Forces armées moldaves

Rappel du premier message :

la Moldavie







Forces terrestres
En 1994, l'armée de terre moldave (soumise au Ministère de la Défense) était composée de 9800 hommes divisés en trois brigades armées motorisées, une brigade d'infanterie, ainsi que d'une brigade de reconnaissance et d'assaut. Ses équipements militaires comprennent cinquante-cinq missiles balistiques de défense, soixante-dix-sept véhicules de transport de troupes, et soixante-sept pouvant en faire office, dix-huit pièces d'artillerie de 122 mm et cinquante-trois de 152 mm, neuf mortiers de 120 mm, soixante-dix AT-4 Spigot, dix-neuf AT-5 Spandrel, et vingt-sept armes guidées anti-tank AT-6 Spiral, un lanceur sans recul 73 mm SPG-9, quarante-cinq canons anti-tanks MT-12 de 100 mm, trente ZU-23 23 mm et douze canons de défense aérienne 57 mm AZP S-60. La Moldavie a reçu des armes du stock soviétique maintenu sur son territoire ainsi qu'une quantité indéterminée d'armes roumaines héritées du conflit avec la Transnistrie.
Jusqu'à 2006-7, l'armée de terre moldave a été réduite à une force de 5710 hommes composée de trois brigades motorisées, une brigade d'artillerie, un bataillon de génie, et une unité de garde indépendante. L'équipement comprenait 44 BMD-1 AIFV, et 266 APCs, y compris 91 TAB-71s, aussi bien que 227 pièces d'artillerie












































Forces aériennes
En 1994, l'Armée de l'air moldave se composait d'une force de 1300 hommes divisée en un régiment de combat, un escadron d'hélicoptères et une brigade de missile. Les équipements utilisés comprenaient 31 avion MiG-29 Fulcrum, de 8 hélicoptères Mi-8, 5 avions de transport (dont un Antonov An-72) et 25 missile sol-air SA-3 Goa/SA-5 Gammon. En 2006, tous les avions de combats MiG-29 avaient été soit vendus soit retirés







Autres forces militaires présentes en Moldavie

D'autres forces militaires existent aussi en Moldavie. En 1994, le gouvernement de la Transnistrie (région séparatiste mais non reconnue comme un état) disposait dans ses forces armées de près de 5000 hommes dont le bataillon Dnestr de la Garde Républicaine ainsi que 1000 cosaques. Jusqu'à début 1994, la Moldavie a connu la présence d'une force militaire russe.




source: wiki

[ FRANCE | MOLDAVIE ]

La France prévoit d'assister la Moldavie dans la modernisation de son outil militaire. Hier, Sébastien Lecornu a annoncé que Chișinău allait acquérir un radar de surveillance GM200 et que Paris devrait aider à renforcer la sécurité du ciel moldave. pic.twitter.com/Jy90PL7vsk

— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) September 26, 2023

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 La France et la Moldavie à l’aube d’une coopération de défense renforcée

Nathan Gain 27 septembre, 2023

En visite à Chișinău ce lundi, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a jeté les bases d’un nouveau partenariat de défense entre la France et la Moldavie. Un rapprochement qui se matérialise, entre autres, par la consolidation de la défense sol-air moldave.

Un dialogue stratégique
Voisine de l’Ukraine, la république moldave est directement affectée par le conflit qui y est en cours avec la Russie. Sa région de Transnistrie héberge encore quelque 2000 militaires russes à Tiraspol. Sous pression de la part de la Russie, la Moldavie privilégie désormais de coopérer davantage avec l’OTAN et l’Union européenne pour renforcer et moderniser ses forces armées.

Fruit d’un travail entamé il y a plusieurs mois, ce « déplacement historique » se voulait fondateur d’une « coopération beaucoup plus forte, concrète et fondamentalement tournée vers la protection de votre souveraineté et la stabilisation de la Moldavie », soulignait Sébastien Lecornu. Déjà active dans la région via les missions Aigle et de police du ciel, la France souhaite « désormais aider la république de Moldavie à constituer cet appareil de défense ».

Cette rencontre sur le sol moldave, la première pour un ministre des Armées français, « représente un message fort selon lequel la France a été et est un partisan des initiatives et des projets de modernisation du secteur de la défense et des réformes démocratiques de notre pays, ainsi qu’un promoteur du parcours européen de la République de Moldavie », déclarait le ministre de la Défense moldave, Anatolie Nosatîi.

Le premier enjeu de cette coopération, « c’est évidemment le dialogue stratégique entre les deux capitales », pointait le ministre des Armées. Ce lien se concrétisera de plusieurs façons. D’une part, par un accord de défense dont les fondations ont été posées ce lundi par la signature d’une lettre d’intention. Appelé à être signé « le plus tôt possible », cet accord permettra « d’avancer, de construire une méthode et de mettre des moyens ». Et d’autre part, l’initiative se traduira par l’ouverture d’une mission de défense permanente au sein de l’ambassade de France à Chișinău. À sa tête, une lieutenant-colonel pour l’instant active depuis Bucarest.

Derrière, Paris entend appuyer l’armée nationale moldave de plusieurs manières. La premier relève de la formation. « Nous allons lancer un programme de formation partagé qui peut comprendre de l’accueil dans les académies en France, de l’accueil par nos troupes qui sont présentes en Roumanie, et puis évidemment la présence d’officiers français, le cas échéant, dans vos états-majors », détaillait le ministre des Armées.

La France agira ensuite en faveur de la modernisation d’une armée nationale moldave dont le matériel date majoritairement de l’ère soviétique. Plusieurs voies sont envisagées, à commencer par la cession d’équipements sortis des stocks français. « Nous allons notamment le faire sur des équipements individuels pour le combattant, notamment des fusils [d’assaut] », annonçait Sébastien Lecornu.

Protéger le ciel moldave
Mais la principale menace vient du ciel. Le pays a connu plusieurs incidents depuis février 2022, tous résultants d’attaques de drones ou de missiles russes visant les territoires ukrainiens limitrophes. « Nous voyons que la menace est sur toutes les couches, de la lutte anti-drones jusqu’à la protection des espaces les plus importants », pointait Sébastien Lecornu. Le dialogue en construction s’accompagne donc également de la réalisation d’un audit complet de la défense sol-air moldave, construite essentiellement autour d’un unique régiment de missiles anti-aériens.

Ce diagnostic devrait, entre autres, permettre d’identifier les besoins en équipements neufs. Un effort de modernisation permis par la trajectoire budgétaire défendue par le ministre Nosatîi et par la Facilité européenne pour la paix (FEP), mécanisme auquel la France est le premier contributeur et à travers lequel 87 M€ ont été alloués à la reconstruction de la défense moldave depuis 2021.

Cette transformation de son bouclier anti-aérien, la Moldavie l’a entamée dès ce lundi par l’officialisation de l’achat d’un radar GM200 auprès de Thales, système de défense aérienne qui a fait ses preuves en Roumanie et en Ukraine. Sa livraison interviendra « bientôt, avant Noël », précisait Sébastien Reconnu.

« C’est une étape importante dans nos efforts pour assurer la sécurité de l’espace aérien, mais aussi dans le contexte de l’évolution du partenariat franco-moldave, » a commenté Anatolie Nosatîi. Ce radar ne sera en effet pas de trop, « parce que l’on sait que c’est la bataille qu’il faut mener dans un pays comme la Moldavie en ce moment », soulignait son homologue français.

D’autres équipements ont été et seront proposés dans ce segment, indiquait le ministre français sans davantage de détails. Et la logique s’étendra aux équipements terrestres, « puisque là aussi vous avez fait des choix de remontée en puissance de votre armée de Terre sur lesquels nous sommes en mesure de vous accompagner », concluait Sébastien Leconu.


https://www.forcesoperations.com/la-france-et-la-moldavie-a-laube-dune-cooperation-de-defense-renforcee/  

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 Moldova receives two Piranha-3H APCs from Germany

Defense News October 2023 Global Security army industry

POSTED ON TUESDAY, 17 OCTOBER 2023 14:14

As reported by the Moldovan Ministry of Defense on October 17, 2023, the National Army of the Republic of Moldova received two additional Piranha-3H armored personnel carriers through a donation from the Government of the Federal Republic of Germany. These Piranha-3H armored personnel carriers will be utilized to train Moldovan military personnel, equipping them for potential future international peacekeeping missions.


Moldova will receive a total of 19 Pirahna-3H armored personnel carriers from Germany (Picture source: Moldova MoD)


This donation originated from an agreement signed between the Moldovan Ministry of Defense and the German government in October 2021, encompassing a total of 19 Piranha-3H armored personnel carriers, with the initial batch of Piranha-3H delivered to Moldova in January 2023.

The Swiss MOWAG Piranha-3H is an armored personnel carrier that belongs to the family of Piranha-3 vehicles, introduced in 1996, with 6x6, 8x8, and 10x10 configurations. It offers increased payload capacity and gross vehicle weight compared to its predecessor, the Piranha II family, along with enhanced protection and mobility.

The Piranha-3H is powered by a front-mounted engine with various options, such as the German MTU 6V182 TE22, the Swedish Scania DSJ9-48A, the American Caterpillar 3126, the American Detroit Diesel 6V53TA, and the British Cummins 6CTAA8.3-T350, with power outputs ranging from 350 to 400 horsepower. The Piranha-3H has a maximum road speed of 105 km/h and a range of 600 km. The vehicle is capable of handling challenging terrains, with a 60% gradient, 30% side slope, and the ability to cross trenches of up to 2 m.

The Piranha-3H is equipped with a composite armor suite, providing a higher level of protection compared to previous Piranha and LAV series vehicles. It can be armed with various weapons based on customer requirements, typically including a remotely-controlled 12.7 mm machine gun and coaxial 7.62 mm machine gun or a 40 mm automatic grenade launcher. The vehicle accommodates a crew of 2 or 3 and can transport 8 to 9 fully-equipped soldiers. It features rear doors for troop entry and exit, as well as roof hatches for observation, firing, and emergency exit.


https://www.armyrecognition.com/defense_news_october_2023_global_security_army_industry/moldova_receives_two_piranha-3h_apcs_from_germany.html#google_vignette

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  La Moldavie réceptionne un premier lot d’équipements militaires français


Nathan Gain 10 novembre, 2023

La Moldavie a réceptionné un premier lot d’équipements militaires donnés par la France, une mesure d’assistance parmi d’autres promises dans le cadre du renforcement de la coopération de défense entre les deux pays.

Annoncés il y a une semaine, ces équipements sont arrivés à l’aéroport de Chișinău par l’entremise d’un avion A400M de l’armée de l’Air et de l’Espace, indique ce matin le ministère de la Défense moldave.

Cette cession, la première selon la partie moldave, comprend de l’équipement individuel, des armes d’infanterie légères et des munitions. Destiné aux unités d’infanterie, ce matériel « assurera la comptabilité de l’armée moldave avec les armées de l’Union européenne et de l’OTAN dans le cadre d’exercices et de missions conjoints ».

Ces dons, de même que les éventuelles acquisitions réalisées par la défense moldave auprès de l’industrie française, contribueront à moderniser les capacités militaires d’un pays frontalier du conflit russo-ukrainien et régulièrement confronté à des tentatives de déstabilisation orchestrées par la Russie.

Derrière ce volet matériel, les deux ministères travaillent à la conclusion d’un nouvel accord de défense visant à intensifier la coopération dans des domaines aussi vastes que l’entraînement, les missions internationales, les armements et leur contrôle, la recherche ou encore la médecine militaire. Ce mercredi, le gouvernement moldave a donné son feu vert à l’entame des négociations sur base d’un projet d’accord.


https://www.forcesoperations.com/la-moldavie-receptionne-un-premier-lot-dequipements-militaires-francais/

L’armée nationale Moldave a reçu le dernier lot de « Piranha-3 H » offert par le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne.

Encore un pays en train de sortir de l'orbite russe.

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DEC 21

Moldavia receives French Thales Ground Master 200 radar system


On December 20, 2023, the Moldovan government officially announced the acquisition of the Ground Master 200 (GM 200) air defense radar
system. Valued at $14.5 million, this system was developed by French company Thales. The purchase agreement dates back to a crucial meeting
in October 2023, involving high-level discussions between Sébastien Lecornu, the French Minister of the Armed Forces, and Anatolie Nosatîi,
the Moldovan Minister of Defense.


Moldovan government officially announced the acquisition of the French Thales Ground Master 200 (GM 200) air defense radar system. (Picture
source: Moldavia MoD)


 https://worlddefencenews.blogspot.com/2023/12/moldavia-receives-french-thales-ground.html

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La France et la Moldavie vont signer un accord de coopération en matière de défense

PAR LAURENT LAGNEAU · 6 MARS 2024


La semaine passée, abritant une importante population russophone, la république moldave du Dniestr [ou Transnistrie], en rupture de ban avec la Moldavie depuis la fin de l’Union soviétique, a appelé la Russie « à mettre en oeuvre des mesures » pour la protéger face à la « pression accrue » exercée par Chisinau à son endroit. Dans la foulée, Moscou a fait savoir que cette demande serait examinée « avec attention », sans plus de précision.

Un tel appel n’est pas surprenant. La guerre qui avait opposé les séparatistes de Transnistrie à l’armée moldave, en 1991-92, s’était terminée par un accord entre Moscou et Chisinau, aux termes duquel la Moldavie accepta d’accorder une large autonomie à la région sécessionniste et de renoncer à tout rapprochement avec la Roumanie en échange de la neutralité de la Russie.


Depuis, la Moldavie a noué des relations avec l’Otan et a obtenu le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne [UE]. Cette évolution n’est pas au goût de Moscou… D’où les campagnes de déstabilisation dont font régulièrement état les autorités moldaves. En 2023, le Kremlin a abrogé un décret qui reconnaissait la souveraineté de Chisinau sur la Transnistrie en expliquant qu’il s’agissait de « garantir les intérêts nationaux de la Russie dans le cadre des profonds changements qui se produisent dans les relations internationales ».

En outre, à plusieurs reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, des responsables russes ont suggéré que la Transnistrie serait le prochain objectif du Kremlin. Cela pourrait-il aller jusqu’à une invasion de la Moldavie ?


En attendant, l’armée moldave n’a pas les moyens de faire face à une telle menace. Ces derniers mois, quelques pays membres de l’UE ont contrinué à renforcer [modestement] ses capacités, en lui livrant des blindés [comme l’a fait l’Allemagne avec des Piranha III acquis auprès du Danemark].

De son côté, en septembre dernier, la France a signé une lettre d’intention en vue d’établir une coopération militaire avec la Moldavie. Ce qui s’est ensuite concrétisé par la livraison d’un radar GM 200 au ministère moldave de la Défense. Reste à voir comment il pourra exploiter de telles capacités de détection étant donné qu’il ne possède plus d’aviation de combat [ses MiG-29 ont tous été revendus dans les années 1990, faute de moyens pour les entretenir…].


Quoi qu’il en soit, la lettre d’intention signée il y a six mois va se muer en « accord de coopération en matière de défense », à l’occasion d’un déplacement de Maia Sandu, la président moldave, à Paris, le 7 mars. Telle est en effet l’annonce que vient de faire l’Élysée, via un communiqué.

Selon ce dernier, le président Macron « redira le soutien de la France à l’indépendance, à la souveraineté et à la sécurité de la République de Moldavie, dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ». Ce sera aussi l’occasion pour le locataire de l’Élysée de « confirmer la détermination de la France à continuer d’accompagner la Moldavie sur son chemin européen, à la suite de la décision du Conseil européen d’ouvrir les négociations d’adhésion ».

Le contenu de cet accord de « coopération en matière de défense » n’a pas été précisé. Probablement qu’il reprendra les bases qui avaient été posées en septembre dernier et qu’il portera sur la formation militaire, l’échange de renseignements et la défense aérienne [l’achat de missiles sol-air Mistral 3 avait été évoqué].


https://www.opex360.com/2024/03/06/la-france-et-la-moldavie-vont-signer-un-accord-de-cooperation-en-matiere-de-defense/#google_vignette  

Des réservistes des forces armées ont mené des exercices visant à vérifier les compétences des réservistes et à les familiariser avec l’équipement et les armes de l’Armée nationale. Les entraînements ont été suivis par le ministre de la Défense, Anatolie Nosatîi et le commandant de l’armée nationale, le général de brigade Eduard Ohladciuc.

 Ministerul Apărării al Republicii Moldova

PHOTOS:

Exercice JCET-24, auquel ont participé des militaires de la République de Moldavie, de la Roumanie et des États-Unis.

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ERA va livrer le système de surveillance passive VERA-NG à la Moldavie dans le cadre de l’initiative de paix de l’UE  


L’ERA et le Centre estonien pour les investissements dans la défense (ECDI) ont conclu un accord de coopération sur un projet pour le ministère de la Défense de la Moldavie. Dans le cadre du programme de la Facilité européenne pour la paix (EFP), l’entreprise fournira son système de surveillance passive VERA-NG pour renforcer la capacité de défense de la République de Moldavie.

D’origine tchèque et unique au monde, la technologie de surveillance passive constituera l’un des piliers de base du nouveau système complet de défense aérienne de la Moldavie. Le système VERA-NG sera intégré à d’autres solutions et contribuera ainsi à accroître la capacité du pays à surveiller et à défendre son espace aérien.

« Tous les projets de l’Union européenne visant à soutenir les capacités de défense de la Moldavie renforcent notre coopération mutuelle. En tant qu’intégrateur de ce projet, nous sommes heureux de pouvoir apporter notre expérience au processus d’achat de technologies, qu’il s’agisse de systèmes de défense aérienne, de systèmes de communication ou de véhicules blindés de combat », a déclaré Magnus-Valdemar Saar, directeur de l’ECDI.

Le projet de mise en œuvre de VERA-NG est une autre étape importante dans les efforts continus de l’UE pour aider les pays à renforcer leurs défenses.
« En fournissant des technologies de pointe et en concluant des partenariats stratégiques, nous contribuons au maintien d’un monde sûr », a déclaré Ondřej Chlost, PDG d’ERA.

À propos de l’EPF
Le FEP est un fonds hors budget destiné à financer les actions de l’UE dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune visant à préserver la paix, à prévenir les conflits et à renforcer la sécurité internationale. Il s’agit en particulier de financer les coûts communs des missions et opérations militaires en cours de l’UE dans différentes parties du monde.

L’ECDI
est une agence estonienne relevant du ministère de la Défense pour l’approvisionnement central en technologie. Il est responsable de la disponibilité des matériaux et des services et de la construction d’infrastructures fonctionnelles pour la défense du pays.




https://www.era.aero/cs/o-nas/novinky/era-doda-v-ramci-mirove-iniciativy-eu-pasivni-sledovaci-system-vera-ng-do-moldavie  

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 Des militaires de l’Armée nationale participeront à l’exercice « Réponse rapide-2024 »


2 mai 2024


Des militaires de l’Armée nationale participeront à l’exercice « Réponse
rapide-2024 »


CHISINAU, le 2 mai 2024 — L’armée nationale participera, du 9 au 16 mai, à l’exercice « Swift Response-2024 », dirigé par le Commandement des États-Unis en Europe et en Afrique. L’exercice se déroulera sur le territoire de la République de Moldova.

Selon le supérieur de l’exercice, le lieutenant-colonel Ion Cotofana, l’objectif des formations est de développer les capacités et d’augmenter le niveau d’interopérabilité entre les soldats participants, ainsi que de mettre en pratique les techniques, méthodes et procédures modernes d’entraînement militaire individuel et collectif.

Plus de 400 soldats de la brigade d’infanterie motorisée « Moldavie », du bataillon spécial « Lightning » de l’armée nationale et des soldats de la 82e division aéroportée des États-Unis d’Amérique participeront à l’exercice.

La source a précisé que la formation impliquera des unités techniques de l’armée nationale, ainsi que deux avions militaires C-130 Hercules du commandement américain en Europe et en Afrique.

Selon le plan, ils effectueront des sauts en parachute dans le périmètre des localités des districts de Floresti, Falesti et Balti. Dans le même temps, des tirs de combat à partir d’armes d’infanterie légère seront effectués au centre d’entraînement de la municipalité de Balti.

« Swift Response » fait partie de l’exercice multinational « Defender Europe 24 » et est destiné aux forces spéciales américano-moldaves.

L’armée nationale participe depuis 2021 aux exercices « Defender Europe ».

L’exercice « Réponse rapide-2024 » se déroule conformément au Plan national d’entraînement de l’armée pour cette année.


https://www.army.md/?lng=2&action=show&cat=122&obj=8969

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 Un ex-chef d’état-major des armées moldave est accusé d’être un informateur du renseignement militaire russe

PAR LAURENT LAGNEAU · 8 JUIN 2024



Quand un service d’espionnage a l’opportunité de placer une « taupe » au sommet d’un État sur lequel il a des visées, il ne se prive évidemment pas de la saisir. D’ailleurs, c’est ce qu’aurait récemment fait le GRU, le renseignement militaire russe, en Moldavie.

Ainsi, depuis la diffusion de documents par le média d’investigation russe The Insider, le 5 juin, le général Igor Gorgan est accusé d’avoir livré des informations confidentielles au GRU depuis au moins 2004. Or, il se trouve que cet officier a occupé les fonction de chef d’état-major des forces moldaves à deux reprises au cours de la dernière décennie…

Né en 1969 à Dubăsari [Transnistrie], le général Gorgan s’est engagé dans l’Armée Rouge à l’âge de dix-huit ans, avant de fréquenter l’école militaire supérieure interarmes de Novossibirsk et d’être affecté à une unité aéroportée basée en Ukraine.

Puis, l’implosion de l’Union soviétique, en 1991, fut l’occasion pour la Moldavie de proclamer son indépendance, ce qui donna lieu à la guerre du Dniestr, celle-ci ayant opposé les séparatistes de Transnistrie, soutenus par la Russie, aux forces régulières moldaves.

Ce conflit se termina avec l’intervention de la 14e armée russe et un accord selon lequel Chisinau accepta de renoncer à tout rapprochement avec la Roumanie et de donner une large autonomie à la Transnistrie, majoritairement russophone, en échange de la neutralité de Moscou. Depuis, la « république moldave du Dniestr » s’est dotée des attributs d’un État… et accueille toujours sur son sol des forces russes.

Quant à Igor Gorgan, il put poursuivre sa carrière militaire, après avoir troqué son uniforme de l’Armée Rouge contre celui de l’armée moldave. D’abord affecté à 2e brigade d’infanterie motorisée « Ștefan cel Mare », il fut admis à suivre les cours du Collège de commandement et d’état-major de l’US Army, à Fort Leavenworth, entre 2001 et 2002. Puis il prit part à plusieurs missions internationales dirigées par l’Otan [dont la Moldavie ne fait pas partie, ndlr], comme en Bosnie-Herzégovine, en Géorgie et en Irak.

Selon les documents l’incriminant, l’officier aurait été approché, puis recruté par le GRU en 2004. L’attaché militaire de l’ambassade de Russie à Chisinau aurait été son « officier traitant ». Trois se sont succédé depuis, à savoir Vadim Ukhnalev, Igor Dovbnya [expulsé de Moldavie pour espionnage en 2017] et Alexeï Makarov.

Quoi qu’il en soit, promu général, Igor Gorgan fut nommé chef d’état-major des forces armées moldaves en 2013. Mais, trois ans plus tard, il fut démis de ses fonctions après avoir exprimé des désaccords avec Anatol Șalaru, alors ministre de la Défense.

Rétrogadé au statut de « conseiller » ministériel, il devint le responsable des études stratégiques à l’ Académie militaire Alexandru cel Bun… avant de retrouver son poste de chef d’état-major, grâce au président [pro-russe] Igor Dodon, en juillet 2019. Sa nomination coïncida avec l’arrivée de Maia Sandu [pro-occidentale] à la tête du gouvernement moldave.

Cependant, ayant succédé à Igor Dodon en décembre 2020, Mme Sandu ne se sépara pas immédiatement du général Gorgan, celui-ci ayant été maintenu dans ses fonctions jusqu’en septembre 2021.

Le GRU en a-t-il été pour ses frais, alors que la guerre en Ukraine n’allait pas tarder à éclater ? Désormais employé par le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le général Gorgan a continué à livrer des informations grâce à ses réseaux et les liens qu’il su conserver au sein de l’armée moldave. D’après sa correspondance avec Alexeï Makarov, dont les « bonnes feuilles » ont été publiées par The Insider, il aurait même été très actif après sa mise à l’écart, en tenant son officier traitant au courant des visites, en Moldavie, des représentants d’Ukroboronexport, la société d’État ukrainienne spécialisée dans les achats d’armes à l’étranger.

« Cela fait maintenant trois semaines que les Ukrainiens font le tour de notre ministère de la Défense et réclament tout, notamment des obus d’artillerie », a-t-il écrit dans un message qui lui a été attribué. A priori, il aurait été aussi au courant du souhait de Kiev de racheter six avions de combat MiG-29 moldaves. D’où les interrogations sur les raisons qui ont empêché cette transaction d’aboutir.

« Le système de sécurité de la République de Moldavie est vulnérable, car il est infiltré par la Fédération de Russie, par des personnes telles que l’ancien chef d’état-major, Igor Gorgan. Le Service de renseignement et de sécurité [SIS] doit obtenir des résultats concrets », a commenté Lilian Carp, présidente de la Commission de sécurité nationale, de défense et d’ordre public au Parlement moldave, au sujet de cette affaire.

De son côté, la présidence moldave a annoncé des sanctions contre le général Gorgan. « De tels crimes contre l’État doivent être punis de la manière la plus sévère possible. En 2021, cette personne a été démise de ses fonctions par la présidente Maia Sandu. Les récompenses d’État qui lui ont été décernées […] et les grades militaires lui seront retirés », a fait savoir Adrian Bălutel, le chef de cabinet de la présidence, sans toutefois préciser si le « correspondant » du GRU avait été arrêté.

Et d’ajouter : « De tels cas démontrent qu’une surveillance continue et une vérification approfondie des membres des institutions de défense et de sécurité de l’État sont impératives. Ces criminels contribuent aux menaces hybrides qui pèsent sur la République de Moldavie. C’est précisément pour cela que nous avons besoin d’outils plus efficaces pour lutter contre les actes de trahison ».


 https://www.opex360.com/2024/06/08/un-ex-chef-detat-major-des-armees-moldave-est-accuse-detre-un-informateur-du-renseignement-militaire-russe/

L'Allemagne pourrait envisager de fournir à la Moldavie, dans le cadre de l'assistance militaire, 14 transporteurs blindés Piranha IIIH.

Précédemment, la Moldavie avait reçu 19 de ces véhicules dans le cadre de l'aide de l'Union européenne. https://t.co/vvPIV79PMn

— Christophe Tymowski (@Christophe_Tymo) June 11, 2024

Exercice multinational « Bouclier de paix 2024 »

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 L’armée nationale recevra un lot  HMMWV des États-Unis


15 juil., 2024


L’armée nationale recevra un lot HMMWV des États-Unis


CHISINAU, 15 juillet 2024 — L’armée nationale doit recevoir cette semaine un lot d’équipements militaires des États-Unis d’Amérique comprenant 20 unités de la technologie HMMWV (High Mobility Multipurpose Wheeled Vehicle). Les machines seront utilisées par les militaires de l’armée nationale lors d’entraînements et d’exercices nationaux et internationaux.

Le don sera offert dans le cadre de la réalisation de l’objectif de modernisation des capacités de l’armée nationale et sur la base du mémorandum « Sur la coopération militaire entre le ministère de la Défense de la République de Moldova et le ministère de la Défense des États-Unis d’Amérique », signé le 4 décembre 1995.

Il convient de mentionner qu’en 2014, l’armée nationale a reçu les 43 premières unités de transport HMMWV du gouvernement américain.

Compte tenu de la chaleur, le transport des unités aura lieu la nuit, lorsque les températures sont plus basses et que la circulation est plus dégagée.


https://www.army.md/?lng=2&action=show&cat=122&obj=9162  

Obusier M-30 de 122 mm.

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  Germany supplies Moldova with Ukrainian-made FurSeal boats for border security.

6 Aug, 2024 - 12:32
Naval News Navy 2024

According to information published by the Moldovan government on July 4, 2024, Germany has strengthened Moldova's border police
capabilities with the delivery of FurSeal 485 boats produced in Ukraine.



FurSeal 485 boats during the official delivery ceremony. (Picture source: Moldovan Gov)

These vessels are part of a larger equipment donation under a charitable initiative, which also included 38 off-road vehicles intended to enhance border patrol operations. The official handover ceremony featured Moldovan Interior Minister Adrian Efros, German Ambassador Margret Maria Weber, and Border Police Chief Ruslan Galushka.

The donated fleet, comprising 38 Dacia Duster vehicles and five FurSeal boats, will be distributed among various border police units. The FurSeal 485, designed and built by the Ukrainian company FurSeal, specializes in aluminum vessels.

This model, sold in Moldova by the distributor Boats Expert at approximately 16,000 euros each, includes features such as an aerator, dual consoles, and a capacity for four passengers. For the Moldovan police, these boats have been further equipped to meet their specific needs.

The FurSeal 485 boasts a welded hull made from an aluminum-magnesium alloy, ensuring durability and resilience, which are essential for maintaining secure and efficient border operations.

Moldovan Armed Forces

Historically, Moldova has underinvested in its military, relying heavily on outdated Soviet-era equipment. The collapse of the Soviet Union left Moldova with a strategic vacuum, and the country declared neutrality after gaining independence in 1991. This decision led to a significant decline in military investment and capability, with the armed forces shrinking to a fraction of their Soviet-era strength.

One of the most pressing issues for Moldova has been the situation in Transnistria, a breakaway region supported by Russian forces. The conflict in the early 1990s highlighted Moldova's unpreparedness for military engagement, as the country faced well-equipped paramilitary units backed by the 14th Soviet Army. Moldova's response was poorly organized, leading to significant losses and the eventual establishment of a de facto independent Transnistria under Russian influence​.

In recent years, the Russian invasion of Ukraine has acted as a catalyst for Moldova to reevaluate and strengthen its military capabilities. Moldova shares concerns similar to Ukraine regarding Russian military presence and aggression.

Consequently, Moldova has accelerated efforts to modernize its military and align with Western standards. This includes increasing its defense budget from one of the lowest in Europe to a slightly higher percentage of GDP.

Moldova's naval capabilities are limited and face several challenges. The country lacks a significant naval force, partly due to its geographical constraints and the prioritization of land and air forces. The emphasis has been on addressing hybrid threats such as disinformation, cyberattacks, and energy security, which are critical given Moldova's limited resources and strategic position​​.


https://armyrecognition.com/news/navy-news/2024/germany-supplies-moldova-with-ukrainian-made-furseal-boats-for-border-security