Eurosatory 2018 (11 au 15 juin à Paris)

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13 juin 2018 | Par Justine BOQUET

Eurosatory 2018 : à la découverte du drone pompier

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Le drone pompier devrait être commercialisé dès l'été 2019. © Air Marine


Un mois après avoir remporté le Grand Prix Sénat au concours Lépine, le drone pompier s'expose sur Eurosatory.

La lutte contre les incendies est un véritable défi pour les pompiers. Si certains drones leur permettent déjà d'obtenir une vue aérienne de la zone incendiée, la solution drone pompier va plus loin en intégrant sur l'aéronef des systèmes d'extinction adaptés aux reprises de feu.

Cédric Cautard, Jacques Pitoux, Pierrick Duret et Patrick Dulong ont ainsi commencé à développer un prototype du drone pompier à l'été 2017. Equipé dans un premier temps d'un extincteur, les quatre inventeurs à l'origine de ce projet ont rapidement décidé de se tourner vers l'emport de boules, permettant de larguer de la poudre ou bien de l'eau couplée à un additif, afin de maitriser la reprise de feu. Des trappes de largage ont alors été installées sur le drone. Un dispositif lumineux a également été intégré sur l'aéronef, permettant de conduire des missions de nuit, ce qui est actuellement impossible pour les moyens d'intervention conventionnels, type Canadair.

Le Drone Pompier emporte deux types de caméras. Outre la caméra vidéo, une caméra infrarouge permet d'identifier les sources de chaleur, potentiellement à risque car pouvant entraîner une reprise de feu. A partir des images récoltées par le drone, « les coordonnées GPS de ces zones sensibles pourront être transmises aux équipes au sol pour leur permettre d'intervenir », expliquait en mai dernier Air Marine.

L'innovation, largement saluée par les pompiers lors du congrès national des sapeurs pompiers, est désormais bien réelle. Des vols de validation seront ainsi menés à la fin du mois de juin avec le SDIS 13 de façon à confirmer les capacités du drone. Des simulations seront conduites sur différents types de feux et de nouveaux produits d'extinction seront testés par la même. A la suite de cette phase, l'industrialisation du drone devrait être conduite par Air Marine de façon à pouvoir lancer la commercialisation à l'été 2019. Plusieurs pays se sont d'ores et déjà montrés intéressés par le Drone Pompier, dont la Pologne, la Grèce, l'Espagne ou encore le Portugal. Toutefois, les inventeurs de ce drone ne comptent pas se cantonner à l'Europe et espère pouvoir décrocher des contrats en Australie ou aux Etats-Unis, où les incendies sont monnaie courante.

http://www.air-cosmos.com/eurosatory-2018-a-la-decouverte-du-drone-pompier-112045

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Eurosatory 2018: Excalibur Army showcases BM-21 MRL upgrade

IHS Jane's Defence Weekly

18 June 2018

Richard Fowler

Czech company Excalibur Army displayed a prototype of its new BM-21 MT multiple rocket launcher (MRL) platform at Eurosatory 2018 in Paris. The BM-21 MT 4x4 is an upgrade to legacy BM-21 Grad systems currently in service using a new Tatra chassis, armoured cab, and artillery-related systems.


The Excalibur Army BM-21 MT 4x4 replaces the BM-21's Russian-designed Ural truck chassis with one
designed by Tatra, although with a number of other upgrades. (IHS Markit/Richard Fowler)

Excalibur also disclosed that the platform has a crew of three – a driver plus two artillery positions – and that the MRL can be fired in volley or single-round firing modes from the cab and also via remote control from a nearby sheltered location.

Excalibur states that the entire platform carries and is capable of firing 40 122 mm high-explosive fragmentation rockets within a 20-second timeframe. Reported range is said to be 40.1 km.

The BM-21 MT 4x4 is primarily designed for indirect fire, although direct fire can be achieved within a set range using new traverse and elevation sensors.

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  Eurosatory 2018: iXblue réinvente l’acquisition de cibles  

Actualités  Nathan Gain  18 juin, 2018  


Non, vous n’êtes pas dans le dernier Mass Effect mais bien au salon Eurosatory 2018, où iXblue, spécialiste français des centrales inertielles, présentait un nouveau concept: le « Navigation and Targeting Locator Rifle » (NTLR).


Le NTLR d’iXblue (Crédit photo: iXblue)

Le principe d’utilisation est simple : l’opérateur pointe le « fusil » en direction d’une cible pour déterminer le cap puis appuie sur la gâchette pour déclencher la mesure de distance via le télémètre. Les données sont calculées instantanément puis affichées soit sur un écran placé sur l’avant de la crosse, et permettant également d’afficher le retour de la caméra voie jour/voie nuit embarquée, soit sur un affichage tête haute. On le comprend aisément : iXblue permet au soldat d’agir plus rapidement, réduisant au passage le temps de prise de décision. Le cœur du système se compose d’une centrale inertielle couplée à un télémètre, une combinaison permettant de désigner des cibles à distance tout en fournissant les données de navigation à l’opérateur.

Conçu en interne en à peine quatre mois, le NTLR envisage de révolutionner l’anatomie des désignateurs existant en travaillant sur la portabilité, l’ergonomie et l’intuitivité. Une évolution rendue possible par la structure même d’iXblue, « très dynamique donc particulièrement favorable à la prise d’initiative », nous explique David Gissinger, responsable de projet pour iXblue. L’ETI de Saint Germain en Laye peut en outre venir piocher dans des briques technologies maîtrisées de longue date.

L’une des composantes-clefs du système, est une centrale inertielle « maison » à base de FOG (Fiber-Optic Gyroscope), développée à l’origine pour les gyrocompas navals et idéalement conçue pour effectuer de la géo-localisation mobile. Outre ses performances, cette centrale se rapproche de « la taille d’une cannette de soda, un design bien adapté à une intégration dans un système compact tel que ce fusil », ajoute Gissinger. Elle offre une précision de cap de l’ordre de 0.15° et permet de maintenir une faible dérive en position, même sans GPS. Le télémètre actuellement utilisé offre une portée de plusieurs centaines de mètre. Il peut facilement être upgradé pour atteindre des distances plus importantes. La batterie, « un modèle militaire standard ‘rackable ’ », précise iXblue, offre une autonomie de quatre heures. Placée sous la poignée, elle peut être remplacée d’un simple geste, comparable au changement d’un chargeur. Le tout pour un poids de 6 kg.

Quand les désignateurs existants, « plus lourd, plus encombrant », nécessitent un temps de montage/démontage et sont destinés à une posture fixe, le NTLR est un équipement monobloc, léger et directement opérationnel.

Les nombreux retours positifs, notamment issus des délégations du ministère des Armées, auront permis de montrer l’intérêt pour ce concept. iXblue va désormais s’appuyer sur ce retour d’expérience pour aboutir très rapidement au produit final.

http://forcesoperations.com/eurosatory-2018-ixblue-reinvente-lacquisition-de-cibles/  

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EMPL Fahrzeugwerk GmbH

À Eurosatory.

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Eurosatory 2018: on lève le voile sur le MURIN

Actualités  Nathan Gain  20 juin, 2018  


Petit mais redoutable, le MURIN détecte un
hélicoptère dans un rayon de 21 km

Chose promise, chose due : on vous en dit plus sur le « Moyen de surveillance Utilisant un Radar d’observation des Intervalles », ou « MURIN », présenté la semaine passée au salon Eurosatory. Vedette discrète du stand du ministère des Armées, ce radar tactique terrestre remplacera bientôt les RATAC et RASIT pour les missions de surveillance du champ de bataille, de protection de site et de réglage de tir.

Sélectionné en 2016, le MURIN correspond à un besoin urgent d’autonomie, d’ergonomie et de portabilité au sein des régiments d’artillerie. Quatre exemplaires seront donc livrés et 26 commandés cette année, annonce le PLF 2018. Ce radar dérive directement du Ground Observer 12 de Thales, déjà acquis à 80 exemplaires par divers organismes et actuellement déployé sur quatre continents. Il contribue, entre autres, à la protection d’installations de l’ONU à Kidal, dans le nord du Mali.

Le MURIN est conçu pour détecter « tout ce qui bouge à une vitesse supérieure à 3-4 km/h », révèle la STAT. Véhicules, hélicoptères jusqu’à 500m d’altitude, gerbes d’obus, et jusqu’aux mouvements d’un ennemi en train d’enterrer un IED : pratiquement rien ne lui échappe dans un rayon de 24 km pour les véhicules, 12 km pour un humain. Une fois détectées, les cibles sont identifiées selon une classification pré-établie et éventuellement modifiée par l’opérateur, l’armée de Terre ayant choisi de miser davantage sur l’expérience acquise en opération par ses soldats plutôt que sur la seule projection neuronale du système. « Chaque environnement est un peu différent et rend l’expérience humaine indispensable », nous explique Thales. Après avoir déterminé le type de cible, son volume et sa vitesse, le software est ensuite capable d’induire son cap et de proposer un cheminement afin, par exemple, d’aider les artilleurs à ajuster leurs tirs.

Dans sa version de base, un système MURIN comprend le trépied, le radar proprement dit, deux batteries et la console. Le tout pour une autonomie de six à huit heures et un poids total de 40 kg, contre 100 kg pour le RASIT. Si il ne nécessite, en théorie, que deux opérateurs, le MURIN, au sein de l’armée de Terre, sera exploité par une équipe de quatre soldats : un chef d’équipe, un observateur et deux opérateurs. Un format jugé nécessaire pour répartir idéalement non seulement le système, mais également l’armement et les paquetages indispensables pour fonctionner en autogestion complète.

La version « armée de Terre », évaluée depuis un an sur différents terrains français, a profité d’un travail de refonte important de l’industriel afin de correspondre parfaitement aux attentes des Terriens. Outre le poids et l’autonomie, des modifications ont été réalisées sur les cartes de traitement et le câblage afin de faciliter les opérations de maintenance. L’armée de Terre est ensuite venue y rajouter un système de positionnement automatique GPS fournissant la position et l’orientation du radar. En cas de brouillage, l’opérateur passe à l’orientation manuelle grâce à une lunette de visée. Pour répondre au besoin d’autonomie croissant des forces armées, le MURIN est en outre accompagné d’un « 6 pack » – pas les abdos, on vous voit venir. Comme son nom l’indique, il contient six batteries supplémentaires et peut être branché sur secteur, sur l’accu d’un véhicule ou, mieux encore, être rechargé par panneaux solaires ; une autre demande spécifique à l’armée de Terre.



Seulement 16 kg pour le radar du système MURIN

Mais la légèreté du système lui permettra aussi de s’intégrer pleinement aux futurs véhicules Scorpion. Chaque section radar d’un régiment d’artillerie disposera à terme de quatre systèmes, aujourd’hui transportés par VAB ou PVP, demain par VBMR Léger. En effet, la STAT travaille d’ores et déjà à l’intégration du MURIN sur ce que l’on doit désormais appeler le Serval. La disposition, soit sur toit, soit débarquée, est encore à l’étude. Il accompagnera également les fantassins et cavaliers grâce à son installation sur certains Griffon de la version Véhicule d’observation d’artillerie (VOA). Une alternative qui permettra notamment « de compenser l’optronique du véhicule en cas de mauvais temps », précise la STAT.

Afin d’être opérationnel au sein du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35 RAP) de Tarbes, le MURIN pourra aussi être totalement aérolargable. Une capacité à présent en cours de qualification, avec un premier essai de vol sous voile prévu pour novembre prochain. Aujourd’hui, le radar se révèle « parfaitement conforme aux attentes », assure la STAT, désormais en attente des « premiers retours d’expérience de terrain » nécessaires pour envisager sereinement une première projection à l’orée 2019.

http://forcesoperations.com/eurosatory-2018-on-leve-le-voile-sur-le-murin/  

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27 juin 2018 | Par Justine BOQUET

Cordon DS2i : surveiller et protéger

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Le système SMDR2 permet de surveiller des zones étendues. © Cordon DS2i


A l'occasion du salon Eurosatory, l'entreprise normande Cordon DS2i exposait au sein du pavillon de Normandie AeroEspace. Elle mettait notamment à l'honneur deux de ses innovations, le SMDR2 et le DPIS.


Le système mobile de détection et de renseignement de deuxième génération (le SMDR2) est une solution conçue pour la surveillance de zones et la sécurisation de frontières. A partir d'un véhicule terrestre contenant une benne (type pick up), Cordon DS2i est capable d'installer un mât équipé d'une caméra au sommet. Cette prise de vue en hauteur permet de surveiller une zone étendue et d'avoir une « connaissance de la situation tactique en temps réel », précise l'entreprise. Il est également possible de l'équiper d'un système de communication satellitaire. Lors de la dernière édition du salon ShieldAfrica, Cordon DS2i a reçu des manifestations d'intérêt pour le SMDR2 de la part de plusieurs Etats africains, soucieux de surveiller leurs frontières.

Sur Eurosatory, l'entreprise normande présentait également son dôme de protection pour infrastructure sensible, le DPIS. Cette solution se compose elle aussi d'un mât, mesurant 20 mètres de haut, équipé d'une caméra infrarouge. Le DPIS permet de surveiller une zone, entre 19 et 150 hectares, et de détecter toute intrusion sur site. Un véhicule peut être identifié à une distance de 1,5 km et une personne physique dans un rayon de 700 mètres. A partir du moment où une activité est détectée, un signal est envoyé aux équipes de sécurité. Elles peuvent alors avoir accès aux images afin d'adapter leur réponse. Une patrouille peut être envoyée afin d'intercepter l'intrus grâce à un suivi en temps réel mais un drone peut également être employé afin de faire de la levée de doute. Ce système de protection peut venir renforcer la sécurité d' « installations temporaires, de sites sensibles, d'aéroports et d’infrastructures militaires », explique Cordon DS2i.

http://www.air-cosmos.com/cordon-ds2i-surveiller-et-proteger-112555

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Le drone Micro B peut être déployé en cinq minutes. © BlueBird Aero Systems

BlueBird Aero Systems présente sa gamme de drones

Le pavillon israélien du salon Eurosatory accueillait cette année un très grand nombre d'entreprises. Parmi elles, Bluebird Aero Systems présentait sa gamme de drones, composée notamment du drone tactique Micro B.


L'entreprise israélienne BlueBird Aero Systems exposait sur son stand trois systèmes de drone. On retrouvait notamment le dernier venu, à savoir le micro drone tactique Micro B. Facilement déployable à partir d'un lanceur portable, celui-ci a été imaginé afin de répondre aux situations d'urgence.

Son autonomie pouvant atteindre les 2 heures et sa portée étant de 10 kilomètres, le Micro B est particulièrement adapté aux missions de surveillance et de reconnaissance. Il peut ainsi conduire des missions ISTAR, des opérations de surveillance des frontières ou encore des missions de recherche et sauvetage. Il peut également être déployé afin de sécuriser des convois militaires. Enfin, il peut venir appuyer les missions des équipes de secours, notamment lors de catastrophes naturelles. Comme les autres drones de la gamme BlueBird Aero Systems, le Micro B peut être utilisé dans le domaine civil.

Parmi les systèmes éprouvés de l'entreprise, le SpyLite était également exposé. Ce système autonome, éprouvé au combat, permet de mener des missions de type ISR (renseignement, surveillance, reconnaissance). Afin de répondre aux besoins opérationnels des forces armées, le SpyLite peut être employé dans un environnement complexe et voler dans des conditions climatiques dégradées. Doté d'une autonomie de 4 heures et d'une portée pouvant aller jusqu'à 80 km, le système SpyLite cumule déjà plus de 10 000 sorties opérationnelles. Il a notamment fait ses preuves en Israël, où il est en service depuis 2006.

Enfin le Thunder B, également employé par les forces israéliennes, répond lui aussi aux besoins des missions ISR. Outre son application militaire (il peut mener des missions de recherche et sauvetage, de protection des frontières, de gestion de catastrophes), il répond également aux besoins de l'industrie énergétique. Le Thunder B, dont l'autonomie peut atteindre les 24 heures, peut être employé afin d'inspecter et contrôler des lignes électriques et des pipelines. Une version « cargo » du drone est désormais disponible, permettant de larguer des capsules contenues sous les ailes. La capsule peut être larguée soit grâce à l'emploi d'un parachute soit en suivant une trajectoire balistique. Cette procédure permet une précision accrue, à 10 mètres près de la cible visée. « La version cargo du Thunder B peut être utile pour de nombreuses missions et scenarii nécessitant une livraison comme pour la fourniture d'équipements de sauvetage (systèmes de communication, bouteilles d'eau, dispositifs flottants, etc) lors de missions de recherche et sauvetage », explique BlueBird Aero Systems. La configuration du Thunder B lui permet d'emporter des caméras jour et infrarouge ainsi qu'un pointeur laser.

http://www.apps-drones.com/bluebird-aero-systems-presente-sa-gamme-de-drones-112721