Messieurs voici le dossier spéciale "Faucon de l'Atlas" pour vous
Citation :
Les « Faucons de l’Atlas » planent au dessus de l’Afrique « Quiconque vous verra avec une telle force entre les mains n’oserait se mesurer à vous »
« Les FRA sont une force aérienne capable et compétente, mais avec l’apport du F16, leurs capacités seront d’avantage rehaussées », a déclaré Jeudi dernier le Major Général Margaret H. Woodward, commandant du « 17ème Air Force » et de l’« US Air Forces Africa », lors d’un point de presse organisé à Marrakech par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Rabat, à l’occasion de l’arrivée des quatre premiers appareils du lot de vingt quatre F16 Block 52+, commandé par les Forces Royales Air en 2008. « L'acquisition par le Maroc de ces avions de chasse s'insère dans le cadre de la stratégie visant l'équipement et la modernisation des FAR », a déclaré pour sa part le Général de Division Aérienne Ahmed Boutaleb, inspecteur des Forces Royales Air (FRA), qui a supervisé l’acquisition de ces appareils, lors de la cérémonie de réception des F16 Block 52+ à la 6e Base Aérienne des Forces Royales Air (BAFRA) de Benguerir, ou seront désormais stationné les nouveaux aéronefs de combat. Une cérémonie à laquelle n’a malheureusement pas été conviée la presse écrite nationale. « C’est une réelle opportunité qui m’a été donné que de participer à la cérémonie de livraison de ces avions à nos partenaires marocains. C’est quelque chose que nous avons anticipé pendant de longues années. Car les relations que nous entretenons avec les Forces Royales Air sont très étroites et ça a toujours été le cas depuis plusieurs années. Maintenant, en développant les flottes d’aéronefs que l’on opère conjointement, c'est-à-dire le T6, le Gulfstream et aujourd’hui le F16, ne fait qu’élargir les horizons d’une coopération potentiellement forte qui fera de nous à l’avenir des partenaires stratégiques », a souligné le Général Woodward, qui, en tant que commandant de l’« US Air Forces Africa », dirige l’actuelle campagne de frappes aériennes, dans le cadre de l'opération « Aube de l’Odyssée », en Libye. « Je pense que l’acquisition par les FRA des F16 représente un très grand pas en avant dans le développement des capacités aériennes militaires du Maroc. Nous considérons le Maroc comme un leader régional. J’ai eu l’occasion de constater de visu, à travers mes déplacements dans différents pays d’Afrique, que les FRA sont effectivement des leaders en ce sens et, surtout, l’utilisation pondérée faite par les FRA des moyens à leurs disposition pour aider les populations et nations africaines, qui souvent font appel à l’assistance marocaine pour renforcer leur capacité. « Le Maroc et le deuxième pays après l’Egypte a en avoir reçu. Mais le F16 dont dispose l’Egypte est une version plus vétuste que celle dont dispose le Maroc, à savoir le Block 52. Cette version, qui est le dernier cri en la matière, seul le Maroc en dispose actuellement en Afrique. La version dont dispose le Maroc est la même que celle dont dispose Israël, avec une capacité de défense extrême, c'est-à-dire que ces avions sont capables d’arrêter n’importe quel aéronef qui prétendrait leur faire face dans les airs. « Avec l’acquisition du F16, les FRA auront des compétences améliorées. En ce qui concerne votre voisinage, vous allez imposer votre respect. Quiconque vous verra avec une telle force entre les mains n’oserait se mesurer à vous », a affirmé le Général Woodward. « Pour nous, les FRA représente un partenaire stratégique ».
Le 25e membre de la famille « Falcon » Le 6 juin 2008, le constructeur aéronautique américain Lockheed Martin annonce dans un communiqué que le Maroc avait officiellement signé un premier contrat, pour 233,6 millions de dollars, afin d’acquérir 24 avions de chasse F-16. Mais déjà, le 18 décembre 2007, c'est-à-dire du temps de l’administration George. W. Bush, le Pentagone avait informé le Congrès des Etats-Unis de la demande du Royaume du Maroc d’acquisition d’un programme d’armes conséquent, comprenant outre les 24 avions de chasse F-16 du groupe Lockheed Martin, des systèmes de reconnaissance aérienne tactique, des équipements de mission et de soutien, de guerre électronique, ainsi que des pièces détachées et le support technique, pour un montant global de 2,4 milliards de dollars. « Nous sommes heureux que la Force aérienne royale marocaine ait choisi le F16 afin de moderniser sa force de combat et sommes impatients de travailler avec eux en tant que nouveau membre de la famille F-16 », a déclaré John Larson, vice-président de Lockheed Martin Aeronautics chargé du programme « F16 ». Il a aussi indiqué, lors du Farnborough Air Show 2010, que l’appareil fournit au Maroc avait le double avantage d’être un chasseur polyvalent parmi les plus technologiquement avancés au monde, à l’heure actuelle, et ce pour un prix abordable, outre l'avantage d'interopérabilité avec l'US Air Force, l’OTAN et d’autres forces aériennes. « La livraison de la première série des F16 cristallise non seulement la qualité et la solidité des liens qui unissent les Etats-Unis d’Amérique au Royaume du Maroc, mais c’est aussi un défi qui a permis au producteur américain, le fabricant de cet aéronef, de redoubler d’efforts pour respecter les délais de livraison, tel que promis et souscrit par devant le Royaume du Maroc », a tenu souligné l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Rabat, M. Samuel Kaplan. « Il est important aussi de préciser que nous livrons ces 24 aéronefs selon un calendrier prédéterminé. Quatre ont atterris aujourd’hui. 13 aéronefs seront livrés dans le courant de cette année. Le reste sera livré l’année prochaine ». Le F16 « Fighting Falcon », plus communément appelé « Viper » par les pilotes, est un chasseur polyvalent capable de remplir toutes sortes de missions, d’interception comme de bombardement, en passant par la reconnaissance. Dans sa version Block 52+ C/D, c’est un appareil de génération dite 4+, c'est-à-dire que c’est un chasseur de 4éme génération, qui a profité du retour d’expérience en avionique dans la fabrication des chasseurs de 5éme génération que sont le F22 Raptor et le F35 JSF. Mais il va de soi qu’un pays en développement comme le Maroc n’a pas les moyens de se permettre le F22, chasseur polyvalent furtif, nec plus ultra de la technologie aéronautique militaire, qui n’est de toute manière pas exporté, seuls les Etats-Unis en possède, et n’est même plus produit. Ni le F35, dérivé un peu moins cher du premier, mais qui demeure quand même financièrement hors de portée. Le F16 Block 52+ C/D offre donc l’avantage d’être technologiquement très développé, sans être excessivement cher.
Génération 4+ à coût de maintenance moindre Ainsi, la motorisation du F16 Block 52+ choisie par le Maroc, le F100-PW-229 EEP, du constructeur de moteurs d'avion américain Pratt & Whitney, offre une parfaite illustration du retour d’expérience dans la fabrication de chasseurs de 5éme génération dont on a profité le Block 52+. Ce moteur à réaction, qui a été préféré au GE F110-GE-129 de la société Général Electric, enferme une technologie novatrice développée à l’origine pour le F119, qui est le moteur du F22, et le F135, qui est celui du F35. Son acquisition pour équiper les 24 F16M des FRA, annoncée par un communiqué du groupe américain le 6 juin 2008, aurait quand même coûté 170 millions de Dollars. Développé sur ordre de l’USAF, qui voulait un moteur économe en carburant et peu coûteux à l’entretien, le F100-PW-229 EEP ne nécessite, en effet, qu’une inspection en usine tous les dix ans, au lieu de sept ans pour les autres systèmes de propulsion similaires, ce qui réduit de pas moins de 30% le coût de sa maintenance au cours de sa durée de vie utile. « Nous sommes honorés par le choix porté par la Royal Morrocan Air Force sur le moteur Pratt & Whitney F100-PW-229 pour équiper leurs F-16 », a déclaré Bill Begert, vice-président du développement commercial du groupe américain Pratt & Whitney. Les FRA sont le 22éme membre de la famille du « moteur F100 ». Outre les Etats-Unis, la Pologne, la Grèce, la Belgique, le Danemark, l’Egypte, Israël, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège et le Portugal en sont également dotés. Il n’existe actuellement dans le monde qu’une seule version du F16 qui soit plus sophistiquée que celle acquise par les FRA. C’est le Block 60 E/F, les Emirats Arabes Unis en étant les uniques détenteurs. Le cas du F16 israélien, baptisé « Sufa » (tempête en hébreu), est assez particulier. C’est bel et bien un Block 52+, mais en bonne partie équipé d’une avionique Made in Israël, l’industrie de ce pays étant particulièrement évoluée en ce domaine. Parmi ses nombreuses qualités, le F16 ne nécessite pas de coûts d'exploitation et de maintenance exorbitants. Comme cet appareil a été livré à plus de 4400 exemplaires à travers le monde, le Maroc étant le 25 pays à accéder au « club F16 », que sa production « devrait se poursuivre au delà de 2012, avec des mises à jour » qui seront incorporées à « toutes les versions », à en croire M. Larson, vice-président de Lockheed Martin Aeronautics, et qu’il va demeurer opérationnel au sein de l’USAF jusqu’en 2025, le problème des pièces détachées n’est pas prêt de se poser, ni en terme d’accessibilité, ni en terme de coût. « Je peux vous dire que le Royaume du Maroc a pu se procurer la meilleure technologie disponible, ce qui prouve et symbolise la solidité de l’amitié entre les Etats-Unis et le Royaume du Maroc », a tenu à souligner le Général Woodward. Le Maroc n’a pas donc à regretter de ne pas avoir acheté le Rafale français, plus cher que le Block 52+ et pas mieux doté en terme d’avionique et d’armement. La France n’a toujours pas, d’ailleurs, pu exporter le moindre Rafale, les Emiratis l’ayant rejeté pour le manque de puissance de sa motorisation, le M88 de Snecma n’étant pas très performant en terme de poids/poussée, et de la portée de son radar, le RBE2 de Thalès. Quand au Brésil, malgré l’offensive de charme du président Sarkozy auprès de l’ancien président Lula et les promesses de transfert de technologie qui ont accompagné la proposition française, il est fort à parier qu’il va plutôt opter pour le chasseur F18 Super Hornet de Boeing, qui a la préférence de la nouvelle présidente brésilienne, Mme. Dilma Rousseff. Les Français escomptent toujours placer leur Rafale en Inde, mais c’est loin d’être acquis face à l’autre concurrent européen, le Typhoon d’Eurofighter.
Des bijoux de la technologie avionique Mis à part les performances intrinsèques de l’appareil, le F16 M est équipé de la technologie la plus récente en matière d’avionique. Ainsi, les FRA ont opté pour le système de reconnaissance en vol Goodrich DB-110. Pour un contrat de près de 88 millions de Dollars, Goodrich Corporation aura à fournir aux FRA quatre nacelles de reconnaissance, une station terrestre mobile, une station au sol fixe, deux planificateurs de mission, des manuels techniques et le support d'intégration, selon un communiqué du groupe américain daté du 14 juillet 2008. Le DB-110 est un système numérique de reconnaissance tactique en temps réel, qui permet au pilote de recueillir des images de jour ou de nuit à l'aide d'une technologie de capteurs électro-optiques infrarouge. Les images sont directement affichées sur l'écran du cockpit. Sa capacité d'imagerie à distance, à longue portée et en haute résolution, offre également au poste de commandement au sol une idée en temps réel sur la situation de l’engagement de l’appareil en vol, lui permettant ainsi de réagir rapidement et efficacement. « Le DB-110 est le système de l'OTAN offrant les capacités de reconnaissance les plus évoluées, en plus d'être entièrement interopérable avec les systèmes des exploitants des pays membres de l'OTAN », souligne Tom Bergeron, président de la division des systèmes ISR (renseignement, surveillance et reconnaissance) de Goodrich. L’installation réussie de ce système sur les F-16 Block 52+ grecs et polonais « garantit que la FRA peuvent s'attendre à recevoir une solution éprouvée, peu risquée et très performante », a-t-il précisé. Même si c’est un radar mécanique, alors que les radars des chasseurs de 5éme génération, dits AESA (Advanced Electronically Scanned Array), sont à antenne « active » et servent même à brouiller les radars adverses, l’AN/APG-68 (V) 9 introduit le nouveau concept de « radar à ouverture synthétique » et il a une portée maximale de détection de 296 Kms, pour un coût d’entretien moindre de 25 à 45% par rapport à la version antérieur. Le RBE2 du Rafale, à titre de comparaison, ne dépasse pas les 100 Kms de portée. L’AN/APG-68 (V) 9 résiste également mieux au brouillage que les modèles antérieurs. Seulement sept pays disposent de ce radar, en dehors des Etats-Unis. En réponse à une question de l’Opinion sur la possibilité d’installer un radar AESA sur les F16 M, une fois celui-ci mis au point pour les Fighting Falcon, Le Général Woodward a indiqué : « Je pense que les FRA pourraient considérer de le faire à un moment donné, mais à l’heure actuelle, ils sont très à l’aise avec le radar qu’ils ont. Et on ne s’attend pas à ce qu’il y ait un quelconque besoin pour changer la donne dans un avenir proche ».
Formation de pilotes instructeurs marocains En matière de contre mesures électroniques, les FRA ont choisi, pour équiper les F16 M, l’ACES de Raytheon Company, qui est composé d'un récepteur d'alerte radar, d’un brouilleur numérique et de paillettes-leurres thermiques. Le système de contre mesures électroniques est l’une des composantes les plus importantes d’un avion de combat, si ce n’est la plus importante. Les pilotes de chasse marocains qui ont fait la guerre du Sahara, du temps ou les Northrop F5 des FRA ne disposaient pas de cet équipement indispensable pour faire face aux missiles anti-aériens SAM 6 et 7 dont Kaddhafi avait « généreusement » doté les bandes armées du Polisario, sont très bien placés pour le savoir. C’est d’ailleurs une occasion de rendre hommage à ces valeureux pilotes qui partaient au front accomplir leur devoir au péril de leurs vies, les martyres autant que ceux qui ont passé de longues années dans l’enfer polisarien de Lahmada et ceux qui en ont réchappé. Le système de précision de ciblage choisi par les FRA pour équiper les « Faucons de l’Atlas » est le « Sniper ATP », d’après un communiqué de Lockheed Martin Corp daté du 24 sptembre 2009. Pour 30 millions de Dollars, les pilotes des F16M pourront disposer d’un pod de désignation d’une technologie récente, il date de 2008, dont sont également dotés les chasseurs F15, F18, Harrier et Tornado, ainsi que le chasseur au sol A10 et les bombardiers stratégiques B1 et B52. Cerise sur le gâteau, le F16 M sera équipé du standard de liaison de données tactiques de l'OTAN dénommé Liaison 16 (Link 16 en anglais) ou plus simplement L16, qui permet l’échange sécurisé et discret d’informations tactiques. Quatre terminaux MIDS sur les six dont l’acquisition est confirmée, seront destinés aux F16 M. Pour les pilotes marocains, habitués à des chasseurs de troisième génération, que sont les F5 Tiger III et les F1 Astrac des FRA, le passage à des appareils de la génération 4+ nécessite forcément une formation qui a déjà été entamée à la « 162e Fighter Wing », basée à Tucson, en Arizona. Aux commandes des quatre F16M qui ont atterris jeudi dernier à Benguerir, il y avait quatre pilotes marocains qui se sont initiés au pilotage du F16, en commençant d’abord par le Block 42. Expérimentés et habitués aux avions américains, ayant été pilotes de F5 Tiger III, ces pilotes ont mis 15 mois pour s’adapter au pilotage du nouvel appareil, au rythme de trois vols par semaine, soit un cumul de 1.500 heures de vol, et devenir eux-mêmes des instructeurs. « Ils ont vraiment montré qu'ils veulent apprendre comment nous opérons avec le F-16 afin qu'ils puissent faire la même façon. Et pas seulement voler, mais tout, de la maintenance à la logistique », a affirmé le lieutenant-colonel Steve Haase, directeur du programme Maroc pour le 162e Fighter Wing. Combien de temps faut-il pour un pilote de F5 Tiger III pour se reconvertir au pilotage du F16 ? Est-ce que les pilotes qui seront formés à Benguerir auront le même programme de formation que ceux qui ont été formés à Tucson, en Arizona ?
Au-delà de la ligne d’horizon Le Général Woodward a indiqué à L’Opinion qu’en ce qui concerne les compétences de base pour le pilotage de combat, c’est un programme de 7 mois. Et pour obtenir son ticket d’instructeur, le pilote doit suivre une formation d’un peu plus d’une année. Mais la raison pour laquelle nous avons formés les pilotes marocains pour être instructeurs, c’est justement pour leur permettre de développer leur propre programme de formation spécifique au Royaume du Maroc ». Six autres pilotes des Forces Royales Air sont encore en cours de formation, à la base aérienne de Tucson, pour devenir instructeurs et devront rentrer au Maroc en septembre prochain. Une vente de simulateurs est-elle aussi prévue dans le package payé 2,4 milliards de Dollars ? Affirmatif, répond le Général Woodward. « Un premier simulateur sera livré cette année, avec un champ de vision complet, à 360°. Il s’agit du nec plus ultra en matière de simulateurs. Un autre sera livré l’année prochaine. Il s’agit d’un simulateur Lokheed Martin ». Mais le meilleur entraînement pour la crème des pilotes des FRA serait de prendre part au « Red Flag », exercice annuel organisé à Nellis Air Force Base , au Nevada ou à la Base aérienne d'Eielson , en Alaska, aux Etats-Unis, ou sont conviés les meilleurs pilotes de F16 dans le monde, une simulation de combats grandeur nature à laquelle seuls les pilotes émiratis ont pris part jusqu’à présent, dans le monde arabe. Le Maroc a-t-il passé commande pour des ravitailleurs en vol ? « Nous n’avons pas engagé officiellement de pourparler en ce sens », a indiqué le Général Woodward. « Mais c’est quelque chose dont nous parlerons probablement à l’avenir ». Ce qu’il a déjà été possible de constater, à travers le reportage télévisé de la cérémonie de réception des F16 M, c’est que les appareils n’ont pas leurs CFT (les Conformal Fuel Tanks sont des réservoirs supplémentaires placés sous les ailes d’un avion de combat mais qui ne sont pas destinés à être largués après usage) et qu’ils seront sûrement livrés par la suite. Le F16 a été engagé sur plusieurs théâtre de conflits armés au cours des quarante dernières années, en particulier au Moyen-Orient, au cours de la guerre du Liban en 1982, la guerre en Afghanistan, en 1987, l’opération Tempête du Désert en Irak, en 1991, la guerre des Balkans, en 1995, et la seconde guerre d’Afghanistan, en 2001. Le F16 fait encore preuve aujourd’hui de son efficacité, comme on peut le constater dans le conflit libyen. Avec seulement 6 F16 chacun, les Norvégiens et les Danois causent presque autant de dégâts aux milices de Kadhafi que les 15 Rafales et les 6 Mirage 2000D français ainsi que les 12 Tornado et 6 Typhoon britanniques. En air-air, face, par exemple, à un Sukhoï 30 MKA, un appareil très maniable mais équipé d’une avionique russe peu fiable, en dotation chez le voisin de l’est, le F16 M a toutes les chances de l’emporter dans un environnement neutre. Si le SU30 remplit essentiellement des missions de supériorité aérienne, le polyvalent F16 a été conçu à l’origine comme chasseur d’interception. Mais fini les temps héroïques ou les combats aériens se faisaient en « dogfight », de nos jours, l’affrontement se fait en « BVR », c'est-à-dire au-delà de la ligne d’horizon, sans que les pilotes n’aient le temps de voir leurs adversaires, la victoire revient à celui qui a le meilleur radar, la plus faible signature radar (SER), les meilleures missiles, bref, la meilleure avionique et les meilleures armes. Pour les FRA, dont la doctrine est purement défensive, les 24 Faucons de l’Atlas font parfaitement l’affaire. Le Général Woodward a parfaitement résumé la situation à ce sujet : « Quiconque vous verra avec une telle force entre les mains n’oserait se mesurer à vous ».
Ahmed NAJI
Citation :
"Nous remercions le staff de Farmaroc.forumpro pour les conseils et précisions apportées à l'élaboration de ce dossier, sans l'aide desquels il n'aurait pu être réalisé"
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
bien joué maatawi . pour la video du decollage remarque que ca se passe en USA et non pas a ben guerir.. la cocarde et le drapeau sont caché ! c'est lors du ferry
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
bien joué maatawi . pour la video du decollage remarque que ca se passe en USA et non pas a ben guerir.. la cocarde et le drapeau sont caché ! c'est lors du ferry
Oui tu as raison ardogan le paysage n’est pas celui de Ben guerir
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
le major general margaret h. woodward a declarer que la livraison des 13 autres f16M seront livré au courant de cette années 2011 et non 2012 comme j'ai pu le lire auparavant. seul les 7 autres appareils qui von etre livré en 2012.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Edito : pourquoi les F-16 marocains inquiètent l’armée algérienne Posté le : 11 août, 2011
La cérémonie de réception par les Forces aériennes du Maroc de 4 premiers avions F-16 qui a eu lieu à la base aérienne Ben Guérir-à50 kilomètres au nord de Marrakech-a été particulièrement suivie en Algérie. En effet,le commandant des forces aériennes algériennes, le général Abdelkader Lounès avait chargé une cellule de crise de suivre de près le déroulement de de l'arrivée des chasseurs américains sur le sol chérifien et de lui remettre des rapports circonstanciés sur cette opération.Ces éléments devaient par la suite atterrir sur le bureau du chef d'état-major de l'APN, le général Ahmed Gaïd Salah.
La livraison par les Etats-Unis au Maroc, de la configuration Block 52 du F-16C/D équipée d'un moteur Pratt & Whitney F100-PW-229 et d'écrans d'affichage en couleurs a suscité un émoi certain au sein des hauts gradés algériens, bien que la commande aie été publique depuis 2009.
Avec cette version très évoluée de l'avion de chasse américain, le Maroc entre dans le club très fermé des pays disposant du F-16 « supercharged », puisque du matériel développé par des start-up israéliennes a été rajouté sur le chasseur américain, avec l'assentiment de l'oncle sam.L'avion serait particulièrement efficace dans les « dog-fights » aériens classiques, puisque les 16 F-16 C et les 8 F-16 D-biplace-, dont disposera le Maroc à terme,seront armés de munitions air-air-missiles Amraam, Sidewinder- et d'armements guidés au laser et par GPS.Ils seront également dotés de missiles anti-radar ainsi que de nacelles de désignation Sniper et de reconnaissance longue portée DB-100.
Ce qui inquiète l'armée algérienne aujourd'hui, c'est notamment la nature des travaux effectués par les sociétés israélienne spécialisées, qui augmentent la capaicté létale des F-16, ainsi que leur réactivité.
De surcroit, le F-16, contrairement aux chasseurs russes Su-30MKA,dérivés des Su-30MKI indiens, que vient d'acheter l'Algérie, a participé efficacement à plusieurs missions dans le monde.Le Maroc dispose ainsi de données réelles sur les capacités de cet avion.Alors que les Sukhoi de l'armée de l'air algérienne- même s'ils sont considérés comme étant également ce qui se fait de mieux dans l'aéronautique militaire- n'ont pas encore été éprouvés en zone de conflit.
Ce constat, d'après les observateurs militaires, a changé la donne de la « guerre des airs » au Maghreb. Puisque l'avantage acquis ces dernières années par l'aviation algérienne sur celle du Maroc a été considérablement réduit aussi bien par les F-16,mais également par la modernisation des 27 F1 CH/EH par le consortium Thales/Sagem pour le mcoût de 420 millions d'euros.
[HS] je vois qu'Ahmed Naji et son dossier sur le F16 a cree' ecole. Les articles sont chaque fois plus professionels et meme credible. J'erspere bien que sa soit aussi imite' par le reste de la presse maghrebine et ainsi eviter tous ces articles si ridicules dont on souffre de temps en temps. [/HS]
sur midi 1 tv hier [La matinale en français ] un dialogue tres importent avec Maj. Gen. Margaret Woodward elle a declare que de nos quatre pilote a eu la premire note dans son class . jai chercher la video sur le net mais j ai pas pu le trouver .
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
@ready : ah bon le sniper désigne les cibles avec de l'ultraviolet ? SUJET NETTOYE ! READY QUAND TU AS ENVIE DE DIRE DES BETISES IL Y A LA RUBRIQUE "DIVERTISSEMENT" PROCHAIN HS OU CONNERIE JE SEVIRAI
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
rmaf Administrateur
messages : 15609 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Le convoyage s'est fait le 30 juillet 2011, 1 ravitaillement par KC-135 et 2 par KC-10 et ce de l'Arizona à Marrakech 3 avions etaient pilotés des americains le marocians etaient 2 en siege arriere.
Au total 10 pilotes marocains ont gradués à Tuscon
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و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
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rmaf Administrateur
messages : 15609 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Utah, Arizona and SC Air Guard deliver first F-16s to Morocco
/4/2011 - BANGOR, Maine -- Airmen from the Utah, Arizona and South Carolina Air National Guard recently participated in the historic delivery of the first four F-16s to their new home in the Kingdom of Morocco. Morocco purchased 24 F-16s (Block 52) in 2008 from the United States at an estimated cost of $2.1 billion. The aircraft are scheduled to be delivered over the course of the next two years.
As part of the first ferry of aircraft to be delivered to Morocco, Airmen from the 151st Air Refueling Wing, Utah ANG, provided KC-135 air refueling support for the historic mission, while F-16 pilots from the Arizona and South Carolina ANG helped fly the desert camouflaged-painted planes to their final destination.
"Our mission took off out of Little Rock Air Force Base moving the four F-16s -- two C Models and two D Models -- to Bangor, Maine," explained Capt. Jake Johnson, Utah ANG KC-135 aircraft commander. "We refueled them three times en route to Bangor and then passed them forward to a KC-10 that dragged them the rest of the way to Morocco."
The mission required a significant amount of fuel to prepare for the overseas journey.
"We started off with 150,000 pounds of fuel and offloaded about 62,000 pounds to the F-16s," said Master Sgt. Dave Hudson, one of the two boom operators supporting the KC-135 mission. "Our first air refueling was in the dark about a half hour out of Little Rock and each event was spaced 45 minutes apart."
In addition to the American aircrews that assisted with the initial delivery, two Moroccan observer pilots flew in the back seats of the two D-Model aircraft.
"The two Moroccan pilots were recent graduates of the international F-16 training program in Tucson," said Maj. Damian Panajia, SAF/IA. "There are 10 Moroccan pilots graduating in the F-16 training pipeline in Tucson who will serve as the foundation for Morocco's F-16 Fighter Group. The new F-16 Fighter Group will be located at Benguerir Airfield near Marrakesh."
The Moroccan Air Force purchased the advanced U.S. aircraft to integrate into their current fighter fleet and to assist with their national defense.
The delivery of the first fighters is especially significant to Utah due to its State Partnership Program with Morocco, which originated in 2003. The SPP is one of 63 programs throughout the globe, and is one of only eight in Africa. Utah's partnership with Morocco has been one of the most active partnerships on the continent, and has conducted more than 100 significant events since its inception.
"It is very exciting to have our Utah tankers participate in this historic event," said Maj. Karen Nuccitelli, Utah SPP director. "It has a special significance to us because of our close relationship to Morocco. In addition to our relationship with the country, we are also focusing on strengthening the partnership between Morocco and South Carolina, which will now have a common aircraft, the Block 52 F-16."
A ceremony was held on August 4 in Marrakesh, Morocco to celebrate the arrival of the first four F-16s.
The F-16 is used by 25 nations, and more than 4,400 have been delivered worldwide