- Fox-One a écrit:
- j'ai entendu parler dans les médias de ce week end d'un nuage qui traverse les relation Turques-US, je pense que c'est l'affaire des armeniens qui est mise en question.
est ce que ca menace les relations militaires aussi?
Oui, ils veulent pas qu'on interviennent en Irak...
Irak: canonnade à la frontière turque et violences pour la fin du ramadan ERBIL (AFP) — L'artillerie turque est entrée en action depuis samedi contre des positions de rebelles kurdes dans la nord de l'Irak, alors que la violence faisait plus de 30 tués dans le reste du pays, en pleine fête de fin de ramadan.
Cette activité à la frontière turco-irakienne intervient au moment où le Parlement turc doit discuter à partir de lundi d'une motion autorisant l'armée turque à intervenir en Irak contre des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste).
Dimanche, la région d'al-Amadiyah, à une quinzaine de km de la frontière avec la Turquie, et à 50 km au nord-est de la ville irakienne de Dohouk, a été secouée par les tirs sporadiques des canons turcs.
Le bombardement avait commencé samedi vers 22H00 (19H00 GMT), selon des sources militaires irakiennes, et a visé des zones inhabitées dans un secteur où sont installées des bases du PKK.
Des obus ont également touché des villages proches de la ville frontalière de Zakho, dans l'extrême nord du Kurdistan, dont les habitants ont commencé à fuir, selon le porte-parole du gouvernement régional Jamal Abdallah.
Ankara affirme que les Kurdes d'Irak soutiennent le PKK en armes et explosifs. Un porte-parole du PKK au Kurdistan irakien, Abdoul Rahman Al Jadershi, a démenti que son organisation lance des opérations en Turquie à partir du territoire irakien.
Exaspérée par la recrudescence des activités des séparatistes dans le sud-est anatolien frontalier avec l'Irak depuis le début de l'année, la Turquie a agité la menace d'une incursion militaire pour éliminer les sanctuaires du PKK en Irak.
Les Etats-Unis ont appelé Ankara à se garder d'une telle intervention qui déstabiliserait une zone relativement épargnée par les violences confessionnelles qui frappent l'Irak.
Fin septembre, la Turquie et l'Irak ont signé un accord de coopération qui prévoit d'"empêcher les activités d'organisations terroristes, principalement celle du PKK".
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les Etats-Unis et l'Union européenne, a déclenché en 1984 une lutte armée indépendantiste en Turquie qui a fait plus de 37.000 morts depuis.
Par ailleurs, au moins 32 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines ont été blessées samedi et dimanche dans des attentats à Bagdad et à Samarra, et dans des attaques près de la capitale irakienne.
Une voiture piégée a explosé près d'un minibus de pèlerins chiites qui se rendaient à un sanctuaire du nord de Bagdad, et tué dix personnes dont trois femmes et deux enfants, et fait 18 blessés.
Samedi soir, un camion piégé a fait au moins 17 morts, dont des femmes et des enfants, ainsi que 27 blessés, dans la ville de Samarra, à environ 120 km au nord de Bagdad. L'attentat visait une patrouille de police.
Quatre civils ont péri dans des affrontements entre les forces de sécurité et des activistes non identifiés à Iskandiriyah, ville mixte située à une soixantaine de kilomètres de la capitale. Un autre a été tué lorsque des rebelles ont ouvert le feu sur des civils dans un village proche de la ville de Hilla, à 120 km au sud de Bagdad.
Ces actes de violence ont eu lieu en plein Aïd al Fitr, fête qui marque la fin du mois du jeûne de ramadan, déjà endeuillé jeudi par une frappe aérienne américaine contre des extrémistes dans le nord de l'Irak, qui a tué neuf enfants et six.
Vendredi, un kamikaze déguisé en vendeur de bonbons qui a fait exploser son chariot piégé près d'un jardin d'enfants de la ville de Touz, dans le nord de l'Irak. Un enfant de sept ans et un homme ont été tués et une vingtaine d'enfants ont été blessés.