messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 21 Mar 2010 - 16:53
Rappel du premier message :
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ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
Au moment où l’UMA vient de fêter son 21e Anniversaire, le différend Alégero-marocain est toujours d’actualité. Peut-il dégénérer ou va-t-il être définitivement résolu ? Deux événements majeurs auront marqué la région du Maghreb au cours de l’année 1999. Il s’agit de l’intronisation d’un jeune Roi au Maroc et l’élection d’un nouveau président en Algérie. « un président qui à fait renaître l’Algérie de ses cendres » A la lumière de ces changements importants, tous les analystes s’interrogeaient sur l’évolution qu’allaient connaître les relations Alégero-marocain. Allait-on assister à une nouvelle ère dans les rapports de ces deux nations qui, comme l’avait plusieurs fois déclaré le défunt souverain « sont condamnés à coexister par la force … de la géographie » ? Malgré une profonde aspiration à l’unités maghrébine chez les peuples ,les rivalités entre Alger et Rabat ,conjuguées à des différents frontaliers héritiers de la période coloniale et aux surenchères nationalistes ,ont gelé la dynamique d’édification d’ un ensemble régional maghrébin qui aurait dû être salutaire pour le développement économique et social de la région dans son ensemble . Les relations Alégero-marocain, installées depuis 1963(« guerre des sables ») sur fond de tension, exacerbé avec l’affaire du Sahara, handicape sérieusement le devenir de l’ensemble magrébin. Le coût socio-économique, et politique du blocage de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)est certainement difficile à quantifier , mais plusieurs indices nous permettent de dire qu’il est très élevé. Qui en est responsable ? Qui en a tiré profit ? En dépassant les surenchères nationalistes, voire les attitudes chauvistes, on peut dire que les gouvernements des deux pays sont les premiers responsables de cette situation conflictuelle quasi-permanente, bien qu'à des degrés différents.
La monarchie sous le règne de Hassan II – fière de son histoire séculaire et de sa légitimité historique et religieuse, voyait mal l'attitude incompréhensible du régime algérien, républicain et socialiste. Attitude qu’allait alimenter le soutien d'Alger aux opposants au régime monarchique, principalement aux activistes de l’aile blanquiste de l'UNFP. De leur côté, les dirigeants algériens, trop imbus de leur, nationalisme révolutionnaire (le pays du million de martyres) et de leur option " socialiste" supportaient mal l'attitude " paternaliste" de la monarchie marocain, " réactionnaire et "hégémonisme" à leurs yeux. La question du Sahara, allait être une opportunité pour le pouvoir d'Alger de faire valoir une image de "défenseur des mouvements de libération africains" qu'il a essayé de construire depuis plusieurs années. Donc, au départ, deux régimes aux orientations politiques, idéologiques et économique diamétralement opposées, aux légitimités différentes, mais mûrs par une même volonté de prééminence sur la région. Pour l'un, comme pour l’autre, tout peut-être prétexte à rivalité, car chacun Perçoit l’autre comme une menace. A Alger et Rabat , chacun a plus ou moins judicieusement exploité cette rivalité.
NOUVELLE ERE
Avec l'élection de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA à la présidence de la République algérienne, des espoirs avaient pointé à l'horizon maghrébin. A l'occasion des obsèques de feu Hassan II (en Juillet 1999), sa venue à Rabat et la chaleur de ses propos sur l’avenir des relations entre les deux pays ainsi que l'écho favorable exprimé du coté marocain, laissaient augurer une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. La réouverture même des frontières était annoncée comme imminente en août de cette même année. Mais, un horrible massacre de civils par les commandos du groupe Islamique Armé (GIA) allait mettre un terme à ces espoirs : Alger ayant accusé le Maroc, de servir de base arrière pour la GIA. L’homme providentiel et début de la guerre froide Les analyses, pourtant sobres y ont vu un i tournant ou un breakthrough, pour utiliser la terminologie américaine dans les relations Alégero-marocainnes . Bouteflikha l’Algérien, né à Oujdah ville marocaine, serait peut être l’accoucheur de ce grand rêve qui berce les deux peuples. Jamais une campagne législative ou présidentielle n’a été suivi par les marocains de tout acabit. La parabole aidant les Marocains lors des élections présidentielles découvriraient un candidat qui parlait une langue maghrébine. L’homme providentiel, qui ramenait la paix à l’Algérie a réussi déjà une kioné linguistique maghrébine qui pourrait espérait-on préparer une kioné politique. A la langue châtiée de Hassan II , à celle sobre de Boumedienne et populaire de Boudiaf , Bouteflika aurait réussi la synthèse. Ce n’est pas une mince affaire pour un Maghreb dont les problèmes sont d’ordre culturel. Mais l’embellie ne dura que ce que durent les roses. En envoyant une lettre de remerciement au Chef du Polisario. Une douche froide gagna les Marocains. Ceux la perçoivent désormais Bouteflika différemment. On est désormais en guerre froide. Les moments de « Détente » ponctués par quelques visites des officiels, ou les télégrammes, de félicitations, de circonstances, qui sont pour la plupart fades et vaseux où le verbalisme l’emporte sur la signification réelle des termes n’y feront rien. La guerre froide n’est pas la guerre, bien sûr. Elle est même la négation de celle-ci. On s’interdit toute confrontation directe, parce qu’elle est suicidaire. Elle devient culturellement impossible, parce que honnis. La guerre est la ligne rouge que les dirigeants des deux pays intègrent de manière tacite. Mais la guerre froide est là , elle est là avec son cortège de diabolisation de l’autre , de campagne médiatique , de compétions diplomatique et course à l’armement. Et c’est en cela qu’elle devient coûteuse. Elle se fait au détriment de besoins économique et sociaux, ce qui est de nature à exacerber la tension sociale, et faire le lit des discours populiste. La guerre froide est idéologique. C’est la confrontation de deux modèles où il n’y a de place que pour un seul. Un journal algérien ne s’y est pas trompé quand il a dit sans ambages que l’affaire du Sahara occidental est aussi stratégique pour les Algériens qu’elle est pour les Marocains.
LE SAHARA NŒUD GORDIEN
On a beau dire que les relations entre les deux pays ne peuvent être normales que si le problème du Sahara est réglé, la réalité est autre. Le problème du Sahara n’est pas la cause des problèmes entre le Maroc et l’Algérie, il en est l’incarnation ou l’abcès de fixation. S’il n’y avait pas le Sahara, il y aurait autre chose. Et il y avait autre chose, en 1963 et 1973. Le Sahara occidental est un exutoire pour les deux pays qui se veulent des états nations, à l’instar des états européens, pour évacuer les problèmes identitaires en suspens, et l’inadéquation entre l’assise sociologique et les canaux politiques.
Le Maghreb ou le suicide
Plusieurs signes concouraient à l’idée que le nouveau dirigeant algérien allait user de ses talents de diplomate pour la relance de la coopération régionale. Les gestes d’ouverture se multipliaient à l’égard de Rabat où il effectua un passage remarqué lors des obsèques de feu sa Hassan II. Pouvait-on penser légitime que A. Bouteflika allait-il abandonner le dossier le plus cher de sa carrière de ministre des affaires étrangères sous Boumedienne, à savoir le soutien et la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique ? . Ainsi avant même les résultats des ces analyses un horrible massacre de civiles par les commandos du GIA allait mettre un terme à ces espoirs Dès lors, y’a t-il lieu d’analyser l’éventualité d’un probable retour à la situation de 1975, c’est à dire à une confrontation directe maroco- algérienne ? En réalité, dans un contexte de mondialisation, il devient difficile de réduire les relations géopolitiques et stratégiques régionales à leur simple dimension locale. Il est donc nécessaire de placer l’avenir du Maroc et son voisin de l’Est à la lumière de ce que ces derniers représentent dans les enjeux des acteurs du « Nouvel ordre mondial » Elle n’est en fait que la concrétisation d’une volonté de préserver les intérêts qu’ont, les USA dans l’industrie pétrochimique algérienne et qui justifie les investissements en masse des compagnies pétrolières américaines . Plusieurs observateurs et même Marocains pensaient que par ces agissements les USA visaient à renforcer la position géostratégique au détriment du Maroc qui n’a pas de ressources énergétiques. La réalité est tout autre dans la mesure où les Etats Unis sont en fait inquiets de la stabilité dans la région. C’est ainsi que plus les intérêts des américains en Algérie grandiront, plus la position du Maroc se renforcera. Autrement dit, plus les USA s’impliqueront dans ce pays, réputé il y’a peu pour son idéologie socialiste révolutionnaire plus ils auront de leviers sur la politique étrangère, notamment à l’égard du Maroc. C’est dans cette logique des choses que l’administration Obama se position entre les deux géants maghrébins La course effrénée à l’armement. Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars, souligne le journal le temps . Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l'Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en ). Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l'origine de cette rivalité, ajoute le même journal, le Maroc, considérant officiellement l'Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Selon Achraf Semmah du temps, le budget consacré par les deux pays à la défense en 2010 illustre, on ne peut plus clairement , cette frénétique course. La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale ajoute Achraf Semmah l’auteur de l’article.
Une tendance mondiale «Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays»
Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen» rappelle un rapport d’analyse des Nations Unis cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes, entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc souligne le temps. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources font état que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe. Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, et d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes, de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé». Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau confire le journal. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil. Aujourd'hui, contre hier le Maroc aussi bien que l’Algérie sont conscients que la perspective d’un affrontement armé ne peut 'être que suicidaire pour eux. ils sont tous les deux également confrontés aux épineux problèmes de leurs développement économique et sociales et le terrorisme bien qu’a degrés différent d’expériences : « L’Algérie est sur le terrain et depuis 17 ans a différents formes intérieur qu’a l’extérieur. Quant aux marocains et heureusement, ils ne sont qu’au stade de la prévention ». La normalisation de leurs relations et l'activation de la dynamique maghrébine semble être un atout pour les deux pays en vue de promouvoir leurs développement et d'assurer une meilleure insertion de leur économie dans l'ensemble euro-méditerranéen. Il est a rappelé que les peuples des deux pays sont animés par une forte aspiration à l'unité. La première génération des nationalistes Algériens, menés par Massalia Hadj, ne concevait la libération de l'Algérie que dans le cadre d'un état nord-africain unitaire et souverain. Car, il avait encore en mémoire le soutien du Maroc à l'émir Abdelkader dans sa lutte contre la colonisation
C'est bien d'être tenace, mon cher ami, sauf qu'il faudrait alors songer à améliorer ton français Le long de deux pages, il n'était question que du prochain match de foot entre le Maroc et l'Algérie et tu ne t'en es même pas rendu compte Tu n'as même pas remarqué que membres marocains et algériens parlaient gaiement de "confrontation sanglante", comme si cela pouvait être possible si une vraie guerre devait avoir lieu. Mais avoue que ta question a de quoi donner envie de se payer la tête de celui qui l'a posé.
sergiolo17 a écrit:
il y aura une guerre entre marruecos et argelia, y a-t-il une tension dans ce moment ?
Tu ne lis jamais la presse et tu ne regardes jamais les infos à la télé ? Léo africanus va avoir honte en lisant ça
Un bon lien pour combler quotidiennement tes lacunes : Google actualités http://news.google.fr/ Tu écris "Maroc Algérie" et google te donnes les dernières infos à ce sujet. J'en fais de même pour obtenir les dernières infos sur n'importe quel pays du monde, crois-moi, c'est efficace
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 28 Déc 2010 - 13:36
pour Juba
https://www.youtube.com/watch?v=oJ-ldcnhsLY
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 28 Déc 2010 - 17:25
reese a écrit:
pour Juba
https://www.youtube.com/watch?v=oJ-ldcnhsLY
merci Reese,chuck D and public enemy great show.
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 28 Déc 2010 - 18:08
Moi aussi j'ai été impressioné par la capacité qu'ont les algériens de créer des missiles, voyez par vous mêmes :
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 28 Déc 2010 - 19:36
voila le résultat de google-fight
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 28 Déc 2010 - 22:52
Voilà la guerre algérie maroc, attention ame sensible s'abstenir lol
metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 29 Déc 2010 - 3:20
tarikibnouzyad a écrit:
Voilà la guerre algérie maroc, attention ame sensible s'abstenir lol
c'est vieux tout ca!, il faudrait plus s’intéresser au volet politique de la question plutôt
IDRISSPARIS Caporal chef
messages : 159 Inscrit le : 27/08/2010 Localisation : PARIS Nationalité :
Sujet: QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE ARTICLE SUR L'ARMEE ALGERIENNE Jeu 6 Jan 2011 - 15:48
Déjà posté
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 3 Mar 2011 - 18:27
Quant les journalistes algériens font du journalisme
Citation :
Algérie-Maroc: les Américains poussent-ils au dégel? Par Mohamed Benchicou Mardi, à la surprise générale, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a révélé l’existence du projet d’études d’un gazoduc algéro-marocain pour approvisionner le royaume à partir de Hassi Rmel. Ainsi donc, l’Algérie envisage de vendre du gaz au Maroc, en dépit de la guerre froide que se livrent les deux pays en raison du conflit au Sahara occidental. Mieux : M. Yousfi a ajouté que le partenariat énergétique algéro-marocain va aboutir à la conclusion prochaine d’un partenariat entre Sonelgaz et le bureau marocain de l’électricité et du gaz et d'un projet commun «d’arrimage » au marché européen. Curieux... L'initiative est d'autant plus étonnante que l'Algérie a, jusqu'ici, soigneusement évité une collaboration avec Rabat dans le domaine du gaz. En dehors des droits que le Maroc perçoit pour le passage du gaz d’Algérie vers la péninsule ibérique, par le gazoduc Pedro Duran Farrell, aucune coopération ne lie les deux pays. Mieux, un nouveau gazoduc, le Medgaz, entrera bientôt en service et reliera directement l’Algérie à l’Espagne, alors même que les capacités du premier ne sont pas pleinement utilisées. Alors, comment en eston venu à parler d'un prochain gazoduc algéro-marocain pour approvisionner le royaume à partir de Hassi Rmel ? La réponse est dans la fracassante déclaration, mercredi 23 février, lors d'une conférence de presse, de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui nous apprend que le Maroc et l'Algérie ont convenu d'une «initiative politique destinée à renforcer leurs relations bilatérales », que «des efforts étaient faits par l'Algérie et le Maroc pour favoriser un climat positif» et que «l'Algérie travaille à accroître ses relations avec ses amis et frères marocains». La sortie de Youcef Yousfi était ainsi annoncée dans ce discours de nouveau type, comme l'une des premières concrétisations de cet accord algéro-marocain dont personne n'avait deviné l'existence. «Trois ministres vont se rendre dans les deux pays en mars prochain pour discuter des moyens nécessaires d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales dans des domaines sensibles, notamment l'énergie et l'agriculture» Quelques jours auparavant, et pour mieux attester d'un état d'esprit nouveau entre Alger et Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri, déclarait à la TV marocaine que Rabat était prêt à accueillir des membres du gouvernement algérien pour commencer une «ère nouvelle ». «Ere nouvelle», «initiative politique», «nouvelle dynamique aux relations bilatérales»... Quand les diplomates usent, à ce point, de vocables courtois, c'est que les évènements ont pris, à notre insu, une nouvelle tournure. Un vent nouveau souffle sur les rapports algéro-marocains, un vent d'ouest. Un vent américain. Des indiscrétions diplomatiques révélées par le bulletin confidentiel La Lettre de Méditerranée, avaient déjà fait état d'un plan qu’aurait concocté la Maison Blanche, et qui vise rien moins que la normalisation des relations entre le royaume chérifien, son allié traditionnel, et l’Algérie et à trouver une issue acceptable au conflit du Sahara occidental. On réalise, en effet, que les généreuses déclarations de Medelci et Yousfi se font entendre une semaine après la visite à Alger du sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires politiques, William Burns. Selon des sources diplomatiques, l’une des missions à Alger du sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires politiques, William Burns, était de baliser un terrain d’entente entre Alger et Rabat, et de proposer une issue acceptable au conflit du Sahara occidental. Ce qui semble accréditer ces thèses est que les deux entrevues qu’a eues à Alger William Burns avec le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci et ensuite avec le président Bouteflika à la résidence Djenane El Mufti, se sont déroulées en présence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Celui-là même qui d’habitude conduit la délégation algérienne aux négociations informelles sur le Sahara entre le Maroc et le Polisario. Le plan américain entre dans le cadre du programme de repositionnement de Washington dans la nouvelle carte géopolitique arabe. Il devrait recevoir l’aval des dirigeants des pays européens traditionnellement liés avec les deux pays maghrébins voisins.
Les arguments américains Curieusement, on retrouve dans la bouche de Youcef Yousfi les arguments américains développés par le think tank américain Institut Peterson sur le coût du «non-Maghreb». Le département d'Etat travaille sur les études de cet important think tank qui s'intéresse aux problèmes économiques internationaux. L'Institut Peterson (du nom de son président qui n'est autre que le président du Council on Foreign Relations et ancien secrétaire au commerce des États-Unis, Peter G.Peterson), jouit de tous les moyens et de toute l'attention des dirigeants américains. Il est dirigé par C. Fred Bergsten, anciennement secrétaire adjoint aux affaires internationales du département du Trésor américain. Parmi les autres membres importants du bureau des directeurs, on peut citer Nobuyuki Idei, ancien président de Sony Corporation ; David Rockefeller, ancien président de la Chase Manhattan Bank ; Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis ; Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne ; Laura D'Andrea Tyson, ancien président du Council of Economic Advisers du président des États-Unis ; Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis ; Chen Yuan, gouverneur de la Banque chinoise de développement ; Lord Browne de Madingley, Chief Executive de BP; Stanley Fischer, gouverneur de la Banque d'Israël ; Mario Monti, ancien commissaire européen ; Paul O'Neill, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis ; David O'Reilly, président de Chevron Corporation, etc. Que dit le rapport du Peterson Institute(2) ? Il énumère les avantages dont bénéficieraient les peuples d’une Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Malgré de nombreuses ressources (pétrole, du gaz, des phosphates en abondance, une production agricole variée ), des paysages magnifiques qui attirent des millions de touristes étrangers chaque année, des millions de jeunes continuent d’arriver sur le marché du travail — 50 % d’entre eux sont déjà au chômage. Remédier à ce déferlement exigerait, pendant deux décennies, un rythme de croissance plus élevé que celui de la Chine. Aussi, la perte des deux points de croissance que coûtent les frontières fermées représente un défi. Huit milliards de dollars de capitaux privés fuient la région chaque année et s’ajoutent au stock existant, estimé à 200 milliards de dollars. Dans le domaine de l'énergie, note l'institut, l’Algérie est le troisième pourvoyeur de gaz pour l’Europe, après la Russie et la Norvège. Le Maroc détient près de la moitié des réserves mondiales de phosphates ; mais, pour les transformer en engrais, il faut de l’énergie, du soufre et de l’ammoniac, trois intrants dont l’Algérie dispose en abondance et à des prix très compétitifs. Parmi les grands marchés d’engrais de l’Office chérifien des phosphates (OCP), on trouve l’Inde, le Brésil et la Chine. Un partenariat entre la Sonatrach algérienne, l’entreprise publique qui joue un rôle central dans l’industrie pétrolière nationale, et l’OCP pourrait faire du Maghreb la base de production d’engrais la plus compétitive du monde, entraînant dans son sillage de nombreuses entreprises de sous-traitance et des investisseurs des cinq continents, sans compter un nombre incalculable d’emplois.
L'affaiblissement diplomatique de Bouteflika Ce qui a précipité l'accord est sans doute l'avalanche des dernières révolutions arabes qui ont affaibli le régime de Bouteflika. Il n'a plus les moyens de son ancienne arrogance. L’Algérie de Bouteflika est diminuée diplomatiquement. Même si elle n’a pas subi de fortes insurrections populaires, elle a été fortement affaiblie sur le plan interne et externe par les évènements de Tunisie et d’Égypte. Le fait que le régime de Bouteflika s’est vu assimilé aux pouvoirs dictatoriaux du monde arabe et que les évènements l’aient conduit à se justifier puis à faire des concessions, l’a fortement fragilisé. Bouteflika est apparu comme un président sans grande légitimité (révélations de WikiLeaks sur les fraudes aux élections de 2009), obligé de négocier ses soutiens extérieurs pour rester au pouvoir. On peut, sans risque de se tromper, conclure que les Américains ont cherché à profiter de la situation. Ils ont forcé la main d'un pouvoir qui est en situation de demandeur. La crise algéro-marocaine serait sur le point donc d'être réglée et la réouverture des frontières ne saurait tarder. Pour le meilleur ou bien pour le pire ? Quand vous leur posez la question, les Américains disent vouloir agir dans le seul but de résoudre l’instabilité politique et l’absence de démocratie qui sont des facteurs inquiétants pour l'avenir. C'est l'avenir, justement, qui nous le dira. M. B.
Le soir d'Algérie.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 4 Mar 2011 - 0:17
jonas a écrit:
voila le résultat de google-fight
comment il faut faire pour voter ???
marques General de Brigade
messages : 3966 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 4 Mar 2011 - 9:56
Fahed64 a écrit:
Quant les journalistes algériens font du journalisme
M. B.[/b]
Le soir d'Algérie.
[/quote]
M.B : Il s'agit de Mohamed Benchicou, l'ex directeur du Matin, quotidien fermé par une decision de justice et qui a fait 2 ans de prison ferme en algérie ...
c'est le seul journaliste indépendant , l'unique
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 4 Mar 2011 - 9:59
Citation :
c'est le seul journaliste indépendant , l'unique
ah bon et Ali dilem
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 4 Mar 2011 - 11:46
Complexe quand tu nous tiens
Citation :
Un diplomate algérien irrité pour ne pas avoir vu le Maroc cité parmi les pays où "des changements significatifs" sont exigés
Genève - Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Idriss Jazairy, s'en est pris, jeudi, à la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay qu'il a accusée d'être "sélective" pour avoir cité l'Algérie, et pas le Maroc, parmi les pays du monde arabe où "les manifestants exigent des changements significatifs".
Dans son rapport annuel, présenté jeudi, devant le Conseil des droits de l'homme (CDH), réuni dans le cadre de sa 16ème session, Mme Pillay a en effet souligné que "les manifestants au Yémen, en Algérie, en Jordanie, en Irak, en Iran, à Bahreïn et à Oman exigent des changements significatifs".
Elle a affirmé que "les droits de l'homme sont au cœur de ces développements extraordinaires et doivent être une partie intégrante du processus de réformes qui apporteront justice, égalité et sécurité pour tous".
Mécontent de ne pas voir le Maroc figurer parmi ces pays dans le rapport de Mme Pillay, le diplomate algérien a dit craindre que "la référence faite par la Haut Commissaire à des mouvements de protestation dans plusieurs pays arabes explicitement nommés, dont le mien, révèle une certaine sélectivité".
"Cette référence explicite à certains pays à l'exclusion d'autres cas n'est pas objective", a-t-il commenté, avant de mieux expliciter ses allusions: "des manifestations et les violences importantes et graves qui se sont produites, depuis quelques mois, dans tel ou tel autre pays ou territoire non autonome de la région ont été passées sous silence", a-t-il accusé.
"La Haute Commissaire pourrait-elle nous éclairer sur les raisons de ces silences ?", a-t-il lancé.
MAP
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 15 Mar 2011 - 8:24
Jugurtha a écrit:
Contrairement au Maroc, l'Algérie entretient généralement de bons rapports avec les pays scandinaves. ...
en effet, il y a un lobby anti-marocains dans certains pays scandinaves entretenu par l'Algérie. Ce sont notament des ONG qui ont leurs entrées dans les gouvernements.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
marques General de Brigade
messages : 3966 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 15 Mar 2011 - 10:02
BOUBOU a écrit:
Jugurtha a écrit:
Contrairement au Maroc, l'Algérie entretient généralement de bons rapports avec les pays scandinaves. ...
en effet, il y a un lobby anti-marocains dans certains pays scandinaves entretenu par l'Algérie. Ce sont notament des ONG qui ont leurs entrées dans les gouvernements.
au contraire, l'algérie est d'une discrétion totale dans ces pays et n'avance jamais à visage découvert, elle fait avancer des gens du polisraio , des femmes de préference pour faire pleurer les scandinaves sur la "terrible repression des colons marocains du peuple innocent sahraoui" ..
mettre l'algérie en devant de la scéne ferait au contraire fuir toutes les ONG scandinaves , ce pays n'a aucune credibilité democratique et il est plutot un repoussoir dans ce domaine...
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 24 Mar 2011 - 16:38
On y arrive doucement
Dimanche il faudra y aller en douceur pour pas traumatiser donc retarder l'ouverture. Un petit 2-1 en faveur de nos lions serait parfait
Citation :
Algérie-Maroc : Medelci n’écarte pas une prochaine réouverture des frontières Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, a reconnu, dans un entretien au quotidien l’Expression, que la question des frontières algéro-marocaines pourrait être débattue dans un proche avenir. «La frontière ne peut pas être fermée tout le temps. Il faudra bien que nous réunissions, des deux côtés, les éléments nécessaires tant au plan politique que sécuritaire et économique qui pourraient justifier la ré-ouverture des frontières. » C’est la première fois qu’un ministre de la République n’exclut pas la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. M. Medelci a confirmé l’éclaircie dans les rapports entre les deux pays. « Quand on parle de normalisation des relations [avec le Maroc], je crois que les échanges de visites bilatérales au niveau ministériel, vont dans le sens de la consolidation du processus de normalisation, c’est clair. Ces dernières années, les ministres marocains venaient souvent en Algérie pour des réunions multilatérales. C’était le cas, aussi, pour les ministres algériens qui se rendaient au Maroc. Cet échange de visites ministérielles au niveau bilatéral témoigne d’une volonté d’améliorer nos relations avec ce pays frère. Ce qui n’était, il y a à peine trois mois, qu’une déclaration, vous l’avez constaté, est maintenant réel. » Le ministre a toutefois souligné que la question des frontières sera examinée en son temps, pas dans l’immédiat. « Dans quelques jours, nous allons recevoir le ministre marocain de la Jeunesse et des Sports. Nous sommes entrain de mettre au point un calendrier concernant les secteurs de l’éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de l’agriculture. Est-ce qu’il faut dire que cette série de mesures vise à ouvrir les frontières? Bien sûr que non. Cela aura peut-être un effet. Pour l’instant, on ne demande pas à ces ministres de travailler dans ce sens-là. Nous n’avons pas mandaté les ministres pour travailler sur la question de la frontière. Ils ont mandat pour développer des relations de coopération sectorielles, dans le domaine de l’eau, de l’électricité, du sport...etc. Ce sont des mesures politiques de grandes envergures qui pourraient nous permettre de résoudre tous les autres problèmes. LeMatin DZ
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 24 Mar 2011 - 18:33
Citation :
L'Algérie ne respecte pas le principe de la responsabilité partagée en matière de lutte anti-drogue (diplomate)
Vienne, 24/03/11- L'Algérie ne respecte pas le principe de la responsabilité partagée en matière de lutte anti-drogue du fait qu'elle refuse toute coopération avec le Maroc et persiste à maintenir ses frontières fermées avec le Royaume, a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, Omar Zniber.
Intervenant lors des travaux de la 54ème session de la Commission des stupéfiants (CND), qui se tient dans la capitale autrichienne du 21 au 25 mars,
M. Zniber a relevé la réticence de l'Algérie à adopter le programme de coopération entre l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les Etats arabes pour la lutte contre la drogue et la criminalité (2011-2015), ainsi que son refus d'établissement d'un bureau de programme sous-régional de l'ONUDC pour les pays du Maghreb.
Le diplomate marocain répondait aux propos du représentant de la délégation algérienne, qui avait indiqué que «l'Algérie, qui constitue un pays de transit et de consommation du cannabis, mobilise ses services dans le domaine de la lutte anti-drogue. Néanmoins, les missions de ses services restent confrontées à plusieurs difficultés dues, entre autres, à l'étendue des frontières de l'Algérie et le voisinage avec le Maroc, considéré comme l'un des pays les plus producteurs du cannabis dans la planète».
M. Zniber a, en outre, fait observer que l'Algérie mène une campagne tout azimuts contre le Maroc pour porter atteinte à son image en choisissant de politiser la question de la drogue, domaine où le Royaume a fait preuve d'une stratégie efficace pour lutter contre le cannabis.
Dans ce contexte, le représentant permanent du Maroc à Vienne a mis en relief les efforts déployés par le Maroc qui ont été couronnés par la réduction de la culture de cannabis de 65 pc depuis 2003, et ce en se basant uniquement sur ses propres moyens.
Il a de même souligné que le Maroc gère le dossier du cannabis en toute responsabilité et transparence et dispose, selon le rapport de l'ONUDC, d'informations «fiables et précises» sur ce sujet.
De même, il a cité l'appel lancé par l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), dans son rapport de 2010, sollicitant le Maroc de partager son expérience avec la Communauté internationale en matière d'éradication du cannabis.
Le diplomate marocain a indiqué, à cet égard, qu'au moment où le Maroc coopère étroitement avec l'ONUDC en matière de la lutte contre le cannabis, les informations relatives à la culture d'opium en Algérie demeure inexistante. http://www.map.ma/fr/sections/lire_aussi/l_algerie_ne_respect/view
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 4 Mai 2011 - 23:18
Citation :
Les jeunes maghrébins veulent forcer la réouverture des frontières maroco-algérienne
Une soixantaine de jeunes maghrébins représentant 25 coordinations et organisations de la jeunesse des pays du Maghreb, s’apprêtent à une mobilisation de masse pour forcer la réouverture des frontières maroco-algériennes.
Réunis dans le cadre d’un congrès la semaine écoulée à Tunis, les jeunes congressistes ont décidé de mobiliser le plus grand nombre de jeunes des cinq pays du Maghreb à l’occasion du match retour devant opposer le Maroc et l’Algérie le 4 juin à Casablanca pour le compte des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations 2012. Les jeunes maghrébins devraient faire le départ à partir de la Tunisie pour traverser l'Algérie à bord d'autocars et franchir la frontière en direction de Casablanca pour assister au match. Les jeunes seront mobilisés à travers une large campagne médiatique avec le soutien des organisations des sociétés civiles maghrébines. A travers cette initiative, les représentants des 25 coordinations et organisations entendent exprimer le refus des jeunes du Maghreb du maintien de la fermeture des frontières dans l'espace maghrébin. Dans une déclaration baptisée "Appel de Tunis ", les congressistes ont souligné par ailleurs, la nécessité de trouver d’urgence une solution à la question du Sahara marocain. Pour faire aboutir ces deux initiatives, ils ont de même décidé de créer une coalition sous le nom de "Mouvement de l'Union de la jeunesse maghrébine", pour réaliser une série "d'objectifs stratégiques", notamment l'édification d'une union maghrébine démocratique intégrée où prévaut le respect des droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus. Dans un communiqué final, les jeunes congressistes ont appelé à la création d'un conseil consultatif maghrébin regroupant l'ensemble des forces vives de l'espace maghrébin. Il a été également convenu de mettre en place une commission de suivi chargée d'élaborer une "charte de démocratie maghrébine" qui définit les droits et les libertés des peuples de la région. Mettant enfin l’accent sur l'impératif de préserver l'identité maghrébine dans sa richesse et sa diversité, tout en renforçant son ouverture sur son environnement, les jeunes maghrébins ont appelé à la création d'un institut des études maghrébines. Les jeunes arabes qui ont fait tomber des dictatures peuvent-ils relever ces défis devant lesquels ont abdiqué les partis politiques et les décideurs de leurs pays, à savoir la relance du projet mort-né de l’UMA en passant par la réouverture préalable des frontières maroco-algériennes et le règlement du problème du Sahara Occidental ? A l’heure du printemps arabe, les jeunes ont déjà montré qu’ils étaient capables de remuer les âmes endormies. http://www.lalettremed.com/select-infos/372
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 4 Mai 2011 - 23:41
Au regard du contexte arabe du moment, il suffit au 2 peuples de vouloir l'ouverture pour l'obtenir. Je ne vois pas raisonnablement ce que pourraient faire les gouvernements si des "marcheurs" décidaient de la franchir, avouez que ça serait un beau pied de nez a l'histoire.
PGM
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE