Exercice Chebec 2009

Citation :

Publié le 25 septembre 2009,

L’exercice franco-marocain « Chebec » se déroulera du 1er au 23 octobre 2009. Cet entraînement bi-latéral devrait se dérouler en France jusqu’au 10 octobre puis au Maroc après une participation à l’exercice international « Sea Border » du 13 au 15 octobre avec les membres du 5+5 dont l’Espagne et le Portugal.

Les thèmes de travail en commun portent sur la surveillance maritime, la lutte contre les trafics et l’immigration clandestine mais également sur l’assistance humanitaire venue de la mer.  Pour la partie française, la frégate Montcalm et le Bataillon des marins pompiers de Marseille participeront à Chebec.  

Source : Marine Nationale (CECMED)

http://www.corlobe.tk/article16074.html

Les exercices Chebec qui sont quasi-annuel
permettent au Maroc de se renforcer dans ses missions AEM ( Action de l'Etat en Mer)
d'ou l'acquisition d'OPV 70

23 jours d´exercices pas mal pour la MR,comme tu as dit mirage la direction AEM s´affiche de plus en plus.
bien joué BigBoss

Exercice Chebec débute aujourd'hui

Citation :

Castatrophe naturelle : exercice franco-marocain d'intervention

L’exercice franco-marocain « Chebec », se déroulera du 1er au 23 octobre 2009. « Chebec », du nom de ce petit bateau méditerranéen à voile et à aviron, est un entraînement bi-latéral qui a lieu en France jusqu’au 10 octobre puis au Maroc. Pour la partie française, la frégate Montcalm , le bataillon des marins pompiers de Marseille et des hélicoptères de la force navale participeront à « Chebec ». Le Maroc dépêche, lui, sa frégate Mohamed V sur l’exercice.

Les thèmes de travail en commun portent sur le soutien humanitaire de première intervention à partir de la mer après une catastrophe naturelle. Il vise à permettre le développement de l'interopérabilité des deux pays, favorisant ainsi l'aptitude des participants à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant, à une situation de crise.

En point d’orgue du premier acte de cet entraînement, un exercice de sauvetage avec simulation d’un tremblement de terre réunira les marins marocains et français au large de Marseille, sur l’île du Frioul. Le terrain désertique et accidenté de l’île se prête naturellement à l’expertise du bataillon des marins pompiers de Marseille qui fera intervenir ses moyens de sauvetage et notamment l’UMIM. L’Unité Médicale d’Intervention Maritime est un groupe de médecin et d’infirmier disposant de matériel « aéro transportable » avec des qualifications pour intervenir depuis un hélicoptère. Les marins-pompiers sont habitués à intervenir très rapidement dans des pays en proie à des catastrophes naturelles et à s'intégrer avec fluidité dans toute organisation de secours aux personnes.

L'exercice « Chebec » est la manifestation la plus importante depuis plus de dix ans de la coopération entre la Marine nationale et la marine royale marocaine. Ces deux marines partagent des préoccupations communes en Méditerranée dans le domaine de la surveillance et de la sécurité maritime. Le vice-amiral d’escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée, fera une visite d’autorité au Maroc à la fin de cette édition 2009.

Droits : Marine nationale

http://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/castatrophe_naturelle_exercice_franco_marocain_d_intervention

bonne nouvelle en fait, et je crois qu'aprés l'entrée en service du FREMM et FMMM, on va développer le coopération entre les deux marine et créer un autre exercice commun portant sur la maitrise des marine marocains sur des missions dite militaire ou de déffense.

Citation :

Exercice Chebec 2009 : Coopération et surveillance maritime franco-marocain

Par Rédacteur en chef.
Publié le 2 octobre 2009, dernière mise à jour le 2 octobre 2009.

Cette année Chebec, grand exercice franco-marocain se déroulera du 1er au 23 octobre 2009 en Méditerranée. Il sera divisé en deux grandes phases clefs : un exercice les 8 et 9 octobre en France avec un entraînement à Marseille aux opérations d’assistance aux victimes d’un tremblement de terre et du 10 au 23 octobre au Maroc.

Un séisme est ressenti le jeudi 8 octobre dans l’ensemble de l’arc marseillais. La frégate anti-sous marine MONTCALM et la frégate de surveillance marocaine MOHAMMED V croisant au large des côtes marseillaises sont réquisitionnés pour participer en priorité aux opérations de secours aux populations.

De nombreux moyens seront engagés par la France et le Maroc.

Moyens terrestres, navals et aériens engagés par la France et le Maroc

Bâtiments :
Frégate anti sous-marine Montcalm ;
Frégate de surveillance marocaine Mohammed V.

Hélicoptères
1 Lynx ;
1 Panther marocain (à bord de la frégate surveillance Mohammed V) ;

Equipes d’assistance
Equipes d’assistances des bâtiments français et marocain participants ;
Equipes sauvetage-déblaiment du bataillon des marins-pompiers de Marseille ;
Equipe sauvetage-déblaiement des sapeurs-pompiers des Bouches du Rhône ;
Moyens médicaux du bataillon de marins pompiers de Marseille.

10 ans de coopération bilatérale
Depuis plus de dix ans, Chebec est l’activité principale de coopération entre la France et le Maroc, qui partagent des préoccupations communes dans la surveillance et la sécurité maritime. Cet exercice s’inscrit dans le cadre général de la dynamique de coopération et d’amitié entre les deux pays et dans la volonté des deux Etats de faire de la Méditerranée un espace de solidarité, de stabilité et de sécurité

Conçu de manière à favoriser l’échange et le partage des expériences et des connaissances entre les différentes acteurs, notamment au travers de la mise en place de structures conjointes, Chebec a pour but la consolidation de la coopération opérationnelle entre la Marine Royale, les Forces Royales Air marocaines et la marine nationale française dans les domaines de la sauvegarde maritime. Il vise à permettre le développement de l’interopérabilité entre les unités favorisant ainsi l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant à une situation de crise comme l’assistance lors d’une catastrophe à terre.

Dans le cadre des opérations d’assistance, les bâtiments de la marine nationale et les moyens embarqués auront pour missions la conduite de reconnaissances aériennes, le renseignement des autorités, la réalisation des premières actions de secours, l’évacuation et le traitement des victimes à bord, la coordination des équipes sur le terrain, le soutien logistique de l’opération et l’intégration dans un dispositif de secours.

A cette occasion, le vice-amiral d’escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la région Méditerranée se rendra pour la 1ère fois au Maroc les 17 et 18 octobre pour rencontrer ses homologues marocains.

Source : Marine Nationale (CECMED)

http://www.corlobe.tk/article16184.html

Toulon le 2 octobre 2009

611 Mohammed V (Floréal)

Yakuza a écrit:

je crois que c'a date de la version précédente

alors la mea culpa

Citation :

Un séisme meurtrier aurait touché Marseille

Simulation. Hier à 7h55, un séisme de moyenne amplitude a été ressenti dans l’ensemble de l’arc marseillais. C’est le scénario d’un grand exercice franco marocain d’opérations de secours.

Un crachin lui tombe sur la figure, hier en début d’après-midi, dans une vielle bergerie dénuée de toit du massif de la Mure dans le 14e arrondissement de Marseille. Paul étouffe sous un éboulis et sa jambe est coupée. Antoine ressent une vive douleur à la poitrine qu’une poutre écrase. Et plus loin, enseveli dans un trou, Serge est mort.
Les secouristes éclaireurs marocains papillonnent de l’un à l’autre, avec application et sérieux, se pliant aux règles de la simulation. Les victimes sont des marins-pompiers volontaires, « plastrons » dans ce grand exercice franco-marocain d’opérations d’assistances aux victimes d’un tremblement de terre. Le scénario choisi pour ce troisième exercice « Chebec 09 » : un séisme de moyenne amplitude a été ressenti hier à 7h55 dans l’ensemble de l’arc marseillais. La frégate anti-sous-marine Montcalm et la frégate de surveillance marocaine Mohammed V croisant au large des côtes sont réquisitionnées pour participer en priorité aux opérations de secours aux populations.

L’interopérabilité
Mikael Mouret, l’officier de la division Entraînement et formation du Bataillon des marins-pompiers de Marseille, qui a participé à l’élaboration du scénario, explique le déroulement d’une telle opération : « Des secours opérationnels à terre sont appuyés par deux frégates. Deux marins-pompiers sont donc sur le Montcalm qui lui-même est en contact avec le Mohammed V, de ces deux navires transitent deux hélicoptères vers les cinq lieux prioritaires qui ont été identifiés par des éclaireurs. »
Tout l’enjeu réside dans l’interopérabilité entre les unités et le partage des expériences et des connaissances.
La passerelle, le poste de commandement et les ponts du Montcalm bourdonnent d’activités. Préparation de matériels et de vivres, mises en sécurité de la piste d’atterrissage, appontages fréquents, transmissions radio et prises en charge de blessés, les ordres sont concis ; derrière chaque mot, une procédure. Encore faut-il avoir les mêmes mots pour les mêmes procédures.
Ou les mêmes méthodes. Dans la bergerie de la Mure, les éclaireurs marocains rendent compte de leurs observations à une équipe de la section spécialisée sauvetage-déblaiement du BMPM. Les chiens trouvent les « plastrons » qui n’avaient pas été détectés et leur portent les secours d’urgence avant d’évacuer les cas les plus sérieux avec l’hélicoptère Panther de la Marine royale marocaine.
Bilan du séisme : près de dix morts, deux fois plus de blessés graves et de nombreux blessés légers. Mais aussi le développement de la coopération entre la France et le Maroc qui dure depuis 10 ans.
Serge et Paul, hier soir, ont trinqué à leur vie et leurs jambes retrouvées

Toulon le 9 octobre 2009 pour l'exercice Chebec 2009

611 Mohammed V (Floréal)






D642 Montcalm (F70)

belles images de la 611

Tout le vendredi aprés midi du bureau (j'ai vu sur l'ile du frioul)je voyait 2 fregates stationnées au niveau de l'île du frioul.
Si je savait que ça concernait la marine marocaine j'aurait prix des photos.

jubawissin a écrit:

Tout le vendredi aprés midi du bureau (j'ai vu sur l'ile du frioul)je voyait 2 fregates stationnées au niveau de l'île du frioul.
Si je savait que ça concernait la marine marocaine j'aurait prix des photos.

Bonjour Jubawissin, la tradition veut que les nouveaux membre se présentent ici :

https://far-maroc.forumpro.fr/salon-membres-f12/presentation-t2533-195.htm

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CHEBEC 2009 - exercice de coopération franco-marocain

Par Rédacteur en chef.
Publié le 6 novembre 2009, dernière mise à jour le 6 novembre 2009.

Du 1er octobre au 23 octobre, La frégate Montcalm et la frégate marocaine Mohammed V se sont entraînées conjointement en France puis au Maroc. Cet exercice a été divisé en deux phases : un exercice les 8 et 9 octobre en France avec un entraînement à Marseille aux opérations d’assistance aux victimes d’un tremblement de terre et du 10 au 23 octobre au Maroc.

http://www.corlobe.tk/article16792.html

appreciez les FM en action

Classe
mais les mat-49 ca fait un peu pitier a coté des espagnol, français et portugais
faudrais penser a ranger ces antiquité et les remplacer par de bon MP-5

je crois que ce ne sont que des game guns

ET alors il est bien le MAT 49 la marine a aussi des HK-MP5

la mitrailleuse 12.5 a 90 ans d age

a sahbi faut pas comparer le prestige du M2 que meme l´USA utilise tjs au mat-49

si c'est rmaf qui le dit ca doit etre bon alors
sinan les casque des marins de sea borders c'est des Spectra ?

mirage a écrit:

Classe
mais les mat-49 ca fait un peu pitier a coté des espagnol, français et portugais
faudrais penser a ranger ces antiquité et les remplacer par de bon MP-5

je suis de meme avis que toi, et si notre marine a des MP-5 qu il l emploi alors ! car la taille, le poids mais surtout la cadence et la capacité de perforation (pouvoir d'arret ) de tir joue un role decisif dans ce genre de combat .

Ils sont trés impréssionant les marins d'elite Marocains
Bravo, la prochaine fois n'hesitez pas a réaliser vos exercises avec vos vértiables armement ..
Si quelqu'un arrive à couper la vidéo, pour montrer juste les FM je suis preneur

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Exercice CHEBEC 09

Durant le mois d’octobre 2009, le Montcalm et le Mohammed V de la marine royale marocaine ont participé à l’exercice CHEBEC. Cet exercice a pour but de favoriser l’interopérabilité entre les deux marines dans les domaines de la surveillance et de la sécurité maritime, et s’inscrit dans le cadre de la coopération et de l’amitié unissant nos deux pays. Il vise également à permettre le développement de la compréhension entre unités et le partage des expériences et des connaissances, favorisant ainsi l’aptitude de nos deux marines à opérer conjointement et à répondre à une situation de crise maritime.
Prenant en compte le niveau atteint dans la coopération entretenue entre les deux marines, s’appuyant également sur les acquis issus des éditions précédentes, l’exercice CHEBEC 09 était résolument orienté vers des opérations de secours aux populations sinistrées et également pour la première fois vers la lutte contre les trafics illicites. Après une période à quai à Toulon où les équipages ont pu faire connaissance et échanger leurs expériences, le groupe maritime franco-marocain, commandé alternativement par les commandants des deux unités, a pris la mer pour Marseille puis les côtes africaines, en passant par la baie de Cadix.
Opérations de secours dans le Rif marocain
Cinq ans après le tremblement de terre qui a frappé Al Hoceima et fait plus de 600 victimes, un exercice franco-marocain d’assistance aux victimes d’une catastrophe naturelle a été une nouvelle fois organisé par le bataillon des marins de pompiers de Marseille et la protection civile marocaine. 17 octobre 2009, 09h00, une demande d’assistance humanitaire parvient à bord du Montcalm : un cataclysme vient de se produire une nouvelle fois dans cette région du Maroc. Le groupe maritime franco-marocain, en patrouille à proximité des côtes, est détourné de sa mission pour être engagé dans les opérations de secours aux populations.

Le Lynx et le Panther décollent sans délai pour des missions de reconnaissance aérienne des zones sinistrées, des voies d’accès terrestres et permettre de dresser un premier bilan de la situation à destination des autorités marocaines. Surchargée, la protection civile marocaine demande l’aide des bâtiments pour reconnaître différents sites et évaluer la situation. L’équipe DISTEX du Montcalm, composée de 10 personnes : secouristes, médecins, brancardiers est projetée à terre par moyens nautiques ou aériens suivant les zones d’interventions. Dès son arrivée dans les zones sinistrées, l’équipe s’organise et s’active… Le commandant en second et le radio évaluent et décrivent la situation aux autorités tout en demandant des renforts spécialisés. Les secouristes sont engagés dans une reconnaissance du site, à la recherche des blessés dont il est urgent de procurer les premiers soins. Un Point de Rassemblement des Victimes (PRV) est créé, les séances de brancardage s’organisent et les blessés les plus préoccupants sont évacués par ambulance et hélicoptère vers le poste médical avancé où ils sont pris en charge par les renforts médicaux.

Cette coopération franco-marocaine, qui repose essentiellement sur l’échange d’expériences et de méthodes de travail s’est révélée extrêmement enrichissante et profitable pour les 2 pays. Pour l’équipage du Montcalm, un mélange de motivation et de curiosité était au rendez-vous. Cet exercice plutôt inhabituel a su éveiller l’intérêt non seulement des membres de l’équipe projetée mais aussi du personnel à bord qui servait de soutien aux secouristes à terre. La capacité d’adaptation et la réactivité de l’équipage du Montcalm ne sont plus à démontrer… Les techniques de travail enseignées par les Marins Pompiers, la prise en charge physique et psychologique des victimes, sans oublier le rythme effréné des rotations en zodiac et hélicoptères pendant 2 jours...Tout était nouveau pour la plupart des membres de l’équipe projetée, et tous en sont ressortis fiers et enthousiasmés !
TEMOIGNAGE du MTS METOC ADEL BOUTRIF :
"-Distex ? Ce barbarisme ne suscite en général pas beaucoup d’émotions, et pour les quelques chanceux qui connaissent la signification de ce mot, il évoque en général un scénario d’exercice dont le sujet est grave et malheureusement souvent d’actualité... Ma spécialité est celle de METOC, et ma présence dans ce type d’exercice pourrait paraître anormale et pourtant… Lorsqu’on est confronté à la réalité de ce scénario « catastrophe », spécialité ou grade n’ont que très peu d’importance, et le groupe d’investigation déployé par la frégate Montcalm témoigne de cette diversité naturelle, chacun apportant ce qu’il peut pour faire avancer les choses et essayant de répondre au mieux aux besoins de la mission.
Au-delà des paysages escarpés, sauvages et magnifiques que le site d’Al Hoceïma ainsi que ceux de Tafansa nous ont offert, je garderai pour moi le souvenir d’une belle aventure humaine, riche en rebondissements, permettant non seulement la rencontre d’une autre culture et d’un savoir-faire différent, mais aussi celle des membres de mon équipe, avec qui j’ai partagé des moments agréables de convivialité et d’entraide. De plus, je repars de cet exercice grandi d'une expérience et d'un acquis professionnel qui je pense, me seront sûrement de grande utilité si un jour je venais à devoir surmonter l'épreuve physique et psychologique de ce genre de mission."
TEMOIGNAGE du SM MECAN FANNY NOUVION.
Au cœur d’un dispositif franco-marocain d’une vingtaine de secouristes, médecins et autres…, j’y étais. La préparation est primordiale, aussi bien matérielle que mentale. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Au loin, dans les terres sinistrées, des hommes et des femmes attendent notre aide. Projetés par hélicoptère et zodiac, nous recherchons les victimes, effectuons les premiers secours, organisons les évacuations d’urgence…Bien que cela ne soit qu’un exercice, la mise en situation est vraiment réaliste. Grâce au soutien matériel et personnel marocain, et à l’expérience du BMPM, nous avons pu nous rendre du compte de l’ampleur du travail à effectuer en de telles circonstances. Etre autonome et travailler ensemble dans un cadre inconnu, l’enjeu est énorme. Du chef d’équipe au brancardier, tous ont dû s’adapter. La projection militaire dans un contexte humanitaire change notre manière d’agir et de la routine des Sécurex et autres Macopex. Personnellement, cet entraînement m’a permis de mieux appréhender ce type d’intervention, tant sur le plan matériel et technique que sur le plan humain.
SEABORDER : L’interopérabilité franco-marocaine au service de l’initiative 5+5
Jeudi 15 octobre 2009.
Le 15 octobre, le Montcalm et le Mohamed V, se trouvent au large de Cadix pour participer à l’exercice Seaborder 2009. Cet exercice de lutte contre les trafics illicites s’inscrit dans le cadre de l’initiative de défense et de partenariat euro méditerranéen 5+5 (5 pays d’Afrique : Tunisie, Maroc, Lybie, Algérie, Mauritanie et 5 pays d’Europe : France, Espagne, Portugal, Malte et Italie). En début de matinée la frégate espagnole « Numancia », qui dirige l’exercice, est chargée de contrôler le bâtiment « Tarik » - joué par la frégate portugaise « Joa Coutinho » – suspecté de trafic illicite.

La marine espagnole et la police maritime portugaise envoient des équipes à bord et constatent la présence de clandestins dont certains sont dans un état sanitaire préoccupant. La marine espagnole fait alors appel au Montcalm et au Mohamed V pour envoyer des renforts médicaux. Rapidement, une équipe médicale franco-marocaine est constituée et héliportée vers le « Tarik ». Les moyens s’organisent, un ravitaillement sanitaire est effectué par l’embarcation du Montcalm et les clandestins les plus préoccupants sont évacués par hélicoptère vers l’hôpital le plus proche. Les équipes espagnoles et portugaises suspectent également un autre bâtiment d’être impliqué dans un trafic d’armes.

Une équipe de visite franco-marocaine est alors envoyée à bord à l’aide des embarcations Montcalm et de l’hélicoptère du Mohamed V. L’hélicoptère du Montcalm se positionne à coté du « client », paré à intervenir en appui feu. Après une progression rapide vers la passerelle et une prise en charge du personnel du bâtiment, l’inspection des documents de bord montre des anomalies. L’équipe d’investigation qui fouille les locaux découvre effectivement la présence d’armes à bord, le bâtiment est alors dérouté vers Rota. Conduit devant de nombreux journalistes de la presse internationale ; rassemblés à bord du « Numancia », cet exercice a permis de mettre en valeur le niveau d’interopérabilité franco-marocain.Trois jours seulement après avoir quitté Toulon, Français et Marocain se sont montrés aptes à intervenir ensemble pour secourir des personnes en mer dans le cadre d’une force d’assistance humanitaire d’intervention rapide.
Opérations conjointes d’interdiction maritime en Mer d’Alboran et dans le détroit de Gibraltar
Après un premier exercice d’assistance humanitaire, notre groupe maritime, rejoint par la frégate Hassan II, a l’honneur de recevoir pour une journée la visite d’autorités françaises et marocaines. Le Vice-Amiral d’Escadre Yann Tainguy, commandant en chef pour la méditerranée, et le capitaine de vaisseau major Lyamlouli, sous-chef d’état-major opérations de la marine royale marocaine, ont pu notamment assister à une démonstration de la nouvelle composante commando marine marocaine. Des exercices très bien menés d’assaut mer et d’aérocordage ont permis de démontrer le savoir-faire acquis par ce groupe de commando crée il y a tout juste deux ans.

Après avoir appareillé de notre mouillage d’Al Hoceima, la phase tactique se poursuit et se concentre cette fois sur une opération aéro-maritime de recherche et d’interception de navires impliqués dans une opération de trafic de drogue.

Parmi les exercices menés conjointement, sont réalisés l’interception de Go Fast, la visite de bâtiments suspects par des équipes binationales ou encore des exercices de lutte au-dessus de la surface avec appui éventuel par les hélicoptères des deux bâtiments. Cette phase a notamment permis aux deux marines de développer leurs compétences dans la maîtrise de l’espace maritime. En effet, toutes ces occasions ont réaffirmé l’importance d’avoir une situation de théâtre la plus précise possible, en prenant en compte les derniers moyens utilisés pour l’établissement de la RMP (en anglais, Recognized Maritime Picture), grâce notamment à la vue, aux hélicoptères et à l’AIS, système automatique d’identification des bâtiments. Ces outils utilisés pour la première fois conjointement par les deux marines ont permis la détection et le pistage de contacts d’intérêts dans le cadre de l’exercice. Pourchassés à travers Gibraltar, ces bâtiments suspectés de transporter de la drogue et des armes vers l’ Europe ont ensuite été abordés par les commandos marocains puis visités par des équipes provenant des deux unités militaires. Les commandos, appuyés par les hélicoptères des frégates, ont put amener les navires jusqu'au port marocain le plus proche.

Tous ces exercices ont montrés l’importance de la mise en commun des moyens et des compétences de chaque pays pour pourvoir lutter efficacement contre les nombreux trafics illicites qui caractérisent cette zone maritime. Après quinze jours d’exercices intenses, le Montcalm met finalement le cap vers Casablanca afin de permettre à l’équipage de poursuivre sa découverte du Maroc et des Marocains.
Escale à Casablanca
Casablanca est la plus grande ville du Maroc avec près de 5 millions d’habitants et la capitale économique du royaume. Elle emploie 39 % de la population active du Maroc. Malgré une forte envie de développer son tourisme, la ville de Casablanca reste très traditionnelle. L’ancienne médina, appelée également le marché central, contraste avec le Twin Center, plus grand centre commercial du Maroc. Casablanca est donc bien une ville entre tradition et modernité, culture et détente.

L’escale est marquée par la visite de la mosquée Hassan II, joyau de la ville et fierté des casablancais. Troisième plus grande mosquée au monde, elle possède le plus grand minaret, haut de 200 mètres et sa décoration intérieure rassemble tous les aspects de l’art marocain. C’est aussi l’une des seules à pouvoir être visitée par des non musulmans.
L’équipe de rugby du Montcalm a eu l’occasion de rencontrer deux équipes locales : la première était composée de français expatriés au Maroc et vivant pour la plupart à Casablanca, la deuxième exclusivement composée de joueurs marocains. Deux mi-temps de 25 minutes contre les français pour débuter l’après-midi, suivies de deux autres mi-temps contre les marocains où les expatriés français nous ont prêté quelques joueurs pour remplir nos rangs et constituer ainsi une équipe civilo-militaire qui s’est mesurée à la sélection marocaine. Une fois de plus l’équipe du bord a très bien été accueillie par les locaux, et les valeurs du rugby ont vite été retrouvées même dans un pays peu connu dans le monde de l’Ovalie.
La journée du dimanche coïncidait avec l’organisation par la ville de Casablanca de la deuxième édition de son Marathon international. Le bord a ainsi pu participer aux deux épreuves proposées : le marathon pour les plus courageux et la course des 10 kms. Les coureurs du Montcalm s’y sont rendus en nombre et l’un d’entre eux s’est même particulièrement distingué en se classant 18ème du Marathon en 3h40mn.
Les samedi et dimanche, des excursions à Marrakech étaient organisées. Les participants ont pu découvrir les beautés de la perle du sud du Maroc et visiter les tombeaux Saadiens, le temple el badii ainsi que le grand souk.
Le lundi matin, le Montcalm appareille, direction Toulon pour les permissions de la Toussaints avant une longue période d’entretien prévue jusqu’au mois d’avril.

Journaux de bord de la MN

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