Aéronavale française

En Service

Porte avion nucleaire Charles de Gaulles (PAN CDG) :



Caractéristiques:

Déplacement : 40 600 tonnes (pc) Vitesse : 27 nds Puissance : 83 000 CV
Chantier : DCN Brest
Dimensions : 261.5 (238 pp) x 64.36 (31.50 flot) x 8.5 mètres.
Parc aérien : 40 aéronefs (avions Super-Etendard, Rafale Marine, Hawkeye et hélicoptères Super-Frelon, Dauphin)
Armement : 2/systèmes SAAM (XVIx2, 32 missiles Aster 15) - 2/systèmes Sadral (VIx2, missiles Mistral) - 8/20 AA F2 (Ix8)
M :2 chaudières K15 - 2 groupes turbo-réducteur - 2 lignes d'arbres - 4 turbo-altern. (4 000 kw) - 4 diesels altern. (1100 kw)
Equipage : 1 950 personnes (177 off + 890 off mar + 883 QMM)
Observations : Pont d'envol de 261.50 m - Surface du pont d'envol 12 000 m² - Hangar de 4 600 m² - Tirant d'air 66.50 m

BÂTIMENTS DE PROJECTION ET DE COMMANDEMENT (BPC) Mistral (L9013)



Caractéristiques :

Données générales :
Dimensions : 199 (189 m pp) x 32 x 6.2 mètre (T.air : 64.3m)
Déplacement : 16 500 tonnes (21 300 t pleine charge, 32 300 t ballasté)
Capacités : 30 jours d'autonomie en vivre (100 t), 60 blindés dont un escadron de chars Leclerc, 1600 t de gazole, 540 m2 de TR5, 380 t d'eau douce
Equipage :
21 officiers, 116 officiers-mariniers et 40 quartier-maîtres et matelots
450 passagers (900 pour une courte durée), 150 hommes d'un état-major embarqué
Equipements de navigation :
1 radar de navigation DRBN-38A Decca Bridgemaster E250 ; 1 Senin ; 2 centrales gyrolaser ; 1 GPS ; 1 loch ; 1 sondeur
Détection :
1 radar de veille air/surface MRR3D-NG ; 2 conduites de tir optroniques
Guerre électronique :
1 détecteur de radar ARBR-21 ; 1 intercepteur goniomètre de transmissions Elite ; Infrastructure pour brouilleurs de radars BSM 1/2
Communications :
1 Syracuse 3 ; 1 Inmarsat ; 1 FleetSatcom ; LADT 11, 16 et infrastructure pour LADT 22 ; E/R VHF dont 2 Guerre PR4G pole Rita ; E/R UHF dont CCME TRBM-18E HQ11 ; Athreis
Traitement de l'information :
1 SENIT 8 ; SIC 21 ; Gesvol
Energie - Propulsion :
Motorisation : 2 moteurs électriques en Pods Mermaïd (2 x 7 MW), 2 hélices 5 pales
Usine électrique : 3 diesels-alternateurs Wärtsilä 16 V32 (6,2 MW) + 1 diesel-alternateur auxiliaire Wärtsilä Vasaa 18V200 (3 MW)
Vitesse maximale : 18,8 noeuds
Autonomie : 10800 km à 18 nds, 19800 à 15 nds
1 grue de 17 tonnes à 11 mètres
Drome : 4 embarcations de transport de commandos (Etraco)
Autonomie : 10800 km à 18 nds, 19800 à 15 nds
Armement :
2 systèmes Simbad ; 2 canons de 30mm Breda-Mauser ; 4 mitrailleuses de 12,7mm M2-HB Browing

BÂTIMENTS DE PROJECTION ET DE COMMANDEMENT (BPC) Tonnerre (L9014)



Caractéristiques: les memes capacites MISTRAL

TRANSPORTS DE CHALANDS DE DÉBARQUEMENT (TCD) Foudre (L9011) ET Siroco (L9012)




Caractéristiques :

Class and type: Foudre and Siroco-class landing platform dock
Displacement:

11,300 tonnes (standard)
12,000 tonnes (full load)
Length: 168 m (551 ft)
Beam: 23.5 m (77 ft)
Draught: 5.2 m (17 ft)
Installed power: 20,800 hp (15,290 kW)
Propulsion:

Engines: 2 SEMT Pielstick 16 PC 2.5 V400 diesels
Propellers: 2 adjustable-blade propellers and one beam propeller
Auxiliaries: 1 beam propeller (1,000 hp)
Electrical plant:5 SACM-Unidiesel diesels alternators
Electrical power: 4,250 kW (5 × 850 kW)
Speed: 21 knots (39 km/h; 24 mph)
Range: 20,300 km (11,000 nmi; 12,600 mi) at 15 knots (28 km/h; 17 mph)
Boats and landing
craft carried: 8 landing crafts
Capacity: 150-man command headquarters
Troops: 450 (900 for a short cruise)
Crew:

20 officers
80 petty officers
60 Quarter-masters
Armament:

3 Simbad systems
3 30 mm Breda-Mauser guns
4 12.7 mm M2-HB Browing machine guns
Aircraft carried: 4 helicopters
Aviation facilities: Hangar

Aéronefs En Service

Alouette III


Atlantique2
http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/varuna-07/atlantique-2/239312-1-fre-FR/atlantique-2.jpg

Lynx WG13



E2C Hawkeye


Falcon 10 Marine


Panther EC 565


Rafale M
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ76tZqREGBcW5-mMMm03YcYioKtObVbqQhnVFqrRmeZ7mtfM1_p5lI-aLboQ
Xingu

Rallye 100 ST

Falcon 50 Marine
http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQfIlrR02pR_jnnGsNEJc_CmH3S-9-bhOO13SgsCtCOn69nTgCH
DAUPHIN

Super-étendard Modernise

Gardian

Cap 10

La Marine nationale et la Royal Navy prévoient de constituer, à l'automne 2012, une imposante force aéromaritime en Méditerranée. La France doit participer avec son groupe aéronaval, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, et probablement un groupe amphibie, avec un bâtiment de projection et de commandement. La Grande-Bretagne, de son côté, engagera son Response Force Task Group (RFTG), qui comprendra notamment le porte-hélicoptères HMS Ocean ou le HMS Illustrious, ainsi que des transports de chalands de débarquement. Le tout sera accompagné de destroyers et frégates, d'une composante sous-marine et d'unités de ravitaillement. Ces grandes manoeuvres feront aussi intervenir des unités terrestres, avec les Royal Marines britanniques et les marsouins de la 9ème Brigade légère blindée d'infanterie de marine (9ème BLBIMa), ainsi que des hélicoptères de combat et de manoeuvre.
L'objectif de cet exercice majeur, qui devrait se dérouler fin octobre/début novembre, est de renforcer la coopération et l'interopérabilité entre les groupes de projection des deux principales marines européennes. Même si les relations entre Paris et Londres ont été quelque peu agitées ces dernières semaines, le sommet Sarkozy/Cameron prévu début décembre ayant notamment été annulé, le travail se poursuit donc, sur le plan militaire, des deux côtés de la Manche. Dans le cadre des accords de défense signés en novembre 2010, les deux pays avaient, notamment, évoqué la mise en place d'une force expéditionnaire franco-britannique. Le théâtre libyen, où les deux flottes ont travaillé étroitement ensemble (notamment les BPC français et le HMS Ocean qui ont coordonné leurs attaques d'hélicoptères contre les forces du colonel Kadhafi), a déjà été considéré comme très positif. L'organisation d'un exercice de grande ampleur permettra de confirmer cette capacité à conduire des opérations communes, notamment sur des facettes non abordées durant l'opération Harmattan/Ellamy, par exemple le débarquement de troupes.

3eme BPC Pour la france Dixmud (L9013)
12 janvier 2012

Construit par STX France à Saint-Nazaire, le Dixmude, l'un des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) français (les plus gros bâtiments de la flotte française après le porte-avions Charles-de-Gaulle), recevra samedi, à son bord, le ministre de la Défense Gérard Longuet.

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, visitera samedi à Toulon le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) français, baptisé Dixmude, réceptionné début janvier par la marine nationale. Les BPC sont les plus gros bâtiments de la flotte française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle.

Commandé par le ministère en 2009 aux société STX France et DCNS dans le cadre du plan de relance de l'économie, le Dixmude est doté de capacités opérationnelles identiques à celles du Mistral et du Tonnerre déjà en service.

Constrcution du Dixmude : "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français"
Le bâtiment bénéficie d'améliorations techniques et d'équipements modernisés, fruit du retour d'expérience de cinq années de service des BPC, a souligné le porte-parole du ministère, Gérard Gachet. Sa réalisation a représenté "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français", a-t-il précisé.

Le Dixmude répond, selon le ministère, "à la nécessité de posséder des unités polyvalentes, capables de se positionner au large, de déployer rapidement des troupes, de projeter des forces à terre", de commander ou soutenir "des opérations interarmées et interalliés d'envergure en mer ou à terre".

Deux bâtiments similaires actuellement en construction à Brest pour le compte de la marine russe
Le bâtiment a été construit par STX France à Saint-Nazaire, où la DCNS (ex-Direction des constructions navales) l'a équipé de son système de combat, a précisé le ministère.

Longs de 199 mètres, pour un déplacement de 22.000 tonnes, les BPC disposent d'un équipage réduit à 170 personnes et peuvent accueillir jusqu'à 4.000 personnes pour des opérations humanitaires.

Nouvelles « glouttes » au CESSAN:

La 11f Passe sur Rafale :
Landivisiau fête sa flottille 11 F, ses pilotes et ses Rafale

Plus de 2000 personnes pour deux anniversaires. Mercredi, dans l'après-midi, la base aéronavale de Landivisiau a fêté les 90 ans de la flottille 11F et les 10 ans du Rafale Marine. Les autorités, les familles, les anciens, les industriels, tous ont bravé la pluie et le vent pour saluer les hommes et leurs avions.

Les autorités, le vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne, commandant la zone Atlantique et le contre-amiral Hervé de Bonaventure, commandant la force de l'aéronautique navale(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

La 11F est la plus vieille flottille de chasse embarquée. Celle des pionniers, ceux qui ont osé s'élancer, au début du 20è siècle, avec leurs petits avions à hélice, depuis les ponts des navires. En 1920, ce sont eux qui ont réalisé le premier appontage à bord du porte-avions Béarn. L'aviation de chasse depuis la mer est en train de naître, et avec elle l'identité très forte des pilotes de l'aéronavale, aviateurs bien sûr, marins avant tout. L'enseigne de vaisseau Louis Bonnot, dans les années 20, dessinera ce qui deviendra l'emblème de la flottille, l'hippocampe ailé. Ceux qui l'arborent continuent dans l'audace. En 1937, ils réaliseront le premier appontage de nuit. En 1939, la flottille quitte sa base de Lanvéoc pour rejoindre Marcq-en-Calaisis, sa ville marraine. Les avions participeront aux opérations au-dessus de la Belgique au début de la guerre.
En 1945, la flottille renaît avec les avions SeaFire, version navale des légendaires Spitfire britanniques. Ce seront ensuite des avions Hellcat américains qui partiront en Indochine, à bord du porte-avions Arromanche, puis des Aquilon, les premiers avions à réaction. En 1962, ce sera l'arrivée des Etendard IV M, et en 1963 le premier appontage sur le porte-avions Foch, alors flambant neuf. En 1967, la flottille prendra ses quartiers dans la nouvelle base aéronavale de Landivisiau, elle est désormais la spécialiste des assauts à la mer, ainsi que des bombardements de jour et de nuit.

L'hippocampe ailé va, ensuite, se « tigrer » quand la 11F rejoint la prestigieuse « Tiger Meet » qui regroupe de nombreux escadrons et flottilles de chasses de l'OTAN. C'est avec le Super Etendard que les hommes de la 11F partent en opération au-dessus des Balkans, entre 1993 et 1999, et qu'ils utilisent, pour la première fois, de l'armement à guidage laser. Ce sera ensuite le porte-avions Charles et les opérations de soutien en Afghanistan. En septembre 2011, une page se tourne, la 11F passe sur Rafale.

Sur le tarmac de Landivisiau, le moment que tout le monde attend est arrivé. Les moteurs vrombissent. Sur la piste, quatre avions, deux Rafale et deux Super Etendard Modernisés (SEM), décollent depuis le « porte-avions de granit », comme les pilotes appellent leur base bretonne. Venus saluer la foule, les pilotes se font plaisir et régalent leur public. Ramon José ne se lasse pas de ce spectacle. L'homme en impose, dans sa veste en cuir de pilote. La voix tranquille et le ton modeste, il raconte son parcours, que beaucoup, dans le milieu de l'aéronavale, considère comme une légende. « La Marine, j'y suis rentré en 1954, et l'aéro en 1959 après avoir suivi le cours pilote au Maroc ». Il y fera une carrière de plus de trente ans, pilotera des Corsair, des Etendard IV M, des Crusader pour finir par des Super Etendard. « Mon avion préféré ? Difficile à dire, on aime toujours l'avion sur lequel on vole, le pilote fait corps avec. Mais je crois que pour le combat aérien, je retiendrai le Crusader. Un avion puissant, agile, efficace et facile dans son domaine de vol, malgré ce qu'on pouvait dire sur lui à l'époque ».

Les grades de l’aéronavale Française :

Équipage:

Matelot:



Matelot Brevete :


Quartier-Maitre 2eme classe :



Quartier-Maitre 1ere classe :

Officiers Mariniers Subalternes

Élève de Maistrance :


Maistrancier :



Second-Maître :


Maitre :

Suite :

Officiers mariniers supérieurs

Premier Maitre :

Maître Principal :

Major :

Officiers subalternes

Élève-officier :

Aspirant :

Enseigne de vaisseau 2eme classe :

Enseigne de vaisseau 1ere classe :

Lieutenant de vaisseau :

Suite 2:
Officiers supérieurs

Capitaine de corvette :

Capitaine de fregate :

Capitaine de vaisseau :

Officiers Generaux

Contre-amiral :

Vice-amiral :

Vice-amiral d'escadre :

Amiral :

Amiral de france

Codes Couleurs des équipes du pont d'envol :

Chiens Jaunes

Officier directeur du pont d'envol, tous le personnel de pont est sous ses ordres

Officier pont d'envol, adjoint du chef PEH. Ce sont eux qui donnent l'ordre de catapultage des appareils

Directeur Pont D'envol (Dirponvol). Adjoint des Officiers PEH. Commande plusieurs équipes de PONEV, généralement ce sont des Officiers Mariniers Supérieurs (Premier Maitre ou Maitre Principal)

Chef d'équipe PONEV. Appelé Chien Jaune, il a en charge une équipe de PONEV ou PEH, son numéro de maillot correspond au secteur du pont d'envol ou des hangars qui lui est affecté.

Equipe PONEV ou PEH:

Adjoint du chef d'équipe

Conducteur des tracteurs d'aéronefs et des groupes de parc (CONEV)

Fonctions spéciales, veilleur attaché au ordre de l'OA (Officier Appontage)

PONEV, personnel en charge du saisinage, de la mise en place des barre de tractage et des cales sur les appareils.

Personnels aéronavals:

Chef de piste et adjoint chef de piste (chaque flottille dispose de sa propre équipe)

Pistard ou Patron d'appareil, en charge de la mise en œuvre de l'aéronef sur le pont d'envol

Mécanicien, assure le dépannage des appareils et des équipements des aéronefs

Personnel armement, appelé "Boum", en charge de l'armement/désarmement des aéronefs de sa flottille

Suite

Personnels catapultes et ascenseurs:

Chef d'équipe catapulte et ascenseurs

Technicien catapulte, en charge de la mise en pression et du réglage lors des catapultages et du contrôle de la navette de catapulte

Personnel catapulte, en charge de la mise en place des élingues, des hold-back

Liftier, personnel en charge des mouvements d'ascenseurs

"Carbu", personnel en charge de la mise en pression des pompes carburant aviation et de la gestion des manches d'alimentation

Personnels annexe:

Personnel médical

Fusilier-marin, en charge de la sécurité du pont d'envol (respect des règles de circulation et port des équipements de sécurité individuel)

une petite news sur la formation des equipes ponts d'envol en France....
http://www.corlobe.tk/article29787.html

Citation :

AIR FAN a ajouté 3 nouvelles photos.

Ca sent la fin.
C'est à l'été 2016 que seront retirés les derniers Super Étendard Modernisés, au terme d'une longue et fructueuse carrière opérationnelle qui a commencé avec le premier vol en 1974.
Une douzaine d'appareils reste en ligne avec la 17F, sur 19 toujours en dotation, survivants de 85 avions produits et mis en service à partir de 1978. Le SEM a joué les prolongations du fait de l'introduction trop lente des Rafale Marine car son retrait avait déjà été programmé pour cette année.
Le SEM avait été choisi plutôt que l'A-4M et le Jaguar Marine pour remplacer son aïeul Étendard IV, dont il a récupéré le nom et les qualités de vol. Pour l'anecdote, le prototype du Super Étendard était l’Étendard IVM N°68.
Le "couteau suisse" de l'aéronavale sera donc totalement remplacé par les Rafale l'année prochaine.
Outre les 71 appareils français, 14 ont été réceptionnés par le Comando de Aviación Naval de l'Armada Argentina et l'histoire se souviendra également des cinq appareils français (N°65 à 69) "prêtés" à l'Irak en 1983 au plus fort de la guerre Iran-Irak...

SP

Ce soir, DOC sur le Charles de Gaulle lors de la soirée spéciale Enquête exclusive sur M6 à 20h55

Citation :

18.05.2016

La der des SEM: deux avions de la 17F de Landivisiau seront à Biscarosse, le 22 mai




Le Super Etendard Modernisé (SEM) apparaîtra pour la dernière fois en public lors du meeting aérien de Biscarrosse, dimanche 22 mai. Après 37 ans d'opérations à travers le monde, le SEM sera retiré du service actif en juillet prochain. La chasse embarquée de l'aéronautique navale passera alors au "Tout Rafale Marine".

Deux SEM effectueront des démonstrations aériennes au cours de leur "dernière manifestation publique en meeting", comme le confirme le Sirpa Marine. Pas de SEM le 14 juillet, à Paris, donc.

Biscarrosse est la ville marraine de la flottille 17F de Landivisiau, la dernière de l'aéronautique navale à mettre en œuvre cet aéronef né en 1974 qui vient d’accomplir sa dernière mission opérationnelle à bord du porte-avions Charles de Gaulle.

Les pilotes seront également disponibles sur le tarmac, pour présenter les missions des marins du ciel et de leur flottille, qui sera prochainement équipée du Rafale Marine. Ils seront accompagnés par les membres du Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) qui dispenseront des informations sur les carrières de la marine et de l’aéronautique navale en particulier.



Successeur de l'Etendard IV, le Super Etendard a été produit à 71 exemplaires pour la Marine nationale, entre 1977 et 1983. Il a pris l'appellation de Super Etendard Modernisé en 1986 après un programme de modernisation.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/05/18/la-der-des-sem-deux-avions-de-la-17f-a-biscarosse-le-22-mai-16206.html

Citation :

L'Atlantique 2 fête ses cinquante ans



© Marine nationale

Dernière mise à jour : le 27 Mai 2016 à 15:45


Le 27 mai 2016, la Marine nationale fête le cinquantième anniversaire de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué (Lorient). Une cérémonie militaire, présidée par le contre-amiral Thouvenin, commandant de la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) a été organisée pour célébrer cet avion militaire très polyvalent et tout particulièrement adaptable aux besoins opérationnels de la Marine.

Seul avion en service au monde conçu spécialement pour la lutte anti-sous-marine armée, l’ATL2 contribue à garantir l’autonomie et la sûreté de la force océanique stratégique (FOST), ainsi qu’à protéger une force navale à la mer (groupe aéronaval, groupe amphibie, groupe d’action maritime) contre des menaces sous-marines et de surface. Il participe à la maîtrise du milieu aéromaritime sous et sur la surface, de la zone littorale jusqu’au grand large. Si sa principale mission est le combat aéromaritime et les opérations aéromaritimes, il est également capable de réaliser un soutien aux opérations aéroterrestres, variante et déclinaison du savoir-faire en milieu aéromaritime. Il est d’ailleurs un acteur efficace de l’Action de l’Etat en Mer, y compris pour des missions de secours maritime. Ainsi, l’ATL2 est actuellement activement engagé en Méditerranée dans les recherches de l’Airbus de la compagnie Egyptair, mais encore en Jordanie, dans le cadre de l’opération Chammal.


Histoire de l'Atlantic à l'Atlantique 2 : L’Atlantic 1 a servi à partir de 1965 jusqu’à être progressivement remplacé à partir de 1991 par l’Atlantique 2. L’Atlantic 1 était un avion issu d’une réflexion collective de différentes nations de l’OTAN. Dans les années 1970, pour répondre aux nouvelles menaces, et compte tenu du vieillissement du parc, la Marine nationale décide d’étudier une nouvelle génération d’Atlantic. Le fuselage et la motorisation donnant toute satisfaction, il fut décidé de se concentrer sur l’équipement électronique et aéronautique. Aucun des pays mettant en œuvre l’Atlantic ne désirant acheter cette nouvelle version, l’Atlantic 2 sera rebaptisé par le Président de la République de l’époque, François Mitterrand, en Atlantique 2 (ATL2).

Rénovation en cours : La rénovation du système d’armes des ATL2 a débuté fin 2013 pour une première livraison en 2018. Cette opération comprend le traitement des obsolescences critiques du système de combat, ainsi que la restauration de ses performances.

Caractéristiques techniques de l'Atlantique 2 :

•Equipage : 13 à 15 personnes
•Envergure : 37,50 mètres
•Longueur : 31,70 mètres
•Hauteur : 11,10 mètres
•Poids maximum au décollage : 46 000 kg
•Poids à vide : 25 500 kg
•Vitesse maximum : 350 nœuds ou 648 km/h
•Plafond pratique : 30 000 pieds
•Autonomie : 18 000 heures de vol
•Motorisation : 2 turbopropulseurs Rolls Royce Tyne Mk 21 de 5600 ch chacun

http://www.colsbleus.fr/articles/8475

Citation :

La flottille 11F récompensée au Nato Tiger Meet 2016


Mise à jour : 30/05/2016 16:12

La cérémonie de clôture du Nato Tiger Meet 2016 a eu lieu le 26 mai 2016 à Saragosse, en Espagne. … cette occasion, la flottille 11F de la BAN Landivisiau a été élue par l’ensemble des participants «Best flying unit» et a reçu le Golden stick.

Ce trophée est l’un des plus prestigieux, car il récompense l’unité qui a fait la meilleure impression en vol aux autres participants.

La rigueur, le professionnalisme des équipages et surtout les résultats en air-sol ou en combat air-air sont évalués. Ce trophée récompense également le travail des techniciens, en prenant en compte la disponibilité des appareils.


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/la-flottille-11f-recompensee-au-nato-tiger-meet-2016

Y'a pas ,ils touchent leur billes les gars...
Encore bravo

Citation :

07.06.2016

Le SEM tirera sa révérence le 12 juillet, à Landivisiau




Le 12 juillet prochain, la Marine nationale célèbrera le retrait du service actif du Super Etendard Modernisé sur la base de l’aéronautique navale de Landivisiau.

Après ce retrait, pour la première fois dans l’histoire de l’aéronautique navale, la chasse embarquée sera composée d’un avion unique, le Rafale Marine.

Cette journée sera ouverte aux familles et aux amis de l’aéronautique.

Programme prévisionnel:
• cérémonie militaire ;
• démonstration aérienne ;
• expositions ;
• présentation d’un film dédiée au SEM.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/06/07/le-sem-tire-sa-reverence-le-12-juillet-16307.html

Citation :

Le manque de pièces détachées affecte la disponibilité des avions de patrouille maritime de la Marine


Posté dans Forces navales par Laurent Lagneau Le 19-07-2016



Le faible taux de disponibilité des avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) est un sujet non seulement récurrent mais aussi et surtout préoccupant. Préoccupant dans la mesure où ce type d’appareil est indispensable pour assurer la protection des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ainsi que pour effectuer des missions de renseignement et des frappes dans la bande sahélo-saharienne et au Levant.

Le « taux de disponibilité » des ATL2 « ne s’élève qu’à 25 %, ce qui n’est pas satisfaisant. La rénovation engagée les accapare, tandis que la surchauffe opérationnelle, au Sahel et en Irak, explique également ce faible taux. Moins les avions disponibles sont nombreux, plus vite ils s’usent dans des rotations », expliquait, en juin 2015, l’amiral Bernard Rogel, le désormais ancien chef d’état-major de la Marine nationale (CEMM).

La Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée prévoit, pour environ 700 millions d’euros, la rénovation de 15 ATL2 sur les 27 exemplaires reçus par la Marine nationale. Après des difficultés, le Service industriel de l’aéronautique (SIAé) a remis ce programme sur de bons rails, à en croire son directeur, l’ingénieur général de l’armement Patrick Dufour, qui s’est exprimé devant les députés de la commission de la Défense, le 5 juillet.

Seulement, le point noir reste les visites périodiques « lourdes » (NTI-3) des ATL2. « Cet avion a été réalisé par un consortium d’industriels qui, à l’exception de Dassault, ne lui porte plus grand intérêt. Du coup, il souffre de problèmes de (pièces) rechanges qui à leur tour contribuent à désorganiser la réalisation des visites », a expliqué l’IGA Dufour.

« Nous avons choisi de privilégier le temps court et la réponse aux besoins de la force de l’aéronautique navale (ALAVIA). Aussi, et c’est un choix que j’assume, les difficultés ont-elles été concentrées sur les visites lourdes réalisées par l’AIA [Atelier industriel de l'aéronautique, ndlr] de Cuers-Pierrefeu. Je ne distingue par conséquent plus les visites NTI-2 [opérations de maintenance préventive programmée, ndlr] et les visites NTI-3. Soit on est au soutien opérationnel dans les flottilles, soit on est au soutien industriel au SIAé. Je dispose de deux sites et j’essaie de capitaliser sur l’ensemble de nos moyens », a-t-il continué.

Aussi, le SIAé a lancé un « plan d’action de grande ampleur touchant les commandes de rechange » ainsi que « l’organisation de la production » et « l’encadrement » afin, et c’est l’objectif affiché de son directeur, de « voir les durées d’immobilisation de ces avions décroître » d’ici la fin de l’année.

« Reste qu’il faut bien admettre que nous travaillons sur une vieille flotte et que certains matériels n’ont plus été commandés depuis très longtemps », a encore souligné l’IGA Dufour.

L’approvisionnement en pièces de rechange est primordial : les ATL2 doivent rester en service au moins jusqu’en 2032. Et cela alors que certains équipements de ces appareils sont communs avec ceux de leurs prédécesseurs, les Atlantic 1, mis en service il y a déjà 50 ans.

http://www.opex360.com/2016/07/19/le-manque-de-pieces-detachees-affecte-la-disponibilite-des-avions-de-patrouille-maritime-de-la-marine/

Citation :

 Marine Nationale

Création de la flottille 31F

Il y a 60 ans, la 31 F, première flottille d'hélicoptères de la marine est créée en Algérie et confiée au LV Jacques Bally.
Elle est stationnée à Sétif et équipée d'appareils H21C, surnommés Bananes, qui effectueront des missions de transport et d'assaut.
Pendant 4 ans, les hélicoptères de la 31F effectueront 8974 heures de vol en opérations, puis seront relevés par des hélicoptères types HSS.