Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 18:07
Rappel du premier message :
J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique . Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...
Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.
Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.
Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».
Suivez les évènements, minute par minute.
17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.
Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.
La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.
La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.
Une facture de 400 M€ au Mali
Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.
La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.
Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.
16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.
16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.
16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.
16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.
Ce que prévoit la résolution de l'ONU Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)... TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...» DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.» MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.» EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.» SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»
⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.
16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.
«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.
Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.
15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.
14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui. « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».
13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.
13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.
13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.
Pourquoi «Sangaris» ? L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.
12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.
12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».
12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.
10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.
9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»
8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.
8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.
8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».
6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30 dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.
Bilan de la veille Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
La Sangaris s'en va. Tout le monde se souvient encore de l'entrée remarquée de cette force en Centrafrique, de l'enthousiasme des populations meurtries qui ont applaudi les militaires français, qu'elles considéraient alors comme des libérateurs. Trois ans plus tard, les << libérateurs >> plient bagage dans l'indifférence générale, et au moment même où nous assistons à une recrudescence des tueries.
La nature a horreur du vide. Le départ des militaires français ouvre aux groupes armés un véritable boulevard, dans leur projet de reconquête du pays. La Séléka, la plus redoutable des cliques factieuses, sait maintenant qu'elle n'a plus en face que la MINUSCA, qui n'a pas les moyens de la Sangaris. Ces deux dernières forces, venues protéger les populations civiles en danger, avaient procédé, dans un premier temps, à un semblant de désarmement avant de se transformer en forces d'interposition ou de dissuasion, au demeurant très peu dissuasives, puisqu'elles n'ont pu empêcher la perpétration de plusieurs tueries et massacres dans le pays.
L'étau se resserre donc un peu plus sur les populations civiles dénutries, désorientées et désabusées, qui n'hésitent plus ( n'ayant plus rien à perdre ), à demander le départ du contingent camerounais de Bocaranga, accusé de soutenir le rebelle Sidiki, le départ du contingent pakistanais de Kaga Bandoro, de Bambari et de Ngakobo, le départ en somme de toute la MINUSCA. Une telle exigence ne peut être dictée que par un immense désespoir.
Le peuple n'en peut plus. On lui avait fait miroiter l'élection présidentielle comme l'ultime remède à ses malheurs, la panacée. Il se retrouve en face des groupes armés mieux armés, mieux organisés et mieux aguerris qu'au début du coup d'État de la Séléka. On lui avait imposé la démocratie sans prendre le temps de ramasser au préalable les armes qui faisaient la loi. Il se retrouve démuni en face des armes qui faisaient la loi. On lui avait promis l'État de droit. Il se retrouve dans un drôle d'État, où la force prime le droit. Il se retrouve dans un État divisé, saucissonné par les groupes armés. C'est désespérant. D'autant que tout concourt à la pérennisation des rebelles. Un conflit sans fin, que rien ne semble pouvoir arrêter. Un calvaire sans nom, qui ne laisse nulle part en sécurité les populations assiégées dans leur propre pays. Voilà le visage hideux de la guerre civile qui ravage le cœur du continent noir.
Que veulent les groupes armés ? Le pouvoir, que la Séléka a déjà exercé, mais avec une violence telle qu'on a parlé de conflit confessionnel en Centrafrique.
Que veulent les groupes armés ? Le pouvoir ! Et tant pis pour les civils, qui peuvent crever par centaines et par milliers. Que veulent les groupes armés ? Le pouvoir à tout prix, et quand bien même ils devaient passer sur une montagne de cadavres.
GBANDI Anatole
http://news.abangui.com/h/55733.html
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 14 Nov 2016 - 20:26
Citation :
BANGUI JOINT TASK FORCE
PHOTOS:
b
UN Photo/ Herve Serefio
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 19 Nov 2016 - 22:39
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 20 Nov 2016 - 19:45
Citation :
Centrafrique : Un véhicule de la Minusca brulé par les jeunes de la ville de Bouar
Publié le samedi 19 novembre 2016 | RJDH Centrafrique
Bouar — Les jeunes de la ville de Bouar chef-lieu de la préfecture de Nana-Mambéré ont brulé hier jeudi 17 novembre un véhicule de la Minusca. L’incident s’est produit juste après un accident de circulation qui a tué une fille de 6 ans.
Plusieurs cas d’accident sont décriés ces derniers temps dans la localité. Suite à celui qui s’est produit sur cette fillette, les habitants sont montés au créneau et ont attaqué le véhicule des éléments de la Minusca. Les activités étaient bloquées au quartier Mamadou-Sara situé dans le 3ème arrondissement où l’accident a eu lieu à cause des gaz lacrymogènes lancées par les forces onusiennes pour disperser les manifestants.
Le chef dudit quartier Dénis Barbou a déploré cet acte, ainsi que l’accident commis par les éléments Bangladesh de la Minusca, « malgré que nous étions descendus sur le terrain afin de calmer les jeunes, les éléments Bangladesh de la Minusca ont continué à tirer, c’est vraiment déplorable », regrette-il.
Le corps de l’enfant a été enterré le même jour en présence des autorités locales et administratives. À la même occasion le maire de la ville de Bouar Lazare Ndamena a appelé les jeunes au calme pour limiter les dégâts.
Les responsables de la Minusca de la ville regrettent aussi cet accident et appellent les habitants « à éviter de réagir sous le coup de la colère ».
Ce cas d’accident est le troisième enregistré depuis le début de cette année 2016 dans la préfecture de Nana-Mambéré.
http://news.abangui.com/h/55943.html
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 23 Nov 2016 - 21:21
Citation :
RCA : des combats entre ex sélékas font 48 morts (bilan provisoire)
Publié le mercredi 23 novembre 2016 | Agence de Presse Africaine
Les combats qui opposent lundi à Bria au centre nord de la Centrafrique deux factions des ex séléka ont fait un bilan provisoire de 48 morts, a-t-on appris mercredi de sources humanitaires.
Les éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique d’Ali Darass et ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) se battent toujours, indiquent les mêmes sources, faisant état d’une cinquantaine de blessés et près de 5.000 personnes déplacées au camp de la MINUSCA le plus proche de Bria.
Les activités administratives, scolaires, et commerciales ont cessé et les habitants sont restés terrés chez eux, d’après les mêmes sources qui renseignent que la ville de Bria serait passée sous contrôle des éléments du FPRC qui projettent de descendre sur Bambari, fief des éléments de l’UPC.
La MINUSCA qui accuse les groupes armés d’être les responsables du regain de violences noté en Centrafrique, a annoncé avoir pris des mesures pour que les combats en cours à Bria ne s’étendent pas à d’autres localités du pays.
http://news.abangui.com/h/56013.html
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 28 Nov 2016 - 22:27
Citation :
Centrafrique : La ville de Birao victime de son éloignement de la capitale
Publié le lundi 28 novembre 2016 | RJDH Centrafrique
La ville de Birao, chef-lieu de la Vakaga, située à environ 1300 km de Bangui souffre de son éloignement de la capitale Bangui. Cette localité est coupée de Bangui sur plusieurs plans.
Birao est contrôlé par le bataillon zambien de la Minusca qui a su imposer le calme à travers ce qui est dénommé « Weapon Free Zone », c’est à dire une interdiction de circuler avec les armes et les effets militaires.
En dehors de cet aspect positif de la vie à Birao, la ville est coupée de la capitale sur de nombreux points. La justice est tenue par un comité d’autorités locales dirigé par le sultan-maire. Le tribunal n’est pas fonctionnel par manque de personnel.
Birao, malgré son éloignement est sans réseau téléphonique depuis le mois de juillet 2016. Difficile d’accéder à la ville par la voie routière à cause de l’état désastreux des routes qui sont généralement inondée par les eaux pendant les six mois de la saison pluvieuse.
En dehors de la radio Guira, acquise à la cause de la Minusca, les habitants de Birao n’ont aucun autre moyen d’information nationale. Ils sont contraints de suivre les radios étrangères.
L’hôpital préfectoral de Birao pris en charges par l’ONG International Médical Corps, est géré par une sage-femme qui assure l’intérim du Directeur depuis 4 ans. L’accès à l’eau potable est un parcours de combattant puisque la ville ne dispose que d’un seul point d’eau potable aménagé par la Minusca.
Le système éducatif, fonctionnel n’est tenu que par trois enseignants qualifiés qui gèrent les trois écoles primaires de la localité appuyées par les maitres-parents. L’école préfectorale de Birao avec 1400 élèves, comporte cinq salles de classe avec trois enseignants dont un qualifié qui est obligé de regrouper les CEI et CEII dans la même salle.
Le lycée moderne de Birao souffre lui aussi du manque de personnel enseignant et la rentrée scolaire 2016-2017 n’y est pas encore effective.
La ville de Birao avec plus de 30.000 habitants, comporte l’important gisement de pétrole à Bouroumata d’où est partie la Séléka en 2012 pour renverser le pouvoir de Bozizé une année après.
http://news.abangui.com/h/56083.html
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 2 Déc 2016 - 21:31
Citation :
La Centrafrique transformée en tour de Babel militaire
Publié le 02 décembre 2016 à 10h35 — Mis à jour le 02 décembre 2016 à 10h35
Par Jeune Afrique
État failli où prospèrent les groupes armés, la Centrafrique est aussi devenue, bien malgré elle, le pays hôte de contingents venus d’horizons les plus divers.
Outre les 11 000 Casques bleus de la Minusca (Pakistanais, Rwandais, Burundais, Camerounais, Sénégalais, Gabonais, Mauritaniens, Égyptiens…), on compte 350 militaires français à Bangui et une centaine de Chinois, dont certains ont été déployés sur le site de prospection pétrolière de Boromata, dans le Nord, en renfort d’une société privée de sécurité centrafricaine.
Des combattants tchadiens et sud-soudanais ont été signalés au sein de l’ex-Séléka. Huit cents soldats ougandais sont installés dans la région orientale du Haut-Mbomou, où, sous couvert de lutte contre les derniers rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), de Joseph Kony, certains se livrent au trafic de diamants et de bois. Enfin, la présence la plus mystérieuse est celle des Américains.
350 hommes des forces spéciales sont répartis entre Bangui, où ils protègent leur ambassade, et les environs d’Obo, dans l’extrême Est, où ils disposent d’une vaste zone interdite, équipée d’une piste d’atterrissage et ravitaillée depuis l’Ouganda et le Kenya par des convois militaires. Officiellement, les Américains interviennent en appui des Ougandais. Leur mission dépasse manifestement ce cadre.
Abus sexuels en Centrafrique : des Casques bleus burundais et gabonais mis en cause
AFP 05/12/2016
Une enquête de l'Onu a permis d'identifier 41 Casques bleus gabonais ou burundais de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) soupçonnés d'avoir commis des agressions sexuelles dans la préfecture de Kemo (centre) en 2014 et 2015.
Selon le porte-parole de l'Onu Stéphane Dujarric lundi, l'enquête, qui a duré quatre mois en coopération avec des enquêteurs burundais et gabonais, a recueilli des preuves contre 16 Gabonais et 25 Burundais servant dans la Minusca. Il appartient maintenant aux deux pays de mener des enquêtes complémentaires et de sanctionner pénalement leurs nationaux s'ils sont reconnus coupables. Les suspects ont depuis quitté la République centrafricaine (RCA). "Les Nations unies ont transmis le rapport d'enquête aux deux Etats membres, y compris les noms des présumés responsables identifiés, et ont réclamé que des poursuites judiciaires appropriées soient engagées", a ajouté M. Dujarric.
Au total, 139 victimes potentielles ont été interrogées, dont 25 mineures. Les 41 suspects ont été reconnus à partir de photos et d'autres indices par 45 d'entre elles, alors que 83 n'ont pas été en mesure d'identifier leurs agresseurs ou de fournir des preuves probantes. Huit demandes en reconnaissance de paternité ont été faites, dont six par des mineures. L'Onu souligne que les enquêteurs se sont appuyés principalement sur des témoignages, par manque de preuves matérielles ou médicales, les faits étant trop anciens.
Les premières accusations avaient fait surface en mai dernier. Elles portent sur des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 à Dekoa, dans la préfecture de Kemo, là où étaient stationnés les contingents burundais et gabonais de la Mission. La réputation des Casques bleus a été entachée par une série de scandales concernant des abus sexuels commis en particulier en République centrafricaine.
Quelque 12.000 hommes servent dans la Minusca, qui a pris le relais d'une force de maintien de la paix de l'Union africaine en septembre 2014.
Le dernier rapport annuel du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon recensait 69 cas d'agressions sexuelles commises par des Casques bleus en 2015, dont la moitié dans deux missions seulement: la Minusca et la Monusco en République démocratique du Congo. Depuis, 44 nouvelles accusations se sont ajoutées en 2016.
Par ailleurs, des soldats français de l'opération Sangaris opérant en RCA avaient été accusés de viols d'enfants et d'abus sexuels et la justice française a ouvert des enquêtes sur ces cas.
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 13 Déc 2016 - 21:00
Citation :
13 déc 2016
La MINUSCA ne tolérera aucune violence ciblée par les groupes armés
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) prend très au sérieux les informations faisant état de violences et d’exactions commises par des groupes armés contre des communautés sur une base ethnique ou religieuse. Elle n’hésitera pas à utiliser tous les moyens appropriés pour lutter contre de telles violences qui pourraient constituer ou s’apparenter à des crimes de guerre.
La MINUSCA met en garde les groupes armés contre de tels actes dans les préfectures de la Ouaka (centre de la RCA), de la Haute-Kotto (est) ou ailleurs sur le territoire centrafricain. La MINUSCA rappelle à cet effet les déclarations du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide qui a estimé que ces actes peuvent constituer des crimes relevant du droit international susceptibles d'être poursuivis devant des tribunaux nationaux ou internationaux. Les enquêtes en cours à Bria sur les violences inacceptables du mois de novembre dernier permettront d’établir les responsabilités.
La MINUSCA avertit également les groupes armés contre toute violence visant le personnel civil et militaire de la Mission, y compris le personnel national. Conformément à son mandat, elle opposera une réponse appropriée à toute atteinte contre les casques bleus.
La MINUSCA réitère l’appel du Secrétaire général des Nations Unies aux groupes armés de cesser immédiatement les violences et de s’engager de bonne foi dans les efforts en cours initiés par le Président Touadéra afin de traiter les causes profondes du conflit et d’apporter des solutions idoines, notamment par la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réintégration dont la stratégie a été récemment approuvée à Bangui.
La Minusca a promis lors d’une réunion tenue le 12 décembre à Nzako de donner 2.500 FCFA à chaque personne qui déposera son arme et elle sera prise en charge pendant trois mois.
Pour le ramassage des armes qui circulent en Centrafrique, différentes stratégies sont élaborées pour parvenir à cette fin. C’est ainsi que lors de la mission que la Minusca a effectuée dans la Sous-préfecture de Nzako le dimanche dernier, la mission onusienne a présenté le nouveau chef du centre hospitalier à la population et aux autorités locales et a fait une proposition à la population.
Pendant cette rencontre que le chef de la mission de la Minusca a informé l’assistance qu’ « une somme de 2.500 FCFA et une prise en charge alimentaire seront accordées à chaque personne qui déposera volontairement son arme. Cette activité a été annoncée dans le cadre du pré-DDR dans la localité ».
Le constat révèle que la situation des victimes de la LRA de Joseph Kony est moins considérée par le gouvernement et la Cour Pénale Internationale. La poursuite de Dominique Ogwen par la CPI concerne les infractions commises en Ouganda, alors que cette rébellion aurait commis des bavures en Centrafrique.
http://news.abangui.com/h/56281.html
jf16 General de Division
messages : 38133 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 15 Déc 2016 - 20:14
Citation :
Les Nations unies font état d’une « hausse alarmante » des violences en Centrafrique
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 15-12-2016
Parce qu’elle avait atteint ses objectifs – empêcher des massacres de masse à Bangui, relancer le processus politique et assurer la montée en puissance de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République Centrafrique (MINUSCA) – l’opération française Sangaris a pris officiellement fin le 30 octobre dernier.
Pour autant, les problèmes de la Centrafrique sont loin d’être réglés et le pays est toujours en proie à des poussées de violence dues à des groupes armés toujours actifs qui s’affrontent sur fond de trafics illicites de diamants.
En effet, un rapport des Nations unies portant sur une période allant de juin 2015 et mars 2016, rendu public le 15 décembre, fait état de 1.301 cas de violations et d’abus des droits de l’Homme affectant « au moins 2.473 victimes ». Soit 70% de plus par rapport à une précédente étude effectuée entre septembre 2014 et juin 2015.
« Les violations et abus documentés incluent des exécutions arbitraires, des traitements et peines cruels, inhumains ou dégradants, des violences sexuelles, des privations arbitraires de liberté, des destructions et confiscation de biens et des restrictions du droit à la liberté de mouvement », précise le rapport de l’ONU.
Les auteurs de ces violations sont toujours les mêmes. On retrouve en effet des groupes issus de l’ex-coalition rebelle de la Séléka (UPC/FPRC/RPRC/MPC), à l’origine des troubles qui ont mis le pays dans la situation qu’il connaît actuellement, les milices anti-balaka, formées pour répondre aux exactions commises contre les populations chrétiennes, l’Armée de libération du seigneur (LRA), d’origine ougandaise et implantée dans le sud-est de la Centrafrique et, enfin, les Foulani, c’est à dire des Peuls affiliés à des organisations armées.
Le rapport explique que la protection des civils a été « entravée par la présence très limitée des institutions étatiques, particulièrement en dehors de la capitale, Bangui ». Et d’ajouter que « cette situation a eu un impact négatif sur la lutte contre l’impunité, car les responsables de graves violations de droits de l’homme et du droit international humanitaire n’ont pas rendu compte de leurs actes. »
Le prochain rapport de l’ONU fera très vraisemblement un constat identique. En effet, la MINUSCA a dit avoir enregistré une « augmentation alarmante du nombre de cas de violations et d’abus du droit international humanitaire commis par les différentes factions des ex-Séléka, anti-Balaka et leurs affiliés », avec la mort d’au moins 100 personnes, en particulier dans les localités de Kaga-Bandoro et de Bria.
Un incident en particulier explique ce bilan élevé. Le 21 novembre, à Bria, à 400 km au nord-est de Bangui, des combats ayant opposé deux anciennes factions de la Séléka, en l’occurrence le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de Nourredine Adam et l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass, ont fait quelque 85 tués parmi les civils et provoqué le déplacement de 11.000 personnes.
« À côté de ces violentes attaques, les groupes armés ont, à travers le pays, continué d’occuper des écoles, d’installer des postes de contrôles illégaux et de priver arbitrairement les civils de leur liberté de mouvement », a encore expliqué la MINUSCA.
La situation est si inquiétante que la mission des Nations unies a publié un message d’avertissement le 13 décembre, en disant prendre « très au sérieux les informations faisant état de violences et d’exactions commises par des groupes armés contre des communautés sur une base ethnique ou religieuse. »
La MINUSCA « n’hésitera pas à utiliser tous les moyens appropriés pour lutter contre de telles violences qui pourraient constituer ou s’apparenter à des crimes de guerre » et « met en garde les groupes armés contre de tels actes dans les préfectures de la Ouaka (centre de la RCA), de la Haute-Kotto (est) ou ailleurs sur le territoire centrafricain », a-t-elle prévenu.
Bangui - La protection des civils, la réduction de la présence et la menace des groupes armés, ainsi que l’appui à la restauration de l’autorité de l’Etat ont été au centre des actions de la force et la composante police de la MINUSCA au cours de l’année 2016. Au cours de la présentation du résumé des activités menées par la MINUSCA en 2016, sur Guira FM ce mercredi 28 décembre, les porte-paroles de la force et celui de la composante police de la MINUSCA, ont tour à tour présenté les importantes réalisations accomplies par les Casques bleus en vue de l’amélioration du climat sécuritaire sur l’étendue du territoire, conformément à son nouveau mandat (résolution 2301).
Dans cette perspective, le porte-parole de la Force, le lieutenant-colonel Clément Cimana, a indiqué que la protection de la population civile vient en première position au nombre des actions de la Force de la MINUSCA. Ceci, a-t-il dit, implique l’adoption d’un changement de posture, d’où le nouveau « Concept Opérationnel ». « La force a mis en application cette disposition en effectuant régulièrement des patrouilles, pédestres et motorisées, de jour comme de nuit, sans oublier des patrouilles aériennes », a-t-il ajouté.
Le Colonel Cimana a aussi souligné qu’au courant de l’année 2016, un total de 67 166 patrouilles, soit une moyenne de 184 patrouilles par jour, et près de 5624 heures de vols ont été effectuées par la Force de la MINUSCA à travers tout le pays, pour sécuriser la population. Les interventions diverses de ont permis à une moyenne de 1382 populations civiles d’être protégées par semaine, ce qui équivaut à environ 66 336 toute l’année.
Sur le volet de l’accompagnement sécurisé des convois commerciaux, le Porte-Parole de la Force a fait état de 16 532 véhicules escortés par la Force sur les trois grands axes.
Autres action de la Force de la MINUSCA, des opérations visant la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire en 2016. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 4 de l’accord de Bangui relatif au pré-DDR, « la Force de la MINUSCA, avec d’autres partenaires ont pu récupérer, à partir du 25 mai 2015, 149 armes fonctionnelles, 70 non fonctionnelles, 313 grenades, 1976 armes traditionnelles et 11 105 munitions », a précisé le Lieutenant-Colonel Cimana.
De son côté, le porte-parole de la composante police de la MINUSCA, le lieutenant Salifou Konseiga, a noté que la Force Militaire de la MINUSCA et les Forces Internationales, la Police MINUSCA ont travaillé en parfaite collaboration avec les Forces de Sécurité Intérieures centrafricaines en 2016. L’action quotidienne de la Police de la MINUSCA s’est traduite par des patrouilles de jour comme de nuit, y compris dans les camps de déplacés, la tenue de points stratégiques par des gardes statiques, la protection des hautes personnalités et des institutions de l’Etat. Les équipes mobiles et en colocation ont effectué 7295 patrouilles motorisées et 6637 patrouilles pédestres conjointes avec le Forces de Sécurité Intérieures. A cela s’ajoutent 2678 visites et rencontres avec les autorités administratives, coutumières et les populations locales réalisées à travers le territoire.
Enfin, pas moins de 30 formations ont été dispensées à 1326 éléments des Forces de Sécurité Intérieure, soit 621 de la Police et 705 de la Gendarmerie parmi lesquels, 283 femmes ont bénéficié de ces formations. Le plan de développement des éléments des Forces de Sécurité Intérieure 2016-2020 a par ailleurs été validé par le Comité stratégique, le 04 novembre dernier. A présent, le focus est porté sur la mise en œuvre de cet important outil de développement, qui prévoit, entre autres, la réhabilitation des écoles, le recrutement et la formation de 500 éléments des éléments des Forces de Sécurité Intérieure, soit 250 Policiers et autant de Gendarmes au cours de l’année 2017.
http://news.abangui.com/h/56437.html
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 4 Jan 2017 - 16:36
Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons
MAP a écrit:
Deux militaires marocains de la MINUSCA tués et un autre blessé dans une attaque armée en Centrafrique
Mercredi, 4 janvier, 2017 à 14:44
Bangui – Deux militaires, dont un officier, appartenant au contingent des Forces Armées Royales (FAR) de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) ont été tués et un soldat blessé, mardi, dans une attaque armée près de la ville de Bria, au nord-est de Bangui.
L’attaque a été perpétrée par un groupe armé non identifié contre une patrouille du contingent des FAR de la MINUSCA, qui était en mission d’escorte d’un convoi logistique de l’ONU, au sud-est de la ville de Bria, lieu d’implantation du contingent des FAR.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 4 Jan 2017 - 17:20
RIP
Citation :
Centrafrique: deux Casques bleus marocains tués dans l'attaque d'un convoi
AFP 04/01/2017
Deux Casques bleus marocains de la force de l'Onu en Centrafrique ont été tués dans le sud-est du pays par des hommes armés qui ont attaqué leur convoi, a annoncé mercredi la Minusca dans un communiqué. Le convoi a été attaqué mardi à une soixantaine de kilomètres de la localité d'Obo. "Deux soldats de la paix y ont perdu la vie tandis que deux autres ont été blessés et reçoivent les soins appropriés", selon la Minusca qui ajoute que "les auteurs de l'attaque se sont enfuis dans la brousse".
"L'incident est survenu alors que les Casques bleus assuraient l'escorte d'un convoi de camions transportant du fuel de la localité de Zemio à destination d'Obo", précise le communiqué. "Aucune revendication ne saurait justifier que des individus dirigent leurs griefs contre des Casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n'a d'autre objectif que d'aider le pays à sortir de l'engrenage de la violence", a averti le représentant spécial du secrétaire général et chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, cité dans le texte.
Forte de plus de 10.000 soldats et policiers, la Minusca tente de maintenir l'ordre en Centrafrique, où des tueries intercommunautaires à grande échelle avaient provoqué le chaos et une crise humanitaire sans précédent fin 2013, entraînant une intervention miliaire de la France, l'ex-puissance coloniale.
Les tueries de masse ont cessé et l'opération française Sangaris s'est achevée fin octobre 2016 mais de multiples bandes armées continuent de terroriser la population dans de vastes zones du pays.
Ces groupes sont essentiellement issus de factions parfois rivales de l'ex-rébellion de la Séléka à dominante musulmane, chassée du pouvoir après l'intervention française, de miliciens anti-balaka, se revendiquant chrétiens, mais aussi de groupes d'"auto-défense" d'éleveurs nomades peuls, de bandes spécialisées dans le racket routier et d'éléments "incontrôlés". Dans la région d'Obo, la sinistre rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) sévit également depuis plusieurs années.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 4 Jan 2017 - 17:34
Citation :
Pas de soldat français poursuivi après une enquête sur des accusations de viols en Centrafrique
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 04-01-2017
En avril 2015, le quotidien britannique The Guardian révélait l’existence d’une note confidentielle des Nations unies dans laquelle il était fait état d’accusations d’abus sexuels contre 14 soldats français envoyés en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris.
Le ministère français de la Défense, informé de cette affaire après avoir reçu un rapport Bureau Intégré de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), en juillet 2014, avait saisi le parquet de Paris au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale et confié une enquête à la gendarmerie prévôtale dès le 1er août suivant.
Puis, en mai 2015, trois juges d’instruction furent saisis de cette affaire afin de mener une enquête « pour viols sur mineurs de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et complicité de ces viols. »
Après avoir interrogé 6 militaires ayant été affectés en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014 et s’être rendus à Bangui en juillet 2015 et à l’été 2016 afin d’y recueillir les témoignages d’enfants se disant victimes, les juges n’ont pas pu confirmer ces allégations d’abus sexuels.
Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP, les témoignages recueillis sur place ont changé et certains qui se disaient alors témoins des faits se déclarèrent ensuite comme victimes.
Du coup, la fin de cette enquête a été notifiée le 20 décembre 2016 et aucun soldat n’a été mis en examen. Et cette affaire s’achemine donc vers un non-lieu. À moins que de nouveaux actes d’enquête soient demandés dans un délai de 3 mois. Ce que n’exclut pas l’association ECPAT (End child prostitution, pornography and trafficking), selon son avocat, Me Emmanuel Daoud.
Il s’agit de la seconde enquête portant sur des abus sexuels prétendument commis par des soldats français qui se termine sans mise en examen. Le 20 novembre, une autre affaire, concernant cette fois le cas d’une jeune fille qui affirmait avoir été violée par un militaire de Sangaris a été classée sans suite.
Une troisième enquête, toujours menée par le parquet de Paris et concernant encore des soldats français, est encore en cours. Elle porte sur des soupçons d’abus sexuels particulièrement sordides commis sur trois mineures à Dékoa. Il y est en effet question d’une vidéo et de relations sexuelles forcées avec un chien.
« Nous avons mené une enquête interne fin 2014-début 2015 sur cette affaire du chien et l’on a découvert qu’il s’agissait d’une vidéo zoophile qui se transmettait de portable à portable, dans laquelle il n’y a aucun militaire français et qui n’a pas été tournée en Centrafrique », avait expliqué, au moment de la révélation de cette nouvelle affaire, un membre de l’entourage de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.
Un rapport des Nations unies, diffusé à l’automne 2016, avait nuancé les accusations d’abus sexuels portées contre les forces internationales déployées en Centrafrique. Selon le document, « 50 % des cas ne sont pas étayés par des preuves et seuls 20 % présentent des preuves incontestables ». Et « les 30 % restant présentent des éléments de preuve ne pouvant être corroborés. »
En outre, les enquêteurs constatèrent que de nombreux témoignages étaient « quasiment identiques », suggérant ainsi que les victimes présumés avaient « mémorisé un script. » Qui plus est, le rapport évoquait aussi les activités d’une ONG locale qui, travaillant pour l’UNICEF, avait mis en place une « incitation financière à des individus pour que ces derniers se présentent comme des victimes ».
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 4 Jan 2017 - 18:34
Citation :
Peruvian Army company joins UN mission in Central African Republic
Alejandro Sanchez, Washington, DC - IHS Jane's Defence Weekly
04 January 2017
A Peruvian Army engineer company, comprised of 205 troops, is to join the UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA) following a farewell ceremony on 3 January.
This is the second contingent Peru has sent to MINUSCA; a first deployment occurred in January 2016.
The company's activities include building and maintaining roads as well as landing strips for aircraft and helicopters. The unit operates in Bouar.
Other Peruvian contributions to UN peace missions include contingents of troops to MINUSTAH in Haiti as well as experts on mission to MONUSCO in the Democratic Republic of Congo and UNAMID in Darfur.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Jan 2017 - 18:27
RIP
Citation :
Centrafrique: un troisième Casque bleu tué mardi
AFP 06/01/2017
Un Casque bleu bangladais a été tué par des hommes armés dans le nord-ouest de la Centrafrique mardi, le jour même où deux soldats de la paix marocains ont trouvé la mort dans l'attaque de leur convoi dans le sud-est du pays, a annoncé vendredi la force de l'Onu à Bangui (Minusca).
"Un Casque bleu bangladais a été tué mardi à Bokayai, à 25 km au sud-ouest de Bocaranga (nord-ouest), alors que le convoi dont il faisait partie rentrait d'une patrouille dans la région", indique un communiqué de la Minusca: "Le convoi de casques bleus bangladais (...) a essuyé des tirs d'environ 50 assaillants. Le chauffeur du véhicule a été mortellement touché à la tête. Les soldats bangladais ont riposté à cette attaque".
La même journée, deux Casques bleus marocains ont été tués dans le sud-est du pays par des hommes armés qui ont attaqué leur convoi, avait annoncé mercredi l'Onu, précisant que "les auteurs de l'attaque s'étaient enfuis dans la brousse".
Forte de plus de 10.000 soldats et policiers, la Minusca tente de maintenir l'ordre en Centrafrique, où des tueries intercommunautaires à grande échelle avaient provoqué le chaos et une crise humanitaire sans précédent fin 2013, entraînant une intervention militaire de la France, l'ancienne puissance coloniale.
Les tueries de masse ont cessé et l'opération française Sangaris s'est achevée fin octobre 2016 mais de multiples bandes armées continuent de terroriser la population dans de vastes zones du pays. Ces groupes sont essentiellement issus de factions parfois rivales de l'ex-rébellion de la Séléka à dominante musulmane, chassée du pouvoir après l'intervention française, de miliciens anti-balaka, se revendiquant chrétiens, mais aussi de groupes d'"auto-défense" d'éleveurs nomades peuls, de bandes spécialisées dans le racket routier et d'éléments "incontrôlés".
Dans la région d'Obo (sud-est), la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) sévit également depuis plusieurs années.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 7 Jan 2017 - 18:54
Citation :
7 jan 2017
La MINUSCA rend un dernier hommage à quatre de ses soldats
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chaf de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, a présidé, ce vendredi 6 janvier 2017, une cérémonie d’hommage à quatre Casques bleus morts « dans l’exercice de leurs nobles fonctions en Centrafrique ».
Le Commandant de la Force, le Général Balla Keita, l’Ambassadeur du Maroc en Centrafrique, Mostafa el Halfaoui, et les personnels militaire, policier et civil de la MINUSCA ont pris part à cette cérémonie d’adieux aux côtés du Leadership de la Mission.
Le sergent Luy Bunlong, du contingent cambodgien, est décédé le 2 janvier à Bria à la suite d’une maladie ; le lieutenant Hicham El Aouzi et le Caporal-Chef Mohamad El Azzabi du contingent marocain sont tombés, le 3 janvier, lors d’une attaque contre leur convoi à Mbouki, près de Obo, dans l’Est du pays. Quant au soldat Abdur Rahim, du contingent bangladais, il a été mortellement touché par une balle, le 5 janvier 2017 lorsque des individus armés ont pris pour cible son convoi à Bokaya, sur la route de Bocaranga, dans le Nord-ouest du pays. Aujourd'hui, c'est dans la solennité que tous ont reçu de vibrants hommages de la MINUSCA au sein de laquelle ils ont si vaillamment représenté leurs pays respectifs pour aider la RCA à sortir de l'engrenage de la violence.
C’est avec une grande tristesse et une profonde émotion qu’au nom de l’équipe dirigeante de la MINUSCA et de l’ensemble de son personnel, je salue la mémoire de nos soldats morts dans l’exercice de leur noble mission en RCA, notre mission commune qui consiste à ramener durablement la paix dans ce pays meurtri par tant d’années de violence", a dit le Chef de la MINUSCA dans son oraison funèbre, faisant valoir que "le décès de nos collègues nous rappelle, s’il en était encore besoin, l’hostilité de l’environnement dans lequel nous travaillons.
Le Représentant spécial du Secrétaire a aussi tenu à saluer la détermination dont le personnel militaire fait montre malgré ces épreuves : « Nous ne fléchirons pas. Je loue la bravoure et le professionnalisme de nos troupes face à l’épreuve et à la menace, jusqu’à ce que nous gagnions le combat de la paix que nous menons aux côtés du gouvernement et du peuple centrafricains ».
« Ils étaient des soldats dévoués », a dit, pour sa part, le Colonel Abdellatiff Labber, commandant adjoint du contingent marocain, rappelant les qualifications et le jeune âge des victimes. Hicham El Aouzi et Mohammad El Azzabi avaient respectivement 26 et 30 ans ; Abdur Rahim 29 et Luy Bunlong 44 ans. Et d'ajouter que « ce ne sont pas ces pertes qui vont tiédir notre détermination à œuvrer pour la paix en Centrafrique ».
Le Royaume du Maroc contribue aux efforts de paix des Nations Unies en RCA en mettant à la disposition de la MINUSCA 749 Casques bleus, lesquels sont déployés dans l'Est du pays. Fort de 216 hommes, le bataillon de génie cambodgien est aussi déployé dans l'Est du pays où ils construisent et ou réhabilitent ponts, voies terrestres, bâtiments, etc. Quant au contingent bangladais, ils sont 791 Casques bleus à œuvrer en faveur de la paix et de la sécurité dans l'Ouest de la Centrafrique, sous la bannière de l'ONU.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 9 Jan 2017 - 20:35
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Jan 2017 - 20:12
Citation :
Un général belge prendra le commandement de la mission de l’Union européenne en Centrafrique
Posté dans Afrique, Défense européenne, Opérations par Laurent Lagneau Le 10-01-2017
L’Union européenne a validé, ce 10 janvier, la décision prise par le Comité politique de sécurité (CoPS) visant à nommer le général belge Herman Ruys à la tête de sa mission de formation militaire en République centrafricaine (European Union Training Mission in the Central African Republic, EUTM RCA), lancée le 16 juillet dernier à Bangui.
Actuellement affecté à l’Eurocorps, le général Ruys prendra la succession du général français Éric Hautecloque-Raysz à compter du 16 janvier prochain. Par ailleurs, 26 instructeurs belges seront affectés à l’EUTM RCA jusqu’en juin prochain.
Ainsi, les deux missions de formation militaire lancées par l’UE au Mali et en Centrafrique seront commandées par des généraux belges. Le 19 décembre, le général de brigade Peter Devogelaere, jusqu’alors patron de la Brigade légère, a en effet pris la tête de l’EUTM Mali, succédant ainsi à l’un de ses compatriotes, le général Éric Harvent.
Ayant pris la suite de l’EUMAM RCA (European military advisory mission), l’EUTM RCA est chargée, en deux ans, de « rendre les forces armées centrafricaines (FACA) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables » en dispensant des « conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l’état-major général de la République centrafricaine, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers et des formations aux FACA. »
Pour le moment, l’EUTM RCA a terminé la formation et l’entraînement de la première compagnie du Bataillon d’Infanterie Territorial 3 (BIT 3). Cette unité est désormais prête à commencer ses activités opérationnelles. Il s’agit là d’un premier pas vers la constitution d’une « force armée professionnelle, démocratiquement responsable et représentative des composantes de la nation. »
Cela étant, et alors que plus de 10.000 militaires ont été déployés en Centrafrique sous la bannière des Nations unies (MINUSCA), la sécurité dans le pays est précaire, avec la persistance de groupes armés qui continuent à se livrer à des exactions sur les populations civiles.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 11 Jan 2017 - 19:39
Citation :
11 jan 2017
La MINUSCA reste ferme sur ses engagements malgré les attaques contre les Casques blues
La MINUSCA reste ferme face aux groupes armés et sur ses engagements en Centrafrique en dépit de la mort de trois de ses soldats dans l’exercice de leur mission, a déclaré le porte-parole Vladimir Monteiro, mercredi à Bangui. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA, Monteiro a indiqué que les attaques lâches de la semaine dernière ne feront pas plier les casques bleus en vue de la stabilité et la paix dans le pays.
Sur ces événements et sur la sécurité, le porte-parole de la Force, Lieutenant-Colonel, Clément Cimana, a souligné que tout est mis en œuvre pour identifier les auteurs des attaques afin de répondre de leurs actes. Il a également annoncé des mesures prises pour renforcer la sécurité des populations dans les secteurs Ouest et Centre. « Dans l’Ouest, la transhumance et ses enjeux continuent d’impacter la situation, notamment à Bocaranga, Koui, Ndim, Niem Besson, Paoua, Gouze, Kabo et Batangafo. Pour y répondre, la Force a décidé de se rendre plus mobile et d’intensifier ses patrouilles. Au Centre, elle prononce son effort dans le triangle Bakala-Ippy-Bambari pour éviter que les combats ne se produisent à Bambari », a précisé Cimana.
Sur la situation des droits de l’homme, Monteiro a indiqué qu’un total de 31 incidents de violations et abus de droits de l’homme ayant affecté 39 victimes, ont été surveillés, vérifiés et documentés par la MINUSCA dans le pays entre le 4 et le 10 janvier 2017. Les responsables seraient des groupes armés et certains éléments des forces de défense et de sécurité nationales. « Ces chiffres n’incluent pas les nombreuses violations du droit international humanitaire qui auraient été commises par l’UPC et la coalition FPRC/RPRC/anti-Balaka dans les préfectures de la Ouaka et de Basse-Kotto. Il y aurait eu entre 58 et 89 meurtres dans la Ouaka et au moins 48 meurtres en Basse-Kotto », a souligné Monteiro.
Le porte-parole a également annoncé les efforts de la MINUSCA pour la protection des enfants, en partenariat avec d’autres acteurs, avec une prochaine campagne de sensibilisation sur le recrutement des enfants par les groupes armés. « Les violations contre les enfants y compris leur recrutement et utilisation dans un conflit sont des manquements aux lois nationales et internationales, et les auteurs de ces actes s’exposent à des poursuites et à des sanctions devants les tribunaux nationaux ou internationaux », a lancé Monteiro à l’endroit des groupes armés.
Vladimir Monteiro est également revenu sur des « articles inexacts et mal intentionnés » véhiculés par certains médias centrafricains mettant en cause l’impartialité et le professionnalisme des casques bleus, notamment des soldats bangladais et rwandais. « La MINUSCA travaille en toute impartialité et il n’y a jamais eu de collusion avec aucun groupe armé », a lancé le porte-parole, tout en réitérant la volonté de la Mission de continuer à travailler avec la presse centrafricaine, notamment l’accès aux informations sur la mise en œuvre de son mandat.
Pour sa part, le porte-parole de la Police, Lieutenant Salifou Konseiga, a indiqué que la Police de la MINUSCA a assuré au cours de la semaine, l’escorte et la protection de hautes personnalités, les patrouilles motorisées et pédestres, les gardes statiques au niveau des points sensibles et des institutions étatiques, ainsi que les opérations de lutte contre la délinquance. Le Lieutenant Konseiga a également fait part de la tenue « d’importantes rencontres au plus haut niveau, entre les autorités centrafricaines en charge de la sécurité, la MINUSCA et les partenaires dont le PNUD, au sujet du recrutement et de la formation en 2017, des 500 policiers et gendarmes centrafricains ».