Exercice Argana 2010

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L'exercice "Argana 2010" répond au souci du Maroc d'améliorer constamment ses capacités de sauvetage en mer (SG du ministère de la Pêche maritime)


Agadir, 28/04/10-L'exercice de recherche et de sauvetage en mer prévu jeudi, au large d'Agadir, reflète le souci du Maroc d'améliorer constamment ses capacités de recherche et de sauvetage maritimes, a indiqué le Secrétaire général du ministère de la Pêche maritime, Abdeljebbar Youssefi.



"Cet exercice annuel est un moment fort de notre programme d'action au titre de l'année 2010. Il répond au souci du Maroc d'améliorer constamment ses capacités en matière de recherche et de sauvetage maritimes pour être à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes en tant qu'Etat côtier par excellence et en conformité avec les exigences internationales dictées par l'Organisation maritime internationale (OMI) en la matière", a souligné M. Youssefi à la veille de cette opération.
Baptisée "Argana 2010", l'exercice consiste à mettre en scène un navire de croisière en difficulté nécessitant l'évacuation d'une cinquantaine de passagers.
Il vise à contribuer au développement des compétences des coordonateurs et des sauveteurs et de tester les capacités techniques et matérielles du dispositif national de recherche et de sauvetage maritime.
Ce dispositif fonctionne sur la base d'un partenariat entre le département de la Pêche maritime et les autres intervenants: la Marine royale, la Gendarmerie royale, les Forces royales Air, la Protection civile et la Direction de la marine marchande. Il opère dans un rayon d'action d'environ un million de Km2.

Développement constant des moyens humains et matériels
Présentant la stratégie du Maroc en matière de recherche et de sauvetage en mer, M. Youssefi relève que l'effort est concentré sur le renforcement des moyens spécialisés de sauvetage, le développement du réseau de communication dédié à cette mission parallèlement au renforcement des moyens humains en termes de recrutement et de formation continue.
Et d'annoncer qu'une vedette de sauvetage maritime vient d'être acquise pour le port de Boujdour et une autre est prévue pour le port de Tanger Med, portant ainsi le nombre d'unités de sauvetage à 22.
Une étude de faisabilité est en cours pour l'acquisition d'une vedette polyvalente destinée au Détroit à des fins de sauvetage, de lutte contre la pollution et contre le feu, a-t-il ajouté, avant de passer en revue les actions entreprises pour moderniser les équipements de communication, améliorer les compétences des ressources humaines et pour actualiser les aires de pose des hélicoptères à travers l'ensemble du littoral du Royaume.
Sécuriser le littoral national et arrimer le système de sauvetage au Maroc a ceux des pays de la région
L'ensemble des mesures entreprises convergent vers l'objectif du Maroc visant à sécuriser ses eaux maritimes et à arrimer le dispositif de recherche et de sauvetage national à ceux des pays de la région, a rappelé M. Youssefi.
"La promotion de la coopération internationale dans un secteur qui s'y prête par excellence est une préoccupation du Maroc, d'autant plus que l'OMI invite les Etats côtiers à unir les efforts dans un domaine aussi complexe que la recherche et le sauvetage en mer", a-t-il affirmé.
Après avoir rappelé que le Maroc assure la coordination de la branche Nord et Ouest africaines de la Fédération internationale de sauvetage maritime, il a souhaité que la prochaine visite au Maroc du secrétaire général de l'OMI serve d'occasion pour inaugurer un centre régional de recherche et de sauvetage en mer qui conférera à l'Afrique son 5ème et dernier centre du genre.
Une telle structure constituera un espace propice au renforcement de la coopération entre les pays de la région dans un domaine aussi important que la recherche et le sauvetage des vies humaines en mer.
Ceci est d'autant plus stratégique pour les Etats côtiers que les mers et océans connaissent fréquemment des manifestations de phénomènes nécessitant une coopération étroite, telles que l'émigration clandestine et la piraterie qui préoccupent aujourd'hui la communauté mondiale, rappelle le secrétaire général du ministère de la Pêche.

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