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| Les guerres amérindiennes | |
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| Sujet: Les guerres amérindiennes Sam 1 Jan 2011 - 0:03 | |
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LITTLE BIG HORN
Avant que le combat commence : Le 23 juin, CUSTER rejoint TERRY et GIBBON sur le Far West, un bateau fédéral situé à la jonction de la Tongue et de Rosebud. Le Général TERRY lui donne ses ordres : CUSTER sera envoyé en éclaireur et devra seulement repérer le village en attendant l’arrivée du Général Terry qui arrivera par le nord, accompagné de Gibbon, afin de prendre le camp en tenaille.
Le Général TERRY lui donne ses ordres : CUSTER sera envoyé en éclaireur et devra seulement repérer le village en attendant l’arrivée du Général Terry qui arrivera par le nord, accompagné de Gibbon, afin de prendre le camp en tenaille. De leur côté les Sioux, commandés par SITTING BULL, avaient reçu le renfort d’indiens venant d’autres réserves : les Cheyennes, les Pieds Noirs, les Arikaras, les Hung papas, les Santees et les Brûlés. Menées par deux célèbres guerriers, GALL et CRAZY HORSE, ces tribus se regroupent et s’apprêtent à combattre les soldats. CUSTER, qui avait refusé d’emmener des canons, quitte le camp du Général Terry. Pendans ce temps, SITTING BULL accompli le rituel de la Danse du Soleil. Après s'être fait arracher 50 morceaux de chair, il reçoit la vision de soldats tombant du ciel et une voix lui dit : “ils n'ont pas d'oreilles, je te les donne”. SITTING BULL comprend alors qu'il y aura bataille entre les Lakotas et l’homme blanc et que les indiens remporteront la victoire. Le 25 juin 1876, CUSTER aperçoit le camp indien, situé sur la rive de la Little Big Horn. Poussé par la haine et certain d’emporter une victoire facile, Custer enfreint les ordres du Général Terry et décide d’attaquer seul le village, peuplé de 4000 à 6000 indiens, dont environ 2500 guerriers Sioux et Cheyennes. Les indiens, s’attendant à une attaque, attendaient les compagnies de Custer de pied ferme et les attaquèrent sur plusieurs flancs.
La tactique des Sioux se montra efficace et les trois compagnies du Général Custer furent prises dans un redoutable étau dont personne ne pu s’échapper. Le combat se déroula ainsi : Le général CUSTER divisa ses troupes en trois colonnes. La première colonne, qui fut la sienne, se composait de cinq compagnies, soit 217 hommes, et progressa sur la rive gauche de la rivière en attaquant le village par l’ouest. La deuxième colonne, dirigée par le major Marcus RENO, se composait de 3 compagnies, soit 140 hommes, et attaqua le village par l’est. La troisième colonne, dirigée par le capitaine Frederick William BENTEEN, avec 3 compagnies soit 255 hommes, descendit le cour supérieur de la Little Big Horn afin que les indiens ne puissent attaquer par l’arrière. Le major Reno arriva bientôt auprès du camp indien pendant que Custer amenait ses 5 compagnies sur les hauteurs. BENTEEN contrôla le cour supérieur de la rivière afin qu'aucun indien ne puisse s'y cacher pour attaquer les arrières du 7e de cavalerie. La tactique de CUSTER est parfaitement réfléchie - c'est la stratégie de la "reconnaissance en force". A 15 h 20, la bataille commença. Seul le major RENO mena l’attaque du camp des Hunkapa par l’est, ce qui surpris les indiens. Mais le camp était surtout occupé par des femmes, des enfants et des vieillards des différentes tribus rassemblées : Cheyennes, Sioux, Miniconjou et Pieds-Noirs, qui cherchèrent aussitôt à s’enfuir. Pendant ce temps, Custer contourna le village pour capturer les fuyards, convaincu que leur capture obligerait les guerriers indiens à se rendre. Pour mettre son plan a exécution, il divisa sa propre colonne en trois nouvelles unités : La première comprenait trois compagnies, chargée de la capture des fuyards. La seconde, composée d’une compagnie, surveillait le flanc droit pour contrer une éventuelle attaque indienne venant du nord. La dernière compagnie protégeait le flanc gauche en explorant le gué proche du village. La dernière compagnie protégeait le flanc gauche en explorant le gué proche du village. A 15 h 15, soit seulement 15 minutes après avoir engagé le combat, le major RENO, prit de panique, donna des ordres contradictoires et ordonna à ses troupes de battre en retraite vers un bois, pour se protéger. A 15 h 50, le major RENO, pourtant dans une position défensive favorable, fut de nouveau prit de panique et ordonna à toute la troupe de battre en retraite vers une colline. Cette erreur causera sa perte : ce fut la panique totale dans les rangs. Le Major RENO oublia même de mettre en place une arrière-garde, chargée de couvrir la retraite des soldats. Les indiens se faufilèrent alors parmi eux et les abattirent un à un, sans rencontrer de résistance. Des dizaines d’hommes tombèrent dans la Little Big Horn et furent torturés sur place par les guerriers indiens, ivres de colère. 53 hommes trouvèrent la mort, soit presque la moitié du bataillon du Major RENO. Pendant ce temps, le Capitaine BENTEEN, qui avait été envoyé en reconnaissance au sud afin de vérifier si d’autres villages entouraient l’objectif principal, continuait d’avancer tranquillement malgré les messages du général CUSTER qui lui ordonnait de le rejoindre le plus rapidement possible. La haine que le Capitaine BENTEEN éprouvait à l’égard du général CUSTER le poussa à la trahison. Les Indiens continuèrent de poursuivre le major RENO en même temps que d’autres guerriers, menés par CRAZY HORSE, contournèrent le camp pour aller à la rencontre de CUSTER. 16 h 10 : CUSTER, accompagné de 215 hommes, atteignit une butte et engaga le combat, pensant soutenir le Major RENO. Au même moment, le capitaine BENTEEN a fait la jonction avec le Major RENO sur une colline. Ils ont alors près de 400 hommes, avec les mulets chargés de munitions. CUSTER, croyant que les deux bataillons sont toujours engagés, continua de mener son offensive. Il déploya alors ses hommes sur plusieurs collines au nord avec pour but de capturer les indiens. La retraite du major RENO permit aux indiens de se réunir et d’engager toutes leurs forces contre le général CUSTER. Ils ne laissèrent que très peu de guerriers pour continuer à combattre le Major RENO et le Capitaine BENTEEN. Le général CUSTER installa une compagnie sur une colline qui portera ensuite le nom de son commandant : James CALHOUN. Les combats furent d’une extrême violence. GALL, le Chef indien des Hunkpapa, mena ses guerriers au sud-est de CALHOUN Hill. Pendant ce temps, le général CUSTER détacha son aile gauche pour effectuer une nouvelle reconnaissance vers les rivières. Le général CUSTER cherchait toujours à pénétrer le village pour capturer des indiens et contraindre les guerriers à se rendre. Il n’avait alors pas conscience du drame qui se jouait. Il découvrit enfin un passage mais préféra attendre les renforts du capitaine BENTEEN pour pénétrer dans le village. Vers 17 h 30, les indiens, sous le commandement du chef Cheyenne Lame White Man, menèrent l’offensive. L’aile gauche du général CUSTER fut enfoncée. A 17 h 50, ce fut au tour de l’aile droite de s’effondrer sous les assauts répétés des chefs GALL et CRAZY HORSE. Les combats menés furent acharnés et les guerriers indiens se firent de plus en plus pressants. Pendant ce temps, l’intensité des combats menés contre le Major RENOR et le Major BENTEEN baissa d’intensité, bien que CUSTER entendit le bruit de ceux-ci, de là où il combattait, à quelques kilomètres. . Les indiens repoussèrent tous les soldats qui essayaient de s’enfuir de la butte de Calhoun Hill. Les guerriers de Lame WHITE MANN, GALL et de TWO MOON attaquèrent les soldats de front alors que CRAZY HORSE les contourna pour mener une attaque sur leur flanc gauche. Ce fut le coup de grâce pour la défense des soldats. Le Capitaine WEIR essaya d’organiser une contre-attaque qui échoua totalement et favorisa même l’assaut des guerriers indiens. A 18 h le Général CUSTER regroupa ses derniers hommes sur un colline afin d’établir une ligne de défense. Pour se protéger, ils furent contraints d’abattre des chevaux qui leur servirent de bouclier 18 h 20 sonna la mort des derniers soldats. Ce furent au total 263 hommes du 7e de cavalerie qui périrent dans ce combat. Un guerrier indien, Yellow Horse, recensa 83 indiens tués et affirma plus tard que d’autres guerriers n’avaient pas survécu à leurs blessures. Selon d’autres témoignages indiens, les pertes s’élèveraient à 200 guerriers tués et autant blessés. Parmi les morts on retrouvera le chef Cheyenne Lame White Man qui fut tué accidentellement au combat par ses propres guerriers. De 16 h à 18 h 20, ni le Major RENO, ni le capitaine BENTEEN ne feront mouvement vers la position du général CUSTER afin de l’aider. Seul le capitaine WEIR a fait mouvement en direction du général. Ce comportement ne manquera pas de soulever l’indignation de plusieurs officiers de l’armée ainsi que de plusieurs civils. Le Major RENO ainsi que le Capitaine BENTEEN présenteront les faits de telle façon que la faute en sera rejetée sur le Général CUSTER. Cette bataille eu un grand retentissement dans l’opinion publique américaine et conduisit, 14 ans plus tard, au massacre de Wounded Knee Creek. Apres 24 heures de combats les indiens se retirèrent en embrasant toute la plaine pour couvrir leur retraite. Le lendemain, Reno et Benteen seront relevés par les troupes de Terry et Gibbon. Les hommes de TERRY découvrirent bientôt la colline de la dernière bataille de CUSTER, avec un seul survivant, la monture du capitaine Koegh, le cheval comanche éclaireur. L'animal survivra à ses neufs blessures et servira de mascotte au 7e de Cavalerie. Après sa mort, le cheval fut empaillé et exposé à l’Université du Kansas. http://www.culture-amerindiens.com/categorie-482968.html |
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| Sujet: Re: Les guerres amérindiennes Ven 7 Jan 2011 - 0:48 | |
| - Citation :
Geronimo
Il s'appelait Go Khla Yeh (celui qui baille), né en juin 1829 en Arizona, il vivait libre et fier sur la terre de ses ancêtres.
Le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme, il vengea sa famille massacrée un an auparavant par les Mexicains (massacre de Kas-ki-yeh), en en tuant le plus grand nombre possible, ces derniers tentaient de se défendre en hurlant "Santo Geronimo, Santo Geronimo!".
Il n'était pas chef et ne l'avait jamais été, mais sa bravoure et son courage durant cette bataille l'élevèrent au rang de "chef de guerre" de toutes les tribus Apaches.
Entré sur le sentier de la guerre pour défendre les siens, Geronimo, le plus grand des chefs apaches, mena pendant près de quarante ans une guerre sans merci contre l'armée américaine. Il avait compris que l'Homme-Blanc était l'ennemi mortel de son peuple, qu'il voulait "tuer l'âme indienne". Après avoir combattu les Mexicains jusque dans les années 1870, il joua un rôle important lorsque les Apaches*, déportés de force dans une réserve dans l'est de l'Arizona, rompirent la paix avec les États-Unis.
En 1876, les Apaches furent déportés vers la réserve honnie de San Carlos, située dans la vallée désertique de la rivière Gila. Deux ans plus tard, Geronimo s'enfuit au Mexique ; mais il revint en 1880 après avoir effectué de nombreux raids. Il resta en paix jusqu'à l'automne 1881. Il échappa aux troupes lancées après lui par les Etats Unis et le Mexique pendant plus de deux ans mais finit par se rendre en mai 1883 et retourna à San Carlos.
En 1885, accompagné de 34 guerriers, 8 adolescents et 92 femmes et enfants, il quitta la réserve et recommença ses raids. Pourchassé par une puissante expédition militaire, il finit par se rendre le 25 mars 1886.
Il s'enfuit à nouveau avec 18 guerriers et 53 femmes et enfants. Le gouvernement américain lança alors à sa poursuite 5 000 soldats, 500 scouts apaches (éclaireurs) et des milliers de miliciens. Geronimo ne se rendit que cinq mois plus tard, le 4 septembre 1886.
Les Apaches furent alors déportés comme prisonniers de guerre vers la Floride. Conformément au traité signé par Geronimo avec le gouvernement de l'Union en 1886, ils furent installés en 1894 à Fort Sill dans l'Oklahoma.
Geronimo visita l'Exposition internationale de Saint Louis et assista à la cérémonie d'investiture du président Théodore Roosevelt, en 1905. La même année, il dicta son autobiographie, Geronimo, sa propre histoire, au journaliste S.M. Barrett.
Il mourut d'une pneumonie à Fort Sill, le 17 février 1909. Les derniers mots qu'il chanta sur son lit de mort furent : "O Ha Le, O Ha Le" (J'attends que les choses changent!)
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