messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 5 Juin 2011 - 14:45
Rappel du premier message :
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Auteur
Message
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 23 Aoû 2011 - 3:14
je crois que il a fallu attendre un peu encore
a voir on dirai que el fassi a bu trop de harrira blkrafss
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 23 Aoû 2011 - 3:26
leadlord a écrit:
je crois que il a fallu attendre un peu encore
Le Maroc avait reconnu le CNT depuis juillet dernier lors du sommet sur la lybie en turquie. La denrée n'a fait que re-raconter ce qu'on aurait fait pour la lybie et son peuple, comme si on avait à se justifier, pathétique..
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 24 Aoû 2011 - 0:31
Citation :
Analyse. Maroc : Sur la voie du progrès (OBG)
Poste par faycal août 23rd, 2011 categorie Monde. Vous pouvez suivre les reponses via RSS 2.0. Vous pouvez commenter et trackbacker cet article Print This Post
Malgré les troubles régionaux et la hausse des prix des denrées, qui creusent le déficit de la balance commerciale depuis le début de l’exercice, divers facteurs laissent entrevoir des perspectives encourageantes pour l’économie marocaine en 2011, notamment une excellente récolte et une diversification continue. Les chiffres de 2010 et des cinq premiers mois de 2011 mettent également en évidence un taux d’inflation resté particulièrement bas.
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) marocain a annoncé début juin que le PIB avait affiché en 2010 une croissance de 3.7 % en termes réels, une progression enregistrée pour la 13e année consécutive. Ce résultat final est supérieur de 0.5 point de pourcentage à l’estimation donnée en mars par le HCP, et que le FMI a publiée dans les Perspectives de l’économie mondiale du mois d’avril. Si le PIB agricole a enregistré un léger déclin, la croissance du secteur non agricole s’est établie à 4.5 %, un résultat qui témoigne de la diversification croissante du Maroc, dont l’économie était autrefois dominée par le secteur agricole. L’augmentation de la valeur des exportations de biens et services (+ 4.7 %) a également contribué à soutenir l’expansion. Ce chiffre porte la croissance annuelle moyenne des cinq dernières années à 4.9 %, contre 2.9 % et -0.4 %, respectivement, pour les deux demi-décennies précédentes, et met en avant le degré de transformation de l’économie sur ces 15 dernières années.
Au Maroc, d’après les chiffres publiés en avril par le FMI dans les Perspectives de l’économie mondiale, les conditions sont réunies pour une nouvelle année de forte expansion en 2011, avec un PIB qui devrait poursuivre sa dynamique de croissance et s’établir à environ 3.9 % en 2011. Le gouvernement affiche un optimisme encore plus grand, puisque le ministère des Finances anticipe une croissance de 5 %. L’excellente récolte que laissent présager les conditions météorologiques favorables du début de l’année devrait soutenir un taux de croissance élevé ; l’agriculture reste en effet un secteur déterminant, malgré la diversification opérée par le Maroc. D’après l’évaluation du gouvernement, la récolte céréalière devrait s’élever à 7 millions de tonnes ; cependant, la banque centrale, Bank Al Maghrib, a annoncé en juin qu’elle atteindrait 7.8 millions de tonnes.
Le secteur touristique laisse également augurer une expansion soutenue. Bien que plusieurs destinations marocaines aient connu un recul quant au nombre de nuitées au terme du premier semestre, exacerbé davantage par l’arrivée du mois de Ramadan en pleine haute saison, les recettes du secteur ont affiché une hausse de 8 % en glissement annuel pour les cinq premiers mois de 2011. La reprise économique en Europe a également entraîné une augmentation des envois de fonds de 6.8 % de janvier à mai.
L’inflation reste rigoureusement contrôlée ; elle s’établit à un peu moins de 1 % en 2010 d’après les estimations du FMI, un chiffre pratiquement inchangé par rapport à 2009. Au mois de mai, l’indice des prix à la consommation était au même niveau que lors de l’exercice précédent, le repli de 0.8 % des prix des denrées alimentaires ayant efficacement compensé la hausse de 0.8 % des prix des denrées non alimentaires. Cependant, le taux d’inflation sous-jacent, qui ne tient pas compte des marchandises dont les prix sont considérés comme volatiles, ou fixés par l’État, atteignait 1.4 % en mai. Alors que les estimations publiées dans les Perspectives de l’économie mondiale anticipaient un taux d’inflation de 2.9 % sur l’ensemble de l’exercice 2011, au mois de juin, Bank Al Maghrib a revu ses prévisions à la baisse pour 2011, de 2.1 % à 1.4 %, conséquence, en grande partie, de la chute des prix des marchandises alimentaires. La banque centrale a donc décidé de ne pas modifier le taux d’intérêt de référence, fixé à 3.25 %.
D’après le HCP, le taux de chômage officiel a reculé au premier trimestre 2011 pour atteindre 9.1 %, après s’être établi à 10 % au premier trimestre 2010, puis 9.2 % au dernier trimestre 2010. Le taux de chômage en milieu urbain (13.3 %) a perdu 0.4 point de pourcentage par rapport au niveau du dernier trimestre 2010, tandis que le taux de chômage en milieu rural (4.3 %) a augmenté de 0.1 point de pourcentage.
De la même façon, les chiffres officiels du chômage urbain dans la tranche d’âge des 15-24 ans ont accusé un fléchissement de 2.3 points au trimestre précédent, une tendance encourageante dans la mesure où le chômage des jeunes en zone urbaine est l’un des plus tenaces. Si le taux de chômage a légèrement fluctué ces dernières années, les estimations officieuses suggérant souvent une hausse du nombre de demandeurs d’emploi, sur le long terme, la poursuite de la croissance a efficacement contribué à la baisse du taux de chômage, qui atteignait 14-15 % à la fin des années 1990.
Les performances de divers indicateurs restent solides, mais l’économie est confrontée à quelques difficultés en 2011. Les prix élevés du pétrole et du blé ont contribué à l’aggravation du déficit de la balance commerciale de janvier à mai (+25 % par rapport à la même période en 2010), désormais chiffré à 76.6 milliards de dirhams (6.65 milliards d’euros). L’augmentation de la valeur des ventes de phosphate et de produits dérivés du phosphate à l’étranger (+50 %) a contribué à la hausse de 22 % des exportations au cours des cinq premiers mois de 2010, chiffrées à 69.9 milliards de dirhams (6.07 milliards d’euros). Cependant, la valeur des importations a progressé de façon plus importante (+23.7 %).
Les importations de pétrole en volume ont reculé de près de 5 % au cours des cinq premiers mois de 2010, mais ont malgré tout alourdi la facture des importations, en raison d’une hausse du prix moyen du pétrole au cours de cette période (+31 %). Les importations de blé ont progressé en volume (+43 % en glissement annuel) et en coût, les prix sur le marché international ayant subi une augmentation de 66 %.
Bien que certains des gains économiques du Maroc soient érodés par la hausse des coûts des importations, la croissance du PIB et le recul du taux de chômage devraient permettre au pays de maintenir sa dynamique de croissance.
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Mer 24 Aoû 2011 - 16:17
En parlant de "révolution" ils deviennent quoi les ratés du 20 Fev ? En tous cas ils nous ont pas gaché le Ramadan avec un pique-nique surprise en plein jour...
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Leo Africanus General de división (FFAA)
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Sujet: Re: Actualités nationales Mer 24 Aoû 2011 - 16:40
Citation :
Maroc : quand Fizazi sème la zizanie
Dans une lettre ouverte à Al Adl Wal Ihsane, le cheikh salafiste Mohamed Fizazi, gracié en avril par le roi, s’en est pris aux adeptes d’Abdessalam Yassine. En leur donnant des conseils de modération. Depuis sa résidence tangéroise, Mohamed Fizazi a lancé, le 6 août, une nouvelle pierre dans le jardin d’Al Adl Wal Ihsane, en l’interpellant frontalement sur sa stratégie d’opposition au pouvoir du roi. Libéré de prison en avril après une grâce royale, le cheikh salafiste avait déjà défrayé la chronique en invitant le Mouvement du 20 février à nettoyer ses rangs « des athées et des dépravés ». Appel à la purge qu’il réitère aujourd’hui dans une lettre ouverte de cinq pages adressée aux adeptes d’Al Adl. En persévérant dans ses attaques contre les déjeûneurs et les homosexuels, Fizazi flatte les ultraconservateurs. En s’érigeant en défenseur de la modération en politique, il s’emploie à rassurer le pouvoir qui l’a libéré. "Que voulez-vous ?" Exprimant d’abord sa bienveillance à l’égard du mouvement de contestation, le cheikh s’en affranchit aussitôt en invoquant la réforme constitutionnelle voulue par le roi : « J’étais à deux doigts de vous rejoindre lorsque j’ai lu le discours historique du 9 mars. Il dépassait le seuil des revendications des jeunes manifestants. » Aujourd’hui, ce qui le chiffonne, ce sont les intentions des ouailles de Yassine. « Que voulez-vous au juste ? leur demande-t-il. Combattre la corruption, une réforme sérieuse et immédiate ? Le peuple entier le veut. » Au-delà des slogans, Fizazi entend sonder les intentions de la force la mieux organisée du Mouvement du 20 février. Et note, au passage, les divergences étouffées au sein d’Al Adl : un cheikh Yassine arc-bouté sur son modèle califal, sa fille, Nadia, favorable à une république, et des cadres de plus en plus ouverts à une monarchie parlementaire. Même cachée sous une question rhétorique, l’attaque est franche : « Vous voulez renverser le régime, la monarchie et le roi ? Je ne crois pas que vous oserez. Car vous vous couperiez alors de la majorité de ce peuple. Vous allumeriez la flamme de la fitna [« discorde »]. Ne jouez pas avec le feu. » Après s’être justifié (« Je ne défends pas le Makhzen, l’État a ses défenseurs »), Fizazi invite les Adlistes à « mettre [leurs] mains dans les mains du roi, qui n’a pas fui ses responsabilités ». « À chacun le droit de s’opposer, mais de l’intérieur des institutions, pas hors d’elles », conclut-il. À l’heure où la nouvelle gauche s’ouvre au dialogue avec Al Adl, ce mouvement s’invite chaque jour un peu plus dans le débat politique.
Jeune Afrique
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 1:23
Citation :
Afrobasket-2011 : Le Maroc bat le Mali (80-59) et va en quart de finale
aufaitmaroc
marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 11:17
mirage a écrit:
En parlant de "révolution" ils deviennent quoi les ratés du 20 Fev ? En tous cas ils nous ont pas gaché le Ramadan avec un pique-nique surprise en plein jour...
ceux qui devaient faire un pique nique en plein ramadan ont préféré s'abstenir, car c'est l'ordre moral du vieux gourou de 85 ans Cheikh Yassine qui gouverne ce mouvement de "jeunes" ..
fin les cheveux longs et les poster du Ché ..!! c'est direction tarawih et koufou dura3a pour le vieux chef de la secte
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 12:41
désolé pour les non arabophone, mais la traduction fait perdre son sens à ce verbiage
PGM
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 13:37
Citation :
Classement général des grandes villes Rabat allie qualité de vie et poids économique
La capitale administrative, la mégapole économique et la destination touristique phare trustent le podium en raison de leurs atouts : infrastructures, environnement économique et qualité des prestations sociales.
Le classement général récompense la capitale du Royaume, Rabat, qui dispose de la meilleure qualité de vie et du 3e poids économique au sein des villes de plus de 300 000 habitants. La capitale baigne dans un environnement social des plus favorables, avec un indice de développement humain élevé, un bon niveau de sécurité et un taux de pauvreté relativement faible. Elle est également le siège de manifestations culturelles importantes comme le festival d’envergure internationale Mawazine. Elle enregistre, en outre, du taux d’analphabétisme le plus faible. De plus, sa population dispose d’un pouvoir d’achat relativement élevé. Ses infrastructures, ses nombreux services administratifs, et la qualité de ses ressources humaines en font donc le numéro 1 du classement.
Casablanca, la capitale économique, qui compte pour pas moins de 30% du PIB national, arrive en seconde position. Plus grande ville du Maghreb, elle bénéficie des meilleures infrastructures du pays et constitue la 3e destination touristique après Marrakech et Agadir (700 000 visiteurs par an). Casablanca se classe deuxième pour la qualité de vie, avec l’indice de développement humain le plus élevé du pays, de bonnes infrastructures sanitaires et des performances correctes en éducation.
Le bémol pour ce duo gagnant est évidemment son attractivité foncière qui est des plus basses, compte tenu de la forte demande en logements et de la pression qu’elle exerce sur les prix. Autre point faible, le climat humide, accompagné d’un taux de pollution élevé. Marrakech complète le podium. Elle dispose du meilleur climat des grandes villes, d’une activité culturelle importante lui octroyant un rayonnement international, et de bonnes performances générales en éducation et accès au logement. Captant à elle seule 30 % des touristes du Maroc, elle se hisse comme le second poids économique marocain, et dispose d’infrastructures très solides.
Enfin, Oujda, Tétouan et Kénitra ferment la marche avec des scores faibles. Kénitra arrive en dernière position, affichant un retard aussi bien sur la qualité de vie que sur le plan économique. Une population au pouvoir d’achat faible (environ 8 000 DH par an par ménage), des infrastructures vétustes et encombrées, ainsi qu’une faible présence administrative freinent l’arrivée de nouvelles entreprises. L’accès au logement reste difficile et le taux de pauvreté y atteint les 20%.
La Vie éco www.lavieeco.com
2011-08-24
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Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 13:45
4 meknes 5-fez ,6-Agadir
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 13:48
tu es gadiri ou bien tu n aimes pas meknes
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Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 13:59
je suis gadiri mais pour etre objectif , je suis passé par Meknes bon je vois pas en quoi elle est supérieur , sinon félicitation pour méknes
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 14:03
Moi aussi j ai rien pige pour Fes mais bon j habite Rabat
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leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 14:29
docleo a écrit:
Moi aussi j ai rien pige pour Fes mais bon j habite Rabat
marrakech c'est mieux que casa , enfin pour vivre c'est la meilleurs tout cours , et même économiquement meilleurs que rabat , reste le poid politique , mais bon avec la décentralisation sa na plus de sens ...
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PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 14:53
docleo a écrit:
Moi aussi j ai rien pige pour Fes mais bon j habite Rabat
Le soir à Fez, y a rien à faire, aucune activité nocture. Fez est un musée à ciel ouvert, rien de plus. Economiquement, plus rien ne s'y fait (les fassis sont partis avec leurs idées à casa/rabat/kech) et ont cédé la ville a ceux qui fuient la campagne. L'exode rurale aux alentours de Fez est importante et la villle ne compte que peu de ressources. Le classement ne m'étonne pas.
PGM
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 16:17
Citation :
Structure démographique Maroc : On vit 28 ans de plus qu'il y a 50 ans et on se marie 7 à 9 ans plus tard On vit en moyenne plus longtemps de 5,5 ans en milieu rural qu'en milieu urbain et les femmes vivent plus que les hommes presque deux ans de plus. De 7.2 enfants par femme on est passé à 2.19 enfants seulement : dans le monde arabe, seuls la Tunisie et le Liban font moins.
La société marocaine, à l’instar de ce qui se produit ailleurs, subit des mutations profondes dans sa structure démographique. Aujourd’hui, on vit plus longtemps que ses parents et grands-parents, on se marie tard, on fait moins d’enfants, et lorsqu’on se décide à fonder un foyer, souvent on prend soin de préparer à l’avance un «chez-soi», faisant ainsi éclater progressivement la famille traditionnelle, nombreuse et parfois pesante, au bénéfice de la famille dite nucléaire… En somme, le Maroc est en passe de rattraper le retard qui le caractérisait dans ce domaine, il s’approche même, à grands pas, du mode de vie des pays développés et sa structure démographique se modifie en conséquence. Ce sont là, à grands traits, les caractéristiques démographiques de la population marocaine, telles qu’elles apparaissent dans l’enquête nationale démographique à passages répétés, réalisées par le Haut commissariat au plan (HCP) en 2009/2010 et dont les résultats ont été dévoilés il y a quelques semaines. Selon les données de cette enquête, en effet, le Marocain a réalisé un gain de près de 28 ans en terme d’espérance de vie à la naissance en un peu moins d’un demi-siècle. En 1962, l’espérance de vie moyenne était de 47 ans ; elle passe aujourd’hui à 74,8 ans. Dans les villes, on peut espérer vivre jusqu’à 77,3 ans, au lieu de 57 ans en 1962, et dans les campagnes 71,7 ans au lieu de 43 ans. Quelle formidable avancée quand on pense qu’une personne de 40 ans ou même de 50 ans est aujourd’hui considérée comme étant encore jeune, alors que cinquante ans en arrière, elle était, à ces mêmes âges, au bout du parcours de la vie !
La population ne croît plus qu'à un rythme de 1.02%
Ces progrès, évidemment, ne sont pas tombés du ciel. Ils résultent de l’extension de la couverture sanitaire et de l’amélioration du niveau de vie. Mais si les conditions de vie se sont en effet nettement améliorées, induisant une baisse de la morbidité et de la mortalité, il n’en résulte pas pour autant un accroissement conséquent de la population. Autrement dit, même si la population vit en moyenne plus longtemps que par le passé, son effectif n’augmente pas dans les mêmes proportions ; bien au contraire, il est sur une tendance baissière depuis déjà une trentaine d’années (voir évolution du taux d’accroissement de la population). De 2,5% par an dans les années 60, l’accroissement de la population marocaine n’est plus que de 1,09 % entre 2005 et 2010 et il sera de 1,02% au cours des cinq années à venir. Et selon les projections du Centre d’études et de recherches démographiques (CERED), dépendant du HCP, ce mouvement à la baisse continuera au moins jusqu’en 2030. Les raisons de cet infléchissement à la baisse du taux d’accroissement démographique tiennent à plusieurs raisons. Il y a d’abord les transformations liées à la nuptialité, qui découlent elles-mêmes de l’évolution générale de la société. Aujourd’hui, les hommes, comme les femmes, se marient de plus en plus tard : 7,5 ans de plus pour les premiers et 9,1 ans pour les secondes par rapport à l’âge de la conjugalité en 1960 (voir graphe). Et cette entrée tardive dans la vie conjugale est encore plus accentuée dans les villes (2,5 ans plus tard que dans les campagnes). Or, il se trouve que depuis près de vingt ans (depuis 1993 exactement), le Maroc est devenu plus urbain que rural : en 2010, la population urbaine du pays représentait 57,7% de la population totale, soit 18,4 millions d’habitants sur un total estimé de 31,85 millions. L’urbanisation, c’est connu, modifie substantiellement les comportements sociaux et sociétaux et induit des aspirations plus grandes au bien-être. Et justement, jouir de sa liberté en retardant au maximum l’âge du premier mariage est aujourd’hui perçu comme un élément du mieux-vivre, voire du savoir-vivre ! A ce facteur, il faut sans doute ajouter un autre, lié à la scolarité, de plus en plus longue.
Seulement 1.84 enfant par femme en milieu urbain
Deuxième raison de la faiblesse du taux d’accroissement de la population, la chute de la fécondité. Et cela aussi se vit comme un élément…de confort, un moyen de mieux élever des enfants en nombre réduit. Ainsi, en 2010, la femme marocaine ne donne plus naissance qu’à 2,19 enfants vivants, au lieu de 7,2 au début des années 60. En milieu urbain, la baisse de la fécondité est encore plus prononcée (1,84 enfant par femme), se situant ainsi en-dessous du seuil de remplacement des générations (qui est de 2,1 enfants par femme). Ce mouvement baissier n’a pas épargné le monde rural puisque la fécondité y a chuté très fortement : 2,7 enfants par femme en 2010 au lieu de 6,91 enfants en 1962. Ce faisant, le Maroc, avec 2,19 enfants par femme en moyenne, se trouve, à quelques décimales près, proche de la fécondité de la femme française (2,02 enfants par femme). Dans le monde arabe, il n’ y a que le Liban (1,69 enfant par femme) et la Tunisie (2,05 enfants) qui font mieux ou pire, c’est selon ! Toutefois, et comme le note très justement le Haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, cette baisse de la fécondité ne s’explique pas que par des considérations économiques ou culturelles. Elle est liée aussi à la baisse de la mortalité infanto-juvénile. Par le passé, les couples «produisaient» quantité d’enfants en espérant en conserver quelques-uns vu les mauvaises conditions sanitaires de l’époque. Même si le Maroc a encore des progrès à faire dans ce domaine, les statistiques disponibles montrent que de notables améliorations ont été obtenues en matière de lutte contre la mortalité infanto-juvénile. De 213 ‰ au début des années 60, la mortalité infanto-juvénible (de 0 à 5 ans) est retombée à 104 ‰ en 1987 et à 36 ‰ en 2010. Autrement dit, la baisse de la mortalité se trouve, à coup sûr, «en arrière plan de la diminution de la fécondité».
5.8% des hommes et 6.7% des femmes de 50 ans sont célibataires
Enfin, signe des temps, l’institution du mariage, sans vraiment craqueler, ne semble pas trop résister aux fracas de la modernité ou de l’individualisme (souvent, les deux vont ensemble). Outre le fait que l’âge au premier mariage est de plus en plus retardé, les statistiques recensent un nombre sans cesse croissant de célibataires endurci(es). En 2010, en effet, le célibat à 50 ans touche 5,8% parmi les hommes et 6,7% parmi les femmes. Par rapport à 1994, ces taux ont été multipliés respectivement par 2 et par…7 ! Sur les tranches d’âge inférieures, le célibat est encore plus prononcé : il atteint 28,9% des femmes âgées entre 30 et 34 ans et 42% parmi les hommes de la même tranche d’âge. Ces évolutions démographiques, il faut le souligner, induisent d’énormes défis pour la collectivité. Si la baisse de la fécondité permet une vie plus confortable (dans tous les sens du mots) pour les ménages et un meilleur investissement de l’effort public en direction de l’éducation, la réduction progressive des jeunes de moins de 15 ans représente un risque non négligeable pour le marché du travail et, au delà, sur les systèmes de retraite. D’autant que, parallèlement, la proportion des 60 ans et plus est en constante augmentation. Car, si l’entrée sur le marché du travail a tendance à baisser, qui paiera demain les pensions des retraités, de plus en plus nombreux et dont l’espérance de vie après la retraite ne cesse de croître ? Il est, à cet égard, significatif de constater que si la proportion des 0-14 ans constituait 44,4% de la population en 1960, elle n’en est plus qu’à 25,5% en 2010 et ne sera plus que de 22,5% d’ici 2025. Ce déclin, en proportion aussi bien qu’en valeur absolue (puisque la population totale stagne) se fait au profit de la tranche de population des personnes 60 ans et plus : de 7,2% de la population en 1960, elles en constituent aujourd’hui 8,3% et devrait atteindre une part de 13,7% en 2025. Après avoir été longtemps un pays d’émigration, le Maroc deviendra-t-il un jour un pays d’immigration ?
Citation :
Maroc : On divorce moins que dans les années 60 !
En 2010 «seulement» un mariage sur dix (10,5%) se terminait par un divorce, alors que dans les années 60, un tiers des mariages (31%) était rompu.
Contrairement à une idée reçue, les Marocains divorcent moins que par le passé. Les données recueillies par le HCP montrent en effet qu’en 2010 «seulement» un mariage sur dix (10,5%) se terminait par un divorce, alors que dans les années 60, un tiers des mariages (31%) était rompu.
La question qui se pose ici est celle de savoir si ce recul du divorce est dû au fait qu’aujourd’hui les couples se connaissent, se choisissent avant de se lier, ou bien si cela résulte simplement des conditions de plus en plus contraignantes que le législateur a imposées dans la procédure de divorce.
Autre précision intéressante à noter : le divorce intervient surtout au cours des cinq premières années de la vie conjugale (30%) et baisse à mesure que le temps passe pour atteindre 3% au delà de 20 ans de vue commune.
Citation :
Natalité Maroc : Ces régions où l'on est plus fécond qu'ailleurs
La région du Maroc la plus féconde est Marrakech-Tensift-Al Haouz (2,6 enfants par femme).
Même si, en moyenne nationale, la fécondité a énormément baissé, elle accuse néanmoins quelques différences sur le plan régional, dont les causes semblent liées à des considérations plus culturelles qu’économiques. Ainsi, la région la plus féconde est Marrakech-Tensift-Al Haouz (2,6 enfants par femme), suivie de Chaouia-ouardigha (2,5), Souss-Massa-Draa et Gharb-Chrarda-Beni Hssen (2,4). Les régions les moins fécondes, dont la fécondité est inférieure au seuil de renouvellement des générations sont, dans l’ordre, l’Oriental (1,6 enfant par femme), Rabat-Salé-Zemmour-Zaër (1, et le Grand Casablanca (1,9).
De façon assez logique, les régions les moins fécondes, comme l’Oriental et le Grand Casablanca, sont celles où l’âge au premier mariage des hommes est le plus élevé (supérieur à 33 ans). Inversement, à Marrakech-Tensift-Al Haouz, la région la plus féconde, le premier mariage est contracté à un âge (29,7 ans) inférieur à celui de la moyenne nationale (31,4 ans).
http://www.lavieeco.com
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12323 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 16:47
Espérence de vie de 47 ans en 1962 c'étais la Somalie !!! Comme quoi on revient de loin de trés loin meme...
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messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 16:51
c'etait le nombre très elevé de la mortalité infantile qui donne un tel chiffre.
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iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 17:06
Merci pour ces données , effictivement , le maroc a fait un long chemin et il est un des premiers pays de l'afrique a passé sa transition démographique , c'est une bonne chose biensur , mais nous devons pas oublier les dégats par aprés , on va avoir les memes problemes que les pays occidentaux dans le futur ( vieillissement de la population..) par contre , je suis un peu étonné des résultat du Maroc oriental , il est la région la moin féconde avec la région de casa??
thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 17:19
pour l'oriental je ne c'est pas ce qui pourrait causer cette diminution de la fecondité et des naissances peut être es ce une cause purement économique malgré le dévelloppemnt de ville comme oujda mais à Casa je ne suis pas franchement etonné c'est une métropole de plusieurs millions d'habitants avec ses disparités sociale sa culture totalement changée et les conditions de vie economique et sociale on connait celà ici aussi et avec la crise beaucoup de famille de toute classe prefere fermé le robinet
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 17:33
iznassen a écrit:
Merci pour ces données , effictivement , le maroc a fait un long chemin et il est un des premiers pays de l'afrique a passé sa transition démographique , c'est une bonne chose biensur , mais nous devons pas oublier les dégats par aprés , on va avoir les memes problemes que les pays occidentaux dans le futur ( vieillissement de la population..) par contre , je suis un peu étonné des résultat du Maroc oriental , il est la région la moin féconde avec la région de casa??
Je serais algerien je vous dirait que c'est la conséquence de la fermeture des frontières!
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 18:17
Slt thierry ,
je suis aussi fils de cette région , et je ne pense pas que ce taux à un rapport avec l'économie de la région , bien au contraire , la région orientale meme si la frontiere est férmée , elle fait un grand travail niveau économie , et ça depuis l'arrivée du Mohammed 6 ( il faut le reconnaitre) mais a mon avis , ça doit etre ce mélange de population dans la région,car la population de l'oriental est formée en gros par des marocains de l'interieur , fes , agadir , casa , Beni mellal , khenifra ..
cet région éte certe marginalisée à un moment donné comme le rif et d'autres région , mais en meme temps elle a participé efficacement à l'économie nationale et elle a récu régulierement une immigration tres forte du reste du maroc , pour exemple , seulement un tiers de la population de la ville de Berkane sont des Berkanis , le reste vient d'aillieurs, mais le meilleur exemple c'est oujda , je vais te surprendre , des vrais oujdis n'existent presque pas a oujda, il reste qlques grandes familles , super riches , mais sont comme le sel dans le couscous comme on dit chez moi.
je poste un article de ce mois ci sur l'économie de l'orientale , apparement , elle sera avec la région de souss , les nouvelles locomotives de l'économie marocaine.
Citation :
Le Souss et l'Oriental prennent le relais
Et si le développement économique du pays n’était plus concentré sur l’axe Casablanca-Kénitra? Déjà, certaines régions semblent aujourd’hui avoir pris de l’aile pour se positionner comme de véritables challengers de la capitale économique. C’est principalement le cas du Souss-Massa-Drâa (SMD), une région qui génère aujourd’hui près de 10% de la valeur ajoutée du royaume, contre 25% pour la région Casablanca-Settat et 15% pour Rabat-Kénitra. C’est dire tout le potentiel dont dispose la principale région du Sud... et ce n’est qu’un début. En effet, l’essor de SMD se poursuit toujours, comme en attestent les dernières statistiques du Centre régional d’investissement. Selon ces données, la région continue de bénéficier d’un attrait particulier pour les opérateurs économiques. À ce niveau, le CRI a relevé la création de 159 projets, avec un montant d’investissement global de 5,2 milliards de DH, permettant la création de 7.724 opportunités d’emploi.
Comparé à l’exercice 2010, le premier semestre de l’année 2011 a vu la région attirer 39% d’investissement en plus, justifiant aisément la montée en puissance de la région SMD. À l’instar de Casablanca ou Rabat, SMD est même en phase de diversifier ses secteurs économiques, avec notamment l’émergence du BTP comme locomotive de l’investissement, alors que l’agriculture représentait le principal générateur de croissance dans la région. Aujourd’hui, 53% des investissements concernent le BTP, juste devant l’industrie et le tourisme, qui se partagent une part de 41%. Il faut dire que le secteur du BTP tire profit de la relance de l’habitat social, qui touche également la région du Souss. Cela étant, il n'en demeure pas moins que le potentiel agricole de la région dans l’agriculture n’est pas remis en cause. Il suffit à ce titre de rappeler que SMD a réalisé la part moyenne la plus importante du royaume en termes de valeur ajoutée agricole durant les dix dernières années, en contribuant à hauteur de 30,8% à la valeur ajoutée agricole nationale.
Ceci dit, SMD n’est pas la seule région du royaume qui ambitionne de titiller Casablanca dans son statut de capitale économique. La région de l’Oriental enchaîne en effet ces dernières années des performances économiques qui la positionnent comme l’une des régions les plus prometteuses du royaume. D’ailleurs, l’Oriental affiche l’un des taux de croissance du PIB par habitant les plus importants du royaume, soit 5,8% en moyenne ces dernières années. La tendance ne s’est pas pour autant estompée, puisque le CRI de la région met aujourd’hui en exergue le taux de 82%, représentant la hausse du nombre de projets d’investissement qu’a connus l’Oriental, en six mois seulement. À fin juin, le CRI de la région recense en effet 175 projets, dont 102 dans le seul secteur minier. Le montant d'investissement global des 175 projets s'élève à 3,15 milliards de DH, contre 720 millions au premier semestre de l'année dernière. La déconvenue subie au niveau du retrait des IDE de la région depuis la crise de 2009 n’a donc finalement pas influé sur son essor. Mieux, le CRI fait état de «perspectives positives».
Cela est notamment dû aux espoirs qui reposent aujourd’hui sur l'installation de la nouvelle Zone franche d'Oujda et les efforts déployés en matière de communication et de prospection par le CRI, ainsi que les autres institutions régionales, pour la promotion de la région auprès d'investisseurs potentiels de divers pays. Par ailleurs, l'ouverture de l'autoroute Oujda-Fès contribuera au désenclavement de la région et permettra une meilleure attractivité des investissements et des capitaux. L’Oriental et le Souss-Massa-Drâa sont donc les principales locomotives économiques du pays, en dehors de l’axe Casa-Kénitra.
Elles veulent aussi leur part du gâteau... Si les deux se positionnent aujourd’hui comme véritables relais de croissance, d’autres sont aujourd’hui dans une phase de consolidation de leurs acquis, en vue d’en tirer profit plus tard, dans un objectif d’assurer leur indépendance économique. On retrouve parmi elles les régions du Sud, telles que Dakhla. À ce niveau, le CRI de la région fait montre une nouvelle fois d’un bon comportement de l’investissement, avec notamment la création de 213 entreprises au terme des six premiers mois de l’année, soit une augmentation de 26% par rapport à la même période de l’année 2010. Mieux encore, les 51 projets instruits par le CRI ont concerné un investissement global de 4,89 milliards de DH. Si jusque là la région était étroitement dépendante du secteur de la pêche (ce dernier enregistrant un taux de croissance moyen de 7,8%), aujourd’hui, la donne tend à changer, en faveur de nouveaux secteurs appelés à constituer l’avenir de la croissance de la région.
Il s’agit particulièrement du secteur des énergies renouvelables. L’analyse sectorielle du montant d’investissement au cours de ce premier semestre montre en effet que c’est ce secteur qui vient en tête, avec près de 4 milliards de DH, soit 84%. Il est suivi par le secteur de l’industrie agroalimentaire, qui a marqué une nette progression, avec un montant d’investissement global de 547,35 millions de DH, soit 11%, et la création de 1.015 emplois. Vient ensuite le tourisme, avec un montant de 127,47 millions de DH, soit 3%. Les secteurs des services et du BTP n’ont, quant à eux, enregistré que 1% chacun. Par ailleurs, la diversification de leur économie est incontestablement le cheval de bataille des régions. L’autre exemple est celui de Chaouia-Ourdigha, jusque là guidée par son secteur primaire. Aujourd’hui l’économie locale tend vers le développement de nouvelles niches. Ainsi, le CRI de la région a relevé une prédominance des secteurs des services, du BTP et du commerce au niveau des investissements opérés durant les premiers mois de l’année. Ainsi, les services accaparent 33% du bilan des créations totalisées ce semestre, soit 79 entreprises, suivi de près des secteurs du BTP et du commerce, qui détiennent respectivement 29% et 28% du chiffre enregistré ce semestre, soit 70 et 68 créations.
En tout, Chaouia Ourdigha aura généré la création de 242 entreprises depuis le début de l’année. Au delà de simple statistiques, ces données reflétent surtout la course dans laquelle sont engagé aujourd’hui les différentes régions du royaume afin de s’assurer d’une indépendance économique comme décrite dans le projet de régionalisation avancée .
Décidément, le BTP est le secteur qui s’impose dans la majorité des régions. Al Hoceima-Taounate ne déroge pas à cette règle. Selon le CRI, sur le 1,1 milliard de DH investi dans la région durant le 1e semestre, 861 MDH sont relatifs à quatre projets du secteur des BTP. Le reste de l’enveloppe est réparti entre l’industrie, les services et le tourisme. À noter qu’en termes d’évolution, la région affiche également un important taux de croissance au niveau des projets, ceux-ci ayant enregistré un bon de 29% d’un exercice à l’autre. Le nombre total des entreprises créées au niveau de cette région a atteint 644, pour un capital total de 146,27 MDH.
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 20:59
docleo a écrit:
Structure démographique Maroc : On vit 28 ans de plus qu'il y a 50 ans et on se marie 7 à 9 ans plus tard On vit en moyenne plus longtemps de 5,5 ans en milieu rural qu'en milieu urbain et les femmes vivent plus que les hommes presque deux ans de plus. De 7.2 enfants par femme on est passé à 2.19 enfants seulement : dans le monde arabe, seuls la Tunisie et le Liban font moins.
2.19 tout juste pour maintenir la génération (2.1 le minimum) il faut augmenté un peu je pense sinon dans 50 ans on sera comme les russes ou les allemands
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 22:12
sa deviens comme même franchement inquiétant les enfants sont l'avenir du pays si il ny'en a moins sa risquerai d'être difficile pour le pays...
Mais cela se comprend les gens ont de moins en moins les moyens de faire des enfants, de moins en moins les moyens de se marier plus jeunes ! sa passe de 25 ans a 35-40ans Et c'est "trop vieux" pour faire beaucoup d'enfant surtout avec de petit revenu.....
Le mieux serait de vraiment augmenter la qualitée de vie pour donné les moyens a plus de monde de se marier plus tôt et concevoir plus
on a rien sans rien....
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Aoû 2011 - 23:20
Un taux de fécondité en baisse n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. En effet, l'importante arrivée des jeunes dans le monde du ravail provoque souvant une saturation, donc du chomage (et ce qu'il en résulte...). cette baisse est l'occasion pour le Maroc de remettre a niveau la relation travail-demandeurs d'emplois-chomeurs. Si les projections prédisent un besoin, l'Etat lancera une opération "un bébé=10000DH d'aide", ca ce fait en Europe. on contrôle ainsi la population et le taux de natalité selon des besoins économique...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.