurs heures avant d’être relâché.
Dans un discours à la Nation mercredi soir, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait qualifié de « honteux » ces incidents à Kati et affirmé son « inébranlable détermination » à neutraliser les fauteurs de troubles au sein de l’armée.
« Que la hiérarchie prévale! Que les chefs militaires s’assument! Que la chaîne de commandement se fasse obéir ou qu’elle s’avoue impuissante (…) ce qui doit être fait le sera, et ce sans délai », avait-il dit.
Il avait également annoncé la dissolution d’un comité de réforme de l’armée présidé jusqu’en août par Sanogo.
AFP
Source: Le Figaro http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/83251-des-soldats-%C2%AB-neutralis%C3%A9s-%C2%BB-dans-la-ville-garnison-de-kati.html | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24808 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 4 Oct 2013 - 14:33 | |
| Au cours de l'année 2012, La Bulgarie a livré au Mali : " 10 BTR-60PB " 9 BTR-70 " 2 Mi-24D
Source : les registres de l'ONU pour les armes conventionnelles _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Dim 6 Oct 2013 - 21:29 | |
| - Citation :
- Nettoyage du camp militaire de Kati : Première promesse tenue par IBK
Ibrahim Boubacar Keïta, président de la republique et les l'armée Malienne.
Au cours de la campagne présidentielle, IBK ne cessait de dire qu’une fois élu président de la République, l’ordre et la discipline seront rétablis au sein des forces armées et de sécurité. Cette promesse de campagne est en passe d’être tenue par IBK, qui vient de démanteler l’ex- junte de Kati ; laquelle semait la terreur à Kati et à Bamako.
Face à l’indiscipline de l’ex-junte et l’humiliation qu’elle infligeait, sans cesse, à tout le peuple malien par ses actes ignobles, IBK a dû écourter sa tournée en France, pour venir régler la situation. Définitivement, peut-on dire. Dans son adresse à la nation, mercredi soir, le chef de l’Etat a été formel : «Kati ne fera plus peur à Bamako et à Koulouba …il ne peut y avoir deux armées dans un même pays ».
Dès lors, les Maliens comprenaient que le sort de l’ex-junte de Kati était scellé. En tout cas, sans tarder, IBK a ordonné ce jour-là, l’«opération sanya» pour déloger l’ex-junte de son QG de Kati. La journée du jeudi aurait suffi pour une élite de l’armée malienne pour mettre de l’ordre au camp militaire de Kati.
Résultat : plusieurs mutins sont aux arrêts et plusieurs autres sont toujours en fuite. Cette décision du président de la République a été saluée par l’ensemble des populations. Même si pour l’instant, on ignore le sort qui sera réservé aux ex-mutins arrêtés.
Le ‘’Généralissime’’ de Kati a eu de la chance!
Depuis le coup d’état du 22 mars 2012, des observateurs prévoyaient la division au sein de l’ex-junte. Depuis quelques mois, le feu couvait à Kati et le vide se dessinait autour du Général Sanogo, chef de l’ex-junte. La promotion très contestée de celui que l’on peut dénommer ‘’l’ex roi de Kati’’ au grade de général de corps d’armée, serait à la base de la récente révolte de certains mutins contre leur chef.
Et ce qui devait arriver, arriva. Car, ceux qui étaient les amis d’hier, deviennent, aujourd’hui des ennemis jurés. La suite, on la connait : la main sur la gâchette, plusieurs éléments de l’ex-junte qui se disent évincés, exigeaient leur part de grades.
Pire, ils voudraient faire la peau de leur chef qu’il accuse de magouille dans l’affaire des promotions au sein de l’armée. Mais cette révolte se termine en queue de poisson. Car, fatigué de gérer les caprices de cette junte, le nouveau président de la République finit par prendre le taureau par les cornes en la faisant déloger de son QG qui était devenu un second palais présidentiel.
Aujourd’hui, tous les ‘’faiseurs de roi du palais de Kati’’ ou presque se cherchent. Même s’il reste encore au camp militaire de Kati, le Général Sanogo est désormais soumis aux ordres de sa hiérarchie.
Selon certaines langues, la descente musclée de «l’opération sanya» sur Kati lui a été favorable pour plusieurs raisons. D’abord, nul n’ignore que le chef de l’ex-junte était dans le collimateur de certains de ses compagnons. Du coup, il ne savait plus où mettre de la tête. Et c’est ‘’L’opération sanya’’ qui lui a fait du bien. Aussi, il conserve son grade de General de corps d’armée bien contesté par l’écrasante majorité des Maliens.
A ce titre, il reste, à ce jour, le haut gradé de l’armée malienne.
Le moins que l’on puisse dire dans cette histoire, c’est que la fermeté du président de la République a permis de tourner la page de Kati. Mais les Maliens attendent d’IBK, cette fermeté dans la résolution d’autres problèmes qui minent notre société. Surtout, dans la gestion de l’épineuse rébellion qui ne finit pas de finir au nord de notre pays.
Aboubacar Berthé
http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/actualite_de_la_nation_malienne/83387-nettoyage-du-camp-militaire-de-kati-premiere-promesse-tenue-par.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 9 Oct 2013 - 21:39 | |
| - Citation :
- Mali: nouvelle hiérarchie militaire au camp de Kati
Après un mouvement de colère, la semaine dernière, de soldats maliens au camp militaire de Kati contre le chef de l'ex-junte, le général Sanogo, la reprise en main du camp continue. Une nouvelle hiérarchie militaire s'installe sur les lieux pour faire régner la discipline. Quant à Amadou Sanogo, il quittera bientôt le camp situé à une quinzaine de kilomètres de Bamako, où il habitait jusqu’ici.
Au camp militaire, quartier par quartier, des fouilles ont été opérées. Des armes abandonnées par des mutins ou des armes illégalement détenues par des soldats ont été retrouvées et reversées dans le stock officiel.
Des mutins et leurs supposés complices - en tout une trentaine de personnes - sont désormais aux arrêts. D’autres sont toujours en cavale, mais les recherches se poursuivent pour les retrouver. D’ailleurs, trois d'entre eux se sont rendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le sud du pays. Il est demandé aux autres mutins dans la nature de se rendre, faute de quoi ils seront considérés comme déserteurs.
Mutisme de Sanogo
Tous en veulent toujours au chef de l’ex-junte, Amadou Sanogo, ancien capitaine récemment bombardé général quatre étoiles. Il est accusé de n’avoir pas facilité la promotion de ses anciens camarades. Amadou Sanogo, depuis cet incident, se fait particulièrement discret. On ne l’entend plus parler, il ne décroche plus son téléphone et ceux qui l’ont vu récemment affirment qu’il est plutôt soucieux.
http://www.rfi.fr/afrique/20131009-mali-kati-sanogo-nouvelle-hierarchie-militaire-tete-camp | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 14 Oct 2013 - 14:47 | |
| - Citation :
- Le général malien Amadou Haya Sanogo quitte définitivement son fief de Kati
Le général Sanogo et sa famille ont quitté ce dimanche le camp de Kati, près de la capitale. Un départ plus que symbolique pour celui qui incarne le dernier coup d'Etat au Mali. Il était alors capitaine, mais a depuis été nommé général par le président transitoire Dioncounda Traoré. Beaucoup souhaitent qu'il s'efface totalement de la vie politique.
Double descente pour le général Amadou Sanogo. Descente physique d'abord, puisqu'il redescend du camp militaire de Kati situé sur les hauteurs de Bamako, pour rejoindre la capitale malienne elle-même. Il vient d'y passer sa première nuit.
Sur le trajet Kati-Bamako, soit 15 kilomètres, il était à bord d'un convoi de six véhicules civils. De Kati, il n’a pas été autorisé à emporter une partie de son impressionnant arsenal de guerre, qui est déjà passé sous le contrôle de l’état-major des armées maliennes.
Obligé de quitter Kati, où il s’était fait construire un bunker, l’ex-capitaine bombardé général descend aussi symboliquement de son piédestal. Kati, c'était un peu son fief, d’où il faisait la pluie et le beau temps.
Aujourd’hui, l’armée malienne a réussi la reprise en main totale de ce camp militaire. Et d’après nos informations, cette semaine, un nouveau commandement militaire devrait être nommé sur place.
Source: RFI
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/84035-le-general-malien-amadou-haya-sanogo-quitte-son-fief-de-kati.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 17 Oct 2013 - 21:56 | |
| - Citation :
- La France décore le général Dembele
Le chef d’Etat-major général des armées du Mali, le général de brigade Ibrahim Dahirou Dembélé a reçu hier, dans les locaux de la résidence de l’ambassadeur de la France au Mali, l’une des plus hautes distinctions honorifiques de la France : la médaille de Commandeur de l’ordre national du mérite de la République française. Le chef d’Etat-major général des armées françaises, l’amiral Edouard Guillaud en visite de deux jours dans notre pays (voir article de A. Diarra) a décoré son homologue pour témoigner de la reconnaissance des autorités militaires françaises pour sa détermination, sa coopération et sa bonne coordination des opérations militaires.
Après avoir loué le travail bien accompli par le général Dembélé, l’amiral Edouard Guillaud faisant allusion à l’opération militaire française chez nous, a indiqué qu’il est un devoir pour la France de secourir le Mali quand il est danger, en rappelant que de nombreux fils de ce pays ami ont péri pour la libération de la France.
Le chef d’Etat-major général des armées maliennes s’est dit comblé de joie, avouant qu’il ne s’attendais pas à une telle marque d’estime de la part de la France à l’endroit de sa personne.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, l’ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson ainsi que plusieurs chefs d’Etat-major et directeurs de services des forces armées et de sécurité ont assisté à la cérémonie.
http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/84130-la-france-decore-le-general-dembele.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 31 Oct 2013 - 18:34 | |
| - Citation :
- Mali : la justice délivre un mandat d'amener contre le général Sanogo
31/10/2013 à 17:24 Par Dorothée Thiénot, à Bamako
La justice malienne a délivé 17 mandats d'amener contre des militaires dans le cadre de l'enquête sur les combats entre bérets verts pro-Sanogo et bérets rouges pro-ATT survenus le 30 avril 2012 à Bamako. L'ex-leader de la junte doit comparaître devant un juge d'instruction.
À la demande du juge d'instruction Yaya Karembe, 17 mandats d'amener ont été émis par la justice malienne à l'encontre de militaires impliqués dans les combats du 30 avril 2012 entre bérets verts favorables à l'ex-capitaine Amadou Haya Sanogo, aujourd'hui général, et les bérets rouges du camp parachutiste de Djicoroni, à Bamako, supposés favorables à l'ancien président destitué le 22 mars 2012, Amadou Toumani Touré. S'il incombait au président Ibrahim Boubacar Keïta de définir les conditions d'exécution de ces mandat, Sanogo et son secrétaire particulier doivent désormais comparaître, à une date indéterminée, devant le juge d'instruction. Qui décidera, à l'issue de cette comparution, de les inculper ou non. La CPI semble également s'intéresser de près au cas de l'ex-leader de la junte pour ces mêmes faits.
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131031171451/mali-att-coup-d-etat-berets-rouges-justice-malienne-mali-la-justice-delivre-un-mandat-d-amener-contre-le-general-sanogo.html | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 6 Nov 2013 - 14:23 | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 8 Nov 2013 - 18:44 | |
| - Citation :
- Mali : Sanogo en prend pour son grade
08/11/2013 à 15:28 Par Rémi Carayol et Dorothée Thiénot à Bamako
La retraite, le général malien putschiste Amadou Haya Sanogo n'en rêvait pas, mais il lui faut bien s'y résoudre. Et tandis que Bamako lui cherche une affectation, lointaine si possible, il doit veiller sur ses arrières.
Son entourage le dit "heureux" et "satisfait d'avoir accompli sa mission". Il aurait "un bon moral". Tout de même... Amadou Haya Sanogo a beau avoir réalisé l'un de ses rêves (être promu au grade de général de corps d'armée, lui qui semblait bloqué à celui de capitaine), il n'avait certainement pas imaginé que son incursion dans les plus hautes sphères du pouvoir se terminerait de cette manière. Pouvait-il penser, lui, le "de Gaulle malien", qu'il serait contraint de quitter son royaume de Kati pour s'installer dans une ancienne base aérienne de Bamako transformée en lieu de villégiature pour hommes d'État en bout de course ? Pouvait-il envisager qu'à l'âge de 41 ans il serait condamné à attendre dans une maison surveillée par quinze hommes (il en avait demandé cinquante), que l'on veuille bien lui trouver une affectation dont on sait qu'elle sera un placard ou, pis, que la police vienne un jour le chercher pour qu’il réponde devant un juge des exactions commises durant son règne ?
Le 31 octobre, un juge chargé de l’enquête sur une vingtaine de disparitions forcées de bérets rouges en 2012, a émis des mandats d’amener à l’encontre de 17 militaires, dont le général Sanogo. Même s’il est un jour blanchi, son avenir s'inscrit désormais loin du Mali et de l'armée. À Koulouba, où l'on a déjà décidé sa mise à la retraite, on cherche un pays qui voudra bien accueillir cet hôte encombrant - un pays où "il n'aura aucune responsabilité", glisse un proche du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Sanogo le sait. Il souhaite Cuba. Et en attendant, il pourra toujours se consoler autour d'un thé avec son nouveau voisin, l'ancien président Dioncounda Traoré (leurs maisons "de fonction" sont accolées), en se disant qu'il l'a échappé belle et qu'après tout, lui aussi, comme certains de ses frères d'armes, aurait pu finir six pieds sous terre dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre.
Que s'est-il passé ce soir-là, au camp militaire de Kati ? Difficile à dire tant que les premières conclusions de l'enquête, confiée à la gendarmerie puis à la justice, ne sont pas tombées. Il y a ce que l'on sait avec certitude : le 30 septembre, une dizaine d'hommes armés, vite rejoints par une vingtaine d'autres, et tous liés à l'ex-junte, pénètrent dans l'enceinte du camp militaire de Kati, que Sanogo et ses hommes ont transformé en bunker au fil des mois. Ils tirent dans tous les sens et prennent le contrôle d'un quartier du camp. Un conseiller de Sanogo, le lieutenant-colonel Diallo, est blessé et séquestré. Mais les "mutins" ne tentent pas, ou n'arrivent pas à pénétrer dans la maison du général, à 200 m de là. C'est pourtant après lui qu'ils en ont.
"Sanogo ne dormait jamais au même endroit deux nuits d'affilée"
Au ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, ils réclameront dans la soirée des promotions. "Sanogo a été fait général, et nous, nous n'avons rien", déplorent-ils. Depuis quelques jours, la colère couvait à Kati. Au sein de l'armée, on évoque aussi un contentieux lié à des histoires de gros sous. Mais dans l'entourage du général, on va plus loin : les "mutins" voulaient ni plus ni moins refaire le coup de 2012. La preuve ? "Ceux qui ont pris les armes le 30 septembre sont des hommes du colonel Traoré et du capitaine Konaré", affirme un membre du cabinet de Sanogo.
Traoré, Konaré, Sanogo. Une vieille histoire. Quand il a fallu, sous la pression de la communauté internationale, remettre le pouvoir aux civils, les deux premiers ont essayé de s'y opposer. À l'époque, se souvient un membre de la junte, la tension était extrême, "Sanogo ne dormait jamais au même endroit deux nuits d'affilée". Depuis, Konaré, éphémère porte-parole de la junte, et Traoré, radié sous Amadou Toumani Touré pour cause de "désertion", puis réintégré et même promu par Sanogo, avaient pris leurs distances. Selon plusieurs sources, pendant la campagne électorale, Traoré se serait rapproché d'un candidat qui n'était pas celui de Sanogo et aurait tenté de corrompre des frères d'armes. D'où son exclusion de la liste des membres de la junte juste avant le premier tour.
Traoré est-il à l'origine de la mutinerie ? C'est possible. L'un de ses lieutenants, surnommé "Gandakoy", était en première ligne. Mais les proches de Traoré assurent qu'il était "très en colère" quand il a appris l'implication de son aide de camp. On ne connaîtra jamais sa version : personne ne l'a revu depuis le 30 septembre. Et il n'est pas le seul dans ce cas.
Le lendemain de la mutinerie, les éléments de la Garde nationale et des forces spéciales de l'armée remettent de l'ordre à Kati sans qu'un seul coup de feu soit tiré. C'est l'opération Sanya ("propreté"). Les mutins sont neutralisés et mis aux arrêts, la garde rapprochée de Sanogo est désarmée. Mais l'issue est moins heureuse qu'il n'y paraît. Les jours suivants, les découvertes macabres se succèdent. Des corps mutilés et sans vie sont retrouvés. Six, sept ? Lors du bouclage de cette édition, c'était encore flou. Certains sont identifiés (dont ceux de deux proches de Traoré et de l'adjudant-chef Dramane Sissoko, que l'entourage de Sanogo soupçonne d'être l'un des mutins), d'autres non. Des militaires sont en outre portés disparus. On les dit en Guinée, au Sénégal, en Mauritanie... ou morts.
Quant aux survivants, ceux qui affirment avoir échappé à une exécution, ils se sont rendus aux autorités. Le 22 octobre, ils étaient une dizaine dans la prison du Camp 1 (parmi lesquels le capitaine Konaré), gardés autant pour leur sécurité que pour les besoins de l'enquête. Certains portaient encore des marques de sévices. Ils sont plusieurs, dans ce camp ou parmi les proches des disparus, à parler d'"escadrons de la mort" et à désigner Sanogo et ses hommes. Même au plus haut niveau de l'appareil d'État, on n'écarte pas leur éventuelle responsabilité. "Il est difficile de croire que ce ne sont pas les gens d'Haya qui ont fait ça", admet un officier placé à un poste stratégique par Sanogo. Cités par plusieurs témoins, des proches du général, dont le capitaine Christophe Dembélé, son chef d'escorte, ont déjà été entendus. "L'enquête les pointe du doigt", confirme une source gouvernementale.
Se débarasser de témoins gênants
Sanogo a-t-il voulu régler leur compte à ces mutins qui ont osé lui tenir tête ? A-t-il essayé de se débarrasser de témoins gênants alors que l'enquête sur les exactions commises sous son règne avance à grands pas ? Ou, autre hypothèse avancée à Bamako, s'agit-il d'une vengeance orchestrée à un autre niveau ? Rien de tout cela, clame un proche de Sanogo. Sa version ? "Dans la nuit du 30, les mutins ont pillé des stations-service et des banques de Kati. Mais quand est venu le moment de partager, ils ne se sont pas entendus et se sont entretués." Problème : de pillages, personne n'a entendu parler.
Dans le flou ambiant, une certitude : la mutinerie du 30 septembre et les exactions qui ont suivi - qui semblent ne pas avoir été planifiées - ont scellé le sort de l'ex-junte. Après avoir dissous le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, un "machin" inventé en début d'année pour y "caser" les anciens putschistes, ordonné leur retour dans leur ancienne unité et exfiltré Sanogo, IBK a nommé un nouveau commandant à la tête de la région militaire de Kati. Il a aussi remplacé, au poste stratégique de directeur général de la sécurité d'État, un officier nommé par Sanogo, le général Sidi Alassane Touré, par l'un de ses proches, le colonel Moussa Diawara.
- Citation :
- "Ils m'ont chicotté chez Sanogo"
Un adjudant que l'on appellera Mohamed, qui a accepté de témoigner à visage découvert mais dont nous préférons taire le nom, est l'un des mutins présumés détenus au Camp 1. Il affirme avoir été arrêté dans la soirée du 30 septembre par des proches de Sanogo dont il connaît les noms et qui font partie de la garde rapprochée du général. La suite épouse les contours d'un scénario connu : un sac sur la tête à l'arrière d'une voiture, puis derrière un maquis ; des menaces, des cris, des coups ; et un interrogatoire musclé... "Ils m'ont demandé qui d'autre faisait partie de la mutinerie. J'ai dit que je ne savais pas. Ils allaient me tuer." À l'entendre, Mohamed doit sa vie à son téléphone, qui a sonné quand il se trouvait - peut-être - sur le lieu de son exécution. "Après le coup de fil, ils m'ont amené chez Haya où ils m'ont chicotté..." Avant de le remettre entre les mains de la sécurité militaire. Si son récit recèle des zones d'ombre, il rejoint ceux d'autres de ses codétenus. http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2755p050.xml0/mali-att-dioncounda-traore-soumeylou-boubeye-maiga-armee-malienne-mali-sanogo-en-prend-pour-son-grade.html | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 8 Nov 2013 - 18:56 | |
| - Citation :
- Accrochage entre soldats maliens et rebelles touareg dans le nord. Le bilan côté MNLA est de trois morts, six prisonniers et un véhicule saisi. Côté armé malienne, il y a eu un blessé
Des soldats maliens ont brièvement échangé des tirs avec des rebelles touareg vendredi dans une localité proche de Ménaka, dans le nord-est du Mali, selon des sources militaires maliennes, l’une d’elles faisant état de trois rebelles tués et un soldat blessé.
A la foire d’Amazragane, à 150 km à l’est de Ménaka, une patrouille de l’armée malienne a été accrochée par le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad (rébellion touareg), et le bilan côté MNLA est de trois morts, six prisonniers et un véhicule saisi. Côté armé malienne, il y a eu un blessé. En ce moment, tout est rentré dans l’ordre, a affirmé une des sources jointe dans le Nord, qui a requis l’anonymat et n’a pas souhaité que sa zone d’affectation soit précisée.
Un officier du commandement de l’armée malienne basé à Gao, la plus grande ville du Nord, à plus de 300 km à l’ouest de Ménaka, a confirmé à l’AFP qu’une patrouille a été prise dans un accrochage avec des rebelles, sans donner plus de détails.
Deux autres responsables de l’armée joints à Bamako ont confirmé l’accrochage dans une localité proche de Ménaka, vers la frontière avec le Niger, où se tenait un marché hebdomadaire.
Un des responsables a affirmé que les soldats avaient été pris pour cibles par des hommes du MNLA auxquels ils ont riposté. Il y a eu des rebelles arrêtés à l’issue des échanges de tirs, a-t-il simplement dit.
L’autre responsable a précisé qu’il s’agissait d’un petit accrochage entre des soldats maliens et des bandits du MNLA. Il y a eu un blessé côté Fama (Forces armées maliennes) et deux morts de l’autre côté.
Cet accrochage intervient moins d’une semaine après l’enlèvement, suivi du meurtre, de deux journalistes français à Kidal (extrême nord-est), qui a été revendiqué par la branche maghrébine d’Al-Qaïda.
Les enquêteurs maliens et français recherchent activement un Touareg suspecté d’avoir planifié le rapt, selon une source sécuritaire malienne proche de l’enquête.
Source: AFP http://www.malijet.com/en-direct-du-front/85993-accrochage-entre-soldats-maliens-et-rebelles-touareg-dans-le-nor.html | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 13 Nov 2013 - 18:32 | |
| - Citation :
- L’équipe de formation de l’escadron blindé léger du bataillon Sigui
On 13 novembre 2013 -
Chacun des bataillons formés par la mission EUTM dispose de ses unités de soutien, artillerie, génie, logistique, contrôleurs aériens tactiques, commandos etc. Toutes ses unités reçoivent une formation spécialisée dans leur domaine par des instructeurs européens. C’est le cas pour l’escadron blindé léger, qui est un élément essentiel du bataillon, et plus particulièrement pour les missions de reconnaissances et d’acquisitions de cibles.
L’équipe de formation « blindé léger » se compose de 8 militaires italiens du régiment des « Lancieri di AOSTA » qui est une des formations les plus anciennes en Italie et de 2 militaires slovènes venant d’une unité des forces spéciales. Ils ont en charge la formation de tous les escadrons blindés des bataillons en formation.
L’escadron blindé est composé de 46 militaires maliens et est équipé de BTR 60, véhicule blindé de transport de personnel (8×8 APC), de fabrication russe. Son poids est de 10,1 tonne et il est doté de mitrailleuses de 14,5 mm et de 7,62 mm. Son autonomie opérationnelle est d’environ 500 km.
http://www.eutmmali.eu/?p=1787#sthash.xXFmSZyN.dpuf | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Dim 17 Nov 2013 - 18:59 | |
| - Citation :
- Exclusif : « L’armée malienne doit reprendre en charge la sécurité à Kidal »
Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre malien des Affaires étrangères, affirme à FRANCE 24 que la France ne court aucun risque d’enlisement au Mali, mais que l’armée malienne doit au plus vite reprendre pied dans le nord encore en proie à l’anarchie.
« Je suis un ministre atypique », dit calmement Zahabi Ould Sidi Mohamed, installé autour d’un verre de thé dans la salle VIP des « Medays », le forum international organisé par l’Institut Amadeus à Tanger, ville qui incarne plus qu’aucun autre lieu au Maroc ce trait d’union entre le Nord et le Sud. Atypique, parce que Touareg et Arabe, il symbolise la volonté du président Keita de réconcilier les différentes composantes du pays. Issu d’une tribu de guerriers touareg, il a lui même participé à la lutte armée avant d’entreprendre une carrière de fonctionnaire international à l’ONU dans différentes missions de maintien de la paix.
Zahabi Ould Sidi Mohamed n’hésite pourtant pas à dire leur fait aux principaux mouvements indépendantistes touareg, comme les représentants de l’Azawad, incapables de faire appliquer leurs engagements par les potentats locaux. Kidal, dans le nord du Mali, a ainsi encore été, jeudi 14 novembre, le théâtre de violences contre les symboles de l’État malien alors même que le MNLA (notamment) a pourtant assuré qu’il saurait garantir le bon déroulement du processus de réconciliation entre les peuples du sud et du nord du pays. Kidal, tristement endeuillée le 2 novembre par l’enlèvement et l’assassinat de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, les deux reporters de RFI, et où, depuis, il est clair que la sécurité n’est plus garantie.
Sur ce point, le ministre des Affaires étrangères est formel. « Ce fut une erreur, lors de l’opération Serval, de ne pas poursuivre la pacification jusqu’à Tessalit et Kidal ». Cette conviction, il l’a sans doute exposée au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qu’il vient de rencontrer lors de la conférence intergouvernementale sur la sécurité au Mali. À l’époque, après avoir libéré Gao et Tombouctou, Paris avait en effet jugé, craignant que l’armée malienne n’y soit mal accueillie, qu’il valait mieux, à Kidal, s’appuyer sur les forces politiques touareg, en particulier le MLNA.
Pour Zahabi Ould Sidi Mohamed, la normalisation y est urgente et « c’est à l’armée malienne de s’en charger. Elle en est tout à fait capable. Les Maliens seront éternellement reconnaissants envers la France, ajoute-t-il, mais nous sommes aussi des guerriers. Nous n’allons pas éternellement nous appuyer sur les autres. » Venant d’un ancien rebelle touareg, l’affirmation porte évidemment, et on comprend que le président malien a voulu à la fois montrer sa volonté d’ouverture et jouer un tour au MLNA en le nommant à un tel poste au sein de son gouvernement.
Le Mali n’est pas l’Afghanistan
Mais pour l’heure, c’est l’armée française qui renforce ses effectifs dans le nord. Modestement – 200 hommes ont été appelés en renfort. C’est toujours ainsi néanmoins que commencent les processus d’enlisement dans des cas pareils, c’est-à-dire lorsque des armées étrangères prennent pied en libératrices dans des régions en proie au terrorisme. À la longue, elles peuvent être vite considérées par les populations locales comme des forces d’occupation. « Le Mali n’est pas l’Afghanistan, nous objecte le ministre, l’armée malienne n’aura aucun mal à se faire respecter et la page du putsch est tournée. Le dialogue politique doit se poursuivre avec toutes les forces qui renoncent à la violence. Et les gens du nord, qui ne se reconnaissent pas tous dans le MNLA, lui-même traversé de nombreuses contradictions, lui demanderont aussi des comptes. Après tout, ceux qui ont voté à l’élection présidentielle, l’ont fait massivement pour IBK, dans le nord aussi ! »
Zahabi Ould Sidi Mohamed fixe toutefois quatre lignes rouges à ce dialogue avec la rébellion, dont certains éléments, rejetant la main tendue, sont tentés de rejoindre la nébuleuse d’Al-Qaïda. « L’intégrité du territoire malien, la laïcité de l’État – il prononce bien ce mot – sont non négociables. La solution du problème malien ne doit pas être source de déstabilisation pour les pays voisins. Enfin, les négociations doivent avoir lieu sur le sol malien avec son gouvernement légitime. »
bahi-mMais le guerrier, apaisé par une vingtaine d’années passées à tenter de résoudre des conflits au sein de l’ONU, a une autre ambition qui dépasse largement le simple cas malien. « Il faudrait qu’un jour, nous les musulmans, nous réunissions toutes nos tendances, djihadistes compris, autour de cette question : quelle doit être la place de la religion dans la politique ? Peut-on l’invoquer à tort et à travers si, en même temps, on prétend bâtir des États modernes ? Personnellement je crois qu’il faut séparer le temporel du spirituel, mais nous devons avoir cette discussion entre nous et ne pas laisser les Occidentaux la régler à notre place. »
Il est très rare, pour ne pas dire exceptionnel, d’entendre un dirigeant de premier plan d’un pays musulman reconnaître ainsi la responsabilité première du monde islamique dans la dérive actuelle de l’islam radical. On s’étonne néanmoins de l’ingénuité d’un tel projet visant à réunir dans une discussion des partisans ayant des visions aussi opposées de l’islam. Et lorsqu’on soulève qu’au Mali, justement, les djihadistes viennent de démontrer qu’ils voulaient simplement imposer leur vision du monde, de l’islam à tout un peuple pétri de traditions tolérantes, Zahabi Ould Sidi Mohamed invoque, imperturbable, un dicton berbère. « Il faut poursuivre le menteur jusqu’à la porte de sa maison. »
Source: France24
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86671-exclusif-%3A-%C2%AB-l%E2%80%99arm%C3%A9e-malienne-doit-reprendre-en-charge-la-s%C3%A9curi.html | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mar 19 Nov 2013 - 19:50 | |
| - Citation :
- La Pologne fournit 170 tonnes de matériel à l’armée malienne
(B2) La Pologne a fait un don à l’armée malienne de 170 tonnes de matériel pour une valeur de plus de 11 millions Zlotys (environ 2,6 millions d’euros), a annoncé le ministère polonais de la Défense. C’est le résultat d’un accord signé le 31 Juillet à Paris, entre la République de Pologne et la République du Mali.
Ont ainsi été livrés – selon nos informations – 100 fusils mitrailleurs AKM (fabriqués par Kalachnikov, version « moulée » des AK47), des lances roquettes, différents types de munitions (7.62 mm et 12.7 mm) et des grenades auto-propulsées, provenant des stocks de l’agence polonaise de munitions.
La dernière partie du chargement a atteint, Bamako, mercredi dernier (13 Novembre). Et le protocole de transfert de propriété a été signé officiellement le lendemain dans la ville de Kati, par le commandant du contingent militaire polonais dans la mission EUTM Mali, le lieutenant-colonel Mieczyslaw Spychalski, et le col. Drabo Mustafa, directeur du Département des matériaux, carburants et des transports de l’armée malienne.
Les Polonais sont chargés de la formation logistique de leurs homologues maliens, « un point faible dans l’armée malienne » assure Spychalski. « Le travail des militaires du contingent polonais est donc très important. Ils enseignent des choses qui sont complètement nouvelles pour eux ». http://www.bruxelles2.eu/?s=en | |
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| Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 21 Nov 2013 - 16:12 | |
| - Citation :
- Exercice de restitution de nuit pour la section commando du bataillon Sigui
On 18 novembre 2013
Dans la nuit du 11 novembre, après six semaines d’une formation d’exigeante, la section Commando du troisième Bataillon malien « Sigui », entraînée par les instructeurs de Forces Spéciales espagnoles, a planifié et exécuté une action directe au cours d’un exercice de restitution de nuit dont le scénario prévoyait la rencontre entre un objectif de haute valeur et une cellule terroriste dans une maison abandonnée en pleine campagne.
Les ordres du Bataillon diffusés, la section et les chefs d’équipes ont été guidés dans la planification et la préparation de leurs missions par les formateurs. Toutes les éventualités ont été prises en compte au cours des répétitions, cela toujours dans le respect des règles d’engagement et des principes du droit international et humanitaire(DIH) de distinction, de proportionnalité et de nécessité.
Les instructeurs ont élaboré une série de situations particulières, dynamiques et didactiques, afin d’impliquer pleinement les stagiaires et ainsi favoriser l’acquisition de toutes les compétences apprises. Des connaissances qu’ils ont pu mettre en application tout au long d’un itinéraire d’infiltration. La section s’est ensuite divisée en deux patrouilles de combat, en mesure d’observer, attaquer et intercepter la cible dans l’éventualité où cette dernière parvenait à s’échapper de la maison.
Un poste d’observation a maintenu une surveillance jusqu’à l’arrivée de l’objectif sur zone et sa présence confirmée puis rapportée. Des groupes de soutien, d’appui et d’assaut ont alors été mis en place ainsi qu’un dispositif d’embuscade. Le chef de section a lancé l’action dans le silence de la nuit. L’effet de surprise a été partiellement été atteint, un véhicule réussissant, malgré tout, à s’enfuir, cependant, le dispositif mis en place à proximité de la maison est parvenu à intercepter le véhicule.
Au terme de cet exercice, non seulement la mission a été accomplie, les savoir-faire acquis parfaitement restitués sur le terrain mais les liens de fraternité qui se sont tissés entre les commandos maliens et les soldats de la mission EUTM se sont encore renforcés.
Les 12 instructeurs espagnols appartiennent au Commandement des Opérations Spéciales, basée à Alicante. La formation spécialisée « commando » inclut les domaines suivants : patrouille à pieds, combat en zone urbaine, conduite de véhicule tactique, secourisme au combat, topographie, tir, communications et corps à corps. - PHOTOS:
http://www.eutmmali.eu/?p=1797#sthash.Bay0fiR7.dpuf | |
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