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Sujet: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 15 Jan 2010 - 17:21
Rappel du premier message :
parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix
President Franklin D Roosevelt (1938):
Citation :
I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.
Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):
Citation :
Phosphorus is as critical for all modern economies as water.
d´autres graphics et etudes ici http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels
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Dernière édition par Yakuza le Mar 23 Juil 2013 - 14:50, édité 1 fois
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 12 Aoû 2022 - 23:37
JA: Maroc : la société britannique Emmerson va construire une usine de potasse :
Après plusieurs années d’études techniques et une levée de fonds de 47 millions de dollars, l’entreprise britannique Emmerson se dit prête à lancer au Maroc les travaux de la première usine africaine de potasse, un minerai dont le prix s’est envolé depuis la guerre en Ukraine.
Avec un sous-sol très riche en phosphate, le Maroc nourrit dès les années 1950 l’espoir de se lancer dans la production de chlorure de potassium, un minerai très prisé dans l’industrie des engrais. À l’époque, difficile de concrétiser ce projet par manque de techniques et d’infrastructures. Depuis, la donne a bien changé, preuve en est l’investissement fait par la compagnie britannique Emmerson dans une mine à Khemisset, une localité située à moins de 100 kilomètres de Rabat, qui recèlerait plus de 500 millions de tonnes de potasse.
Après avoir obtenu la licence minière via une entreprise locale, la société cotée à la bourse de Londres s’apprête ainsi à lancer les travaux de son usine de production à Khemisset, « la première unité de production de potasse en Afrique », se félicite Lahcen Alloubane, directeur général d’Emmerson au Maroc. Coût du projet : « La mise initiale était estimée à 415 millions de dollars mais elle sera revue à la hausse, à 450 ou 500 millions de dollars », estime le responsable. Durant les dix-neuf prochaines années – la durée de la licence -, l’entreprise britannique prévoit un investissement de quelque 2,5 milliards de dollars.
Un contexte mondial favorable à l’industrie minière
Après une première levée de fonds de près de 6 millions dollars en 2018, qui a permis de réaliser des études techniques approfondies, Emmerson a réussi à convaincre Global Sustainable Minerals, une société de capital-investissement basée à Singapour, de miser 47 millions de dollars dans le projet. « L’actionnaire est prêt à doubler la mise car nous avons démontré largement la rentabilité du projet », nous confie Lahcen Alloubane.
« Il y a d’autres investisseurs qui veulent mettre de l’argent sur fonds propres et aussi un syndicat de banques marocaines et étrangères qui est en train de faire les vérifications nécessaires sur le côté technique du projet », poursuit le directeur général. Il faut dire aussi que le contexte international plaide en faveur du projet. Face à la pénurie des engrais provoquée par la guerre en Ukraine et les sanctions internationales contre la Russie, grand producteur de fertilisants, et comme la Chine a donné un coup d’arrêt à ses exportations pour satisfaire son marché local, la flambée des prix est telle que le Programme alimentaire mondial (PAM) a mis en garde dans un récent rapport contre les risques d’une pénurie alimentaire. Particulièrement en Afrique, dont l’économie est déjà mise à rude épreuve par la pandémie.
« Actuellement, près 70 millions de tonnes de potasse sont consommées annuellement dans le monde. Près de 40 % de l’approvisionnement mondial en chlorure de potassium ont pour origine la Russie et la Biélorussie. Il y a donc un stress sur la potasse, et sur la sécurité alimentaire de manière générale. Le marché devient de plus en plus stratégique », explique Lahcen Alloubane.
Afrique, Brésil… la potasse ne manque pas de débouchés
Une « aubaine » pour Emmerson qui entend mettre sur le marché quelque 735 000 tonnes de chlorure de potassium annuellement. « L’engouement pour la potasse était déjà là, compte tenu de la nature du produit et de son rôle dans l’alimentation dans le monde. Il a augmenté avec les conséquences de la pandémie sur les chaînes mondiales d’approvisionnement et de la montée des risques sur la sécurité alimentaire, avant même que cela ne soit mis en lumière par la crise mondiale actuelle », nous explique le PDG d’Emmerson, Graham Clarke qui a passé 26 ans au sein de Cleveland Potash (la mine de potasse de Boulby dans le Yorkshire), avant d’être recruté comme directeur des opérations de Sirius Minerals, autre entreprise de potasse britannique cotée à la bourse de Londres.
Alors qu’il avait bâti ses premières études sur un prix de 400 dollars/tonne, Graham Clarke brandit depuis quelques mois « un projet particulièrement solide » aux investisseurs, le cours du chlorure de potassium ayant plus que doublé. « La demande de potasse est sur une tendance à la hausse à long terme compte tenu de l’augmentation de la population et de la réduction des terres agricoles disponibles, ce qui signifie qu’une productivité accrue est essentielle pour nourrir le monde », se projette Graham Clarke.
Il s’agit d’une aubaine aussi pour le Maroc dans la mesure où le géant des phosphates OCP importe lui-même de la potasse de Russie et de Biélorussie pour fabriquer des engrais, comme par exemple le NPK, un fertilisant composé de phosphore, d’azote et de potassium. Outre le continent africain, dont la quantité d’engrais utilisée ne dépasse pas 16 kg/ha contre une moyenne mondiale de 138 kg/ha, Emmerson lorgne sur le marché brésilien « qui consomme annuellement 13 millions de tonnes de chlorure de potassium », nous dit Lahcen Alloubane.
En attendant l’acceptabilité environnementale…
Assistée dans les travaux techniques par Reminex Ingénierie, bureau d’études appartenant à Managem, fleuron minier du holding royal Al Mada, et par l’américain Barr Engineering, Emmerson entend boucler les études d’ingénierie et les financements dans les six prochains mois. « Si tout se passe bien, nous commencerons les travaux au deuxième trimestre de 2023 », se projette Lahcen Alloubane. Il doit toutefois réussir à obtenir l’acceptabilité environnementale, un précieux sésame que la loi exige pour le lancement de tout projet de ce type afin de prévenir des effets néfastes sur l’environnement. Le gouvernement pourrait, en l’occurrence, craindre la contamination de l’eau par les rejets dus au traitement de la potasse.
« On travaille sur l’acceptabilité environnementale, qui sera bientôt étudiée par la commission dédiée. Il y a des impacts négatifs dans tous les projets miniers mais on va tout faire pour les réduire. Il y a toujours un risque de contamination de l’eau, par exemple, mais on a mis en place les équipes et les techniques nécessaires pour contrôler cela », poursuit la même source.
A cause de la sécheresse, notre cabinet d’ingénierie a proposé de recycler l’eau usée de Khemisset
« Pour limiter notre empreinte carbone, nous avons opté pour des équipements électriques qui consomment de l’électricité à base d’énergies renouvelables. Et en termes d’approvisionnement d’eau, il y avait un accord de principe pour utiliser le barrage voisin mais, le contexte étant difficile à cause de la sécheresse, notre cabinet d’ingénierie a proposé de recycler l’eau usée de Khemisset, ce qui est une bonne solution », plaide encore le directeur général.
Cependant, à ce stade, les échanges semblent fluides entre Emmerson et l’administration marocaine. C’est en tout cas ce qu’affirme Graham Clarke. « Nous avons eu des retours positifs des autorités et avons obtenu la licence minière et les permis requis pour les travaux d’exploration. Nous continuons à progresser vers l’obtention des autorisations définitives, avant de passer à la construction », explique encore le PDG.
Quoi qu’il en soit, près de soixante-dix ans après les premiers essais, le royaume semble plus que jamais déterminé à tirer profit de la potasse dont regorge son sous-sol. En février 2021, L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a confié à la société turque Drillon la mission d’explorer un autre grand gisement potentiel de potasse à Boufakrane, à moins de 100 kilomètres de Khemisset.
messages : 11955 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 13 Aoû 2022 - 0:20
Oui le Potasse peut etre un bon complément au Phosphate. Et cela peut meme renforcer la plateforme de production d'engrais marocaine avec des engrais a base de phosphate et des engrais a base a potasse.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 27 Aoû 2022 - 11:10
Tant mieux s ils deviennent plus dependant de nous. Cette annee l OCP va largement dépassé les 10 milliards de dollars d exportation
Khalid sergent chef
messages : 288 Inscrit le : 22/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 28 Aoû 2022 - 13:20
Je me pose une question, avec le développement récent des batteries au phosophate, est-il possible pour l'OCP d'etablir une joint-venture avec un constructeur pour la construction de batterie aux phosphate ? De la même façon qu'elle a etabli une JV avec Koch pour les engrais
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 28 Aoû 2022 - 20:58
Khalid a écrit:
Je me pose une question, avec le développement récent des batteries au phosophate, est-il possible pour l'OCP d'etablir une joint-venture avec un constructeur pour la construction de batterie aux phosphate ? De la même façon qu'elle a etabli une JV avec Koch pour les engrais
Selon le Middle East Institute un centre de recherche dans la politique, l'éducation et la culture au Moyen-Orient à Washington DC :
Citation :
Morocco’s green mobility revolution: The geo-economic factors driving its rise as an electric vehicle manufacturing hub
... Morocco’s phosphate reserves turbocharge EV battery manufacturing
Morocco’s massive phosphate reserves are a critical factor in its transformation into a global-scale, EV battery production hub. A growing trend in electric passenger cars is to replace NMC Li-ion batteries with lithium iron phosphate (LFP) batteries, substituting expensive cobalt and nickel as well as manganese for relatively cheaper phosphate and iron. While not providing the same longer driving ranges as NMC batteries, phosphate-based LFP batteries are less expensive, safer, and last longer than their cobalt-based counterparts. The increasing utilization of LFP batteries favors Morocco for EV battery production as the country sits on over 70% of global phosphate rock reserves and is the world’s second-largest phosphate producer, after China.
Morocco’s phosphate mining sector was established in 1921 to provide a source of phosphorus primarily for the manufacture of synthetic fertilizers. The kingdom’s massive phosphate mining and fertilizer manufacturing sector, run by the state-owned OCP Group (formerly Office Chérifien des Phosphates), has transformed Morocco into a gatekeeper of the world’s food supply. During the 1980s and 1990s, OCP began manufacturing phosphoric acid (H3PO4), the chemical input to phosphorus-based fertilizer, and the fertilizer itself. Phosphoric acid is also the input to make iron (II) phosphate Fe3(PO4)2, an iron salt of phosphoric acid. The iron (II) phosphate can then be used to make lithium iron phosphate (LiFePO4), now the increasingly preferred material for Li-ion cathodes in EV batteries.
By using phosphate and iron — Morocco is also a net exporter of iron ore — to make LFP batteries, instead of nickel, manganese, and cobalt for its NMC counterpart, Morocco could enjoy a cost advantage of upward of 70% per kilogram. Moreover, iron phosphate is nowhere near as toxic as cobalt oxide or manganese oxide. The LFP batteries have a longer cycle life, with a slower rate of capacity loss compared to NMC batteries. And LFP batteries are much safer as well: With higher thermal stability, LFP batteries emit significantly less heat than NMC batteries and are not as susceptible to exploding or igniting when an EV is misused or suffers physical damage.
Due to these advantages, Tesla announced in its Q3 2021 report, “For standard range vehicles, we are shifting to Lithium Iron Phosphate (LFP) battery chemistry globally.” In speaking to the Moroccan press, Industry Minister Mezzour indicated that Morocco was looking at producing stationary batteries for the storage of renewable energy as well as for EV batteries. These stationary Li-ion batteries bear a clear resemblance to Tesla’s “megapack” line of utility-scale energy storage units that the company launched in 2019, suggesting that Tesla may be one of the international firms in negotiations with Morocco for the gigafactory.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 28 Aoû 2022 - 22:28
Oui j'en faisais référence dernièrement avec la batteri développé par BYD basé sur cette technologie dont Tesla vient de s'associer.
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Dias63 Lieutenant
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 28 Aoû 2022 - 22:46
Il va falloir investir plus , vraiment plus militairement pour protéger ces bébés que sont l'ocp et les mines de phosphate, ça va attirer beaucoup de convoitise dans le futur, bien plus que ça ne l'est déjà... C'est un budget c'est clair, mais faudrait passer ce cap de on achète pour protéger le territoire national ....
Dias63 Lieutenant
messages : 793 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 28 Aoû 2022 - 22:50
Après si cette histoire des mirages se confirme, ça serait une belle étape de franchie
marques General de Brigade
messages : 3658 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Jeu 1 Sep 2022 - 14:39
Les 10 milliards de dollars sont clairement dans la cible ....
OCP : le chiffre d’affaires semestriel progresse de 72% à 56 MMDH
Les revenus du groupe à fin juin s’élèvent à 56 MMDH, en hausse de 72% par rapport à la même période l’an dernier. Le groupe indique que « cette performance est portée par des conditions de marché solides, soutenant une nouvelle hausse des prix de vente ». Les investissements ont également progressé fortement de 83% et atteignent 7,8 MMDH à fin juin.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 2 Sep 2022 - 1:23
marques a écrit:
Les 10 milliards de dollars sont clairement dans la cible ....
OCP : le chiffre d’affaires semestriel progresse de 72% à 56 MMDH
Les revenus du groupe à fin juin s’élèvent à 56 MMDH, en hausse de 72% par rapport à la même période l’an dernier. Le groupe indique que « cette performance est portée par des conditions de marché solides, soutenant une nouvelle hausse des prix de vente ». Les investissements ont également progressé fortement de 83% et atteignent 7,8 MMDH à fin juin.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 17 Sep 2022 - 23:25
J'ai quelque peu des difficultés à accédé aux articles abonnés,(ca devient un soucis redondant chez le desk) dés que c'est réglé je partagerais l'article Ssi Fahed
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 18 Sep 2022 - 22:40
Abidjan, Sep 17, 2022 (AIP) – A fertilizer manufacturing plant from Eboinda phosphate (sub-prefecture of Tiapoum) will soon be created as part of cooperation between Côte d'Ivoire and South Africa . The announcement was made by the Director General of the Société pour le Développement Minier de Côte d'Ivoire (SODEMI), Seydou Moussa Koné, at the end of his visit to the phosphate discovery site in Eboinda, organized on Friday September 9, 2022, reports an information note sent to the AIP. “The project to build a fertilizer manufacturing plant from phosphate should help boost agriculture in Côte d'Ivoire and generate jobs,” he explained. SODEMI Director General Seydou Koné also announced other joint cooperation projects in infrastructure development in the geological, oil and gas field. As for potential South African investors, they expressed their satisfaction while promising to invest in Côte d'Ivoire, for the creation of wealth. The visit to the phosphate discovery site in Eboinda (sub-prefecture of Tiapoum) was held as part of the Côte d'Ivoire-South Africa economic forum on mines, geology and hydrocarbons, organized from Thursday 8 to Friday September 9, 2022, in Abidjan by the Ministry of Mines, Energy and Petroleum of Côte d'Ivoire, after the visit of South African President Cyrille Ramaphosa in December 2021 to Abidjan to consolidate relations and strengthen the gains between the two countries.
ne usine de fabrication d’engrais à partir du phosphate d’Eboinda sera bientôt créée dans le cadre de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud.
L’annonce a été faite par le directeur général de la Société pour le développement minier de Côte d’Ivoire (SODEMI), Seydou Moussa Koné, au terme de sa visite du site de découverte de phosphate, organisée le 9 septembre 2022 en marge de la tenue dans le cadre du forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud sur les mines, la géologie et les hydrocarbures tenu à Abidjan.
« Le projet de construction d’une usine de fabrication d’engrais à partir du phosphate devrait contribuer à booster l’agriculture en Côte d’Ivoire et générer des emplois », a-t-il expliqué.
Un projet qui fait suite à la visite en Côte d’Ivoire du président sud-africain, Cyrille Ramaphosa en décembre 2021.
Un an après le lancement d’OCP Africa en 2016, le géant phosphatier marocain avait de son côté envisagé de mettre en place d’une unité de blend et de stockage d’engrais au port d’Abidjan. Plus récemment, en mai dernier, un protocole d’accord-cadre relatif au développement d’un partenariat stratégique entre le gouvernement ivoirien et le groupe OCP a été signé dans la capitale ivoirienne, « afin de booster la compétitivité agricole ivoirienne et renforcer l’impact des politiques de développement local sur les populations rurales ».
Prévue sur une période initiale de deux ans, cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Programme national ivoirien d’investissement agricole (PNIA), prévoit déjà la mise en œuvre sur le terrain de trois accords spécifiques, notamment le projet riz dans le Nord du pays, la création de 30 centres de service agricoles de nouvelle génération et la cartographie numérique de la fertilité des sols.
Deux autres accords spécifiques devront suivre. Il s’agit de la diffusion des bonnes pratiques aux coopératives féminines et la mise en place d’un mécanisme pour l’accompagnement et le support des startups ivoiriennes pour des investissements en agribusiness dans le pays.
OCP Africa travaille sur la formation d’excellence des jeunes en agribusiness et en agri-tech par la mise en place d’une Digital Farmer School, adossée à une ferme expérimentale. Une école devant constituer le premier noyau de l’UM6P et qui fera l’objet d’un sixième accord spécifique.
Here it is Ssi Fahed
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Fahed64 Administrateur
messages : 24814 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mar 20 Sep 2022 - 2:05
Cet investissement sidaf doit nous interpeller !
Il n’est pas anodin. Idem la volonté de Zazair de développer coûte que coûte leur industrie du phosphate n’est pas sans arrière pensée géopolitique
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mar 20 Sep 2022 - 10:25
Avec les sanctions contre la Russie et la demande pour les engrais, tous les producteurs (même les plus petits) essayent d'en profiter en grappillant quelques parts de marché. L'OCP jouit d'une bonne réputation quand à la qualité de ses produits et la fiabilité de ses services, ils doivent sécuriser leurs marchés classiques en leur assurant que malgré la crise ils vont continuer de leur fournir le nécessaire en terme d'engrais, et garder coute que coute les gros poissons comme le Brésil dans la liste des clients OCP. Pour le côté politique rien n'empêche le Maroc, s'il veut tirer le tapis sous les pieds des Sudaf, de faire une offre plus alléchante non à leurs futur nouveaux clients, mais à leurs clients classiques, histoire de leur montrer clairement qu'ils doivent retourner jouer "devant la porte de leur maison" (comme on le dis si bien en darija).
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev