Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 La révolte en libye

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MessageSujet: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 28 Nov 2016 - 22:00

Rappel du premier message :

Citation :

Key Al Qaeda leader believed killed in French airstrikes over Libya


A slippery, one-eyed Al Qaeda leader long wanted by the U.S. appears to have finally met his maker courtesy of French airstrikes over Libya, two Pentagon sources told Fox News.

French fighter jets based on the aircraft carrier Charles de Gaulle in the Mediterranean and conducting a mission over southern Libya took out Mokhtar Belmokhtar, two U.S. defense officials told Fox News. American forces have targeted Belmokhtar twice in the past two years, only to see the senior Al Qaeda leader cheat death.

"It looks like he is dead this time," said one official, citing a recent intelligence report.

Neither official contacted by Fox News would say when the French airstrike occurred. The Wall Street Journal, which first reported the strike, said it took place earlier this month. Belmokhtar is the leader of Al Qaeda in the Islamic Maghreb, or AQIM.  

In January 2013, Belmokhtar led a group of Al Qaeda-affiliated terrorists who kidnapped hundreds of workers at a gas plant in Algeria, including dozens of foreigners. A four-day standoff came to an end when Algerian forces stormed the plant, killing 32 militants. Seven hostages were killed, including one American.

Officials at the White House and the Pentagon declined to comment on the strike, and a spokesman for the French Ministry of Defense declined to comment when contacted by The Wall Street Journal.

Belmokhtar raised millions of dollars for Al Qaeda affiliates through smuggling, hostage-taking and selling illicit goods, and is considered directly responsible for the deaths of at least three Americans.

Belmokhtar has been on the U.S. wanted list for at least a decade.

foxnews

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“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeVen 3 Mai 2019 - 12:34

romh a écrit:
[ j’espère que notre pays va pouvoir éviter leurs magouilles et neutraliser tout leur pouvoir de nuisance inchalah
C'est le rôle de la DGED et j’espère qu'ils sont entrain de prendre les mesures nécessaire.
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AIT
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeSam 4 Mai 2019 - 15:05

Si y'a partition de Lybie, alors tout espoir de reconstruire le Maghreb est finie, on peut dire que la Tunisie aura un marché avec la Tripolitaine, suffisant pour la taille de la Tunisie, mais l'Algérie se trouve isolée. On peut même dire que sans que y'est de partition, l'Égypte a gratté du territoire du Maghreb et la cyrénaïque devient un boulevard vers le Sahel pour les puissances étrangères, bases militaires inclus.

En tous cas, le Maroc est habitué à cette situation, mais l'Algérie se trouve entouré de toutes parts, cela convient une Algérie qui était toujours tourné vers le containment du Maroc, mais quel avenir pour l'Algérie post matelas gazier ?! Sûrement elle se rabattera sur la route mauritanienne.

C'est drôle, je suis en train de finir de lire un livre sur l'histoire des amazigh au 5/6éme siècle de notre ère. C'était les Romains et Byzantins qui ont introduit le concept Cyrénaïque-Fezzan-Tripolitaine- Byzacéne-Ouressetania-Mauritania césarienne, et Mauritania Tangitane(=Maroc= Baghuate/Baccuates: c'est ainsi que se définissaient les habitants du Maroc, mais tout le Maghreb se définissaient comme Amazigh)
NB: Maure=Amazigh selon la terminologie romaine, mazic à l'époque selon le lexique Romain mais rarement utilisé par eux pour des raisons coloniales.

Les Amazigh étaient à deux doigts chaque fois de faire tombé l'Empire Romain et Byzantin, mais les jalousies et ennimité entre États limitrophes et l'absence de conscience géopolitique, a été utilisé pour que chaque État neutralise l'autre.

C'est drôle aussi, que durant la conquête arabe, ces dernièrs ont conclu un accord avec la Cyrénaïque pour attaquer la Tripolitaine, une fois celle ci tombé la boule de neige a commencé a faire sauté les cadenas du Maghreb avec l'effet de levier des soldats enroulé de l'Égypte, Cyrénaïque, Fezzan.

En tous cas, on va vers un Maghreb isolé et émietté, avec une Europe qui isole le Maghreb  de son prolongement naturel qui est le Sahel. Le jour où l'Algérie se réveillera, sera déjà trop tard!


Dernière édition par AIT le Sam 4 Mai 2019 - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeSam 4 Mai 2019 - 15:48

Citation :
Le Drian justifie le soutien français à Haftar contre le terrorisme
Par Reuters le 03.05.2019

https://www.challenges.fr/top-news/le-drian-justifie-le-soutien-francais-a-haftar-contre-le-terrorisme_654750

C'est rigolo, de comparer les deux situations,

2011 Khadafi assiège Benghazi, c'est les cris au secours et l'intervention pour éviter un bain de sang

en 2019 Haftar assiège Tripoli, il fait parti de la solution...

tant que les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, ne trouvent pas la solution pour se mettre à l'abri de ce type d'interventions extérieures, arbitraires et déstabilisatrices, aucuns ne peu espérer un avenir serein.
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeSam 18 Mai 2019 - 23:25

Citation :
Libye: les forces anti-Haftar dotées de dizaines de blindés en renfort

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Des combattants des forces du Gouvernement d'union nationale près de Tripoli, en Libye, le 15 mai 2019. REUTERS/Goran Tomasevic

AFP 18/05/2019


Les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli ont annoncé samedi avoir reçu des dizaines de blindés en renfort pour repousser les troupes du maréchal Khalifa Haftar qui mènent une offensive contre la capitale libyenne.


"Le GNA fournit à ses forces qui défendent Tripoli des blindés, des munitions et des armes qualitatives, en préparation à une vaste opération pour anéantir les rebelles du criminel de guerre, le rebelle Haftar", a indiqué sur sa page Facebook le bureau média du "volcan de la colère", nom donné à la contre-offensive du GNA.


Ce bureau a publié des photos de dizaines de véhicules blindés sur le quai du port de Tripoli.

Interrogé par l'AFP un porte-parole des forces du GNA a confirmé l'arrivée de renforts sans donner de détails sur leur origine.

D'autres photos circulant sur les réseaux sociaux montrent des véhicules déchargés d'un cargo au nom d'Amazon.

Selon le site Vesselfinder, le navire battant pavillon moldave était parti du port de Samsun dans le nord de la Turquie.

La Libye est sous un embargo sur les armes depuis la révolte de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi.

Mais selon l'ONU, cet embargo est régulièrement violé par les différentes forces en présence en Libye plongée dans le chaos sur fond de lutte d'influence entre camps rivaux.

Le maréchal Haftar est accusé par ses détracteurs de recevoir un soutien militaire, notamment des dizaines de blindés, des Emirats arabes unis et de l'Egypte.

Haftar accuse à son tour la Turquie et le Qatar de fournir des armes à ses rivaux.

Dans son dernier rapport en septembre, le groupe d'experts de l'ONU sur la Libye a noté une "constante augmentation" du nombre des véhicules blindés chez les forces du maréchal Haftar, "sans qu'aucune demande de dérogation correspondante n'ait été déposée".

Selon ce groupe, le transfert de véhicules blindés en Libye nécessite une dérogation, conformément à la résolution de l'ONU interdisant le transfert d'armes vers ce pays.

Le maréchal Haftar, le maître de l'est libyen mène depuis le 4 avril une offensive pour tenter de conquérir la capitale libyenne.

Mais ses forces font face à une opposition farouche de la part des forces du GNA reconnu par la communauté internationale.

Les positions militaires sont figées, mais des combats ont toujours lieu aux portes de Tripoli, notamment dans la banlieue sud.

https://www.lorientlejour.com/article/1171067/libye-les-forces-anti-haftar-dotees-de-dizaines-de-blindes-en-renfort.html
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeDim 19 Mai 2019 - 17:46

BMC KIRPI II pour les forces de Tripoli
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 20 Mai 2019 - 17:20

Citation :
Libye: un embargo de l'ONU violé sous le nez des marines européennes

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Observateur dans le nez d’un avion de patrouille maritime française, Atlantique 2.
© RFI / Olivier Fourt


Par Olivier Fourt Publié le 19-05-2019 • Modifié le 20-05-2019 à 11:34


En Libye, la livraison au grand jour d'une trentaine de blindés par la Turquie en plein port de Tripoli suscite une nouvelle fois des interrogations quant à la capacité des pays européens à faire respecter l'embargo des Nations unies décidé en 2011.

Alors que la bataille pour le contrôle de la capitale libyenne continue à faire rage entre les forces du maréchal Haftar et celles de Fayez el-Sarraj, une trentaine de véhicules blindés sont arrivés samedi 18 mai au port de Tripoli à bord de l’Amazon Giurgulesti. Ce n’est pas la première fois que l’embargo sur les armes décrété en 2011 par l’ONU est violé.

Dès 2014, huit avions de combat Mig-21 d'occasion sont prélevés sur une base de l'armée de l'Air égyptienne pour être transférés dans l’est de la Libye. Mais les choses s’accélèrent en 2016. Selon une source proche du renseignement militaire français, « les belligérants ont commencé à arriver à court de munitions ». À l'époque, les combats ont surtout lieu contre l'organisation État islamique. « Les forces du général Haftar ont commencé à manquer de bombes d'aviation. [...] Il y avait beaucoup de choses dans les entrepôts de Kadhafi en 2011, mais la guerre civile et le commerce illicite ont vidé les arsenaux en quelques années », note alors un observateur du dossier.

Un soutien aux belligérants plus ou moins direct

Des réseaux complexes impliquant parfois des sociétés privées étrangères sont alors mis en place pour fournir du matériel militaire aux belligérants. Mais ce soutien se fait aussi plus directement. Les Émirats arabes unis se déploient ainsi discrètement sur la base d'Al Khadim, entre Benghazi et Al Marj, dans l'est du pays. Des avions d'attaque légers AT 802, d'origine émirienne, mais vraisemblablement gérés par un opérateur privé, sont engagés pour le compte de la force du maréchal Haftar, désignée Armée nationale libyenne (LNA).

La France, qui perd à l'été 2016 trois membres du service action de la DGSE en Libye, est forcée à son tour de reconnaître son implication dans le conflit aux côtés de l'homme fort de Benghazi. Puis, c’est au tour de la Russie qui, en 2017, commence à fournir des pièces détachées de chasseurs Mig-23 après la visite du maréchal Haftar sur le porte-avions russe Kuznetzov, qui naviguait alors en Méditerranée. Encore récemment, des drones d'origine chinoise Wing Loong auraient conduit des missions dans la région de Tripoli. Ces drones armés de missiles apparaissent dans les inventaires des armées émiriennes et égyptiennes, notamment.

Le circuit de livraison des armes en mer est bien connu. Des cargos partis de Turquie ont transporté à plusieurs reprises des armes jusqu’au port de Misrata. « À l'origine, Misrata est un ancien comptoir de l'Empire ottoman, rappelle une source proche du dossier. Il y a une vraie proximité avec les Turcs et tout le monde cherche à faire des affaires. »

Dans les années qui suivent la chute du régime de Kadhafi, les marines occidentales surveillent avec attention les bateaux chargés de voitures d'occasion ou de pièces mécaniques, qui font la navette entre la Libye et l'Europe et dans lesquels des armes peuvent facilement être dissimulées. Mais les cargaisons deviennent progressivement plus importantes et c'est parfois par conteneurs entiers que les armes entrent en Libye avant d'être redistribuées sur la côte.

Changement de dimension

Le gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj a ainsi reçu des armes légères, des roquettes et des munitions, souvent de fabrication turque. La spectaculaire livraison d'au moins une trentaine de blindés turcs au profit du GNA marque un changement de dimension. Selon nos informations, ces BMC Kirpi prévus pour résister aux mines ont immédiatement été envoyés sur le front sud de Tripoli. Ils serviront aussi à protéger les villes de Zintan et Misrata.

« Les images publiées samedi sur les réseaux sociaux montrent des véhicules non armés, mais les affûts destinés à accueillir les mitrailleuses semblent bien avoir été montés sur les toits des véhicules. Ils étaient seulement recouverts d'une bâche verte lorsque les véhicules ont été débarqués », rapporte un observateur. Quoi qu’il en soit, ces blindés violent l’embargo sur les armes, car leur arrivée n’a pas fait l’objet d’une déclaration préalable auprès des Nations unies.

La mission Sophia qui, depuis 2016, doit contribuer « à la mise en œuvre, en haute mer, de l'embargo des Nations unies sur les armes » en plus de sa mission initiale de lutte contre les réseaux de passeurs, a vu son mandat prolongé jusqu’en septembre 2019. Mais depuis fin mars, plus aucun navire de guerre européen ne lui est affecté, ce qui, techniquement, rend les interceptions de cargos suspects quasi impossibles. En revanche, cinq avions de patrouille maritime européens, dont un drone Predator italien, seraient actifs. Et l’on imagine mal que le navire roulier Amazon Giurgulesti ait pu échapper aux caméras et aux capteurs de ces avions de renseignements.

http://www.rfi.fr/afrique/20190519-libye-embargo-onu-viole-marines-europeennes
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 20 Mai 2019 - 19:01

Laughing rfi qui parle d'appui discret des EAU ( blindé, avion, munition cash etc) et qui parle de violation de l'embargo et de changement de dimension lorsque les turcs livrent...

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMer 22 Mai 2019 - 20:12

Citation :
Libye: reprise des combats dans la banlieue de Tripoli

La révolte en libye - Page 4 _11djp54
Un membre des forces gouvernementales libyennes à Ain Zara, à Tripoli, en Libye, le 25 avril 2019. (Photo d'illustration)
© REUTERS/Hani Amara

Par RFI Publié le 22-05-2019 • Modifié le 22-05-2019 à 17:11



Après plusieurs jours de statu quo, les combats ont repris ce mardi 21 mai en Libye, en banlieue de Tripoli. Les forces du GNA, le Gouvernement d'union nationale, auraient lancé une offensive sur certaines positions tenues par le maréchal Haftar. Ce mercredi, la situation est encore très floue et aucun bilan n'est disponible.

Ce mercredi, il y a encore des escarmouches, mais rien de comparable aux combats qui ont éclaté ce mardi. Depuis le centre-ville de Tripoli, on pouvait entendre le grondement des tirs d'artillerie. Les assauts les plus violents se sont déroulés en périphérie de la capitale, notamment en banlieue sud, dans le quartier de Salahedinne.

Il semblerait que ce soit les forces du Gouvernement d'union nationale qui aient relancé l'offensive après plusieurs jours d'accalmie. Le porte-parole du GNA affirme que l'armée a gagné du terrain : au moins deux ou trois kilomètres, selon lui.

Moustafa Al Meiji précise que des avions de chasse ont mené des frappes aériennes sur une caserne occupée par les forces du maréchal Haftar.

Depuis le début du ramadan, les deux camps campaient sur leurs positions et les deux leaders refusent toujours l'idée d'un cessez-le-feu. L'émissaire de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé, a mis en garde hier les pays qui continuent de violer l'embargo sur les armes instauré en 2011.

La Turquie a notamment livré, il y a deux jours, une trentaine de véhicules blindés au Gouvernement d'union nationale sans que les Nations unies interviennent.

http://www.rfi.fr/afrique/20190522-libye-reprise-combats-banlieue-tripoli
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMar 4 Juin 2019 - 12:37

International Crisis Group a écrit:

Stopping The War For Tripoli



La révolte en libye - Page 4 Alalam_635361281014827558_25f_4x3

Almost two months have passed since Libyan National Army (LNA) forces commanded by Field Marshal Khalifa Haftar marched on Tripoli from their base in eastern Libya in an attempt to seize the capital. They expected a swift victory, banking on the belief that key units in the Tripoli area would remain neutral or switch sides. But they miscalculated: rather than swooping into the capital, they became stranded on its outskirts, settling into a war of attrition with forces from Tripoli and Misrata nominally loyal to the UN-backed Government of National Accord (GNA) and its Presidential Council, headed by Faiez Serraj. Nevertheless, Haftar is claiming success and, seeming to believe victory is within reach, refusing calls for a cessation of hostilities. On their side, forces nominally loyal to the GNA have pegged the resumption of talks to the LNA’s complete withdrawal from western Libya. Otherwise, they say, they will push out the LNA by force. Both sides see themselves as pursuing a just cause and, convinced that their military objective is achievable with a little outside help, have shown signs of doubling down.

Meanwhile, the fighting has created a diplomatic vacuum: the UN special envoy has seen the political process he initiated evaporate, and rifts among Libya’s external stakeholders have been laid bare, leaving the UN Security Council paralysed. With no military solution on the horizon, the two sides will have no choice but to return to the negotiating table sooner or later. The UN’s reputation may have taken a hit, but the world body remains the only actor capable of managing peace talks. External actors need to acknowledge these realities, and throw their support behind an internationally monitored ceasefire that would require at least a partial withdrawal of Haftar-led forces from the Tripoli front lines. It will be no easy task, given the zero-sum logic that drives both the LNA’s offensive (and that Haftar’s regional backers share) and the Tripoli government’s demand that Haftar forces leave western Libya entirely.

But simply letting the war take its course, and possibly escalate further, should not be the only option. International stakeholders, including the U.S., need to achieve a new consensus on Libya, genuinely empower the UN special envoy, call for an immediate ceasefire and press the warring sides back to the table.

For their part, the two sides should reassess their assumptions and acknowledge that neither has the capability to prevail militarily. For Haftar and other LNA commanders, as well as the east-based government, reassessment means softening their bellicose rhetoric and publicly accepting the Tripoli government as a legitimate negotiating partner. In turn, Serraj and military forces allied to the GNA should be prepared to commit to negotiations that could well overturn the UN-installed institutional framework of which they have been the prime beneficiaries. Once a ceasefire is in place, an immediate priority should be the resumption of talks to resolve a banking crisis that, if left unaddressed, could impoverish the majority of the population, reignite the battle for the capital and bring Libya to ruin.

Military Stalemate



Now in its seventh week, the fighting in and around Tripoli has deadlocked. It has left at least 510 people dead, including 29 civilians, and displaced 75,000 residents from the capital. Starting from their bases in eastern and southern Libya on 4 April, and backed by allies in the west, Haftar’s forces took their adversaries by surprise, entering a ring of Tripoli neighbourhoods from Zahra in the west to Ain Zara and Wadi Rabia in the south east, and seizing the (non-functioning) Tripoli international airport. GNA forces mobilised within a week, however, and managed to push the LNA and its allies out of the capital’s western periphery and most of Ain Zara.

Since then, both sides have made occasional advances before retreating along a front line in the capital’s southern suburbs some 10-20km in width, with neither side able to take new ground and score a decisive victory. The LNA has remained stuck in positions around Wadi Rabia and the international airport in the face of fierce resistance, and forces loyal to the Tripoli government have failed to realise their plan to expel Haftar’s forces from greater Tripoli and towns along the LNA’s fragile supply lines, such as Tarhouna and Ghariyan.

Even the use of airpower and drones has not significantly changed the balance on the ground. Between mid-April and mid-May, the LNA repeatedly carried out air and drone strikes against the bases of armed groups inside Tripoli and nearby towns such as Zawiya and Tajoura and against pro-GNA fighters on the front lines. In turn, the GNA has used its own smaller air force to strike at LNA-held areas, such as Qasr Ben Gashir. For the time being, the LNA appears to have superior air capacity because it has more jets that are operational, and it alone has access to armed drones. Its drone attacks caused significant damage to GNA forces’ equipment more than they proved effective in killing enemy fighters. The GNA also suffered the loss of its two best fighter jets (both Mirages, operating out of Misrata), with one of its pilots captured by the LNA on 7 May. The footage of the event provided the LNA with a smoking gun for its claim that the GNA is using mercenary pilots: the captive was a white man who identified himself as a Portuguese national. In turn, the GNA accuses the LNA of relying on foreign support to equip its planes and operate its drones.

Despite initial setbacks and diminished flying power, GNA-allied forces appear convinced they can prevail, banking on fresh equipment, reportedly arriving from Turkey. The GNA’s air force appears to have started carrying out night strikes since early May and to have obtained surveillance drones. The fact that the LNA has carried out no precision airstrikes in Tripoli since 14 May would suggest that the GNA’s acquisition of new technology has made a difference. Sources in Tripoli boasted in mid-May about “good surprises”, hinting at new military equipment.On 19 May, a shipment of several dozen armoured vehicles was unloaded in Tripoli port, but it is unclear if that cargo, or others that might have arrived undetected, included any other aviation-related equipment.

Some Western military experts caution against dismissing the LNA’s failed advance as a setback, saying Haftar is pursuing an intentional “strategy of attrition” aimed at drawing out the enemy, a claim numerous LNA sympathisers also make. But in terms of fighting power and military arsenal deployed, the two sides appear approximately equal for the time being.

Slim Chances of a Ceasefire



Confident that they have the means to win the war, both sides have ignored calls for a cessation of hostilities from the African Union, the EU and a number of member states. Tripoli authorities have refused a ceasefire so long as LNA forces remain in proximity to the capital and have posited an unconditional LNA withdrawal from the entirety of western Libya as a prerequisite for even considering one. They view Haftar’s advance on the capital as a violation of international law and an act of aggression whose sole aim is to enable Haftar to take over the country, impose military rule and return Libya to Qadhafi-era authoritarianism. In their eyes, a ceasefire based on current fighting positions without a guarantee that Haftar will respect them would amount to giving his forces time to rest and rearm before resuming their assault on the GNA and the capital.

From its side, the LNA has shown no interest even in outlining conditions for a ceasefire. Despite suffering setbacks in Tripoli’s periphery, Haftar urged his forces to continue their advance on the capital during Ramadan, which began on 5 May. Some LNA supporters seem to believe that Haftar has set the holy month’s 20th day as the date for entering the capital; that day, which falls on 25 May this year and which Haftar referred to in a 4 April speech, is laden with Islamic symbolism because it marks the Prophet’s liberation of Mecca. Even if that day sees an escalation, LNA’s conquest of Tripoli is unlikely, due to the strength of Haftar’s foes, as exhibited so far. Those backing the LNA, including the eastern government (not recognised internationally), frame their operation as necessary to “liberate” Tripoli from armed groups whom they call “terrorists” or “extremists”, and to “free” the Libyan state apparatus from the shackles of militia rule, of which they claim the Tripoli-based prime minister, Faiez Serraj, is a victim. Only after they have taken the capital, they say, would it be possible to restart the political process.

And here is the rub: by setting maximalist demands, and given the relative balance of forces, the GNA and LNA both increase the chances of a protracted and deadly war, one that is virtually bound to see increased foreign meddling. The deceptive rhetoric of imminent triumph – and, in the LNA’s case, of the “war on terror” – is likely to encourage their respective external backers to keep supplying military equipment, ammunition and funds to urge their proxies toward victory. For this, the LNA is counting mainly but not exclusively on Egyptian, Emirati and Saudi support. The allegation that Islamists have infiltrated the ranks of GNA-aligned forces in particular appears to have struck a chord: “There are different militias fighting there [in Tripoli] with different agendas and some of those who are fighting with the GNA scare us”, said United Arab Emirates (UAE) Minister of State for Foreign Affairs Anwar Gargash.On the other side, GNA-aligned forces have been tapping Turkish and Qatari supplies to ensure that Libya does not fall to Haftar and, by extension, Ankara’s and Doha’s regional foes.

The net result would be a proxy war reflecting a primary geopolitical rift in the Gulf region, with no guaranteed winner. As time passes, the war could morph into a more multifaceted conflict, including over financial resources, namely if the LNA, strapped for cash, leverages its control over most of Libya’s oil and gas infrastructure to secure access to state funds, of which it is now deprived. What the UN Secretary-General’s special representative, Ghassan Salamé, said in his sobering speech to the Security Council is true: “There is no military solution to Libya. This is not a cliché. It is a fact, and it is high time for those who have harboured this illusion to open their eyes and adjust themselves to this reality”.

Diplomatic Paralysis



Efforts to stop the war through diplomatic channels have failed to take off. Rather than condemning Haftar for seeking to forcibly remove the UN-backed government, the White House threw its weight behind him in mid-April. This surprise turnaround in Washington, which contradicted U.S. policy as articulated by the secretary of state, contributed to paralysis within the UN Security Council, preventing it from condemning the assault and instructing international action. It also led European capitals, even those that, like Rome, had an initial impulse to denounce the offensive, to adopt a more complacent approach, condemning it verbally but doing little more. The new U.S. position also emboldened Haftar’s regional backers in Riyadh, Abu Dhabi and Cairo to continue their financial and military support for Haftar’s military assault, which an Egyptian diplomat described as Haftar’s “national duty”.

The UN Security Council has been conspicuous in its inaction. Ten days into the offensive, Council members could not even agree to vote on a UK-drafted resolution that called for a ceasefire. France and Russia, in particular, objected to a draft placing the blame for the escalation solely on the LNA. Both requested additional wording calling on the Tripoli government to step up its counter-terrorism efforts. But diplomats agree that the U.S. played a decisive role in halting any discussion of the text.Washington justified its rejection of the UK draft by saying it did not envisage a mechanism to ensure that the ceasefire would be respected; ultimately, its opposition prevented the draft from moving forward.

Retrospectively, it is hard to see the U.S. argument as more than a cover for the pro-Haftar policy shift it had already executed but did not make public until 19 April. Nothing has changed since then. Following its closed-door consultation on 10 May, the best the Council could muster was a tepid statement expressing concern “about the instability in Tripoli and worsening humanitarian situation which is endangering the lives of innocent civilians and threatens the prospects for a political solution”, and calling on all parties to “return to UN political mediation, and to commit to a ceasefire and de-escalation to help mediation succeed”.

The EU Foreign Affairs Council has used the strongest wording of any international body so far to describe the war in Tripoli. Its 13 May final communiqué called the LNA’s military attack and subsequent escalation in and around Tripoli “a serious threat to international peace and security”. But the council failed to translate these words into action, limiting itself to calling on “all parties to implement a ceasefire” and return to political negotiations.

Had it wanted to, the council could have slapped sanctions on those accused of disrupting international peace and security, and even called on EU member states to use their resources (such as naval assets, already mandated under the EU’s Operation Sophia, or satellites) to help monitor implementation of the UN arms embargo. The fact that it did not, a EU diplomat said, attested to a “cosmic vacuum” reigning in the EU with regard to Libya. Though European capitals officially recognise the GNA, most appear to have lost hope in it, while remaining fearful of what a Haftar takeover could entail. Aside from effecting heavy destruction to the capital, a majority fears that he will apply in Tripoli the same heavy-handed leadership style he has used in eastern Libya (where he has jailed Islamists and other political opponents, and has carried out extrajudicial killings). This dilemma, coupled with Washington’s refusal to condemn the assault on Tripoli and France’s close ties to Haftar and his Gulf backers, has led to a policy paralysis among most EU member states.

Officially, France recognises the GNA but among European states it is the most openly supportive of Haftar, having maintained close relations with him since 2015. This goes in tandem with Paris’s strong military cooperation with Abu Dhabi and is consistent with its own counter-terrorism priorities in the Sahel, where it has deployed 3,000 troops as part of Operation Barkhane. Neighbouring Chad is a key partner in Barkhane and, in many respects, France’s support for Haftar is a corollary to its longstanding backing of Chadian President Idriss Déby. Haftar and Déby are close allies, and from Paris’s point of view Haftar, with his strongman inclinations, is the better partner in Libya to prevent jihadist and Chadian rebel infiltration from southern Libya. This to the frustration of the Serraj government, which threatened to shut down operations of Total, the French oil company, in mid-May to persuade Paris to change its policy toward Haftar. Instead, French officials have accused the Serraj government of insufficient action against “terrorists” in western Libya, a position similar to that expressed by UAE officials.

Despite an earlier, more even-handed approach, Rome and Berlin appear to be coming somewhat closer to Paris’s position, hesitating to explicitly denounce the Haftar offensive or call for an LNA withdrawal from western Libya – Serraj’s primary request when he toured European capitals in early May. This is due in part to the U.S. change of policy: major European capitals would hesitate to take an opposite position to that of the U.S. on Libya, even more so now that the Tripoli government’s main allies are Ankara and Doha. In addition, Paris’s support for the LNA and more technical evaluations of Haftar’s chances of succeeding militarily also appear to have factored into Europe’s tepidness toward the Tripoli camp. At least that was the case until mid-May: now, seven weeks into a war that increasingly looks like the military stalemate Crisis Group foresaw, some European officials, including potentially French ones, appear once more to be re-evaluating their assumptions.

To France’s credit, and somewhat paradoxically, Macron is the only European leader to have at least called for an international mechanism to monitor a ceasefire. French officials say they are looking into how monitoring could work; options include the use of radar and/or observers on the ground. Yet the chances that these ideas will take concrete form remain slim because of the difficulty of monitoring military positions in cities. The prospects are likewise dim that either Tripoli or Benghazi would accept monitoring: Haftar has rejected a ceasefire and Tripoli refuses any project that does not include the full withdrawal of Haftar’s forces from western Libya.

A Way Forward



Allowing the battle for Tripoli to unfold without a credible effort to push the sides to a ceasefire is very dangerous. Fuelled by foreign support, the conflict could escalate, causing immense material destruction and human suffering in the capital and surrounding areas. It could also eventually destabilise eastern Libya, Haftar’s base, where tribal leaders are beginning to voice discontent over a deadly fight in the capital they consider unnecessary. In the south, the security vacuum caused by the sudden redeployment of LNA troops to the capital in April has allowed Islamic State militants to rebound – a development that directly undercuts the logic of France’s support for Haftar. And a protracted battle for Tripoli could ignite a fight for control of the country’s finances and hydrocarbon resources in other parts of the country.

With the GNA and the LNA refusing to halt hostilities amid diplomatic paralysis, the war in and around Tripoli is likely to drag on. At the moment, neither side seems ready for a ceasefire or a political settlement, as both are itching to score a decisive victory that would allow them to either freeze the UN-backed political framework (in the case of the GNA, which benefits from nominal international recognition and what this entails financially and militarily) or reset it in their favour (in the LNA’s case).

The dynamics on the ground point in this negative direction. In particular, it is unclear whether Haftar and his supporters inside and outside of Libya will be satisfied with anything short of full capture of the state that would allow them to dictate the terms of a new political framework, with Haftar in charge. Many in Tripoli today believe that they will not and, for this reason, vow to fight on. Conversely, many in Haftar’s camp do not consider Serraj a credible negotiating partner, portraying him instead as a hostage of the militias that surround him; for this reason, they dismiss the very notion of negotiations and fight on themselves.

The situation might well escalate, with weapons and equipment pouring in from abroad, but will likely end up producing another version of a stalemate, only with greater levels of destructiveness. This is why both sides, and their external backers, ought to more realistically assess the balance of power and the prospects it offers, and on that basis move away from their boastful rhetoric of imminent triumph. These regional actors, especially those on Haftar’s side, also should have an interest in de-escalating tensions, lest they find themselves having to bankroll the LNA and the eastern government that supports it; both are set to run out of funds when a banking crisis that has been building since October 2018 reaches its climax in the very near future.

A prerequisite for a negotiated de-escalation is for both sides to feel that their basic interests have been adequately addressed. The Serraj government and the military forces aligned with it say they want the LNA’s violent effort to unseat the GNA to end, the assault on Tripoli to stop, and guarantees that military power will remain under civilian oversight. The eastern government says it wants its fair share of oil revenues and to liberate the capital from what it considers militia rule before restarting negotiations over a political roadmap. Taken at face value, these objectives are not necessarily incompatible, and so a negotiated ceasefire that would allow the resumption of political, financial and military negotiations that achieves them should be possible.

International stakeholders ought to press the parties to accept a ceasefire reflecting a compromise between their respective positions: a withdrawal of Haftar’s forces from Tripoli’s immediate periphery but, at this stage, not (as Serraj demands) from other towns in the greater Tripoli area. They also should agree to steps to maximise the chances that both sides implement such a ceasefire: first, giving international legal backing through a UN resolution to an agreed ceasefire; secondly, endorsing and establishing an international monitoring mechanism, which could consist of unarmed monitoring personnel from EU member states with access to surveillance equipment and satellite imagery; thirdly, imposing sanctions on any eventual ceasefire violators; and fourthly, fully complying with the UN arms embargo on Libya, which is being openly flouted at present.

To pave the way for a political settlement, both parties will also need to allay their opponents’ deepest fears and prejudices. On Haftar’s side, this entails moving away from the belligerent rhetoric adopted so far and instead publicly recognising the GNA as a legitimate partner in UN-led negotiations to which it would have to commit. On Serraj’s side, this means ensuring that the GNA-allied military factions accept a negotiation whose outcome could well spell the end of the Libyan Political Agreement, the 2015 power-sharing deal that gave rise (and UN backing) to the GNA. Any subsequent negotiations ought not to be strictly limited to Haftar and Serraj alone, but rather should include a broad array of stakeholders from across Libya’s multiple institutional and military divides.

The U.S. in particular ought to recalibrate its approach toward the parties by reaffirming its support for the internationally recognised GNA and pressing both sides to accept an internationally monitored ceasefire such as outlined above and return to talks. Washington could also make a tangible difference by nudging the two sides toward an agreement on how to manage state finances and reunify economic institutions that have been split since 2014, such as the Central Bank. This last agreement will not solve everything, but as described in a recent Crisis Group report, it is essential to avert another crisis and address some of Libya’s post-2011 ills.

Conclusion



Barring a sudden – and improbable – radical change in the balance of forces on the ground, the battle for Tripoli is likely to be long, destructive and deadly. For now, both the Tripoli government and its allies, on the one hand, and Haftar’s forces, on the other, are embarked on a perilous path toward escalation that could well draw external actors deeper into the fight. The longer the fight for Tripoli continues, the greater the risk that it will ignite an all-out civil war, setting ablaze yet another country in an already deeply troubled region.

There is an alternative path, but it will require the two parties to compromise and – importantly – their respective international backers to stop fuelling the conflict and, instead, agree to work toward a ceasefire and empower the UN special envoy to restart political, financial and military negotiations.

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeSam 29 Juin 2019 - 7:06

Citation :
Le maréchal Haftar ordonne d'attaquer les navires et intérêts turcs en Libye
MIS À JOUR LE 29/06/19 À 02H55

https://www.20minutes.fr/monde/2552295-20190629-marechal-haftar-ordonne-attaquer-navires-interets-turcs-libye

Le maréchal n'a semble-t-il, pas digérer la perte de Gharyan

https://www.liberation.fr/planete/2019/06/28/l-armee-de-haftar-chassee-de-gharyan-verrou-de-la-tripolitaine_1736864
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeDim 30 Juin 2019 - 6:07

Après la défaite du maréchal Haftar à Ghiryane ses soldats ont laissé derrière eux 4 roket javelin. après enquête du New York Times et en se basant sur les numéros de série il s'agit des missiles qui étaient vendus par l'USA aux UAE en 2008, sur le lien posté on peux voir une vidéo de mercenaires de Darfour capturés.


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source:  https://www.alquds.co.uk/%d9%88%d8%a7%d8%b4%d9%86%d8%b7%d9%86-%d8%aa%d8%aa%d8%ad%d9%82%d9%82-%d9%85%d9%86-%d8%b5%d8%ad%d8%a9-%d9%85%d8%b9%d9%84%d9%88%d9%85%d8%a7%d8%aa-%d8%a8%d8%b4%d8%a3%d9%86-%d8%a7%d9%84%d8%b9%d8%ab%d9%88/
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeDim 30 Juin 2019 - 18:18

Haftar et les EAU ont mangé une belle claque !

C'est quasiment la fin du siège de Tripoli qui vient de se passer.

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeDim 30 Juin 2019 - 19:59

Fahed64 a écrit:
Haftar et les EAU ont mangé une belle claque !

C'est quasiment la fin du siège de Tripoli qui vient de se passer.

Bonjour à tous.

En réalité, Tripoli est une grande métropole côtière qui n'a pas vocation a être assiégée. Il faut mettre des gros moyens pour pouvoir le faire. Dés le moment où on peut pas appliquer un siège maritime et aérien sur cette ville, alors la stratégie de siège était une voie stérile, si on lui ajoute la frontière ouverte avec la Tunisie, alors il restait qu'une seule voie, c'était une attaque frontale sur plusieurs axe de diversion, le point d'inflexion était la neutralisation de l'effet surprise de l'attaque. En fait l'attaque etait condamné à l'echec dés le moment où les forces de Tripoli ont pu stopper l'attaque, organisé la defense de tranchée urbaine et assuré l'approvisionnement avec l'extérieur.

A Gharyan, ce qui s'est pas passé n'est pas la fin du siège, mais l'effondrement de l'offensive de Haftar. En fait, Comme sur chaque offensive territoriale profonde, l'effet d'inertie de l'attaque, l'espoir de l'effondrement des défenseurs de Tripoli qui fait cimenté les soldats Haftar derrière une cause pas perdue encore psychologiquement, à cela faut ajouter que Haftar n'avais pas de stratégies alternatives, il a mis toute ces forces (avec un effet de surpise) et idéologie sur la prise de Tripoli et la promesse de son corronnement comme l'unificateur et l'instaurateur de l'ordre sur la Nation...tous ça contribuera à l'effondrement.

Haftar maintenant va s'effondrer, il lui reste d'accepter de se replier sagement sur une ligne de défense aussi sûr que possible, et espérer pousser en erreur Les forces de Tripoli en les attirant vers une offensive aussi loin de leurs bases.
Dans touts les cas, y'a depuis longtemps un équilibre des forces qui instaure une guerre d'usure. Les deux axes se neitralisent mutuellement et aucun n'a les gros moyens pour trancher, et même s'il le fait, l'effet guérilla imposera une nouvelle guerre d'usure. Cependant, l'axe Tripoli a plus de base populaire, alors que Haftar est entouré soit de gens qui rêve du retour du grand leader, et en plus des mercenaires. Donc une guerre d'usure est toujours favorable à Tripoli, surtout que le prolongement de cette guerre annulé la promesse derrière l'Alliance Haftar, à savoir garantir l'ordre sur tout le pays par la force.

J'imagine que le peu de base populaire que Haftar a, va aller vers une concession en nommant un nouveau leader et accepter de s'assoir à table des négociation, même ses parrains vont le lâcher.

Enfin, faut noter qu'à Gharyan ce sont les forces locales qui ont aussi décider de dégager Haftar, ce qui est politiquement signifiant.

Que veut les US derrière une guerre d'usure en Lybie?


Dernière édition par AIT le Lun 1 Juil 2019 - 1:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juil 2019 - 0:58

Citation :

Libye : six Turcs sont détenus par les forces pro-Haftar, selon Ankara qui menace de riposter



Première publication : 30/06/2019 - 22:13

Le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé dimanche que six Turcs étaient retenus en Libye par des forces proches du maréchal Haftar. Ankara les appelle à les libérer immédiatement, les menaçant de les prendre pour "cibles".

Six Turcs sont retenus en Libye par des forces proches du maréchal Khalifa Haftar. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, qui l’a annoncé dimanche 30 juin, a appelé ces dernières à libérer immédiatement ses ressortissants, sans quoi elle Ankara les prendrait pour "cibles".

Cet incident survient deux jours après que le maréchal Haftar a menacé de s'en prendre aux intérêts turcs dans le pays, accusant la Turquie de soutenir militairement ses rivaux du gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé dans la capitale libyenne.

"Acte de violence et de piraterie"

"La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie" a déclaré le ministre turc dans un communiqué. "Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement." Si tel n’était pas le cas, celui-ci a averti que les forces d’Haftar deviendraient "des cibles légitimes.

Aucun détail quant au lieu de la détention des ressortissants turcs, ou la date de leur arrestation n’a été donné.

Quelques heures après l'annonce de Mevlut Cavusoglu, les forces du maréchal Khalifa Haftar ont annoncé avoir détruit un drone turc à l'aéroport de Tripoli.

C’est à la suite d’un sérieux revers essuyé par Haftar dans le cadre de son offensive sur Tripoli, que ce dernier avait ordonné à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d'arrêter les ressortissants turcs en Libye, a annoncé vendredi son porte-parole, le général Ahmad al-Mesmari.

En effet, selon l’aéroport de la ville, les vols vers la Turquie depuis Benghazi, place forte des pro-Haftar, ont été suspendus dès samedi.

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a rétorqué dimanche que la Turquie riposterait à toute attaque.

"Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque" a prévenu dimanche le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar. "Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte".

Rôle d'Ankara

Les efforts de la Turquie en Libye visent à "contribuer à la paix et à la stabilité dans la région", a-t-il encore assuré, ajoutant toutefois qu'Ankara avait "pris toutes sortes de mesures pour faire face à toute menace ou action hostile contre la Turquie".

Selon le porte-parole d’Haftar, Ankara intervient "dans la bataille de façon directe : avec ses soldats, ses avions et ses navires par la mer." De plus, selon lui, des approvisionnements en armes et munitions arrivent directement de Turquie aux forces du GNA via la Méditerranée. Des allégations démenties par ses rivaux à Tripoli.

Mais malgré un embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Libye depuis la révolte de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi, la Turquie soutient de moins en moins discrètement les forces du GNA.

Le 19 juin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan avait ainsi confirmé que des armes que son pays avait fournies au GNA ont permis à Tripoli de "rééquilibrer" la situation face aux forces d’Haftar, soutenues par les Émirats arabes unis et l'Égypte.

Interrogé sur la menace libyenne, Erdogan avait déclaré samedi qu'il n'en avait pas connaissance, mais que la Turquie prendrait les mesures nécessaires après avoir évalué la situation.

Les menaces du maréchal Haftar contre la Turquie sont intervenues au lendemain de l'annonce de la reprise par les forces pro-GNA de la ville de Gharyan, située à une centaine de kilomètres de Tripoli, dont il avait fait son centre d’opérations pour l’offensive contre Tripoli, située à plus de 1 000 kilomètres de son bastion, Benghazi, à l’est du pays.

Avec AFP

https://www.france24.com/fr/20190630-libye-six-turcs-detenus-forces-pro-haftar-ankara-menace-riposter-turquie-tripoli-gna
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juil 2019 - 4:23

La Haftar va trop loin! Son argumentaire ne tient pas, lui chez qui ont retrouve des Javalin, des mercenaire portugais et dont la soldatesque est habillé de A à Z par MBZ...

Haftar n'a aucune légitimité et est reconnu par personne, c'est le mercenaire des puissances régionale.

La Turquie aurait un motif d’intervention légitime si il arrivait quelque chose à ses ressortissants.

Dommage que la TSK ne possède pas encore son porte aeronef. BOmbarder la Libye depuis la Turquie est envisageable mais je doute que l'Égypte ou la Grèce ne laisse la voie ouverte à ;a Turaf !

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juil 2019 - 17:34

Citation :
La Turquie menace les forces du maréchal Hafter de représailles en cas d’attaque contre ses intérêts en Libye

par Laurent Lagneau · 1 juillet 2019


La révolte en libye - Page 4 _12b246

Étant donné la proximité de certaines milices qui le soutiennent avec la confrérie des Frères musulmans, le gouvernement d’unité nationale [GNA] libyen, conduit par Fayez el-Sarraj et formé sous l’égide des Nations unies, est appuyé par la Turquie et le Qatar face à son rival de Tobrouk, qui tient sa légitimité des élections législatives de juin 2014. Cependant, ce dernier bénéficie également d’appuis extérieurs, notamment fournis par les Émirats arabes unis et l’Égypte. Et le tout en violation de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.

Depuis avril, l’Armée nationale libyenne [ANL] qui, commandée par le maréchal Khalifa Haftar, relève du gouvernement de Tobrouk, a lancé une offensive en direction de Tripoli, après avoir tenté de « nettoyer » le sud et l’est de la Libye des éléments jihadistes qui s’y étaient implantés. Seulement, les milices qui assurent la défense de la capitale libyenne, dont la plupart sont par ailleurs plus anti-Haftar que pro-GNA, opposent une vive résistance.

Et elles font même plus que résister puisque, la semaine passée, elles ont infligé un lourd revers à l’ANL en s’emparant de la ville Gharyan, qui « verrouille » l’accès à la capitale libyenne. C’est ainsi que les combattants pro-GNA ont découverts dans les arsenaux des troupes du maréchal Haftar au moins trois missiles anti-chars Javelin de conception américaine, 7 obus d’artillerie à guidage laser Norinco GP6 d’origine chinoise et des drones Yabhon-HMD du constructeur émirati ADCOM.

Sur ce point, les autorités américaines ont ouvert une enquête au sujet des missiles Javelin trouvés à Gharyan. Selon les images diffusées par les milices pro-GNA sur les réseaux sociaux, ces munitions étaient stockées dans des caisses portant la mention « UAE Armed Forces – Joint Logistic Command C and F Section » ainsi qu’un numéro de contrat commençant par « DP3/2/6/1/2006″.

Quoi qu’il en soit, et après le revers subi à Gharyan, le maréchal Haftar a ordonné à ses troupes de s’en prendre aux intérêts turcs en Libye, en particulier les navires livrant des équipements militaires aux milices pro-GNA. Et, quelques heures plus tard, l’ANL a affirmé avoir abattu un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] turc » de type « Bayraktar » au moment de son décollage de la piste de la zone militaire de l’aéroport de Mitiga, à Tripoli.

En outre, le gouvernement de Tobrouk a demandé aux ressortissants turcs de quitter la Libye et interdit à tous les ministères, institutions publiques et autres banques à traiter avec des entreprises turques.

Cela étant, Ankara n’a évidemment pas manqué de réagir. « Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque. Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte », a ainsi prévenu Hulusi Akar, le ministre turc de la Défense. Et « toutes sortes de mesures » ont été prises « pour faire face à toute menace ou action hostile contre la Turquie », a-t-il ajouté, en assurant que les efforts turcs en Libye visaient à « contribuer à la paix et à la stabilité dans la région. »

Puis, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a accusé les forces proches du maréchal Haftar de retenir six ressortissants turcs.

« La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie », a déclaré M. Cavusoglu. « Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement » a-t-il continué car, faute de quoi, les forces du maréchal Haftar deviendraient des « cibles légitimes. »

Ces propos annoncent-ils une implication plus important d’Ankara dans le conflit libyen? En attendant, selon le porte-parole de l’ANL, la Turquie serait déjà engagés de « façon directe » en Libye, avec « soldats, ses avions et ses navires par la mer ». Ce qu’ont démenti les milices pro-GNA.

En tout cas, il est acquis que ces dernières bénéficient d’un appui matériel de la part d’Ankara. D’ailleurs, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, l’a lui même reconnu le 19 juin. Ainsi, a-t-il expliqué, les livraisons d’armes par la Turquie aux milices pro-GNA ont permis de « rééquilibrer » la situation face à l’ANL.

Photo : drone Bayraktar (c) Wikicommons

http://www.opex360.com/2019/07/01/la-turquie-menace-les-forces-du-marechal-hafter-de-represailles-en-cas-dattaque-contre-ses-interets-en-libye/
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeLun 8 Juil 2019 - 4:14

Libye : le bilan du côté marocain s’alourdit (7 morts)




Citation :
Le nombre de Marocains tués dans le raid aérien qui a ciblé un centre de migrants à Tripoli, en Libye, vient d’être revu à la hausse par le Consulat du Maroc à Tunis.

Selon les derniers chiffres publiés, le samedi 6 juillet 2019, au soir, on dénombre 7 morts et 8 blessés ; on ne connaît pas, pour l’instant, la gravité de l’état des seconds. Trois autres ressortissants marocains sont toujours portés disparus. Ce camp de migrants en comptait quelque 18, d’après les informations rassemblées jusqu’à maintenant par la représentation diplomatique marocaine.

« Etant donné la volatilité de la situation sur le terrain et la rareté des informations définitives, le bilan est amené à évoluer », prévient le Consulat selon lequel des contacts avec les blessés ont été pris afin de s’assurer de leur état de santé. Dans le cas des personnes décédées, leur identification est en cours et des contacts seront ensuite pris avec leurs familles, restées au Maroc, en vue de leur rapatriement.

En réalité, le Consul s’emploie, en coordination avec les autorités libyennes compétentes et des organisations internationales sur place, à prendre les mesures nécessaires facilitant l’évacuation des blessés et le rapatriement des corps de ces Marocains.

Les familles des victimes sont invitées à prendre contact avec les deux cellules mises en place, soit par le Ministère des Affaires étrangères (00212613500678), soit par le Consulat général du Royaume à Tunis (0021698765801).

j'aurais aimé qu'on soit un pays frontalier de la libye pour bombarder les bases de ce mercenaire Haftar comme ce que l'egypt a fait en 2015.

source :

https://www.bladi.net/libye-mort-marocains,57212.html

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Juil 2019 - 13:18

Citation :
Libye: des missiles vendus par les États-Unis à la France découverts dans un ancien camp d’Haftar

https://amp.lefigaro.fr/international/libye-des-missiles-vendus-par-les-etats-unis-a-la-france-decouverts-dans-un-ancien-camp-d-haftar-20190710[

Comme les US en Irak et au M.O

La France continue d'exporter la démocratie et la civilisation en Libye et en Afrique du Nord.
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Juil 2019 - 13:53

Est ce que les US prendront sanction ? Ces missiles étaient t'ils exploitables?

La France est un pays à la géopolitique hypocrite !

Vivement que ce pays devienne un pays quelconque permis les "autres"

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Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeVen 9 Aoû 2019 - 18:53

Citation :
Libye: la marine critique les autorités au sujet des migrants


Tripoli, 9 août 2019 (AFP) -


La marine libyenne a accusé vendredi les autorités de défaillance dans leur prise en charge des migrants secourus en mer, affirmant qu'elle pourrait être contrainte de les laisser libres une fois ramenés sur terre ferme.

Les migrants secourus en mer par la marine sont d'abord accueillis par les ONG sur place qui leur offrent soins et nourriture, avant d'être pris en charge par des agents de l'Organe chargé de la lutte anti-immigration du ministère de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU.

Ceux-ci les placent dans des centres de détention, sans liberté de mouvement, des lieux régulièrement décrits par les ONG comme des zones de non-droit, et où vivent au moins 5.200 personnes, selon des chiffres de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

La marine, qui ne peut exercer son autorité en dehors des ports, est tenue de garder sous son contrôle les rescapés avant de les remettre aux autorités du ministère de l'Intérieur.

Mais les migrants attendent parfois plusieurs jours sur des quais, dormant à même le sol et sans abri, que les autorités viennent les chercher, a dénoncé dans un communiqué le général Ayoub Kacem, porte-parole de la marine.

"Nous sommes conscients (...) des difficultés et des défis auxquels l'Organe de lutte contre la migration clandestine est confronté, mais nous craignons qu'à l'avenir, nous ne soyons obligés de relâcher les migrants après leur sauvetage", a averti le général Kacem.

Il donne ainsi l'exemple de 45 migrants --parmi lesquels 8 femmes et deux enfants-- secourus mercredi et qui ont attendu environ 24h avant d'être finalement conduits par les autorités au centre de détention de Janzour, dans la banlieue est de Tripoli.

"Les nombreux appels à l'Organe de lutte contre l'immigration clandestine pour qu'il les accueille comme il se doit, sont restés sans réponse", a déploré le général.

Depuis la chute du dictateur Mouammar Khadafi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos, avec une multitude de groupes armés et des forces politiques rivales.

Le pays reste néanmoins un important point de transit pour les migrants fuyant l'instabilité dans d'autres régions d'Afrique et du Moyen-Orient et qui cherchent à rejoindre l'Europe.

En dépit des risques que représente une traversée pour l'Europe, les migrants prennent la mer, préférant tenter leur chance plutôt que de rester en Libye, où ils sont soumis à des abus, extorsions et tortures, expliquent les ONG.

https://www.marine-oceans.com/actualites/18965-libye-la-marine-critique-les-autorites-au-sujet-des-migrants
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMar 13 Aoû 2019 - 17:36

Citation :
Les forces du maréchal Haftar sont entrées dans Morzouk, au sud de la Libye

La révolte en libye - Page 4 0ca12
Morzouk est une oasis située dans le sud-ouest de la Libye.
© Google Maps

Par RFI Publié le 13-08-2019 • Modifié le 13-08-2019 à 00:33



Alors que la trêve était partiellement dimanche à Tripoli suite à l'appel de l'ONU pour la fête d'al-Adha, l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar a mené une nouvelle opération dans le Sud, à Morzouk, ville en proie à la violence depuis deux semaines.

Les ennuis ont commencé à Morzouk avec l'entrée dans la ville d'une force dirigée par Moussa Hassan al Tabaoui et soutenue par le Gouvernement d'union nationale (GNA). C'était il y a plus de deux semaines. La violence qui s'ensuivit a causé la mort de dizaines de personnes. Selon l'ONU, 2 150 habitants ont dû fuir la ville. Le 4 août, les forces du maréchal Khalifa Haftar ont procédé à des frappes aériennes, causant la mort de 43 personnes. Des mercenaires tchadiens selon l'Armée nationale libyenne (ANL), des civils selon des membres de l'éthnie toubou de Morzouk.

Dimanche matin, alors que la prière de l’Aïd al-Adha se faisait entendre dans l'oasis, l'ANL, avec des forces venues du Sud, avait fini de faire son entrée dans certains quartiers de la ville. Mais des combats ont à nouveau éclaté dimanche entre d'un côté, l'ANL et des fidèles locaux, de l'autre, des groupes armés soutenus par des Toubous locaux. Selon Khaled al-Mahjoub, un général de l'ANL, il s'agit de « membres de l'organisation État islamique, du Conseil de la Choura de Benghazi et de mercenaires tchadiens ». Ce général affirme que des nombreux terroristes ont fui Morzouk.

Des combats qui traduisent surtout l'insécurité qui règne dans cette oasis située au Sud, près de la frontière tchadienne, depuis 2011. La ville échappe en effet à l'autorité de l'État. Déchirée, elle se trouve à la merci des groupes armés.

Des combats avaient toujours lieu lundi dans certains quartiers de l'ancienne ville et autour de la citadelle.

http://www.rfi.fr/afrique/20190812-forces-marechal-haftar-entrees-mourzouk-sud-libye
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Déc 2019 - 22:42

Citation :
Tripoli a demandé l'aide militaire de la Turquie, qui y répondra

La révolte en libye - Page 4 _12f3b62
Le chef du service des relations avec la presse du président turc Recep
Tayyip Erdogan, Fahrettin Altun. Photo Twitter


AFP  27/12/2019



Le gouvernement d'union nationale (GNA) libyen reconnu par l'ONU a demandé l'aide militaire de la Turquie, et la Turquie répondra à cette demande, a déclaré vendredi le chef du service des relations avec la presse du président Recep Tayyip Erdogan.

"Le gouvernement libyen a demandé l'aide militaire de la Turquie. Comme l'a dit le président Erdogan, nous allons bien sûr honorer notre accord", a déclaré dans un tweet Fahrettin Altun.


La veille, M. Erdogan avait annoncé que le parlement voterait le 8 ou le 9 janvier sur une motion autorisant l'envoi de troupes en Libye pour soutenir le gouvernement d'union nationale (GNA) face aux forces de l'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar, ouvrant ainsi la voie à une intervention militaire turque directe dans ce pays.

"Nous soutenons le gouvernement légitime internationalement reconnu en Libye. Les puissances extérieures doivent cesser de soutenir les groupes illégitimes (qui combattent) contre le gouvernement libyen", a ajouté M. Altun.

Selon des informations de presse, démenties par Moscou, la Russie aurait envoyé des mercenaires pour combattre aux côtés des forces de Haftar, tandis que l'ONU a accusé ces forces d'avoir recruté des combattants soudanais.

"Comme nous soutenons le gouvernement libyen, nous ne voulons pas que la Libye devienne une zone de guerre", a souligné M. Altun.

"Ces forces régionales qui oeuvrent au rétablissement de régimes répressifs" illégitimes "sont actives en Libye. Leurs efforts pour mettre en place des gouvernements clients ne réussiront pas", a-t-il averti.

Ankara avait signé le 27 novembre avec le GNA un accord de coopération militaire et sécuritaire lors d'une visite à Istanbul de son chef Fayez al-Sarraj. Cet accord a été approuvé par le parlement turc. Mais pour obtenir l'autorisation de déployer des forces combattantes en Libye, le gouvernement turc doit faire approuver par le parlement un mandat séparé, comme il le fait tous les ans pour envoyer des militaires en Irak et en Syrie.

Ankara avait également signé, lors de la visite de M. Sarraj un accord de délimitation maritime qui permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale, riches en hydrocarbures et convoitées par d'autres pays, notamment la Grèce.

Cet accord délimite une frontière maritime qui selon Athènes ne tient pas compte de la Crète, alors que les pays de la région sont en concurrence pour exploiter les réserves de gaz en Méditerranée orientale.

"Notre accord maritime avec la Libye garantit que la liberté de mouvement de la Turquie en haute mer n'est pas compromise", a ajouté le chef du service de presse.

"Il assure aussi une forte relation avec le gouvernement libyen. Nous sommes engagés à (assurer) la paix et la stabilité en Libye et en Méditerranée", a affirmé M. Altun.

https://www.lorientlejour.com/article/1200086/tripoli-a-demande-laide-militaire-de-la-turquie-qui-y-repondra.html  
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeDim 29 Déc 2019 - 17:45

Citation :
La Turquie aurait envoyé des combattants syriens en Libye, selon l'OSDH

La révolte en libye - Page 4 _12f2a67
Des combattants syrien pro-Ankara en route vers Kobané. Archives AFP

Conflit
Plusieurs sources syriennes confirment à L'Orient-Le Jour qu’il s’agit de combattants originaires de la région d’Alep, à en juger par leur accent.


C.H.| OLJ 29/12/2019


La Turquie aurait envoyé 300 combattants syriens à Tripoli en Libye, selon des informations de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et à priori prise par des combattants syriens les montre en Libye, venus combattre les forces du maréchal Khalifa Haftar. Plusieurs sources syriennes ont confirmé à L'Orient-Le Jour qu’il s’agit de combattants originaires de la région d’Alep, à en juger par leur accent.

Ankara est le parrain de l’opposition armée syrienne face aux troupes pro-gouvernementales soutenues par Moscou et Téhéran. Après avoir été utilisés par la Turquie dans sa lutte contre les forces kurdes dans le Nord-est syrien, des groupes rebelles syriens serviraient aujourd’hui les projets d’Ankara de s’engager davantage sur le terrain libyen en faveur du gouvernement libyen d'union (GNA). Le GNA, soutenu par l’ONU, a nié l’arrivée de soldats syriens sur le sol libyen et l’authenticité des enregistrements vidéo mis en ligne, assurant que ceux-ci ont été tournés à Idleb. L’Armée nationale syrienne, pro-turque, a également réfuté l’envoi de troupes sur place.

Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des luttes d'influence et deux autorités se disputent aujourd'hui le pouvoir : le GNA à Tripoli et un gouvernement et un Parlement acquis au maréchal Khalifa Haftar dans l'est libyen. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, la semaine dernière, qu'Ankara enverrait des troupes en Libye après que le gouvernement de Tripoli a demandé un soutien militaire dans sa bataille contre les forces pro-Haftar. Des sources syriennes ont confirmé à Middle East Eye que plusieurs groupes rebelles avaient été contactés en vue d’un déploiement en Libye. Selon l’OSDH, le nombre de conscrits arrivés dans des camps turcs pour recevoir des formations se situerait entre 900 et 1000. Toujours selon l’ONG, les factions soutenues par la Turquie auraient ouvert des centres, notamment à Afrine, pour enregistrer les noms des personnes souhaitant aller combattre en Libye. La Turquie offrirait des salaires variant entre 2000 et 2500 dollars pour chaque combattant sur un contrat de trois mois ou de six mois, en échange de son départ pour Tripoli. Une source turque a déclaré à l’ONG que la division Sultan Mourad, un groupe armé – affilié à l’Armée syrienne libre (ASL) – composé de combattants turkmènes syriens, faisait partie des groupes qui devaient être envoyés en Afrique du Nord. Une source de l'opposition syrienne a par ailleurs affirmé que les Brigades Souqour al-Cham – salafiste affilié au Front national de libération – avaient déjà accepté le plan et transféré certaines de leurs forces en Turquie avant le déploiement.

https://www.lorientlejour.com/article/1200227/la-turquie-aurait-envoye-des-combattants-syriens-en-libye-selon-losdh.html
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeSam 4 Jan 2020 - 17:41

Citation :
Libye : Le maréchal Haftar déclare la « mobilisation générale » contre une intervention militaire turque

par Laurent Lagneau · 4 janvier 2020


La révolte en libye - Page 4 _12f458

En novembre, Ankara et le Gouvernement d’union nationale libyen [GNA], installé à Tripoli sous l’égide des Nations unies, ont signé un accord visant à délimiter les frontières maritimes de la Turquie et de la Libye, sans se préoccuper des autres pays intéressés, à savoir l’Égypte, la République de Chypre et la Grèce.

Or, pour la Turquie, cet accord est capital puisqu’il lui permettrait d’augmenter de 30% la superficie de son plateau continental et, donc, de jouer les trouble-fête dans le projet EastMed qui, porté par la Grèce, Chypre et Israël, vise à construire un gazoduc destiné à exporter, depuis des réserves chypriotes et israéliennes, 9 à 11 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l’Europe.

Seulement, si le GNA est défait par son rival de Tobrouk, lequel est soutenu par le Parlement libyen élu en juin 2014 ainsi que par l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, cet accord sur les frontières maritimes [dont la validité au regard du droit internationale, est remise en cause], sera définitivement enterré. D’où l’importance de l’accord de coopération militaire conclu en même temps par Ankara et Tripoli.

En vertu de ce dernier, la Turquie se prépare à lancer une opération en Libye. Le Parlement turc a donné son feu vert le 2 janvier et Ankara a visiblement déjà envoyé à Tripoli des combattants de groupes armés syriens. Cela étant, la perspective d’une telle intervention militaire, dont l’objectif est de mettre en échec l’offensive des troupes du maréchal Haftar en direction de Tripoli, suscite de l’inquiétude et des oppositions.

L’Égypte, qui soutient le maréchal Haftar, est vent debout contre les intentions de la Turquie, d’autant plus que les relations entre Le Caire et Ankara sont déjà exécrables. L’Algérie, qui partage aussi un frontière avec la Libye, a également fait part de son opposition.

« La langue de l’artillerie ne peut être la solution. Cette dernière réside dans un dialogue sérieux entre les belligérants avec l’aide des pays voisins, notamment l’Algérie », a déclaré, le 3 janvier, Sabri Boukadoum, le ministre algérien des Affaires étrangères, cité par observalgerie.com. « La démarche turque qui vise à déployer des troupes sur le sol libyen internationalise la crise de fait et met l’Algérie devant le fait accompli », a-t-il ajouté.

Après la Ligue arabe, le chef de l’Union africaine, Moussa Faki Mahama, a fait valoir que « les différentes menaces d’interférence politique ou militaire dans les affaires internes du pays [la Libye] augmentent le risque de confrontation, avec des motivations qui n’ont rien à voir avec les intérêts fondamentaux du peuple libyen et ses aspirations à la liberté, la paix, la démocratie et le développement. »

Enfin, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé, sans citer explicitement la Turquie, que « tout soutien étranger aux parties en guerre » en Libye « ne fera qu’aggraver un conflit et compliquer les efforts pour une solution pacifique. » Et d’ajouter que les « violations continues de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité ne font qu’empirer les choses. »

De son côté, le maréchal Haftar, qui bénéficie aussi du soutien des Émirats arabes unis, voire de la Russie [et d’une relative bienveillance des États-Unis et de la France], a décrété la mobilisation générale, évoquant une « invasion » turque encouragée par le gouvernement rival de Tripoli.

« Nous acceptons le défi et déclarons le jihad et la mobilisation générale. […] L’ennemi regroupe ses forces pour envahir la Libye et asservir notre peuple » et a trouvé « parmi les traîtres ceux qui ont signé avec lui un accord de soumission, d’humiliation et de honte », a en effet déclaré le maréchal Haftar lors d’une allocution télévisée, le 3 janvier.

Pour rappel, la Libye fut, par le passé, une province de l’Empire Ottoman, avant de devenir une colonie italienne à la faveur de la guerre italo-turque [septembre 1911 – octobre 1912].

Quoi qu’il en soit, le maréchal Haftar pourra sans doute compter aussi sur un soutien de la… Grèce, dont il a reçu le ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, le 22 décembre dernier.

Dans un entretien donné au quotidien canadien Globe and Mail, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a appelé la Turquie à ne pas franchir de « ligne rouge », notamment dans le cadre de l’accord maritime conclu par Ankara et Tripoli.

« Personne ne peut franchir les lignes rouges » et « nous ne permettrons aucune activité turque violant les droits souverains de la Grèce », a déclaré M. Mitsotakis, avant d’affirmer que son pays était prêt à discuter avec ses voisins, dont la Turquie.

Mais « si [au cours de ces discussions] aucun accord n’est atteint [avec la Turquie], la Grèce est même prête à recourir à une juridiction internationale », a-t-il prévenu.

http://www.opex360.com/2020/01/04/libye-le-marechal-haftar-declare-la-mobilisation-generale-contre-une-intervention-militaire-turque/
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MessageSujet: Re: La révolte en libye   La révolte en libye - Page 4 Icon_minitimeMar 7 Jan 2020 - 19:50

Citation :
Libye : Les troupes du maréchal Haftar s’emparent Syrte, grâce au ralliement d’une milice salafiste

par Laurent Lagneau · 7 janvier 2020


La révolte en libye - Page 4 _12f3c36

Après en avoir reçu le feu vert de son Parlement, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé, le 6 janvier, le début du déploiement de militaires turcs en Libye, afin de soutenir le gouvernement d’union nationale [GNA] de Tripoli, avec lequel Ankara a signé un accord visant à renforcer la coopération en matière de défense ainsi qu’un mémorandum – contesté – sur les frontières maritimes entre la Turquie et la Libye.

Selon M. Erdogan, cet envoi de militaires turcs en Libye vise à « soutenir le gouvernement légitime et d’éviter une tragédie humanitaire ». Pour rappel, le GNA a été installé à Tripoli sous l’égide des Nations unies. Mais il n’est pas reconnu par le Parlement libyen élu en juin 2014, lequel soutient le gouvernement de Tobrouk, dont relève l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar.

Début avril, soutenue par l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite [voire par la Russie], l’ANL a lancé une offensive en direction de Tripoli, après avoir menée plusieurs opérations anti-jihadistes dans l’est et le sud de la Libye. De son côté, le GNA peut compter sur l’aide de la Turquie et du Qatar, voire de l’Italie.

Selon les explications données par M. Erdogan, la Turquie n’engagera pas ses soldats dans des combats… mais des officiers turcs seront chargés de coordonner les actions d’une « force combattante » en soutien au GNA. Et d’ajouter que cette « force combattant » sera composée de « différentes unités », sans donner plus de précisions. On sait toutefois que des combattants de groupes rebelles syriens soutenus par Ankara ont récemment été envoyés en Libye.

Il sera compliqué pour la Turquie d’en faire davantage. Déployer un important contingent à Tripoli suppose une protection aérienne. Or, ne disposant pas de porte-avions, les forces turques n’ont a priori aucune base sûre où elles pourraient mettre en oeuvre leurs aéronefs… Et les pays frontaliers [Tunisie et Algérie] ne sont pas disposés à les accueillir.

Mais, le 6 janvier et alors que les consultations diplomatiques vont bon train au sujet de l’intervention militaire turque, le maréchal Haftar a porté un coup dur au GNA en prenant le contrôle de Syrte, la ville natale du colonel Khadafi, autrefois tombée sous le joug de la branche libyenne de l’État islamique avant d’être reprises par les milices pro-GNA grâce à un appui aérien américain.

La prise de Syrte aura été extrêmement rapide, même si le porte-parole de l’ANL, le général Ahmed al-Mesmari, a expliqué que l’offensive avait fait l’objet d’une « préparation minutieuse qui a duré des mois », avec des raids aériens régulièrement menée contre la « Force de protection de Syrte », composée essentiellement de miliciens originaires de Misrata.

Entre la prise de l’aéroport de Ghardabiya, après la réddition de la force chargée d’en assurer la défense, et celle de la ville, il s’est écoulé environ trois heures. En outre, les combats ont a priori été limités. En réalité, l’opération a grandement été facilitée par le ralliement à l’ANL de la 604e Brigade, une milice « madkhaliste », du nom du courant salafiste fondé dans les années 1990 par le saoudien Rabi al-Madkhali pour lutter contre les Frères musulmans et les jihadistes.

Par le passé, leur doctrine prônant une soumission aux wâlî-l-amr [c’est à dire à ceux qui détiennent l’autorité, ndlr], les madkhalistes ont soutenu le colonel Kafhafi, y compris durant la « révolution » de 2011. Puis, ils se sont ralliés au Gouvernement de salut national, lequel s’est effacé devant le GNA en 2016.

Actuellement, les madkhalistes sont représentés dans la milice Al-Saiqa de Benghazi et de Derna [il s’agit de l’une des principales unités de l’ANL] ainsi qu’un sein de la Force Rada, qui soutient le GNA [au point de passer sous l’autorité du ministère de l’Intérieur]. Or, comme il est rappelé dans « Ramses 2019 – Les Chocs du futurs », Rabi al-Madkhali exhorte ses partisans « à soutenir Khalifa Haftar, sans crainte de contredire le message anti-islamiste du maréchal. » Cela étant, la même chose valait pour le colonel Kadhafi…

Les « fatwas » qu’émet le cheick al-Madkhali depuis Médine ont-elles joué un rôle dans le changement d’alliance de la 604e Brigade? Sans doute. Mais elles ne constituent pas la seule explication.

« Sur le papier, la 604e Brigade est fidèle au gouvernement d’union nationale. Mais la plupart de ses commandants ne lui font pas confiance. Ses dirigeants les plus importants appartiennent à la tribu des Ferjan [comme le maréchal Haftar, ndlr]. Ils sont coincés entre leur loyauté tribale et leur affiliation militaire envers la Force de protection de Syrte », expliquait récemment Omar al-Hawari, de l’European University Institute.

Quoi qu’il en soit, le GNA a subi un grave revers en perdant Syrte. Plusieurs miliciens qui lui sont loyaux ont été faits prisonniers et leurs équipements ont été saisis. Et, désormais, la ville étant un verrou stratégique entre la Cyrénaïque [est] et la Tripolitaine [ouest], l’ANL s’est ouvert l’accès à Misrata, qui, située à 250 km plus à l’ouest, est le siège des milices qui protègent actuellement Tripoli des assauts des forces du maréchal Haftar.

D’après le quotidien [pro-GNA] Libya Observer, le GNA prépare une riposte. « La Force Al-Bonyan Al-Marsous, qui a vaincu l’Etat islamique à Syrte, s’est mobilisée pour lancer une contre-attaque sur Syrte et pour repousser les groupes armés de Haftar, qui ont pris le contrôle de la majeure partie de la ville lundi », a-t-il en effet indiqué, ce 7 janvier.

http://www.opex360.com/2020/01/07/libye-les-troupes-du-marechal-haftar-semparent-syrte-grace-au-ralliement-dune-milice-salafiste/
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