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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Empty
MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 5 Déc 2013 - 18:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 19 Déc 2017 - 22:34

Citation :
Centrafrique : Nourredine persiste et signe que la sécurisation du Nord-est revient aux Séléka du FPRC

Publié le mardi 19 décembre 2017 | Corbeau News

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 70a16
© Autre presse par DR
Centrafrique : des leaders des Anti-Balaka et FPRC quittent Bambari à la demande de la Minusca



Faisant semblant de condamner une attaque perpétrée par des groupes armés encore non identifiés contre un convoi des humanitaires, le Vice-président de l’irréductible aile de la Coalition Séléka, le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), Sieur Nourredine Adam nargue l’Etat et la Minusca. Dans le communiqué de presse, ce dernier rabroue l’Etat et la Minusca de ne plus se mêler des problèmes de sécurité dans le Nord-est, puisque dorénavant, ce sera l’affaire exclusive de son FPRC.

Quoique l’on dise, les velléités sécessionnistes de la Séléka sont là et s’expriment désormais à visages découverts. Les groupes armés de cette obédience négative n’hésitent plus à narguer l’Etat et à s’opposer ostensiblement au rétablissement de l’autorité de l’Etat à travers le pays. Les autorités locales légalement désignées peinent à prendre services dans les régions sous contrôle de ces seigneurs de guerre visiblement hostiles à leur déploiement.

Toutes ces manœuvres cachent mal l’intention de ces hors-la-loi de vouloir considérer les régions du Nord-est inscrites dans la circonscription qu’ils ont délimitée pour devenir leur pseudo république comme étant des territoires conquis et que l’Etat n’a droit d’y mettre pied. Velléités ! Cette vue d’esprit n’est que velléité, puisque les Centrafricains ont toujours clamé haut et fort que leur pays – patrimoine légué par le Président Fondateur Barthelemy Boganda, reste et restera UNE et INDIVISIBLE.

Mais, cela n’empêche que des brebis galeuses continuent de croire en leur illusoire vision sécessionniste. L’acte odieux posé par Mahamat Alkatim du Mouvement patriotique centrafricain (MPC) à Kaga Bandoro, la semaine dernière l’atteste bien. Non seulement ce dernier s’est opposé à l’installation du nouveau Préfet de la localité, mais ses hommes et lui ont vandalisé et incendié des bâtiments administratifs.

Dans la suite logique d’une telle intervention antirépublicaine, Nourredine Adam, Vice-président du bureau politique de l’irréductible aile de la Séléka du FPRC vient d’enfoncer le clou à travers son récent communiqué de presse. Dans le document, ce seigneur de guerre fait semblant de condamner une attaque contre un convoi des humanitaires, mais nargue l’Etat et la Minusca. « … la sécurisation du Nord-est revient au FPRC… », peut-on lire dans le communiqué de presse


Fred Krock


http://news.abangui.com/h/61028.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMer 20 Déc 2017 - 20:00

Citation :
20 déc  2017

La MINUSCA salue la signature, à Bouar, du pacte d’engagemententre les Anti-Balaka et les 3r pour la cessation des hostilités



La MINUSCA salue un moment fort de la réconciliation en RCA, à savoir la signature, vendredi dernier, du pacte d’engagement entre anti-Balaka de Bouar et le groupe armé 3R pour la cessation des hostilités entre les deux groupes dans la région. Le document a été signé par les représentants des deux parties, en présence du sous-préfet et du maire de Bouar, du député de Bouar 4, d’un conseiller à la Présidence de la République et d’un représentant du Centre humanitaire pour le dialogue.

“Conformément à l’accord, les anti-Balaka de Bouar et le groupe armé 3R s’engagent à cesser les hostilités entre eux et envers les populations civiles, avec notamment la création de zones sans armes», a déclaré mercredi lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA, la porte-parole par intérim de la Mission, Mme Uwolowulakana Ikavi -Gbétanou.

L’accord prévoit aussi le partage d’informations entre les groupes armés et les leaders locaux en vue de créer un climat de confiance, ainsi que la réconciliation, la libre circulation des personnes et des biens, le retour des déplacés, ainsi que le libre accès aux lieux de santé et écoles.

Dans le cadre des efforts que la MINUSCA ne cesse de déployer pour le rétablissement durable de la paix et de la sécurité à Batangafo, la porte-parole par intérim de la Mission s’est félicitée du déploiement, ce jour, d’une équipe civile multidisciplinaire composée de personnel des affaires politiques, de la division des droit de l’homme et de la police des Nations Unies, qui vient s’ajouter à la présence de la Force et des Assistants de liaison communautaire déjà sur place. “L’équipé sera à l’écoute de la population et travaillera, en étroite collaboration avec les autorités et les leaders locaux sur place,  afin d’engager un dialogue permanent avec les groupes armés pour renforcer la paix, le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans la localité conformément au mandat de la Mission,” a-t-elle indiqué.  

En ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’état, Mme Ikavi-Gbétanou s’est félicitée du déploiement des préfets et sous-préfets sur le territoire national qui se poursuit avec, très prochainement, le déploiement des collectivités à Mobaye, dans la Basse-Kotto. “La Mission soutien également d’autres institutions et services afin de renforcer la présence de l’ Etat à l’intérieur du pays. Ainsi, après des discussions avec le ministère de l'Éducation, la MINUSCA assurera le déploiement de 26 enseignants dans la préfecture de Vakaga au début de la semaine prochaine pour renforcer les activités scolaires dans la préfecture qui devrait reprendre début janvier 2018”, a indiqué la porte-parole par intérim.

La conférence de presse a été l’occasion pour Mme Uwolowulakana Ikavi–Gbétanou de souligner à l’attention des medias que « 40 éléments de Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), 2 Anti balaka, branche Mokom et un combattant du Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de la Centrafrique (RPRC) ont été désarmés et démobilisés à Bambari. A cet effet, « 23 armes, 7 roquettes, 2 mortiers et 31 munitions ont été collectés », a-t-elle dit, rappelant qu’à Bangui, « 74 combattants dont 8 femmes ont été désarmés et démobilisés les 12 au 13 décembre 2017 ».

De son côté, le porte-parole de la composante police de la MINUSCA,  le Lieutenant-colonel Oana Andreea Popescu, est revenue sur la cérémonie d’ouverture officielle du Commissariat de Bambari en présence du ministre centrafricain de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Selon elle, « 30 policiers sont affectés dans le service et recevront l’appui total de la Police de la MINUSCA déjà présente dans la ville depuis 2015 avec quelque 148 hommes ». La composante police de la MINUSCA a également organisé une formation aux techniques et tactiques d’intervention spécialisée au profit de 55 forces de sécurité intérieures dont quatre personnels féminins a été clôturée le 15 décembre 2017 après  6 semaines de formation intensive pratique à l’école nationale de police de Bangui.  

Pour sa part, le porte-parole de la Force, le Lieutenant-colonel Côme Ndayiragije, a présenté les mesures prises par la Force de la MINUSCA, conjointement avec l’UNPol et les Forces de sécurité intérieures pour sécuriser les fêtes de fin d’année dans le pays. « Outre la multiplication des patrouilles motorisées et pédestres, la Force a procédé au  renforcement des mesures de sécurité au niveau des différents points de contrôles, rendant ainsi davantage dissuasive sa présence”, a-t-il indiqué.



https://minusca.unmissions.org/la-minusca-salue-la-signature-%C3%A0-bouar-du-pacte-d%E2%80%99engagemententre-les-anti-balaka-et-les-3r-pour-la  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 21 Déc 2017 - 21:00

Citation :
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20 déc 2017

43 combattants volontairement désarmés à Bambari



Lancée le 30 aout dernier à Bangui, l’opération pilote du projet Désarmement Démobilisation Réinsertion (DDR) s’est achevée ce 19 décembre 2017 par l’étape de Bambari. À cette occasion, 43 combattants issus de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), de la tendance Mokom des Anti-Balakas et du Rassemblement Patriotique pour la Renaissance de la Centrafrique (RPRC) ont été volontairement désarmés et démobilisés. Conduite par une équipe mobile de l’Unité d’Exécution du Programme national de DDR (UEPNDDR), cette opération pilote a bénéficié du soutien technique de la MINUSCA.

Pour Samuel Touatena, chef de la mission de l’UEPNDDR, la phase pilote de Bambari a dépassé les objectifs attendus : « si le bilan de cette opération pilote au niveau national est satisfaisant, les résultats de Bambari sont bien au-delà des attentes, vu la mobilisation des groupes armés à mettre à disposition leurs hommes pour déposer leurs armes ». En effet, durant trois jours, sur le site de la mairie de Bambari qui a abrité les opérations, les combattants des trois groupes armés ont scrupuleusement respecté les différentes étapes du processus au sein des cellules techniques mises en place dans le cadre de l’opération pilote.

De la phase de sensibilisation au passage par la Cellule de Vérification et Criblage ou même lors de la visite chez le médecin et le psychologue, la quarantaine de combattants démobilisés ont suivi dans la discipline le processus. « Tous les combattants mis à disposition par l’UPC sont motivés parce qu’ils ont été sensibilisés sur cette seconde chance qui leur est offerte à travers le DDR. Auparavant, ils défendaient une portion du territoire avec une partie de la population centrafricaine et maintenant une partie d’entre eux a l’opportunité de défendre tout le territoire de la République sous la bannière de l’Etat et au service de tout le peuple centrafricain »,reconnaît Souleymane Daouda, conseiller politique et porte-parole du groupe armé UPC.

Du haut de ses 22 ans, Issa, qui a intégré l’UPC depuis 2013, estime que le moment est venu de quitter définitivement et sans contrainte les rangs de son groupe armé et d’entamer une nouvelle vie. « Mon souhait est d’intégrer les Forces armées centrafricaines pour contribuer à la sécurisation de mon pays, mais si cela ne se réalisait pas, je serais malgré tout heureux d’être accompagné par le programme DDR afin de réussir ma réinsertion socio-économique parce qu’on peut aussi devenir quelqu’un sans passer par les armes », avance-t-il.

A l’issue des deux opérations de DDR pilote conduites à Bambari en octobre et décembre 2017, 48 éléments des groupes armés ont été désarmés et démobilisés, près d’une trentaine d’armes collectées et plus d’une cinquantaine de munitions et autres engins explosifs ont été déposés.

L’opération pilote du DDR a consisté à désarmer et à démobiliser 560 combattants issus de 14 groupes armés en vue de leur intégration dans les forces de défense ou leur réintégration sociale. Chaque groupe armé a fourni 40 éléments : 20 parmi eux seront intégrés dans l’armée nationale et les 20 autres seront orientés vers la réintégration socio-économique et communautaire, via un appui pour des activités génératrices de revenus individuelles ou collectives, ainsi que des subventions de projets en matière de relèvement de la communauté. Ce projet pilote est censé servir de test au programme national DDR qui vise à désarmer, démobiliser et réintégrer 7.000 ex-combattants éligibles.

https://minusca.unmissions.org/43-combattants-volontairement-d%C3%A9sarm%C3%A9s-%C3%A0-bambari
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 20:05



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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeSam 23 Déc 2017 - 21:28

Citation :
Centrafrique : des experts de l’ONU déplorent une « détérioration » de la sécurité

23 décembre 2017 à 12h24 — Mis à jour le 23 décembre 2017 à 12h34


Par AFP


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83f22

Il y a une « détérioration des conditions de sécurité » en Centrafrique, causée par une expansion des groupes autoproclamés d'autodéfense, une meurtrière lutte d'influence entre groupes armés et le peu de progrès de la restauration de l'autorité de l'Etat en province, selon le panel des experts de l'ONU sur le pays.

Il y a une « détérioration des conditions de sécurité » en Centrafrique, causée par une expansion des groupes autoproclamés d’autodéfense, une meurtrière lutte d’influence entre groupes armés et le peu de progrès de la restauration de l’autorité de l’Etat en province, estiment des experts de l’ONU dans un rapport obtenu samedi par l’AFP.

La montée d’un discours incendiaire et discriminatoire

L’émergence de nouveaux groupes autoproclamés d’ « autodéfense » est encouragée en Centrafrique par la « montée d’un discours incendiaire et discriminatoire » de personnalités politiques à Bangui vis-à-vis des communautés musulmanes, estime le panel des experts de l’ONU sur la Centrafrique, chargé par le Conseil de sécurité d’enquêter de façon indépendante sur la crise centrafricaine.

Ces discours « bellicistes » sont « de plus en plus » présents et ont un effet mobilisateur sur les milices antibalaka prétendant défendre la majorité chrétienne et les groupes autoproclamés d’autodéfense, dit le texte, publié vendredi.

Dans le sud-est du pays, et à Bangassou particulièrement, le panel note le recrutement en cours par ces nouveaux groupes de combattants locaux et l’accroissement du trafic d’armes et du matériel militaire avec la RDC voisine.

En mai 2017, Bangassou avait été attaquée par des groupes autoproclamés d’autodéfense ciblant les musulmans de la ville. Ceux-ci sont toujours réfugiés dans l’enceinte du petit séminaire et Bangassou reste aux mains de ces groupes.

Des rivalités économiques liées à l’exploitation illégale des ressources naturelles

Par ailleurs, le panel note que les groupes armés pro-musulmans maintiennent une « emprise sur de nombreuses régions » centrafricaines. Le texte relève la subsistance d’une violente lutte d’influence entre ceux-ci, dans le centre du pays notamment, encouragée par des rivalités économiques liées à l’exploitation illégale des ressources naturelles.

Aussi, « peu de progrès ont été observés s’agissant du rétablissement de l’autorité de l’Etat » en Centrafrique, constate le rapport, alors que le gouvernement tente depuis plusieurs mois d’étendre son autorité hors de Bangui avec notamment une tentative de déploiement de préfets.

Enfin, ce rapport rappelle que la Centrafrique est « l’endroit le plus dangereux au monde pour les acteurs humanitaires » et que l’année 2017 aura été « l’année la plus meurtrière pour les soldats de la paix » (12 morts parmi les Casques bleus de la Minusca, force présente dans le pays depuis 2014).

http://www.jeuneafrique.com/505087/politique/centrafrique-des-experts-de-lonu-deplorent-une-deterioration-de-la-securite/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 26 Déc 2017 - 18:17

Citation :
Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83a15

26 déc 2017

De nouveaux bâtiments pour améliorer les conditions de vie des Policiers mauritaniens à Bangui



140 nouveaux Policiers et Gendarmes de l’Unité de Police Constituée (UPC) Mauritanie 1, arrivés le 20 décembre 2017 à la MINUSCA, occuperont les cinq nouveaux bâtiments en dur inaugurés ce jeudi 21 décembre 2017 par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RCA, Parfait Onanga-Anyanga.  

Une cérémonie officielle s’est déroulée à leur base jouxtant l’aéroport de Bangui M’Poko, en présence du Commissaire de la composante Police de la MINUSCA, le Général Roland Zamora, et du Directeur adjoint de la Division de l’appui à la Mission, Emmanuel K. Agawu.

Le projet est composé de quatre pavillons de logements destinés à abriter chacun 30 éléments. D’autres pavillons pourront loger entre 12 à 18 officiers, tous équipés en mobilier et climatiseurs. Un dernier local préfabriqué est aussi prévu qui servira à la fois de cantine et autres activités.

« Ils vivront et travailleront dans des conditions plus décentes et raisonnables », s’est réjoui le Général Zamora, avant de saluer une UPC engagée, responsable et ayant le sens du sacrifice. « L’UPC Mauritanie 1 a joué un rôle crucial dans la sécurisation des opérations électorales de 2015, au cours desquelles elle a, hélas, enregistré des pertes dans ses rangs », a-t-il rappelé.

Il faut noter au passage que leurs prédécesseurs, depuis leur engagement dans la Mission, occupaient des tentes installées dans l’enceinte du camp.

Le Représentant spécial a, pour sa part, indiqué que « c’est notre devoir en tant que Mission de nous assurer que tous nos personnels évoluent dans des conditions les plus décentes possibles ». Satisfait de ce projet réalisé par la Division d’appui à la Mission, il a promis de « faire le maximum en 2018 pour faire avancer les projets de logement des personnels de la MINUSCA, aussi bien à Bangui qu’en provinces »

La construction des bâtiments a été effectuée avec l’appui des jeunes Centrafricains venant des communautés vivant à proximité de l’aéroport, embauchés par la MINUSCA et le contracteur pour réaliser ce projet. « Ces bâtisses sont un patrimoine qui restera pour le pays, et je suis particulièrement fier de ce qu’elles ont été construites par des jeunes Centrafricains (…) Tous ces projets constituent une partie du legs que nous laisserons à la fin de notre Mission en Centrafrique», a fait valoir Parfait Onanga-Anyanga.  


https://minusca.unmissions.org/de-nouveaux-b%C3%A2timents-pour-am%C3%A9liorer-les-conditions-de-vie-des-policiers-mauritaniens-%C3%A0-bangui
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 26 Déc 2017 - 18:45

Citation :
Centrafrique: le chef de guerre Noureddine Adam menace de « marcher sur Bangui »

Publié le mardi 26 decembre 2017 | AFP

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83d21
© Autre presse par dr
Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka



Il se dit « homme de paix » mais Noureddine Adam, l’un des principaux chefs de groupe armé qui sévissent en Centrafrique, fait la guerre et veut la continuer.

Dans un entretien exclusif à l’AFP, il parle d’une « ligne rouge » dont « le gouvernement s’approche » et qui pourrait le pousser à lancer ses hommes, comme en 2013, sur Bangui.

Leader d’une large coalition de groupes armés impliqués dans de nombreuses exactions ces dernières années en Centrafrique, il sert le thé à ses invités. Parfumé, dans un boubou soigné, Adam arbore un large sourire. Ses paroles restent guerrières.

« Un jour, on va devoir prendre nos responsabilités pour libérer le pays », menace-t-il depuis Birao, capitale de la Vakaga, région du nord de la Centrafrique, et quartier-général de son groupe armé, le Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Physique longiligne et lunettes fines, il se dit faiseur de roi dans le pays le moins développé du monde, revendiquant « 5.000 à 8.000 » hommes au FPRC et une myriade de groupes armés sous ses ordres.

« Nous en sommes au même point qu’en 2012 », quand la coalition pro-musulmane de la Séléka – dont il est cofondateur – s’apprêtait à prendre le pouvoir, dit-il en pesant ses mots.

Assis dans la cour sablonneuse de la résidence du sultan de la Vakaga, – l’une des rares habitations en dur de Birao – il affirme avoir toujours autorité sur toutes les anciennes factions de la Séléka, et ce malgré de violents affrontements et dissensions entre elles ces derniers mois.

– Touadéra le ‘criminel’-

Il s’est allié en 2015 à un groupe armé antibalaka (milices prétendument créées pour se défendre contre l’ex-Séléka musulmane) et ancien ennemi: « Avant tout, il faut qu’on lave les cœurs. Intégrer ces gens, c’est y participer ». Ce ralliement a des allures de prise de guerre.

L’homme, une pierre précieuse verte au doigt, prétend – comme de nombreux autres chefs de milices et groupes armés – « vouloir la paix avant tout ».

Mais Noureddine Adam reste un chef de guerre, et le président Faustin-Archange Touadéra est aujourd’hui sa cible principale.

Après le départ de la Séléka provoqué par l’intervention militaire française Sangaris, suivi de deux ans de transition, Touadéra a été élu en 2016, soutenu par la France et l’Onu qui ont vu en lui un espoir démocratique dans un pays qui n’a connu depuis son indépendance en 1960 que coups d’Etat et instabilité politique.

« C’est un criminel », assène Adam. « Il n’a aucune chance de finir son mandat ».

Retranché chez lui, dans la Vakaga, aux confins des frontières du Soudan et du Tchad, il répète à l’envie le mal qu’il pense du pouvoir actuel, qui soutiendrait et armerait selon lui les antibalaka à travers tout le pays.

Alors que l’imam de la mosquée voisine appelle à la prière du soir, Noureddine Adam continue sa diatribe guerrière. La force de l’ONU (Minusca, présente dans le pays depuis 2014) est « l’avocate du gouvernement; ce n’est pas son rôle », accuse-t-il.

Seules les sanctions onusiennes et américaines – interdiction de voyager, gel des avoirs – lui semblent « normales »: « Ce n’est pas seulement moi qui a été visé, il y a aussi les ex-présidents Michel (Djotodia) et Bozizé. Il y a des crimes qui ont été commis du côté musulman et du côté chrétien. On ne peut pas contrôler tout le monde. Depuis 2002, on est en train de s’entretuer. »

« Je n’ai pas peur d’aller me justifier à Bangui », dit-il, affirmant néanmoins qu’il faut d’abord rétablir la paix « avant de voir qui a tué qui, et qui a commis des crimes. »

Mais « on ne peut pas juger (ces crimes) sans être au pouvoir », ajoute-il d’emblée, laissant paraître une volonté prononcée de revenir à Bangui, où il a été quelques mois chef des renseignements sous Djotodia. Et accusé d’avoir commandité dans ces fonctions des actes de torture selon l’ONU.

– Finie la sécession –

Entouré de son état-major et de sa garde rapprochée, il se voit président: « Si c’est pour amener la paix et la sécurité, pourquoi pas? ».

Plus question de la sécession du nord, comme il l’a prôné par le passé après la perte de Bangui par la Séléka, son but est de nouveau la capitale.

Et si la communauté internationale s’y oppose? « Ca sera dommage ».

Alors qu’il se dit victime, il commande depuis son bastion désertique les attaques de ses hommes armés, au nombre généralement estimé à plusieurs centaines. Ceux-ci sont impliqués dans le meurtre de civils et le déplacement de dizaines de milliers d’autres dans le pays.

Noureddine Adam réfute les accusations de recrutement de mercenaires étrangers, mais n’hésite pas à menacer: « si les Faca (l’armée centrafricaine) sont déployées dans nos zones, c’est fini, c’est le chaos », martèle-t-il. « Nous sommes les fils de ce pays, nous avons un rôle important à jouer. »

Fin 2017, en Centrafrique, un civil sur deux dépend de l’aide humanitaire et près d’une personne sur cinq a dû fuir son domicile.

Mi-décembre, l’Onu a autorisé la Russie à donner des armes au gouvernement de Touadéra. « Avec cette livraison, on approche de la ligne rouge », prévient, calme, Noureddine Adam.


Par Amaury HAUCHARD

http://news.abangui.com/h/61123.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 26 Déc 2017 - 21:25

Citation :
Le premier contingent des forces spéciales russes arrivé à Bangui.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83a17

25.12.2017(10h00)


Une vingtaines d’éléments des forces spéciales russes est arrivée à Bangui dans la journée du 24 Décembre. Cette arrivée des soldats russes intervient 6 jours après les premières livraisons d’armes par la Russie.

Ces soldats seraient des instructeurs militaires venus dans le cadre d’un accord signé par le président Touadera en personne lors de son séjour en Russie.

C’est à bord d’un Foker30 en provenance de Kartoum, Soudan, qu’ une vingtaine d’instructeurs militaires Russes, plus l’équipage, sont descendus, ils ont été accueillis par un représentant personnel de Faustin Archange Touadera, qui les prit en charge, direction Camp DeRoux, via salon VIP.

Avec leur présence quasi permanente au Soudan depuis la dernière visite du président Al Bashir à Moscou ou ce dernier aurait demandé à la Russie de réactiver sa base datant de l’époque de l’Union soviétique, Moscou est déterminé à aider les centrafricains à retrouver le chemin de la paix et de la croissance.

Plusieurs groupes rebelles viennent d’annoncer le cessez le feu.

http://www.camerounliberty.com/le-premier-contingent-des-forces-speciales-russes-arrive-a-bangui/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMer 27 Déc 2017 - 21:44

Citation :
Centrafrique : escalade de la violence

27 décembre 2017


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83a20
Les forces de sécurité intérieure ont réussi, le jour de Noël, à neutraliser un chef milicien Antibalaka

Depuis l'annonce de l'arrivée à Bangui des armes russes destinées à équiper les forces armées centrafricaines, Faca, pour leur déploiement dans le pays, la violence semble doubler d'intensité dans les régions sous contrôle des groupes armés.

D'abord, la ville de Mboki au sud-est a été investie depuis une semaine par des ex-Seleka de l'Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigé par le chef de guerre Ali Darassa.

A Béloko à l'ouest, les forces de sécurité intérieure ont réussi, le jour de Noël, à neutraliser un chef milicien Antibalaka et 4 de ses éléments qui perturbaient la quiétude de la population.

Kabo, une ville du nord, a été l'objet d'une invasion par des hommes armés, présentés par les députés de la région comme des mercenaires venus du Soudan et du Tchad voisins.

La menace la plus récente, est celle du chef de guerre Noureddine Adam du Front populaire pour la Renaissance de Centrafrique.

Chef d'une large coalition rebelle, il menace de marcher de nouveau sur Bangui comme en 2013 au cas où le gouvernement franchit la ligne rouge, en déployant les Faca dans les zones sous leur contrôle.

http://www.bbc.com/afrique/region-42490074?ocid=socialflow_facebook
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 20:46

Citation :
La police de la MINUSCA dresse le bilan de ses activités

Publié le jeudi 28 decembre 2017 | ACAP

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83a23
© Autre presse par DR
Des Casques bleus marocains de la Minusca, à Bangassou, en Centrafrique


Bangui- Le Porte-parole intérimaire de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), Ikavi Uwolowukana Gbatanu, a animé, mercredi 27 décembre 2017 à Bangui, une conférence de presse pour passer en revue les principales questions concernant le mandat et les activités de la police de la MINUSCA, d’une part, et d’autre part, l’excellente collaboration entre l’institution onusienne et les autorités centrafricaines.

Le Général de Brigade Roland Zamora, Chef de la composante police de la MINUSCA a expliqué que le rôle de son institution est de promouvoir les Forces de sécurité intérieure (FSI), notamment la police et la gendarmerie dans un environnement où on ne parle que des Forces armées centrafricaines.

« Alors qu’il y a dans ce pays d’autres forces en uniforme telles que la police, la gendarmerie, la police municipale, les pompiers, les forces des Eaux et Forêts qui ont un rôle à jouer dans la reconstruction de la Centrafrique », a-t-il poursuivi.

Il a développé de long en large la mission de la composante police de la MINUSCA et l’appui qu’elle apporte aux policiers et gendarmes centrafricains avec qui il travaille en collaboration.

Le Directeur de Cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Sosthène Dengbe, a mis surtout l’accent l’importance du rôle des FSI dans le recoupement des informations recueillies, soit sur la base des renseignements ou des rumeurs pour les mettre à la disposition des autorités compétentes.

Sur la déclaration de Nourredine Adam sur Radio France Internationale, il fait savoir que le rapport de mission du Ministre Résident de la vakaga, Nabia Haroune, et son collègue des Eaux et Forêts, Lambert Moukove Lissane, n’est pas aussi alarmiste sur la restauration de l’autorité de l’Etat dans la région.

Selon lui, les FSI nouvellement affectés à Birao seront bel et bien déployés grâce aux soutiens logistiques de la MINUSCA et qu’il n’est nullement dans l’intention du gouvernement d’abandonner la population de la Vakaga à la merci des forces négatives du FPRC.

S’agissant de la réouverture du commissariat du 3ème arrondissement de Bangui, le Directeur de cabinet Dengbe a noté que la situation stratégique dudit commissariat qui n’a pas plusieurs issues de secours est encore à l’étude et qu’il n’est pas question de jeter en pâture les vaillantes FSI.

Il convient de rappeler que Ikavi Uwolowukana Gbatanu a surtout orienté les questions des journalistes sur les mandats de l’UNPOl (la police de la MINUSCA, ses effectifs, son déploiement, les réalisations de 2017, dont le recrutement de 500 policiers et gendarmes ainsi que les perspectives de 2018.

http://news.abangui.com/h/61133.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeDim 31 Déc 2017 - 16:31

Citation :
Centrafrique: des "centaines" de personnes fuient des affrontements


AFP 31/12/2017


Des "centaines" de personnes ont fui les affrontements entre groupes armés qui ont lieu depuis mercredi soir autour de la ville de Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a appris dimanche l'AFP auprès de Médecins sans frontières (MSF).

"Il y a des affrontements sur presque tous les axes autour de Paoua. Nous avons vu des centaines de personnes fuir leurs villages pour se réfugier à Paoua", a déclaré par téléphone Jean Hospital, coordinateur projets de MSF à Paoua.

Ces affrontements opposent depuis mercredi soir le groupe armé Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) créé en octobre par le "général" autoproclamé Ahamat Bahar, au groupe armé Révolution et Justice (RJ).

Les affrontements dans cette zone ont violemment repris fin novembre après qu'un chef de RJ, Clément Bélanga, accusé de nombreuses exactions contre la population, a été tué par des membres du MNLC, selon des sources concordantes.

Depuis mercredi et le début des combats autour de Paoua, MSF indique avoir admis huit blessés à l'hôpital de la ville, dont certains dans un état critique. "On a reçu des civils qui ont été directement visés par des tirs d'armes à feu ou ont été attaqués à la machette. D'autres sont des victimes collatérales des affrontements", a affirmé M. Hospital.

"Les RJ ont dit à la population de s'enfuir pour laisser la voie ouverte au cas où ils attaqueraient", a de son côté raconté à l'AFP Roy-Rodrigue Doutoumbaye, pasteur de la ville de Bétoko, proche de Paoua.

"Ils voulaient vraiment me tuer, mais comme j'avais 110.000 francs (environ 190 euros) sur moi ils ont pris l'argent et m'ont laissé en vie" a pour sa part raconté Jope, un habitant de Bétoko de 52 ans atteint de tuberculose et blessé par balle à la tête, admis à l'hôpital de Paoua.
"Si nous restons seules en ville nous risquons de nous faire violer. Nos maris sont partis au champ pour s'occuper des récoltes", a elle expliqué Marie-Angèle Dembaye, sur la route entre Betoko et Paoua. "Des hommes armés commençaient à tourner en ville pour chercher des femmes", selon elle.

"La situation va être rapidement très compliquée, car ces personnes n'ont pas toutes de famille pour les accueillir à Paoua", s'inquiète dimanche Jean Hospital d'MSF.

Selon les derniers bilans du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) et de la Croix rouge (CICR), il y avait mi-décembre entre 15.000 et 17.000 personnes déplacées à Paoua.

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat, décimé, n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national, tandis que les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est l'un des plus pauvres du monde.

https://www.lorientlejour.com/article/1092034/centrafrique-des-centaines-de-personnes-fuient-des-affrontements.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeDim 31 Déc 2017 - 19:50

Citation :
Centrafrique : Mahamat Al Khatim, le leader du MPC ordonne l’immobilisation des convois à Kaga-bandoro

Publié le dimanche 31 decembre 2017 | Corbeau News

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Mahamat Al Khatim, le leader du MPC au centre


Après avoir reçu du renfort en homme venu du Kabo au nord-ouest de la RCA, le Général de la Séléka Mahamat Al Khatim, chef de la faction MPC, vient d’ordonner l’immobilisation de tous les convois venus de Bangui et qui se trouvent en ce moment à Kaga-bandoro.

Le vendredi 29 décembre dernier dans la journée, les habitants de Bandoro ont été surpris par l’arrivée massive des hommes lourdement armés dans des pick-up BG75 et des Hilux et qui n’ont pas cessé de tirés en l’air avec leurs armes toute la journée, d’autres ont d’ailleurs continué jusqu’à ce samedi 30 décembre à faire des sommations.

Décrits comme des barbus, ces combattants ont expliqué à notre correspondant sur place qu’ils sont en route pour Ndélé. Pourquoi Ndélé ?

Par ailleurs, les convois qui sont venus de Bangui, une cinquantaine des camions, ont été immobilisés sur ordre de Mahamat Al Khatim qui, contre toute attente, n’a pas voulu que ces véhicules rentrent à Bangui. Pourquoi ?

D’après une source sécuritaire des Nations-Unies, des nombreux mouvements des rebelles de ce dernier temps sont dus à l’annonce du déploiement prochain sur le terrain des soldats Faca début 2018 en appui aux soldats de la Minusca. C’est une nouvelle qu’ils ne veulent surtout pas entendre pour l’heure, et ils veulent à tout prix créer du désordre pour faire emballer les choses.

À Bangui, les autorités du pays n’ont pas réagi à ces événements pour l’heure.

Kaga-bandoro, F. KANZO

http://news.abangui.com/h/61171.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeDim 31 Déc 2017 - 20:09

Citation :
Centrafrique : la guerre est économique, selon les experts de l’ONU

28 décembre 2017 à 12h58    

Par Jules Crétois

 
Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 83g38

Ce qui ressort du dernier rapport du Groupe d’experts de l'ONU sur la République centrafricaine, rendu public fin décembre, est l'installation pérenne d'une réelle économie de guerre.
 
Il est au final, information après information, parfois difficile de se faire une idée sur les dynamiques de la violence en Centrafrique. La grille de lecture confessionnelle, parfois utilisée, est souvent critiquée pour son manque de pertinence. De nombreux décideurs pointent du doigt un conflit obéissant à des logiques économiques. Le rapport du Groupe d’experts sur la République centrafricaine, en date du 6 décembre, et rendu public à la fin du mois tend à leur donner raison. Le rapport aborde différentes questions mais, de détails en résolutions, se dessine notamment un conflit, qui a généralement des motivations économiques. Celui-ci suscite autant la création de nouveaux marchés, que de modèles d’organisation économique.

Quête de monopole

L’échec de la réunification de l’ancienne Séléka, cause d’un certain nombre d’affrontements durant l’année 2017, serait à en croire le rapport, liés « aux intérêts économiques divergents des dirigeants du groupe. » Concernant les groupes d’autodéfense, dont les experts remarquent la vivacité, aux côtés des anti-balaka, ils remarquent qu’ils existent « au service d’intérêts économiques ».


Les experts donnent l’exemple d’un « artisan minier influent qui a soutenu les groupes d’autodéfense pour pouvoir s’emparer des entreprises de concurrents musulmans ». Les acteurs économiques non-musulmans « bénéficient notamment d’une situation de monopole sur les activités commerciales sur l’axe Bangassou-Gambo-Béma depuis que les groupes d’autodéfense en ont pris le contrôle ». Les dynamiques des groupes politico-militaires, les jeux confus d’alliance et de scission, se comprennent ainsi, à l’aune de la concurrence économique et de la quête de mainmise financière.

De nouveaux marchés

Si les affrontements découlent souvent de la concurrence économique, ils offrent aussi de nouveaux débouchés : « Les combats qui sévissent dans le sud-est du pays ont donné plus de poids aux filières de trafic d’armes et de munitions via la République démocratique du Congo ». Les violences à Bangassou, qui ont marqué cette année 2017, seraient ainsi liées au fait de la volonté des groupes armés de mettre la main sur une des « plaques tournantes du trafic où les groupes d’autodéfense locaux viennent se réapprovisionner en matériel militaire provenant de [l’étranger, ndlr] ».

Dans la région, d’ailleurs, « le marché des munitions et des armes de chasse reste lucratif, ce qui explique qu’elles soient toujours vendues au même titre que d’autres marchandises. » Les ex-Séléka, eux aussi, participent activement au trafic d’armes. Dans ses précédents rapports, le Groupe d’experts a souligné que Moussa Assimeh, « l’un des principaux généraux de la Séléka en 2013 […] faisait entrer des armes du Soudan […]. Les trafiquants transportent les armes de Bria depuis le Soudan ». C’est avec un ressortissant de ce pays aussi que le général Zakaria Damane, homme fort de l’ex-Séléka, aurait, en 2017, conclu « un accord portant sur la fourniture d’armes et de munitions d’une valeur de 12 millions de francs CFA (21 000 dollars) », offrent les experts en guise d’exemple. Ces derniers relèvent même que des cartouches militaires ont été achetées à des personnes liées au FPRC pour la formation de 26 candidats au poste de garde forestier.

Les routes et les mines

Dans le nord-ouest, les violences sont encore pour beaucoup liées à la lutte pour le contrôle des axes routiers. Contrôler les routes, c’est prélever des taxes, notamment sur le bétail. Les experts proposent une estimation : « un propriétaire de 50 têtes de bétail achetées à Mbaiboum (nord du Cameroun) voulant se rendre au marché de Bouar devra franchir plusieurs postes de contrôle et payer entre 800 000 et 1 million de francs CFA, soit 1 800 à 2 000 dollars ». Qui tombent aujourd’hui dans la poche des groupes armés. Certains voient même plus grand : le général Bahar, du Mouvement patriotique pour la Centrafrique, a installé un marché au bétail, indique le rapport, pris le contrôle d’un axe routier emmenant au Tchad et ainsi créé un corridor pour l’import d’animaux. Les autres groupes armés, comme les 3R ou l’UPC ne sont pas en reste.

Les experts remarquent aussi que l’activité extractive est aujourd’hui intimement liée à l’activité de groupes armés. Ainsi, des sites seraient entièrement gérés par des anti-balaka, comme c’est le cas de la mine d’or de Wili, à Koro-Mpoko. Ailleurs, les groupes armés assurent, à en croire le rapport, des services de sécurité. Certains montent de véritables entreprises. Le rapport évoque ainsi le cas d’Elite Sécurité RCA, qui assure la sécurité d’un site d’orpaillage à Sosso-Nakombo, et où on retrouve l’ancien commandant de zone Crépin Messamba, également connu sous le nom de « Général Dalé », ancien membre de la garde présidentielle de François Bozizé.

Le risque est un délitement toujours plus important de l’État centrafricain. Pour les factions de l’ex-Séléka, et le FPRC en particulier, la collecte de taxes constitue « l’un des principaux objectifs de la création de structures administratives parallèles », remarquent les experts au sujet de Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique. Aux alentours des mines, les fonctionnaires collaborent parfois avec les groupes qui assurent la sécurité privée et les experts regrettent la non-application du gel des avoirs de certains chefs de groupes armés par les autorités nationales.

http://www.jeuneafrique.com/505386/politique/centrafrique-la-guerre-est-economique-selon-les-experts-de-lonu/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 4 Jan 2018 - 22:51

Citation :
Le Portugal s’apprête à prendre le commandement de la mission EUTM à Bangui

Publié le jeudi 4 janvier 2018 | Belga

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 8324
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Le général Blàzquez, commandant EUTM-RCA



Le Portugal a dépêché jeudi un contingent d’une quarantaine de militaires à Bangui pour prendre le commandement durant l’année 2018 de la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM RCA), a annoncé le gouvernement.


Ces hommes ont quitté dans la matinée la base aérienne de Montijo, située sur les rives du Tage, non loin de Lisbonne. C’est le général Hermínio Maio qui prendra le commandement de l’EUTM RCA, une mission qui compte quelque 170 militaires d’une douzaine de pays. Il en sera le quatrième commandant, après notamment le Belge Herman Ruys (de janvier à juillet 2017) et l’Espagnol Fernando García Blázquez (depuis juillet 2017).

Lancée en juillet 2016, la mission européenne vise à aider à la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACa) en dispensant des conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l’état-major général à Bangui, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers centrafricains. La Centrafrique (4,5 millions d’habitants) peine à se relever d’une guerre civile déclenchée par le renversement en mars 2013 de l’ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka, réclamant plus de justice sociale pour les 20% de musulmans.

Leur prise de pouvoir a entraîné une contre-offensive des milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes. Les affrontements ont fait des milliers de morts, quelque 800.000 déplacés internes ou réfugiés dans les pays voisins, avec un Etat, une administration, des forces armées et une économie en ruine. Le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra ne contrôle qu’une petite partie du territoire national, tandis que les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle des diamants, de l’or et du bétail dans ce pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

http://news.abangui.com/h/61210.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeSam 6 Jan 2018 - 17:47

Citation :
5 jan 2018

La MINUSCA dément formellement les allégations selon lesquelles elle fournit des armes et des munitions aux groupes armés



La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) rejette catégoriquement les allégations contenues dans l’article : « Paoua: La MINUSCA prise en flagrant délit de ravitaillement des éléments du général Bahar en armes et minutions ». Les faits relatés dans l’article – publié par le quotidien Le Démocrate le mercredi 3 janvier (No. 4053) et l’Expansion le jeudi 4 janvier (No. 908) – sont inexacts. La MINUSCA affirme sans ambiguïté qu’elle n’a pas et qu’elle n’a jamais fourni des armes, munitions ou tout autre équipement militaire au Général Bahar ou à un groupe qui lui serait affilié.

La MINUSCA condamne la publication de ces affirmations sans fondement et souligne les graves conséquences que ces fausses allégations engendrent pour ses Casques Bleus qui servent en République centrafricaine. La diffusion de cette désinformation incendiaire affecte négativement la présence du personnel de la MINUSCA auprès des communautés qu’elle sert, en compromettant leur sécurité et en entravant leur capacité de protéger et d’assister les populations vulnérables.

La MINUSCA est déçue et profondément inquiète de ce que Le Démocrate et L’Expansion ont relayé des allégations provenant d’un blog privé, sans autre vérification auprès de sources fiables, et sans offrir au préalable à la MINUSCA l’opportunité d’y répondre et de les réfuter ; une pratique non conforme à l’éthique journalistique de base.

Enfin, la MINUSCA prend au sérieux toute action interférant avec sa capacité de remplir son mandat en République centrafricaine. En ce sens, la MINUSCA se réserve le droit de saisir les plus hautes autorités de la communication afin qu’elles prennent les mesures adéquates.

https://minusca.unmissions.org/la-minusca-d%C3%A9ment-formellement-les-all%C3%A9gations-selon-lesquelles-elle-fournit-des-armes-et-des
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 11 Jan 2018 - 21:18



Citation :
10 jan 2018

L’intervention des casques bleus de la MINUSCA à Paoua a permis de limiter les pertes humaines


La présence des casques bleus de la MINUSCA à Paoua, préfecture de Ouham Pendé (nord-ouest de la République centrafricaine), a permis de contenir la situation sécuritaire et de limiter la mort de civils innocents, a indiqué mercredi la Mission lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

« L’intervention de la MINUSCA a permis de contenir la situation et de limiter les dégâts et pertes en vies humaines », a déclaré le porte-parole Vladimir Monteiro. Il a également condamné ces violences injustifiées avec « des effets sur la population », et qui ont été causées à la fois par les éléments armés du groupe Révolution et Justice (RJ) de Sayo et ceux de l’ex-Séléka Bahar. Pour sa part, le porte-parole de la Force, Lieutenant-colonel Côme Ndayiragije, a souligné que « de nombreux déplacés ont cherché refuge autour de la base de la MINUSCA et que les soldats de la paix effectuent actuellement des patrouilles pour les sécuriser».

En plus de l’intervention des casques bleus, le porte-parole de la MINUSCA a rappelé d’autres initiatives suite aux violences à Paoua, notamment la visite du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Kenneth Gluck, aux côtés de la Ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’Armée, le 5 janvier, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire dans la localité et de rencontrer les différents acteurs. « Par ailleurs, une mission de la MINUSCA s’est rendue à Bembéré, Betoko et Bemal, au nord et au nord-est de Paoua pour une évaluation sécuritaire et humanitaire », a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole, « ces actions tout comme l’initiative conjointe avec un membre du Parlement centrafricain pour sensibiliser les populations sur l’accord de cessation des hostilités signé entre les 3R et les Anti-Balaka à Bouar, « démontrent l’engagement de la MINUSCA aux côtés des autorités légitimes centrafricaines dans la recherche de la paix et la sécurité en République centrafricaine ». Monteiro a par ailleurs dénoncé la diffusion de fausses nouvelles et de rumeurs destinées à dénigrer l’image de la MINUSCA et à tromper le peuple centrafricain.

Le porte-parole est également revenu sur le bilan de l’opération-pilote du DDR mis en place par le Gouvernement centrafricain et appuyé par la MINUSCA, et qui a pris fin en décembre dernier. « Elle a permis de désarmer et démobiliser 439 combattants dont 240 éléments ont été retenus pour l’intégration dans les forces armées, et de collecter 360 armes, 5.220 munitions et 376 explosifs » a dit le porte-parole. Il a également cité les abus et violations des droits de l’homme pour la période 04-09 janvier 2018 et qui s’élèvent à 120, pour au moins 140 victimes.

De son côté, le porte-parole de la Force de le MINUSCA, le Lieutenant-Colonel Côme Ndayiragije a fait état d’une situation sécuritaire relativement calme sur l’ensemble du territoire. Celui-ci a souligné également que la Force continue de multiplier les patrouilles dans les zones calmes pour le moment, mais où la présence et l’activité des groupes armés ont été signalées.

Pour sa part, le porte-parole de la Police, Capitaine Léo Franck Gnapie, a souligné que la Police de la MINUSCA a été très sollicitée cette semaine du fait de la hausse de la criminalité. « A Bangui, l’intervention de la Police a permis d’arrêter et de remettre aux autorités judicaires centrafricaines, l’auteur présumé de l’assassinat d’un enfant de deux ans... A Bria, la Police est intervenue pour mettre en déroute des individus, qui ont enlevé une personne et qui revendiquaient une rançon de 40.000 FCFA. La personne a été libérée grâce à cette intervention », a dit le porte-parole. Il a souligné que la Police reste déterminée aux côtés des Forces de sécurité intérieures centrafricaines afin de maintenir la paix dans le pays.​

https://minusca.unmissions.org/l%E2%80%99intervention-des-casques-bleus-de-la-minusca-%C3%A0-paoua-permis-de-limiter-les-pertes-humaines
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeVen 12 Jan 2018 - 18:28

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMer 17 Jan 2018 - 20:49

Citation :
Centrafrique : L’affaire des accusations de viols portées contre des militaires français se termine par un non-lieu

Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 15-01-2018


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 8331

L’affaire est désormais officiellement close. En avril 2015, il avait été fait état d’une note confidentielle des Nations unies dans laquelle 14 soldats français de l’opération Sangaris étaient accusés d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs en Centrafrique.

Quelques mois plus tôt, informé de ces accusations, le ministère de la Défense avait saisi le parquet de Paris au titre de l’article 40 du code de procédure pénale et une enquête préliminaire fut confiée à la gendarmerie prévôtale.

Au cours des investigations, six militaires déployés en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014 et susceptibles de correspondre aux signalements donnés par les victimes présumées purent être identifiés. Un seul fut mis en garde à vue, avant d’être relâché sans aucune charge retenue contre lui. Et, le 20 décembre 2016, l’enquête pour « viols sur mineurs de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et complicité de ces viols » fut déclarée close sans aucune mise en examen.

En mars 2017, le parquet de Paris avait requis un non-lieu pour cette affaire. « Il ne peut être affirmé à l’issue de l’information qu’aucun abus sexuel n’a été commis sur ces mineurs » mais les éléments recueillis et « la variation des témoignages ne permettent pas d’établir des faits circonstanciés et étayés à l’encontre des militaires qui ont pu être entendus comme mis en cause dans ce dossier », avait-il estimé.

En effet, plusieurs témoignages de victimes présumées apparurent fantaisistes. L’une d’elles avait par exemple dit avoir lu le nom d’un soldat figurant sur la bande patronymique de son treillis alors qu’elle ne savait pas lire. Un autre avait assuré avoir reconnu son agresseur sur une photographie qui n’était pas celle d’un militaire…

En octobre 2016, un rapport d’étape du bureau des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS) relatif aux allégations d’abus sexuels faites à l’encontre des casques bleus de la MINUSCA [Mission de Nations unies en Centrafrique, ndlr] avait conclu que « 50% des accusations n’étaient pas étayées par des preuves » et que « seules 20% présentaient des preuves incontestables ». Les 30% restants concernaient des « cas où des éléments de preuve ne pouvaient être corroborés. »

Quoi qu’il en soit, pour la justice, il ne restait plus que deux possibilités : soit une confirmation, par les juges, de ce non-lieu, soit l’ouverture d’un procès. Mais sans accusé dans le box, la seconde option était improbable.

Aussi, conformément aux réquisitions du parquet de Paris, les juges ont rendu, la semaine passé, un non-lieu. Ce qui met un terme à cette affaire. Du moins en théorie car une ONG envisage de faire appel de cette décision.

« Il est vraisemblable que nous allons faire appel pour ne pas donner le sentiment, à celles et ceux qui se sont battus dès le départ, que l’affaire est terminée et que nous renoncerions à identifier les auteurs des infractions et à établir les responsabilités et les culpabilités », a indiqué Me Emmanuel Daoud, avocat de l’ONG Ecpat qui lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.

Photo : Opération Sangaris (c) État-major des armées

http://www.opex360.com/2018/01/15/centrafrique-laffaire-accusations-de-viols-portees-contre-militaires-francais-se-termine-non-lieu/

Citation :
17 jan  2018

LA MINUSCA REND HOMMAGE AUX HOMMES ET FEMMES EN UNIFORME AU SERVICE DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE  



La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaines (MINUSCA) a salué mercredi, le travail de ses soldats de la paix dans le pays et a encouragé ces derniers à continuer à faire preuve de courage et sacrifice au cours de l’année 2018. « La Mission encourage chaque femme et chaque homme en uniforme à faire sienne/sien le message du Secrétaire général lors de sa visite en République centrafricaine en octobre dernier, c’est-à-dire faire preuve de courage, de patience et de sacrifice », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro.

Lors de la conférence hebdomadaire, le porte-parole a annoncé que la MINUSCA « rend hommage à ses casques bleus de la Force et la Police en ce début d’année 2018, pour leur engagement, leur professionnalisme et leur esprit de sacrifice dans l’exercice de leurs missions, particulièrement celle de protéger les civils ». Il a précisé que cet engagement leur a valu la reconnaissance des autorités centrafricaines, des responsables locaux et des populations, tout en regrettant que « ce travail mené de manière impartiale fait souvent l’objet de critiques injustes par certains secteurs qui semblent exiger de la MINUSCA qu’elle fasse la guerre ». Le porte-parole a appelé la population à faire confiance en la MINUSCA et « à voir en ses soldats de la paix des amis venus d’autres pays pour les protéger et aider la République centrafricaine à retrouver la paix durable, souvent au péril de leur vie ».

En réaction aux préoccupations des journalistes sur la situation sécuritaire et humanitaire à Paoua, Kaga Bandoro et Bangassou, le porte-parole de la MINUSCA a indiqué que des milliers de soldats de la paix de la MINUSCA sont en ce moment à pied d’œuvre dans les 16 préfectures. « Malgré l’engagement sur presque tout le territoire et la géographie du pays, la MINUSCA parvient à répondre aux nouvelles menaces en déployant des soldats de la paix comme à Kouki, par exemple, où des militaires viennent d’y être envoyés comme mesure préventive », a-t-il déclaré.

De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-Colonel Côme Ndayiragije, a indiqué que la situation sécuritaire au cours de cette semaine semble stable sur l’ensemble du territoire centrafricain quoique perturbée par quelques actes de violences entre les groupes armés ȧ Paoua et une explosion ȧ Bouar. « A Paoua, la Force a tout mis en œuvre pour assurer la protection de la population déplacée dans la ville et ses environs afin de créer les conditions propices ȧ son retour progressif sur les lieux d’habitation. La Force poursuit ses patrouilles de longues et courtes distances », a précisé le porte-parole militaire.

Pour sa part, la porte-parole de la Police, Oana Andreea Popescu a souligné que,  le fait marquant de cette semaine a été le lancement du projet de « postes de police avancés à Bambari, dans les sites des déplacés Elevage et PK-8 ». « Ils sont opérationnels et permettront de répondre aux préoccupations des personnes déplacées notamment l’accueil des victimes, l’assistance et le secours à la population, la lutte contre la petite et moyenne délinquance ainsi que la réalisation des procédures judiciaires simples », a dit la porte-parole de la Police.

Lors de sa conférence de presse, la MINUSCA a indiqué avoir documenté, entre le 11 et le 17 janvier, 81 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme ayant fait au moins 95 victimes. Les auteurs présumés sont des groupes armés et des agents de l’État. Parmi les activités de cohésion sociale, la Mission a annoncé le début jeudi de plusieurs activités éducatives, culturelles et sportives à Bambari, Bouar, Kaga-bandoro, Bossangoa, Mbaïki, Berberati et Nola, dans le cadre de la campagne sur la culture de la paix au profit des jeunes. Ces activités sont organisées jusqu’à samedi avec le soutien de la MINUSCA, en partenariat avec le Ministère de la jeunesse, les autorités locales, les associations de jeunes, les établissements scolaires et les comités de paix et de réconciliation.

https://minusca.unmissions.org/la-minusca-rend-hommage-aux-hommes-et-femmes-en-uniforme-au-service-de-la-paix-en-centrafrique  



Dernière édition par jf16 le Jeu 25 Jan 2018 - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 18 Jan 2018 - 21:36

Citation :
18 jan 2018

La MINUSCA dénonce les violences entre le RJ et le MNLC ayant provoqué une crise humanitaire sans précédent dans la sous-préfecture de Paoua



La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne la poursuite des violences entre les groupes Révolution et Justice (RJ), répondant à l’autorité d’Armel Ningatoloum Sayo, et le Mouvement National de Libération de Centrafrique sous le commandement de Mahamat Bahar. Ces violences, déclenchées à la fin du mois de décembre, ont conduit à la déstabilisation de plusieurs localités autour de Paoua, engendrant le déplacement de 60.000 personnes et provoquant une grave crise humanitaire. Ce, malgré les appels du Gouvernement centrafricain, de l’Union africaine et de la MINUSCA aux deux groupes en vue de la cessation des hostilités et la protection des civils.

Les enquêtes préliminaires menées par la MINUSCA indiquent que les éléments du groupe RJ ont intentionnellement attaqué et tué des civils, en visant particulièrement les communautés musulmanes et Peuhles. Par ailleurs, le MNLC serait responsable de la destruction de plusieurs villages au nord de Paoua, brûlant des centaines de maisons et provoquant la mort et le déplacement forcé des populations de ces zones. De nombreux civils seraient encore cachés en brousse, privés de toute assistance, en raison de l’occupation des axes par les groupes armés.

La MINUSCA conduit une opération visant à consolider un périmètre de sécurité sans groupes armés autour de la ville de Paoua, en vue de permettre le retour des déplacés.

La MINUSCA rappelle à Armel Ningatoloum Sayo et Mahamat Bahar leur responsabilité de commandement pour les crimes graves commis par des éléments sous leur autorité.

La MINUSCA travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement centrafricain afin d’appuyer ses efforts dans la conduite d’enquêtes appropriées pour établir les faits et poursuivre les auteurs des violations, leurs commandants et supérieurs hiérarchiques.

https://minusca.unmissions.org/la-minusca-d%C3%A9nonce-les-violences-entre-le-rj-et-le-mnlc-ayant-provoqu%C3%A9-une-crise-humanitaire-sans
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeJeu 18 Jan 2018 - 23:04

Citation :
EUTM RCA

Visite du commandant de l'EUTM-RCA, le général Herminio Maio au sein du Camp Kasaï le 17 janvier 2018. Cette visite entre dans le cadre de la
fin de la formation des recrues (anciens combattants) issues du programme DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) et de l’incorporation
pour un nouveau cycle de formation du deuxième bataillon d'infanterie territoriale des FACA (forces armées centrafricaines).
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 23 Jan 2018 - 16:42

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 23 Jan 2018 - 17:07

Citation :
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23 jan 2018

Honneurs à 750 casques bleus mauritaniens déployés à Bambari


Le camp militaire de la MINUSCA à Bambari a servi de cadre, le 19 janvier 2018, à une cérémonie de décoration en l’honneur des 750 casques bleus du deuxième bataillon mauritanien. Ces derniers ont reçu la médaille de la paix des Nations Unies pour leur contribution au retour de la paix en Centrafrique et particulièrement dans la préfecture de la Ouaka où ils ont été déployés depuis janvier 2017. Le Commandant adjoint de la Force de la MINUSCA, le General Sidiki Traoré, ainsi que de nombreuses autorités administratives et personnalités traditionnelles et religieuses locales de la ville sont venues également témoigner leur reconnaissance aux casques bleus.

Le commandant du bataillon mauritanien, le colonel Cheick Saleck, s’est réjoui de la confiance qui s’est progressivement installée entre le contingent et les populations, toutes communautés confondues. « La bonne collaboration avec les communautés, de même qu’avec les forces de sécurité intérieure (FSI) a grandement facilité le travail de sécurisation effectuée par les casques bleus mauritaniens », s’est félicité le Colonel Saleck.

S’adressant aux récipiendaires, le General Sidiki Traoré a salué le professionnalisme et l’engagement dont ils ont fait preuve dans l’exercice de leur mission dans les régions de la Ouaka et de la Basse-Kotto (Bria). « Vous avez joué un rôle déterminant pour contrer l’avancée de la coalition des groupes armés FPRC-MPC qui menaçait d’envahir Bambari en janvier 2017. Grace à votre prompte action, Bambari a été non seulement préservée de la déstabilisation mais en plus est devenue aujourd’hui une ville sans groupes armés où prévalent la paix et plus de sécurité », a indiqué le commandant adjoint de la Force de la Mission qui n’a pas manqué de saluer la bravoure des sept soldats de ce contingent blessés dans l’exercice de leur mission au service de la paix en Centrafrique.

Présent à Bambari depuis janvier 2017, le deuxième bataillon mauritanien a eu, entre autres, pour mission de veiller à la sécurisation des biens et des personnes et de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat dans ses zones d’intervention. Mais pour le General Traore, l’action des casques bleus mauritaniens n’a pas été que militaire et est allée bien au-delà de ces tâches traditionnelles : « les consultations médicales gratuites au profit des populations, les kits scolaires offerts aux élèves issus des milieux défavorisés et les équipements sportifs remis à la ligue régionale de football sont autant d’actions civilo-militaires (CIMIC) qui démontrent votre attachement et votre solidarité vis-à-vis des populations locales », a-t-il indiqué avant d’inviter les soldats à « arborer fièrement la médaille des Nations Unies obtenue au prix de leur sueur et de nombreuses privations et symbole de l’excellence du travail qu’ils ont accompli.»

La République Islamique de Mauritanie participe depuis 2016 à l’envoi de troupes en Centrafrique et ce bataillon militaire est le deuxième du genre à intervenir au sein de la MINUSCA dans les régions de la Ouaka et de la Basse Kotto. A l’issue de sa mission prévue pour s’achever au mois de mars 2018, un troisième bataillon mauritanien prendra la relève afin de poursuivre l’œuvre de consolidation de la paix dans la partie centre-Est de la République centrafricaine.

https://minusca.unmissions.org/honneurs-%C3%A0-750-casques-bleus-mauritaniens-d%C3%A9ploy%C3%A9s-%C3%A0-bambari
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeVen 26 Jan 2018 - 17:19

Citation :
26 jan 2018

Les casques bleus de la MINUSCA poursuivent leur operation dans la zone de Paoua



L’opération militaire lancée le 12 janvier 2018 par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dans la zone de Paoua, préfecture de l’Ouham-Pendé (nord-ouest de la République Centrafricaine) se poursuit sur le terrain. L’intervention des casques bleus de la MINUSCA a déjà permis un retour au calme dans plusieurs localités, après les violences causées par les groupes Révolution et Justice (RJ), d’Armel Sayo, et le Mouvement National de Libération de Centrafrique (MNLC), de Mahamat Bahar.

La MINUSCA se félicite de l’engagement du Gouvernement suite à la visite du Président de la République et de la décision de l’engagement conjoint de la Force de la MINUSCA et d’une unité des FACA, qui pourront ainsi contribuer à l’effort de stabilisation dans la région. La MINUSCA se félicite également de l’engagement des parlementaires de la préfecture et les encourage à continuer à sensibiliser les communautés sur la nécessité d’éviter toute manipulation et se garder de faire justice soi-même, en attisant les tensions intercommunautaires et le ciblage des minorités.

Les équipes de la MINUSCA sont à pied d’œuvre avec les services compétents centrafricains pour établir les faits et identifier les instigateurs des actes de violence afin qu’ils puissent répondre de leurs actes devant les juridictions nationales.

Les violences dans la région, déclenchées à la fin du mois de décembre dernier, ont provoqué le déplacement de 65.000 personnes. La MINUSCA se félicite de l’action humanitaire en cours afin de venir en aide aux populations affectées.

https://minusca.unmissions.org/les-casques-bleus-de-la-minusca-poursuivent-leur-operation-dans-la-zone-de-paoua
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeSam 27 Jan 2018 - 19:57

Citation :
Centrafrique : La Minusca annonce le transfert des détenus de MNLC et du RJ de Paoua aux autorités judiciaires du pays

Publié le vendredi 26 janvier 2018 | RJDH Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 20013
© Autre presse par DR
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt de Berberati déplorent leurs conditions de vie



La mission onusienne a annoncé le transfert des hommes armés mis aux arrêts à Paoua aux autorités judiciaires compétentes du pays, selon les propos de Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.

Selon la mission onusienne, ces éléments des groupes armés interceptés par la Minusca à Paoua au nord du pays sont en train d’être auditionnés et seront transférés à la justice centrafricaine pour être jugés. Elle a en outre confirmé le maintien de ceux-ci dans les locaux de la Minusca à Paoua pour des mesures de sécurité et dit vouloir empêcher leur lynchage par la population qui le réclame.

L’arrestation de plusieurs éléments des groupes armés qui sévissent à Paoua intervient dans un contexte de la recrudescence de tension des populations locales contre les groupes armés. La réaction de la Minusca fait suite à la présence des forces armées du pays qui font des opérations dans l’Ouham Pendé en proie à la violence armée avec des conséquences humanitaires des plus en plus inquiétantes.

Timoléon Baïkoua, 2e Vice-président de l’Assemblée nationale et député de Paoua 2 se trouve dans la localité. Selon des sources proches de cette autorité, cette présence contribuera à favoriser des appuis multiformes à cette population vulnérable. La situation actuelle est calme selon un habitant de Paoua joint ce matin par le RJDH. Mais, après l’échange de tirs entre les groupes armés, on déplore la mort de trois personnes hier et on compte de nombreux blessés. Le bilan fait aussi état de sept magasins pillés par les manifestants, selon des sources indépendantes.

Face à la colère de la population de Paoua qui veut en découdre avec les miliciens, Lucien Mbaïgoto, l’un des députés de Paoua, lance un appel au calme et dit regretter le manque de moyens pour les gendarmes de garder à vue les malfrats. Il s’en remet à la justice pour que les auteurs de ces troubles puissent payer leurs actes de violence.

Les 18 éléments de Bahar, ce chef de guerre appartenant au groupe armé MNLC, sont arrêtés lors d’un guet-apens mis en place par la Minusca à Bémbéré alors qu’ils vidaient les maisons des villageois ayant fui leurs localités.

http://news.abangui.com/h/61532.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 34 Icon_minitimeMar 30 Jan 2018 - 19:39

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