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Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Actualités Françaises Mar 7 Juil 2009 - 12:12 | |
| - Citation :
Déclassification du compte de Chirac au Japon: avis défavorable
La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a confirmé son avis défavorable à la déclassification de trois documents de la DGSE dans le dossier de la disparition d'un journaliste travaillant sur un présumé compte de Jacques Chirac au Japon. Le ministre de la Défense Hervé Morin a décidé de suivre cet avis, a-t-on indiqué à son cabinet. L'avis de la commission, le troisième dans ce dossier, a été publié mardi au Journal officiel après la réunion de la CCSDN le 18 juin à Paris. Elle avait été saisie par le ministère de la Défense le 4 juin à la suite d'une demande du juge concerné du 24 février. La CCSDN "émet un avis défavorable à la déclassification de trois documents déjà examinés le 4 décembre 2008 et, conformément à son avis, non déclassifiés par le ministre (ndlr : Hervé Morin) et estime qu'il n'y a pas lieu de se prononcer sur les six autres documents déjà examinés et déclassifiés par décision du ministre". La CCSDN ne révèle jamais le contenu des documents soumis à son avis par l'autorité concernée à la suite de la demande d'un magistrat instructeur. La quasi totalité des quelque 140 avis de la CCSDN ont toujours été suivis par les autorités concernées (Elysée, Matignon, ministères). Elle a déjà émis deux avis sur ce dossier instruit par le juge de Papeete Jean-François Redonnet qui enquête sur la disparition d'un journaliste indépendant, Jean-Pascal Couraud. Un premier avis (2 octobre 2008) était favorable à la déclassification de 16 documents sur les 17 saisis le 4 juin 2008 au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure. Un deuxième avis (4 décembre 2008) était favorable à la déclassification de 11 documents et à la déclassification partielle de deux documents mais défavorable à la déclassification des 13 autres documents de la DGSE. M. Couraud travaillait sur d'éventuels transferts de fonds entre une grosse entreprise de Polynésie française et un compte qu'aurait détenu M. Chirac. Le journaliste a disparu dans des conditions mystérieuses le 15 décembre 1997. Après la disparition du journaliste, le tribunal de Papeete avait d?abord conclu au suicide et prononcé un non-lieu en octobre 2002. Mais l'enquête avait été rouverte en 2004 après le témoignage d?un ancien membre du Groupe d?intervention de la Polynésie (GIP, service d?ordre personnel de l?ancien président de la Polynésie française Gaston Flosse), affirmant avoir assisté à l?assassinat de M. Couraud par des membres du GIP, avant de se rétracter. En décembre 2004, la famille du journaliste a déposé plainte contre X avec constitution de partie civile pour assassinat et complicité. En mai 2006, M. Chirac avait démenti "catégoriquement" avoir jamais possédé un compte au Japon, estimant que ces "allégations" étaient "à rattacher à une campagne de calomnies" lancée avant la présidentielle de 2002. Lepoint.Fr | |
| | | Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Mar 7 Juil 2009 - 12:17 | |
| - Citation :
Massacre des moines de Tibéhirine: Sarkozy lèvera le secret défense
Nicolas Sarkozy a demandé mardi la "vérité" sur le massacre des moines de Tibéhirine en 1996, estimant que les relations entre pays ne pouvaient pas être fondées sur "le mensonge", et assuré qu'il lèverait le secret défense sur tous les documents demandés par la justice française. "Je vous dis une chose, je veux la vérité. Les relations entre les grands pays, elles s'établissent sur la vérité et non pas sur le mensonge", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse avec son homologue brésilien Inacio Lula da Silva. "J'indique de la façon la plus claire que, naturellement, je lèverai le secret défense sur tout document que nous demandera la justice. Il n'y a pas d'autre façons de faire la vérité, aucune autre façon", a ajouté M. Sarkozy. "Ce sont des faits qui remontent à 1996. La justice est saisie, la justice doit avoir tous les documents", a insisté le chef de l'Etat français. "On ne peut pas dire que l'amitié entre les peuples et entres les pays peut résister aux mensonge. Il faut faire la lumière, il n'y a rien à cacher. En tout cas de mon point de vue, je suis vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite", a-t-il conclu. Selon le récent témoignage du général François Buchwalter, ancien attaché de Défense français à Alger devant le juge antiterroriste chargé de l'enquête, les moines ont été tués peu après leur enlèvement par des tirs depuis des hélicoptères militaires algériens alors qu'ils se trouvaient dans ce qui semblait être un bivouac de djihadistes. Alger et Paris aurait ensuite étouffé ces informations. La levée du secret défense dépend d'une autorité administrative indépendante, la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), que les autorités doivent saisir pour avis lors d'une demande par une juridiction française de déclassification de documents. La quasi totalité de ses avis, non contraignants, ont été suivis par les autorités concernées (Elysée, Matignon, ministères). Lepoint.fr | |
| | | Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Sam 11 Juil 2009 - 22:55 | |
| - Citation :
Sauver l'A 400M pourrait coûter plus de 7 milliards aux Européens
Le sauvetage du programme de l'Airbus A 400M, sur lequel doivent se pencher les ministres de la défense européens vendredi prochain, coûtera entre 7 et 8 milliards d'euros aux contribuables des pays concernés, selon les chiffres qui circulent dans les milieux aéronautiques. Pour les Français, la facture pourrait se situer entre 2 et 2,5 milliards supplémentaires ! Quasiment le prix d'un porte-avions... Où trouverons-nous cet argent ? Mystère. A l'origine, Airbus s'était engagé à fournir 180 avions pour une somme totale de 20 milliards d'euros. L'industriel a été incapable de respecter son contrat. En cas d'abandon définitif du programme - ce dont la France ne veut à aucun prix (sic) pour des raisons d'affichage européen - le coût pour les Etats s'éleverait à cinq milliards d'euros. Source: Secret défence | |
| | | Cherokee Colonel
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| | | | Samyadams Administrateur
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 12 Juil 2009 - 0:21 | |
| Carla One Pauvre peuple français Il fut une époque ou c'était un grand peuple, frondeur et fier, qui n'aurait jamais accepté une telle personnalisation des symboles du pouvoir, qui, ne l'oublions pas, en République française, émane du peuple | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 17 Juil 2009 - 16:47 | |
| - Citation :
Opex : la France finance les Marocains, loge les Polonais et nourrit les Albanais
Le récent rapport parlementaire sur le coût des opérations extérieures (Opex) de Louis Giscard d'Estaing et Françoise Olivier-Coupeau nous apprend que la France "assure le soutien total ou partiel de contingents étrangers au sein des coalitions auxquelles elle participe". Les crédits sont entièrement prélevés sur le budget consacré aux opex.
[color=red]Au Kosovo, depuis 2000, la France "assure le soutien (hébergement, logement, alimentation…) du contingent marocain stationné à Novo Selo. Ce bataillon, qui comptait 450 soldats à l’origine avait été réduit, début 2009, à 220 hommes. L’« arrangement technique » du 25 mars 2000 signé entre les deux pays prévoit un montant mensuel de dépenses limité à 149 400 euros. Le coût cumulé depuis 2000 du soutien de ce bataillon s’est élevé à 21,3 millions d’euros".
Au Tchad, "l’armée française a fourni gratuitement au contingent polonais du matériel divers pour 2,43 millions d’euros dont un système d’hébergement pour 150 hommes ; aux 60 Albanais d’Abéché qu’elle nourrit gratuitement, elle a prêté des véhicules qui sont destinés à leur permettre de mener à bien leur mission de garde des camps, ainsi que des effets d’habillement tropicaux. Aux Ukrainiens, elle fournit gratuitement 350 m3 de carburant aéronautique par mois, ainsi que de l’alimentation pour 18 militaires, pour un coût de 8,45 millions d’euros. À la Russie, elle fournit également un module destiné à loger 150 personnes, pour un coût de 0,2 million d’euros. Le coût total de cette aide aux contingents étrangers est évalué, pour le théâtre tchadien, à 12,68 millions d’euros en 2008".
En Afghanistan, "l’armée française contribue gratuitement à la formation de l’armée nationale afghane. Cet effort, dont le coût ne semble pas être précisément chiffré, est imputé lui aussi sur le budget des opérations extérieures du ministère de la Défense alors qu’à bien des égards, il s’apparente à une action de coopération", qui relève du budget du ministère des affaires étrangères.[/font] Edit Fahed64: C'était très bien comme avant | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 17 Juil 2009 - 16:58 | |
| Tjr de la meme source ,une idée les salaires d'officiers Français - Citation :
17/07/2009
Combien gagnent les militaires ?
Le bilan social du ministère de la Défense, dont l'édition 2008 vient d'être publiée par le Secrétariat général pour l'administration (SGA) fournit des chiffres sur les rémunérations mensuelles des militaires, primes comprises, même si certaines indemnités très spécifiques ne sont pas comprises dans ce calcul (leur montant total s'élève à 566,7 millions d'euros). Il s'agit de chiffres nets, dont le mode de calcul est détaillé dans le document que l'on peut lire en cliquant ici. Ces chiffres sont évidemment des moyennes. Général/Amiral : 7504 euros Colonel/Capitaine de vaisseau : 5975 euros Lieutenant-colonel/Capitaine de frégate : 4594 euros Commandant/Capitaine de corvette : 3898 euros Capitaine/Lieutenant de vaisseau : 3338 euros Lieutenant/Enseigne de vaisseau de 1ere classe : 2718 euros Sous-lieutenant/Enseigne de vaisseau de 2ème classe : 1940 euros Major : 2848 euros Adjudant-chef/Maître principal : 2656 euros Adjudant/Premier maître : 2458 euros Sergent-chef/Maître : 2009 euros Gendarme : 2008 euros Sergent/Second maître : 1580 euros Caporal-chef/Quartier maître de 1ere classe : 1576 euros Caporal/Quartier maître de 2ème classe : 1404 euros Soldat/Matelot breveté : 1395 euros Rappellons que le Smic mensuel net (base : 35 heures par semaine) s'élève au 1er juillet 2009 à 1054 euros. Par souci de transparence, le salaire du pacha de ce blog - qui a 50 ans - se situe entre la solde d'un capitaine de corvette et d'un capitaine de frégate. PS: ceux qui contestent ces chiffres doivent d'abord lire le document qui indique de manière très précise le mode de calcul. S'ils persistent, qu'ils s'adressent au ministère de la Défense : il s'agit de données publiques.
Source: Secretdefense | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Mar 21 Juil 2009 - 0:10 | |
| - Citation :
Deux aides de camp de la marine remerciés par Sarkozy
Pour la seconde fois en quelques mois, Nicolas Sarkozy vient de se séparer de deux aides de camp issus de la marine nationale, et cette dernière trouve l'affaire si saumâtre qu'elle n'a pas présenté de candidats pour les remplacer. Résultat : l'aide de camp qui accompagne toujours le Président est soit un aviateur, soit un des deux aides de camp issus de l'armée de terre. Ces officiers, toujours présents aux côtés du chef de l'État durant les cérémonies officielles, et jamais bien loin en temps ordinaire, sont aisément reconnaissables à leurs aiguillettes, ces longues passementeries tressées qui ornent leurs épaules. Ils ont traditionnellement en charge la mallette permettant au Président d'activer le feu nucléaire. Ce poste est considéré comme un honneur par les officiers, malgré la lourde sujétion qu'il implique.
À la marine, l'éviction successive de deux officiers fait grand bruit, et on y évoque une "incompatibilité d'humeur" entre le Président et ses aides de camp marins. D'autant plus étonnante que ces deux hommes avaient été choisis par leur état-major pour leurs qualités professionnelles et humaines unanimement reconnues. Le premier n'a pas terminé son temps à l'Élysée, et son remplaçant s'est même vu enjoindre en urgence de quitter en cours d'année le Collège interarmées de défense, où il était stagiaire, pour rejoindre la présidence. Las ! Il n'est resté que quelques semaines... Pour un officier de marine connaissant bien cette affaire, il y a eu un "problème de fond". "Ce métier est très particulier, et ce n'est pas celui pour lequel on a été recruté. Mais nos deux camarades n'ont rencontré ni ne rencontreront dans l'avenir, ni l'un ni l'autre, aucun problème de carrière. Nous sommes tous très conscients, comme le commandement, qu'ils ne sont fautifs en rien !"
Une "non-affaire" pour l'Élysée
À l'armée de terre, où l'on s'est fait un immédiat devoir de fournir à la présidence un aide de camp de remplacement, on glisse suavement : "Les marins n'avaient qu'à mettre des gars plus souples !" Un autre officier de l'armée de terre, qui connaît son sujet, explique : "Les marins sont trop bien élevés. Il faut mettre des brutes, avec du poil aux bras. Dans l'armée de terre, l'environnement est moins protecteur. On peut s'adapter à un milieu très dur !" De source proche des officiers évincés, on évoque des aides de camp de Nicolas Sarkozy très mobilisés : "Les gars en bavent à mort, ils courent dans tous les sens et se retrouvent vitrifiés par le rythme." Ambiance...
L'affaire est lourde, car le poste d'aide de camp n'a jamais été une sinécure. Dans le passé, le général de Gaulle disposait de trois aides de camp, nombre ramené à deux par Georges Pompidou, la tradition voulant que l'un des deux appartienne à l'armée de terre, et le second alternativement à la marine et à l'armée de l'air. Cette situation est restée inchangée jusqu'à Jacques Chirac. Le rythme de Nicolas Sarkozy étant incomparable avec celui de ses prédécesseurs, la marine a été priée de fournir un troisième homme, pour renforcer l'équipe de manière permanente. Un officier, qui fut lui aussi aide de camp et a conservé des liens avec ses successeurs, évoque un changement profond de la mission, aussi bien dans le style que sur le fond : "Autrefois, et jusqu'à Jacques Chirac, l'aide de camp était un vrai collaborateur du chef de l'État et participait aux réunions de cabinet. Aujourd'hui, il ne fait plus que des plans de prises d'armes, et plus vite que ça ! Quand un militaire est méprisé, il devient un polichinelle en uniforme..."
À l'Élysée, on se refuse à évoquer une quelconque acrimonie à l'égard de la marine. On préfère parler d'une "non-affaire", d'un "non-événement qui agite sans raison une partie de la communauté militaire". C'est tout juste si l'on admet cependant une "légère difficulté d'adaptation à un service particulièrement compliqué, notamment en raison de son rythme très élevé".
LEPOINT.FR | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Mar 21 Juil 2009 - 0:16 | |
| - Citation :
Saint-Cyr Coetquidan : les armes qui partent bien
Le choix des "fonctions opérationnelles", le nouveau nom des armes, par les promotions de lieutenants sortants des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan vient d'avoir lieu. Voici le classement des dix premiers. Ecole spéciale militaire (recrutement direct par concours grandes écoles) : 1 Infanterie 2 Infanterie 3 Infanterie 4 Alat 5 Gendarmerie 6 Génie 7 Infanterie 8 Infanterie 9 Infanterie 10 Alat
Ecole spéciale militaire (recrutement sur titre) :
1 Cavalerie 2 Cavalerie 3 Infanterie 4 Cavalerie 5 Génie 6 Infanterie 7 Génie 8 Génie 9 Infanterie 10 Infanterie
Ecole militaire interarmes :
1 Artillerie 2 Alat 3 Alat 4 Cavalerie 5 Alat 6 Infanterie 7 Infanterie 8 Cavalerie 9 Génie 10 Infanterie
Source: secretdefense | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 24 Juil 2009 - 11:53 | |
| - Citation :
Incendie de Marseille : retour sur une "faute professionnelle"
L'incendie, qui a ravagé environ 1100 hectares de végétation aux portes de Marseille, a été causé par une "faute professionnelle grave" a affirmé jeudi le Premier ministre François Fillon, qui s'est rendu sur place, afin de calmer l'émotion des responsables locaux. Comment une telle faute professionnelle a-t-elle pu se produire ? Pour mieux le comprendre, il faut revenir sur les procédures lors des exercices de tir, que les militaires appellent ISTC (Instruction sur le tir de combat). Chaque exercice est placé sous le responsabilité d'un directeur de tir, en l'occurence l'adjudant qui accompagnait un petit groupe (4 ou 6 hommes) ce mercredi. En arrivant au camp de Carpiagne, il se rend au Poste de commandement, où il émarge un cahier à la cellule de tir. En signant ce document, il témoigne du fait d'avoir pris connaissance des consignes. Or, dans le sud de la France, celles-ci interdisent l'usage de balles traçantes en été, à cause des risques d'incendies. Les munitions lui sont alors remises. Elles sont toujours perçues dans leur emballage d'origine, afin d'assurer la traçabilité des lots. Les munitions de 5,56 mm pour le fusil Famas se présentent sous la forme d'une barette de dix : 8 ordinaires et 2 traçantes. Elles sont réparties de la manière suivante : 2 ordinaires, 1 traçante, 4 ordinaires, 1 traçante, 2 ordinaires. Les militaires ont la consigne de retirer manuellement les deux traçantes, puis de les compter avant de les réintegrer à l'armurerie. C'est ce qui se fait tous les jours dans toutes les zones où existent un risque d'incendie. L'adjudant du 1er RE ne pouvait l'ignorer puisqu'il l'avait fait quinze jours auparavant lors d'un exercice dans le camp des Garrigues. Mercredi, après avoir signé le cahier à 8 heures, il a oublié ou négligé de le faire. Après la séance de tir du matin et la pose déjeuner, son groupe a constaté vers 13 heures, un départ de feu derrière la butte de tir. Ils ont essayé de l'éteindre, en prévenant les pompiers militaires du camp qui sont arrivés aussitôt. C'était déjà trop tard. Secret Défense | |
| | | Cherokee Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 24 Juil 2009 - 12:31 | |
| - Citation :
L'Élysée a créé un nouveau service de renseignement Nous évoquions dans cet article la curieuse distorsion apparue entre, d'une part, la Cour des comptes et, d'autre part, le SGDN et l'Élysée sur la dénomination et sur l'appartenance administrative de l'équipe du coordonnateur national du renseignement, Bernard Bajolet. Dans ses observations au président de la République, la Cour des comptes a appelé cette structure "centre national du renseignement". Une source connaissant parfaitement la lettre de Philippe Séguin à Nicolas Sarkozy, et les circonstances de sa rédaction, nous a précisé que la formule "centre national du renseignement" avait été "adoptée délibérément". "Ce CNR regroupe à la fois les services du coordonnateur national du renseignement - structure administrative disposant de personnels et de moyens - et le Conseil national du renseignement, instance délibérative sans personnel ni moyens présidée en personne par le président de la République."
D'autre part, cette même source confirme avoir parfaitement lu la convention signée le 15 mai 2009 entre le SGDN (Secrétariat général de la défense nationale) et l'Élysée, qui rattache en toutes lettres le CNR au SGDN, donc au Premier ministre, pour ce qui concerne ses dépenses de fonctionnement et d'équipement. Notre source poursuit : "Nous ne nous sommes absolument pas trompés. Notre seul problème, c'est : qui paye ? En réalité, le coordonnateur anime un nouveau service de renseignement, ce que l'Élysée ne veut pas reconnaître ! Peut-être pour ne pas faire de peine aux autres services ?"
Par ailleurs, la Cour des comptes sourit un peu des difficultés des administrations à se faire rembourser par l'Élysée les salaires des fonctionnaires affectés au CNR : l'un de ses membres - Nacer Meddah, aujourd'hui préfet de Seine-Saint-Denis - ayant été affecté chez Bernard Bajolet, la Cour des comptes a exigé le remboursement par l'Élysée de son traitement, et l'a obtenu "rubis sur l'ongle". D'ailleurs, la Cour des comptes n'a pas du tout l'intention de lâcher cette affaire, et compte la tirer au clair : elle va remettre le couvert très rapidement en entamant le contrôle des comptes du SGDN. Le Point | |
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| Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 26 Juil 2009 - 3:25 | |
| - Citation :
Ségolène Royal reçoit une lettre de menaces avec une balle
Ségolène Royal, candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, a reçu une lettre de menaces accompagnée d'une balle, a-t-on indiqué dans son entourage samedi.
La lettre est arrivée vendredi au siège du Conseil régional de Poitou-Charentes, la région dont elle est présidente, a-t-on précisé en confirmant une information du journal La Nouvelle République. Selon le quotidien, les services antiterroristes de Paris ont été saisis du dossier. Le président Nicolas Sarkozy, plusieurs ministres et personnalités politiques avaient reçu en février et mars des lettres de menaces de mort accompagnées de balles. Un suspect avait été arrêté à l'époque avant d'être mis hors de cause. Selon La Nouvelle République, le courrier adressé à Ségolène Royal comprenait un texte d'insultes et de menaces, saisi sur un ordinateur, un photomontage et plusieurs articles de presse consacrés à l'élue socialiste, en plus d'une balle de gros calibre, "du 38 ou 44 mm". Véronique Tison et Laure Bretton |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 26 Juil 2009 - 3:29 | |
| - Citation :
Incendie de garrigue près de Marseille: le légionnaire mis en examen
Le sous-officier de la Légion responsable des tirs à balles traçantes dans le camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône), qui serait à l'origine de l'incendie de garrigue près de Marseille ayant détruit 1.070 hectares de végétation, a été mis en examen samedi et laissé en liberté, a-t-on appris de source judiciaire. Sur le terrain, militaires et pompiers sont restés samedi vigilants, en raison de l'arrivée d'un fort mistral. Cet adjudant-chef de 43 ans du 1er Régiment étranger de la Légion, placé en garde à vue jeudi, a été déféré samedi devant le parquet militaire de Marseille, avant que la juge d'instruction Laetitia Ugolini ne lui signifie sa mise en examen pour "destruction par incendie de bois, forêts, landes, maquis ou plantations d'autrui par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité" de nature à "exposer autrui à un dommage corporel" et à "créer un dommage irréversible à l'environnement". Il encourt à ce titre une peine maximale de cinq ans de prison. Il se voit aussi reprocher la "destruction involontaire du bien d'autrui par incendie" et des "blessures involontaires ayant entraîné une interruption temporaire totale n'excédant pas trois mois". Trois marins-pompiers, trois policiers et un civil avaient été légèrement blessés. Il fait enfin l'objet de poursuites pour "violation de consigne militaire". Il encourt à ce titre deux ans de prison. L'intéressé a ensuite été remis en liberté, le Code de justice militaire ne permettant pas de le placer sous contrôle judiciaire. Le parquet militaire de Marseille avait réclamé sa mise en examen sans l'assortir de réquisitions de placement sous mandat de dépôt. Le mis en cause, natif de la Réunion, bien noté par sa hiérarchie, avait été suspendu de ses fonctions jeudi par l'état-major des armées. Il exerçait depuis plus de vingt ans dans la Légion étrangère et revenait d'une mission en Afghanistan. De source proche de l'enquête, on précisait que le légionnaire a exprimé ses regrets, manifesté même des périodes d'abattement lors de ses auditions successives, quand il a eu connaissance des dégâts causés à l'environnement par la séance de tirs qu'il dirigeait. Les tirs de balles traçantes sont prohibés dans le sud-est du 1er mai au 1er novembre. L'homme a reconnu avoir enfreint les consignes militaires, mais indiqué toutefois qu'il n'avait pas mesuré le danger encouru par un tel exercice à courte distance, soit moins de 25 mètres. Cinq victimes ont déjà été entendues par les enquêteurs. Elles pourraient se constituer partie civile au dossier. Sur le terrain, militaires et pompiers sont restés samedi vigilants, en raison de l'arrivée d'un fort mistral soufflant à 60km/h, avec des pointes à 70km/h. Quelques petites reprises du feu avaient été recensées tôt samedi et un incendie volontaire qui a brûlé quelques milliers de mètres carrés a été relevé dans le quartier de La Valbarelle, voisin du lieu de l'incendie. Un dispositif de surveillance composé de plus de 200 hommes, dont 100 légionnaires, était maintenu sur le site de l'incendie principal |
| | | Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 14 Aoû 2009 - 18:29 | |
| Un préfet suspendu pour injures racistesLEXPRESS.fr . 14/08/2009 10:30 - Citation :
Paul Girot de Langlade était coordinateur local pour la Réunion des Etats généraux de l'Outre mer. Il fait l'objet d'une plainte pour "injures à caractère raciste", déposée par une employée d'Orly.
Le préfet Paul Girot de Langlade, qui était coordinateur local pour la Réunion des Etats généraux de l'Outre mer, a été suspendu de sa fonction de coordinateur après le dépôt d'une plainte pour "injures à caractère raciste", a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier. La plainte a été déposée au commissariat de Corbeil-Essonnes (Essonne) le 31 juillet par une employée d'Orly et a été transmise au parquet de Créteil (Val-de-Marne), le 11 août, a indiqué une source judiciaire.Selon une source proche du dossier, M. de Langlade, préfet hors cadre, a été immédiatement suspendu de sa fonction de coordinateur. Arguant de sa qualité de préfet, Paul Girot de Langlade, aurait eu des propos péjoratifs à l'encontre d'une employée d'Orly, d'origine antillaise. D'après le site internet Bakchich, les faits se seraient déroulés le jour du dépôt de la plainte, à son retour de la Réunion lorsqu'un agent de sécurité lui aurait demandé de vider ses poches alors que l'alarme du portique avait retenti. Paul Girot de Langlade avait été relaxé en appel en juin 2008 pour des propos assimilant les gens du voyage à des délinquants. Malgré plusieurs tentatives à son domicile en Auvergne et par le biais du ministère de l'Outremer, le préfet n'a pas pu être joint par l'AFP jeudi. | |
| | | Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 14 Aoû 2009 - 21:24 | |
| AFGHANISTAN : L'armée de l'air attend avec impatience le système Rover - Citation :
- L'armée de l'air teste actuellement à Mont-de-Marsan quelques
exemplaires du système de transmission vidéo de combat Rover (Remote Operations Video Enhanced Receiver). Ces expériences - apparemment très réussies -, conduites au CEAM (Centre d'expériences aériennes militaires) de Mont-de-Marsan avec trois systèmes prêtés par l'industriel américain qui les produit, ont fait l'objet d'une procédure d'acquisition accélérée par la Délégation générale pour l'armement. Celle-ci a décliné nos demandes d'information sur ce point, au motif que ces éléments sont "confidentiels", ce qui n'est pas tout à fait exact. Voici moins d'un an, le magazine spécialisé Defense News en faisait état, expliquant que l'armée de l'air testait également le système Scarabée de Thales, dont l'usage - selon nos informations - n'est plus envisagé aujourd'hui. Le Rover est depuis plusieurs années l'un des éléments du système de combat des chasseurs-bombardiers et des drones armés américains. Parfois qualifié de "révolutionnaire", le Rover consiste en une caméra vidéo installée à bord de l'appareil et reliée à son système d'armes. Cette caméra transmet ses images par radio et en direct à l'officier de contrôle opérationnel JTAC (Joint Terminal Attack Controler) crapahutant sur le terrain avec les troupes au sol, lequel dispose, pour sa part, d'un récepteur. Il s'agit en fait d'un ordinateur portable sur lequel apparaissent les images fournies par l'avion, ainsi que les armes dont ce dernier dispose. L'officier JTAC peut lui-même choisir les armes en fonction de leurs performances, de l'effet recherché et de leur portée. Par exemple, s'il pense choisir telle munition, un cercle de couleur verte apparaît sur l'image de son terminal, qui lui indique si les éclats de ce missile ou de cette bombe frapperaient une habitation en cas de tir. Il devient alors possible de remplacer cette munition par une autre, éventuellement même sans que le pilote intervienne ! Nos lecteurs savent déjà que l'usage de ce système est si répandu dans les forces américaines que Barack Obama peut voir les images produites par les drones américains équipés du Rover alors qu'il vole dans son avion présidentiel Air Force One . Le fait que les Mirage 2000-D français ne disposent pas de cet équipement pour l'instant fait que lorsqu'ils sont susceptibles d'intervenir en soutien aux troupes au sol, les JTAC ont à plusieurs reprises demandé - selon des témoignages recueillis par Le Point en Afghanistan - qu'ils soient remplacés par des appareils d'autres nations. Les F16 belges, par exemple, disposent du Rover. Le secret étonnant qui entoure les choix de la France concernant cet équipement pourrait relever du fait que la décision de les acquérir est formellement prise depuis plusieurs mois, sans que les négociations avec la société L-3 Communications qui les fabrique aient pour l'instant abouti. Les combattants attendront donc ! L'armée de l'air française souhaiterait, selon nos sources, acquérir entre vingt et trente exemplaires de cet équipement. Il équiperait d'abord les Mirage 2000-D, puis les Rafale au gré des besoins. Le Point | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 24 Sep 2009 - 11:12 | |
| Un article si vraie, qui refléte à merveille le racisme subtile en France. - Citation :
- Moi, Mustapha Kessous, journaliste au "Monde" et victime du racisme
Brice Hortefeux a trop d'humour. Je le sais, il m'a fait une blague un jour. Jeudi 24 avril 2008. Le ministre de l'immigration et de l'identité nationale doit me recevoir dans son majestueux bureau. Un rendez-vous pour parler des grèves de sans-papiers dans des entreprises. Je ne l'avais jamais rencontré. Je patiente avec ma collègue Laetitia Van Eeckhout dans cet hôtel particulier de la République. Brice Hortefeux arrive, me tend la main, sourit et lâche : "Vous avez vos papiers ?"
Trois mois plus tard, lundi 7 juillet, jour de mes 29 ans. Je couvre le Tour de France. Je prépare un article sur ces gens qui peuplent le bord des routes. Sur le bitume mouillé près de Blain (Loire-Atlantique), je m'approche d'une famille surexcitée par le passage de la caravane, pour bavarder. "Je te parle pas, à toi", me jette un jeune homme, la vingtaine. A côté de moi, mon collègue Benoît Hopquin n'a aucun souci à discuter avec cette "France profonde". Il m'avouera plus tard que, lorsque nous nous sommes accrédités, une employée de l'organisation l'a appelé pour savoir si j'étais bien son... chauffeur.
Je pensais que ma "qualité" de journaliste au Monde allait enfin me préserver de mes principaux "défauts" : être un Arabe, avoir la peau trop basanée, être un musulman. Je croyais que ma carte de presse allait me protéger des "crochets" balancés par des gens obsédés par les origines et les apparences. Mais quels que soient le sujet, l'endroit, la population, les préjugés sont poisseux.
J'en parle souvent à mes collègues : ils peinent à me croire lorsque je leur décris cet "apartheid mental", lorsque je leur détaille les petites humiliations éprouvées quand je suis en reportage, ou dans la vie ordinaire. A quoi bon me présenter comme journaliste au Monde, on ne me croit pas. Certains n'hésitent pas à appeler le siège pour signaler qu'"un Mustapha se fait passer pour un journaliste du Monde !"
Ça fait bien longtemps que je ne prononce plus mon prénom lorsque je me présente au téléphone : c'est toujours "M. Kessous". Depuis 2001, depuis que je suis journaliste, à la rédaction de Lyon Capitale puis à celle du Monde, "M. Kessous", ça passe mieux : on n'imagine pas que le reporter est "rebeu". Le grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, m'avait avoué, en souriant : "Je croyais que vous étiez de notre communauté."
J'ai dû amputer une partie de mon identité, j'ai dû effacer ce prénom arabe de mes conversations. Dire Mustapha, c'est prendre le risque de voir votre interlocuteur refuser de vous parler. Je me dis parfois que je suis parano, que je me trompe. Mais ça s'est si souvent produit...
A mon arrivée au journal, en juillet 2004, je pars pour l'île de la Barthelasse, près d'Avignon, couvrir un fait divers. Un gamin a été assassiné à la hachette par un Marocain. Je me retrouve devant la maison où s'est déroulé le drame, je frappe à la porte, et le cousin, la cinquantaine, qui a tenté de réanimer l'enfant en sang, me regarde froidement en me lançant : "J'aime pas les Arabes." Finalement, il me reçoit chez lui.
On pensait que le meurtrier s'était enfui de l'hôpital psychiatrique de l'endroit : j'appelle la direction, j'ai en ligne la responsable : "Bonjour, je suis M. Kessous du journal Le Monde..." Elle me dit être contente de me recevoir. Une fois sur place, la secrétaire lui signale ma présence. Une femme avec des béquilles me passe devant, je lui ouvre la porte, elle me dévisage sans me dire bonjour ni merci. "Il est où le journaliste du Monde ?", lance-t-elle. Juste derrière vous, Madame : je me présente. J'ai alors cru que cette directrice allait s'évanouir. Toujours pas de bonjour. "Vous avez votre carte de presse ?, me demande-t-elle. Vous avez une carte d'identité ?" "La prochaine fois, Madame, demandez qu'on vous faxe l'état civil, on gagnera du temps", riposté-je. Je suis parti, évidemment énervé, forcément désarmé, avant de me faire arrêter plus loin par la police qui croyait avoir... trouvé le suspect.
Quand le journal me demande de couvrir la révolte des banlieues en 2005, un membre du club Averroès, censé promouvoir la diversité, accuse Le Monde d'embaucher des fixeurs, ces guides que les journalistes paient dans les zones de guerre. Je suis seulement l'alibi d'un titre "donneur de leçons". L'Arabe de service, comme je l'ai si souvent entendu dire. Sur la Toile, des sites d'extrême droite pestent contre "l'immonde" quotidien de référence qui a recruté un "bougnoule " pour parler des cités.
Et pourtant, s'ils savaient à quel point la banlieue m'était étrangère. J'ai grandi dans un vétuste appartement au coeur des beaux quartiers de Lyon. En 1977, débarquant d'Algérie, ma mère avait eu l'intuition qu'il fallait vivre au centre-ville et non pas à l'extérieur pour espérer s'en sortir : nous étions parmi les rares Maghrébins du quartier Ainay. Pour que la réussite soit de mon côté, j'ai demandé à être éduqué dans une école catholique : j'ai vécu l'enfer ! "Retourne dans ton pays", "T'es pas chez toi ici", étaient les phrases chéries de certains professeurs et élèves.
Le 21 décembre 2007, je termine une session de perfectionnement dans une école de journalisme. Lors de l'oral qui clôt cette formation, le jury, composé de professionnels, me pose de drôles de questions : "Etes-vous musulman ? Que pensez-vous de la nomination d'Harry Roselmack ? Si vous êtes au Monde, c'est parce qu'il leur fallait un Arabe ?"
A plusieurs reprises, arrivant pour suivre un procès pour le journal, je me suis vu demander : "Vous êtes le prévenu ?" par l'huissier ou le gendarme en faction devant la porte du tribunal.
Le quotidien du journaliste ressemble tant à celui du citoyen. Depuis plusieurs mois, je cherche un appartement. Ces jours derniers, je contacte un propriétaire et tombe sur une dame à la voix pétillante : "Je m'appelle Françoise et vous ?" "Je suis M. Kessous ", lui répondis-je en usant de mon esquive habituelle. "Et votre prénom ?", enchaîne-t-elle. Je crois qu'elle n'a pas dû faire attention à mon silence. Je n'ai pas osé le lui fournir. Je me suis dit que, si je le lui donnais, ça serait foutu, qu'elle me dirait que l'appartement avait déjà été pris. C'est arrivé si souvent. Je n'ai pas le choix. J'hésite, je bégaye : "Euhhhhh... Mus... Mustapha."
u départ, je me rendais seul dans les agences immobilières. Et pour moi - comme par hasard - il n'y avait pas grand-chose de disponible. Quand des propriétaires me donnent un rendez-vous pour visiter leur appartement, quelle surprise en voyant "M. Kessous" ! Certains m'ont à peine fait visiter les lieux, arguant qu'ils étaient soudainement pressés. J'ai demandé de l'aide à une amie, une grande et belle blonde. Claire se présente comme ma compagne depuis cet été et fait les visites avec moi : nous racontons que nous allons prendre l'appartement à deux. Visiblement, ça rassure.
En tout cas plus que ces vigiles qui se sentent obligés de me suivre dès que je pose un pied dans une boutique ou que ce vendeur d'une grande marque qui ne m'a pas ouvert la porte du magasin. A Marseille, avec deux amis (un Blanc et un Arabe) - producteurs du groupe de rap IAM -, un employé d'un restaurant a refusé de nous servir...
La nuit, l'exclusion est encore plus humiliante et enrageante, surtout quand ce sont des Noirs et des Arabes qui vous refoulent à l'entrée d'une boîte ou d'un bar. Il y a quatre mois, j'ai voulu amener ma soeur fêter ses 40 ans dans un lieu parisien "tendance". Le videur nous a interdit l'entrée : "Je te connais pas !" Il aurait pourtant pu se souvenir de ma tête : j'étais déjà venu plusieurs fois ces dernières semaines, mais avec Dida Diafat, un acteur - dont je faisais le portrait pour Le Monde - et son ami, le chanteur Pascal Obispo.
Fin 2003, je porte plainte contre une discothèque lyonnaise pour discrimination. Je me présente avec une amie, une "Française". Le portier nous assène le rituel "Désolé, y a trop de monde." Deux minutes plus tard, un groupe de quinze personnes - que des Blancs - entre. Je veux des explications. "Dégage !", m'expédie le videur. La plainte sera classée sans suite. J'appellerai Xavier Richaud, le procureur de la République de Lyon, qui me racontera qu'il n'y avait pas assez d'"éléments suffisants".
Que dire des taxis qui après minuit passent sans s'arrêter ? Que dire de la police ? Combien de fois m'a-t-elle contrôlé - y compris avec ma mère, qui a plus de 60 ans -, plaqué contre le capot de la voiture en plein centre-ville, fouillé jusque dans les chaussettes, ceinturé lors d'une vente aux enchères, menotté à une manifestation ? Je ne compte plus les fois où des agents ont exigé mes papiers, mais pas ceux de la fille qui m'accompagnait : elle était blonde.
En 2004, une nuit à Lyon avec une amie, deux policiers nous croisent : "T'as vu le cul qu'elle a !", lance l'un d'eux. "C'est quoi votre problème ?" rétorqué-je. Un des agents sort sa matraque et me dit en la caressant : "Il veut quoi le garçon ?" Le lendemain, j'en ai parlé avec Yves Guillot, le préfet délégué à la police : il m'a demandé si j'avais noté la plaque de leur voiture. Non...
En 2007, la brigade anticriminalité, la BAC, m'arrête sur les quais du Rhône à Lyon : j'étais sur un Vélo'v. On me demande si j'ai le ticket, si je ne l'ai pas volé. L'autre jour, je me gare en scooter sur le trottoir devant Le Monde. Je vois débouler une voiture, phares allumés : des policiers, mains sur leurs armes, m'arrêtent. Je leur dis que je travaille là. Troublés, ils me demandent ma carte de presse, mais pas mon permis.
Des histoires comme celles-là, j'en aurais tant d'autres à raconter. On dit de moi que je suis d'origine étrangère, un beur, une racaille, un islamiste, un délinquant, un sauvageon, un "beurgeois", un enfant issu de l'immigration... Mais jamais un Français, Français tout court.
Mustapha Kessous http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/23/ca-fait-bien-longtemps-que-je-ne-prononce-plus-mon-prenom-quand-je-me-presente-au-telephone_1244095_3224.html _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 24 Sep 2009 - 13:47 | |
| Un témoignage poignant et de belle facture, merci Fahed | |
| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 9:45 | |
| frederic mitterrand et les garçons
Le soutien apporté par des intellectuels et politiques français à Roman Polanski fait débat. On souligne plus particulièrement les déclarations de l’actuel ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.« Il y a une Amérique généreuse que nous aimons et il y a aussi une certaine Amérique qui fait peur et c’est cette Amérique là qui vient nous présenter son visage », a déclaré Frédéric Mitterrand pour justifier son soutien. Cette défense est qualifiée d’imprudente et immature. Elle consisterait en une intrusion dans les affaires internes aux Etats-Unis. D’autres se demandent si le Ministre de la Culture français n’a pas voulu se prémunir de poursuites éventuelles notamment pour des relations avec des garçons en Thaïlande. C’est ce qu’il a raconté dans son livre « Mauvaise vie », publié en 2005 dans les termes suivants : « J’ai pris le pli de payer pour des garçons [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. » _________________ | |
| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 9:49 | |
| Encore plus abominable! https://www.youtube.com/watch?v=AsHbll6Mwp0 Cohn bendit, qui parle de ses relations avec des petites filles de 5ans Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque Et biensur, quand les pédophiles sont ministre ou artistes, ils craignent rien _________________ | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 10:01 | |
| BEURK la vraie politique EU _________________ | |
| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 10:17 | |
| Les Français trouvent ça normal.. C'est vraiment honteux, ils méritent les deux de la prison ferme et un traitement médicamenteux pour calmer leur pulsion _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 10:24 | |
| C'est écœurant, à vomir, sa se defend entre eux (polanski) mais sa renvoit les anghans chez eux par charter - Citation :
- Frédéric Mitterrand va tenter de désamorcer la polémique
Pour tenter de désamorcer la polémique concernant son livre La Mauvaise Vie, où il évoque son goût pour les relations tarifées avec des "éphèbes", le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, participera au journal de 20 heures de TF1. Il sera interviewé par Laurence Ferrari. Hier, il a dénoncé avec véhémence les propos du porte-parole du PS, Benoît Hamon, et de Marine Le Pen (FN) concernant son livre. Frédéric Mitterrand a estimé que c'était "une honte" de le "traîner dans la boue". "C'est bien dommage de pouvoir imaginer que des élus de gauche aillent rejoindre le Front national. Je dois dire que les bras m'en tombent", a-t-il déclaré. "Si le Front national me traîne dans la boue, c'est un honneur. Si un député de gauche me traîne dans la boue, c'est une honte pour lui", a-t-il ajouté. Après Marine Le Pen, qui avait rappelé dans l'émission télévisée "Mots croisés", lundi 5 octobre, la prose de Fréderic Mitterrand évoquant son goût pour les jeunes hommes, l'indignation a gagné les rangs du PS.
Le député Patrick Bloche qualifie les écrits de Frédéric Mitterand d'"insupportables". La première secrétaire, Martine Aubry, assure ne pas "imaginer" que M. Mitterrand se soit livré à une "apologie du tourisme sexuel", tout en précisant n'avoir "pas lu le livre". Le socialiste Benoît Hamon a qualifié de "choquant" le livre publié en 2005 par M. Mitterrand, dans lequel l'actuel ministre confesse son penchant pour les "jeunes garçons", et qui raconte des épisodes de tourisme sexuel. Dénonçant un "ministre consommateur", M. Hamon a déclaré: "Je trouve choquant qu'un homme puisse justifier, à l'abri d'un récit littéraire, le tourisme sexuel."
Revenant sur le sujet dans la soirée, sur Canal+, M. Hamon a qualifié "d'injustifiable" et "d'inacceptable" l'exploitation sexuelle par "ceux qui ont de l'argent, qui savent que c'est illégal chez eux et profitent de l'existence de ces réseaux ailleurs pour aller assouvir des fantasmes". "La question maintenant est de savoir si M. Frédéric Mitterrand doit démissionner ou pas", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Moi, je trouve que c'est grave". "Si le président de la République ou le premier ministre, eux, trouvent que ce n'est pas si grave que ça, il restera, mais c'est à eux de dire maintenant si Frédéric Mitterrand doit rester ou pas".
Sur Public Sénat, Pierre Moscovici (PS) tout en accusant Frédéric Mitterrand d'imprudence dans son soutien au cinéaste emprisonné Roman Polanski, s'est refusé à faire son "procès" sur des "écrits du passé". Quant au livre de Frédéric Mitterrand, "le FN a lancé la polémique de manière basse et dégueulasse", selon le député du Doubs.
Le président PS du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, juge, sur RFI, qu'il devient "difficile de maintenir au gouvernement une personne qui a été carrément coupable de faits que le gouvernement poursuit". M. Huchon faisait référence à la lutte contre le tourisme sexuel exploitant des mineurs dans laquelle la France est engagée. "Il faut que le chef de l'Etat ou le premier ministre prenne une décision là-dessus", a-t-il dit. "Est-ce bien raisonnable d'avoir un ministre qui se vante d'avoir fait du tourisme sexuel ? Je pense c'est une question plus que politique, c'est une question éthique", a-t-il ajouté.
Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, a appelé, sur Europe 1, à ne pas "pas faire d'amalgame entre pédophilie et homosexualité" estimant que s'il y a ambiguïté il faut "lui poser la question simplement". "Il faut lui poser poliment et simplement la question. Effectivement je pense qu'il est éminemment condamnable que des Européens aillent dans les pays du Sud profiter de la détresse et de la prostitution forcée des enfants mais il n'a pas écrit un livre en expliquant ça".
Henri Guaino essaie d'éteindre l'incendie. Le conseiller spécial du président de la République s'insurge, jeudi, contre la polémique autour de Frédéric Mitterrand. "Tout cela est plein d'excès, tout cela est assez indigne au fond", a-t-il déclaré sur France 2. Interrogé pour savoir si M. Mitterrand pouvait rester au gouvernement, alors que le FN réclame son départ, il répond : "Je ne vois pas où est le problème, je ne vois pas pourquoi quand on soulève une polémique aussi pathétique que celle-ci avec autant de retard, on devrait en tirer des conséquences aussi radicales". "Il n'y a pas de faits, il a écrit un livre", souligne-t-il. Brice Hortefeux a expliqué sur RTL qu'il n'avait pas lu le livre et n'en connaissait jusqu'ici pas l'existence. "J'observe simplement aujourd'hui que comme ministre de la culture, il est unanimement salué, reconnu, respecté de par sa compétence", a-t-il dit. Il dit ne pas savoir si Frédéric Mitterrand a effectivement pratiqué le tourisme sexuel qu'il décrit dans son ouvrage et annoncé qu'il allait se renseigner.
Le ministre du travail, Xavier Darcos, fait entendre sa différence. "Il n'y a pas de juge qui lui court après, personne ne fait de reproche à Frédéric Mitterrand sur le plan légal, on lui fait un reproche sur des comportement personnels, des comportements moraux, c'est à lui de répondre à cela. Je pense qu'il faut qu'il réponde autrement que simplement par l'indignation", a-t-il dit sur France Inter.
Hier, le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, s'est étonné de voir le PS se placer "sur le terrain" du FN. "Se servir de la vie privée des gens pour en faire des attaques politiques ou politiciennes, cela me rappelle les pires heures de l'histoire", a-t-il lancé. L'affaire alimente toutefois un certain malaise à droite, où certains s'inquiètent d'une résurgence du FN, à l'image de Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, associé à l'UMP. "La nomination de Mitterrand a ébranlé la droite classique, mais ses postures et ses positions vont faire des ravages terribles dans l'électorat", a averti l'ancienne ministre.
Pour l'ex-porte-parole de l'UMP Chantal Brunel, "tout le monde connaissait ce livre quand il a été nommé au gouvernement, les responsables politiques qui l'ont nommé le savaient". La députée résume un sentiment général dans les rangs de la majorité, en parlant d'un livre "terriblement glauque" mais constituant "un non-événement".
Le Front national a surenchéri, mercredi, accusant France Télévisions de "censure gravissime" pour avoir "tronqué" dans le cadre d'une rediffusion de "Mots croisés" les propos de Marine Le Pen contre le ministre de la culture. Une pétition contre le ministre de la culture a été mise en ligne sur le site du Front national. Elle aurait recueilli 3 000 signatures. _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | TooNs Capitaine
messages : 981 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : Lebhira, Medina de Rabat Nationalité :
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 10:48 | |
| Marier les filles a 8 ans c'pas mieux... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 8 Oct 2009 - 10:58 | |
| - TooNs a écrit:
- Marier les filles a 8 ans c'pas mieux...
Au moins elles sont mariées et pas violés en plus d'être psychologiquement anéantit (je ne défend pas le Mariage a 8 ans Hein ) si c'est une allusion a certains pays Musulman |
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