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| | Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
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FAR SOLDIER General de Division
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| Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 18:07 | |
| Rappel du premier message :J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique . Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ... - Citation :
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.
Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.
Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».
Suivez les évènements, minute par minute.
17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.
Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.
La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.
La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.
Une facture de 400 M€ au Mali
Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.
La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.
Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.
16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.
16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.
16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.
16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.
Ce que prévoit la résolution de l'ONU Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)... TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...» DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.» MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.» EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.» SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»
⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.
16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.
«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.
Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.
15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.
14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui. « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».
13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.
13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.
13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.
Pourquoi «Sangaris» ? L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.
12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.
12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».
12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.
10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.
9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»
8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.
8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.
8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».
6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30 dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.
Bilan de la veille Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés». http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php | |
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jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 19 Aoû 2016 - 20:20 | |
| - Citation :
- La MINUSCA réaffirme son appui aux autorités centrafricaines (porte-parole)
Publié le jeudi 18 aout 2016 | Agence de Presse Africaine
© Autre presse par DR Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a réitéré son impartialité et sa volonté d’accompagner les autorités centrafricaines dans le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre l’impunité.
« La MINUSCA est impartiale et son seul agenda c’est d’assister les autorités centrafricaines dans cette phase de stabilisation, à travers des mesures fortes telles que le DDRR, la Réforme du secteur de sécurité et la réconciliation nationale”, a déclaré le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, mercredi à Bangui.;
Monteiro s’exprimait sur l’affaire du convoi d’hommes lourdement armés qui ont quitté PK5, vendredi soir, et dont l’avancée a été stoppée par les casques bleus de la MINUSCA à 50 km de Sibut.
Selon le porte-parole, la MINUSCA a remis aux autorités centrafricaines sept des 11 individus interpellés lors de l’opération tandis que quatre sont soignés à l’hôpital de la MINUSCA, à la demande du Procureur de la République. « Ils seront remis aux autorités centrafricaines dès que leur état le permettra », a ajouté Monteiro.
Le porte-parole a catégoriquement rejeté les accusations selon lesquelles la MINUSCA a aidé les leaders de ce groupe à s’enfuir après les avoir arrêtés. « Ces informations sont complètement fausses. Ce serait en contradiction avec notre mandat selon lequel la Mission concourt au rétablissement et au maintien de la sécurité publique et de l’état de droit, notamment en arrêtant et en remettant aux autorités centrafricaines, les personnes responsables de graves atteintes aux droits de l’homme et de violations graves du droit international humanitaire afin qu’elles puissent être traduites en justice », a dit Monteiro.
Il a ajouté que la MINUSCA est une force déployée en Centrafrique pour aider les Centrafricains à retrouver la paix et la stabilité.
http://news.abangui.com/h/54490.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 19 Aoû 2016 - 20:26 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 5 Sep 2016 - 21:24 | |
| - Citation :
- La MINUSCA condamne fermement les actes de violence perpétrées par les ex-séléka à Dékoa
Le 3 septembre, dans la région de Dekoa, un affrontement entre un groupe de fugitifs ex-sélékas remontant vers le Nord et des villageois de Nangayan a entraîné la mort de deux villageois (dont le chef du village), et d’une troisième personne non identifiée, présumée ex-séléka dont le corps a été remis aux autorités locales de Dékoa par la MINUSCA, en présence de la Croix-Rouge.
Le bataillon burundais de la MINUSCA est immédiatement intervenu pour protéger et rassurer la population.
Plus tard dans la nuit de samedi à dimanche, une unité du bataillon burundais de la MINUSCA a été prise à partie à 5km au Nord de Dekoa par une colonne de motos ex-séléka tentant de forcer le passage vers le Sud. Les soldats de la MINUSCA ont riposté. L’un des assaillants a trouvé la mort et trois motos ont été saisies. Deux soldats burundais ont été grièvement blessés au cours du combat et reçoivent depuis des soins intenses à la clinique de la MINUSCA. La MINUSCA demande aux fugitifs de répondre à l’appel du gouvernement de se rendre et de se soumettre à la justice de leur pays.
La MINUSCA continuera à s’opposer à tout acte violent de quelque groupe que ce soit, si nécessaire par la force conformément à son mandat. La MINUSCA appelle à nouveau les groupes armés à respecter l’engagement qu’ils ont pris lors de la signature de l’Accord sur les principes de Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR). Elle les exhorte également à s’engager résolument dans le dialogue initié par le Président Touadéra.
Enfin, la MINUSCA rappelle que porter atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre et est punissable conformément aux lois internationales en vigueur
http://minusca.unmissions.org/la-minusca-condamne-fermement-les-actes-de-violence-perp%C3%A9tr%C3%A9es-par-les-ex-s%C3%A9l%C3%A9ka-%C3%A0-d%C3%A9koa | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 9 Sep 2016 - 20:19 | |
| - Citation :
- Centrafrique: des drones français pour l'ONU
Par Lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 08/09/2016 à 22:55 /Publié le 08/09/2016 à 22:50
La France va déployer une unité de drones tactiques au sein de la force des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a annoncé ce jeudi le ministère français de la Défense. Ces drones de surveillance - dont le nombre n'a pas été précisé - seront gérés par une section, soit un peu moins de cent hommes, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Cette contribution a été annoncée par Jean-Yves Le Drian au cours d'une rencontre à Londres sur les missions de la paix de l'ONU ayant réuni des représentants de 70 Etats. En juillet, le mandat de la Minusca (mission de l'ONU en République centrafricaine) a été prolongé jusqu'au 15 novembre 2017 avec près de 13.000 soldats et policiers. Après la réduction des forces françaises à environ 300 hommes - contre 2500 au plus fort de la crise -, la Minusca se retrouve en première ligne pour assurer la sécurité en attendant que l'armée centrafricaine redevienne efficace, une perspective encore lointaine.
La France doit mettre définitivement fin en octobre à son opération militaire Sangaris en Centrafrique, déclenchée dans l'urgence en décembre 2013 sur fond d'affrontements intercommunautaires, mais va maintenir une présence militaire sous la responsabilité de l'ONU et de l'UE.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/08/97001-20160908FILWWW00388-des-drones-francais-pour-l-onu-en-centrafrique.php | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 13 Sep 2016 - 16:34 | |
| - Citation :
- Centrafrique: une centaine des soldats chinois à Bangui, la guerre du pétrole va t-elle commencer?
Publié le mardi 13 septembre 2016 | Corbeau News
© Autre presse par DR Des soldats français de l`opération Sangaris à Bangui en février 2014.
La prospection et l’exploitation du gisement pétrolier au Nord-Est de la Centrafrique par une entreprise chinoise poussent le gouvernement chinois à prendre des mesures spéciales de sécurité afin de protéger ses intérêts dans ce pays en guerre. Outre le problème sécuritaire rencontré par ces investisseurs chinois en RCA, la licence de prospection, d’exploration, voire d’exploitations pétrolières remis par les nouvelles autorités à une entreprise chinoise, n’a pas été du goût des américains, ni des européens. Ce qui pourrait alimenter de tension déjà perceptible dans le pays. Avec l’arrivée massive des soldats chinois en Centrafrique, peut-on parler de la guerre du pétrole dans les années à venir en RCA?
Depuis la baisse du cours de pétrole sur le marché financier, les pays producteurs du pétrole, qui accusent le choc, avaient décidé pour la plus part de diversifier la source des revenus de leurs pays. L’or noire, selon les experts, n’est plus rentable. Mais en Centrafrique par contre, c’est un rêve inculqué à tout un peuple qui souhaite voir un jour sortir de la terre leur propre or noir. Ce rêve va-t-il se concrétiser un jour? Difficile d’y répondre. En Centrafrique, à chaque fois qu’on parle de l’exploitation du pétrole centrafricain, c’est la guerre. Chaque président centrafricain qui tente d’en parler, il perd son pouvoir en courant. Le président Faustin Archange TOUADÉRA, avant d’être élu président en février dernier, aurait donné sa parole d’honneur au président Français que l’exploitation du pétrole Centrafricain sera attribuée au groupe français Total. Or, depuis sa prise du pouvoir en mars 2016, le président TOUADERA tourne le dos au groupe français Total sous la pression de son homologue Équato-Guinéen sous pression judicaire avec la France. Il confirme l’entreprise chinoise pour l’exploitation de l’or noir centrafricain. Sur ce geste présidentiel, les intérêts chinois seraient au-dessus des intérêts français en RCA. La Chine se bat les ailes pour devenir un partenaire devenus incontournable et ce, depuis le début de la transition en 2013. Depuis quelques mois, le gouvernement chinois, afin de protéger ses intérêts qui s’accroitraient du jour en jour dans ce pays, décide d’envoyer ses soldats sur le terrain en Centrafrique. Ce qui est rare pour le gouvernement chinois dans un pays africain. En plus de ses soldats, les autorités chinoises déploient aussi à Bangui plusieurs agents de son service des renseignements. On les voit discrètement au Ministère des Mines. À chaque visite d’un Officiel occidental, ils cherchent à tout prix savoir le motif de sa visite. Ce qui s’apparente à une guerre d’intérêts. Le Président Faustin TOUADERA alias la Tortue, l’homme qui n’a jamais respecté sa parole, risque de se retrouver seul face à sa politique de roublardise. Sur le terrain à Bouroumata, le chantier pétrolier des chinois, la sécurité des équipements installés est assurée par des Séléka déguisés en Agents de sécurité d’une société fictive de monsieur Gazambéti. Chaque agent est payé 10.000 francs CFA à la société fictive de Gazambéti qui verse à son tour directement 4.000 francs par jours à ces Agents vigiles. Et les soldats chinois, que feront-ils exactement en RCA? Pour le moment, personne n’est en mesure de nous éclaircir sur ce sujet. Une cinquantaine de ces soldats sont actuellement logés dans des tentes au sein de leur Ambassade à Bangui. Du côté gouvernemental, on joue au Ping-Pong avec les occidentaux et les américains.. Rappelons à nos lecteurs que la clôture de l’Ambassade de Chine à Bangui a été transformée pour accueillir ces soldats. Pour beaucoup des Centrafricains, cette Ambassade ressemble depuis 3 mois à une base militaire américaine au Vietnam: les murs blindés avec des bétons de 50cm de large pour une hauteur de plus de 10m, protégé par des radars détecteurs du mouvement téléguidés. Ainsi, les Centrafricains se demandent si la Chine prépare-t-elle une guerre dans leur pays? Ce changement visible inquiète beaucoup les Centrafricains.
http://news.abangui.com/h/54879.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 18 Sep 2016 - 19:59 | |
| - Citation :
- Centrafrique: au moins 20 morts dans une nouvelle flambée de violences
Publié le dimanche 18 septembre 2016 | AFP
© Autre presse par DR Centrafrique: au moins dix morts dans des violences entre groupes armés dans l`est
Une vingtaine de personnes ont été tuées depuis vendredi dans le centre de la Centrafrique dans des attaques lancées par des homme armés issus de l'ex-coalition rebelle séléka, illustrant la fragilité de la stabilisation d'un pays ravagé par des violences intercommunautaires en 2013-2014.
"Au moins 20 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des attaques lancées vendredi par des éléments ex-séléka contre Kaga Bandoro et des villages environnants, provoquant la peur parmi les habitants qui ont fui en brousse ou encore vers les localités voisines", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la gendarmerie centrafricaine.
Ces attaques qui se sont poursuivies samedi "ont fait 19 morts dans des villages, dont celui de Ndomété, très affecté par ces nouvelles violences" autour de Kanga Bandoro, selon la même source, qui a également fait état de morts à Kanga Bandoro sans pouvoir donner un bilan précis dans un premier temps.
Dans un communiqué, la mission de l'ONU en centrafrique (Minusca) a indiqué dimanche avoir "décidé de renforcer son dispositif militaire à Kaga Bandoro et Ndomété pour prévenir toute détérioration de la situation".
"La Force de la MINUSCA est déjà intervenue à Ndomété pour séparer les belligérants afin d’éviter des répercussions sur la population civile, ainsi qu’à Kaga Bandoro afin de renforcer la sécurité dans la localité, notamment tant celle de l’hôpital que des déplacés", ajoute le communiqué de la Minusca, qui compte quelque 10.000 Casques bleus.
-Neutraliser les groupes armés-
Kaga Bandoro est le fief du Front populaire pour le renouveau de Centrafrique (FPRC) de Noureddine Adam, groupe armé issu de l'ex-coalition rebelle Séléka.
Noureddine Adam est sous le coup de sanctions internationales pour son implication présumée dans les tueries intercommunautaires de 2013-2014.
"Les assaillants lourdement armés ont incendié des dizaines de maisons d'habitation qu'ils ont pillées dans ces villages, emportant de surcroît des biens et animaux domestiques. Certains habitants qui le peuvent ont pris la route de Bangui, ou se sont réfugiés à Sibut" ville voisine, a encore le responsable de la gendarmerie.
Toujours de même source, "ces attaques, selon les habitants de Kaga Bandoro, en fuite à Sibut, feraient suite aux informations faisant état de regroupement d'éléments anti-balaka dans les villages situés autour de Kaga Bandoro. Ces derniers s'apprêteraient à déloger les ex-séléka les accusant de prendre en otage la population".
La prise du pouvoir par les Séléka en 2013, après le renversement de l'ex-président François Bozizé, a précipité la Centrafrique et ses 4,5 millions d'habitants dans le chaos avec une contre-offensive des milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes.
Le conflit a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés d'après les Nations unies.
L'intervention militaire française de l'opération Sangaris, fin 2013, puis le déploiement de Casques bleus, ont permis de stabiliser la situation sécuritaire, mais des bandes armées continuent de sévir dans plusieurs régions de ce pays dont l'histoire est jalonnée de coups d'Etat, de mutineries et de rébellions.
Dirigée par Michel Djotodia, actuellement en exil, la coalition Séléka a finalement été chassée du pouvoir en 2014 sous la pression internationale.
Après une transition politique, les Centrafricains ont élu début 2016 à la tête du pays Faustin-Archange Touadéra.
Avec l'aide de la communauté internationale le nouveau président tente de mettre en oeuvre un programme de désarmement des groupes armés qui tiennent la population sous leur coupe dans leurs fiefs.
http://news.abangui.com/h/54957.html | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 21 Sep 2016 - 22:15 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 5 Oct 2016 - 18:44 | |
| - Citation :
- RCA: violents affrontements à Bangui après l’assassinat d’un officier
Des soldats de la Minusca patrouillent dans les rues de Bangui (photo d'illustration). © MARCO LONGARI / AFP Par RFI Publié le 05-10-2016 • Modifié le 05-10-2016 à 15:06
En République centrafricaine, un calme précaire régnait ce mardi soir dans la capitale après les violents affrontements qui ont éclaté dans la matinée suite à l'assassinat d'un colonel de l'armée centrafricaine. Le bilan fait pour l'instant état d'au moins six morts et de plusieurs dizaines de blessés.
Tout débute mardi matin avec l’assassinat du colonel Marcel Mombéka sur fond de règlements de compte, selon certaines sources, et de tensions communautaires. Alors que l'officier circule au volant de sa voiture, deux hommes s'approchent de lui à moto, armes au poing, et l'abatte à bout portant.
Très vite, la situation se tend dans les 3e, 5e et 6e arrondissements de la capitale et des tirs éclatent. Le bilan s'alourdit, des civils auraient été touchés par des balles perdues. Au centre des affrontements : le quartier PK5. Les commerçants ferment boutiques, les habitants se barricadent, le quartier se vide.
La Minusca s'interpose
Au même moment, des hommes armés érigent des barrières sur les axes reliant le quartier aux autres parties de la ville.
La Minusca s’interpose assez vite en renforçant son dispositif sur le terrain, mais jusqu’en fin d’après-midi des tirs plus sporadiques se font entendre.
Le ministre de la Sécurité publique, Jean-Serge Bokassa, a averti que tout sera mis en œuvre pour que justice soit faite. Selon plusieurs habitants, depuis hier midi, plus aucun habitant ne sort du PK5, pas même les blessés.
http://www.rfi.fr/afrique/20161005-rca-violents-affrontements-bangui-apres-assassinat-colonel?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-10-05 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 13 Oct 2016 - 17:47 | |
| - Citation :
- Un rapport de l’ONU doute de la plupart des accusations d’abus lancées contre les Casques bleus
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 13-10-2016
Depuis le lancement de l’opération Sangaris, plusieurs militaires français ont été accusés d’avoir commis des abus sexuels en Centrafrique. Et, systématiquement, dans ce genre d’affaire, le ministère de la Défense ouvre une enquête et transmet le dossier à la justice.
Par ailleurs, plusieurs cas de même nature impliquant des soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA), ont aussi été rapportés, ce qui a motivé plusieurs mesures pour mettre un terme à ce phénomène.
« Une police militaire sera déployée pour contrôler le comportement des troupes et la collaboration sera renforcée avec les pays d’origine des soldats incriminés afin qu’ils paient de leurs crimes devant leurs juridictions nationales », avait ainsi annoncé, en février, Parfait Onanga-Anyanga, le chef de la MINUSCA.
Cela étant, les accusations – nombreuses – d’abus sexuels portés contre les soldats de la MINUSCA et ceux de Sangaris, ne seraient pas toutes fondées. C’est, du moins, ce qu’affirme un rapport d’étape de Mercedes Gervilla, qui dirige le groupe de la déontologie et de la discipline de l’ONU.
Ce rapport, remis aà Atul Khare, le secrétaire général adjoint de l’Onu en charge de l’appui aux missions, s’est intéressé à plus de 150 accusations lancées contre des soldats burundais et gabonais de la MINUSCA et portant sur des faits commis entre 2013 et 2016. Ainsi, selon l’agence Reuters, qui a pu le consulter, « 50% » des accusations « ne sont pas étayées par des preuves et seules 20% présentent des preuves incontestables ». Quant au 30% de cas restants, ils « présentent des éléments de preuve ne pouvant être corroborés ».
Toujours d’après la même source, les preuves « incontestables » concernent seulement des cas d’exploitation sexuelle, les cas d’abus n’ayant pas pu être étayés.
Toutefois, que les choses soient claires : cela ne veut pas dire qu’il n’y ait eu aucun abus de commis… Cependant, et c’est ce qui expliquerait l’ampleur du phénomène en Centrafrique, les enquêteurs ont constaté que de nombreux témoignages étaient « quasiment identiques », ce qui suggère que les victimes présumés semblaient avoir « mémorisé un script ».
Mais ce n’est pas tout : le rapport accuse une ONG locale travaillant pour l’UNICEF d’avoir mis en place une « incitation financière à des individus pour que ces derniers se présentent comme des victimes » ainsi qu’un humanitaire qui aurait incité des plaignants à déposer de fausses plaintes pour ensuite extorquer de l’argent aux « victimes. »
Une porte-parole de l’UNICEF, Marixie Mercado, sollicitée par Reuters, a expliqué que le versement d’argent aux victimes présumées d’abus sexuels est un « mécanisme de routine » étant donné que les personnes concernées sont souvent « vulnérables ».
Quant au manque de détails dans les témoignages, Mme Mercado a fait valoir que l’UNICEF « n’a pas pour rôle de déterminer si une personne qui se présente comme une victime a en effet été maltraitée ou exploitée sexuellement ». Et d’ajouter : « Notre rôle est de soutenir les enfants et de s’assurer qu’ils soient interrogés d’une manière qui les protège » avant de transmettre les informations à des enquêteurs de l’ONU. » C’est à ces derniers, a-t-elle continué, que revient la décision d’approfondir les investigations.
S’agissant plus particulièrement des accusations d’abus portées contres des militaires de Sangaris, trois enquêtes judiciaires sont actuellement en cours. Et, pour le moment, aucun soldat n’a été mis en examen.
En avril, des militaires français avaient été mis en cause par trois jeunes filles, qui affirmèrent avoir eu, sous la contrainte, une relation filmée avec un chien.
Or, à l’époque, un membre de l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait expliqué que, dans le cadre de l’enquête menée au sujet de cette affaire, il avait été découvert que la vidéo en question « se transmettait de portable à portable », qu’aucun militaire français n’y apparaissait et qu’elle n’avait même pas été tournée en Centrafrique.
Quoi qu’il en soit, si les conclusions du rapport d’étape du bureau des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS) sont « avérées », alors « c’est extrêmement grave, ça confirme la nécessité d’une communication extrêmement prudente et soucieuse de la présomption d’innocence », juge-t-on au ministère de la Défense. Et d’ajouter : « Si des accusations calomnieuses ou des manipulations sont avérées, la question de poursuites pénales se posera. »
http://www.opex360.com/2016/10/13/rapport-de-lonu-doute-de-la-plupart-des-accusations-dabus-lancees-les-casques-bleus/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 13 Oct 2016 - 20:40 | |
| - Citation :
- Centrafrique – Publié aujourd’hui à 10:28 – Mis à jour il y a 1 heure
Centrafrique: au moins 30 morts dans des affrontements entre rebelles et casques bleus de l'ONU
La Centrafrique, qui peine à émerger du chaos des troubles civils, a vécu une journée entre guerre et paix mercredi avec de nouvelles violences meurtrières et une main tendue du tout nouveau cardinal nommé par le pape aux musulmans de Bangui.
Les violences de mercredi en Centrafrique ont fait 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) qui révèle que ses Casques bleus ont tué douze assaillants.
"La Minusca déplore que cette violence ait provoqué la mort de 30 personnes, à ce jour, et 57 blessés, dont la majorité reçoit des soins appropriés dans ses structures médicales", selon un communiqué publié au lendemain des affrontements à Kaga-Bandoro (centre).
Les violences ont commencé après la mort d'un milicien ex-séléka qui tentait avec trois autres de voler le groupe électrogène d'une radio locale.
"Il s'en est suivi une réaction disproportionnée d'éléments ex-seleka. Ces derniers s'en sont pris aux populations civiles, y compris les déplacés internes retranchés à l'évêché. Les violences ont également visé les autorités préfectorales, et donné lieu à des pillages contre des ONG et des agents des Nations unies", accuse la Minusca, qui est forte d'environ 12.000 hommes.
Condamnations à l'unisson
"Les Casques bleus ont immédiatement réagi pour repousser les assaillants, entraînant la mort de douze d'entre eux", ajoute la Minusca.
Les responsables humanitaires et la ministre des Affaires sociales, Virginie Baïkoua, ont condamné à l'unisson dans des communiqués "les attaques contre les déplacés et les actes de représailles envers les populations civiles".
"A Kaga-Bandoro seul, la réduction de l'espace humanitaire a privé au moins 200 000 personnes d'assistance. Dans la région, l'insécurité alimentaire affecte 120.000 personnes et 73.206 personnes sont toujours déplacées", s'alarme dans un communiqué le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires.
La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka ("coalition" en sango) majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit se rendre à Bangui les 30 et 31 octobre pour annoncer officiellement la fin de l'opération militaire Sangaris, déployée par la France en décembre 2013 pour stopper les massacres inter-communautaires. Les groupes armés menacent toujours la paix en Centrafrique malgré la présence des 12.000 hommes de la Minusca, qui a permis l'élection dans le calme en début d'année du président Faustin-Archange Touadéra.
Le président Touadéra a de nouveau appelé ces groupes à déposer les armes mercredi lors d'un comité de suivi du programme de démobilisation dit "DDRR".
http://www.itele.fr/monde/video/centrafrique-au-moins-30-morts-dans-des-affrontements-entre-rebelles-et-casques-bleus-de-lonu-171478# | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 14 Oct 2016 - 19:25 | |
| - Citation :
- Centrafrique: La sécurité toujours volatile à Kaga-Bandoro malgré l’intensification des patrouilles de la Minusca
Publié le vendredi 14 octobre 2016 | RJDH Centrafrique
© Autre presse par DR Centrafrique : les Casques bleus stoppent un convoi lourdement armé
KAGA-BANDORO — La situation sécuritaire est toujours instable à Kaga-Bandoro malgré la multiplication des patrouilles de la Minusca. Les habitants de la ville, joints ce matin au téléphone, affirment n’être pas toujours rassurés par ces patrouilles.
La Minusca a intensifié, selon des sources concordantes, ses patrouilles dans la ville de Kaga-Bandoro. Mais, elles n’arrivent pas à rassurer la population qui est encore sous le choc des violences de ces derniers jours. « La Minusca a renforcé sa présence et multiplié ses patrouilles mais tout cela ne rassure personne ici. C’est pourquoi, les gens sont restés sur les sites » a confié un notable qui a trouvé refuge aux alentours de la base de la Minusca.
Une commerçante se dit plus inquiète aujourd’hui que le jour de l’attaque « la situation est certes calme mais cela, c’est parce que les ex-Séléka ne veulent pas organiser un autre coup. Le calme que nous observons est lié à la volonté des combattants de l’ex-Séléka et non grâce aux patrouilles de la Minusca parce qu’en même temps, les ex-Séléka font aussi leurs patrouilles dans la ville. Je suis plus inquiète aujourd’hui que le jour de l’attaque» affirme-t-elle.
Dans la nuit du jeudi à vendredi14 octobre, deux personnes ont été tuées par les ex-Séléka, selon des sources humanitaires qui ont requis l’anonymat. Cet incident démontre que la situation est restée instable.
Le bilan des évènements de Kaga-Bandoro est revu une fois de plus en hausse. Selon les données actuelles, ces violences auraient fait plus d’une trentaine de morts.
http://news.abangui.com/h/55380.html | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 22 Oct 2016 - 22:48 | |
| - Citation :
21 oct 2016 Les casques bleus portent secours à 37 passagers d’un véhicule accidenté
L’incident s’est produit, le 14 octobre, dans la préfecture de Mbomou lorsqu’un véhicule reliant la localité de Zémio à Rafai s’est accidentellement renversée à Bogou, à quelque 40 km de Zemio.
A son bord, 37 passagers parmi lesquels des enfants, mais aussi de nombreuses marchandises. L’accident semble être occasionné par l’état déplorable de la route, exacerbé par une importante quantité de pluies enregistrée dans la zone.
Alertée, une patrouille de Casques bleus marocains a été dépêchée sur les lieux pour secourir les passagers en détresse. Tous sont sains et saufs.
«La Force a aussi dépêché sur les lieux une équipe de dépannage. Le camion défectueux a été réparé pendant que les passagers ont été conduits dans un village voisin où la Force a assuré leur sécurité pendant la nuit, après leur avoir procuré nourriture et eau potable. Le lendemain, elle les a escortés jusqu’à Rafai», indique le Colonel Ibrahima Almoustapha, de la Force de la MINUSCA.
À travers une correspondance adressée au commandement dudit contingent, le sous-préfet du Haut Mboumou, Jean-Jacques Baletchima, a tenu, «au nom du Préfet du Haut Mboumou et de la vaillante population de Zemio, à adresser mes vifs remerciements ».
Cette action de solidarité s’ajoute à une panoplie d’autres menées par différents contingents de la Mission en complément de leur mission principale de sécurisation. Des initiatives qui se traduisent soit par une assistance médicales, des dons en vivres ou en matériels scolaires soit par des activités de nettoyages d’espaces publics. Une autre façon de protéger la population.
http://minusca.unmissions.org/les-casques-bleus-portent-secours-%C3%A0-37-passagers-d%E2%80%99un-v%C3%A9hicule-accident%C3%A9 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 23 Oct 2016 - 20:45 | |
| - Citation :
- Centrafrique : L’assassin du Commandant Mombeka démasqué par la Minusca
Publié le samedi 22 octobre 2016 | RJDH Centrafrique
© Autre presse par DR Parfait Onanga-Anyanga, le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
Bangui —- L’assassin du Commandant des FACA au Km5 est identifié, a déclaré le responsable de la Minusca au cours d’une interview accordée à nos confrères de RFI ce 21 octobre. Les Nations Unies saluent dans cet entretien l’envoi des forces d’intervention rapide portugaises.
Invité du journal Afrique de Radio France Internationale ce 21 octobre, Parfait Onanga Anyanga a fait le tour de table de la situation sécuritaire de la RCA avec C. Boibouvier. Au cours de cette interview, il a déclaré que la mission onusienne a démasqué le meurtrier du Commandant Marcel Mombeka, assassiné le 04 octobre au Km5. « C’est établi. L’individu est connu et bénéficie encore aujourd’hui de la protection honteuse de soi-disant groupes d’autodéfense», a indiqué Onanga. Il a par ailleurs réclamé l’arrestation de l’assassin et l’ouverture des enquêtes « pour que tous ceux, qui ont commis ces actes de représailles absolument odieux, répondent de leurs actes devant la justice centrafricaine ».
Concernant le départ de Sangaris et la demande d’un appui aérien, Onanga a affirmé que « la capacité française à laquelle je faisais allusion sera une capacité justement de renseignements qui viendra sur le terrain et qui nous permettra de profiter précisément des moyens aériens qui nous donneront une plus grande capacité de surveiller des mouvements suspects de groupes armés. Et nous le faisons déjà dans Bangui ».
Pour étayer ses propos, il a cité les moyens utilisés pour l’identification du meurtrier de M. Mombeka. « Exemple dans ces évènements malheureux du km 5, grâce à nos moyens, nous disposons des informations suffisantes qui nous ont permis d’identifier l’assassin », a-t-il indiqué.
Le responsable de la Minusca s’est réjoui du prochain déploiement d’une force d’intervention rapide portugaise, « donc nous sommes dans une situation plus confortable, je crois qu’il est bon de le souligner » a noté le responsable de la mission onusienne.
Le Commandant M. Mombeka était assassiné le 04 octobre au Km5. Un élément du groupe d’autodéfense de Abdoul Danda est mis en cause dans cet assassinat.
http://news.abangui.com/h/55494.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 24 Oct 2016 - 19:20 | |
| - Citation :
- Centrafrique : Plus de 8 personnes tuées, la société civile accuse la Minusca, celle-ci rejette et le gouvernement condamne
Publié le lundi 24 octobre 2016 | RJDH Centrafrique
© Autre presse par DR Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca
Bangui — la ville morte lancée par la société civile est aussi marquée par les violences dont plus de huit morts. La société civile a accusé la Minusca d’avoir tirée sur la population civile, accusation rejetée par l’institution onusienne qui parle des opérations de démentiellement des barrières et le gouvernement accuse la société civile d’être à la solde des politiques qui visent à porter un coup dure à la table ronde de Bruxelles prévues pour le 17 novembre.
Joint par le RJDH, Gervais Lakosso rend responsable la Minusca des tueries « les éléments de la escorte du représentant spécial des Nations Unies ont tiré sur la population au quartier Sango qui manifestait les mains nues et pacifiquement. C’est une manifestation responsable et depuis le matin, ces armes lourdes qui sont écoutées, c’est la Minusca seule qui a tiré pour intimider la population » a-t-il indiqué.
Accusation rejetée par Vladimir Montéiro porte-parole de la Minusca qui n’a pas donné de bilan « nous ne tirons pas sur la population civile, nous sommes intervenus pour enlever les barricades érigées par des manifestants dont certains étaient d’ailleurs armés, nous sommes intervenus, il y a des tirs de sommation et nos troupes ont fait usage de gaz lacrymogène pour enlever les barricades sur certains points » a-t-il affirmé.
Le gouvernement condamne l’action de la société civile et dénonce l’instrumentalisation par les politiques sans citer des noms « la société civile c’est l’arbre qui cache la forêt, nous savons que ce sont les hommes politiques qui sont derrière et qui manipulent l’opinion en demandant aux jeunes à ériger des barricades et ils sont connus des services de police et de justice » a martelé le porte-parole du gouvernement, Theodore Joussot.
Selon lui, l’action des politiques vise à nuire à la table ronde de Bruxelles « les enquêtes de la police sont en cours et le moment venu, le garde des sceaux va faire une déclaration à la presse et le contenu du plan ourdi contre les institutions de la République et ce qui est visé in fine, c’est la table ronde de Bruxelles » a-t-il ajouté.
La ville morte est l’aboutissement de la pétition lancée par le groupe de travail de la société civile pour demander le retrait des forces de la Minusca et le réarmement des forces armées centrafricaines (FACA).
http://news.abangui.com/h/55533.html | |
| | | youssef_ma73 Colonel-Major
messages : 2977 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 24 Oct 2016 - 20:34 | |
| 3 morts dans une fusillade entre casques bleus et manifestants à Bangui. http://www.bbc.com/news/world-africa-37751664 _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 28 Oct 2016 - 23:32 | |
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| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2489 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 29 Oct 2016 - 14:03 | |
| - Citation :
- Centrafrique : fin de Sangaris !
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu à Bangui pour officialiser la fin de l’opération française Sangaris en Centrafrique, lancée en 2013.
L’opération français Sangaris lancée fin 2013 pour stabiliser la Centrafrique est officiellement terminée. Seulement, quelque 350 soldats seront maintenus sà Bangui, notamment au sein de la force de l’ONU.
Trois ans après son lancement, Paris considère que l’opération Sangaris est un succès. En effet, du côté du ministre français de la Défense, on est convaincu qu’ « en déployant un dispositif de 1000 à 2500 hommes dans un contexte de massacres de masse, la France a réussi à mettre fin à l’essentiel des violences, à stabiliser la situation et à engager un processus de transition politique, même si un certain niveau de violence persiste en province ».
Le renversement, en mars 2013, du Président François Bozizé par des rebelles de la séléka, majoritairement musulmans, avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka, principalement chrétiennes. Ce qui avait donné lieu à de violents affrontements inter-communautaires, justifiant l’intervention militaire française.
Lundi 31 octobre 2016, à Bangui, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, rendra hommage aux militaires de l’opération Sangaris, sans oublier de souligner que la France « reste engagée en Centrafrique ». Ce vendredi 28 octobre 2016, Jean-Marc Ayrault a assuré que l’opération officiellement achevée, la France ne « laisserons pas tomber » ce pays. A terme, il ne restera plus que 350 militaires français à Bangui.
http://www.afrik.com/centrafrique-fin-de-sangaris | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 29 Oct 2016 - 17:58 | |
| - Citation :
- Centrafrique: 25 morts, dont 6 gendarmes, dans des violences en province (Onu)
AFP 29/10/2016
Au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées jeudi et vendredi en Centrafrique, lors de violences déclenchées par des groupes armés dans la ville de Bambari (250 km au nord-est de Bangui) et ses environs, selon la force de l'Onu en Centrafrique (Minusca).
"Selon les informations reçues, six gendarmes et quatre civils auraient perdu la vie vendredi matin, lors d'une embuscade sur l'axe Bambari-Grimari. La veille, des affrontements entre éléments anti-balaka et ex-séléka avaient causé 15 morts et un certain nombre de blessés à Mbriki et Belima, dans les environs de Bambari", dans le centre du pays, indique un communiqué de la Minusca. "La Minusca condamne par ailleurs une attaque armée menée vendredi après-midi par des anti-balaka contre huit de ses fonctionnaires, alors qu'ils se dirigeaient vers l'aérodrome de Bambari. Un enfant de sept ans a été blessé et est actuellement soigné par les Casques bleus mauritaniens", ajoute le communiqué, soulignant que "toute atteinte contre les Casques bleus est passible de poursuites pénales internationales". Relevant la récente "montée de la tension dans certaines régions du pays, provoquée par des affrontements entre éléments armés des ex-séléka et anti-balaka", la force de l'Onu "appelle les groupes armés à mettre fin au cycle d'attaques et représailles".
La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka ("coalition" en sango) majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.
L'intervention de la force française Sangaris - dont la mission prendre officiellement fin lundi - et de la Minusca a mis fin aux massacres mais n'a pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays classé parmi les plus pauvres au monde.
Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont ainsi fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines. Le 24 octobre, quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées lors de violences à Bangui où un collectif de la société civile centrafricaine avait appelé à une journée "ville morte" pour demander le retrait de la Minusca, accusée de "passivité" face aux groupes armés. La Minusca, qui compte plus de 10.000 soldats et policiers, rejette avec vigueur ces accusations.
http://www.lorientlejour.com/article/1015430/centrafrique-25-morts-dont-6-gendarmes-dans-des-violences-en-province-onu.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 29 Oct 2016 - 22:55 | |
| - Citation :
- Sangaris: pour le général Vincent Desportes, la mission n'est pas remplie
Lancée en 2013, l’opération française Sangaris de maintien de l’ordre quitte la Centrafrique à partir de lundi prochain, laissant ce rôle aux Casques bleus, très critiqués par la population.
L’objectif de cette opération Sangaris était de désarmer les milices Seleka et anti-Balaka. "Hélas, on ne peut pas dire que l’objectif ait été rempli. On ne peut pas non plus dire que Sangaris était inutile car on sait que les élections législatives et présidentielles ont pu se tenir, les institutions commencent à se reconstruire, les massacres ont cessé dans Bangui. Pour autant, le climat est toujours tendu dans le pays. La situation est volatile" explique le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de Guerre.
Pour cet expert, les tensions peuvent exploser à nouveau, il est donc malsain d’en finir avec Sangaris, précise-t-il. De quoi se poser la question d’un tel retrait des troupes françaises. "Ce retrait a lieu simplement parce que la France n’est plus capable de conduire toutes les opérations dans lesquelles elle s’est lancée. On ferme Sangaris car on a besoin des soldats pour monter l’opération Sentinelle, en France, qui par ailleurs est inutile" lance le général Desportes.
Ce dernier se montre par ailleurs très critique envers l’opération Sentinelle, qui vise à renforcer le maintien de l’ordre en France, contre le terrorisme. "Elle est inutile. Bien sûr elle a l’avantage de rassurer un peu les Français. On sait bien que ce n’est pas la garde statique devant les bâtiments qui évitera les attentats. Le principe même des attentats est de contourner les gardes fixes, cette opération ne va donc pas les empêcher" précise-t-il.
La fin de l’opération Sangaris ne permettra cependant pas de renforcer la présence et l’action de l’armée française dans la bande sahélio-saharienne, dans le cadre de l’opération Barkhane. "L’armée française est deux à trois fois plus engagée que ses effectifs ne le permettent. Le retrait de Sangaris va simplement redonner un peu d’air aux troupes qui tournent beaucoup trop vite" assure-t-il.
Les armées françaises sont donc surexploitées, et sous équipées, selon le général Desportes. Ce dernier préconise de renforcer les moyens de la Défense, à 2 % du PIB, ce qui impliquerait d’y consacrer, explique-t-il, entre 7 et 8 milliards d’euros chaque année. "A droite et à gauche, tout le monde est d’accord sur ce point, le prochain président devra avoir le courage de trouver cet argent nécessaire à la reconstruction des armées" conclut-il.
https://rcf.fr/actualite/sangaris-pour-le-general-vincent-desportes-la-mission-nest-pas-remplie | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 29 Oct 2016 - 23:43 | |
| - Citation :
- Centrafrique : le Gouvernement demande à la Minusca d’arrêter les personnes sous mandat d’arrêt
Publié le samedi 29 octobre 2016 | RJDH-Centrafrique
BANGUI–Le Gouvernement centrafricain par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane a demandé à la Minusca d’arrêter les personnes sous mandat d’arrêt international. Déclaration faite ce 28 octobre 2016 sur RFI.
Depuis trois (03) ans, la République Centrafricaine est secouée par une crise militaro-politique. Pour stabiliser ce pays d’Afrique Centrale, la communauté internationale a déployé la Minusca qui a reçu mandat de protéger la population civile appuyée par l’opération Sangaris.
Invité de la réunion internationale à Paris sur les interventions de maintien de la paix en milieu Francophone, le Ministre centrafricain des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane a déploré sur Radio France Internationale (RFI) que les auteurs d’atteinte aux Droits de l’Homme ne sont pas inquiétés par la justice à cause de l’absence de l’autorité de l’Etat dans les zones sous contrôle des groupes armés. Il a demandé à la communauté internationale d’arrêter les responsables de crime sous mandat d’arrêt international.
Charles Armel Doubane a demandé à ce que la communauté internationale qui dispose des mandats aide le gouvernement à arrêter les criminels sous mandat d’arrêt international « pour que centimètre après centimètre, nous reconquérons l’espace national centrafricain et que l’autorité s’établisse. Et pour que l’autorité s’établisse sur ces zones-là, nous avons besoin de l’accompagnement et de l’appui de la communauté internationale pour le faire », a dit le ministre centrafricain.
Le chef de la diplomatie centrafricaine a noté que « l’impunité a fait le lit du cycle de la violence, est venu le temps pour l’Etat, appuyé par la communauté internationale de créer les conditions de rupture de ce cycle là. Et cela passe par l’arrestation et il y a une possibilité de neutraliser par la voie judiciaire justement tous ceux qui veulent échapper à l’espace du contrôle régalien de l’Etat».
Cette demande relative à l’arrestation des auteurs de crimes par la Minusca intervient quelques jours après l’annonce de la Minusca d’arrêter tous ceux qui sont visés par le mandat d’arrêt à Bria. Laquelle arrestation n’a pas lieu lors de l’assemblée générale de la Séléka.
http://news.abangui.com/h/55619.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 31 Oct 2016 - 17:16 | |
| - Citation :
- Sangarexit: il restera quand même 270 Français en RCA
Lancée sous mandat de l'Onu le 5 décembre 2013 pour mettre fin à un cycle de violences inter-communautés,l'opération Sangaris (du nom d'un papillon africain) a mobilisé au plus fort de la crise plus de 2 000 hommes. Quatre militaires français ont perdu la vie sur ce théâtre exigeant.
Les effectifs militaires français ont été ramenés en juin à 350 hommes (dont plus de 200 marsouins du 3e RIMa) qui font désormais office de réserve tactique au profit des 12 500 casques bleus de la Minusca, appuyés par l'Union européenne.
D'ici début 2017, le contingent passera sous les 300 hommes : - 90 déployés au sein de la mission européenne EUTM RCA, - 90 au sein d'une unité de soutien à la Minusca en matière de drones tactiques de type SDTI - 80 composant une force de réaction rapide au profit des forces nationales centrafricaines.
Actuellement, le désengagement se poursuit.
Les matériels et véhicules non réorientés vers d’autres théâtres d’opération (Barkhane en particulier) quittent Bangui pour rejoindre la France en passant par le Cameroun et la façade maritime. Le ro-ro MN Calao, affrété en partie pour le désengagement, a embarqué plus d’une centaine de containers et près de 70 véhicules tactiques lors de son passage à Douala (Cameroun) début septembre. Voir mon reportage à La Rochelle.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/10/31/sangarexit-17078.html | |
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