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jf16 General de Division
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| Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil - 18:22 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français. La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet. Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes. Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation. Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria. La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe. RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export. La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés. Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter. Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes. La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde. (avec Reuters, par Cyril Altmeyer)
http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482 | |
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jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 11 Aoû - 12:40 | |
| - Citation :
- Thales va fournir des systèmes mobiles d’aide à l’atterrissage à l’US Air Force
Posté dans Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 11-08-2015
L’US Air Force a sélectionné le groupe français d’électronique Thlaes pour lui fournir des systèmes d’atterrissage aux instruments déployables (D-ILS, pour Deployable Instrument Landing System) qui permettent de guider avec précision des avions en approche finale par faible visibilité aux abords des pistes.
Le contrat, dont le montant est de 18,4 millions de dollars, prévoit la livraison de deux « unités représentatives de la production » (PRU), la formation, l’ingénierie et le soutien. En tout, l’US Air Force compte acquérir 38 systèmes au cours des prochaines années.
« Le système déployable D-ILS de Thales fournira des capacités équivalentes à celles des systèmes fixes pour les aérodromes tactiques et dans les régions présentant des conditions environnementales variées, comme les zones touchées par une catastrophe naturelle ou faisant l’objet d’opérations humanitaires », explique l’industriel français.
« Avec le système D-ILS de Thales, l’US Air Force bénéficiera de capacités d’approche de précision adaptables et résilientes, offrant une maintenance simple, que tous les aéronefs, équipés de systèmes ILS, qu’ils appartiennent aux forces interarmées, à la coalition ou à l’aviation civile, pourront utiliser dans le monde entier », a commenté Alan Pellegrini, le Pdg de la filiale américaine du groupe.
http://www.opex360.com/2015/08/11/thales-va-fournir-des-systemes-mobiles-daide-latterrissage-lus-air-force/ | |
| | | jf16 General de Division
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| | | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 11 Sep - 12:30 | |
| - Citation :
- DCNS et Fincantieri négocient un rapprochement dans les bâtiments de surface
Par Michel Cabirol | 11/09/2015
Fincantieri et DCNS qui ont développé en commun la frégate multimissions FREMM, vont se rapprocher dans les bâtiments de surface (Crédits : DCNS) Les deux groupes navals ont signé un "Head of Agreement" (HoA) en vue de négocier un rapprochement à 50/50 dans les bâtiments de surface, selon nos informations.
C'est un coup de tonnerre dans l'industrie navale militaire européenne. DCNS et Fincantieri sont actuellement en train de négocier un rapprochement à parité dans les bâtiments de surface, selon des sources concordantes. Avec le soutien de Paris et de Rome et de leur conseil d'administration respectif, les deux groupes navals, qui ont développé en commun le programme de frégates multimissions (FREMM), ont secrètement signé cet été un "Head of Agreement" (HoA), un document non engageant pour encadrer leurs négociations après des discussions entamées depuis la fin de l'année dernière.
En France, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a déjà à son actif le rapprochement réussi entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann dans l'armement terrestre, suit le dossier de très près. Et pour cause, il est l'ancien maire de Lorient, le principal site concerné de DCNS. Interrogé par La Tribune, le groupe naval n'a pas souhaité faire de commentaires.
Des négociations qui vont être compliquées en France
Le PDG de DCNS, Hervé Guillou, s'est toujours dit prêt à participer à une consolidation du secteur : "Je ne peux faire aucune prévision concernant une éventuelle consolidation ou m'engager sur un calendrier mais je m'engage à être prêt si un tel moment se présente". Mais pour pour celui, qui a la "foi du charbonnier", comme il l'a si souvent répété aux journalistes qui posaient des questions sur les alliances, la partie est toutefois compliquée à jouer.
Car il est également engagé dans une négociation très difficile avec les syndicats pour faire accepter son plan de performance qui prévoit une baisse de 1.000 postes sur trois ans, hors production, au travers de départs en retraite non remplacés et d'incitations au départ. De même, DCNS souhaite le déménagement de plus de 250 postes des sites d'Îles de France vers la province. Pas sûr que les syndicats lui accordent un blanc-seing pour cette négociation avec Fincantieri.
Morcellement de l'industrie navale européenne
Le morcellement de l'industrie navale militaire européenne se résorbe peu à peu grâce à une consolidation au niveau national autour de grands maîtres d'œuvre dans six pays avec BAE Systems (Royaume-Uni), DCNS (France), Fincantieri (Italie), ThyssenKrupp Marine (Allemagne), Navantia (Espagne) et Damen (Pays-Bas). Des groupes qui se retrouvent en concurrence frontale pour les marchés à l'export. DCNS, détenu à 62,48% par l'Etat et à 35% par Thales, réalise plus de 90% de son chiffre d'affaires dans le militaire tandis que Fincantieri, qui est également très intéressé par STX, n'y enregistre qu'environ 25 % de ses ventes. Pour autant, le chantier naval italien, détenu à 27,5% par une une holding financière étatique (72,5% dans le flottant), est le principal constructeur militaire italien.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/dcns-et-ficantieri-negocient-un-rapprochement-dans-les-batiments-de-surface-504360.html | |
| | | Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 11 Sep - 16:21 | |
| Hum,cela pourrait etre un tres bonne chose pour nos 2 pays. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 15 Sep - 17:40 | |
| - Citation :
- DSEI 2015: Nexter Systems pins export hopes on VBCI-2
Christopher F Foss, London - IHS Jane's Defence Weekly
15 September 2015
The latest Nexter Systems VBCI-2 in IFV configuration is being shown fitted with the Nexter Systems T40 turret armed with a CTAI 40 mm CTAS and a roof-mounted 7.62 mm RWS. Source: Christopher F Foss
Nexter Systems unveiled the VBCI-2 infantry fighting vehicle (IFV) at DSEI 2015 in London, which has been developed with company funds to meet potential export customers' requirements for a vehicle with a higher level of armour protection and firepower.
In IFV configuration, the VBCI-2 has an all-new welded hull with a higher roof line than the standard French Army VBCI to allow for greater internal volume. Other new features include a more powerful diesel engine, an upgraded suspension, larger tyres for enhanced cross-country mobility, the option of steering on the last road wheel station, an electronic architecture, and a driver thermal viewer.
The latest VBCI-2, which was completed at Nexter Systems Roanne facility shortly before DSEI, is fitted with the latest Nexter Systems T40 two-person turret armed with a CTAI 40 mm Cased Telescoped Army System (CTAS) weapon and a roof-mounted 7.62 mm co-axial MG. This compares with the standard VBCI IFV's one-person Nexter Systems turret armed with a 25 mm M811 dual-feed cannon and a 7.62 mm machine gun (MG).
Mounted on either side of the VBCI-2's turret is an anti-tank guided weapon (ATGW) whose type is normally selected by the end user.
The 40 mm CTAS is already in production as the 40 mm Case Telescoped Cannon System (CTCS) for the British Army's Warrior Capability Sustainment Programme (WCSP) and the recce version of the General Dynamics UK Scout Specialist Vehicle. The 40 mm weapon has also been selected for the French Army's new Jaguar 6x6 reconnaissance vehicle, making the weapon the largest medium-calibre weapon programme in Europe.
As with an increasing number of vehicles, the VBCI-2 is fitted with cameras to provide situational awareness through a full, 360-degree vision with images displayable on the commanders', gunners', and drivers' stations, plus an additional display for the dismounts in the rear troop compartment.
The Nexter Systems T40 turret is just one of a number of weapon systems that could be fitted onto the VBCI-2, alternatives being a remote weapon station armed with a 30 mm MK44 cannon that would free up space for additional dismounts inside the troop compartment.
The gross vehicle weight (GVW) depends on the modular armour package and the actual weapon system installed on the VBCI-2, but is typically around 32 tonnes. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 28 Sep - 20:58 | |
| - Citation :
- L’“Œil” de thales
Industrie et matériels 28 septembre 2015
La France sera-t-elle le second pays, après les Etats-Unis, à disposer d’une plate-forme stratégique ISR ? Thales semble en tout cas s’y employer avec une détermination certaine.
L’année dernière, Thales Alenia Space (TAS) présentait une solution hybride entre le satellite et le dirigeable, capable de croiser à la limite de la stratosphère et dotée d’une autonomie de cinq ans, grâce à l’énergie solaire stockée dans ses deux piles à combustible. A l’époque, cette plate-forme avait été présentée comme une solution low cost face aux satellites pour les missions de surveillance des frontières ou encore comme relais de communication.
Si un premier prototype serait présenté d’ici 2020, Thales ne se contente pas d’axer ses travaux sur cette seule plate-forme. En fait, le Stratobus serait un véritable système ISR valorisant les différentes charges utiles réalisées au sein du groupe, allant des fonctions Sigint, radar à imagerie synthétique, mais aussi et surtout optique.
La filiale de TAS, Seso, spécialisée dans la réalisation de télescopes spatiaux, travaille actuellement sur un démonstrateur dont les performances laissent rêveur. Grâce à une ouverture de 400 mm, son pouvoir séparateur permettrait de placer le Stratobus à 75 km de sa cible, tout en offrant une résolution de l’ordre de 10 cm sans interpolation. La grande inertie de cette plate-forme de 100 m de long pour 40 de large offre une stabilité de visée sans commune mesure avec ce qui existe sur les drones.
Mais, surtout, la réutilisation des capteurs du pod RecoNG, réalisé par l’entité optronique du groupe, offrirait un champ de surveillance de plusieurs kilomètres carrés. La réalisation d’une mosaïque de plusieurs de ces capteurs permettrait donc de disposer d’une capacité de surveillance de résolution centimétrique en temps réelle sans restriction d’autonomie sur des zones de plusieurs dizaines de kilomètres de côté. Un souhait qu’avaient formulé à plusieurs reprises les généraux américains auprès de leur industrie de défense, afin de neutraliser les opérations terroristes ciblant Bagdad.
http://www.ttu.fr/le-stratobus-loeil-de-thales/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 2 Oct - 10:12 | |
| - Citation :
- Czech MoD recommends Nexter Titus MRAP purchase
Jiri Kominek, Prague - IHS Jane's Defence Weekly
01 October 2015
The Czech MoD has recommended the country buy the Nexter Titus 6x6 for its MRAP requirement, as well as Tatra 6x6 trucks for its mortar-towing vehicle requirement. Source: Nexter Systems
The Czech Ministry of Defence (MoD) has recommended the government selects the Nexter Systems Titus 6x6 armoured vehicle to fulfil a CZK2.7 billion (USD111 million) requirement for 42 mine-resistant ambush-protected (MRAP) platforms for the Army of the Czech Republic (ACR).
MoD sources leaked information to local media at the end of September that the Titus outperformed the indigenously designed and manufactured SVOS Vega 4x4 armoured vehicle in ACR trials that incorporated seven parameters, with the former platform scoring 25 points versus 12 scored by the latter.
According to the MoD sources, the Titus, which utilises a 6x6 chassis supplied by Czech truck maker Tatra, is said to be CZK4.5 million cheaper than the Vega and has a superior turning radius and the ability to negotiate steeper terrain.
Speaking to IHS Jane's on 1 October, MoD spokesperson Petr Medek stated, "The main reason for selecting the Titus over the Vega is that Tatra signed an agreement with Nexter Systems to supply the chassis for the Titus and did not sign a similar agreement with SVOS to supply a chassis for the Vega. The MoD specified that the winning platform must be equipped with a Tatra chassis for commonality and logistical purposes."
The ACR has a requirement for two versions of the Titus platform: a command-and-control (C2) variant; and a communications variant.
All 42 vehicles will be manufactured and assembled at the Tatra Trucks production facility in Koprivnice, with deliveries to take place between 2019 and 2023.
The MoD has also urged the government to approve the selection of Tatra Trucks as the prime contractor to supply 41 modified Tatra 6x6 trucks worth more than CZK500 million to meet an urgent requirement for towing ACR 120 mm mortar systems.
The new Tatra vehicles will be equipped with a mine-resistant cab and will replace 1950s-era Praga V3S 6x6 vehicles, the technical state of which is considered to be beyond repair. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 13 Oct - 14:23 | |
| - Citation :
- DCNS envisage de supprimer 1.000 postes
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 13-10-2015
Les comptes du constructeur naval français DCNS ne sont pas au mieux : en 2014, pour la première fois en 10 ans, une perte de 336 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 3,06 milliards a ainsi été constatée. Et cela, en raison de difficultés rencontrées dans le secteur des activités liées à l’énergie nucléaire civile ainsi que dans le programme de sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Barracuda.
En juillet, le Pdg de DCNS, Hervé Guillou, a précisé les grandes orientations stratégiques du groupe et fixé deux objectifs : accroître le chiffre d’affaires à l’exportation (ce dernier devant passer de 1,16 à 2,5 milliards d’euros) et miser sur le secteur des énergies marines renouvelables. Et le tout en renforçant sa compétitivité et sa rentabilité.
D’où les négociations actuelles avec les syndicats pour arriver à un « accord global de performance ». Selon des sources syndicales, ce dernier prévoit ainsi la suppression, sans licenciements, de 1.000 postes au sein de DCNS, qui employait 13.130 salariés à la fin de l’année 2014.
Ainsi, sur la période 2015-2018, DNCS envisage de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux. Cette mesure permettrait de supprimer 2.000 postes, principalement dans les fonctions de support. Dans le même temps, il serait question d’embaucher 1.000 personnes appelées à travaller essentiellement dans la production et les bureaux d’études.
Par ailleurs, certains salariés doivent s’attendre à changer d’affectation dans la mesure où il est prévu de rapprocher les équipes ‘programmes’ des sites de production (Lorient, Cherbourg, etc…).
Ainsi, 250 employés travaillant actuellement en Île-de-France seraient concernés. D’après les propos tenus par Angelo Martin, responsable de la CFDT, et rapportés par l’AFP, des licenciements seraient à craindre « en cas de refus » de changer d’affectation. À moins qu’il y ait des incitations à la mobilité intéressantes à la clé…
La direction de DCNS aura donc à convaincre des syndicats pour le moins sceptiques, alors que vont s’ouvrir la première phase des négociations portant sur l’emploi au sein du groupe.
Pour la CFDT, il s’agira d’abord de discuter de « la nécessité ou pas de supprimer des postes ». La CGT se veut plus combattive, elle dont le représentant, Laurent Hébert, dénonce un plan de performance « exclusivement tourné vers les finances ». Évoquant des problèmes d’effectifs au niveau de la production, le syndicaliste estime qu’il « faudrait déjà penser à notre capacité à faire » avant de « gagner des commandes supplémentaires ».
Enfin, l’Unsa a fait part de son désaccord avec le plan présenté par l’état-major de DCNS. « Le but, c’est de le faire évoluer », a affirmé Michel Bienfait, estimant qu’il est « trop axé sur la diminution de la masse salariale ».
http://www.opex360.com/2015/10/13/dcns-envisage-de-supprimer-1-000-postes/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 16 Oct - 12:31 | |
| - Citation :
- 16-10-2015
Le système de défense aérienne franco-italien SAMP/T distingué
Posté dans Défense antimissile, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 16-10-2015
Le système Sol-air de moyenne portée/terrestre (SAMP/T), encore appelé Mamba, a été récompensé par un prix décerné par le « Technology Pioneer Award », dans le cadre de la conférence multinationale annuelle de l’Agence américaine pour la défense antimissile (Missile Defense Agency), le 6 octobre.
Plus précisément, cette récompense a été décernée aux équipes françaises et italiennes qui ont effectué avec succés, le 6 mars 2013, un tir d’un Aster Block 1 contre une cible simulant le comportement d’un missile balistique tactique de type SCUD. Et cela, en interconnexion avec la chaîne de commandement de l’Otan.
Ce tir avait été effectué par le Centre d’expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan (CEAM, devenu depuis peu le Centre d’expertise aérienne militaire) et le 4e Régiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie). Il avait mobilisé plusieurs centres de la Direction générale de l’armement (DGA), dont celui appelé « Essais de missiles » implanté à Biscarrosse ainsi que des personnels de l’Otan et un destroyer Aegis de l’US Navy.
L’objet de cet essai était alors de démontrer les capacités antimissile balistique du SAMP/T ainsi que son interopérabilité, via la liaison 16, avec l’Otan, dans le cadre de sa défense contre les missiles de théâtre (ALTBMD, active layered theatre ballistic missile defence).
Le Mamba est le fruit d’un partenariat franco-italien, via le consortium Eurosam (Thales et MBDA). Avec son radar Arabel, il est en mesure de détecter des cibles dans un rayon de 3 à 80 km, voire même 120 km grâce aux données transmises via la liaison 16 par un avion de surveillance aérienne. Avec ses missiles intercepteur Aster 30, il est en mesure de « traiter » jusqu’à 10 objectifs.
Ce système équipe 5 escadrons de défense sol-air (EDSA) de l’armée de l’Air depuis 2009. Ce prix est presque un lot de consolation dans la mesure où le Mamba n’a pas été retenu, cette année, par la Pologne, qui lui a préféré le Patriot américain pour sa défense antimissile.
http://www.opex360.com/2015/10/16/le-systeme-de-defense-aerienne-franco-italien-sampt-distingue/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 20 Oct - 17:41 | |
| - Citation :
- Comment Airbus Helicopters s'est imposé en Corée du Sud
Par Michel Cabirol, à Séoul | 20/10/2015, 12:11
La maquette du Light attack Helicopter (LAH), un programme co-développé et co-produit par KAI et Airbus Helicopters, était l'une des vedettes du salon de Séoul (ADEX) (Crédits : MC DR)
Pour convaincre Séoul d'acheter ses hélicoptères, le constructeur de Marignane a proposé une coopération industrielle très poussée avec le principal industriel coréen, Korea Aerospace Industries (KAI).
C'est l'une des fiertés du moment de l'industrie sud-coréenne. Développé par Korea Aerospace Industries (KAI) en partenariat avec Airbus Helicopters, le programme LAH (Light Attack Helicopter) est extrêmement visible sur le salon aéronautique de Séoul (ADEX), qui a ouvert ses portes mardi. Airbus Helicopters, qui a signé ce nouveau succès en mars dernier, a manifestement trouvé la clé pour ouvrir les portes du marché militaire sud-coréen. Ainsi, Séoul a été à nouveau séduit par la proposition de KAI de co-développer et de co-produire avec la division Hélicoptères d'Airbus Group un nouvel appareil militaire. Car cela permet aux Sud-coréens de développer leur industrie grâce aux transferts de technologies consentis mais maîtrisés par Airbus Helicopters.
Du coup, au même titre que les grands industriels de l'armement américains (Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman...), Airbus Helicopters est aujourd'hui un peu chez lui en Corée du Sud. C'était pourtant loin d'être gagné d'avance face à une concurrence américaine plutôt hégémonique. A la surprise de beaucoup d'observateurs, le constructeur de Marignane s'est donc adjugé en dix ans deux des trois compétitions majeures lancées par le ministère de la Défense sud-coréen. Une seule lui a échappée: celle sur l'hélicoptère d'attaque remportée par Boeing et son Apache antédiluvien, dont la mise en service date déjà de 1984. Et si elle a lui échappé, c'est tout simplement parce qu'Airbus Helicopters n'a pas pu participer à cet appel d'offres.
Une belle histoire commencée en 2005
Pour Airbus Helicopters (Eurocopter à l'époque), tout a commencé en novembre 2005 quand KAI a sélectionné le constructeur de Marignane face à Bell notamment pour devenir son partenaire dans le cadre de l'appel d'offre portant sur le programme d'un hélicoptère de transport de troupes Korean Helicopter Program (KHP) devenu Surion (245 appareils) pour un montant évalué à 7 milliards de dollars (développement et production). Puis en 2006, le ministère de la Défense sud-Coréen sélectionnait KAI, en tant que maître d'oeuvre, et Airbus Helicopters, qui détient 20% du programme en valeur et un intéressement (royalties) par appareil vendu. Ce casse du siècle au nez et à la barbe des industriels américains était signé par le vice-président du constructeur pour l'Asie du Nord (Chine, Corée du Sud et Japon), Norbert Ducrot, surnommé en interne Norbertcopter.
"La première coopération majeure entre Airbus Helicopters et la Corée du Sud est un succès reconnu, sachant que le Surion est sorti à l'heure, dans les coûts prévus et les spécifications exigées", assure à "La Tribune" Norbert Ducrot. Lancé en juin 2006, le Surion a volé pour la première fois en mars 2010 et est entré en service en mai 2013. A ce jour, KAI a livré quelques dizaines de Surion, qui vont progressivement remplacer les MD-500 (MD Helicopters) et UH-1 (Bell). Ce programme est déjà très rentable pour les deux partenaires semble-t-il...
A l'export, Airbus Helicopters explique qu'il va soutenir le Surion, sauf quand il proposera le H225. "Le Surion a un vrai potentiel à l'export", fait-on valoir à La Tribune. Soit plusieurs centaines d'appareils... sans plus de précision. "Nous n'avons pas commencé les activités de marketing commercial pour le Surion", rappelle Norbert Ducrot, qui se dit convaincu lui aussi de son succès à l'export.
Airbus Helicopters récidive en 2015
Le succès opérationnel du Surion a joué à plein pour le constructeur de Marignane lors de la compétition LCA/LCH, deux plateformes, l'une militaire et l'autre civile. Et à la clé un nouveau succès copie-collé à celui du Surion : partenariat avec KAI négocié entre septembre 2014 et mars 2015, puis signature en juin avec le ministère de la Défense. "Les pilotes coréens voulaient Airbus Helicopters", estime-t-on en interne. Pourquoi? "Ils aiment voler sur le Surion et apprécient beaucoup notre pilote automatique", qui pour le coup n'avait pas fait l'objet d'un transfert de technologies dans le cadre du programme Surion, précise-t-on.
"Nous avons été très compétitifs dans le cadre d'une compétition fair-play", assure pour sa part Norbert Ducrot. Comment? La proposition d'Airbus Helicopters, qui s'est largement inspiré du design du Dauphin (H155), a été très astucieuse. Elle permet un développement des versions LAH/LCH deux fois plus rapides et entre deux et trois fois moins chers qu'un nouveau programme parti d'une feuille blanche. Enfin, elle est beaucoup moins risquée à développer. Soit une proposition gagnante-gagnante pour le client... et pour le vendeur.
Un programme à 10 milliards de dollars
Ce nouveau programme s'élève à 10 milliards de dollars (développement et production de 214 LAH et d'une centaine de LCH pour le marché coréen) tandis que le coût du support et des services est évalué à 9 milliards sur une période de 20 ans. Quelles sont les futures étapes du programme? La certification et l'entrée service du LCH sont prévues respectivement en 2019 et en 2020 tandis que la qualification et l'entrée en service du LAH en 2022. La production devrait s'étaler entre 2020 et 2050 compte tenu du potentiel des deux versions à l'export sur les vingt prochaines années (600 appareils).
La division hélicoptères d'Airbus Group aura en valeur 50% du programme LCH et 20% du LAH. Sur un programme de 10 milliards de dollars, Airbus Helicopters devrait réaliser un chiffre d'affaires de l'ordre de 2 milliards pour environ 300 appareils, hors exportation. Le constructeur devrait gonfler son chiffre d'affaires de 3,5 milliards sur les 9 milliards de dollars estimés au total pour le support. Enfin, KAI et Airbus Helicopters sont en train de négocier un accord sur le partage du marché à l'exportation. "Nous avons tout intérêt de le commercialiser avec KAI, explique Norbert Ducrot. Nous avons un intérêt financier".
Et l'avenir?
Airbus Helicopters est loin d'en avoir fini avec la Corée du Sud. Il va participer à deux appels d'offres qui vont être lancés très prochainement : le TH-X, un programme évalué à 100 millions d'euros et portant sur un hélicoptère d'entrainement (40 appareils) dont la compétition est attendue d'ici à la fin de l'année et, surtout, le KMOH (Korea maritime operation Helicopter), un appel d'offre estimé à plus de 1,5 milliard de dollars et portant sur une version d'un hélicoptère naval de lutte anti-surface et anti-sous-marine (36 appareils) pour 2016. Le constructeur va proposer respectivement l'Ecureuil et un dérivé du Surion (une version navalisée), qui complétera le portefeuille d'Airbus Helicopters dans le milieu de gamme. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-airbus-helicopters-s-est-impose-en-coree-du-sud-515017.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 22 Oct - 18:40 | |
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- Pourquoi Thales prend le train de la croissance
Par Michel Cabirol | 22/10/2015
Les prises de commandes de Thales ont bondi de 37% sur les neuf premiers mois de 2015 (contrat Rafale en Egypte) (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi) Le groupe d'électronique a engrangé commandes sur commandes sur les neuf premiers mois de 2015 (+ 37%). Ce volume de contrats prépare la future croissance de Thales.
Thales est actuellement en pleine forme. Après une longue phase de redressement, le groupe d'électronique est en train de décoller. A l'issue du troisième trimestre, son chiffre d'affaires progresse de façon vigoureuse (+ 9%) et les prises de commandes bondissent littéralement (37%). Ce qui n'est pas une réelle surprise tant Thales a annoncé depuis le début de l'année la signature de quelques contrats structurants ainsi que des commandes significatives, qui augurent de jolis lendemains à condition de maîtriser l'exécution de ces programmes et de livrer à l'heure et aux spécifications exigées. Surtout, ce volume de commandes prépare la future croissance du groupe. D'ailleurs les marchés ne s'y sont pas trompés, l'action Thales clôturant sur une belle hausse de 3,85%.
"Sur les neuf premiers mois de l'année, Thales affiche une très bonne performance commerciale, a souligné le PDG de Thales, Patrice Caine, cité dans le communiqué publié mercredi. La forte progression des prises de commandes, notamment en défense et en transport terrestre, conforte le retour à la croissance du groupe. Cette évolution positive nous permet de confirmer l'ensemble de nos objectifs".
Au cours des neuf premiers mois de 2015, les nouvelles commandes ont atteint 10,3 milliards d'euros. Au 30 septembre, le carnet de commandes consolidé s'élevait à 28,56 milliards d'euros. Soit plus de deux années de chiffre d'affaires. Thales a en outre publié un chiffre d'affaires de 9,1 milliards d'euros (contre 8,4 milliards sur la même période de 2014). Du coup, le ratio de book-to-bill (chiffre d'affaires sur prises de commandes) est largement au-dessus de 1, pour atteindre 1,13, contre 0,90 sur la même période de l'an dernier.
Neuf commandes au-dessus de 100 millions d'euros
Neuf grandes commandes d'un montant unitaire supérieur à 100 millions d'euros ont été enregistrées au cours des neuf premiers mois, a précisé Thales. Le groupe d'électronique a signé trois contrats portant sur des programmes spatiaux : Ceres, un système satellitaire de renseignement militaire en France, Euclid, un satellite scientifique pour l'Agence spatiale européenne et, enfin, CosmoSkymed 2ème génération, un système satellitaire d'observation dirigé par l'Agence spatiale italienne.
Thales a également enregistré une très belle performance dans le domaine du transport terrestre, où les commandes ont bondi de plus de 200%, passant de 825 millions à 2,48 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre. Là aussi et à condition de ne pas se faire imposer une consolidation inappropriée avec Alstom, le groupe est en train de redresser la barre même s'il ne faut pas oublier que les contrats en difficulté sont toujours en cours d'exécution. Thales a notamment engrangé trois contrats significatifs de supervision et de signalisation ferroviaire urbaine notamment pour le métro de Londres (1 milliard d'euros) mais aussi pour les réseaux de métros de Doha (Qatar) et de Hong Kong.
Enfin, les prises de commandes dans le secteur de la défense et la sécurité ont également affiché une forte augmentation, à 4,6 milliards d'euros (contre 3,5 milliards) à fin septembre. Soit un bond de 32%. Cette hausse est notamment portée par la signature d'un contrat de systèmes et d'équipements dans le cadre de la commande de 24 avions de combat Rafale par l'Egypte. Les prises de commandes des systèmes d'Information et de communication sécurisés sont également en progression grâce notamment à un contrat lié à la sécurité des aéroports omanais (Mascate et Salalah. Enfin, les activités de systèmes terrestres et aériens enregistrent aussi une hausse des commandes, en particulier en optronique (notamment le programme Scout SV au Royaume-Uni).
Des perspectives aguichantes
"En 2015, après une progression de près de 20% en deux ans, les prises de commandes devraient encore connaître une hausse, au-delà des niveaux déjà élevés atteints en 2014, avec une nouvelle croissance des prises de commandes attendue dans les marchés émergents", a expliqué Thales. Il pourra compter sur deux très grands contrats, l'un portant sur la vente de Rafale au Qatar, qui doit entrer en vigueur prochainement, l'autre, déjà signé, sur la vente du véhicule blindé Hawkei avec le gouvernement australien (820 millions d'euros). Selon Thales, la hausse continue des prises de commandes depuis deux ans devrait permettre au chiffre d'affaires de connaître une légère progression en 2015. Des ambitions plutôt modestes au regard du volume des prises de commandes mais qui sont destinées principalement à l'attention des marchés versatiles afin de ne pas les décevoir, puis être sanctionné brutalement.
"Cette évolution favorable, la poursuite des efforts d'amélioration de la compétitivité et le retour à l'équilibre attendu de DCNS devraient conduire Thales à afficher un EBIT en hausse d'environ 15% par rapport à 2014 (sur la base des taux de change de février 2015), pour atteindre 1,13 à 1,15 milliard d'euros, a expliqué le groupe d'électronique dans son communiqué. Sur le moyen terme, Thales confirme viser une croissance modérée de son chiffre d'affaires et une amélioration de son taux de marge d'EBIT, pour atteindre un taux de 9,5 à 10% à l'horizon 2017/2018".
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-thales-prend-le-train-de-la-croissance-515768.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 23 Oct - 14:58 | |
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- L’après-Scalp et Exocet
Industrie et matériels 23 octobre 2015
Annoncé lors des sommets franco-britanniques de 2012 et 2014, le lancement du programme de remplacement des missiles de croisière (Scalp/Storm Shadow) et antinavires lourds (Harpoon pour la Grande-Bretagne et Exocet pour la France) figure bien dans les programmes d’études amont lancés en 2015 par la DGA avec le missilier MBDA.
Si l’objectif à terme est d’être capable de frapper plus loin, plus vite et plus fort que le Scalp ou l’Exocet et de contrer les technologies de furtivité ou les systèmes de défense aérienne adverses de demain, il s’agit, dans un premier temps, pour MBDA, d’orienter le programme en balisant les possibilités techniques et d’évaluer les coûts en fonction des options choisies. Une étape de réduction de risque qui devra, par exemple, déterminer les avantages et les inconvénients des différents types de propulsion envisageables (subsonique, supersonique ou hypersonique).
En parallèle, il faudra, du côté des armées, maximiser les convergences en matière d’expression de besoins entre Français et Britanniques, mais aussi entre l’armée de l’Air et la Marine nationale. Sur ce point, «l’environnement Rafale» constituera un avantage de poids pour la France, alors que la flotte aérienne britannique est plus hétéroclite (JSF, Eurofighter, Tornado).
Si les avantages d’une solution commune entre les deux pays paraissent évidents, le bon déroulement du programme dépendra aussi d’une certaine concordance dans les échéances calendaires, notamment en ce qui concerne le renouvellement dimensionnant de leurs bâtiments de premier rang.
A ce stade, la plupart des options sont encore «ouvertes», bien qu’une tendance semble se dégager : celle du choix d’un tronc technologique commun entre missile de croisière et missile antinavire. Historiquement définis comme deux familles de missiles clairement distinctes répondant à des besoins opérationnels différents, l’idée d’un missile modulaire pourrait s’imposer.
Cette modularité est d’ailleurs déjà une réalité : la dernière génération d’Exocet (MM40 block 3) peut théoriquement, grâce à son guidage GPS, mener des frappes à terre, alors qu’inversement, le missile de croisière Tactical Tomahawk américain, doté d’une capacité de rafraîchissement des données en vol, pourrait traiter des cibles navales.
Maximiser les éléments communs en recherchant les convergences technologiques, comme sur les autodirecteurs, aujourd’hui différents sur Scalp (IR) et Exocet (EM), n’empêchera pas certaines différences propres de perdurer : percer une succession de parois métalliques relativement fines et traverser plusieurs mètres de béton armé impliquent l’utilisation de technologies et de matériaux différents.
Cette modularité, qui présenterait un risque contrôlé d’un point de vue technologique, sera d’abord économiquement avantageuse. Ainsi, si l’effet de série jouera peu au vu du volume de missiles qui devraient être construits, c’est bien en termes de coûts de développement et de possibilité de production sans arrêt de chaîne que les économies seront réelles. Pour MBDA, une gamme unique de missiles permettrait de limiter le nombre de chaînes de production différentes et donc de réduire les coûts.
Les potentialités d’exportation à nos alliés les plus proches, si elles resteront logiquement limitées et balisées par les dispositions du traité MTCR et de la sanctuarisation des technologies liées à la dissuasion, permettraient, dans un second temps, d’amortir les coûts de développement du programme.
Cette convergence entre les deux familles de missiles est aussi envisagée aux Etats-Unis, même si la feuille de route de remplacement des Tomahawk et autres Harpoon ne paraît pas encore stabilisée.
http://www.ttu.fr/lapres-scalp-et-exocet/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 23 Oct - 20:01 | |
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- ONERA : Essai en vol d'un radar passif embarqué
Dans Actualité Défense, Actualité Radar Publié le 23/10/2015 à 17h15, par Emmanuel Huberdeau
Le radar passif a été embarqué dans un pod placé sous l'aile du BUSARD de l'ONERA. © ONERA
C'est une technologie qui pourrait révolutionner les opérations aériennes. Le radar passif devient progressivement une réalité, comme le démontre cette première réalisée par l'ONERA (Le centre de recherche français dans l'aéronautique, le spatial et la défense) et l'Ecole de l'Air. Le 16 octobre 2015 pour la première fois un radar passif a été embarqué sur un aéronef pour des essais en vol.
Les radars passifs, au contraire des radars actifs, n'émettent pas. Ils tirent profit des ondes existant dans la nature pour détecter des véhicules volants. Le radar passif capte et analyse les ondes civiles à basse fréquence, principalement des émissions TV et radio. Ces ondes, aujourd'hui numériques, présentent l'avantage d'être à la fois puissantes et fiables.
Le radar passif est donc discret puisqu'il n'émet pas. C'est aussi un système moins onéreux qu'un radar actif puisqu'il n'est pas équipé d'un système d'émission, couteux notamment à l'entretien. Le radar passif offre également de très bonnes performances à basse et très basse altitude contrairement aux radars actifs qui sont perturbés notamment par le relief. Le radar passif n'est cependant pas appelé à remplacer le radar actif, il devrait plutôt le compléter.
L'Ecole de l'Air et l'ONERA mènent des travaux de recherche dans ce domaine depuis 2013 en collaboration avec le laboratoire SONDRA et le Centre de recherche de l'armée de l'Air (CreA).
Le radar passif utilisé pour l'expérimentation du 18 octobre a été embarqué sur un motoplaneur BUSARD de l'ONERA. Des systèmes complets de réception ont été intégrés dans un pod monté sous la voilure de l'appareil. Le vol d'essai a duré deux heures, les ondes des émetteurs de TNT de Marseille Grande Etoile et du Mont Ventoux ont été exploitées. Selon l'ONERA, ces essais ont permis de valider la partie électronique du système.
http://www.air-cosmos.com/onera-essai-en-vol-d-un-radar-passif-embarque-44996 | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 4 Nov - 20:18 | |
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- THALES : La Marine nationale sélectionne Thales pour le soutien de ses simulateurs
04/11/2015 | 12:51
Thales a été choisi par la Marine nationale pour assurer le maintien en conditions opérationnelles (MCO) de la quasi-totalité de ses simulateurs. Ce contrat, d'une durée de six ans, est au profit du service de soutien de la flotte (SSF) et porte sur le soutien de 41 simulateurs de la Marine nationale sur six sites en France.
Les simulateurs couvrent un large domaine d'activité et tous les domaines d'emploi : de la maintenance des systèmes des navires jusqu'aux entraînements des équipages des bâtiments de surface en passant par les simulateurs de tirs (missiles Mistral, 12,7 mm, 20 mm,…).
Ces simulateurs servent à l'entraînement des équipages de l'ensemble des bâtiments de surface de la Marine nationale, notamment les frégates multi-missions, les frégates de défense aérienne ou le porte-avions Charles de Gaulle. Le maintien en condition opérationnelle porte sur des simulateurs livrés depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui (certains sont actuellement en cours de livraison).
Ce contrat renforce le positionnement de Thales comme acteur de référence en matière d'entraînement, de formation et de simulation dans le domaine naval. Points clés • Thales assurera le MCO de la majorité des simulateurs de la Marine nationale. • Contrat de six ans sur 41 simulateurs. • Les simulateurs couvrent tous les contextes d'emploi.
Notes aux rédacteurs Thales soutient les forces navales du monde entier avec une large gamme de produits, services et solutions d'entrainement plaçant la préparation à la mission et l'efficacité de la formation au cœur de son offre.
- Entraînement des équipages de surface Pour les navires de surface, Thales fournit des systèmes hautement intégrés pour la formation des équipages, du personnel de commandement et des opérateurs senseurs et armement. - Systèmes d'entrainement pour sous-marins Thales est présent dans le domaine des sous-marins avec des systèmes d'entrainement et de formation en service et déployés à travers le monde. Ces équipements comprennent des simulateurs de conduite du sous-marin, ainsi que des entraineurs aux systèmes de combat. - Avion de patrouille maritime et lutte anti-sous-marine Thales fournit des solutions de formation pour une gamme d'avions et d'hélicoptères de patrouille maritime, incluant une simulation réaliste des capteurs (sonar, radar, EO / IR...) et des systèmes d'armes, dans un environnement reproduisant les conditions maritimes les plus sévères. Les environnements tactiques avancés peuvent être adaptés aux exigences spécifiques des forces marines ou des environnements opérationnels. - e-Learning et formation sur ordinateur (CBT) Thales a développé des formations assistées par ordinateur (Computer Based Training) sur plusieurs navires à travers le monde. Ces solutions permettent d'assurer des formations initiales, opérationnelles et de maintenance sur des systèmes embarqués, et sont disponibles sur des plateformes mobiles.
A propos de Thales Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l'Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 61 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 13 milliards d'euros. Avec plus de 20 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d'agir au plus près de ses clients partout dans le monde.
http://www.zonebourse.com/THALES-4715/actualite/THALES--La-Marine-nationale-selectionne-Thales-pour-le-soutien-de-ses-simulateurs-21343686/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 6 Nov - 12:31 | |
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- 22 sonars commandés à Raytheon et Thales Underwater Systems de Brest
Bon an, mal an Raytheon Company et Thales Underwater Systems, Brest, produisent une vingtaine de sonars de type AN/AQS-22 Airborne Low Frequency Sonar (ALFS). Les deux firmes sont associés pour la production de ce sonar qui équipe les hélicoptères MH-60R de l'US Navy.
La dernière commande en date porte sur 22 sonars (20 pour l'US Navy et 2 pour la marine saoudienne). 59% du marché sera réalisé à Brest par TUS. Montant de ce marché: 65,8 millions de dollars.
L'avis du Pentagone: "Raytheon Co., Integrated Defense Systems, Portsmouth, Rhode Island, is being awarded a $65,801,757 modification to a previously awarded firm-fixed-price contract (N00019-13-C-0012) for the procurement of 22 MH-60R full-rate production Lot XIII Airborne Low Frequency Sonar systems for the Navy (20), and the government of Saudi Arabia (2), including associated program management support. Work will be performed in Brest, France (59 percent); Portsmouth, Rhode Island (37 percent); and Johnstown, Pennsylvania (4 percent), and is expected to be completed in September 2018. Fiscal 2015 aircraft procurement (Navy) and foreign military sales funds in the amount of $65,801,757 are being obligated at time of award, none of which will expire at the end of the current fiscal year. This modification combines purchases for the Navy ($59,819,779; 91 percent), and the government of Saudi Arabia ($5,981,978; 9 percent) under the Foreign Military Sales program. The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity."
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/11/06/raytheon-company-gaithersburg-md-and-thales-underwater-syste-14996.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 11 Nov - 19:26 | |
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- Sagem s’attaque aux exosquelettes
Actualités Nathan Gain 10 novembre, 2015
Sagem rêverait-il de mécatronique ? Ce spécialiste français de l’électronique et de l’optronique de défense a annoncé hier la signature d’un partenariat technologique et commercial avec la société québécoise B-Temia dans un domaine civilo-militaire pour le moins…futuriste, à savoir les exosquelettes.
La technologie « Dermosquelette » de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)
« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » a déclaré Stéphane Bédard, Président de B-Temia.
Selon les termes de cet accord, Sagem et B-Temia mettront leur savoir en commun pour développer et commercialiser des exosquelettes dernier-cri. Dans ce but, chaque entité apportera son expérience : Sagem pour l’intégration d’équipements complexes et ses innovations en terme d’actionneurs et de stabilisateurs, B-Temia en matière de robotique humaine et d’intelligence artificielle. La jeune société canadienne se basera pour cela sur sa technologie « Dermosquelette », déjà largement utilisée dans le domaine médical. Une technologie par ailleurs créée à l’origine à des fins militaires, comme le rappelle Stéphane Bédard : « Le soldat porte entre 100 et 150 livres de surpoids sur le dos. Ce qui entraîne souvent des blessures. Les armées à travers le monde cherchent des solutions à ce problème-là qui est majeur. »
Le produit imaginé par B-Temia est un appareil robotisé avec des moteurs, des senseurs et un logiciel d’intelligence artificielle. Au moyen d’une série de senseurs, l’ordinateur de cette « prothèse » anticipe les mouvements de la personne. Assistant de façon motorisée les mouvements du fantassin, la biorobotique vise à réduire l’effort métabolique et à protéger contre les blessures musculosquelettiques. Ce système permettrait de maintenir les capacités de combat des soldats, d’améliorer leur mobilité sur le terrain et d’augmenter l’efficacité de ces derniers en mission. Le modèle actuel est capable de soutenir un soldat déployé en situation opérationnelle durant une période de 6 heures.
« Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes. Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes, » a quant à lui déclaré Martin Sion, Président de Sagem.
À terme, le duo Sagem-B-Temia pourrait intégrer le cercle très restreint des entreprises s’étant déjà attaqué à cette technologie avant-gardiste, tels qu’ECA Dynamics (ECA Group), ou encore Lockheed Martin et son système FORTIS. Et pourquoi pas, rêver à l’intégration d’un exosquelette pour le successeur du FELIN ?
http://forcesoperations.com/sagem-sattaque-aux-exosquelettes/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 13 Nov - 17:53 | |
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- Thales et son STAR NG, en passe de révolutionner l’ATM civilo-militaire?
Actualités Nathan Gain 12 novembre, 2015
Le 15 juin dernier, Thales lançait en grande pompe une nouvelle solution de radar pour le moins innovante et économique, offrant des capacités duales civiles et militaires et renforcée par l’introduction de technologies inédites sur une plateforme civile.
Thales et son nouveau radar STAR NG, en passe de révolutionner l’ATM civilo-militaire?
Le STAR NG est en effet basé sur un constat : en matière de contrôle aérien, il existe d’importantes similitudes, une communalité très forte entre les mondes civil et militaires. Dés lors, pourquoi imaginer des radars spécifiquement militaires lorsqu’on peut se baser sur des systèmes civils existant ? Parce que poser la question, c’est déjà y répondre, Thales a matérialisé cette réponse il y a trois ans en dotant l’aéroport de Kandahar, à vocation jusqu’alors essentiellement militaire, de systèmes radars civils, de surveillance et de C2 (Command & Control). À peine né, le concept STAR NG participait déjà activement à la réouverture de l’Afghanistan au trafic aérien civil.
C’était là toute la philosophie de Thales que de venir greffer des capacités militaires sur un système civil existant, à savoir le radar primaire en bande S STAR 2000 (déjà en utilisation sur plus de 120 sites différents de par le monde). Au-delà des cette dualité civil/militaire, STAR NG est également doté de nouvelles technologies conçues pour permettre aux contrôleurs aériens de répondre plus efficacement à la complexification de l’environnement aérien.
Bénéficiant des dernières technologies, ce radar permet désormais aux opérateurs civils et militaires de relever efficacement les nouveaux défis apparus dans le domaine de l’ATM. STAR NG permet par exemple d’atténuer les effets parasites provoqués par les fermes d’éoliennes. De quoi rendre le sourire à l’industrie de l’énergie verte, « plus de 50% des projets d’installation d’éoliennes étant bloqués pour des raisons de gestion de l’espace aérien, » précise Philippe Avezou, Militay ATM Business Development Manager pour Thales. Grâce aux nouvelles technologies créées par Thales, le STAR NG a été en mesure d’assurer un taux de détection de 89% lors de tests réalisés en extérieur au cœur d’une ferme d’éoliennes.
STAR NG permet également de remédier aux contraintes imposées par le développement de la 4G. Et ce ne sont que deux des nouvelles technologies proposées aux utilisateurs civils et militaires par Thales. De fait, le radar STAR NG permet maintenant de calculer l’altimétrie sans utiliser de radar secondaire. De même, Thales habilite désormais les opérateurs civils à détecter les cibles à déplacement rapide ou lent. En terme de capacité purement militaire, le STAR NG est pourvu d’une fonction d’antibrouillage. Le STAR NG est en effet équipé d’un système d’évasion de fréquence, lui permettant de balayer le spectre pour récupérer la fréquence la moins brouillée (ou « last jamming frequency »). Enfin, détail non négligeable, Thales a grandement amélioré la protection des différents flux d’information.
En tant que radar d’approche terminale, le STAR NG est en mesure de détecter un vaste spectre d’objets aériens dans un rayon de 100 nautiques (donc plus de 180 km). L’ergonomie du système a également été repensée, le STAR NG étant 40% plus compact (4 racks au lieu des 7 nécessaires auparavant), et 20% plus économe en énergie.
Loin d’être anecdotique, l’exemple de l’aéroport de Kandahar n’est en fait que la partie immergée d’une success-story en devenir. Fort de cette première expérience, le STAR NG est devenu en octobre 2014 l’une des pierres angulaires du programme britannique « Marshall ». Appelé à transformer la gestion du trafic aérien en zone terminale dans tous les aérodromes militaires du Royaume-Uni, « Marshall » a été confié l’année passée à la co-entreprise AQUILA, unissant la société semi-publique NATS (National Air Traffic Services) et le leader mondial des systèmes de gestion du trafic aérien. Ce contrat, d’un montant total de 1.9 milliards d’euros et signé pour une durée de 22 ans, prévoit notamment une enveloppe de 507 millions d’euros destinée à l’acquisition de radars de surveillance avancés. Au travers du programme « Marshall », Thales est donc appelé à fournir 20 radars STAR NG au ministère de la Défense britannique d’ici 2017, après une phase de test prévue pour début 2016 sur le site d’essai de Rouen. En tout, ce sont plus d’une centaine de sites, dont 60 aérodromes, qui profiteront du savoir-faire de Thales en matière d’ATM dans les années à venir.
Près de cinq mois après avoir dévoilé le STAR NG, l’optimisme prime chez Thales, alors que « de nombreux pays ont montré leur intérêt suite à l’exemple du ministère de la Défense britannique », se félicite Philippe Avezou. Kandahar, Marshall, … autant de succès qui devraient en effet permettre à Thales d’imposer « son » STAR NG comme le successeur désigné du STAR 2000, et de se tourner résolument vers un autre projet majeur : le programme OneSKY, avatar australien du programme « Marshall ».
http://forcesoperations.com/thales-et-son-star-ng-en-passe-de-revolutionner-latm-civilo-militaire/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 1 Déc - 16:41 | |
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- DCNS : il n’y a pas que l’Egypte…
Industrie et matériels 1 décembre 2015
Après ses récents succès égyptiens, DCNS compte bien profiter du dynamisme du marché international du naval de défense pour engranger de nouvelles commandes à l’export. Poursuivant sa frénésie d’achats, Le Caire souhaiterait renforcer sa flotte “made in France” (2 BPC, une FREMM et 4 Gowind) d’une FREMM et de deux corvettes Gowind supplémentaires.
Pour la FREMM, il faudra attendre, puisque les trois prochains bâtiments seront livrés à la Marine nationale : la “Languedoc” fait ses essais à la mer et sera livrée dans quelques mois, alors que l’“Auvergne” (livraison prévue fin 2016) et la “Bretagne” sont encore en cours d’assemblage. Sachant qu’il faut en moyenne quatre ans pour construire une FREMM, l’Egypte devra attendre au mieux jusqu’en 2020 pour un second bâtiment. Pour les deux Gowind supplémentaires, qui correspondent à un besoin urgent et devraient être fabriquées en France, les choses pourraient aller beaucoup plus vite.
En Australie, DCNS remettra son offre finale le 30 novembre dans le cadre de l’appel d’offres SEA 1000 pour des sous-marins d’attaque de dernière génération, dont l’issue ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.
Hervé Guillou, qui participait, il y a quelques jours, à la conférence annuelle du Submarine Institute of Australia, a rappelé que les technologies proposées (discrétion acoustique, sonar) dans l’offre exclusive faite à Canberra, le Shortfin Barracuda Block 1A, sont issues des programmes de sous-marins nucléaires d’attaque français et n’ont jamais été proposées à un client de DCNS. Il a insisté sur les convergences opérationnelles franco-australiennes, qui «opèrent toutes les deux des sous-marins en haute mer dans l’océan Indien et au-delà, et coopèrent étroitement avec les marines américaines et britanniques».
C’est cette proximité entre alliés «qui permet à DCNS et au gouvernement français de proposer un design, des technologies et une expertise qui n’ont, pour l’instant, jamais été offerts à l’export», selon le PDG du groupe. Il a par ailleurs insisté sur sa volonté de faire d’Adelaide un hub pour la production de certaines technologies sous-marines du groupe destinées à l’export.
Sur un autre marché prometteur, le Canada, DCNS a été shortlisté (avec TKMS) sur les deux segments du projet de frégates Canadian Surface Combattant (warship designer et intégrateur systèmes). Cinq autres industriels ont été sélectionnés, soit comme designer (Fincantieri), soit comme intégrateurs (Lockheed Martin ou Thales Nederland). Cet appel d’offres, très ambitieux au vu des capacités budgétaires du pays, ne devrait pas aboutir avant 2017.
En Pologne, où la concurrence de TKMS est rude pour la fourniture de sous-marins classiques, DCNS pourrait profiter de l’annulation de la vente de Mistral à la Russie (une livraison qui irritait Varsovie au plus haut point) et de la volonté polonaise de se doter de missiles de croisière navals.
Enfin, à plus long terme, le renouvellement de la flotte sous-marine norvégienne est aussi en ligne de mire, dans un pays connu de DCNS et avec lequel la France se rapproche sur le plan des synergies opérationnelles.
http://www.ttu.fr/dcns-il-ny-a-pas-que-legypte/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 1 Déc - 17:55 | |
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- Le missilier MBDA va recruter 550 personnes pour ses sites en France
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 01-12-2015
À l’automne 2013, le missilier MBDA, codétenu par Airbus Group (37,5%), BAE Systems (37,5%) et Finmeccanica (25%), s’inquiétait de l’impact de la Loi de programmation militaire 2014-2019, alors en cours d’examen par le Parlement, sur le volume de ses activités étant donné qu’il était attendu une des commandes de missiles pour les besoins des forces armées françaises. Et cela, même plusieurs programmes importants étaient confirmés (anti-navire léger, missile moyenne portée, etc…).
D’ailleurs, le groupe, présidé par Antoine Bouvier, avait pris l’initiative, auprès de de la Direction générale de l’armement (DGA), d’échanger des « budgets de production » contre des « budgets de développement », afin de ne pas compromettre l’avenir.
Mais les récents contrats obtenus à l’exportation ont dopé l’activité de MBDA, qui aura besoin de recruter 550 personnes d’ici la fin de 2016. Et cette tendance pourrait se poursuivre l’année suivante.
« Nos récents succès à l’exportation replacent désormais MBDA sur une trajectoire de croissance à court et moyen terme », a ainsi commenté Antoine Bouvier, le 30 novembre. « MBDA a besoin d’ingénieurs mais aussi de techniciens et d’ouvriers qualifiés », a-t-il ajouté en annonçant un « plan ambitieux de recrutement de 550 personnes d’ici fin 2016″ pour les sites français du groupe.
« Afin de faire face à une charge croissante de son activité d’assemblage aéronautique, MBDA s’est rapproché des organismes locaux de l’emploi et de la formation pour recruter des personnes sans emploi ou en reconversion et ne disposant pas de qualification dans les métiers aéronautiques ou industriels », a en outre précisé le groupe.
Pour recruter, ce dernier s’appuie sur « une série de tests techniques et cognitifs développés spécifiquement pour repérer chez les candidats potentiels les habiletés nécessaires pour la tenue du poste de travail ». Après cette phase de sélection, les personnes retenues suivent une formation théorique et pratique de plusieurs mois qui « les prépare à un diplôme reconnu au plan national ».
« Cette démarche a permis à MBDA de développer une filière locale de recrutement et de formation pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée, issue du bassin de Bourges ou de la région », fait valoir le missilier. « Désormais bien rôdée, cette méthode sera étendue et adaptée à d’autres types de métiers au sein de MBDA, tel que le montage de structures missiles ou d’équipements », indique le groupe », a-t-il ajouté.
« Nous allons désormais la faire monter en puissance et ainsi redonner des emplois durables à une population locale qui a subi les conséquences de la désindustrialisation qui a frappé la région de Bourges ces dernières années », a commenté M. Bouvier.
http://www.opex360.com/2015/12/01/le-missilier-mbda-va-recruter-550-personnes-pour-ses-sites-en-france/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 2 Déc - 16:45 | |
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- Air du temps oblige, RTD dévoile son MIDS Poste de Commandement
On connaissait les versions "transport de troupes" (photo ci-dessus RTD) et "transport de prisonniers" du MIDS (Midlum Securité); voici la version "poste de commandement" du MIDS de RTD (Renault Trucks Defense). Une version dont la sortie répond bien aux préoccupations sécuritaires actuelles (et aux besoins avérés). Et qui, par ailleurs, aurait été saluée par un premier succès à la vente.
Selon le constructeur, ce véhicule, conçu pour coordonner au plus près des opérations de police, est spécialement aménagé avec un compartiment arrière comprenant cinq postes de travail couplés à une baie informatique de 19 pouces, un tableau blanc, un grand écran de téléconférence et de partage d’information, et des servitudes (interphonie, imprimante, et même réfrigérateur et machine à café!).
Sur le toit, sept caméras génèrent une vision périmétrique proche, tandis qu’une caméra orientable sur 360°, installée sur un mât déployable, assure l’observation à longue portée.
La présentation du MIDS PC marque un double coup d’envoi, puisque c’est la première fois qu’un MIDS PC et un système BattleNet Inside sont mis sur le marché.
Effectivement, le poste avant est équipé du BattleNet Inside, sur lequel le co-pilote récupère l’ensemble des flux vidéos, la position GPS du véhicule sur une cartographie de la région d’utilisation, ainsi que toute la documentation utilisateur liée au véhicule et à ses nombreux équipements, au format numérique.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/12/01/rtd-lache-avec-succes-son-mids-poste-de-commandement-15212.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 10 Déc - 16:05 | |
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- Départ du PDG de Nexter : la raison de ce coup de théâtre
Par Michel Cabirol | 10/12/2015
Philippe Burtin va remettre le 15 décembre lors du conseil d'administration de Nexter Systems tous ses mandats dans le groupe GIAT Industries (Crédits : © Philippe Wojazer / Reuters)
Les deux ministères de tutelle de Giat Industries - Défense et Économie - et Philippe Burtin s'opposaient sur l'organisation de la future société, issue du rapprochement entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter. Philippe Burtin voulait des assurances sur une durée minimale de la coprésidence, les tutelles ne l'ont pas suivi.
A quelques jours de la finalisation (closing) de l'opération de rapprochement à 50-50 entre Nexter et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW), le PDG de Nexter et de sa maison mère GIAT industries, Philippe Burtin, est poussé vers la sortie. Un coup de théâtre car rien ne présageait le départ de Philippe Burtin, qui avait mené toutes les négociations de cette opération de rapprochement entre les deux groupes dans le cadre du projet Kant. Pour autant, au ministère de la Défense, on avait déjà envisagé début 2014 le départ du PDG de Nexter avant même le début des négociations avec KMW. Mais les liens entre Philippe Burtin et François Hollande, qui avaient fait HEC en même temps, avaient enterré ce projet.
"Le jour du closing (soit le 15 décembre, selon nos informations, ndlr), Philippe Burtin remettra à la disposition des conseils, ses mandats dans le groupe, dont celui de Nexter Systems", a indiqué mardi dans un communiqué Giat Industries.
Stéphane Mayer va succéder à Philippe Burtin
C'est le PDG de Daher-Socata et ancien président d'ATR Stéphane Mayer, qui été choisi pour succéder à Philippe Burtin à partir du 15 décembre à la tête de Nexter Systems. Il se glissera également dans le fauteuil de co-PDG de la future société franco-allemande, qui s'appelle de façon transitoire Newco, au côté du PDG de KMW Frank Haun. Cette société de droit néerlandais contrôlera 100 % du capital de Nexter Systems et KMW. Le président de la SOGEPA Thierry Dissaux est nommé quant à lui président de GIAT Industries. En revanche, le PDG d'Eurenco, filiale poudres et explosifs de GIAT Industries, n'a pour le moment pas filtré.
Ce rapprochement a conduit à réorganiser la gouvernance de GIAT Industries, de SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs) et d'Eurenco. Les conseils d'administration de GIAT Industries et de SNPE seront renouvelés. Enfin, le nouveau PDG de GIAT Industries sera également celui de SNPE et assurera la présidence du conseil d'administration d'Eurenco."Le président de GIAT Industries ne peut en même temps assurer cette fonction ainsi que les responsabilités de membre du directoire de Newco et de président de Nexter Systems", a expliqué le communiqué.
Pourquoi un départ si précipité
Depuis le mois de septembre, les deux ministères de tutelle et Philippe Burtin s'opposaient durement sur un point précis de l'organisation de la future société, la durée minimale de la coprésidence de Newco, qui avait été fixée initialement à cinq ans. Il y avait également des divergences sur le rythme de l'intégration. Des discussions qui au fil des semaines sont devenues conflictuelles. Philippe Burtin tenait à ce que soit respecté cette durée minimale et exigeait des garanties sinon il ne continuerait pas. Mais Bercy et l'hôtel de Brienne n'ont pas souhaité céder à cette exigence du PDG de Nexter. Dès lors, la situation de Philippe Burtin étant devenue intenable, il en a tiré les conséquences. D'autant que ni Matignon, ni l'Élysée ne sont venus à son secours.
Personne n'avait envisagé un tel scénario, Philippe Burtin devant rester au moins une année à la coprésidence de Newco avant de faire valoir ses droits à la retraite. Ce qui fait que le PDG de KMW, avec lequel Philippe Burtin s'entendait normalement, a été averti très tardivement par la France, explique-t-on à Paris. Du coup, le management côté français sera plus stable, précise-t-on à La Tribune. Le futur PDG de Nexter Stéphane Mayer pourra ainsi conduire le projet d'intégration de bout en bout et défendre les intérêts français dans la nouvelle société dans la durée.
Un mauvais signal pour les Allemands?
Début novembre à Berlin, Frank Haun, en compagnie de Philippe Burtin, avait expliqué lors d'une conférence de presse que l'opération se fait "sans que les gouvernements ne nous aient assigné un programme". Le départ de Philippe Burtin pourrait toutefois interpeler les Allemands. Berlin a donné son accord au rapprochement entre les deux groupes, a annoncé vendredi dernier le ministère de l'Économie. "Le gouvernement a vérifié le dossier et l'autorisation a été accordée", a déclaré le ministre de l'Economie, Sigmar Gabriel, qui aurait préféré une fusion entre groupes allemands (Rheinmetall et KMW). Les "intérêts sécuritaires" de l'Allemagne "ne sont pas menacés" et "rien ne s'oppose juridiquement à ce rapprochement", a précisé un porte-parole du ministère de l'Économie.
Nexter, qui produit les chars Leclerc, et son concurrent allemand KMW, fabricant des chars Leopard, avaient annoncé à l'été 2014 leur intention de se rapprocher, sans pour autant fusionner. Les deux groupes représentent un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2 milliards d'euros (1,05 milliard pour Nexter et 747 millions pour KMW en 2014), pour des effectifs de 6.000 personnes. Le nouvel ensemble se rangera derrière le géant américain General Dynamics (environ 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans la seule branche terrestre), le britannique BAE Systems (environ 3,6 milliards d'euros) et l'américain Oshkosh Defense.
Une déclaration commune franco-allemande
Selon une déclaration franco-allemande commune à l'occasion du rapprochement entre les deux groupes, cette coopération stratégique "est selon nous une étape importante vers une intensification de la coopération franco-allemande, le but étant de préserver et de renforcer la compétitivité de nos industries et leurs capacités technologiques ainsi que le potentiel d'innovation européen dans le domaine de la sécurité et de la défense terrestre". Les deux gouvernements espèrent que "la création d'une nouvelle co-entreprise, dotée d'une structure actionnariale européenne stable, tiendra compte de nos aspirations en matière de développement et de technologie".
S'agissant des décisions concernant l'avenir de la chaîne d'approvisionnement et des technologies clés de la co-entreprise, "la France et l'Allemagne engageront des consultations en temps utile en vue de parvenir à un consensus. Afin d'accroître l'efficacité économique de la co-entreprise, nous examinerons les possibilités d'améliorer les conditions cadres et les instruments qui renforcent la compétitivité au plan international".
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/depart-du-pdg-de-nexter-la-raison-de-ce-coup-de-theatre-534681.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 12 Déc - 17:54 | |
| - Citation :
- DCI : cap sur l’Amérique latine
Actualité des forces 11 décembre 2015
Après avoir développé ses capacités de conseil et de formation vers le Moyen-Orient et l’Asie, DCI (Défense Conseil International) met le cap sur l’Amérique latine à l’instigation de son président Jean-Michel Palagos.
Fortes de l’expérience accumulée précédemment avec les équipages de sous-marins Scorpène chiliens et le soutien technique des Mirage 2000 brésiliens, les équipes de DCI se préparent le plus sérieusement du monde à mettre en avant leur savoir-faire dans plusieurs pays d’Amérique latine utilisant des matériels militaires d’origine française.
Présent pour la première fois à Expodefensa 2015 de Bogota, en Colombie, DCI y affichait ses prochains objectifs : la formation des premiers équipages de Scorpène brésiliens, ceux des hélicoptères H225M Caracal mexicains (pour la partie opérationnelle), sans oublier de futures formations à destination de l’armée colombienne ainsi que celle du Pérou, nouveau venu dans l’escarcelle de DCI.
Début décembre, Jean-Michel Palagos avait rencontré, à Lima, Jakke Raimo Milagro Valakivi Álvarez, le nouveau ministre péruvien de la Défense. Auparavant, en septembre, une rencontre avait eu lieu entre les chefs d’état-major des armées des deux pays à Lima, qui répondait aux vœux de Jean-Yves Le Drian de voir se concrétiser un rapprochement entre les ministères de la Défense français et péruvien.
Les premiers domaines dans lesquels DCI sera appelé à intervenir concernent la formation des jeunes officiers à los Chorrillos, le Saint-Cyr péruvien, celle des équipages d’hélicoptères H332M Super Puma ou encore les tireurs de précision
Pour Frédéric Bouilly, responsable du secteur Amérique latine chez DCI, plusieurs pays du continent sud-américain sont aujourd’hui demandeurs d’une assistance technique française.
Cela concerne en particulier les utilisateurs de bâtiments ayant précédemment appartenu à la Marine nationale : au Chili avec le LSDH-91 “Sargento Aldea” (ex-TCD “Foudre”) ou au Brésil avec le NAM G-40 “Bahia” (ex-TCD “Siroco”). Ce sera prochainement le cas de la marine de l’Uruguay, qui devrait prendre possession, à l’été 2016, du patrouilleur hauturier P725 “L’Adroit”, première corvette Gowind sortie des chantiers de DCNS, qui prendra la relève des trois avisos-escorteurs de la classe “Commandant Rivière” (acquis auprès de la France à partir de 1988 et retirés du service en 2008).
DCI espère retourner prochainement au Chili, où les équipages des deux premiers Scorpène en service, les “General O’Higgins” (SS-23) et “General Carrera” (SS-22), actuellement immobilisés en long chantier de rénovation et d’entretien, ne manqueront certainement pas de faire appel au savoir-faire de Navfco, pour profiter d’une remise en train opérationnelle, fruit des acquis les plus récents de la sous-marinade française.
Autres domaines dans lesquels DCI compte dispenser ses compétences en Amérique latine : la cyber-défense et les drones. Sans oublier le suivi et la formation afférents à une éventuelle revente l’an prochain à l’Argentine de Mirage F1CR ex-armée de l’Air ; des avions retirés du service à Mont-de-Marsan l’an passé arriveraient à point pour remplacer les derniers Mirage III/5 retirés du service fin novembre. Une solution transitoire qui devrait permettre à ce pays de ne pas se trouver complètement dépourvu d’avions de chasse supersoniques capables d’assurer sa défense aérienne.
http://www.ttu.fr/dci-cap-sur-lamerique-latine/ | |
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