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 Missiles

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MessageSujet: Missiles   Missiles - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 21:54

Rappel du premier message :

Citation :
Missiles


Un missile est un projectile autopropulsé et guidé, constitué de :

Un propulseur : moteur fusée, réacteur (généralement statoréacteur), voir les deux (une fusée donnant l'impulsion de départ, avant d'être relayée par un statoréacteur)

Un système de guidage, qu'il soit externe (téléguidage) ou indépendant (autoguidage).

Une charge utile : ce peut être une charge militaire (explosive, incendiaire, chimique, biologique, etc), un système électronique (drone de reconnaissance, missile scientifique ou expérimental) voire un simple poids pour équilibrer l'engin (missile cible), ou pour transporter une masse inerte (missile de propagande transportant des tracts)

Remarque : dans son acception initiale le terme de missile désignait un projectile, quel qu'il soit. Ce sens est aujourd'hui obsolète mais peut encore se trouver dans des ouvrages datant d'entre les deux guerres mondiales. La règle généralement utilisée de nos jours veut que :

les engins possédant un guidage soient nommés missiles, quel que soit le système de propulsion.

les engins propulsés par un autre moyen qu'une fusée à poudre soient nommés missiles. À part quelques prototypes datant des environs de la Seconde Guerre mondiale, tous ces engins ont un système de guidage.

les fusées à poudre sans guidage soient nommées roquettes (de l'anglais rocket = fusée).

que les projectiles (guidés ou non) se déplaçant sous la surface de l'eau soient nommés torpilles

Cependant, il existe des exceptions, tels les projectiles des lance-roquettes multiples qui, de nos jours, sont le plus souvent autoguidés tout en conservant le nom de roquettes, ou des prototypes datant d'une période où les systèmes électroniques étaient bien plus coûteux, fragiles et volumineux qu'actuellement. Une telle utilisation de ce terme est exceptionnelle et, en général, due à un contexte historique particulier (prototype ancien, dénomination qui perdure bien qu'elle soit devenue impropre).

Propulsions
Différents types de propulsions ont été ou sont utilisés. Ce sont principalement des fusées, des réacteurs ou des engins mixtes.

Fusées :
A carburant solide : c'est encore le propulseur le plus courant pour les petits missiles. En particulier les missiles individuels anti-char.
A carburant liquide : la dangerosité des carburants et comburants employés a été la cause de leur abandon progressif. Ce type de propulsion est cependant extrêmement efficace pour l'envoi de "gros" missiles utilisant une technologie moyenne voire faible. Le premier missile réussi utilisant cette propulsion a été le V2 allemand de la Seconde Guerre mondiale.
Réacteurs :
Simple flux : des essais ont été effectués après la Première Guerre mondiale, abandonnés à cause du prix de revient de tels missiles.
Eventuellement double-flux ou turbo-fan ou modèle plus moderne que le simple flux.
Stato-réacteur : le propulseur actuellement le plus courant sur les missiles. Bon marché, faciles à fabriquer et solides, les statoréacteurs sont devenus le principal mode de propulsion des missiles non semi-balistiques (une fusée est nécessaire pour la sortie de l'atmosphère)
Stato-réacteur "classique" à carburant liquide :
Stato-réacteur à carburant gazeux : le carburant est stocké sous forme de gaz comprimé (rare car le container est lourd), ou de produits solides, se décomposant en gaz inflammables lorsqu'ils sont chauffés. Les carburants gazeux se mélangeant mieux au comburant (air) que les carburants liquides, ce systèmes est plus efficace à très grande vitesse (Mach 5 et plus). Ce type de stato-réacteur extrêmement rapide est souvent nommé scramJet.
Stato-fusée : les stato-fusées sont des stato-réacteurs à carburant solide. Le carburant est déposé sur la paroi interne du réacteur. L'alimentation en comburant se fait par une prise d'air, identique à celle d'un stato-réacteur "classique". Les stato-fusées sont extrêmement économiques en entretien. Cela entraîne des économies d'argent, de personnel qualifié ainsi qu'une fiabilité accrue après de longues périodes de stockage. Sont aussi parfois nommés stato-fusée des stato-réacteurs dont les prises d'air peuvent être fermées, et où un comburant (généralement de l'oxygène stocké sous forme liquide) peut être injecté. Cela permet au moteur de se comporter comme un stato réacteur en atmosphère, ou en fusée. En 2007, ce type de moteur en est, généralement, au stade expérimental.
Fusée/Stato-réacteur : ce couple de propulseurs est classique pour les missiles Sol-Air, Sol-Mer et Sol-Sol. La fusée donne au stato-réacteur la vitesse qui lui est nécessaire pour fonctionner, puis il est éjecté. A contrario, de nombreux missiles Air-Air, Air-Mer, Air-Sol ne sont propulsés que par un stato-réacteur, la vitesse initiale permettant l'ignition du stato-réacteur étant la vitesse de l'avion tirant le missile.


Guidage
D'un point de vue technique, il existe de nombreux systèmes de guidage différents. Ils dépendent des caractéristiques de la cible et du degré de précision que la mission et la munition rendent nécessaires.

Guidage inertiel : tout d'abord utilisé sur les missiles à longue portée (missiles stratégiques et missiles de croisière) ; il utilise une centrale inertielle associant trois gyroscopes (un pour chaque axe), ce qui leur permet de maintenir un cap de façon prolongée. Cependant, les gyroscopes étant victimes d’une certaine dérive sur les longues distances, on tend à leur adjoindre aujourd’hui un système de guidage par GPS pour recaler leur positionnement. Des bombes et missiles de dernière génération mis en œuvre par l'armée américaine fonctionnent ainsi.
Guidage topographique : certains missiles de croisière comparent en permanence la topographie du terrain survolé à une carte préalablement établie qu’ils gardent en mémoire, repérant ainsi toute variation par rapport à l’itinéraire fixé.
Guidage laser : lorsqu’une grande précision est requise (missile anti-char ou anti-bunker), on utilise généralement un guidage laser. La cible est illuminée par un laser dont la tache est perçue par le système d'autoguidage du missile qui s'aligne dessus pour assurer l'impact.
Guidage vidéo : une caméra permettant généralement une vision nocturne est installée dans le nez du missile et permet de guider le missile à distance.
Guidage infrarouge : essentiellement utilisé par les missiles sol-air et air-air de courte portée, un autodirecteur infrarouge permet de se caler sur le rayonnement infrarouge émis par les tuyères du turboréacteur ou du turbomoteur de l'appareil ennemi. L'avantage de ce genre de système est son autonomie et son fonctionnement passif (il ne produit que peu de signaux détectables). La portée du détecteur d'infrarouges n’excède toutefois guère une vingtaine de kilomètres.
Guidage radio : avec le filoguidage et l'autoguidage inertiel, c'est le système le plus anciennement utilisé. Il a cependant été abandonné pour des application militaire, sa sensibilité au contres mesures électronique (brouillage, prise de controle) le rendant peu fiable.
Guidage optique/astral : certains missiles semi-balistique sont doté d'un télescope leur permettant de repérer des étoiles servant de repère de navigation. Ce système n'est utilisable qu'hors atmosphère ou à très haute altitude, faute de quoi il ne serait possible de tirer les missiles que par des nuits sans nuages. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Guidage par variation de pesanteur : certains missiles semi-balistiques ont été équipés de systèmes détectant les variation de pesanteur. La croûte terrestre n'étant pas homogène, la pesanteur varie légèrement suivant l'endroit ou l'on ce trouve, et non uniquement suivant l'altitude. L'étude de ces variation est une technique traditionnelle de l'étude du sous-sol. A partir du moment ou il a été possible de miniaturiser suffisamment un système d'évaluation de la pesanteur, il a été possible de se servir de cette information pour guider un missile. Une des difficultés rencontrées à été la constitution de cartes recensant ces variations. Les éventuelles cibles rechignant à laisser un ennemi potentiel avoir accès a de telles informations. De tels systèmes de mesure de pesanteur utilisent l'atténuation de la pesanteur entre 2 points superposés, et non le calcul de la pesanteur associè à la connaissance de l'altitude. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Guidage par détection des anomalies magnétiques : la cause de ces anomalies est, là aussi, les variations de composition et d'épaisseur de la croûte terrestre. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Filoguidage : certains missiles à courte portée (comme les missiles anti-char) utilisent un guidage par fibre optique ou par câble électrique. Ils dévident derrière eux, durant leur vol, un long fil grâce auquel un opérateur leur expédie des informations depuis la station de tir, souvent afin de les guider. Le poste de tir est généralement constitué d'un système de pointage optique opéré par un tireur.
Guidage radar : tout d'abord employé sur les missiles sol-air et air-air de moyenne et longue portée, qui ont généralement recours à un guidage radar actif (le missile possède alors son propre radar) ou bien semi-actif (dans ce cas, le missile utilise le radar de l’avion lanceur). Le guidage radar semi-actif est utilisé par le AH-64 Apache de dernière génération pour guider ses missiles antichar, à la place du filoguidage utilisé jusqu'à présent.
Certains missiles, souvent anti-navires, utilisent successivement plusieurs types de guidage: inertiel juste après leur lancement, puis radar lorsqu’ils ont localisé leur cible. D'autres se calent sur les ondes électromagnétiques émises par leurs cibles (cas des missiles anti-radar). De nos jours, tous les missiles devant parcourir de grandes distances (balistique, semi-balistique, croisière) associent différentes techniques, complémentaires les unes des autres.
http://aviondecombat.e-monsite.com/rubrique,missiles,224942.html
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 2:14

Missiles - Page 3 Mini_090614021405735431

The R-73 short-range air-to-air missile was developed by "Molniya" (recently the special design bureau Nr.4) design bureau. It's team at the beginning of the 1970s developed the R-60 missile and the R-73 was intended to replace it. It is known as the AA-11 "Archer" with NATO countries.
Missile features a wide angle infrared seeker and extreme maneuverability. The R-73 is completed with a vectored
trust system to make very tight turns. It's minimum range of fire is 0.3 km and missile is intended as a dogfight weapon in close air combats. Furthermore the R-73 is considered to be the most dangerous weapon system in close visual combat.
There were developed later variants of the R-73 missile:
- The R-73E missile features extended range;
- The R-73M1 (sometimes designated as R-73 RDM-1) features improved overall performance;
- The R-73M2 (R-73 RDM-2) has even better performance characteristics than it's predecessor - the R-73M1;
- The K-74ME.
All these missiles have the same AA-11 "Archer" NATO designation.
specifications
Contractor Vympel
Date Deployed 1980s
Range 20 km (R-73M1) 30 km (R-73M2) 40 km
Speed Mach 2.5
Propulsion One solid-propellant rocket motor
Guidance All aspect Infrared
Warhead 7.4 kg HE expanding rod warhead
Launch Weight 105 kg (R-73M1) 115 kg (R-73M2)
Length 2.9 m
Diameter 170 mm
Fin Span 0.51 m
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 21:21