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 Qui a tué Mohamed Boudiaf ?

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PGM
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MessageSujet: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 11:42

L'Algérie est le seul pays au monde où l'on peut assassiner même le président de république en toute impunité

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 12:44

et les USA tu l'as pas oublié,qui a assassiné kennedy?
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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeDim 31 Juil 2011 - 3:16

Citation :
Entretien avec Bensaïd Ahmed Lakhdar, secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC)

« Larbi Belkheir est derrière l'assassinat de Boudiaf »



M. Bensaïd a décidé de retirer sa confiance à Bouteflika après avoir pourtant fait campagne pour lui durant les élections présidentielles. Selon lui, il n'a tenu aucune de ses promesses. Pis, le Président de la République s'est entouré de personnes qui représentent l'échec de tous les régimes passés. Il cite l'un d'eux, Larbi Belkheir, chef de cabinet présidentiel, et l'accuse d'être l'homme qui tire les ficelles depuis de longues années dans le pays. Accusation grave : il ferait même partie des commanditaires de l'assassinat de Boudiaf.
« Je m'assume », affirme M. Bensaïd.

Le Matin : La CNEC fait partie des organisations qui ont soutenu Bouteflika durant la campagne électorale présidentielle. Pourquoi décidez-vous aujourd'hui de faire marche arrière ?

Bensaïd Ahmed Lakhdar : Nous avons choisi de soutenir Bouteflika parce que nous pensions qu'il allait réellement sortir le pays de la crise, qu'il allait se pencher sur les véritables problèmes qui empoisonnent chaque jour la vie des Algériens, qu'il serait capable de les résoudre ou d'enclencher au moins un processus, mais il n'en est rien. Bouteflika n'a rien fait de ce qu'il a promis : le terrorisme continue à sévir, les institutions ne fonctionnent pas, la situation sociale empire, la pauvreté gagne du terrain malgré les richesses du pays Ils ont eux-mêmes annoncé avoir eu 42 milliards de revenus en deux ans ; en quoi ont-ils servi le peuple à qui il voulait rendre sa dignité ? Nous n'avons jamais connu une telle situation ; aujourd'hui, même l'union du pays est menacée, c'est l'anarchie totale.

En clair, vous regrettez de l'avoir soutenu ?

Absolument, nous regrettons de l'avoir aidé. Durant la campagne électorale, je disais que si j'avais soutenu Bouteflika, c'est parce qu'il allait nous aider à sortir le pays de la crise, et j'y croyais. Je croyais sincèrement à ces promesses.
Mais ce même Bouteflika disait aussi, durant la campagne : « Je rentrerai chez moi si je n'arrive pas à tenir mes promesses. » Il est temps pour lui de faire un bilan et de constater qu'il n'a rien fait, qu'il admette qu'il a échoué. Il ne reste qu'une solution : rentrer chez lui ou faire le ménage autour de lui.

Vous voulez dire qu'il est otage d'un cercle ?

Non, il est totalement responsable de cette situation. Il porte entièrement la responsabilité de ce qui se passe par exemple en Kabylie où nous comptons de très nombreux adhérents. Etait-il si difficile de gérer la mort de Massinissa ? Ne pouvaient-ils pas se rendre sur place, assister aux funérailles pour calmer les esprits et agir en présentant ce gendarme à la justice ? Non, ils ont laissé la situation pourrir, et à présent, ils manoeuvrent en créant de faux aârouch. N'ont-ils pas compris que l'heure est grave ? Mais Bouteflika est entouré par des individus qui travaillent pour que cette situation empire. Et c'est son rôle aussi de débarrasser le pays de ces individus.

De qui s'agit-il ?

Je vais vous citer nommément l'un d'eux : Larbi Belkheir. Deux jours avant que Bouteflika n'annonce sa candidature, nous l'avons rencontré pour lui dire la chose suivante : « Il y a une liste de personnes dont il ne faut pas s'entourer car ils symbolisent les régimes révolus et travaillent pour nuire au pays, Larbi Belkheir en fait partie. » Celui-ci avait voulu assister à cet entretien, mais nous avons refusé.

Que vous a répondu Bouteflika ?

Il a dit que c'est Chadli qui a mené le pays où il se trouve, mais il a ramené la même équipe.

Que reprochez-vous concrètement à Larbi Belkheïr ?

Nous l'avons accusé publiquement, y compris dans des meetings, d'être derrière le 5 octobre. Il est l'architecte de l'éviction de Chadli et la venue de Boudiaf. Nous pensons qu'il fait partie des personnes qui l'ont assassiné.

C'est une accusation très grave que vous portez là

Je le sais et je l'assume.

Qu'est-ce qui fait que vous en êtes arrivé à cette conclusion ?

Avez-vous déjà vu un Président se déplacer à l'intérieur du pays sans son ministre de l'Intérieur ? Ecoutez, je connais Boudiaf depuis 1984 ; une fois Président, il m'avait chargé d'une mission qui lui paraissait importante : je devais me rendre dans les camps du Sud où avaient été emprisonnés des milliers de personnes, car il voulait connaître leur opinion d'autant qu'on l'accusait d'avoir mené cette opération alors que c'est Larbi Belkheir qui en était responsable en réalité. Une fois ma mission accomplie, je lui ai fait un compte rendu, et c'est à ce moment qu'il m'a appris qu'il voulait entamer une visite à Aïn Témouchent et à Oran. Je lui avais dit que ce n'était pas le moment car il était entouré par une équipe peu fiable. Il ne m'a pas écouté, mais à son retour, je lui ai fait remarquer que la manière avec laquelle avait été organisé son voyage (en matière de sécurité) était une embuscade. Je l'ai mis en garde contre Larbi Belkheir, et il m'a avoué, pour la première fois, qu'il ne se sentait pas en confiance avec lui, qu'il se rapprochait trop de lui. Puis vint Annaba. La veille de son départ, je lui ai demandé d'emmener des ministres avec lui pour écouter les doléances des citoyens, mais il ne l'a pas fait.

Quel intérêt avait-il à l'assassiner ?

Boudiaf refusait d'être une marionnette dans leurs mains.

Quelle pourrait être l'implication de Larbi Belkheïr dans la situation actuelle ?

C'est lui le vrai président de la République, toutes les institutions sont entre ses mains. C'est lui qui tire les ficelles dans le pays depuis de longues années. Je vais encore évoquer le sujet de la Kabylie, car il me tient à coeur ; en tant que secrétaire général de la CNEC, je suis peiné de voir une région qui a tant donné durant la guerre de Libération se retrouver dans une telle situation. Des choses très graves pourraient encore arriver, il faut arrêter les dégâts dès à présent.

http://www.algeria-watch.org/mrv/mrvreve/boudiaf_assassinat.htm

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeDim 31 Juil 2011 - 6:15

Belkheir n'était qu'un membre de l'équipe pas le seul décideur il n'aurait jamais osé prendre une telle décision seul, l'assassinat a surement été exécuté par le corps de général Taoufik, l'avantage quand on accuse les morts c'est qu'ils ne viendront pas se défendre....

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeDim 31 Juil 2011 - 7:36

Système mafieux khay Famas. Ça a dû se faire comme dans un film de Scorcese : l accord pour sa mort devait être tacite pour tout les conspirateurs, un simple hochement de tête et hop...toufik est nécessairement informé. L une des rare image du monsieur figurent sur la video de son accueil en Algérie, Mediene est la pour le saluer.

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeDim 31 Juil 2011 - 8:25

le systeme sanguinaire FLN/ANP qui regne sur l´algerie depuis 62 s´arrange pour que le statut quo persiste,quid a liquider le seul president patriotique refractaire devant les cameras

l´operation Boudiaf

Citation :
...
Behind the curtain, members of the presidential close protection and elements of the GIS chatted at a low voice, whereas, the chief of the SSP: major Hadjeres was talking, while smoking a cigarette with major Hamou, deputy director of the SSP, captain Zaidi, capatin Sadek, in charge of training at the SSP and the GIS team's mission chief lieutenant Torki. At the entrance of the back door was lieutenant Yacine, the deputy chief of the GIS mission whereas in the backyard Boumaraafi is to be posted maximising security.

At the time where all people's attention was on the speech of the old revolutionary, a first small explosion was heard in the hall, preceded by a sound of a rumble. Boumaraafi had pulled the pin out of a grenade...
study Arrow http://www.algeria-watch.org/infomap/infom08/i8maol.htm

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMer 3 Aoû 2011 - 6:34

chahada chahidoun min ahliha

L'Affaire Mohamed Boudiaf
http://www.anp.org/fr/MohamedBoudiaf/boudiaf.html

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MessageSujet: ..   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeLun 30 Avr 2012 - 7:05



ON EST PAS CONTRE VOUS ON EST POUR LE BIEN DE TOUS, OUBLIER C EST PERDRE ET NIE CE QU ON EST
la paix le commerce l échange est une force




Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_sal Qui a tué Mohamed Boudiaf ? 1974994021 Qui a tué Mohamed Boudiaf ? 100591

Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_sal


dans mes intervention je regrette une seule chose, l excès de nationalisme non réfléchis français ou marocain
je regrette aussi le nationalisme des nos formiste algérien

a bon entendeur bonjour et bonsoir

ps: cher amis algérien, avant de parler du Maroc défrichez avant de sortir des conneries


religion

cultures

statut monarchique et millénaire

guerre froide

ressources

OTAN

allahouma la chamata

rien n est éternelle, la roue tourne

sunny














Dernière édition par sorius le Lun 30 Avr 2012 - 7:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeLun 30 Avr 2012 - 7:31

allah irahmou,le seul espoir qu´avait l´Algerie,etouffé.
transferé

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 4:07

C'est quand même étrange, pas un mot des membres algériens sur la mort du président Boudiaf ! Aucune condamnation ou recherche des causes de son assassinat ? La raison est simple, cette affaire met en évidence de manière très claire la culpabilité de l'ANP dans les différents massacres..

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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 8:35

boudiaf allah irahmou a été assassiné car il n'a pas voulu jouer à la cacophonie des généraux
et il a voulu servir son pays avec les vrais sens du terme au rebours de l'actuel singe de bouteflika qui fait des roulades
avant et derrière dictés par les galonnés suceurs de sang ,et la goutte qui a débordé le vase c'est la visite de boudiaf au Maroc
une visite non officielle pour ses enfants et ses affaires et last but not last sa position sur
l'affaire du sahara Marocain.
Citation :
L'assassinat de Mohamed Boudiaf

" Les premiers litiges entre Boudiaf et les généraux étaient relatifs au Sahara Occidental, à l'affaire du général Belloucif, et au changement du chef du gouvernement. Boudiaf voulait limoger Sid-Ahmed Ghozali pour le remplacer par Amine Abderrahmane ou Saïd Sadi. Il voulait également déterrer l'affaire Belloucif, mais les généraux n'en voulaient pas de peur que le dossier ne remonte jusqu'à eux ".

" Informé d'une pseudo tentative d'insurrection, le 5 mars 1992, qu'aurait dirigé le capitaine Ahmed Chouchène, commandant des forces spéciales à l'académie de Cherchell, Boudiaf s'est étonné de voir que dans la liste qu'on lui présente le grade le plus élevé d'une telle opération est celui de capitaine. Il a donc ordonné le relèvement de ses fonctions et la mise aux arrêts du général Mohamed Lamari, et la nomination du général Khelifa Rahim à sa place. D'ailleurs, je défie quiconque de me montrer un document signé par Mohamed Lamari entre le 29 mars 1992 jusqu'à la mort de Boudiaf ".

" La grenade offensive dont se servit Boumaârafi lors de l'assassinat de Boudiaf était dans mon bureau. Elle y a été déposée après l'opération de Télemly dans laquelle sont morts le sous-lieutenant Tarek et le commandant Guettouchi Amar. Je ne l'ai plus revue depuis ".

" Boumaârafi est l'assassin de Boudiaf. Il a été ajouté à la liste des éléments du GIS partant pour Annaba par le général Smaïn Lamari après une entrevue des deux hommes dans le bureau de ce dernier. Smaïn a chargé le commandant Hamou de signer l'ordre de mission individuel de Boumaârafi ".

" Après l'assassinat de Boudiaf, Boumaârafi devait être abattu à son tour par deux de ses collègues. Doué d'une grande intelligence, il a sauté un mur de deux mètres et s'est livré à la police ".

" Le 29 juin 1992, juste après l'assassinat de Boudiaf, nous (responsables des services de sécurité de l'armée) eûmes une réunion avec Khaled Nezzar qui nous a déclaré d'emblée, sans qu'aucune enquête ne soit menée, que "le commandant Hamou est innocent". Il a ensuite réclamé le soutien des services de sécurité pour continuer sa mission ".

" Même condamné à mort, Boumaârafi ne sera pas exécuté ".

" Le 1er instigateur de l'assassinat de Boudiaf est le général Smaïn Lamari "
http://www.algeria-watch.de/farticle/sale_guerre/samraoui_traduction.htm
Citation :
Bonnes feuilles exclusives. Le journaliste algérien Mohamed Sifaoui publiera en France le 19 janvier prochain une enquête sur les services secrets algériens. Intitulé « Histoire secrète de l’Algérie indépendante : l’Etat-DRS », cet ouvrage se veut une plongée au cœur de la police politique algérienne, depuis sa création durant la guerre de libération à nos jours. DNA qui a obtenu en exclusivité les bonnes feuilles du livre a choisi de publier le chapitre qui traite de l’assassinat du président Mohamed Boudiaf.
Appelé au pouvoir en janvier 1992 alors qu'il vivait en exil au Maroc, « Boudy » comme le surnomment affectueusement les Algériens sera assassiné six mois plus tard, le 29 juin 1992, par un soldat d’élite, Lembarak Boumaarafi.
Jugé pour le meurtre du président Boudiaf, Boumaarafi a été condamné à mort. Aujourd’hui, il croupit encore à la prison de Serkadji, à Alger.
Pour l’opinion publique, l’assassinat de Mohamed Boudiaf est tout sauf un « acte isolé » mais plutôt une liquidation politique. Vingt ans après sa mort filmée en direct à la télévision nationale, le mystère demeure entier. Extraits du livre.
L'exilé de Kenitra
(…) Khaled Nezzar, Mohamed Mediène et Ali Haroun, pour ne citer qu’eux, ont décidé de contacter, dès le mois de décembre, Mohamed Boudiaf, figure historique de la guerre de libération, exilé au Maroc. C’est Ali Haroun, un ancien responsable de la Fédération de France du FLN qui est chargé de lui proposer de prendre la tête d’une instance, le Haut Comité d’État (HCE), qui serait créé après le départ du président. (…)
Tiré de son exil marocain, Mohamed Boudiaf avait été contacté d’abord par Ali Haroun qui ira le rencontrer à Kenitra, ensuite par des officiers du DRS en poste au Maroc. Ils ont, pendant plusieurs jours, essayé de le convaincre de rentrer en Algérie pour succéder à Chadli Bendjedid.
Boudiaf dit non
Boudiaf refuse. Mais devant l’insistance des émissaires du général Mohamed Mediène, celle d’Abdelmadjid Allahoum, l’ambassadeur d’Algérie au Maroc et celle d’Ali Haroun, il hésite. (…)
L’on s’aperçoit par conséquent que s’il n’y a pas eu un coup d’État, celui-ci était bel et bien envisagé. En réalité, Chadli Bendjedid tenait jusqu’à la dernière minute au pouvoir. « S’il a démissionné, c’est surtout pour ne pas avoir à subir l’affront d’un putsch, mais aussi pour ne pas légitimer davantage les islamistes », nous dira-t-on. (…)
Le DRS informe les Marocains
Le 12 janvier, un jour après la démission de Chadli Bendjedid, un avion du GLAM2 lui est envoyé au Maroc en fin d’après-midi. À son bord, le général Mohamed Touati, le colonel Smaïn Lamari, le numéro 2 du DRS, et Ali Haroun. Hassan II et les services marocains sont au courant. Le monarque qui entretenait de bonnes relations avec Mohamed
Boudiaf a été alerté par ce dernier sur la proposition du pouvoir algérien. Smaïn Lamari s’était chargé, de son côté, d’informer ses homologues marocains afin de préparer le premier voyage de celui qui allait être le président du HCE. (…)
Eloigner le général Lamari
Mohamed Boudiaf ne change rien. Tous les hauts gradés de l’armée gardent leur fonction. Il demande néanmoins à Khaled Nezzar d’éloigner Mohamed Lamari, alors commandant des forces terrestres. Cette information est néanmoins démentie par un ancien conseiller de Boudiaf que nous avons interrogé.
Selon lui, la décision d’écarter momentanément Lamari a été prise par Khaled Nezzar en personne. Pour quelle raison ? On l’ignore. Toujours est-il que le ministre de la Défense ne limoge pas le concerné, mais le nomme comme « conseiller » au sein de son propre cabinet. Une mise au placard de quelques mois puisque le même général Lamari reviendra par la grande porte au lendemain de l’assassinat de Mohamed Boudiaf. (..)
Annaba 29 juin 1992
(…) C’est lors d’un périple à l’est du pays que le président Mohamed Boudiaf est assassiné le 29 juin 1992, moins de six mois après sa prise de fonction. Officiellement, le tireur s’appelle Lambarek Boumaarafi. Il est membre du Groupe d’intervention spéciale, le GIS, un bras armé du DRS. L’exécution, comme pour J.F. Kennedy une trentaine d’années plus tôt, se déroule en public, elle est filmée (…)
Boudiaf touché à la tête
(…) Mohamed Boudiaf est entre la vie et la mort. Il est blessé à la jambe. C’est l’effet de la grenade. Mais les impacts les plus graves l’ont touché à la tête. Alors que l’annonce de sa mort sera faite une heure et demie plus tard, vers 13 heures, son décès sera constaté à Alger par les médecins de l’hôpital militaire d’Aïn Naadja à 17 h 15.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, non seulement on annoncera sa disparition avant que celle-ci ne devienne effective, mais en plus il a été le dernier blessé à être évacué vers les urgences, de surcroît dans une ambulance non médicalisée et sans la présence d’un médecin. (…)
Finalement, Mohamed Boudiaf arrive vers 17 heures aux urgences dudit hôpital (hôpital militaire d’Aïn Naadja, NDL), soit 5 heures et demi après l’attentat. Les médecins ne peuvent alors que constater sa mort clinique. Drôle de prise en charge d’un président sur lequel on vient de tirer !(…)
La thèse de l'acte isolé
Depuis la mort de Boudiaf, le pouvoir fait tout pour que seule la thèse de l’« acte isolé » soit retenue. Pourtant, toutes les accusations sont dirigées vers la Sécurité militaire et ses principaux responsables : Mohamed Mediène et Smaïn Lamari. Larbi Belkheïr, ministre de l’Intérieur, et Khaled Nezzar, ministre de la Défense, sont également régulièrement désignés comme d’éventuels « commanditaires ».
Naturellement, aucune preuve n’est venue étayer cette thèse.
Cela étant dit, si les preuves n’existent pas, une série de faits avérés forment un faisceau de présomptions assez lourd qui accuse directement l’ensemble des responsables de l’époque. Qu’en est-il ?
Le patron du DRS sait tout
(…) D’autres sources qui servent ce fameux « système », tout en disculpant le général Toufik, chargent son ancien bras droit, Smaïn Lamari. Ils affirment que le patron du DRS est au courant de toute l’affaire. « Il sait tout. S’il ouvre le dossier Boudiaf, il y aura un tremblement de terre au sommet du pouvoir, sauf qu’il ne le fera jamais, car lui aussi est mêlé », nous révèle ce fin connaisseur du sérail.
Évidemment, notre source n’apporte aucune preuve matérielle. Mais son témoignage nous semble essentiel, car la fonction qu’elle occupe jusqu’à présent à l’intérieur du pouvoir confère de fait un intérêt certain à sa version des faits. « Si je dois témoigner ouvertement et donner tous les éléments en ma possession, il faudrait que je quitte définitivement le pays ainsi que toute ma famille », avoue-t-il.
Boudiaf le grain de sable
Selon lui, Boudiaf était le « grain de sable qui a failli remettre en question la composition du système ». Comment ?
Cette « gorge profonde » rappelle que Boudiaf était en train de créer un parti politique, le Rassemblement patriotique national (RPN1), à travers une composante de la société civile qu’il souhaitait choisir avec ses plus proches collaborateurs. Ce projet vise alors « l’assainissement des moeurs politiques » par
l’édification d’un État de droit, d’une économie moderne en opposition à une économie de rente et la mise en place effective d’un climat démocratique. (…)
Le Sahara occidental
Ensuite, poursuit notre source, le deuxième point de désaccord avec l’establishment résidait autour de la « question du Sahara occidental ». Il aurait « heurté les militaires et certains caciques » en laissant entendre qu’il fallait se délester de cette question qu’il jugeait « secondaire ».
Enfin, son idée consistait aussi à écarter, à terme, les principaux officiers supérieurs et reprendre le contrôle des services pour les mettre sous le commandement, non pas du ministère de la Défense, mais de la présidence. Sans oublier qu’il était résolument décidé à lutter contre la corruption. Mohamed Boudiaf a été le premier à utiliser le terme « mafia politico-financière ».
« Mafia politico-financière »
(…)Cette même source poursuit : « Smaïn Lamari et certains de ses hommes ont endoctriné Boumaarafi . Ils l’ont profilé, pour reprendre la formule consacrée, en lui faisant croire que Mohamed Boudiaf était dangereux pour le pays », avant de conclure : « il n’y avait pas que lui à Annaba. Ils étaient trois chargés de la même mission. D’ailleurs, Boumaarafi devait être tué ce jour-là par l’un de ses collègues. Et pour dire vrai, je ne suis pas certain qu’il soit le tireur ou, en tout cas, le seul tireur ».
Ce que Fatiha Boudiaf sait
Cette surprenante affirmation vient confirmer ce qu’avait annoncé Fatiha Boudiaf, la veuve du défunt, en juin 2005, sur la chaîne satellitaire Al-Jazira. Très proche du général Mohamed Mediène et de l’actuel président Abdelaziz Boutefl ika, elle ne croit pas, elle non plus, à la version officielle.
Tout en écartant la piste islamiste, elle avait alors accusé « le pouvoir », allant jusqu’à jeter un pavé dans la mare en affirmant que l’auteur des tirs qui avait tué Boudiaf « n’était pas Boumaarafi».
Elle disait posséder une cassette vidéo jamais diffusée qui apporterait de nouveaux éléments. De plus, elle avait ajouté devant le journaliste médusé que l’ambulance dans laquelle Mohamed Boudiaf a été évacué avait essuyé, à son tour, « deux impacts de balles ».
Information confirmée auprès d’une autre source présente ce jour-là à Annaba : « En effet, des tirs ont touché l’ambulance, mais je ne sais pas si c’était volontaire ou s’il s’agissait de balles perdues », affirme notre témoin.
La disparition de la mystérieuse cassettte
Cette liste d’indices qui accusent le « pouvoir » est loin d’être exhaustive. Plusieurs témoignages montrent que le climat entre Boudiaf et le régime, auquel il n’a jamais appartenu en réalité, était très tendu depuis mars 1992.
Il y a eu d’abord un incident très peu relayé. Il concerne une journaliste française : Hélène Bravin. Cette dernière, pigiste à l’époque, notamment pour le quotidien régional Sud-Ouest, arrive à décrocher une interview d’une heure avec le président.
Les journalistes étrangers sont surveillés de très près en Algérie. Les services de sécurité apprennent que « Boudiaf a dit des choses très graves et qu’il va ouvrir plusieurs dossiers ». Les hommes de Smaïn Lamari décident donc de récupérer l’enregistrement en sa possession.
Passage à tabac à l'Aurassi
En un premier temps, des « émissaires » lui sont envoyés. On lui propose même de l’argent en contrepartie de la fameuse cassette, mais Hélène Bravin ne cède pas. Elle tient son scoop et hors de question qu’elle remette son bien, d’autant plus que le président Boudiaf était consentant et qu’il lui avait accordé une heure de son temps.
Après une dizaine de jours de « négociations amiables », les services décident de passer à l’action. Ils lui tendent un piège au niveau d’El-Aurassi, un hôtel de standing fréquenté par les membres de la nomenklatura.
Là, deux hommes s’approchent d’elle, lui mettent un pistolet sous les yeux, l’aspergent de gaz lacrymogène, la traînent sur une quinzaine de mètres dans les escaliers qui mènent vers le parking de l’hôtel, lui assènent quelques coups et récupèrent son sac. Les agresseurs se dirigent sans trop se presser vers leur véhicule avant de démarrer en trombe.
La journaliste essaie de reprendre ses esprits. Elle ouvre, tant bien que mal, les yeux et tente de relever la plaque minéralogique. Mais peine perdue, la voiture – toute neuve – n’a pas de plaque d’immatriculation.
Menaces
Elle quittera Alger sous la protection d’un gendarme délégué par l’ambassade de France, sans avoir eu le fi n mot de l’histoire. À Paris, elle se sent suivie. Des hommes de l’ambassade d’Algérie appellent certains journaux pour affirmer qu’elle n’aurait jamais interviewé le président.
Elle reçoit des menaces, bref, un cauchemar qui dure plusieurs semaines. Trois mois après son retour d’Alger, elle apprend à la télévision que Mohamed
Boudiaf a été assassiné. « J’étais certaine, après l’interview, qu’ils allaient le pousser à la démission, mais j’étais loin de me douter qu’ils iraient jusque-là », nous dira-t-elle le jour où nous l’avons rencontrée. (…)
Boudiaf au Maroc
Au cours du mois de mai, Mohamed Boudiaf devait se rendre au Maroc pour assister aux fiançailles de Tayeb, l’un de ses fils. Quelques jours plus tard, lorsqu’on lui rapporte la nouvelle, Mohamed Mediène, le chef du DRS, lui fait savoir, à travers des messagers, qu’il serait « préférable d’annuler ce voyage ».
Le président est furieux. « Qui est-il pour m’interdire de voyager ! ? », se serait-il exclamé devant quelques proches. Évidemment, il n’est pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Il décide, malgré tout, d’aller au Maroc.
Une tribune dans la presse
À trois jours de ce voyage, l’un de ses conseillers, en discussion avec un patron de la presse publique, apprend de celui-ci qu’une « tribune, signée par une haute autorité de l’armée, va réitérer la position de l’Algérie au sujet du Sahara occidental ». Le message est clair. Les généraux qui pensent que Boudiaf va rencontrer Hassan II durant sa visite privée au Maroc décident de rappeler la « position algérienne ».
Ainsi, le président sera mis en porte-à-faux et quels que soient les engagements qu’il pourrait prendre, ceux-ci seront, de fait, soumis préalablement à l’appréciation des vrais décideurs, les officiers supérieurs de l’armée.
Boudiaf furieux
Mohamed Boudiaf l’apprend. Il est furieux, mais sa colère ne transparaît pas. Il se contente de dire autour de lui : « S’ils [les responsables de l’armée] font ça, je ne reviendrai pas ! »
Le message est passé. Mohamed Boudiaf effectuera son voyage au Maroc et la tribune ne paraîtra jamais. En tout cas, pas de son vivant. Au cours de notre enquête, nous avons appris que celle-ci avait été rédigée par Mohamed Touati sur demande de Khaled Nezzar et de Mohamed Mediène. (..)


http://www.dna-algerie.com/interieure/les-dossiers-noirs-de-la-police-politique-pourquoi-le-systeme-a-tue-mohamed-boudiaf-3
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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 9:07

Younes a écrit:
C'est quand même étrange, pas un mot des membres algériens sur la mort du président Boudiaf ! Aucune condamnation ou recherche des causes de son assassinat ? La raison est simple, cette affaire met en évidence de manière très claire la culpabilité de l'ANP dans les différents massacres..
la plupart des algériens sont endoctrinés par la drs sur le sahara et Le Maroc.
pour faire carrière de président en Algérie c'est simple pas même besoin d' avoir un gros CV ou vouloir servir la patrie
il faut juste montrer une haine infinie vers le Maroc et soutenir les mercenaires du polisario avec abnégation au détriment des Algériens pour gagner les coeurs et du peuple et de la mafia. pirat
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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 9:50

c'est vrai qu'on nous fai chaque jour des discour sur le sahara occidental en algerie Laughing
99% des gens ne save meme pas ou sa se trouve Laughing

croi moi il sont plus inquieté a savoir quoi mettre dans l'assiete que ton sahara ou meme les gourrvernant, et croire que les algerien ecoute les gouvernant du pays c'est vraiment etre aveugle
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MessageSujet: Re: Qui a tué Mohamed Boudiaf ?   Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 10:04




Citation :
il sont plus inquieté a savoir quoi mettre dans l'assiete

si c'est le cas dans les autres villes d'Algérie à tindouf c'est le méchoui non-stop alien alien cat Qui a tué Mohamed Boudiaf ? Icon_big
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