Sujet: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 15:28
Rappel du premier message :
J'ouvre ce thread pour traiter les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine . Certains parle d'éléments d'extreme droite Ukrainienne ultra violent qui agressent les forces de l'ordre et vice versa . D'autres parle de démocrates Ukrainiens pro européens qui ont en marre de la dictature dans leur pays , et en sous message critique la main mise Russe sur les politiciens du pays . Moi personnellement sa me rappelle la chute de Ceaucescu en Roumanie tout sa, et la Chute du Mur de Berlin .
Qu'a a perdre la Russie dans tout sa en cas de départ du gouvernement actuel ? quel sera la position des pays européens ? les USA ? et autres grandes puissances .
Aggravation de la crise en Ukraine: l'Otan durcit le ton
L'Otan a envoyé un message de fermeté à la Russie en renforçant la défense des pays d'Europe orientale, de plus en plus inquiets de l'aggravation de la crise en Ukraine. "Nous allons avoir plus d'avions dans le ciel, plus de navires en mer, et renforcer la préparation de nos forces terrestres", a annoncé le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, en dévoilant une série de mesures militaires décidées par les 28 pays membres.
L'Otan va multiplier dès à présent les sorties des avions au dessus des pays baltes, tandis que des navires seront déployés dans la mer Baltique et en Méditerranée orientale. Elle renforcera aussi les entraînements et les exercices communs. De telles mesures, dont les détails opérationnels n'ont pas été dévoilés, sont avant tout destinées à rassurer les pays d'Europe orientale: Etats baltes, Pologne et Roumanie. Ces derniers ne cessent de réclamer une plus grande fermeté des Occidentaux face à la Russie.
Inquiétude croissante "Ces pays expriment une inquiétude de plus en plus forte en observant que la crise s'aggrave d'heure en heure dans l'est de l'Ukraine", a indiqué un diplomate après une réunion des ambassadeurs mercredi matin au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles. Ils craignent une contagion des troubles dans les pays ayant de fortes minorités russophones comme les Etats baltes et, plus au sud, autour de la mer Noire.
Le commandant suprême des forces alliées, le général américain Philip Breedlove, a déclaré mercredi que la Russie maintenait toujours "d'importantes forces" -de l'ordre de 35.000 à 40.000 hommes- près des frontières ukrainiennes, prêtes à être opérationnelles. "Le rôle central de l'Otan est de protéger et de défendre nos Alliés", a rappelé M. Rasmussen. Depuis le rattachement de la Crimée à la Russie, l'Alliance a déjà renforcé la police aérienne au-dessus des pays baltes et déployé des avions radar Awacs en Pologne et en Roumanie. Les Etats-Unis ont également envoyé des avions de chasse et des navires dans la région.
L'Otan n'ayant ni armée ni équipements, à l'exception de quelques Awacs, les moyens supplémentaires sont apportés par les Etats membres. La France pourrait ainsi déployer à partir de mai quatre Rafale dans le cadre de la mission de la police de l'air dans les pays baltes, selon une source militaire. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Danemark ont également proposé leurs services.
"Purement défensif" Les responsables de l'Otan assurent que ces mesures ont un caractère "purement défensif" et "ne représentent pas une menace pour la Russie", selon le général Breedlove. Elles sont "totalement conformes à nos engagements internationaux", a assuré M. Rasmussen. "La réponse de l'Otan est jusqu'à présent plutôt modérée", a estimé un diplomate, en notant que les Alliés n'avaient pas déployé de troupes au sol, établi des bases ou accru la présence en mer Noire, malgré les appels en ce sens de certaines capitales.
L'annonce de l'Otan intervient à la veille de la réunion de Genève entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne, présentée comme cruciale. "Nous espérons que cette réunion ouvrira la voie à un règlement pacifique et politique de la crise", a déclaré M. Rasmussen. Considérée comme le "bras armé" des Occidentaux, l'Otan possède une faible marge de manoeuvre dans la crise actuelle étant donné que l'Ukraine n'en est pas membre.
"L'Otan a peu de moyens pour régler la crise, mais si elle ne faisait rien, elle pourrait aggraver ses conséquences", estime Ian Bond, expert au Center for European Reform. "Le paysage sécuritaire de l'Europe deviendrait bien plus dangereux si l'Otan ne faisait rien pour éviter le démembrement d'un pays de 45 millions d'habitants qui partage des frontières avec quatre pays membres de l'Alliance", prévient-il.
Moscou a dénoncé à plusieurs reprises "l'interventionnisme" de l'Otan dans les affaires de l'Ukraine, et a accusé l'Alliance de "cultiver la rhétorique de la Guerre froide".
jf16 General de Division
messages : 38302 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
M. Poutine finit par admettre que des forces russes étaient présentes en Crimée lors du référendum
Posté dans Forces spéciales, Russie par Laurent Lagneau Le 17-04-2014
Ceux qui ont cru le président Poutine quand il affirmait, le 4 mars dernier, qu’aucun militaire russe ne se trouvait en Crimée, alors territoire ukrainien, en seront pour leurs frais. Pour rappel, ce dernier avait expliqué que ces hommes armés, encagoulés et en treillis, ne portant pas de signes distinctifs et à l’attitude très professionnelle qui s’étaient emparés des bâtiments officiels à Sébastopol appartenaient à des « milices locales d’autodéfense ».
Il aura donc fallu attendre ce 17 avril pour que Vladimir Poutine finisse par admettre l’évidence. « Derrière les forces d’auto-défense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. Ils se sont comportés de manière très correcte (…) et professionnelle », a-t-il reconnu lors d’une séance de questions-réponses télévisée.
« Il fallait protéger les gens, a-t-il ajouté, précisant que de nombreuses armes se trouvaient alors en Crimée et auraient pu être utilisées par des forces loyales aux autorités de Kiev contre les habitants », a fait valoir le président Poutine. « Je n’ai jamais caché à mes collègues étrangers que notre objectif était d’assurer les conditions pour un vote libre », a-t-il encore prétendu. Aller dans l’isoloir avec des hommes armés près du bureau de vote n’est pas ce qu’il se fait de mieux en matière de libertés.
« C’est pourquoi, nous devions prendre les mesures nécessaires pour que les évènements ne se développent pas comme ils se développent actuellement dans le sud-est de l’Ukraine, pour qu’il n’y ait pas de tanks, de troupes nationalistes et des gens (…) avec des armes automatiques en Crimée », a expliqué le maître du Kremlin.
En mars, un expert militaire sollicité par l’AFP avait dit être sûr à « 200% » que les hommes armés à l’oeuvre en Crimée étaient en fait des membres des forces spéciales russes. Leur « mode opératoire s’inscrit dans la plus pure tradition des spetsnaz, spécialistes pour créer la confusion sinon le chaos dans le cadre d’une action psychologique », avait-il affirmé.
Le même phénomène est actuellement constaté dans l’est de l’Ukraine. Là encore, Moscou dément la présence de militaires russes aux côtés des séparatistes pro-russes qui ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments officiels… ainsi que de véhicules appartenant aux forces ukrainiennes censées mettre un terme à leurs actions dans le secteur de Slaviansk.
M. Poutine finit par admettre que des forces russes étaient présentes en Crimée lors du référendum
Posté dans Forces spéciales, Russie par Laurent Lagneau Le 17-04-2014
Ceux qui ont cru le président Poutine quand il affirmait, le 4 mars dernier, qu’aucun militaire russe ne se trouvait en Crimée, alors territoire ukrainien, en seront pour leurs frais. Pour rappel, ce dernier avait expliqué que ces hommes armés, encagoulés et en treillis, ne portant pas de signes distinctifs et à l’attitude très professionnelle qui s’étaient emparés des bâtiments officiels à Sébastopol appartenaient à des « milices locales d’autodéfense ».
Il aura donc fallu attendre ce 17 avril pour que Vladimir Poutine finisse par admettre l’évidence. « Derrière les forces d’auto-défense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. Ils se sont comportés de manière très correcte (…) et professionnelle », a-t-il reconnu lors d’une séance de questions-réponses télévisée.
« Il fallait protéger les gens, a-t-il ajouté, précisant que de nombreuses armes se trouvaient alors en Crimée et auraient pu être utilisées par des forces loyales aux autorités de Kiev contre les habitants », a fait valoir le président Poutine. « Je n’ai jamais caché à mes collègues étrangers que notre objectif était d’assurer les conditions pour un vote libre », a-t-il encore prétendu. Aller dans l’isoloir avec des hommes armés près du bureau de vote n’est pas ce qu’il se fait de mieux en matière de libertés.
« C’est pourquoi, nous devions prendre les mesures nécessaires pour que les évènements ne se développent pas comme ils se développent actuellement dans le sud-est de l’Ukraine, pour qu’il n’y ait pas de tanks, de troupes nationalistes et des gens (…) avec des armes automatiques en Crimée », a expliqué le maître du Kremlin.
En mars, un expert militaire sollicité par l’AFP avait dit être sûr à « 200% » que les hommes armés à l’oeuvre en Crimée étaient en fait des membres des forces spéciales russes. Leur « mode opératoire s’inscrit dans la plus pure tradition des spetsnaz, spécialistes pour créer la confusion sinon le chaos dans le cadre d’une action psychologique », avait-il affirmé.
Le même phénomène est actuellement constaté dans l’est de l’Ukraine. Là encore, Moscou dément la présence de militaires russes aux côtés des séparatistes pro-russes qui ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments officiels… ainsi que de véhicules appartenant aux forces ukrainiennes censées mettre un terme à leurs actions dans le secteur de Slaviansk.
Le gentil Poutine et les méchants occidentaux.....
Comme quoi c est bien plus complexe que certain ici veulent le faire croire.
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Non non...rien de complexe. Beaucoup ici dont moi[size=33]-même savions que les forces russes étaient sur place.[/size]
On savais bien qu'il y avait plus fort sur le terrain, c'est pour cela que les occidentaux n'ont pas bougé! Si c'était des Touaregs à la place des russes on aurait vu voler des rafales, EF et F16 en direction de la Crimée...
La majorité ici n'a pas été dupé, et avons bien traduit les raisons des l'épidémie de gastro parmi les dirigeants européen à cette période...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
PGM Administrateur
messages : 11663 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Des avions français pour la surveillance des pays baltes
La France va déployer d'ici fin avril plusieurs avions de chasse dans le cadre d'une mission de l'Otan de surveillance aérienne des pays baltes, en raison des tensions liées à la crise ukrainienne, a indiqué le ministère de la Défense. Le déploiement d'"une capacité de quatre avions Rafale" est dans un premier temps envisagé, a indiqué le porte-parole adjoint de l'état-major, le colonel Pascal Georgin.
Mi-mars, Paris avait proposé de mettre quatre appareils à disposition pour renforcer cette mission de "police du ciel". Une proposition à laquelle l'Otan a donné son accord formel mercredi. "On étudie précisément dans quel cadre on va pouvoir intégrer cette mission", a-t-il souligné.
Le gentil Poutine et les méchants occidentaux.....
Comme quoi c est bien plus complexe que certain ici veulent le faire croire.
Ah oui ce fut très gentil le soutiens des occidentaux à la Géorgie avant de la lâcher avec toutes les conséquences que l'on connait Les Ukrainiens ne sont pas dupes, (et les européens sauf une frange sic) enfin plus personne n'est dupe; ensuite qui est gentil et qui est méchant?? J'ai envie de dire (dixit coluche): Un pour tous et Tous Pourri (tout dépend des intérêts) et dans ce cas bien précis ben la règle est la même, l’Ukraine n'est qu'un moyen de pression de part et d'autre, l’épicentre d'une guerre froide 2.0
Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Je salue les méthode de Poutine, elles font très largement énormément moins de victime que les frappes chirurgicale et autre drone américains pour ne citer que eux
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Dernière édition par Fahed64 le Jeu 17 Avr 2014 - 17:36, édité 1 fois
Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Le gentil Poutine et les méchants occidentaux.....
Comme quoi c est bien plus complexe que certain ici veulent le faire croire.
Ah oui ce fut très gentil le soutiens des occidentaux à la Géorgie avant de la lâcher avec toutes les conséquences que l'on connait Les Ukrainiens ne sont pas dupes, (et les européens sauf une frange sic) enfin plus personne n'est dupe; ensuite qui est gentil et qui est méchant?? J'ai envie de dire (dixit coluche): Un pour tous et Tous Pourri (tout dépend des intérêts) et dans ce cas bien précis ben la règle est la même, l’Ukraine n'est qu'un moyen de pression de part et d'autre, l’épicentre d'une guerre froide 2.0
L'Europe est une grande prostitué indigne de la moindre once de confiance et je pèse mes mots. Lorsque je vois comment elle se comporte avec les accords qu'elles signent de sa main et aux nom de tout les états pour les bafouer ensuite je me dis que les ukrainiens les vraies et non les nazi/fasciste d'ascendance polonaise, ont raison de se battre contre cette Europe.
Je vais vous poster 3 cartes très intéressantes et vous allez tout de suite comprendre le plan machiavélique de l'Europe ultra libérale et néo-esclavagiste:
La première représente les régions de l'Est à forte population russes du pays
La deuxième le PIB par habitant. On remarque très clairement la fracture Est/Ouest.
La troisème carte représente la part de la production industrielle par région et sa contribution au PIB ukrainien. on remarque quoi? une fracture Est/Ouest
Maintenant réfléchissions 2 minutes. Si l'Ukraine se rapproche de l'Europe c'est le gang bang libérale qui se prépare pour elle. Avec les allemands à la pointe qui détruiront l'industrie de ce pays ( je te signe un accord d'association, tu m'ouvres ton marché) Dois je mentionner le scénario à la grec que le FMI+UE ont préparé pour ce pays? Pour l'Est du pays rapprochement avec l'Europe = boire de la ciguë .... je comprends parfaitement ces gens qui se battent contre le mirage européens néo libérale
Mes respects à Poutine qui défend les intérêts des Russes comme un vraie chef d'état et non comme un technocrate de Bruxelles sous perfusion de lobby X ou Y
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
A Genève les négociations ont abouties positivement. Chacun recule d'un pas. on s'achemine vers un désarmement des milices. Fort ce Poutine. En provocant des troubles a l'est, il a fait oublier la Crimée. De sorte que son dernier geste apparait comme un acte de bonne volonté, propre a faire oublier son précédant coup de force, qui de fait, va être entériné. Redoutable joueur d'échec ces russes. Je joue le fou, sacrifie les pions, et sauve la dame.
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
J'ai lu qlq part que les forces armees envoyer par kiev pour (matter) la rebelion finissent par lui tourner le dos et porter le drapeau russes sur leurs blindees. Ils savent peut etre qu'ils doivent pas etre la chair a canon pour servir les scripules financiers occidentales
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Malin les politiques turcs. En échange de la neutralité turque en Ukraine, la Turquie souhaite des retour économiques de la part de la Russie, notamment, sur le prix du gaz. Erdogan et Poutine se sont parlé au téléphone récemment.
Citation :
La coopération entre la Russie et la Turquie
Le ministre turc de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a fait une déclaration importante. Dans la situation où les Etats-Unis, compte tenu des événements en Ukraine, poussent leurs partenaires européens à suspendre la coopération avec la Russie et surtout dans la sphère énergétique, Yıldız a proposé à la Russie de faire passer une partie du gazoduc paneuropéen South Stream non par le fond de la mer Noire, mais par le territoire turc.
Cette question peut être soulevée la semaine prochaine dans le cadre de négociations avec le directeur général de la société Gazprom Export Alexandre Medvedev à Ankara. D’où cette initiative de la Turquie? Nous vous proposons d’écouter le politologue Stanislav Tarassov.
« Pour évaluer l’importance de cette déclaration, il faut rappeler qu’auparavant, compte tenu des problèmes de l’acheminement du gaz russe en Europe via l’Ukraine, Moscou a décidé qu’une partie du gazoduc passerait par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques. Alors, Washington, Bruxelles et Kiev exerçaient de la pression sur Ankara, parce que le fonctionnement du South Stream pouvait diminuer par deux voire davantage le volume de transit de gaz russe via l’Ukraine, en entraînant des pertes de 1,5 milliards de dollars par an minimum pour le budget ukrainien. Il n’est donc pas étonnant que le président russe Vladimir Poutine et le premier-ministre turc Recep Tayyip Erdogan aient à plusieurs reprises discuté le problème du South Stream. »
Taner Yıldız a encore une fois confirmé que « la crise ukrainienne n’aurait pas d’impact sur les relations économiques entre la Turquie et la Russie », en ajoutant que « Ankara et Moscou étaient des partenaires stratégiques ».
En même temps, il faut souligner que quand de nombreux contrats sur South Stream sont conclus avec plusieurs pays en matière de passage du premier pipeline, dont sa liaison avec le gazoduc Trans-Balcan, il sera très difficile de tout changer. En effet, la Turquie montre l’intention non seulement de jouer un rôle constructif dans le dénouement de la crise russo-ukrainienne en matière du gaz, mais également de ne pas créer de problèmes aux relations russo-européennes dans la sphère énergétique à cause de la situation en Ukraine, sans pourtant oublier ses propres intérêts. Tout cela provoque une réaction positive de la Russie. De plus, le président turc Abdullah Gül a déclaré que « la crise ukrainienne devait être réglée par le dialogue mené dans le cadre du droit international, par la voie diplomatique et devait tenir compte des intérêts de toutes les nationalités qui vivent en Ukraine ». Dans ce contexte, les positions de Moscou et d’Ankara coïncident.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_04_18/La-cooperation-entre-la-Russie-et-la-Turquie-9258/
Citation :
La Turquie demande à la Russie une réduction du prix du gaz
Ankara - La Turquie, qui est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement énergétique, a l'intention de demander une baisse de prix pour le gaz qu'elle lui achète, a annoncé vendredi le ministre de l'Energie.
L'accord que nous avons avec la Russie nous donne le droit de revoir les prix dans les mois qui viennent, a expliqué le ministre, Taner Yildiz, à des journalistes à Ankara.
Nous allons donc présenter nos demandes sur ce point à la Russie et aux responsables de Gazprom, a-t-il ajouté.
Le numéro deux de Gazprom, Alexandre Medvedev, doit rencontrer lundi des responsables turcs, a-t-il encore précisé.
Malgré leurs divergences diplomatiques, notamment sur la Syrie, la Turquie et la Russie ont des échanges croissants en matière de commerce et d'énergie.
La Turquie dépend de la Russie pour la plus grande part de son approvisionnement en gaz et en pétrole, et les importations d'énergie sont l'une des causes principales de l'important déficit des comptes courants.
En 2010, c'est également avec Moscou qu'Ankara a signé un accord pour la contruction de la première centrale nucléaire en Turquie, à Akkuyu, dans le sud du pays.
Washington publie des clichés censés prouver l’implication de la Russie dans l’est de l’Ukraine Posté dans Europe par Laurent Lagneau Le 22-04-2014
Comme d’habitude, les uns y verront la confirmation de leurs soupçons tandis que les autres estimeront qu’il ne s’agit que d’une manipulation à des fins de propagande (et en la matière, l’on est servi depuis le début de la crise ukrainienne…). Quoi qu’il en soit, le département d’Etat (ndlr, la diplomatie américaine) a diffusé, le 21 avril, une série de photographies prouvant la présence d’éléments des forces spéciales russes dans l’est de l’Ukraine, région en proie à des tensions séparatistes depuis plusieurs semaines.
Comme en Crimée précédemment, les activistes pro-russes qui ont pris le contrôle de bâtiments officiels dans plusieurs villes de l’est ukrainien sont « accompagnés » par des hommes armés, vêtus d’un treillis vert, avec le visage masqué. Bien évidemment, Moscou a démenti être derrière les séparatistes…
Pour le commandant de l’Otan (SACEUR), le général américain Philip Breedlove, il est clair que ce ne sont pas des miliciens pro-russes locaux qui sont à la manoeuvre. Selon lui, la discipline, la façon de manier les armes et surtout le comportement professionnel de ces hommes armées suggèrent qu’ils appartiennent à des unités militaires bien entraînées, ce qui ne peut pas être le cas de forces constituées au pied-levé, comme le seraient celles formées par des activistes.
« L’utilisation coordonnée de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes contre les bâtiments ciblés indique un niveau de formation qui dépasse celui d’une milice formée récemment », souligne-t-il sur son blog, en mettant aussi en avant le fait que ces « miliciens » sont équipés d’armes que peu de civils sont capables de se procurer.
Les photographies diffusées par le département d’Etat vont donc également dans ce sens. Certaines ont été fournies par Kiev, via l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), d’autres furent précédemment publiées par la presse internationale ou récupérées sur Twitter. Pour prouver une implication des forces spéciales russes dans les événements qui agitent l’est de l’Ukraine, il suffisait de comparer ces clichés avec ceux pris lors de la guerre russo-géorgienne d’août 2008.
Et c’est ainsi qu’un homme, portant un longe barbe rousse ainsi qu’un insigne d’une unité des forces spéciales russes il y a près de 6 ans a été repéré sur des photographies prises récemment en Crimée et à Kramatorsk, où un commissariat de la police ukrainienne a été pris d’assaut par des militants séparatistes. Idem pour au moins un autre militaire russe présumé.
Enfin, sur un cliché fourni par les autorités ukrainiennes (mais pris en Russie on ne sait trop comment), l’on peut voir les trois hommes prendre la pose au milieu d’un groupe présenté comme étant « une unité de sabotage-reconnaissance du directorat du renseignement des forces armées russes ».
« Ce n’est qu’une preuve photographique supplémentaire » de l’implication de la Russie dans l’est de l’Ukraine, a commenté Jennifer Psaki, la porte-parole du département d’Etat, lors d’une conférence de presse.
Bon si j'ai bien compris l'OTAN déploit 4 Chasseurs Français et 600 marine's pour impressionner les russes... Pendant ce temps là la Russie pour impressionner l'OTAN elle envoi des avions survoler l’écosse (mais chuuut faut pas que ça se sache^^)
Aaah c'est beau de montrer ses muscles contre l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, le Mali et menacer l'Iran et heureusement qu'ils ont renoncé à l'intervention en Syrie, ça aurait été d'un ridicule
Citation :
Ukraine : des avions de chasse français engagés dès dimanche dans le ciel balte
L'Otan prend très sérieusement les menaces de Moscou qui s'est dit mercredi prêt à intervenir si ses intérêts étaient menacés dans l'est du pays.
La menace est prise très au sérieux par l'Otan. Mercredi, le secrétaire général adjoint de l'Alliance, Alexander Vershbow, a vivement condamné la «rhétorique enflammée» de Moscou qu'il accuse de «travestir la réalité en Ukraine». «Le recours à des menaces voilées et le lancement de nouveaux exercices militaires près de la frontière ukrainienne ajoute de la tension à une situation déjà volatile, et viole l'esprit de l'accord de Genève», estime Alexander Vershbow. Après quelques jours d'espoirs d'apaisement avec la signature d'un compromis international à Genève, le ton est monté de nouveau entre Moscou et les Occidentaux qui déploient leurs troupes près des frontières ukrainiennes.
Les quatre avions de chasse que la France a mis à disposition de l'Otan pour la surveillance de l'espace aérien des pays baltes seront opérationnels dès dimanche. Ils opéreront depuis une base aérienne située en Pologne. Paris avait proposé à la mi-mars de déployer des Mirage 2000 ou des Rafale dans la région, la Lituanie, l'Estonie et la Lettonie ne disposant pas de forces aériennes. Par ailleurs, un avion radar Awacs français survole tous les trois jours la Roumanie. Mais, pour l'instant, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a indiqué n'avoir pas été chargé par le pouvoir politique de mettre en œuvre d'autres mesures de soutien aux alliés de l'Otan.Autre signe de tension: au Royaume-Uni, des avions de chasse ont été envoyés mercredi après que deux appareils militaires russes aient été repérés approchant le nord de l'Écosse, rapporte le ministère britannique de la Défense.
Washington envoie des troupes
De leur côté, les États-Unis sont passés à la vitesse supérieure afin de rassurer ses alliés, voisins de l'Ukraine. Une compagnie de 130 soldats américains a atterri mercredi en Pologne. La veille, Washington a annoncé l'envoi de quelque 600 militaires américains pour des exercices en Pologne et dans les pays baltes. Ce premier déploiement doit durer un mois, à l'issue duquel les troupes seront ensuite remplacées par d'autres forces de l'US Army. Le porte-parole du Pentagone a précisé qu'il s'agissait d'opérations «bilatérales» de la part des États-Unis et non d'exercices de l'Otan, notant cependant qu'il n'y avait eu aucune réticence exprimée de la part d'autres membres de l'Alliance.
Mais l'annonce de ce nouveau déploiement ne semble pas inquiéter outre mesure Moscou. La Russie s'est dite prête mercredi à intervenir si ses intérêts étaient menacés dans l'est de l'Ukraine, après la relance d'une «opération antiterroriste» par Kiev contre les séparatistes. «Si nos intérêts légitimes étaient attaqués directement, comme par exemple ils l'avaient été en Ossétie du Sud, je ne vois pas d'autre manière que de répondre, dans le respect du droit international», a averti Sergueï Lavrov. Le ministre russe des Affaires étrangères nie également la présence de militaires ou officiers de renseignement russes en Ukraine et affirme que les photos dévoilées cette semaine par les États-Unis étaient «truquées».
Cet avertissement vient en réponse à la relance de la part des autorités ukrainiennes pro-européennes de l'«opération antiterroriste», auparavant suspendue pour Pâques. Cette opération, qui avait tourné à la déroute la semaine dernière, n'affiche pour l'instant qu'un succès modeste: la «libération» selon Kiev de Sviatoguirsk, une ville de 5.000 habitants où les habitants incrédules n'avaient observé aucune occupation séparatiste.
De toute façon Russe vs OTAN, ça me rappelle les matchs de foot ou les 2 équipes cherchent le match nul car ce résultat qualifierait les deux, du coup on fait semblant de jouer mais sans vraiment attaquer, et on se contente de défendre, mais comme la russie joue à domicile, elle assure un peu le spectacle avec des petites accélérations et des frappes de loin qui assurent le spectacle sans concrétiser de but
Aller un peu d'action ça fait pas de mal
Citation :
UKRAINE. "Jusqu'à cinq" insurgés tués à Slaviansk
Kiev a lancé une offensive blindée dans l'espoir de reprendre la ville symbole de Slaviansk des mains des insurgés pro-russes.
Des blindés ukrainiens ont franchi des barrages des insurgés dans le nord de la ville de Slaviansk, bastion des séparatistes pro-russes, a rapporté un photographe de l'AFP qui en a vu cinq.
Les combats à l'entrée de Slaviansk ont fait un mort et un blessé, ont annoncé les autorités médicales de la région. "Selon les informations dont disposent les services de la santé de l'administration régionale, il y a un mort et un blessé", a indiqué le service de presse de la région de Donetsk. Le blessé a été hospitalisé à Slaviansk, a précisé la même source.
5 pro-russes tués et un soldat ukrainien blessé
"Jusqu'à cinq" insurgés pro-russes ont été tués et un soldats ukrainien blessés au cours de l'opération ukrainienne pour reprendre le contrôle de la ville de Slaviansk, dans l'Est, contrôlée par les séparatistes, a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur.
"Pendant les affrontements jusqu'à cinq terroristes ont été éliminés. Un soldat a été blessé" dans les rangs des forces ukrainiennes, a indiqué le ministère dans un communiqué en ajoutant que trois barrages séparatistes à l'entrée de la ville ont également été "détruits".
Dans la ville, le personnel civil de la mairie "a reçu l'ordre d'évacuer le bâtiment", a déclaré Stella Khorocheva, porte-parole du leader séparatiste local Viatcheslav Ponomarev. "Les hommes armés qui assurent la défense de la mairie restent sur place", a-t-elle ajouté.
Un barrage de séparatistes était en flammes et des tirs étaient entendus mercredi à l'entrée de Slaviansk, bastion des insurgés dans l'est de l'Ukraine où les militants pro-russes parlent d'un assaut ukrainien, selon un journaliste de l'AFP.
Les militants pro-russes, qui ont dit à l'AFP avoir eux-mêmes mis le feu au barrage, battaient en retraite alors qu'un hélicoptère survolait la zone et qu'on entendait des tirs. Un militant a affirmé avoir vu sept blindés ukrainiens de l'autre côté du barrage.
Un assaut pro-russe contre une base militaire
Les autorités ukrainiennes ont annoncé qu'un soldat avait été blessé lors d'un assaut des séparatistes dans la nuit de mercredi à jeudi contre une base militaire située à Artemivsk, proche du bastion pro-russe de Slaviansk.
Près de 100 assaillants "ont ouvert le feu avec des armes automatiques, mitrailleuses et ont fait usage de grenades", a écrit le ministère de la Défense dans un communiqué, précisant que la vie du soldat blessé n'était pas en danger. "Les assaillants ont été repoussés et ont subi d'importantes pertes", a déclaré de son côté le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Le ministre de l'Intérieur a affirmé que l'assaut, destiné à s'emparer d'armes, avait été mené "par un militaire russe".
La Russie "ne respecte pas l'accord de Genève"
Les Etats-Unis ont tenté avec l'Union européenne de fomenter une révolution en Ukraine, a accusé jeudi 24 avril le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"En Ukraine, les Etats-Unis et l'Union européenne (...) ont tenté de mener une nouvelle 'révolution de couleur', une opération de changement de régime contraire à la Constitution", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.
"Peu d'analystes sérieux doutent du fait qu'il ne s'agit pas du destin de l'Ukraine, on a simplement utilisé et on continue d'utiliser l'Ukraine comme un pion dans le jeu géopolitique", a continué Sergueï Lavrov.
Le président américain Barack Obama a accusé la Russie de ne pas respecter l'accord international de Genève destiné à apaiser la tension en Ukraine, et l'a menacée de nouvelles sanctions.
"Jusqu'à présent, nous ne les avons pas vus respecter ni l'esprit ni la lettre de l'accord de Genève", a déploré Barack Obama en évoquant l'attitude des Russes, lors d'une conférence de presse à Tokyo.
"Nous continuons de voir des hommes armés malveillants prendre des bâtiments, harceler les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, déstabiliser la région et nous n'avons pas vu la Russie intervenir pour les décourager", a souligné le président américain.
Il a ajouté que si la Russie continuait ainsi, il y aurait "des conséquences et de nouvelles sanctions" américaines à son encontre, rappelant que les mesures répressives déjà en place avaient "un impact sur l'économie russe".
La Russie prête à intervenir en Ukraine
La Russie s'est dite prête mercredi à intervenir si ses intérêts étaient menacés dans l'est de l'Ukraine, après la relance d'une "opération antiterroriste" par Kiev contre les séparatistes, accentuant la confrontation avec les Occidentaux.
"Chaque jour qui passe (...) rend une solution de plus en plus difficile", a reconnu le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier.
Après quelques jours d'espoirs d'apaisement nés de la signature d'un compromis international à Genève, le ton est monté de nouveau entre Moscou et les Occidentaux, qui s'accusent mutuellement d'orchestrer les actes de leurs partisans et déploient leurs troupes près des frontières ukrainiennes.
"Si nos intérêts légitimes (...) étaient attaqués directement, comme par exemple ils l'avaient été en Ossétie du Sud (territoire séparatiste en Géorgie, NDLR), je ne vois pas d'autre manière que de répondre, dans le respect du droit international", a expliqué le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Une attaque contre les citoyens russes est une attaque contre la Russie", a-t-il ajouté.
En 2008, une guerre éclair avait opposé la Russie à la Géorgie, à l'issue de laquelle Moscou a reconnu l'indépendance de deux territoires séparatistes pro-russes dans ce petit pays du Caucase, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.
Les autorités russes ne cessent de dire les populations ukrainiennes d'origine russe menacées par les nationalistes qui soutiennent le pouvoir pro-occidental en place à Kiev depuis la destitution de Viktor Ianoukovitch.
L'Otan a exprimé sa "préoccupation" après les menaces d'intervention russe en Ukraine, condamnant la "rhétorique enflammée" de Moscou et l'appelant à soutenir la mise en oeuvre de l'accord de Genève.
Kiev annonce la "libération" de Sviatoguirsk
L'avertissement russe vient en réponse à la relance de la part des autorités ukrainiennes pro-européennes, juste après une visite du vice-président américain Joe Biden, de l'"opération antiterroriste", auparavant suspendue pour Pâques.
"Je n'ai aucune raison de ne pas croire que les Américains dirigent ce spectacle de la manière la plus directe", a estimé Sergueï Lavrov.
Washington a réagi en qualifiant de "ridicules" les affirmations du ministre russe. "Les actions du gouvernement ukrainien sont une réponse légitime des autorités en réaction à la saisie illégale et armée de bâtiments et de plusieurs villes dans l'est de l'Ukraine", a souligné la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.
L'administration du président Obama étudie une requête du gouvernement intérimaire à Kiev qui souhaite recevoir une assistance armée de Washington. Mais "notre approche est plutôt à la désescalade, nous ne pensons pas qu'il y a une solution militaire sur le terrain", a insisté Jennifer Psaki.
L'opération antiterroriste, qui avait tourné à la déroute la semaine dernière, n'affiche pour l'instant qu'un succès modeste : la "libération" selon Kiev de Sviatoguirsk, une ville de 5.000 habitants où les habitants incrédules n'avaient observé aucune occupation séparatiste.
Moscou a ensuite exigé le retrait des troupes ukrainiennes de l'Est et jugé "destructrice" l'organisation d'une élection présidentielle le 25 mai, comme prévu actuellement, sans dialogue avec les pro-russes.
DIRECT. L'armée russe lance de nouvelles manœuvres à la frontière avec l'Ukraine
La désescalade espérée après l'accord de Genève signé la semaine dernière ne se vérifie pas sur le terrain, jeudi 24 avril. Suivez la situation en direct sur francetv info.
La désescalade espérée après l'accord de Genève signé la semaine dernière ne se vérifie pas sur le terrain, jeudi 24 avril. Suivez la situation en direct sur francetv info.
• En réponse à l'assaut de Kiev à Sloviansk, bastion des insurgés pro-russes, le ministère russe de la Défense annonce de nouvelles manœuvres militaires à la frontières ukrainienne. Le recours à l'armée dans l'est de l'Ukraine est un"crime sérieux contre son propre peuple", avait réagi un peu plus tôt Vladmir Poutine, annonçant que ces actes auront "des conséquences".
• Des blindés ukrainiens sont entrés dans Sloviansk jeudi matin. Le bilan de cette opération ukrainienne pourrait atteindre cinq morts parmi les insurgés pro-russes, selon le ministère de l'Intérieur ukrainien.
• Barack Obama accuse la Russie de ne pas respecter l'accord de Genève et menace Moscou de "nouvelles sanctions".
• Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accuse les Occidentaux d'utiliser l'Ukraine "comme un pion dans le jeu géopolitique". Selon lui, les Etats-Unis et l'Union européenne ont tenté de fomenter une révolution en Ukraine.
FranceTvInfo
pyromane Colonel-Major
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Ukraine: sept observateurs militaires enlevés par les insurgés à Slaviansk
Ajouté par Jacques N. Godbout le 25 avril 2014 à 13:57.
Des hommes armés pro-russes montent la garde devant un bâtiment officiel à Slovyansk, dans l’est de l’Ukraine (Genya Savilov/AFP)
Sept observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été capturés et sont retenus par les séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l’Est de l’Ukraine.
Mise à jour au 25/04/2014 à 14h00
L’équipe d’observateurs enlevée n’est pas celle de l’OSCE à proprement parler, nuance l’OSCE, mais plutôt une équipe envoyée par différents États en vertu des Conventions de Vienne à la demande de l’Ukraine. L’équipe de l’OSCE, quant à elle, est saine et sauve.
Les personnes enlevées sont quatre Allemands, un Tchèque, un Danois, Danemark, un Suédois et un Polonais. —-
«Des inconnus ont arrêté à 11h40 locales un bus avec 13 passagers dont sept représentants de l’OSCE, cinq militaires ukrainiens et le chauffeur [...] Les personnes capturées se trouvent au siège des services spéciaux locaux », a dit le ministère dans un communiqué.
Le 17 avril, à une réunion quadripartite à Genève entre la Russie,l’Ukraine, l’Union européenne et les États-Unis à Genève sur la crise ukrainienne a été adopté un accord-cadre prévoyant, notamment, que toutes les forces irrégulières devaient déposer leurs armes, les bâtiments saisis remis à leurs propriétaires légitimes et toutes les rues occupées , ainsi que les places et espaces publics dans les villes d’Ukraine doivent être libérés.
Pour assurer la mise en œuvre de toutes ces mesures, était prévue une commission de suivi de l’OSCE déployée en Ukraine avec pour mandat de désamorcer la crise, d’aider les Ukrainiens eux-mêmes , les autorités et les communautés locales dans les régions ukrainiennes à mettre en œuvre ces mesures de désescalade.
C’est ainsi que l’OSCE mène actuellement une mission d’observation militaire, à laquelle participe le Canada, chargée de faire rapport de la situation politique et de la situation en matière de sécurité en Ukraine.
Négociations en cours pour leur libération
«Des négociations sont actuellement en cours avec les pro-russes. Ils ont refusé de libérer les otages en disant qu’ils devaient communiquer avec les organes compétents de la Fédération de Russie», indique le ministère ukrainien.
Le leader séparatiste de Slaviansk, Viatcheslav Ponomarev, prétend de son côté qu’il y avait dans ce bus «une personne qui travaille pour l’État-major ukrainien». «C’est un espion», a-t-il accusé.
Le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt s’est dit pour sa part «extrêmement inquiet» après «la capture d’observateurs de l’OSCE dont un Suédois dans l’Est de l’Ukraine» et réclamé leur «libération immédiate» sur son compte Twitter.
L’évaluation de la situation jusqu’ici
La mission de l’OSCE dans cette région comprenait des représentants des forces armées de l’Allemagne, de la République tchèque, du Danemark, de la Suède et de la Pologne.
Le groupe d’observateurs militaires de l’OSCE, arrivé fin avril dans l’Est ukrainien, avait eu le temps d’évaluer la situation, notamment, à Kharkiv, Lougansk et Donetsk .
Interrogé par des journalistes sur la concentration de troupes ukrainiennes dans la région, le chef de la mission, le colonel allemand Axel Schneider, avait répondu, «Je ne peux actuellement pas dire que la concentration des forces armées ukrainiennes dans la région de Donetsk contredit les accords et les normes internationales».
De Donetsk, l’équipe s’était rendue à Sloviansk , en passant sur le chemin par plusieurs points de contrôle gardés,soit par la police ukrainienne, soit par des opposants non armés ou armés du gouvernement central, indiquait le 23 avril le dernier rapport de l’équipe d’observateurs.
Le bâtiment de l’administration de la ville dans Sloviansk était resté solidement fortifiée par des sacs de sable et était occupée par plusieurs personnes, avait constaté la mission. Le poste de police et le bâtiment SBU restaient également fortement protégés par des sacs de sable et gardés par un grand nombre d’hommes avec des masques, des armes automatiques ainsi que de nombreux hommes habillés en civil.
Au moment de la visite de l’équipe, deux voitures sont arrivées. L’une d’elles était une voiture de patrouille de la police ukrainienne régulière sans plaques d’immatriculation.
Extérieurement, la ville de Sloviansk semblait très calme, sans manifestations visibles par la population locale, dit encore le dernier rapport d’observation. Les enfants jouaient dans une aire de jeux juste à côté du bâtiment fortifié l’administration de la ville fortifiée.
Cependant, concluaient les observateurs, la ville était restée sous haute surveillance, «à la fois par des hommes en uniforme et des masques, mais aussi par de nombreuses personnes en civil» et, selon un résident local, affirmait le rapport, «les gens ont peur de discuter de leurs opinions».
De son côté, la Russie a appelé ce vendredi les autorités de Kiev à cesser toute action militaire dans l’Est de l’Ukraine, alors que l’armée ukrainienne assiège les séparatistes pro-russes dans la ville de Slaviansk, sans toutefois donner l’assaut.
En outre, Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné lors d’un entretien téléphonique aujourd’hui avec son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, le rôle important de l’OSCE dans le dialogue entre les autorités de Kiev et les insurgés.
Les insurgés de Slaviansk, pour leur part, ont déclaré qu’ils ne rendraient pas la ville assiégée par l’armée ukrainienne.
«Nous ne rendrons pas la ville», a afffirmé Viatcheslav Ponomarev au cours d’une conférence de presse. «Dans la mesure du possible nous allons résister. La ville est sous blocus, nous sommes prêts à la défendre», a-t-il poursuivi.
Bien mauvais augure pour la mission de surveillance des élections
Tout cela est de bien mauvais augure pour une autre mission, celle de surveillance des présidentielles ukrainiennes, où le Canada enverra jusqu’à 500 observateurs.
Depuis 2004, le Canada a dépêché des centaines d’observateurs électoraux lors de cinq élections successives en Ukraine. Lors des missions précédentes, les observateurs canadiens se sont alors retrouvés partout sur le territoire ukrainien dans qu’il n’y ait de problème mais, jamais, la situation n’a été aussi tendue que maintenant…
En réponse à une question de 45eNord.ca, lors de la téléconférence annonçant cette mission de surveillance, le ministre canadien Jason Kenney avait toutefois assuré que des mesures seront prises pour assurer leur sécurité dans les circonstances et affirmé que le Canada n’avaot nullement l’intention de les mettre en danger.