Rappel du premier message :Troubles au Turkistan Oriental
Eh, des turcs musulmans meurent alors que les occidentaux se taisent, si c'était le Tibet, tout le monde aurait manifester...
C'était aussi le cas des Tchétchénes, massacrer par les Russes, le monde musulman soutient les Palestiniens, alors oublie les autres peuples musulmans...
Les Ouighours sont connus pour être les ancêtres des turcs, et notre langue est identique, même si on est pas de la même culture et tradition... 156 morts en 24h...
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Malgré de fortes mesures de sécurité, des manifestants ont envahi les rues d'Urumqi, la capitale du Xinjiang dans le nord-ouest du pays, pour se venger des violences sanglantes de dimanche. Un couvre-feu a été décrété.
Armés de bâtons, de pelles et de machettes. Des milliers de Hans, l'ethnie majoritaire en Chine, sont descendus en début d'après-midi dans les rues d'Urumqi, la capitale de la région du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), qui compte deux millions d'habitants. Une action collective dans un esprit manifeste de revanche après avoir été la cible des Ouïghours, musulmans turcophones, lors des émeutes qui ont fait dimanche 156 morts et plus d'un millier de blessés. Un couvre-feu a été décrété à Urumqi, où il entrera en vigueur à 21h heure locale.
Alors que l'agence Chine Nouvelle faisait état de «chaos» dans plusieurs points de la ville, la police est intervenue pour disperser la foule dans le centre-ville, faisant usage de gaz lacrymogènes. Ces gaz utilisés par la police n'ont pas réussi à faire fuir les manifestants, qui poursuivaient leur marche tout en suffoquant et en toussant, et dont certains portaient le drapeau national chinois.
Vidéo des émeutes (pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes)
Les manifestants d'origine han ont crié leur colère d'avoir été victimes des violences commises par les Ouïghours, principale des communautés musulmanes du Xinjiang, une région de fortes tensions ethniques de quelque 20 millions d'habitants. «Les Ouïghours sont venus dans nos quartiers pour tout casser. Maintenant nous allons chez eux pour les battre», a déclaré un manifestant han portant un tuyau métallique. Une heure auparavant, un premier groupe de manifestants hans avait tenté de rejoindre la place du Peuple avant d'être arrêtés net par la police.
Tour de vis sécuritaire
Alors qu'un mouvement de dispersion était en cours, certains ont promis de revenir. «Nous sommes juste des citoyens normaux qui essayons de nous protéger. On a entendu parler de violences et on est sorti dans la rue. Mais nous reviendrons», avait lancé l'un d'eux armé d'un grand bâton de bois. Urumqi, cité de plus de deux millions d'habitants, a été le théâtre de scènes de panique, avec des gens qui couraient se réfugier dans des bâtiments.
Mais du côté ouïghour aussi la colère est forte. Dans la matinée 200 d'entre eux, dont de nombreuses femmes, avaient profité de la présence de journalistes étrangers pour appeler à la libération de leurs proches, injustement arrêtés selon eux, après les émeutes. Depuis dimanche soir, 1.434 personnes «liées aux émeutes d'Urumqi» ont été arrêtées, dont 55 femmes, selon les autorités. Plus de 1.700, selon des groupes ouïghours.
Pékin a accusé le Congrès mondial ouïghour de la dissidente en exil Rebiya Kadeer d'avoir fomenté les violences. Mais les exilés ouïghours ont affirmé que les événements avaient dégénéré après que les forces de l'ordre chinoises eurent tiré sur des manifestants pacifiques. Les autorités, qui affirment depuis des années faire face au Xinjiang à une menace terroriste et séparatiste soutenue de l'étranger, ont promis de ne pas baisser la garde et de «prendre les mesures les plus fortes (...) pour préserver la stabilité régionale». Couvre-feu, commerces déserts, internet coupé et policiers en nombre : les autorités imposent un tour de vis sécuritaire.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/07/07/01003-20090707ARTFIG00397-les-affrontements-ethniques-continuent-en-chine-.php