Alger, cible d'attentats
En Algérie, au moins 45 personnes sont mortes et de nombreuses autres ont été blessées, mardi avant-midi, après que deux voitures piégées eurent explosé dans deux quartiers de la capitale, Alger.
Une des deux bombes a explosé à Ben Aknoun, près de la Cour suprême, du Conseil constitutionnel et de la Faculté de droit de l'Université d'Alger. Un autobus bondé d'étudiants qui se dirigeaient vers la Faculté de droit a d'ailleurs été touché.
L'autre explosion s'est produite dans le quartier voisin de Hydra, à proximité des bureaux du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations Unies et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Les deux immeubles ont été sérieusement touchés.
Bien que toutes les agences de presse citent des sources médicales ou gouvernementales qui dressent un bilan variant de 45 à 67 morts, le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, a affirmé en début de soirée que le gouvernement dénombrait 22 morts et 177 blessés.
Le ministre Zerhouni a immédiatement attribué l'attentat au Groupe salafiste pour la prédication et le combat, qui a officiellement pris le nom de Branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique l'an dernier.
L'attentat de Hydra, avait-il spécifié plus tôt, est l'oeuvre d'un kamikaze.
Le 11 avril dernier, des attentats de grande envergure ont été perpétrés contre deux symboles du pouvoir à Alger, soit le palais du gouvernement, dans le centre de la capitale, et un poste de police dans la banlieue est.
L'attentat, qui a fait au moins 24 morts et plus de 220 blessés, avait été revendiqué par la Branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique.
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