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 TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 21:53

Rappel du premier message :

Baybars a écrit:
atlasonline a écrit:


Si ça était fait en Europe, on allait crié au scandale.
Etre ferme oui, mais ça vire doucement vers les lois de l'ex URSS. Faut faire attention quand même.

L'actuel gouvernement en Turquie n'est pas très enclin aux revendications des gauchistes. Pour le gouvernement, personne n'a le droit de perturber les tiers personnes qui ne demandent rien.

Les grèves comme en France, faut pas rêver en Turquie. Au mieux, c'est à coup de gaz lacrymogène.

C est la différence entre un pays développe qui est capable de vendre sa technologie ou ces services à un prix élevé ce qui permet de rémunérer des salaires haut et donc de donner à la population un niveau de vie élevé et un pays du tiers monde qui ne peut ce permettre de vendre chère, car n a pas le niveau technologique ou process pour faire la différence. La Turquie montre qu elle est dans ce cas de figure.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 18:33

Pourri en prison ordure de l'humanité..


Citation :
Un ex-chef d'état-major turc arrêté

TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Karadayi1

Un ancien chef d'état-major de l'armée turque, Ismaïl Hakki Karadayi, a été arrêté aujourd'hui dans le cadre d'une enquête portant sur le rôle joué par les militaires dans le renversement du gouvernement islamiste en 1997, rapporte la presse. Necmettin Erbakan, pionnier de l'islam politique en Turquie, avait démissionné en juin 1997 de son poste de premier ministre pour non-respect du principe de laïcité inscrit dans la Constitution, quelques mois après une mise en garde lancée par le Conseil de sécurité nationale, dominé par l'armée.

L'épisode a été qualifié de "coup d'Etat post-moderne", l'armée ayant réussi à renverser le pouvoir en place sans intervenir directement comme elle avait pu le faire lors des putschs de 1960, 1971 et 1980. Ismaïl Hakki Karadayi a été chef d'état major de 1994 à 1998. Les généraux turcs, qui se présentaient comme les garants de la Turquie nouvelle de Mustafa Kemal Atatürk, ont vu leur influence et leur prestige diminuer fortement depuis l'arrivée au pouvoir du Parti de la Justice et du Développement (AKP), issu de la mouvance islamiste, en 2002.

La justice turque a condamné en septembre dernier plus de 300 officiers à des peines de prison pour leur implication dans un complot en 2003 visant à renverser le gouvernement AKP de Recep Tayyip Erdogan.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/03/97001-20130103FILWWW00374-un-ex-chef-d-etat-major-turc-arrete.php
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 22:38

L'ouverture vers l'Afrique continue..

Citation :
Gabon-Turquie : Le Premier Ministre turc séjourne à Libreville

Libreville, 6 janvier 2013 (Infos Gabon) – A la tête d’une délégation de près de 300 hommes d’affaires et d’une trentaine de journalistes, le Premier Ministre de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, accompagné de son épouse, est arrivé ce dimanche 6 janvier à Libreville, pour une visite dite d’amitié et de travail de près de deux jours. A-t-on constaté.

Le Chef du Gouvernement turc a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue gabonais, Raymond Ndong Sima, qui était aussi accompagné de son épouse.

M. Erdogan sera reçu ce lundi 7 janvier 2013 par le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour un tête-à-tête. Avant d’arriver à l’Assemblée Nationale gabonaise pour « une importante communication ».

Ce voyage du Premier Ministre turc, la première en Afrique d’après des sources concordantes, intervient dix huit mois après celui effectué par le Président turc, Abdullah Gül, au Gabon.

Notons qu’un « Forum économique Gabon – Turquie » a été ouvert quelques heures après son arrivée, à « la Cité de la Démocratie », à Libreville.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, les relations entre le Gabon et la Turquie se sont renforcées avec la signature de plusieurs accords dans les domaines économiques, militaires et de l’enseignement.

A en croire une source diplomatique, les hommes d’affaires turcs sont particulièrement intéressés par les projets immobiliers, le transport, le tourisme et l’éducation.

Une société turque a déjà obtenu le marché de construction à Libreville des maisons préfabriquées dans le cadre d’un projet présidentiel de construction de 5 000 logements par an. Et la compagnie aérienne turque, Turquish Airlines, a, de son coté, obtenu il y a quelques mois une autorisation d’exploitation du ciel gabonais à travers 7 rotations hebdomadaires entre Libreville et Ankara.

FIN/INFOSGABON/MM/PK/2013

http://infosgabon.com/?p=22933

Citation :
La Turquie menace les spéculateurs de prison ferme

Une loi entrée en vigueur le 31 décembre vise directement les spéculateurs, mais elle peut aussi frapper les économistes ou les analystes financiers.
Le gouvernement turc n’y va pas par ­quatre chemins. Il a fait passer une loi qui conduit à cinq années d’emprisonnement ferme toutes les personnes qui font circuler de fausses informations ou des rumeurs sur le marché financier. La publication de nouvelles, de commentaires ou d’études ayant pour objet d’orienter les cours à la hausse ou à la baisse à la Bourse ­d’Istanbul (photo) est elle aussi susceptible de conduire à la même condamnation. Cette loi entrée en vigueur le 31 décembre vise directement les spéculateurs, mais elle peut aussi frapper les économistes ou les analystes financiers dont le métier consiste à produire des notes quotidiennes sur l’évolution des sociétés cotées et des marchés financiers.

Quand on connaît la réputation des prisons turques, rendue célèbre par le film Midnight Express, on comprend que les réactions ne se soient pas fait attendre. Les plus grands établissements financiers internationaux, comme Bank of America, Merrill Lynch, Commerzbank ou Société générale, ont déjà suspendu toutes leurs activités de conseils et de production de notes de conjoncture sur le pays.

La suite:

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/la-turquie-menace-les-speculateurs-de-prison-ferme-337698
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 19:25

Citation :
Echanges commerciaux Turquie-Afrique / Erdogan ambitionne de les porter à 50 milliards de dollars en 2015

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, dimanche à Istanbul, que son pays ambitionne de porter le niveau de ses transactions commerciales avec les pays africains à 50 milliards de dollars à l'horizon 2015.

Les échanges commerciaux entre la Turquie e l'Afrique ont connu, ces dernières années, une évolution positive, passant de 5 milliards de dollars en 2003 à 17 milliards en 2011.

“La Turquie œ?uvre pour le développement du continent africain”, a déclaré Erdogan à la presse avant son départ pour le Gabon, première étape d'une tournée africaine qui le mènera également au Niger et au Sénégal.

Les entretiens du Premier ministre turc avec les dirigeants de ces trois pays porteront essentiellement sur les relations bilatérales et les moyens de les renforcer, ainsi que sur les derniers développements régionaux et internationaux et la contribution de la Turquie aux efforts de paix dans la région, précise son porte-parole.

La Turquie a opéré, ces dernières années, un rapprochement important avec l'Afrique, un continent qui constitue un marché essentiel pour une économie turque en pleine expansion. Pour ce faire, M. Erdogan est accompagné dans son voyage par une importante délégation d'hommes d'affaires turcs.

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2013/1/7/erdogan-ambitionne-de-les-porter-a-50-milliards-de-dollars-en-2015_202907.html#.UOsf6eTK5xU

Citation :
La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas

La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en mai 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).

L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (actuelle Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican, rapporte l’agence d’information vaticane Fides. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.

À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.

FRIBOURG EXCLUT TOUTE RESTITUTION
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.

Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme, Ertugrul Günay. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.

En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé au quotidien La Liberté. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ».

Le prévôt de la cathédrale admet aussi qu’il y a des doutes quant à la réelle appartenance à saint Nicolas des ossements qui composent les reliques de Fribourg. Mais il justifie leur importance par le fait que c’est à partir d’elles que le culte du saint s’est répandu dans le pays de Fribourg. « Elles représentent sa source symbolique », explique-t-il.

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/La-Turquie-veut-recuperer-les-reliques-de-saint-Nicolas-_NP_-2013-01-07-895978

Citation :
La Turquie veut attirer les investissements étrangers

Même si elle n’est pas dans l’UE, la Turquie dispose d’un volume d’échange dense avec les Vingt-Sept. Cette coopération concerne tous les domaines, y compris celui de l’énergie. Un groupe de travail UE-Turquie sur l’énergie se réunira d’ailleurs, et pour la première fois, à Ankara le 17 janvier. Des représentants de la DG Energie de la Commission européenne et du ministère turc de l’Energie et des Ressources naturelles étudieront les lacunes et les goulets d’étranglement dans la législation turque par rapport à «l’acquis», souligne Europolitique. L’UE demandera des clarifications sur deux projets de loi relatifs à la réforme du marché de l’électricité et du gaz, et devrait approuver la libéralisation en progression constante du marché de l’énergie en Turquie.

Les représentants de la Commission chercheront également à obtenir une forme d’engagement de la part d’Ankara sur la connexion du gazoduc trans-anatolien Tanap au marché européen. Le marché de l’électricité turc est désormais considéré comme largement conforme aux normes européennes. Une nouvelle loi, transmise au Parlement mais pas encore débattue, définit les règles relatives à un système de licences pour les fournisseurs et les distributeurs. Elle fait suite à une résolution de l’Autorité de régulation du marché de l’électricité (Emra) sur la dissociation juridique (septembre 2012). A partir du 1er janvier 2013, les sociétés de distribution doivent séparer les opérations de production et celles de vente en gros dans le cadre d’entités juridiques distinctes. Le projet de loi sur le marché de l’électricité établit un marché étatique d’échange d’énergie, qui sera partiellement privatisé par la suite.

Ce faisant, le gouvernement turc entend réduire les prix à la consommation et attirer les investissements étrangers. Les prix élevés de l’énergie et les taxes sur le combustible sont devenus une responsabilité politique pour le gouvernement, alors que deux élections importantes auront lieu en 2014, relève encore Europolitique. Mais l’UE, de même que des consultants en Turquie, craignent que le projet de loi sur le marché de l’électricité restreigne l’indépendance de l’Emra. Un décret gouvernemental, adopté en août 2011, va aussi dans ce sens. Il donne le droit aux ministres concernés de contrôler et d’inspecter les agences nationales de régulation.

La Commission demandera une clarification sur ce point, lors de la réunion du groupe de travail à Ankara.

Le système électrique turc est actuellement dans une phase d’essai d’un an pour les échanges commerciaux avec le réseau synchrone européen Entso-E (Europe continentale). S’agissant de l’approvisionnement en gaz et de l’alternative au gaz russe, l’UE se trouve dans une position embarrassante vis-à-vis de la Turquie : elle demande la fourniture de gaz de la région caspienne mais, dans le même temps, bloque le chapitre «énergie» du processus de négociation. «L’agenda positif» présenté par le commissaire à l’Elargissement, en 2012, et l’idée de groupes de travail sur l’énergie sont un moyen de contourner le blocage du chapitre «énergie» par Chypre. La Turquie a un intérêt dans cette procédure «dépolitisée», qui permet de faire évoluer l’alignement sur l’acquis et d’attirer les investissements, font valoir les représentants de l’UE.

http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/76990.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 20:47

Le premier ministre Erdogan est encore en Afrique, après le Gabon, il est au Niger.. Des dizaines de traités ont étaient signés.. Il a aussi visité les écoles turques au Gabon et au Niger..

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 21:06

Citation :
Erdogan et Montesquieu

TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 3263-f

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan n'a sans doute jamais lu Montesquieu. L'Esprit des Lois n'est vraisemblablement pas sa tasse de thé. M. Erdogan a une conception bien à lui du mode de gouvernance qui convient à son pays.

Dans un discours tenu à Konya lundi, il a estimé que la séparation des pouvoirs était "le principal obstacle devant son gouvernement". "Même durant notre propre législature, nous avons des problèmes. Nous rencontrons ces problèmes inattendus parce que le système a été conçu de la mauvaise manière. La bureaucratie entrave notre marche ou la justice se dresse devant nous inopinément". Avant d'ajouter: "L'exécutif, le législatif et la justice devraient d'abord agir selon l'intérêt du peuple et ensuite selon l'intérêt de l'Etat". Erdogan milite pour une réforme des institutions et pour l'instauration d'un système présidentiel dans l'optique de l'élection de 2014, pour laquelle il est candidat ce qui fait craindre à ses opposants, et même à ses partisans, une dérive autoritaire du gouvernement turc.

Depuis des mois déjà, pas une semaine ne passe sans que le dirigeant turc ne s'illustre par une déclaration outrancière. Il y a peu, c'est une série télévisée inspirée de la vie à la cour du Sultan Suleyman (Soliman le Magnifique) qui l'a fait sortir de ses gonds. Un Siècle magnifique dont les Turcs se délectent chaque semaine est diffusée dans quarante pays. Mais pour Recep Tayyip Erdogan, montrer ainsi son « ancêtre » batifoler alors qu'il a « passé trente ans de sa vie à dos de cheval » est inacceptable. Un député zélé a aussitôt traduit la doléance de son chef en proposant une loi pour « interdire les représentations faussées des personnages historiques » et a promis que la série disparaîtrait des écrans cette année. La compagnie aérienne Turkish Airlines s'est déjà exécutée en la retirant de ses petits écrans.

Erdogan se verrait-il en nouveau sultan, doté d'un pouvoir absolu? Revenons à Montesquieu dans le Livre XI, Chapitre VI, De la Constitution d’Angleterre, reprend la Turquie comme l’emblème du despotisme : « Tout serait perdu, si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs: celui de faire des lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers. Dans la plupart des royaumes de l’Europe, le gouvernement est modéré ; parce que le prince, qui a les deux premiers pouvoirs, laisse à ses sujets l’exercice du troisième. Chez les Turcs, où ces trois pouvoirs sont réunis sur la tête du sultan, il règne un affreux despotisme. ».

Au diable la séparation des pouvoirs, Erdogan châtierait volontiers cet impudent philosophe. Et même si lui n'a pas encore passé 30 ans à cheval, il en a déjà accompli 10 comme Premier ministre et se verrait bien 10 ans de plus au pouvoir comme président de la République. La séparation des pouvoirs est en danger en Turquie. C'est déjà ce qu'avait écrit Ahmet Altan, il y a quelques mois dans un édito du journal Taraf, s'en prenant ouvertement au Premier ministre. En retour ce dernier a ouvert une multitude de procès contre le rédacteur en chef et romancier, l'un des rares dirigeants de médias turcs à cultiver son indépendance. La semaine dernière, Ahmet Altan a remis sa démission. Même le "quatrième pouvoir" est désormais entièrement entre les mains du Premier ministre.

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/12/20/erdogan-et-montesquieu/

Citation :
TURQUIE • Un pays régi par de "dangereuses absurdités"

Les guerres intestines se multiplient au sommet de l'Etat turc : entre la justice et la police d'une part, le gouvernement et les services secrets de l'autre, le tout sur fond de question kurde. Cette situation grotesque met en danger la séparation des pouvoirs, estime l'écrivain Ahmet Altan.

Au moment où j'écris ces lignes, le Parlement turc étudie un projet de loi selon lequel un membre des services de renseignements (MIT) ayant commis un délit dans le cadre d'une mission ordonnée par le Premier ministre ne pourra être jugé que si le chef du gouvernement donne son accord. Le Premier ministre interviendra donc dans des affaires criminelles concernant la justice, et ce en contradiction avec le concept de séparation des pouvoirs. Pourquoi une loi paraissant aussi aberrante est-elle en train d'être adoptée ?

Et bien tout simplement pour corriger une autre aberration. En effet, le Premier ministre Erdogan a donné l'ordre aux services de renseignements de nouer des contacts avec le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK, séparatiste], afin de créer les fondements d'un processus de paix. Sauf qu'un procureur a considéré qu'il s'agissait là d'un délit. Il a donc convoqué les membres du MIT qui ont noué ces contacts afin de les soumettre à un interrogatoire, et il n'est pas exclu que cette interpellation débouche sur des arrestations. On se trouve donc dans une situation où l'initiative politique courageuse et décisive d'un gouvernement élu est bloquée par la justice.

Le pouvoir judiciaire essaie ainsi de mettre l'exécutif sous tutelle au mépris du principe de séparation des pouvoirs. En réaction, l'exécutif prépare une loi qui réduit la marge de manœuvre du judiciaire, et le corps législatif participe à ce mouvement. Pas de doute, nous sommes bien en Turquie où l'on tente d'empêcher une absurdité en en inventant une autre. Les trois pouvoirs sortent ainsi de ce qui devrait normalement être le cadre de leur action. Pourtant, corriger des anomalies par d'autres anomalies n'est pas une bonne idée.

C'est précisément là que réside l'erreur, ou alors la roublardise, du Parti de la justice et du développement [PKK, islamiste modéré, au pouvoir]. En effet, le parti au pouvoir ne semble aucunement vouloir en finir avec ce système politique hérité du coup d'Etat de 1980. [La Constitution de 1982, adoptée alors sous la pression des militaires, est, malgré des amendements, toujours en vigueur, malgré les promesses de l'AKP d'en rédiger une nouvelle.] Le pouvoir en place entend ainsi exploiter, autant que faire se peut, les prérogatives importantes que ce régime issu du coup d'Etat accorde aux dirigeants de ce pays.

Le gouvernement n'a toujours pas rendu de comptes au sujet du massacre d'Uludere [35 civils kurdes ont été tués, le 28 décembre 2011, par un bombardement aérien à la frontière entre la Turquie et l'Irak]. Le meurtre de Hrant Dink [journaliste turc d'origine arménienne assassiné en janvier 2007] n'a toujours pas été élucidé. Et voilà que certains affirment que le KCK [structure faisant le lien entre le PKK et ses relais civils en Turquie, concurrençant l'Etat turc dans les régions à majorité kurde et dont l'existence a justifié de très nombreuses arrestations depuis 2009] serait en fait sous la houlette des services secrets [la justice turque accuse en effet des agents du MIT d'avoir été plus loin que la simple infiltration du KCK].

Le coprésident du Parti pour la paix et la démocratie [BDP, prokurde et jugé relativement proche du PKK] s'est interrogé – une rumeur circule à ce propos – sur l'implication du MIT dans un attentat meurtrier commis à Istanbul et dont la responsabilité avait été attribuée au PKK. Où va-t-on si même le dirigeant du BDP n'arrive plus à distinguer entre les militants du PKK et les agents des services secrets ?! Tant qu'une vraie solution n'est pas apportée à un problème kurde qui accompagne la République depuis sa création [1923], on se retrouvera face à ce genre de situation où la police arrête des membres des services secrets parce qu'ils appartiendraient à une structure comme le KCK.

Mais regardez donc la situation dans laquelle nous sommes : l'ancien chef d'état-major de l'armée est en prison pour propagande antigouvernementale, la police est sur le point d'arrêter des membres des services des renseignements, une loi accordant au Premier ministre la liberté de commettre des délits est en préparation, le gouvernement est persuadé qu'il est victime d'attaques orchestrées par les procureurs et la police, le patron d'un des plus grands clubs de football du pays [Fenerbahçe] vient d'être condamné pour "avoir dirigé un gang", des responsables de l'institution en charge des appels d'offres pour la fonction publique ont été arrêtés pour corruption, il y a presque plus de généraux en prison qu'en liberté, des milliers d'activistes politiques kurdes ont été emprisonnés, etc.

Ces quelques lignes ne suffisent-elles pas à montrer que nous vivons décidément dans un système tout à fait anormal ? Pourquoi le parti au pouvoir s'accommode-t-il à ce point d'un régime issu d'un coup d'Etat ? D'où vient cet attachement à une conception de la justice inspirée par des putschistes ? Si l'AKP persiste à maintenir ce système, la Turquie risque d'être citée dans le livre des records comme celui qui aligne le plus grand nombre de "dangereuses absurdités" !

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/20/un-pays-regi-par-de-dangereuses-absurdites
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Jan 2013 - 19:48

Citation :
Le Premier ministre turc développe l'influence d'Ankara en Afrique

Niger, Gabon, Sénégal : le Premier ministre turc effectue depuis le lundi 7 janvier 2013 une tournée africaine de cinq jours. Accompagné d'une délégation de près de 200 hommes d'affaires, Recep Tayyip Erdogan entend consolider les relations avec l'Afrique pour une « coopération durable » avec un continent jusque-là peu connu de la Turquie.

De notre correspondant en Turquie

L’Afrique est désormais pour la Turquie la « zone prioritaire de coopération stratégique du XXIe siècle », a annoncé le Premier ministre turc lors d’un forum économique organisé à Niamey. Au deuxième jour de cette tournée africaine historique, la plus longue et la première du genre pour un chef de gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan a reçu des mains du président Mohamed Youssoufou la médaille du mérite national, récompensant selon le chef de l’Etat nigérien le « rôle de pays modèle dans le monde musulman » et symbolisant la « modernisation de l’islam ».

Une distinction qui sonne agréablement aux oreilles du dirigeant turc dont le Parti de la justice et du développement, l’AKP, arrivé au pouvoir il y a dix ans, a initié cette nouvelle diplomatie. C’est sous son impulsion que le gouvernement avait décrété 2005 « Année de l’Afrique » et initié des relations quasi-inexistantes jusqu'à présent avec les pays de l’Afrique sub-saharienne ; alors même que des liens plus étroits existaient avec les pays d’Afrique du Nord, pour la plupart anciennes provinces de l’empire Ottoman. En 2008, L’Union africaine avait fait d’Ankara un « partenaire stratégique », et la Turquie avait organisé le premier sommet de la Coopération Turquie-Afrique, auquel avaient participé 53 pays.

Nouveaux marchés

« A l’inverse de certains, a dit M. Erdogan à Niamey, désignant les anciennes puissances coloniales, nous ne venons pas lorgner sur votre pétrole, votre or ou vos diamants, mais tisser une fraternité et une amitié fondées sur le respect et le développement mutuel ». Dotée depuis longtemps d’une forte croissance, la Turquie vient évidemment chercher là de nouveaux marchés à l’exportation pour ses produits manufacturés et son savoir-faire en matière de construction - un des points forts de l’économie turque – ainsi que de nouvelles sources d’approvisionnement, notamment en matières premières.

En 2002, le volume des échanges de la Turquie avec les pays africains représentait à peine deux milliards de dollars, volume dépassant dix-sept milliards en 2012. Vecteur de ces nouvelles relations économiques, la compagnie aérienne nationale Turkish Airlines dessert désormais une trentaine de destinations dans une vingtaine de pays africains, et vient par exemple d’ouvrir une liaison directe avec Nouakchott, en Mauritanie. La Turquie a adhéré à la Banque africaine de développement, à la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest et à l’Afreximbank, et multiplie les sommets ou visites d’affaires dans la région.

Influence

« Notre objectif est de porter le montant de nos échanges économiques à 50 milliards de dollars en 2015 », a annoncé le Premier ministre, accompagné du vice-Premier ministre Bekir Bozdağ, du ministre de l’Economie Zafer Çağlayan, des vice-présidents de l’AKP Numan Kurtulmus et Ömer Çelik, de plusieurs députés et de nombreux hommes d’affaires. Des accords de coopération économique, commerciale et technique, de fourniture d’eau potable et de traitement des eaux usées, d’irrigation, de reforestation et de suppression des visas ont été signés avec le gouvernement nigérien. L’agence turque de coopération et de développement TIKA possède huit bureaux en Afrique et s’apprête à en ouvrir un nouveau prochainement au Niger. Elle a déjà réalisé des projets dans plus de 30 pays africains.

L’influence et la présence turques en Afrique s’illustrent par l'augmentation du nombre d’ambassades et de consulats: il est passé, au cours des trois dernières années, de 12 à 32 ; il y en aura deux de plus à la fin de l’année. La confrérie islamiste du prédicateur turc Fethullah Gülen gère un réseau d’écoles dispensant un enseignement en turc à une quinzaine de milliers d’étudiants africains dans une dizaine de pays. Celle-ci a servi à ouvrir les portes du continent aux industriels turcs et aidé, au nom de la solidarité islamique à la reconnaissance internationale d'Ankara. Qui avait compris très tôt qu’en se faisant des pays africains des amis, il augmenterait ses chances d’élection au Conseil de sécurité des Nations unies de l’ONU, ce qui fut le cas en 2009-2010. La Turquie est en outre très active dans le domaine du maintien de la paix, et dans le domaine de l’aide humanitaire, notamment au Darfour et en Somalie où elle a été le premier pays à rouvrir une ambassade l’an dernier.

Quant à la présence africaine en Turquie, elle reste encore assez symbolique mais les représentations diplomatiques africaines se sont multipliées ces dernières années, et le gouvernement turc accueille plus d’un millier d’étudiants boursiers dans des domaines variés.

http://www.rfi.fr/afrique/20130110-tournee-africaine-premier-ministre-turc
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeVen 11 Jan 2013 - 23:33

Une réserve de marbre d'une valeur de 105 milliards $ vient d'être découvert dans la ville de Bursa en Turquie..

http://ekonomi.haberturk.com/enerji/haber/810592-bursada-105-milyar-dolarlik-rezerv-bulundu
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 14:23

Turkish airlines pourrait acheté 150 airbus, dont plusieurs A-380 (une dizaine?)..

Pour rappel, la compagnie turque Pegasus avait acheté 100 avions.

http://www.bloomberg.com/news/2013-01-11/airbus-in-talks-with-turkish-air-for-150-jets-minister-says.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 14:49

Les entreprises en BTP turc ont remporté plusieurs contrats pour 2013 d'une valeur estimé à 2,9 milliards $. En deux semaines 2,9 milliards $ de contrat, excellent..
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 15:05

On avance, on avance, cela fait plaisir, par contre en France il y a toujours une certaine méconnaissance de la Turquie et de son potentiel future, dans 20 ans les français s'en mordront les doigts.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 15:17

b46reich a écrit:
On avance, on avance, cela fait plaisir, par contre en France il y a toujours une certaine méconnaissance de la Turquie et de son potentiel future, dans 20 ans les français s'en mordront les doigts.

Qu'ils mordent leur bras! La Turquie s'en fout de la France.

Nos plus grands clients sont les allemands, les irakiens, les émiratis, iraniens, anglais, russes, etc..
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 11:31

Le plus grand projet autoroutier de la Turquie, l'autoroute Istanbul-Izmir est en cours de construction, sa a coûté plus de 10 milliards $.



Les autoroutes se développent de plus en plus..



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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 19:44

Citation :
Airbus discute d'une commande de 150 avions en Turquie-ministre

PARIS, 15 janvier (Reuters) - Airbus discute avec Turkish Airlines d'une commande de près de 150 avions, dont plusieurs très gros porteurs A380, a annoncé la ministre du Commerce extérieur à l'occasion d'une visite en Turquie mardi et mercredi.

Turkish Airlines, la compagnie aérienne qui affiche la croissance la plus rapide du monde, est l'objet d'une bataille entre l'avionneur européen, filiale d'EADS, et son concurrent américain Boeing.

Selon latribune.fr, la commande en discussion serait composée de 125 avions de la famille A320, 15 long-courriers A350 et six à dix A380.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0AKEUH2013011
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeMer 16 Jan 2013 - 11:11

Citation :
Nucléaire civil : la Turquie et la France reparlent de coopération

Lors de sa visite à Istambul, la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a abordé ce sujet avec le ministre turc de l'Energie, Taner Yildiz. La Turquie projette de construire trois centrales nucléaires d'ici à cinq ans.

La Turquie et la France vont relancer leurs discussions en matière d'énergie nucléaire civile, alors qu'Ankara envisage la construction de trois centrales dans les cinq prochaines années, a annoncé mercredi à Istanbul le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz qui recevait son homologue française du Commerce extérieur, Nicole Bricq. « Nous nous sommes entretenus avec le ministre des importants projets de la Turquie en matière d'équipements nucléaires nucléaire. La France a une filière d'excellence en la matière (...) il est bien normal que nous ayons ces discussions », a déclaré la ministre à l'issue d'un entretien avec M. Yildiz. « J'écoute les besoins de la Turquie et j'y réponds (...) ce que nous souhaitons, c'est que la Turquie soit dotée de la meilleure technologie, la plus sûre, nous savons le faire », a-t-elle ajouté.
« Nous sommes tout à fait au courant des technologies nucléaires que la France a développée (...) nous allons avoir toute une série de discussions (avec la France) et nous allons voir quels développements nous allons leur donner », a indiqué de son côté M. Yildiz. « Des sujets aussi importants que le nucléaire ne peuvent pas être élaborés indépendamment des questions internationales », a-t-il toutefois ajouté.
La Turquie projette de construire trois centrales nucléaires d'ici cinq ans pour réduire sa dépendance en énergie à l'étranger. Elle a conclu un accord en 2010 avec la Russie pour construire une première centrale à Akkuyu, dans la province de Mersin (sud). Ankara doit attribuer avant la fin du mois la construction d'une deuxième centrale, pour laquelle la Chine, le Canada, le Japon et la Corée du Sud sont en concurrence. La coentreprise Atmea détenue par les groupes français Areva et japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a récemment indiqué son intention de participer à l'appel d'offres pour la construction de la troisième centrale turque.
Signal politique
Depuis une dizaine d'années, les relations diplomatiques entre Paris et Ankara ont traversé plusieurs crises, alimentées notamment par le vote de lois françaises qui reconnaissent le génocide arménien ou répriment sa négation . Des tensions qui ont affecté l'activité des entreprises tricolores en Turquie, notamment lors de l'attribution des grands contrats d'Etat.
D'où l'insistance de Nicole Bricq à répéter hier comme aujourd'hui à ses interlocuteurs, que sa première visite dans leur pays constitue un « signal politique » de la part du nouveau président français François Hollande, après les relations tendues qu'entretenait son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avec Ankara. L'ex-président français était notamment fermement opposé à l'adhésion de la Turquie à l'Europe. En juin dernier, c'est-à-dire au lendemain de l'élection de François Hollande, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait levé les sanctions prises contre la France .

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202502480513-nucleaire-civil-la-turquie-et-la-france-reparlent-de-cooperation-529106.php
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeJeu 17 Jan 2013 - 12:10

La Turquie facilitera le permis de résidence (ikametnaame) pour les citoyens des pays du Golfe, des Républiqus turques et des autres pays musulmans qui acheteraient des biens immobiliers en Turquie.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeJeu 17 Jan 2013 - 23:00

La Turquie pleure la mort d'un journaliste de renom, même le Premier Ministre Erdogan s'est attristé de sa mort.. D'ailleurs, Erdogan a été connu pour la première fois en 1992, grâce à Birand. Ce premier était candidat à la mairie d'Istanbul..

Mehmet Ali Birand:

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 15:52

Renault produira 20 000 Dacia Dokker en Turquie. La capacité de production de voiture augmentera.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 19:13

Je pense pas que c'est l'Etat profond qui a essayé d'écouter RTE, c'est plutot les "F-Tip" ou le "cemaat", bref le mouvement de F.Gulen.

Tout le monde sait qu'ils ont infiltré la police et la justice donc ont tous les moyens pour de l'écoute et de la surveillance.

Il faut se souvenir des cassettes sur Youtube de militaires et autres pour décrédibiliser l'armée.

En ce moment ils veulent déstabiliser l'AKP en essayant de faire tomber Fidan, le chef du MIT et proche de RTE.

Ils ont tenté 2 fois :

- l'affaire des négos d'Oslo avec le PKK, l'AKP a sorti une Loi en 1 jour pour le protéger.

- l'affaire du RF-4 où ils l'ont ciblé particulièrement pour le mettre en cause.

Bref, tous les observateurs sérieux savent qu'il y a une lutte d'influence au sommet de l'Etat, la peste et le choléra.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 11:00

Tu ne pense pas que le "cemaat" (jama'a) de Gülen contrôle déjà l'État profond?
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 11:21

Baybars a écrit:
Tu ne pense pas que le "cemaat" (jama'a) de Gülen contrôle déjà l'État profond?

Quand tu disais Etat profond, je pensais que tu parlais des nationalistes, type Gladio, ceux qui sont accusés à Silivri.

Le mouvement Gulen est en train de prendre la main, en effet, mais je pense qu'ils ont pas encore infiltré l'Armée.

Ils ont les médias, les milieux écos, le soutien US, les moyens sécuritaires et judiciaires (police + justice).

En gros, aujourd'hui, ils peuvent envoyer qui il veule en prison (juste pour le briser comme Soner Yalçin libéré après 22 mois), le juge donnera le mandat et la police peut même créer de fausses preuves ou des accusations bidons.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 11:36

Je pense que l'État profond civil est nettoyé du Gladio et des autres nationalistes laïcs.. Il ne reste que l'armée. Mais vu que les élèves des écoles religieuses (Imam Hatip) ont le droit de rentrer dans l'armée pour être officier depuis cette année, d'ici 5-10 ans, sa sera chose faite.

Et puis, le gouvernement veut réduire la taille de l'armée:

- La Jandarma (Gendarmerie) sera rattaché au ministère de l'intérieur, sa sera un corps de police pur.
- Le Sahil Güvenlik (Gardes-Côtes) sera aussi rattaché au ministère de l'intérieur, sera comme la gendarmerie, un corps de police.

L'armée professionnelle est au menu, la conscription fera partie de l'histoire, une armée professionnelle de 500 000 hommes verra le jour. Si tu remarque, le nombre de généraux diminue sans cesse au sein des forces armées. 400 au début des années 2000, ce nombre est tombé en dessous de 310.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 11:51

La réforme de l'Armée est nécessaire, elle est en général efficace (indicateur de résultat), il faut qu'elle soit désormais efficiente (indicateur de fonctionnement).

Quand tu es efficace, tu atteins le résultat, après tu cherches à être efficient donc tu mesures la performance/fonctionnement/productivité/rendement.

On doit pouvoir mieux avec moins de personnel et moins de matériels en tirant au maximum de ces derniers.

PS : Je révise des cours de qualité en gestion de projet TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_mrg

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 11:58

inanc a écrit:
La réforme de l'Armée est nécessaire, elle est en général efficace (indicateur de résultat), il faut qu'elle soit désormais efficiente (indicateur de fonctionnement).

Quand tu es efficace, tu atteins le résultat, après tu cherches à être efficient donc tu mesures la performance/fonctionnement/productivité/rendement.

On doit pouvoir mieux avec moins de personnel et moins de matériels en tirant au maximum de ces derniers.

PS : Je révise des cours de qualité en gestion de projet TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_mrg

Exactement, mais le moins de personnel et de matériels ne doit pas être un défaut, comme c'est le cas de la France (manque logistique, manque de renseignement, manque de drone, etc..).

En fait, faut élaborer une stratégie de management pour que les forces armées turques soient toujours à la hauteur et capable de projetés des dizaines de milliers d'hommes à l'autre bout du monde.

D'ailleurs, l'armée de de l'air et la marine vont se renforcées au détriment de l'armée de terre (-30%) en volume (personnel + matériel).

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 12:13

58 000 turcs ont quittés la Turquie en 2012 pour travaillés dans d'autres pays..

1 - Irak: 15 010
2 - Russie: 13 762
3 - Arabie saoudite: 8 184
4 - Turkménistan: 4 810
5 - Azerbeïjan: 2 197
6 - Afghanistan: 1 577
7 - Algérie: 1 219
8 - Allemagne: 1 199
9 - Kazakhtan: 985
10 - Israël: 887
11 - Maroc: 813
12 - Géorgie: 626
13 - Libye: 690
14 - Qatar: 505
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 12:27

Inanç, j'ai pas compris cette info, c'est un fait divers, mais je suis intrigué:

http://www.haberturk.com/gundem/haber/812826-basbakana-pankart

Le premier ministre a rendu visite aujourd'hui a une personne à l'hôpital, en sortant un citoyen a affiché une pancarte, dans la pancarte, on pouvait lire ceci: "Youssouf était dans les geôles, mais il est devenu roi d'Égypte"*.

* A vrai dire, il est devenu vice-roi d'Égypte.

Qu'est ce qu'il voulait dire? Tu pense qu'il soutien le premier ministre ou faisait référence à autre chose?

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