Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Industrie de defense Française

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MessageSujet: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012 - 20:22

Rappel du premier message :

Citation :
Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23

Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français.

La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet.

Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes.

Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation.

Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria.

La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe.

RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export.

La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés.

Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter.

Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes.

La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde.

(avec Reuters, par Cyril Altmeyer)

http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeDim 16 Juil 2017 - 18:39

Citation :
L’étonnante charge du président Macron contre les industriels de l’armement


Posté dans Industrie, Politique de défense par Laurent Lagneau Le 16-07-2017


Industrie de defense Française - Page 23 99h24

Le budget alloué aux Armées pour l’année 2017 prévoyait une enveloppe de 17,3 milliards d’euros au titre de l’équipement des forces (programme 146). De quoi commander la rénovation de 45 Mirage 2000D, 15 pods de désignation laser de nouvelle génération, 20 engins blindés de reconnaissance et de combat Jaguar, 319 blindés Griffon, un premier lot de véhicules blindés légers (VBL) régénérés, 12.000 fusils HK-416, 23 véhicules lourds pour les forces spéciales et un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Barracuda.

Seulement, les 850 millions d’euros d’économies demandés au ministère des Armées, dans le cadre des mesures prises pour la maîtrise des finances publiques (qui représentent 56% du PIB, faut-il le rappeler) seront prélevés sur le budget des équipements, ce qui se traduira par une baisse de 5% de ce dernier.

Pour autant, le président Macron assume pleinement cette décision. Et il l’a encore répété au Journal du Dimanche, ce 16 juillet, avant de revenir sur son « recadrage », deux jours plus tôt, du général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), qui a vivement protesté contre cette nouvelle ponction lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

« La République ne marche pas comme ça. Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change », a-t-il lancé.

Seulement, le général de Villiers n’a fait que son travail et son devoir, qui est de dire la vérité aux parlementaires. Pour rappel, selon ses attributions, il est le responsable de « l’expression du besoin en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées », de la « définition du format d’ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire » et de la « préparation et de la mise en condition d’emploi des armées. »

Aussi, au vu des engagements des forces actuellement (et ce n’est pas lui qui décide des opérations), le CEMA est parfaitement dans son rôle quand il défend le budget des armées afin de pouvoir exécuter au mieux les missions que lui confie l’exécutif.

« Il a donc toute ma confiance », a assuré M. Macron en parlant du général de Villiers. Mais à la condition de « savoir quelle est la chaîne hiérarchique et comment elle fonctionne, dans la République comme dans l’Armée », a-t-il ajouté.

Mais, selon le JDD, le président Macron a aussi visé les industriels de l’armement. Réfutant « l’idée selon laquelle la meilleure armée serait forcément la plus riche » [qu’il se rassure, il y a encore de la marge pour arriver à la hauteur de l’armée américaine, ndlr], M. Macron s’en est pris aux industriels de l’armement.

« Moi, j’ai des soldats sur des théâtres d’opération, des gens qui attendent beaucoup, je les respecte, je leur dois la protection : l’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels », a en effet lancé le chef de l’État. Voilà un point qui aurait mérité quelques développements supplémentaires…

Cela étant, il est vrai que les industriels de l’armement s’inquiètent des coupes budgétaires annoncées. Le 12 juillet, Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, dont l’activité dépend en grande partie du secteur de l’aviation d’affaire, a appelé à ne pas relâcher « notre effort de défense ».

« Si les investissements dans la préparation de l’avenir devaient encore être victimes d’arbitrages budgétaires, ce sont les capacités de notre filière industrielle de continuer à fournir les matériels les plus performants qui pourraient être hypothéquées à terme. De grandes ruptures technologiques sont devant nous (intelligence artificielle, numérique, connectivité, furtivité…). Si nous les ratons, le décrochage technologique et industriel sera inévitable, et notre liberté de décision et d’action, sans laquelle il n’y a pas de souveraineté, sera remise en cause. Comme seront également remises en cause nos capacités de nous adresser au marché export face à une concurrence qui aura, elle, relevé ces défis technologiques », a ainsi prévenu M. Trappier?

Pour rappel, au cours de ces deux dernières années, l’industrie la base industrielle et technologique de défense (BITD) française, qui compte 4.000 PME et une dizaine de grands groupes, a reçu plus de 30 milliards d’euros commandes à l’exportation. En France, elle représente 4% de l’emploi industriel, soit 165.000 emplois directs non délocalisables et de haute technicité. Ses bonnes performances à l’exportation laissent présager la création de 30.000 à 40.000 emplois supplémentaires dans les années à venir.

http://www.opex360.com/2017/07/16/letonnante-charge-du-president-macron-contre-les-industriels-de-larmement/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 16:22

Citation :
18.07.2017

Deal! 63 Mirage F1 achetés par l'ESSD américaine ATAC, filiale de Textron



Industrie de defense Française - Page 23 99h32

L'ESSD américaine ATAC (Airborne Tactical Advantage Company), intégrée à Textron Airborne Solutions en 2016, va signer cette semaine l'achat de 63 Mirage F1 dont 32 sont classés RDS1 par l'armée de l'air (ce sont des matériels retirés du service, cessibles à des forces étrangères, dont les états-majors ou la DGA conservent la responsabilité. Ces matériels doivent faire l'objet de conditions de stockage adaptées pour en sauvegarder l'état).

Ces 63 avions, stockés à Châteaudun (photo armée de l'Air) pourraient voler durant 10 ou 15 ans de plus, avec une moyenne annuelle de 200 à 250 heures.

L’achat et les procédures de revente et d’exportation se feront à travers la SOFEMA, qui sera aussi en charge de l’ensemble de la logistique du projet (plus de 6 millions de pièces, soit près de 10 000 m3, distribuées sur 8 sites) et de gestion de l’inventaire.

La prolongation de la vie des Mirage F1 impose la remise en production ou la réactivation de capacités de révision de nombreux sous-ensembles, notamment dans les domaines de l’hydraulique et de l’électrotechnique.

La visite initiale des 32 premiers appareils se fera chez SABCA (Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques), sur le site de Charleroi, qui a déjà vu passer des Mirage 5 et Mirage F1 marocains, mais aussi des F16 et A10 de la flotte de l’US Air Force et de ses alliés en Europe. SABCA étant titulaire de toutes les qualifications qualitatives du DoD pour les opérations de maintenance, ceci facilitera l’acceptation de l’opération par les autorités américaines en terme de navigabilité.

SABCA, détenu à 53,28% par Dassault, fera appel pour compléter ses effectifs durant les pointes de charge à une société française spécialisée employant de nombreux anciens mécaniciens de l’armée de l’Air.

ATAC prévoit aussi de faire appel à quelques compétences françaises à implanter aux USA sur des sujets clé comme la gestion de la maintenance de premier niveau ou la coordination des fournisseurs de 1er et 2e niveaux, l’entretien des radars et de dispositifs spécifiques de l’avion.

Le marché initial porte sur l'ensemble du stock (63 avions et 141 moteurs). 31 avions pourrait être cannibalisés et permettre de mettre en état de vol une quinzaine d'avions supplémentaires, ce qui porterait alors à 45/48 appareils qu'ATAC pourrait mettre en ligne. Cette remise en état se fera "en fonction de l’état constaté au démontage, des réserves de pièces détachées ainsi que du support du réseau industriel français", selon l'un des négociateurs français.

Industrie de defense Française - Page 23 99g32

ATAC dispose actuellement d'une flotte de F-21 Kfir, de MK-58 Hawker Hunter et de L-39 Albatros (elle ne vole plus sur A-4N). Cette flotte de deux douzaines d'avions est sous-dimensionnée pour faire face aux ambitions d'ATAC qui a répondu (ou va répondre) à plusieurs appels d'offres récents émis par les forces armées US.

L'US Navy et l'USMC ont ainsi émis une RFI (request for information) le 24 août 2015 puis une pre-solicitation le 11 février 2016; elle était intitulée "CAS 4th Generation Fighter Jet Services". La solicitation date du 17 mai 2017. Le futur marché pourrait porter sur un volant de 2 500 à 10 000 heures de vol avec des "avions de chasse de 4e génération" (comme des F-16 et des F-18). Les prestations seront fournies aussi bien sur le territoire national (CONUS) qu'à l'étranger (OCONUS).

Industrie de defense Française - Page 23 029

L'USAF aurait besoin de quelque 60 000 heures de vol; or sa capacité actuelle en "aggressors" est de 24 000 heures. Elle a déjà attribué un petit contrat à Draken pour étudier le futur marché qui doit lui permettre de former davantage de pilotes et de faire face à la pénurie d'"adversary assets" (voir mon post du 14 juillet). Sur la période 2016-205, elle anticipe un besoin de 147 avions pour jouer ces "adversary assets" dont 66 seront fournis par le privé. A partir de 2030, elle estime avoir un besoin de 118 000 heures!
En juillet 2016, elle a diffusé une RFI (voir ici) portant sur des services ADAIR (Adversary Air) dans le cadre d'un contrat de 10 ans. La RFP (appel d'offres formel) est attendu pour le 24 juillet 2017. Les entreprises suivantes ont déjà témoigné de leur intérêt: outre ATAC, Saab, Draken, Avenge, Boeing, DADS, Raytheon, Top Aces, Textron Airborne Solutions, Tactical Air Support, Air USA, Selex, Blue Force etc.

L'ANG qui a pendant longtemps fourni des "aggressors" à l'USAF, a des moyens de plus en plus insuffisants. Elle a lancé une demande d'informations, le 3 octobre 2016, pour des "adversary air support services" (solicitation W9133L-17-C-AAS), la firme retenue devant être à même d'aligner simultanément au moins 6 appareils qui simuleront "des menaces non-occidentales dans un environnement air-air".
Le nombre d'heures maximal est estimé à 2 500. Le marché aura une durée maximale de 1+4 ans.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/07/16/atac-18382.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 16:32

Le montant?

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 16:39

C'est koi ce Draken? Une sorte de blackwather air force?

Y a pas de nouvelles sur les supposés 3 F1B qui devaient être vendus au Maroc?
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 16:51

Citation :
L’Inde négocie l’achat de 31 cellules d’avions Jaguar ayant été en service dans l’armée de l’Air


Posté dans Asie-Pacifique, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 18-07-2017


Industrie de defense Française - Page 23 99f37

En 2005, et après plus de 30 ans d’une riche carrière opérationnelle, l’armée de l’Air retirait ses derniers Jaguar, un robuste avion d’attaque au sol issu d’un programme franco-britannique. Pour autant, l’histoire de certains de ces appareils, qui ont connu les opérations en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans, n’est sans doute pas terminée.

En effet, selon Defense News, le chef d’état-major de l’Indian Air Force (IAF), l’Air Chief Marshal Birender Singh Dhanoa, doit évoquer l’achat de 31 cellules de Jaguar à l’occasion d’une visite en France. Une offre avait été faite par le gouvernement français à son homologue indien il y a environ 6 mois.

D’après la même source, un haut responsable du ministère indien de la Défense a précisé que l’Inde envisage « activement d’acquérir » ces 31 Jaguar après « une remise à neuf appropriée ». Mais il n’a pas souhaité donner de précisions sur le prix qu’en exigerait la partie française.

Que New Delhi souhaite une « remise à neuf » de ces avions qui n’ont plus volé en France depuis 12 ans a de quoi surprendre. En effet, comme l’Indian Air Force a pour objectif de prolonger ses 130 Jaguar (ou Shamsher) jusqu’en 2030 (et dont une partie a été produite localement), cette acquisition devrait permettre de disposer d’un réservoir de pièces détachées afin d’en assurer le maintien en condition opérationnelle (MCO).

En outre, Hindustan Aeronautics Limited (HAL) est engagé dans un programme de modernisation de ces Jaguar. Et cela en deux phases : la première, appelée Darin III, porte sur l’amélioration de l’avionique et des capacités d’attaque tandis que la seconde, désignée Darin IV concerne la motorisation, avec le remplacement des réacteurs Adour Mk 821 par des F125-IN d’Honeywell.

Cette vente possible d’anciens Jaguar de l’armée de l’Air viendrait, si elle fait l’objet d’un accord, après celle de 63 cellules d’avions Mirage F1 à la société américain ATAC pour 21 millions d’euros.

Pour rappel, l’Inde a également commandé 36 avions Rafale en septembre 2016. Un premier lot de 6 appareils lui sera livré en septembre 2019.

http://www.opex360.com/2017/07/18/linde-negocie-lachat-de-31-cellules-davions-jaguar-ayant-ete-en-service-dans-larmee-de-lair/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 17:01

docleo a écrit:
Le montant?

Citation :
Cette vente possible d’anciens Jaguar de l’armée de l’Air viendrait, si elle fait l’objet d’un accord, après celle de 63 cellules d’avions Mirage F1 à la société américain ATAC pour 21 millions d’euros.

http://www.opex360.com/2017/07/18/linde-negocie-lachat-de-31-cellules-davions-jaguar-ayant-ete-en-service-dans-larmee-de-lair/ [/color]
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 17:06

Merci jf16 j arrive plus a me concentrer hhh burn out je crois.

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 18 Juil 2017 - 17:19

23 millions pour les 63 cellules, et le coût total d'après air-cosmos serait de 300 millions.

Citation :
Les Mirage F1 devraient permettre l'entraînement des pilotes de l'US Air Force. Selon les premières estimations, ce contrat représenterait près de 300 millions euros, appareils et maintien en condition opérationnelle inclus. En effet, le contrat repose sur 63 Mirage F1 et leur entretien pendant 10 à 15 ans.

http://www.air-cosmos.com/les-mirage-f1-seront-vendus-aux-americains-97721  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMer 19 Juil 2017 - 9:26

Dommage

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMer 19 Juil 2017 - 10:46

Oui dommage, une petite douzaine à passer au format ASTRAC drunken

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeVen 21 Juil 2017 - 23:24

Citation :
Naval Group (ex-DCNS): bénéfice net en hausse de 34% au 1S, perspectives confirmées


Paris, 21 juil 2017 (AFP) -


Naval Group (ex-DCNS) a publié vendredi un bénéfice net en hausse de 34% au premier semestre, à 55,9 millions d'euros, et a confirmé ses perspectives annuelles d'une progression de ses ventes et de sa rentabilité.

Les prises de commandes des chantiers navals militaires ont plus que doublé à 2,608 milliards d'euros, portant le carnet de commandes à 12,5 milliards fin juin. Elles concernent tous les secteurs, et en particulier le programme de frégates intermédiaires (FTI), la rénovation des frégates du type La Fayette, les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) français et les sous-marins australiens, a résumé le groupe dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires semestriel a de son côté progressé de 18,5% à 1,707 milliard d'euros, porté par les grands programmes nationaux, des contrats au Brésil et en Egypte, ainsi que des campagnes d'entretien et de rénovation dont celle du porte-avions Charles de Gaulle.

La marge opérationnelle est en nette hausse de 1,9 point sur un an, à 5,0%.

"Cette bonne dynamique montre que les actions engagées (ces derniers temps pour réduire les coûts et augmenter significativement le chiffre d'affaires) continuent de donner résultats et contribuent à l'amélioration de notre compétitivité et de notre rentabilité", s'est félicité le groupe dans un communiqué.

Sur l'ensemble de 2017, l'ex-DCNS a confirmé ses prévisions d'une légère croissance du chiffre d'affaires et d'une poursuite de l'amélioration du résultat et de la rentabilité opérationnels. Le résultat net devrait pour sa part être en progression de l'ordre de 10 à 15% par rapport à 2016, ajoute Naval Group.

Le constructeur naval DCNS avait annoncé fin juin son changement de nom en "Naval Group", afin "de gagner en notoriété et en attractivité (et) soutenir son développement en France et à l'international".

Cette annonce est intervenue alors que le groupe change de dimension, notamment après avoir été sélectionné en 2016 par l'Australie pour son futur programme de sous-marins.

Selon une information du Monde, le groupe se serait séparé mardi de sa numéro 2, Marie-Pierre de Bailliencourt, la directrice générale adjointe chargée du développement qui avait négocié ce contrat australien.

Ce départ aurait eu lieu en raison d'une "mésentente" avec le PDG Hervé Guillou.

Contacté par l'AFP, Naval Group n'a pas confirmé l'information.

Naval Group, contrôlé à 63% par l'Etat français et à 35% par le groupe d'électronique, défense et transport Thales, est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Son chiffre d'affaires en 2016 était de 3,2 milliards d'euros et il emploie environ 12.800 collaborateurs.

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/14925-naval-group-ex-dcns-benefice-net-en-hausse-de-34-au-1s-perspectives-confirmees
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 25 Juil 2017 - 19:52

Citation :
Il n’y a plus que deux candidats au rachat de Renault Trucks Defense


Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 25-07-2017


Industrie de defense Française - Page 23 0a10

Début juin, l’on apprenait que le groupe franco-allemand KNDS, associant Nexter Systems et Krauss Maffei Wegmann, le belge CMI Group et le fonds d’investissement américain Advent International étaient en lice pour racheter Renault Trucks Defense (RTD) à Volvo, l’industriel suédois ayant décidé, en novembre 2016, de se séparer de sa division « Government Sales ».

Ces trois prétendants devaient alors remettre une proposition ferme à Volvo d’ici la fin du mois de juillet. Finalement, ils ne sont que deux à l’avoir fait, à savoir KNDS et CMI Group.

D’après le quotidien économique Les Echos, Advent International aurait été dissuadé de faire une offre par le gouvernement français, qui, premier client de RTD, souhaite promouvoir une « solution industrielle ». En outre, le fonds d’investissement est déjà occupé à finaliser la fusion de Morpho, qu’il vient de racheter à Safran, avec Oberthur Technologies, le spécialiste de la sécurité numérique.

Le rachat de RTD est suivi de près par Paris, dans la mesure où l’industriel, avec ses filiales ACMAT et Panhard, est l’un des principaux fournisseurs des forces française. Et, à ce titre, il est impliqué dans le programme SCORPION, déterminant pour l’avenir de l’armée de Terre. Enfin, ce spécialiste de l’armement terrestre emploie 1.200 salariés en France, où il compte 5 usines (Limoges, Fourchambault, Saint-Nazaire, Marolles-en-Hurepoix et Saint-Germain-Laval) et 2 centres de recherche.

Á première vue, au regard de leur complémentarité et de leur participation au programme SCORPION, la logique voudrait que KNDS soit retenu par Volvo. Cette opération lui permettrait de gagner en taille grâce aux 500 millions de chiffre d’affaires réalisés chaque année par RTD. De quoi se rapprocher un peu plus des poids lourds du secteur de l’armement terrestre. Une telle solution, même si elle est susceptible de bousculer les équilibres entre Nexter Systems et Krauss Maffei Wegmann, avait d’ailleurs les faveurs de Laurent Collet-Billon, le désormais ancien délégué général pour l’armement (DGA).

Seulement, CMI Group ne manque pas d’atouts. L’annonce du gouvernement belge portant sur la commande de 417 Véhicule blindés multi-rôles (VBMR) « Griffon » et de 60 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) « Jaguar » [deux véhicules du programme SCORPION, ndlr] pourrait jouer en sa faveur, d’autant plus que le groupe wallon ne manque pas de souligner sa complémentarité avec RTD.

Qui plus est, CMI Group, spécialiste des systèmes tourelle-canon et des simulateurs, est implanté en France, où il emploie 1.600 personnes, notamment à Distroff (Moselle) et à Commercy (Meuse). D’ailleurs, il est membre du Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT).

« Notre mariage [avec RTD] permettrait de consolider le secteur de la défense terrestre européenne, encore trop éparpillé. La France a un rôle clé à jouer dans cette nécessaire concentration de l’industrie de la défense, mais tout ne doit pas passer par l’axe franco-allemand », a fait valoir Jean-Luc Mauragne, le directeur général de CMI, selon Les Échos.

Le choix de Volvo sera en principe annoncé à l’automne prochain. Et « si CMI s’avérait mieux-disant, le gouvernement ne pourrait guère s’y opposer au nom de la défense de ses intérêts stratégiques », explique le quotidien.

http://www.opex360.com/2017/07/25/il-ny-plus-que-deux-candidats-au-rachat-de-renault-trucks-defense/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeDim 30 Juil 2017 - 22:13

Citation :
Vers une alliance entre le français Naval Group et l’italien Fincantieri?


Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 30-07-2017


Industrie de defense Française - Page 23 417

Estimant que l’accord portant sur sa reprise par le constructeur naval italien Fincantieri ne garantissait pas suffisamment les intérêts français, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a donc annoncé la nationalisation « temporaire » du chantier naval STX France, dans l’attente de trouver une solution plus équitable avec Rome.

Pour rappel, il avait été convenu, en avril dernier, de répartir le capital de STX France, d’une importance capitale pour la construction navale militaire française étant donné que le chantier naval de Saint-Nazaire est le seul à pourvoir accueillir de grosses coques, comme celles des porte-avions, entre Fincantieri (48%), la Fundazione CR Trieste (7%), Naval Group (12%) et l’État français (33%).

Mais la proximité de Fincantieri avec la Fundazione CR Trieste et son alliance avec un constructeur naval chinois ont motivé la décision du président Macron de revoir cet accord, même si l’État y disposait d’un droit de veto. D’où l’imbroglio franco-italien de ces derniers jours, qui a donc conduit à la nationalisation de STX France (montant de l’opération : 80 millions d’euros).

Pour autant, en faisant valoir son droit de préemption qui courait jusqu’au 28 juillet, l’exécutif français affirme vouloir toujours trouver une solution avec son homologue italien sur ce dossier, qui est à deux doigts de virer à la crise diplomatique.

Ainsi, dans les colonnes du Journal du Dimanche, ce 30 juillet, M. Le Maire a précisé les intentions de Paris avant sa rencontre, prévue mardi prochain, avec Pier Carlo Padoan, son homologue italien, et Carolo Calenda, le ministre transalpin du Développement économique.

L’idée que M. Le Maire a développée consisterait à étendre les négociations sur le sort de STX France à une « coopération militaire » dans la construction des navires de surface.

« Jusque-là, on partait sur une base de coopération dans le secteur industriel civil : la réalisation de paquebots de plaisance, pour résumer. Eh bien, nous disons à nos amis italiens : regardons aussi ce que nous pouvons faire dans le secteur militaire, dans les navires de surface précisément, et bâtissons un grand champion de l’industrie navale européenne », a expliqué le ministre français de l’Économie.

Et « s’il n’y a pas d’accord, nous en resterons à la situation actuelle et nous chercherons d’autres repreneurs », a continué M. Le Maire, avant de préciser immédiatement que ce n’est pas l’issue souhaitée, alors que l’on sait que les armateurs Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) et Mediterranean Shipping Company (MSC), c’est à dire les principaux clients de STX France, ont proposé une solution alternative.

Quoi qu’il en soit, cette offre d’une coopération militaire viserait à un rapprochement entre Naval Group (ex-DCNS) et Fincantieri. Un « serpent de mer » depuis quelques années déjà…

En 2015, les deux groupes avaient en effet signé un « head of agreement » en vue de négocier un éventuel rapprochement à 50/50 dans les navires de surface. Puis, plus rien… En janvier 2017, Hervé Guillou, le Pdg de Naval Group, aurait proposé aux actionnaires de relancer cette idée, en profitant de la prise de contrôle alors annoncée de STX France par Fincantieri, avec des participations croisées. Las, ce projet, appelé « Magellan« , n’a pas reçu le feu vert du gouvernement français, qui ne voulait pas alors mélanger les deux dossiers à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Pour M. Guillou, on ne pourra pas faire l’économie d’une consolidation du secteur européen de la construction navale militaire afin de faire face à la concurrence mondiale, et notamment asiatique. Mais pour cela, encore faut-il trouver un partenaire. En décembre 2016, l’allemand TKMS ne donnait « aucun signe d’ouverture » tandis que le néerlandais Daman était « associé aux États-Unis » pour ce qui concerne les systèmes de combat. Restait donc l’hypothèse Fincantieri, la piste Navantia étant impossible après la rupture fracassante de 2010.

« Très faible en ce qui concerne les sous-marins, pour la construction desquels il dépend d’un transfert technologique, il dispose en revanche d’une gamme très étendue de bâtiments de surface. C’est contre lui que nous avons perdu le contrat qatari. Là aussi, on a tué nos marges! », avait dit, au sujet de Fincantieri, M. Guillou, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

http://www.opex360.com/2017/07/30/vers-une-alliance-entre-le-francais-naval-group-et-litalien-fincantieri/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeSam 5 Aoû 2017 - 13:59

Citation :
Pourquoi la France veut-elle coopérer avec l’Allemagne pour développer un nouvel avion de combat?


Posté dans Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 05-08-2017


Industrie de defense Française - Page 23 1021

En dépit des polémiques suscitées par les surcoûts générés par son développement, l’avion de combat furtif F-35A, dit de 5e génération, a visiblement obtenu d’excellents résultats lors de l’exercice Red Flag 17-1, organisé en janvier dernier sur le « range » de la base de Nellis, dans le Nevada.

Ainsi, au cours de leurs 207 sorties, les F-35A du 388th Fighter Wing ont détruit 49 cibles au sol particulièrement défendues (sur 51 prévues, les deux échecs ayant été causés par des munitions défectueuses). En combat « air-air », ces avions ont obtenu un ratio de 20:1, c’est à dire que pour que l’un des leurs perdu, 20 appareils « adverses » ont été envoyés au tapis, la plupart du temps lors d’engagements « BVR » (Beyond the Visual Range), c’est à dire à longue distance.

Cependant, ces résultats sont à nuancer. Les règles d’engagement (ROE) n’ont pas été précisées et l’on ignore le rôle qu’ont pu jouer les F-22 Raptor qui les accompagnaient. Reste que le F-35A s’est illustré par sa capacité à relayer, via Liaison 16, la situation tactique en temps réel aux autres appareils avec lesquels il était engagé, leur permettant ainsi de tirer leurs munitions à distance de sécurité.

« Les F-35A sont entrés dans l’espace aérien refusé et ont engagé des cibles aériennes et terrestres, non seulement avec les munitions qu’ils emportaient, mais aussi avec celles lancées à partir d’autres plates-formes comme les [bombardiers] B-1B qui se trouvaient à l’extérieur de l’environnement contesté », a ainsi résumé le site spécialisé « The Aviationist ».

Or, pour le général André Lanata, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), cette capacité à fusionner et à relayer des informations tactiques afin de permettre à d’autres avions d’agir, associée à la furtivité, change la donne au niveau des capacités opérationnelles.

Le F-35 « connecte massivement des informations avec les autres appareils du système de combat aérien. Si je parle de système de combat aérien, c’est qu’il ne faut pas considérer chaque avion pris isolément mais bien concevoir le système dans son ensemble : c’est ce système qui produit des effets, grâce à la connexion que nous arrivons à établir entre les différents mobiles du dispositif de combat aérien », a ainsi expliqué le CEMAA lors de son audition par les députés de la commission de la Défense.

Or, a aussi souligné le général Lanata, l’entrée en service du F-35 au sein de plusieurs forces aériennes européennes (Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Danemark, Norvège) suscite un « risque de déclassement » de l’armée de l’Air française. « Dans moins de cinq ans, cet avion constituera le standard de référence pour être capable de participer aux scénarios d’engagement les plus exigeants. Il nous revient, aujourd’hui, de décider si nous souhaitons continuer à prendre part, demain, aux engagements de ce type », a-t-il prévenu.

« Qu’on le veuille ou non l’aviation de combat fait partie des marqueurs de puissance d’un pays, du fait des capacités militaires essentielles qu’elle permet de déployer et du niveau technologique requis qui signe la capacité d’un pays à garantir sa souveraineté. J’estime donc qu’il s’agit d’un enjeu stratégique », a affirmé le CEMAA. D’où l’intention, annoncée le 13 juillet, de lancer une coopération franco-allemande afin de développer un nouvel avion de combat.

Mais pourquoi l’Allemagne, qui fait mine de s’intéresser au F-35, alors que la France a déjà lancé, en partenariat avec le Royaume-Uni, le programme de « Système de combat aérien futur » (SCAF)? Tout simplement parce que, « dans les équilibres des forces en Europe, il n’y a plus guère, parmi les grands pays disposant de capacités d’investissement significatives et étant à parité stratégique avec la France, que l’Allemagne qui n’ait pas encore fait le choix de renouveler ses flottes de combat », a avancé le général Lanata.

« C’est pourquoi il me semble intéressant sur le plan politique de prendre une initiative avec l’Allemagne pour engager un dialogue, afin d’étudier les possibilités de coopération pour remplacer ensemble nos flottes d’avions de combat », a continué le CEMAA, qui estime, « en première approche », que la France pourrait « avoir des besoins similaires à ceux de l’Allemagne dans ce domaine. »

Et d’ajouter : « Nous sommes encore deux pays en Europe qui disposent de capacités d’investissement, l’Allemagne en manifeste d’ailleurs la volonté, avec l’augmentation significative de ses budgets de défense. »

Seulement, plusieurs conditions doivent être remplies pour qu’un tel projet puisse être mis sur les rails. Le général Lanata en a donné une : celle consistant à trouver « les architectures industrielles équilibrées qui permettront la réalisation de ces coopérations ».

Ce qui n’est pas gagné : Airbus travaille déjà sur un successeur du Tornado, actuellement en service au sein de la Luftwaffe et le bureau d’études de Dassault Aviation s’est déjà penché sur le successeur du Rafale, qui reprendrait la forme générale de cet appareil tout en le dotant de capacités furtives (*) et en mettant l’accent sur la guerre en réseau ainsi que sur le traitement de l’information en temps réel et l’amélioration de l’interface homme-machine.

Une autre condition, essentielle, est d’arriver à se mettre d’accord sur les besoins opérationnels communs, sachant que ceux des forces françaises ne correspondent pas forcément à ceux de leurs homologues allemandes, lesquelles n’ont ni porte-avions, ni dissuasion nucléaire.

« L’avion de combat du futur ne sera européen que si les Européens s’entendent sur un besoin opérationnel commun. Il faut tirer les leçons de quinze ans d’échec dans la défense européenne. Sans besoin stratégique commun, il ne peut y avoir de programme défini à Bruxelles. Inutile de répéter les erreurs du passé », expliquait, en mai 2016, Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, dans les colonnes du quotidien Les Échos. D’ailleurs, pour cette raison, il avait estimé que le Rafale n’était « pas forcément » le dernier projet « franco-français ».

Et puis il faudra évidemment prendre en compte le coût de développement et d’exploitation de cet avion de combat « franco-allemand », alors que, dans le même temps, et compte-tenu de l’effet d’échelle, le prix du F-35 deviendra plus abordable (du moins pour son achat… pour l’usage, c’est autre chose).

Quoi qu’il en soit, alors qu’il s’exprimait en qualité de président du GIFAS devant les députés de la commission « Défense », Éric Trappier a estimé qu’il n’y avait « pas à rougir face au F-35. » Et de poursuivre : « Alors, tous les Européens achètent du F-35, c’est très bien. Mais je préfère que la France ait du Rafale. Pas simplement parce qu’on l’a conçu et développé mais parce que je pense qu’il est beaucoup plus efficace. Parce que si vous avez du F-35, il faut aussi avoir du F-22 si vous voulez faire du air-air. Et puis c’est pas si mal si vous avez du F-18 sur votre porte-avions en plus. Vous avez [donc] besoin de plusieurs types d’avions qui coûtent plus cher en maintenance ».

(*) Le projet de loi de finances 2007 évoquait le lancement (ou la poursuite) de « travaux » portant sur un démonstrateur de « furtivité » pour le Rafale [page 59 de ce document]

Photo : Cockpit du F-35

http://www.opex360.com/2017/08/05/pourquoi-la-france-veut-cooperer-avec-lallemagne-pour-developper-un-nouvel-avion-de-combat/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeLun 7 Aoû 2017 - 22:17

Citation :
L’industrie navale plaide pour un effort accru du ministère des Armées en faveur de la recherche technologique


Posté dans Technologie par Laurent Lagneau Le 07-08-2017


Industrie de defense Française - Page 23 838

C’est en qualité de président du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) qu’Hervé Guillou, le Pdg de Naval Group (ex-DCNS) s’est récemment exprimé devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale. Et à cette occasion, il a abordé longuement les enjeux en matière d’innovation technologique, lesquels prennent une dimension toute particulière pour la filière qu’il représente.

Ainsi, M. Guillou a vigoureusement plaidé en faveur d’un effort accru du ministère des Armées pour la recherche et le développement (R&D), dont le montant annuel s’élève, actuellement, à 750 millions d’euros. Pour lui, comme pour le Conseil des Industries de Défense Françaises (CIDEF), il faudrait y consacrer au moins un milliard d’euros par an. Et cela, pour plusieurs raisons.

La première est d’ordre commercial : par rapport à la concurrence de plus en plus vive des pays émergents, à commencer par celle de la Chine, avoir un coup d’avance sur le plan technologique peut être un atout déterminant. Mais là n’est pas l’essentiel du propos de M. Guillou.

Cet effort en matière de R&D doit surtout permettre de répondre à « l’accélération absolument fulgurante des cycles et des ruptures technologiques », dont « beaucoup d’ailleurs ne trouvent plus leur origine dans le milieu de la défense comme c’était le cas historiquement » mais dans les secteurs du numérique et des télécoms. Et cette question est, pour le président du GICAN, « fondamental » car les industriels qu’il représente font des « produits dont dépend la vie » de leurs utilisateurs.

« À la guerre, on gagne ou on perd. Mais quand on perd, on meurt. Et pour gagner la guerre, il faut la supériorité technologique au combat », a fait valoir M. Guillou. « Nous, on ne fait pas d’innovation uniquement pour faire plaisir aux ingénieurs ou pour faire du marketing », a-t-il souligner. « Notre raison d’être, c’est de garantir à la marine française mais aussi aux marines [étrangères] avec lesquelles la France décide de coopérer, comme l’Australie, l’Inde et le Brésil, de leur offrir la supériorité technologique », a-t-il continué.

« Si on n’a pas la supériorité technologique, on ne gagne pas la guerre. Parfois, quand on l’a, on ne gagne pas toujours, mais en tout cas, quand on ne l’a pas, on est sûr de perdre », a insisté le président du GICAN. « Et si on a un, deux ou trois trains de retard dans des technologies différenciâtes, comme la guerre de l’information, la furtivité, la discrétion acoustique ou la capacité à résister à une attaque de missiles, eh bien on ne fait pas notre travail », a-t-il continué.

Pour illustrer son propos, M. Guillou a pris l’exemple de la future frégate de taille intermédiaire (FTI). Quand le premier exemplaire sortira, en 2023, on sera passé de la 3/4G à la 6G (au moins), c’est à dire que l’on aura assisté à l’avènement de « deux générations de télécoms ». Aussi, a-t-il demandé, « que voulez-vous faire au combat, en 2027, avec une frégate qui aura 100 megabits/seconde pour accéder à des informations du théâtre d’opérations alors que les autres auront 100.000 megabits/seconde? » Et de répondre : « vous perdez quelques secondes, la qualité de l’information nécessaire et donc la supériorité dans l’espace aéromaritime que vous voulez dominer. »

« Garder et sacraliser la R&D, c’est absolument essentiel pour être capable d’intégrer en temps réel les technologies quand elles vont être développées et d’accélérer les cycles. Et cela suppose d’ailleurs […] de revoir aussi la façon dont on organise nos programmes et l’interface entre l’entretien de la flotte et les tâches de construction parce qu’on pense qu’à terme, on aura un continuum beaucoup plus important entre les deux domaines », a expliqué M. Guillou.

Parmi les technologies clés que M. Guillou a citées, l’on trouve l’incontournable cybersécurité, les drones, qu’ils soient aériens, de surface ou sous-marins et le big data qui, associé à l’intelligence artificielle, permettrait, par exemple, d’optimiser le maintien en condition opérationnel (MCO) des navires d’au moins 30%. En revanche, il n’a rien dit sur l’armement alors que les États-Unis promettent une révolution dans le domaine de l’artillerie navale avec le canon électromagnétique (pourtant à l’étude à l’institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis) et les armes à énergie dirigée.

Cela étant, le problème est que la sophistication toujours plus poussée des systèmes d’armes font que ces derniers sont toujours de plus en plus coûteux alors que les budgets militaires ont souvent du mal à suivre. « Si nous restons sur les mêmes logiques de recherche permanente des meilleurs capacités technologiques pour l’ensemble de nos parcs et flottes, la contraction des formats va se poursuivre », prévenait, en 2013, le général (2S) Vincent Desportes, ancien directeur du Collège interarmées de défense (CID, aujourd’hui redevenu École de guerre).

Aussi, il faut trouver un point d’équilibre, comme l’avait laissé entendre le général Pierre de Villiers, lors de l’un de ses derniers entretiens donnés en tant que chef d’état-major des armées (CEMA). « La technologie peut être séduisante et il y a, également, des enjeux industriels liés au développement de capacités particulièrement expertes. Pour autant, c’est le besoin opérationnel, l’utilité de l’équipement en opération, son ergonomie, son adaptation aux conditions de combat, son aspect pragmatique qui doivent aussi guider la réflexion à mener », avait-il expliqué dans le dernier hors-série de DSI.

http://www.opex360.com/2017/08/07/lindustrie-navale-plaide-pour-un-effort-accru-du-ministere-des-armees-en-faveur-de-la-recherche-technologique/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeJeu 24 Aoû 2017 - 20:25

La société IAR Brasov a assemblé des Alouette III et non des Gazelle comme cité ci-dessous.

Citation :
Airbus Helicopters redoute d’être le dindon de la farce en Roumanie


Posté dans Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 24-08-2017


Industrie de defense Française - Page 23 2332

En 2015, Airbus Helicopters posa la première pierre d’une nouvelle usine de 10.000 m2 à Brasov, en Roumanie, afin d’y installer une ligne de production de l’hélicoptère H215 (ex-AS332 C1e, une nouvelle version du Super Puma).

Il s’agissait alors de réduire les coûts de fabrication afin de permettre à l’industriel européen de gagner en compétitivité, avec, en ligne de mire, le renouvellement des flottes de pays qui cherchent des appareils éprouvés, rustiques et sûrs. Un tel marché était évalué à près de 3 milliards par an.

Dans le même temps, Airbus Helicopters espérait compter la Roumanie parmi les premiers clients de l’usine de Brasov, qui devait impérativement recevoir une commande « significative » afin de pouvoir sortir les premiers H215 en 2018.

Depuis, l’usine de Brasov a été inaugurée en septembre 2016, à l’occasion d’une visite du président Hollande en Roumanie… Et le gouvernement roumain ne semble pas pressé de notifier un contrat à Airbus Helicopters pour la modernisation de sa flotte d’hélicoptères militaires et civils.

Mieux même : début août, le ministre roumain de la Défense, Adrian Tutuianu, a signé un protocole d’accord avec l’américain Bell Helicopter pour l’achat d’hélicoptères d’attaque AH-1Z Viper qui seraient construits en Roumanie. De quoi inquiéter Airbus Helicopters.

« Nous attendons une annonce visant l’organisation d’un appel d’offres transparent, comme l’exige la législation européenne, qui nous donne l’occasion d’y participer avec le H215 », a expliqué, rapporte l’AFP, Serge Durand, le directeur d’Airbus Helicopters Roumanie.

Les liens de l’industriel avec la Roumanie sont anciens. La société IAR Brasov a ainsi assemblé, sous licence, quelque 300 hélicoptères Puma et Gazelle. Les deux groupes ont ensuite créé, en 2002, une co-entreprise pour assurer le maintien en condition opérationnelle (MCO) des Puma et des Super Puma. Et c’est ce qu’a tenu à rappeler Serge Durant. « Airbus Helicopters est un partenaire loyal de la Roumanie depuis 50 ans et nous nous attendons à être traités comme tels », a-t-il dit.

Seulement, même si ses dépenses militaires devraient atteindre les 2% du PIB cette année et qu’un plan d’investissement de 11,5 milliards d’euros pour la période 2017-2026 a récemment été validé, la Roumanie a d’autres priorités, comme le renforcement significatif de son aviation de chasse (avec l’achat de F-16 d’occasion supplémentaire) et l’acquisition de systèmes de défense aérienne. Sur ce dernier point, Bucarest devrait se procurer des batteries américaines Patriot PAC-3.

Cela étant, et alors que le président Macron est en Roumanie, ce 24 août, Bucarest a fait savoir que la ministre française des Armées, Florence Parly, avait appelé son homologue roumain pour parler des « programmes d’équipement de l’armée roumaine et des perspectives de la coopération industrielle sur la défense. »

http://www.opex360.com/2017/08/24/airbus-helicopters-redoute-detre-le-dindon-de-la-farce-en-roumanie/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeVen 25 Aoû 2017 - 19:19

Citation :
Le missilier MBDA a signé un protocole d’accord avec l’industrie roumaine de l’armement


Posté dans Europe, Industrie par Laurent Lagneau Le 25-08-2017


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Décidée à porter, conformément aux engagements pris en 2014 par les membres de l’Otan, ses dépenses militaires à hauteur de 2% de son PIB pour moderniser ses forces armées, la Roumanie a souvent choisi d’acquérir des équipements d’origine américaine au cours de ces derniers mois.

Outre l’achat de chasseurs-bombardiers F-16 de seconde main, il est question pour Bucarest d’acquérir des systèmes de défense aérienne Patriot PAC-3, des lance-roquettes multiples de type HIMARS ou encore des hélicoptères d’attaque AH-1Z Viper.

Pour autant, la Roumanie n’est pas totalement fermée aux industriels européens de l’armement. En témoigne le protocole d’accord signé le 24 août par le missilier MBDA avec le groupe industriel de défense Romarm et sa filiale Electromecanica Ploiesti, à l’occasion de la visite du président Macron à Bucarest.

« Cet accord permettra aux trois parties de définir et de présenter aux Forces armées roumaines la meilleure proposition française, basée sur des systèmes de missiles tactiques de dernière génération, pour répondre aux besoins opérationnels des Forces roumaines en matière de défense antiaérienne », explique MBDA dans un communiqué.

Toujours selon le missilier, ce protocole d’accord, qui, en plus d’être conforme exigences du conseil suprême pour la défense nationale roumain (CSAT), répond au dispositif européen de Coopération Structurée Permanente (CSP), devrait favoriser « le développement de l’industrie de défense roumaine au travers d’une coopération industrielle, de production locale et de transfert de technologie ».

Reste à voir les suites qui en seront données. Ainsi, Airbus Helicopters, qui entretient des liens étroits avec l’industrie aéronautique roumaine depuis près de 50 ans, au point d’avoir implanté un site de production dédié à l’hélicoptère H215 à Brasov avec l’espoir d’une commande « significative » de Bucarest, attend toujours son premier contrat.

http://www.opex360.com/2017/08/25/le-missilier-mbda-signe-un-protocole-daccord-avec-lindustrie-roumaine-de-larmement/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeVen 25 Aoû 2017 - 19:51

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Avec son VAB Electer, RTD s’affichera en pionnier de la propulsion hybride à l’Université d’été du MEDEF


Posté dans Technologie par Laurent Lagneau Le 25-08-2017


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« Confiance et croissance, l’avenir c’est la France! », tel sera le thème de la prochaine Université d’été du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), qui aura lieu les 29 et 30 août prochains sur le campus HEC, à Paris.

« Nous insisterons sur les atouts et les talents français et montrerons comment notre pays va pouvoir faire face aux grandes transformations en libérant l’audace créatrice et en changeant radicalement de méthode pour s’assurer un leadership dans les filières d’avenir », promet Pierre Gattaz, le président du MEDEF.

Aussi, il sera donc beaucoup question d’Internet des objets, d’impression 3D, de big data, d’intelligence artificielle, de robotique, de nanotechnologies, de neuroscience et d’énergies renouvelables. Et Renault Trucks Defense profitera de l’occasion pour s’afficher en pionnier de la propulsion hybride des véhicules blindés en présentant son démonstrateur VAB Electer, développé dans le cadre d’un Plan d’études amont (PEA) qui lui a confié la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2012.

Ce démonstrateur VAB Mk3 Electer a déjà eu les honneurs de l’édition 2016 du salon Eurosatory, dédié à l’armement terrestre. Combinant une « machine électrique » et un moteur thermique, et au-delà de la réduction de la pollution et de la consommation de carburant, ce véhicule présente des performances accrues par rapport à un blindé « traditionnel », ce qui permet de nouvelles capacités.

« En tests, le comportement de l’engin a été jugé remarquable dans la boue et le sable notamment, grâce au couple moteur (électrique et diesel). Surtout, le véhicule peut parcourir plusieurs kilomètres en mode silencieux. Il y a possibilité d’une approche finale de la cible en mode furtif. Enfin, moteur Diesel éteint, la machine électrique peut fournir de l’énergie, grâce à des batteries de forte capacité, à l’équipement électrique présent à bord, notamment pendant les périodes de veille silencieuse, durant lequel le véhicule est en planque », expliquait, à l’époque, Philippe Canteneur, responsable « études amont » du projet Electer.

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Ainsi, la propulsion hybride permet de délivrer instantanément plus de 170 kW (230 chevaux) additionnels d’origine électrique, ce qui améliore évidemment l’accélération du véhicule (gain de 40 % sur le temps pour passer de 0 à 60 km/h par rapport un blindé doté de son seul moteur Diesel). L’Electer peut rouler en mode silencieux sur plus de 10 km grâce au seul moteur électrique, alimenté par des batteries hautes performances. Enfin, grâce à ces dernières, il dispose d’une réserve d’énergie suffisante pour les missions dites de veille silencieuse (Silent Watch), au cours desquelles des capteurs souvent gourmands au niveau énergétique peuvent fonctionner pendant une « longue durée ».

Depuis, le VAB Electer a parcouri 5.000 km, dont la moitié en tout terrain. « Préfigurant l’équipement des matériels militaires futurs », il « a démontré sa fiabilité et sa robustesse […] lors de deux années de tests particulièrement exigeants dans des conditions proches de la réalité des opérations », explique RTD.

Alors que le PEA confié en décembre 2012 s’achève, le VAB Electer a permis de valider 7 modes différents de fonctionnement : le Furtif (déplacement silencieux), le Booster (permettant un bond rapide pour accélérer la manœuvre), le Rechargement rapide de la batterie de traction, l’APU avec batterie autorisant les veilles silencieuses sans groupes électrogènes embarqués, l’APU avec moteur thermique offrant une puissance électrique de haut niveau et le Diesel permettant les déplacements en mode dégradé.

« Le démonstrateur ELECTER illustre la compatibilité de la technologie hybride avec l’emploi de blindés médians de reconnaissance. Le plan de recherche et d’innovation de Renault Trucks Defense Defense alimente les réflexions stratégiques sur l’emploi futur des forces terrestres », fait valoir l’industriel.

Par ailleurs, l’Université d’été du MEDEF abordera les questions de défense lors d’une table ronde réunissant notamment Florence Parly la ministre des Armées, le général Denis Mercier (commandant Suprême Allié pour la transformation de l’Otan), le vice-amiral Anne Cullerre et Paul Hermelin, le Pdg de Cap Gemini. L’on sera curieux des réponses qui seront données à certaines questions figurant au programme, comme « Si vis pacem, parabellum, est-ce toujours vrai? », « Réduire les budgets de la Défense, jusqu’où? » ou encore « Guerres et paix, quelles dimensions économiques? »

http://www.opex360.com/2017/08/25/avec-son-vab-electer-rtd-saffichera-en-pionnier-de-la-propulsion-hybride-luniversite-dete-du-medef/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeSam 2 Sep 2017 - 20:57

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Les derniers Mirage F1 stockés à Châteaudun ont été vendus

Publié le 01/09/2017 à 08h17

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Les derniers Mirage F1 stockés à Châteaudun ont été vendus La voilure a été retirée des Mirage F1, qui ont été
transportés par camion. © Agence CHATEAUDUN
 


Quatre Mirage F1 de l’armée de l’air, stockés sur l’EAR 279 à Châteaudun, ont récemment été vendus à une société sud-africaine, Paramount Group.

Avant la vente de soixante-trois Mirage à une société américaine en juillet, quatre Mirage F1 biplaces, en état de vol, avaient déjà été monnayés, début juin, par la France à la société sud-africaine Paramount Group, géant privé de la défense et de l’aérospatial. Eurotradia International, société de conseil basée à Paris, a joué les intermédiaires.

Une page se tourne à Châteaudun : selon un officier supérieur du ministère de la Défense, qui évoque un montant d’environ 2 millions d’euros, il s’agissait des derniers Mirage F1 en vente et en bon état, stockés sur l’ancienne base aérienne. Les deux premiers avions sont partis la semaine dernière, les deux autres, mardi. Quant aux Américains, ils doivent venir chercher leur cargaison courant septembre.

Deux semaines  à Châteaudun

Les avions, conservés dans des conditions climatiques drastiques pour maintenir leur état, devraient servir pour la formation de pilotes de l’armée de l’air sud-africaine.

Pour l’occasion, cinq employés sud-africains de Paramount Aerospace System, ont fait le déplacement à Châteaudun, deux semaines durant, pour préparer les avions avant leur transport. « Il faut enlever les ailes et vider le carburant », précise le “team leader”, dans un anglais au fort accent afrikaner.

Le commandant Patrice, commandant du Groupe d’entretien, de réparation et de stockage des aéronefs (Gersa) à Châteaudun, assure : « Ça s’est très bien passé au niveau relationnel, et au niveau technique, ce sont de vrais spécialistes des Mirage F1, c’est impressionnant. »

Il faut dire que la South African Air Force avait acquis quarante-huit monoplaces en 1975. Et même si les biplaces n’ont pas d’armement, pour enlever la voilure, il faut tout de même sortir le réacteur.

La logistique a été organisée jusqu’à la base aérienne de Nîmes (Gard) par la société danoise Damco, qui a fait appel à la société de transport Scales, basée, elle, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Pour le transport de la voilure, la société Ateliers Legendre, à La Chapelle-du-Noyer, a fabriqué des bâtis sur mesure.

Romain Beal

http://www.lechorepublicain.fr/chateaudun/transport/monde/2017/09/01/les-derniers-mirage-f1-stockes-a-chateaudun-ont-ete-vendus_12533592.html  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 5 Sep 2017 - 23:42

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France et Italie veulent s'allier dans l'industrie navale militaire


AFP 05/09/2017


La France et Italie préparent une alliance dans le domaine de l'industrie navale militaire, a déclaré mardi la ministre française des Armées Florence Parly.

"Nous travaillons avec nos collègues italiens à la constitution d'une alliance entre les industries navales militaires française et italienne, dans le domaine des bâtiments de surface, avec l'ambition de constituer à terme un leader mondial", a-t-elle dit à l'Université de la Défense qui réunissait parlementaires et militaires à Toulon (sud-est).
"Ce projet ambitieux avance, en concertation étroite avec les industriels concernés", a-t-elle ajouté sans plus de précisions.
A un moment où la France et l'Italie sont en pleines discussions pour trouver un compromis sur les chantiers navals de STX France, Paris a déjà évoqué l'idée d'un grand pôle naval, civil et militaire avec Rome, pour faciliter un accord, ce à quoi le gouvernement italien s'est montré favorable.

Le dossier STX France, promis à l'Italien Fincantieri sous la présidence de François Hollande, a provoqué une crise entre les deux pays lorsque le successeur de M. Hollande à la tête de l'État français, Emmanuel Macron, a décidé de réviser le pacte d'actionnaires.

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire doit se rendre à Rome le 11 septembre pour essayer de parvenir à une solution.
Selon Emma Marcegaglia, la présidente de Business Europe, l'association des industriels européens, qui a déjeuné samedi dernier M. Le Maire, Paris devrait proposer "une offre améliorée", avec "quelque chose sur la partie militaire".

https://www.lorientlejour.com/article/1070890/france-et-italie-veulent-sallier-dans-lindustrie-navale-militaire.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeJeu 7 Sep 2017 - 15:58

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Safran proposera le drone Patroller (armé ? ) à l'export fin 2017

 Par Michel Cabirol            |     07/09/2017, 13:32   |   566   mots

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Le drone tactique Patroller dispose d'une modularité qui, liée à une capacité d'emport élevée, permettra
l'intégration d'armements tels que les roquettes guidées laser et le système de missile moyenne portée
(MMP) de MBDA. (Crédits : Sagem)

     
Le Patroller est tout près de s'envoler pour des campagnes export. Philippe Petitcolin devrait donner son feu vert fin 2017. Les pays déjà intéressés par le Patroller, le veulent armé.

Tous les grands commerciaux à l'international de Safran, qui trépignaient pour proposer à l'export le drone Patroller, sont enfin proches de la délivrance. L'équipementier aéronautique devrait le proposer officiellement à l'export vers la fin de l'année, explique-t-on chez Safran et dans les armées. En dépit d'un très léger retard (deux mois environ), le développement de ce drone tactique de renseignement s'est bien passé comme l'a notamment démontré sa participation au défilé du 14 juillet, où pour la première fois, un drone (démonstrateur) a filmé l'événement lors de son survol des Champs Élysées. Actuellement les équipes du programme tentent actuellement d'intégrer les dernières demandes de l'armée de Terre.

Pourquoi le directeur général de Safran, Philippe Petitcolin, ne souhaitait pas proposer le Patroller à l'export jusqu'à maintenant? Parce qu'il voulait d'abord "assurer une bonne fin de développement" du programme, avait-il expliqué en juin à La Tribune. D'autant que le drone SDTI (Système de drone tactique intérimaire) de Safran donne de plus en plus de grands signes de faiblesse et arrive en bout de course au sein de l'armée de Terre. Cette dernière attend en 2019 son premier système Patroller, qui accompagnera un groupement tactique interarmes (GTIA) sur le terrain lors des opérations extérieures. "Le calendrier est serré", rappelle-t-on toutefois au sein des armées.


"L'armée de Terre nous a fait confiance, c'est à nous d'honorer cette confiance en livrant à l'heure le produit aux conditions que nous avons garanties, avait expliqué à La Tribune Philippe Petitcolin. Tant que nous n'aurons pas atteint un niveau où j'estimerai que le produit est bien né, je n'autoriserai pas les équipes à faire de la prospection sur ce produit à l'export. Pourquoi ? Comme nous faisons appel plus ou moins aux mêmes équipes, je veux vraiment qu'elles se concentrent totalement sur la réalisation du contrat que nous avons signé. Bien sûr, je serais ravi d'avoir des commandes export".

L'export veut un Patroller armé

Pour autant, les équipes commerciales de Safran ont occupé le terrain pour ne pas laisser le champ à la concurrence. Elles ont donc fait le job. Les équipes de Safran ont fait la promotion du Patroller notamment dans les grands salons en France (Bourget, Euronaval, Eurosatory) et à l'étranger, et ont organisé des démonstrations. Safran dispose déjà de "pas mal de prospects" mais, comme le souhaite Philippe Petitcolin, n'a pas ouvert de négociations avec les pays "accrochés". Les pays, qui s'intéressent au Patroller, souhaitent en grande majorité disposer d'un drone "vitaminé", en clair armé. C'est notamment le cas de l'Égypte, voire de la Pologne ainsi que de certains pays dans le Golfe et en Amérique du Sud.
Le programme dispose d'une modularité qui, liée à une capacité d'emport élevée, permettra l'intégration d'armements tels que les roquettes guidées laser et le système de missile moyenne portée (MMP) de MBDA, capable de neutraliser des cibles blindées et des combattants de jour comme de nuit jusqu'à 2.500 mètres. Le Patroller peut embarquer sous ses ailes deux missiles MMP. La décision récente de la ministre des Armées Florence Parly d'armer les drones de renseignement et de surveillance actuels (Reaper) et futurs (drone MALE européen) ouvre de façon naturelle la porte à armer également le Patroller.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/safran-proposera-le-drone-patroller-arme-a-l-export-fin-2017-749435.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMer 13 Sep 2017 - 22:25

Citation :
Un VBCI APC pour séduire le marché britannique

Actualités Nathan Gain 13 septembre, 2017


« MIV », un programme britannique dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom mais néanmoins âprement disputé en coulisse par les principaux systémiers présents au salon DSEi, organisé cette semaine à Londres. Le programme « Mechanised Infantry Vehicle » (MIV), destiné à fournir un nouveau véhicule blindé 8×8 à l’armée britannique, est devenu en trois ans l’un des marchés exports les plus prometteurs pour le VBCI de Nexter.

Industrie de defense Française - Page 23 720
Nexter joue la carte APC pour séduire le marché britannique


Loin d’être inconnu outre-Manche, le VBCI avait déjà été l’objet d’une campagne de tests, le « Projet Brittany », réalisée en 2014 par l’armée britannique. Il est régulièrement au cœur des manœuvres militaires conjointes organisées par Paris et Londres, à l’image de l’exercice « Griffin Strike » d’avril 2016.

Mais pour séduire le voisin anglais, Nexter a mis les petits plats dans les grands en créant rien de moins qu’une variante « 100% APC » du VBCI, dévoilée cette semaine. De cette logique résulte un hybride franco-britannique s’approchant au plus près du triptyque requis par les Britanniques : « Combat Proven – Jobs in UK – Fully Qualified », nous précise Sophie Délye, Export Sales Manager chez Nexter.

L’APC dévoilé par Nexter intègre en effet sur toutes les améliorations apportées au VBCI, soit un PTAC de 32 tonnes, une protection accrue contre les IED et RPG, et un moteur Volvo D13. « Nous conservons un véhicule éprouvé au combat tout en privilégiant la possibilité de faire des transferts industriels », ajoute Sophie Délye.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Nexter a mis le paquet pour séduire son potentiel client britannique, à grand renfort d’intégration de systèmes « Made in UK ». Une demi-douzaine d’industriels locaux ont participé à l’équipement du véhicule, avec un accent particulier sur l’adaptation des systèmes de mission au standard GVA. Derrière cette mystérieuse abréviation se cache le concept de « Generic Vehicle Architecture » prôné par le ministère de la Défense britannique pour construire une architecture commune à l’ensemble de sa flotte blindée.

Autre exemple d’intégration, l’Halo Egress Lighting System d’Aéroglow est une suite de LEDs verts et blanc destinée à guider l’équipage vers les trappes lorsque le véhicule est plongé dans le noir, une capacité désormais obligatoire sur toutes les plateformes blindées britanniques. Et la liste des industriels pourrait s’allonger car « si nous faisons affaire avec les Britanniques, il y aura beaucoup plus d’intégration de systèmes locaux », affirme Sophie Délye.

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Le tourelleau téléopéré Protector de Kongsberg intégré au VBCI APC

Le VBCI APC présenté par Nexter conserve en outre un armement typiquement britannique, à savoir le tourelleau téléopéré M151 Protector du Norvégien Kongsberg armé d’une mitrailleuse de 12.7 mm. À l’instar d’autres concurrents potentiels, tel l’AMV XP du finlandais Patria, Nexter a privilégié le missile anti-char américain Javelin au MMP de MBDA pour l’armement secondaire. Un choix qui, selon l’intégrateur français, s’explique par la récente campagne d’essais visant l’intégration du Javelin sur les véhicules britanniques.

Outre l’ajout de systèmes locaux, Nexter a également dû adapter certains équipements aux exigences britanniques. L’aménagement des sièges anti-mines Safepro, pour ne citer qu’eux, ont été optimisés pour accueillir jusqu’à huit « soldats du futur » britanniques.

Annoncé en 2015, le programme MIV entend doter l’armée britannique de 300-350 véhicules achetés sur étagère pour une potentielle capacité opérationnelle initiale pour 2023. Ils équiperont les quatre bataillons d’infanterie mécanisée créés au sein des deux futures « Strike Brigades » de l’armée britannique. Ces dernières, planifiées dans le livre blanc « Future Force 2020 », devraient entrer en service en 2025. Outre la variante APC principale (MIV-PM), le programme prévoit la conception d’une variante C2 (MIV-CC), voire de variantes ambulance et de dépannage… si le financement suit.

MIV n’en étant qu’au stade du « pré-concept » – comprenez « en stand-by » -, le ministère de la Défense britannique n’a pour l’heure pas précisé le budget qui lui sera alloué. De l’aveu même de certains confrères britanniques, « Londres n’aurait actuellement pas les fonds nécessaires pour lancer le programme MIV ». L’optimisme reste néanmoins de mise chez Nexter, pour qui le programme MIV et l’extension de la gamme VBCI qui en résulte sont autant de tremplins vers d’autres marchés.

http://forcesoperations.com/un-vbci-apc-pour-seduire-le-marche-britannique/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeLun 25 Sep 2017 - 18:05

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Renault Trucks Defense : les coulisses d'une vente explosive

Par Michel Cabirol | 25/09/2017, 6:56 | 1039 mots

Industrie de defense Française - Page 23 1157
(Crédits : Renault Trucks Defense)


La vente de l'activité défense de Volvo ne se passe pas comme le constructeur suédois l'avait prévu. Ni en termes de prix, ni en termes de calendrier.

Volvo est actuellement sous pression. Car rien ne se passe vraiment comme le souhaite le constructeur de camions suédois, qui veut céder à un très bon prix (trop?) son activité défense, composée de Renault Trucks Defense (RTD) - qui détient les marques Acmat, Panhard et Renault Trucks Defense -, de Mack Defense et de Volvo Defense. Le groupe suédois a décidé de se séparer de sa branche "governmental sales", qui représente environ 1,5% de ses ventes totales (500 millions d'euros de chiffre d'affaires environ). Selon plusieurs sources concordantes, la vente de cette activité a pris un peu de retard par rapport au calendrier prévu.

Depuis la remise le 24 juillet des offres par le groupe franco-allemand KNDS (Krauss-Maffei Nexter Defense Systems) et le belge CMI Group, Volvo n'a pas donné signe de vie. Le constructeur suédois aurait pourtant dû prendre contact vers la fin août, début septembre avec les deux acheteurs pour lancer les négociations. Ce n'est pas le cas et cela agace beaucoup CMI Group, selon nos informations.

Un calendrier qui dérape

Rien de rédhibitoire... pour le moment. Le calendrier aurait dérapé de 30 à 45 jours, précisent plusieurs sources contactées par La Tribune. De nouvelles offres seraient attendues à la fin du mois de septembre tandis que le choix de l'acheteur pourrait être décidé par Volvo fin novembre, début décembre, au pire en janvier. Pourquoi ce retard ? Selon des sources concordantes, KNDS n'aurait finalement pas adressé en juillet à Volvo une offre recevable au sens juridique du terme. Pourquoi ? Le groupe franco-allemand n'aurait pas digéré d'avoir attendu en vain les réponses aux questions qu'il posait à Volvo. En revanche, l'offre de CMI "répond à tous les critères", assure-t-on à La Tribune.

Le groupe suédois est aujourd'hui très embarrassé par l'attitude de KNDS d'autant que le groupe franco-allemand est le favori de la France. Ou plus exactement était le favori du précédent gouvernement. L'ancien cabinet du ministre de la Défense avait permis du bout des lèvres à CMI de participer à la vente de RTD mais avait interdit à Rheinmetall et à des fonds d'investissement de se lancer sous peine d'un veto de la France en cas de succès.

Un prix délirant demandé

Si KNDS n'a pas remis une offre "recevable", cela tient au moins à deux raisons profondes. Notamment au prix demandé par Volvo et sa banque conseil, Rothschild. Dans un premier temps, le constructeur suédois attendait de cette vente 500 millions d'euros environ. Mais la banque conseil s'est vantée de pouvoir faire beaucoup mieux et de décrocher un jackpot de 700 millions d'euros. Mais à l'issue des due diligence (ouverture des comptes), KNDS et CMI ont trouvé "délirant" le business plan imaginé par Volvo et sa banque conseil. "Ce business plan, personne n'y croit, explique un bon connaisseur du dossier. Volvo doit revoir drastiquement son business plan et redéfinir avec la banque Rothschild sa stratégie".

Aussi le prix de vente est considéré comme trop élevé. Et ce d'autant plus que Volvo a retiré de la vente la marque américaine Mack Defense, qui avait obtenu en 2015 un très important contrat au Canada pour un montant supérieure à 500 millions d'euros environ. Le "détourage" de cette activité semble également très compliqué. En outre, Volvo et RTD ne seraient pas propriétaires des marques Renault Trucks Defense et Panhard, qui appartient à PSA. Quant à Renault, le constructeur français voudrait voir disparaître la marque RTD. Ainsi, selon des sources concordantes, CMI aurait proposé une somme de 400 millions d'euros environ alors que KNDS estime un prix de vente entre 300 et 400 millions d'euros.

Un projet qui divise KNDS

Chez KNDS, le projet d'acquisition de RTD notamment, dont les activités de blindés légers iraient rejoindre Nexter en cas de rachat, divise Français et Allemand. Là non plus rien de rédhibitoire. Si les Français attachent beaucoup d'importance à ce dossier, quitte à y mettre le prix, les Allemands sont beaucoup plus regardants. En clair, pas question de faire n'importe quoi, la famille Bode-Wegmann (actionnaire familial de Krauss-Maffei) n'est pas prête à ouvrir les vannes financières. "Si RTD ne fait pas partie de KNDS, cela ne mettra pas en péril le groupe franco-allemand", explique-t-on à La Tribune. D'où des discussions parfois explosives entre Frank Haun, qui monte facilement dans les gammes et ne mâche pas ses mots, et Stéphane Mayer, qui découvre la filière armement terrestre.

Ce dossier révèle de façon plus générale les frictions assez répétitives entre Frank Haun, grand copain de Tom Enders, et le camp français, qui se retourne vers sa tutelle pour pouvoir répondre aux questions des Allemands. Ce qui agace de façon prodigieuse ces derniers, qui attendent parfois des mois des réponses. Bref, en dépit de l'exercice d'entente cordiale entre Frank Haun et Stéphane Mayer dans une interview commune accordée à Challenges, les relations entre les deux hommes se tendent. "On a le sentiment que c'est Frank Haun qui mène la barque", estime-t-on chez un syndicat.

CMI pressé

Face aux atermoiements de KNDS, CMI, le bon élève de l'opération, souhaiterait, explique-t-on à La Tribune, traiter rapidement avec Volvo. "Il faut que cela bouge rapidement", assure-t-on en interne. D'une part parce que le groupe belge a suivi la procédure à la lettre et surtout perçoit, tout comme KNDS, une fragilisation de RTD en raison de sa vente. D'ailleurs cette opération est suivie de très près par l'armée de Terre, pour qui le programme Scorpion auquel participe RTD, est d'une importance stratégique. Et l'armée de Terre semble inquiète en raison de la tournure de la vente de RTD, qui concourt actuellement sur un appel d'offre très important, le VBMR léger (4 X 4 de 10-12 tonnes).
Pas sûr également que CMI reste dans la course si la vente devait s'éterniser et par ricochet impacter RTD, Pour débloquer le dossier, le groupe belge a fait savoir qu'il restait intéressé par la vente de Mack Defense. Mais que va faire Volvo...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/renault-trucks-defense-les-coulisses-d-une-vente-explosive-751429.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Oct 2017 - 18:04

Citation :
KNDS a enfin déposé une offre de reprise pour Renault Trucks Defense

 Par Michel Cabirol            |     06/10/2017, 6:56   |   464   mots

Industrie de defense Française - Page 23 754    
Volvo attend de cette vente entre 500 et 700 millions d'euros mais les offres seraient en deçà de 500 millions.
(Crédits : Renault Trucks Defense)

     
Le groupe franco-allemand s'est enfin décidé à se lancer dans le projet d'acquisition de Renault Trucks Defense. Une offre a été remise vendredi dernier à Volvo


KNDS a enfin déposé une offre de reprise pour Renault Trucks Defense (RTD), selon des sources concordantes. Krauss-Maffei Nexter Defense Systems (KNDS) aurait remis une offre au suédois Volvo vendredi dernier, le 29 septembre, explique-t-on à La Tribune. Ce qui pourrait enfin relancer le projet de vente initié par le constructeur de camions, qui souhaite  céder son activité défense, composée de Renault Trucks Defense (RTD) - qui détient les marques Acmat, Panhard et Renault Trucks Defense -, de la marque américaine Mack Defense et de Volvo Defense.

La vente était bloquée depuis cet été, KNDS n'ayant pas adressé une offre recevable à Volvo contrairement au groupe belge CMI. Clairement, le groupe franco-allemand n'avait pas remis une offre financière. Le groupe suédois était très embarrassé par l'attitude de KNDS. En conséquence, le calendrier a dérapé de 30 à 45 jours, avaient précisé plusieurs sources contactées par La Tribune. La sélection de l'acheteur pourrait être décidée par Volvo fin novembre, début décembre, au pire en janvier.

Un prix délirant demandé

Si KNDS n'avait pas encore remis une offre "recevable", cela tenait au moins à deux raisons profondes. Notamment au prix demandé par Volvo et sa banque conseil, Rothschild. Dans un premier temps, le constructeur suédois attendait de cette vente 500 millions d'euros environ. Mais la banque conseil s'est vantée de pouvoir faire beaucoup mieux et de décrocher un jackpot de 700 millions d'euros. Mais à l'issue des due diligence (ouverture des comptes), KNDS et CMI ont trouvé "délirant" le business plan imaginé par Volvo et sa banque conseil.

Aussi le prix de vente est considéré comme trop élevé. Et ce d'autant plus que Volvo a retiré de la vente la marque américaine Mack Defense, qui avait obtenu en 2015 un très important contrat au Canada pour un montant supérieur à 500 millions d'euros environ. Le "détourage" de cette activité semble également très compliqué. En outre, Volvo et RTD ne seraient pas propriétaires des marques Renault Trucks Defense et Panhard (PSA). Quant à Renault, le constructeur français voudrait voir disparaître la marque RTD. Ainsi, selon des sources concordantes, CMI aurait proposé une somme de 400 millions d'euros environ alors que KNDS estime un prix de vente entre 300 et 400 millions d'euros.

Un projet qui divise KNDS

Chez KNDS, le projet d'acquisition de RTD notamment, dont les activités de blindés légers iraient rejoindre Nexter en cas de rachat, divise Français et Allemands. Si les Français attachent beaucoup d'importance à ce dossier, quitte à y mettre le prix, les Allemands sont beaucoup plus regardants. En clair, pas question de faire n'importe quoi, la famille Bode-Wegmann (actionnaire familial de Krauss-Maffei) n'est pas prête à ouvrir les vannes financières.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/knds-a-enfin-depose-une-offre-de-reprise-pour-renault-trucks-defense-753034.html  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 23 Icon_minitimeMar 17 Oct 2017 - 22:41



Citation :
Coup de théâtre, Volvo ne vend plus Renault Trucks Defense

Par Michel Cabirol | 17/10/2017, 22:27 | 561 mots

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Vente de Renault Trucks Defense, Volvo jette l'éponge (Crédits : Renault Trucks Defense)


Volvo Group a décidé de mettre fin au processus de cession de l'activité Governmental Sales convoitée par le groupe franco-allemand KNDS et le belge CMI.


C'est un coup de théâtre. Volvo Group a décidé de mettre fin au processus de cession de l'activité Governmental Sales, a annoncé mardi le groupe dans un communiqué. Pourquoi ? En raison du prix proposé par les deux seuls acheteurs qui s'étaient déclarés sous l'œil vigilant de l'Etat français. La France avait dissuadé les groupes américains, Rheinmetall et les fonds d'investissements de présenter une offre au regard du poids stratégique de Renault Trucks Defense (RTD) dans l'équipement de l'armée de Terre française. En conséquence, Volvo Group a finalement estimé que "les offres reçues ne reflétaient pas la valeur" de cette activité. Pourtant la signature de la vente était attendue en novembre et le closing dans le courant du premier semestre 2018.

"Volvo Group Governmental Sales se développe positivement et s'est construit un carnet de commandes conséquent. Nous avions annoncé notre volonté de céder cette activité, mais les offres reçues ne reflètent pas sa valeur. Nous avons donc décidé de mettre fin au process de cession", a expliqué le numéro deux de Volvo Group, Jan Gurander, également directeur financier.

Une décision que le numéro deux du groupe est venu lui-même annoncer mardi à Paris au ministère des Armées. Ce qui a complètement surpris Krauss-Maffei Nexter Defense Systems (KNDS) et le groupe belge CMI, les deux acheteurs qui voulaient s'offrir Volvo Group Governmental Sales. Les ventes de cette activité représentent environ 1,5 % du constructeur de camions. Elle compte environ 1.300 personnes, principalement basées en France, conçoit et fabrique des véhicules spécifiques aux gouvernements. Les trois marques françaises de cette activité (RTD, Acmat et Panhard) fournissent 90% environ des plateformes blindées actuellement en service dans l'armée de Terre française. Et le poids du programme Scorpion dans le carnet de commandes de RTD pèserait 70% de la valeur de RTD.

Des offres en dessous de 500 millions d'euros.

Dans un premier temps, Volvo Group attendait de cette vente 500 millions d'euros environ. Mais Rothschild, la banque conseil, s'est vantée de pouvoir faire beaucoup mieux et de décrocher un jackpot de 700 millions d'euros. Mais à l'issue des due diligence (ouverture des comptes), KNDS et CMI avaient trouvé "délirant" le business plan imaginé par Volvo et sa banque conseil. "Ce business plan, personne n'y croit", avait expliqué à La Tribune un bon connaisseur du dossier. Ainsi, selon des sources concordantes, CMI aurait proposé une somme comprise entre 400 et 410 millions d'euros alors que KNDS avait finalement déposé une offre très récemment comprise entre 300 et 350 millions d'euros. Trop peu pour Volvo, qui a préféré jeté l'éponge.
Depuis cet été, le groupe suédois avait été très embarrassé par la tournure de cette opération et par l'attitude de KNDS, le favori de la France, qui n'avait pas déposé d'offre jusqu'il y a très peu de temps. L'ancien cabinet du ministre de la Défense avait permis du bout des lèvres à CMI de participer à l'opération mais avait interdit à Rheinmetall et à des fonds d'investissement de se lancer sous peine d'un veto de la France en cas de succès. D'ailleurs, selon nos informations, la France était très remontée contre Volvo Group en raison de cette opération.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/coup-de-theatre-volvo-ne-vend-plus-renault-trucks-defense-754571.html
 
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