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Sujet: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû - 1:37
Rappel du premier message :
Sur proposition d'Ibn Battouta, un nouveau topic pour débattre, sereinement, des relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional. A vos analyses et commentaires, Messieurs
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docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû - 17:21
Shogun a écrit:
c est ca ce que j aime chez eux car c est cette mentalite qui nous a fait gagnez beaucoup j usqu a maintenant
+1 bien vu j savais pas que tu lisais dans mes penees.
Un salut a notre ami reese
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû - 18:11
Shogun a écrit:
Akka a écrit:
le régime algérien est doté d'un entêtement bizarre ,ce sont eux qui voient juste et tout le monde voit faux ...
c est le resultat de l ecole sovietique pure qu a fonde Boumediene et ben bella avant lui et dont le narcissisme fait partie de ses fondamentaux, l algerien doit croire qu il est le plus grand le plus beau le plus fort le plus intelligent le plus juste le plus musulment...bref le plus en tout et que tout le monde es inferier a lui et c est ca ce que j aime chez eux car c est cette mentalite qui nous a fait gagnez beaucoup j usqu a maintenant comme le contrat de l usine renault et inchaalah VW... perso ca me rassure quand je vois que cette mentalite reigne encore dans leur gouvernement/armee/societe/presse et meme dans le forum d a cote qui nous fait un travaille de deinformation extraordinaire parcontre c est les algeriens comme notre ami reese que me font paniquer avec leur bonne logique allez les algeriens vous etes les plus beau,grand et intelligent faut pas changer et vive bouteflika/Ouyahia/FLN et les genereaux
faut toujours penser
Merci pour ce moment de détente!
Plus sérieusement, j'aimerais voir ce que va donner la nouvel config vis a vis du projet UMA. Auparavant je voyais 2 obstacles à la réalisation de l'UMA: l’Algérie et le fou. Maintenant que le fou est parti la pression va monter à Alger. L'algerie va vraiment se sentir seule! Sans elle l'UMA ne peux pas se faire, c'est évident, mais le paravent khadafi n’étant plus là, elle est à découvert! L'avenir nous révélera des surprises!!! Avec un gouvernement démocratique et une certaine stabilité, la Libye pourrait vraiment devenir un leader au Maghreb, il lui manque juste une grande démographie, mais la richesse elle l'a! Et tout est a construire. Avec le fou, la Libye n'avait aucune influence car pas crédible, maintenant ça va changer inchallah.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû - 18:31
Citation :
Fassi Fihri en visite chez les « rebelles »
Rabat reconnaît officiellement le Conseil national de transition. Mais ces « liens » ne datent pas d’aujourd’hui. Et ce n’est pas un hasard si le Maroc est le premier pays à dépêcher son chef de la diplomatie.
Les enjeux.
Le Maroc officiel a, enfin, reconnu le Conseil national de transition en Libye. L’annonce en a été faite, lundi soir, par le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri qui s’est rendu, mardi, à Benghazi, le berceau de la rébellion. Une prise de position qui n’est que la conséquence des nouvelles donnes sur le terrain avec l’entrée des rebelles dans Tripoli. Au cours de la lecture d’une déclaration, devant les caméras de 2M et Al Oula, le chef de la diplomatie marocaine a rappelé l’engagement du royaume aux côté, du peuple libyen et ce, depuis le début de la révolution du 17 février.
Dès le départ, Rabat était un membre actif dans le Groupe de contact, créé en mars dernier à Paris. Depuis, l’instance a enchaîné les réunions, avec toujours une présence effective du royaume : à Londres, également en mars, à Doha, en avril, à Abou Dhabi en juin et à Istanbul en juillet, réunion durant laquelle les membres du Groupe ont reconnu le Conseil national de transition « comme représentant unique et légitime du peuple libyen », a rappelé Taïeb Fassi Fihri.
Cet engagement en faveur de la rébellion lors des réunions du Groupe de contact était accompagné par le respect marocain des deux résolutions (1970 et 1973, respectivement adoptées le 26 février et le 17 mars 2011) du Conseil de sécurité portant notamment sur le gel des avoirs libyens.
Un engagement et des dérogations
Le chef de la diplomatie a rappelé que le royaume a « soumis au Comité des sanctions (du Conseil de sécurité) un rapport national portant sur toutes les mesures prises par le royaume pour la mise en œuvre du régime des sanctions, notamment l’embargo sur les armes, l’interdiction de l’accès au territoire marocain et le gel des avoirs ». Il n’en demeure pas moins que cette dernière mesure a fait l’objet de dérogations à l’instar de celle du 6 juin dernier, décidée par un comité de coordination interministérielle et appuyée par une note de l’Office des changes, autorisant les banques à « exécuter pour le compte des entités libyennes le transfert des montants dus à leurs achats à l’extérieur et leur verser la contre-valeur en dirhams de leurs exportations».
En dépit des positions nuancées et de la diplomatie des actes en catimini, comme cela s’est passé lorsque Taïeb Fassi Fihri avait reçu, coup sur coup, des représentants de la rébellion et ceux du régime de Kadhafi, Rabat a joué la carte gagnante du CNT. Un bon point à mettre dans la discrète escarcelle de la diplomatie marocaine.
La mésaventure d’Alger en Libye
Sur le dossier de la crise libyenne, le royaume a réussi son arrimage aux positions des grandes puissances, ce qui n’est guère le cas pour l’Algérie. Au pays des généraux, le soutien au régime de Kadhafi ne souffrait pas d’une équivoque. Alger a servi de passage terrestre aux armes vers les forces du « guide ». Mieux encore, des informations avaient fait état de l’arrestation par les rebelles de mercenaires algériens. Dans un entretien accordé au quotidien Echorouk, le vice-président du CNT Abdelhafid Ghoka affirmait, en juin, être en possession « de documents prouvant que des avions militaires algériens ont effectué des vols quotidiens vers quatre aéroports militaires dont ceux de Sebha, Maatikia et Benina ». Le même responsable affirmait que les rebelles ont « des morts algériens identifiés qui faisaient partie des troupes de Kadhafi en guerre contre le peuple libyen » et « des prisonniers algériens parmi les milliers de prisonniers arabes et des pays voisins ». Dans sa mésaventure en Libye, Alger a embarqué le Polisario. Les milices de Abdelaziz ont contribué à retarder la chute de Tripoli. Commentant la position des autorités algériennes, le quotidien en ligne tsa.dz a souligné que « Alger est désormais seul » et que c’est « le début d’un isolement diplomatique et régional qui pourrait avoir de lourdes conséquences ».
Des échanges de plus d’un milliard de DH entre le Maroc et la Libye. Une économie à reconstruire. Une communauté marocaine de plus de 120 000 personnes.
Le changement de régime actuellement en cours à Tripoli ne peut représenter que des avantages pour le Maroc. La Libye est un pays riche demandeur de produits alimentaires dont il importe 75% de ses besoins et un pays demandeur en matériaux de construction. La population libyenne est estimée à 6,5 millions d’habitants (Atlaséco 2011). Vaste de 1, 7 million de km2, la Libye a des besoins en logements estimés avant l’offensive des rebelles de Benghazi en mars dernier à 50 000 unités par an pour un déficit global estimé à 350 000 unités au total. A fin 2008 selon les chiffres du commerce extérieur marocain, les échanges bilatéraux ont été légèrement supérieurs à un milliard de dirhams avec une amélioration progression du taux de couverture commerciale côté marocain puisque celui-ci est passé de 30% en 2006 à 70% en 2008.
Dans les statistiques économiques libyennes, l’année 2009 a été caractérisée par une forte baisse du PIB local, passant de plus de 90 milliards de dollars en 2008 à moins de 65 milliards en 2009 en raison des fluctuations des prix du pétrole. Au cours des dernières années, le revenu moyen par habitant a grimpé d’une dizaine de milliers de dollars à près de 16 000. Hors hydrocarbures, l’économie a cru de 5,5% en moyenne au cours des 2006 et 2007, cette croissance s’étant affaibli à 2,7% en 2008 avant d’être légèrement négative en 2009 (-0,7%).
Outre l’intérêt commercial des relations maroco-libyennes, Tripoli et Benghazi abritent une importante communauté de travailleurs marocains estimée à plus de 120 000 personnes dont plusieurs milliers sont rentrés au pays au cours de ces derniers mois. La reprise du travail et des chantiers en Libye au cours des prochains mois devrait permettre une amélioration de la situation financière de ces ménages et de leurs familles restées au Maroc. La reprise des affaires en Libye devrait bénéficier tant aux exportations marocaines ainsi qu’à la balance des paiements.
Politiquement enfin, les changements actuels en Libye représentent un important bénéfice pour Rabat. Dès le départ du conflit entre le CNT de Benghazi et le régime de Ghaddafi, le Maroc a fait partie du groupe de contact sur la Libye aux côtés des principaux occidentaux même s’il n’avait pas officiellement reconnu le Conseil national de transition (CNT) avant ce lundi 22 août ; par défaut la position ambigüe d’Alger par rapport au CNT et au futur de Mouamar Ghaddafi a servi les intérêts du Maroc. Sachant que la Libye de Tripoli a le plus souvent joué un rôle de soutien de deuxième rang au mouvement séparatiste du Polisario, notamment en soutien aux intérêts d’Alger dans la région, le moment est propice pour que Rabat pousse ses pions en Libye. Ce qui explique la rapidité du déplacement du ministre des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri à Benghazi dès le mardi 23 août.
Jamal Amiar. La Vie éco www.lavieeco.com
Shogun Aspirant
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû - 22:53
Aujourdhui Fihri avec Moustafa Abdel Jalil president du CNT
_________________ ومن لا يحب صعود الجبال يعش أبد الدهر بين الحُفر
Invité Invité
Sujet: Pas d’optimisme démesuré ! Jeu 25 Aoû - 1:31
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos interventions, mais je ne partage pas cet optimisme général. Certes le départ de Kadhafi est une grosse perte pour l’Algérie (au niveau économique surtout, l’impacte politique à mon sens serait limité) mais pour le Maroc ca changerait quoi ? On est très ami avec les tunisiens depuis longtemps et pourtant nos échanges économiques sont ridicules ! le pétrole libyen ? Ils en sont pas maitres ! Dès que les carcasses calcinées des véhicules de l’armée seraient dégagées, les exploitants de l’ère Kadhafi reprendront leurs activités. (On ne payera pas leur pétrole au rabais parce qu’on est ami avec le CNT !) de plus même quand Kadhafi était au pouvoir, ses soldats étaient vêtus d’uniformes made in morocco (la presence de Kadhafi n’altérait pas les échanges commerciaux entre nous deux pays). Pour l’Algérie, il y a encore des cartes à jouer. S’il veut une voix de plus au sein de l’UMA, quelques billets verts suffiront pour mettre la Mauritanie dans leur rang. De plus il y a l’Espagne, le partie populaire aura certainement un petit coup de pouce financier de la part des algérien aux prochaines élections. L’Espagne a toujours fait barrière aux exportations agricoles marocaines vers l’Europe (l’accord de libre échange ne change rien à ça). J’ai parlé de pertes économiques pour l’Algérie, là il y aura certainement des changements. D’abord la facture d’hébergement du Polisario va s’alourdir (l’Algérie devra assumer seule les charges de ses compagnes politiques et son armement s’il veut qu’il survive). En ce qui concerne l’échange commercial entre l’Algérie et la Libye, on ne peut rien prévoir, l’argent devance la politique ! L’autre élément prépondérant pour l’économie algérienne, la chute du cours du pétrole même dans un contexte d’incertitude d’approvisionnement. Quand les vannes libyennes seront de nouveau ouvertes, le prix du baril chutera d’avantage et l’Algérie va devoir puiser dans sa réserve (sachant que pour l’année 2011 il y a un déficit réel qui ne sera pas comblé par le fond de régulation des recettes)
Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 1:33
je fils avant qu´Adam me voit
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ready Capitaine
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 2:49
Samyadams a écrit:
Contre le système, pardi. Remarques, quand les Occidentaux ont voulu opérer un vrai changement dans un pays arabe, en l’occurrence la Libye, ils ont tout effacé de l'ancien régime. Mais quand ils veulent que rien ne change, sauf d'apparence, ils se sont débrouillés pour que les anciens régimes demeurent intacts en Tunisie et en Egypte. Il n'y aura pas de révolution en Algérie, dans le sens soulèvement populaire, nouvelle direction politique issue de ce soulèvement, etc. Jusqu'à présent, ça ne s'est produit dans aucun pays arabe. Car, s'il y a bien soulèvement populaire, il n'y a jamais de nouvelle direction politique issue du peuple, ni en Tunisie, ni en Egypte, ni en Libye. Ce sont les pays occidentaux qui décident de qui va gouverner ces pays.
Oui mais comment se matérialise se system concrétement ? Si l'on veut faire tombé le system en Lybie on s'en prend à Kadafi, en Tunisie a Ben Ali, en Egypte à Moubarak ... Mais en Algérie, on fait tombé qui ?
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 3:02
ready a écrit:
Samyadams a écrit:
Contre le système, pardi. Remarques, quand les Occidentaux ont voulu opérer un vrai changement dans un pays arabe, en l’occurrence la Libye, ils ont tout effacé de l'ancien régime. Mais quand ils veulent que rien ne change, sauf d'apparence, ils se sont débrouillés pour que les anciens régimes demeurent intacts en Tunisie et en Egypte. Il n'y aura pas de révolution en Algérie, dans le sens soulèvement populaire, nouvelle direction politique issue de ce soulèvement, etc. Jusqu'à présent, ça ne s'est produit dans aucun pays arabe. Car, s'il y a bien soulèvement populaire, il n'y a jamais de nouvelle direction politique issue du peuple, ni en Tunisie, ni en Egypte, ni en Libye. Ce sont les pays occidentaux qui décident de qui va gouverner ces pays.
Oui mais comment se matérialise se system concrétement ? Si l'on veut faire tombé le system en Lybie on s'en prend à Kadafi, en Tunisie a Ben Ali, en Egypte à Moubarak ... Mais en Algérie, on fait tombé qui ?
C'est la question que je me posait!! Il faudra a l’Algérie un Erdogan, qui sera assez malin pour écarter en douceur l'armée du pouvoir et le rendre au civil. Mais comment y arriver? Les turcs du forum me corrigeront peux être. Mais en simplifiant, il me semble que c'est indirectement grâce aux conditions que l'Europe a posé pour une adhésion (moins de pouvoir militaire), qu'erdogan a tout doucement pousser les généraux a dégager. Mais en Algérie comment y arriver?
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 3:27
exact,aussi ironique que ca peut etre,c´est grace a la carotte europeene que les turcs ont pu se debarasser du pouvoir militaire et renforcer la religion,mais je suis sure que certains europeens les regrettent mtn.
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docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: .. Jeu 25 Aoû - 3:27
Citation :
Pourquoi Bouteflika ménage El Gueddafi
Mouammar El Gueddafi reste introuvable. Après avoir fui sa forteresse de Bab El Azizia, toutes les hypothèses sont émises sur son lieu de localisation. La supposition du président du CNT relative à la fuite d’El Gueddafi vers les frontières algériennes n’est pas innocente. Le régime de Bouteflika récolte désormais les résultats de son positionnement, resté très obscur, sur le conflit libyen.
Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, affirmait mardi soir qu’«El Gueddafi était en route vers les frontières de l’Algérie», sans dire qu’il est entré en terre algérienne. Toutefois, hier après-midi, il déclarait à France 24 : «Dieu seul sait où il se trouve. J’imagine qu’il a quitté Tripoli.» Le jeu de mots n’est pas fortuit.
L’Algérie n’a jamais fait preuve de sympathie envers les rebelles libyens, depuis le début de l’insurrection, née en février dernier dans la ville de Benghazi. Les autorités algériennes pensent, non de manière officielle, que la destitution d’El Gueddafi répond à un agenda néo-colonial. Il est certain que pour Alger, le CNT n’est qu’un instrument de manipulation entre les mains de l’Occident. Cependant, les insurgés et leur bras politique, le CNT, ne nient pas leur collaboration avec l’OTAN. Ils l’admettent et disent que le seul objectif est de mettre fin au régime tyrannique et dictatorial d’El Gueddafi.
En réalité, le pouvoir algérien n’a jamais cautionné les soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte et en Libye. Il le prouve encore une fois en maintenant le silence sur les massacres des «assadistes» en Syrie. Le mot colle bien avec assassins. Cette attitude attentiste ternit l’image du pays. Le sérail fait croire aux peuples du monde entier que les Algériens n’ont ni valeurs démocratiques, ni amour pour la liberté. «La seule explication, c’est que la nomenklatura du pouvoir algérien a peur de s’effondrer», estiment des observateurs de la scène politique.
Ceci étant, quels que soient les calculs du CNT ou de l’OTAN, la diplomatie algérienne pouvait jouer sur deux fronts. De nos jours, dans les relations internationales, la neutralité est un positionnement, pas un acte de «non-ingérence». Prendre comme référence la feuille de route de l’Union africaine n’a rien apporté. Ce n’était qu’un prétexte, tout en espérant le maintien d’El Gueddafi. En plus de cela, peut-on vraiment croire à une initiative conçue par des dictateurs, excepté Zuma. Le Maroc et la Tunisie possèdent-ils une vision stratégique plus réfléchie que celle de la diplomatie algérienne ? Ces deux pays avaient pourtant ouvert des canaux de dialogue avec le CNT, sans remettre en cause le régime «gueddafiste» de Tripoli. Le jeu sur deux fronts est la meilleure précaution. La Libye n’est-elle pas un pays frontalier ? Ce seul argument aurait pu suffire au cabinet de Bouteflika pour s’entretenir avec toutes les parties en conflit. Les tractations secrètes ne sont plus valables.
La politique extérieure doit être approuvée par le peuple algérien. Cela dit, les liens entre l’Algérie et le futur pouvoir libyen risquent d’être tendus. Le CNT n’oubliera pas «la complicité du pouvoir algérien». Le régime d’El Gueddafi est fini. Tous les indicateurs sur le terrain le démontrent. Malgré cela, l’ancien maître de la Libye a réagi, hier matin, sur les ondes de la chaîne El Ourouba, suite à la prise de Bab El Azizia par les rebelles mardi après-midi, avec le concours de l’OTAN. «J’ai été discrètement dans Tripoli, sans être repéré par mon peuple. Je n’ai pas senti que Tripoli était en danger», a-t-il déclaré. Pour Mouammar El Gueddafi, la fuite de Bab El Azizia n’est qu’«un repli tactique». Le message audio appelait également les habitants à «nettoyer Tripoli des rats», allusion faite aux rebelles.
En quittant son bastion, le dictateur qui a régné machiavéliquement sur la Libye pendant 42 ans, voit sa tête mise à prix, mort ou vif. Selon Reuters, des hommes d’affaires libyens ont proposé la somme de 1,7 million dollars comme récompense financière. Le Conseil national de transition, organe politique de la rébellion, a approuvé cette démarche. Il est notoire qu’en Libye, beaucoup d’hommes d’affaires sont issus du désormais ex-régime. Il semblerait que la fuite d’El Gueddafi sera similaire à celle de Saddam Hussein, au lendemain de l’invasion de l’Irak en 2003. Les déclarations des rebelles portant sur le lieu du refuge d’El Gueddafi ne semblent pas être authentifiées et se contredisent parfois. Les premiers le croyaient «toujours à Tripoli, dans le dédale de tunnels de son quartier général, Bab El Azizia».
Par ailleurs, le porte-parole du régime loyal au colonel, Moussa Ibrahim, déclarait hier que «Mouammar’El Gueddafi est capable de résister pendant des années face aux insurgés». Les propos qu’il a ajoutés sur les chaînes El Ourouba et Al Rai, seront pris très au sérieux par le prochain gouvernement issu de la rébellion. «Nous allons transformer la Libye en un volcan de lave et de flammes sous les pieds des envahisseurs et de leurs perfides agents. 6500 combattants ont répondu à l’appel du guide.» Enfin, «le Nicaragua est prêt à accorder l’asile politique à Mouammar El Gueddafi s’il le demande», a annoncé Bayardo Arce, conseiller présidentiel, rapporte RIA Novosti. Là au moins, on connaît la position, claire et nette, de ces Centro-Américains…
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Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 3:38
Apparemment la presse algérienne s’inquiète!!! Début d'une possible contestation?
Citation :
La chute de Kadhafi met l'Algérie devant de sérieuses difficultés de voisinage et d'intégration régionale (Journal Espagnol)
Mercredi 24 Août 2011 modifié le Jeudi 25 Août 2011 - 01:39 L'effondrement du régime Kadhafi isole l'Algérie et la met devant de "sérieuses difficultés de voisinage et d'intégration régionale", écrit mercredi le journal Espagnol "El Pais".
Après six mois de guerre civile, le Conseil National de Transition (CNT) a réussi à renverser le régime Kadhafi et les pays voisins Nord Africains ont fini par reconnaître sa légitimité "à l'exception de l'Algérie", indique le journal.
Il rappelle que contrairement à la Tunisie, à l'Egypte et au Maroc qui ont reconnu le CNT, les autorités Algériennes, ont, tout au long de ces derniers mois, adopté une attitude réticente à reconnaître le CNT, et se sont opposées à toute intervention de l'OTAN en Libye, justifiant cette attitude par le fait que le régime Kadhafi est "l'unique rempart contre le terrorisme et pour éviter que la Libye ne devienne un second Afghanistan".
De même, elles se sont efforcées de démentir fermement les rumeurs sur leur aide à Kadhafi en autorisant le transit d'armement et l'envoi de mercenaires du Polisario pour lutter aux côtés du dictateur Libyen, ajoute-t-il.
"Mais après la chute du régime Kadhafi, l'Algérie va faire face à de sérieuses difficultés de voisinage et d'intégration régionale", selon "El Pais" qui cite le politologue Algérien, Mohamed Chafik Mesbah, auteur d'un essai intitulé "L'Algérie problématique".
Comme preuve de ces difficultés de voisinage, le journal mentionne le saccage perpétré lundi contre l'ambassade Algérienne à Tripoli et les témoignages fréquents dans la presse d'Alger de citoyens Algériens résidant en Libye ayant fait l'objet de menaces de mort ces derniers jours.
"La chute du clan de Tripoli met les autorités algériennes dans l'oeil de l'ouragan", ajoute le journal, citant le directeur du journal Algérien "El Watan", Omar Belhouchet.
Mercredi 24 Août 2011 - 23:19 http://www.atlasinfo.fr/La-chute-de-Kadhafi-met-l-Algerie-devant-de-serieuses-difficultes-de-voisinage-et-d-integration-regionale-Journal_a20073.html
Citation :
Violations de l’ambassade algérienne à Tripoli Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU reçu par Ban Ki-moon
Le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies a été reçu par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki‑moon auquel il a remis une lettre de Mourad Medelci au sujet des violations dont a fait l’objet l’ambassade algérienne à Tripoli. « Évoquant l'impératif du rétablissement de l'ordre à Tripoli et l'obligation d'assurer la protection des missions diplomatiques dans la capitale libyenne, M. Ban Ki‑moon a souligné que la violation de l'enceinte diplomatique algérienne sera soulevée avec Mustapha Abdul Jalil », chef du Conseil national de transition de Libye, a dit, mercredi 23 août, le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani cité par l'APS.
Ban Ki‑moon a précisé que « son envoyé personnel sera instruit pour que cette question soit abordée lors des prochaines réunions régionales afin d'inciter les parties libyennes à prendre les mesures appropriées pour éviter la réédition de pareils actes et pour assurer la protection des ressortissants étrangers qui séjournent en Libye », a ajouté M. Belani.
L’ambassade d’Algérie à Tripoli a fait l’objet de violations dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs véhicules de l’ambassade ont été emportés par les assaillants. Mardi soir, s’exprimant sur la chaîne Al‑Jazeera, un porte‑parole de l’opposition libyenne, a attribué ces violations à des éléments proches de Kadhafi. Ils chercheraient, selon lui, à semer le chaos après la libération de Tripoli.
Après la reconnaissance du CNT par la communauté internationale L’Algérie face à l’après-Kadhafi Par : M. A. Boumendil
Maintenant que, sans préjuger des lendemains immédiats de la Libye, il est certain que le régime de Kadhafi et sa Jamahiriya font partie du passé, l’Algérie est l’un des rares pays de la région, sinon du monde, à se confiner dans un silence énigmatique, exactement comme si des évènements historiques ne se déroulaient pas à ses frontières.
La Libye est un pays frontalier de l’Algérie, membre de la fantomatique Union du Maghreb arabe née officiellement en Algérie. Avec le précédent de la révolution tunisienne qui a poussé Ben Ali à l’exil forcé et celui du soulèvement égyptien qui a contraint le pharaon Moubarak à l’abdication, alors même que les dirigeants algériens étaient et restent fortement contestés, comment expliquer leur gestion chaotique, voire même leur non-gestion, d’un dossier aussi important que celui des évènements survenus en Libye, qui n’ont cessé de prendre de l’ampleur depuis le mois de mars ? Comment interpréter leur amorphisme alors qu’ils étaient accusés dans un premier temps par Kadhafi de prêter main forte aux insurgés, avant d’essuyer les mêmes accusations émanant du CNT, leur reprochant d’appuyer militairement et logistiquement le régime du Guide libyen ? Est-ce Dieu possible, pour un pays qui en a vu des vertes et des pas mûres depuis son indépendance, que ses responsables acceptent, sur ce sujet précis, d’être traités comme des vassaux par un ministre français des Affaires étrangères, arrogant à souhait et affirmant que l’Algérie devra lui rendre des comptes et s’en expliquer ! Mais est-ce seulement surprenant, puisqu’en pleine révolution égyptienne, invité à titre de ministre de la République sur une chaîne parlementaire française, à côté d’autres invités sans fonctions officielles, notre chef de la diplomatie se laissait tutoyer par l’animateur qui est allé jusqu’à pousser l’impertinence en lui demandant, sur un ton badin, s’il n’avait pas peur que Monsieur Bouteflika lui “tire les oreilles” ! C’est également une autre manière de dire que le véritable chef de la diplomatie algérienne n’est autre que le président de la République.
L’inconstance de la position algérienne
On peut comprendre la position officielle de l’Algérie lorsqu’elle émettait des réserves au sein de la Ligue arabe quant à l’intervention occidentale en Libye. Mais est-ce pour autant une raison de rester braqué sur des positions dépassées, forcément contreproductives. Les suspicions, réelles au demeurant, qui pèsent sur la composition et les desseins du CNT dont l’infiltration par des réseaux islamistes est un secret de Polichinelle, ne devaient pas empêcher l’Algérie d’aménager des réseaux de contact avec la rébellion. En particulier, lorsque les partisans de Kadhafi défilaient au quotidien sur la place Verte en brandissant le drapeau algérien à côté de celui de la Jamahiriya, notre diplomatie aurait dû réagir, ne serait-ce que pour être crédible dans sa position officielle de “non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain”. Lorsqu’on invoque la non-ingérence, principe consacré dans les relations internationales au demeurant, le minimum requis aurait été d’observer une équidistance entre les parties en conflit et, surtout, de le faire savoir par une communication permanente, vigilante et sans concession. Maintenant que, sans préjuger des lendemains immédiats de la Libye, il est certain que le régime de Kadhafi et sa Jamahiriya font partie du passé, l’Algérie est l’un des rares pays de la région, sinon du monde, à se confiner dans un silence énigmatique, exactement comme si des évènements historiques ne se déroulaient pas à ses frontières. Des mesures strictement d’ordre sécuritaire ont été prises au lendemain de la chute du régime de Kadhafi pour le renforcement du dispositif aux frontières sud-est. Mais sur le plan politique, aucune déclaration n’a filtré hormis un démenti du MAE sur la prétendue présence de Kadhafi en Algérie. La Tunisie a reconnu le CNT dans la précipitation, sans en référer à Alger ne serait-ce que par une certaine reconnaissance du ventre.
L’opportunisme marocain
Le Maroc vient d’en faire autant et a même dépêché un émissaire de haut rang à Benghazi pour assurer les nouvelles autorités libyennes de sa coopération. Le royaume chérifien a beau jeu dans cette affaire, sachant que l’Algérie a perdu en Kadhafi un précieux allié dans le dossier du Sahara occidental. Avant cela, la Ligue arabe s’est également positionnée. À Alger, le drapeau du CNT flotte sur l’ambassade libyenne sans susciter la réaction des dirigeants tandis qu’à Tripoli l’ambassade algérienne est mise à sac. Dans la foulée, le minuscule État du Qatar, complètement impliqué auprès de l’Otan et du CNT, donne un camouflet à Alger en refusant la délivrance de visas aux Algériens, sans que notre diplomatie songe seulement à laver l’affront… Au final, l’Algérie est isolée dans la région et au sein de la Ligue arabe, sans compter que l’Occident la scrute avec beaucoup de suspicion capable de se muer en hostilité ouverte. À la frontière fermée à l’Ouest pour cause de tensions avec le voisin marocain et aux frontières sud peu sécurisées au regard des activités terroristes d’Aqmi dans la région du Sahel, vient donc s’ajouter l’héritage d’une autre frontière dangereuse à l’Est, la Libye étant désormais un arsenal à ciel ouvert et ses nouveaux dirigeants passablement remontés contre Alger. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie décide d’aller à contre-courant de l’histoire. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, alors que le monde entier attendait d’elle la confirmation de sa politique d’éradication du terrorisme islamiste, elle a préféré, contre toute logique et contre toute attente, prôner la réconciliation dont on connaît les résultats. Dans le fond, pour les dirigeants algériens, le monde s’est figé dans les années 1970. Le propre de la diplomatie d’un pays est de défendre au mieux les intérêts de celui-ci. Or, si le culte du secret et du silence pouvait payer dans des époques révolues, il s’agit désormais de la pire attitude à adopter dans un monde globalisé où l’information est disponible partout et en temps réel.
Le Maroc vient à son tour de franchir le pas en reconnaissant le CNT, se permettant même le luxe politique de doubler la mise avec la visite du ministre marocain des Affaires étrangères à Benghazi. Bien servi par la position embarrassée de l’Algérie dans le conflit libyen et le climat délétère existant entre le CNT et les autorités algériennes, Rabat se positionne et place ses billes en Libye en espérant empocher, demain, les dividendes politiques et économiques de son soutien. A cause de leur cécité politique, les responsables algériens, qui n’ont pas su s’élever à la hauteur du mouvement de l’histoire des peuples de la région, risquent de perdre un partenaire et un allié qui compte. Au plan de l’équilibre géostratégique dans la région, par rapport à l’affaire du Sahara occidental, et sur d’autres dossiers liés à la stabilité régionale et la coopération bilatérale.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 4:08
Les Algériens font le bilan de leurs pertes... En fait, c'est un peu tôt pour ce faire, car le décompte est loin d'être achevé, il ne fait même que commencer. C'est quand même incroyable, une telle cécité diplomatique et autant d'entêtement politique ! Mais c'est tout bénéf pour nous Donc, comme disait Shogun, pourvu qu'ils continuent comme jusqu'à présent
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 4:41
ils sont tout à fait conscient que le Maroc est le seul allié militaire sur lequel ils peuvent compter, l'hyronie du sors a voulu que le scénario pour lequel Algériens et Lybiens s’entraînaient ensemble à savoir débarquement de forces OTAN aux côtes lybiennes , l'ironie du sors a voulu que ce scénario toujours craint se réalise enfin, et les algériens n'ont rien pu y faire les rêves d'une UA controlée par les pétrodollars des deux pays, et d'une force africaine de maintien de la paix, tout cela s'est évaporé. comme l'univers est sans fin l'entêtement Algérien est sans fin c'est la fameuse mentalité de "3li mout wagf" (Ali meurt tout en restant débout)
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 5:04
FAMAS a écrit:
ils sont tout à fait conscient que le Maroc est le seul allié militaire sur lequel ils peuvent compter, l'hyronie du sors a voulu que le scénario pour lequel Algériens et Lybiens s’entraînaient ensemble à savoir débarquement de forces OTAN aux côtes lybiennes , l'ironie du sors a voulu que ce scénario toujours craint se réalise enfin, et les algériens n'ont rien pu y faire les rêves d'une UA controlée par les pétrodollars des deux pays, et d'une force africaine de maintien de la paix, tout cela s'est évaporé. comme l'univers est sans fin l'entêtement Algérien est sans fin c'est la fameuse mentalité de "3li mout wagf" (Ali meurt tout en restant débout)
Allié?! Cela fait plus de trente ans qu'ils nous cherchent des poux et qu'ils nous provoquent? Je vois pas en quoi nous sommes des potentiels alliés...... La roue tourne et il faut savoir la saisir!
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 5:28
malheureusement la géographie ça se subit ! bien que la France fut envahi un jour par l'Allemagne ils sont aujourd'hui alliés
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 5:31
lysandre a écrit:
FAMAS a écrit:
ils sont tout à fait conscient que le Maroc est le seul allié militaire sur lequel ils peuvent compter, l'hyronie du sors a voulu que le scénario pour lequel Algériens et Lybiens s’entraînaient ensemble à savoir débarquement de forces OTAN aux côtes lybiennes , l'ironie du sors a voulu que ce scénario toujours craint se réalise enfin, et les algériens n'ont rien pu y faire les rêves d'une UA controlée par les pétrodollars des deux pays, et d'une force africaine de maintien de la paix, tout cela s'est évaporé. comme l'univers est sans fin l'entêtement Algérien est sans fin c'est la fameuse mentalité de "3li mout wagf" (Ali meurt tout en restant débout)
Allié?! Cela fait plus de trente ans qu'ils nous cherchent des poux et qu'ils nous provoquent? Je vois pas en quoi nous sommes des potentiels alliés...... La roue tourne et il faut savoir la saisir!
Dans ta question il y a la réponse.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 6:26
PGM a écrit:
Spoiler:
Sur l’avenir des relations intra-maghrebines, je crains que l’on calque l’avenir sur un modèle dépassé, à savoir celui de relations définies par la nature des régimes et leur durée dans le temps. Fini le temps des relations « personnelles » qui définissaient la proximité entre états au regard de celle des dirigeants.
Le CNT libyen va organiser des éléctions dans 8 mois et bien malin celui qui peut augurer de la position du prochain gouvernement. Le pari démocratique peut porter pour ainsi dire n’importe qui au pouvoir, y compris des gens hostiles à tel ou tel. Ce que dit le CNT aujourd’hui ne vaudra peut être plus demain…Sans compter que dans un pays ou a régner la propagande pendant 40 ans, ou il n’y a pas de culture politique, il ne va pas être simple de passer du tout au tout.
Ce qui assure la permanence des bonnes relations, c’est aussi la proximité des peuples (qui eux ne change pas).
Spoiler:
Si l’on admet que ce qui se passe au sein du monde arabe est irréversible et nous conduira vers la voix démocratique, il faut aussi admettre qu’à chaque alternance, les positions peuvent bouger. Fini le temps ou le dirigeant imposait les « amitiés » de son pays au regard de critères flous et personnels. Il n’y aura plus de position de « principes » selon que l’on appartienne à telle ou telle « coalition ».
L’exemple type de cette distorsion entre système personnel et institutionnel est la relation Maroc/Espagne, ou notre Gvt tremble a chaque alternance, alors que nous devrions entretenir des relations d’état à état sans considération pour l’aspect personnel, ce qui devrait nous conduire a également entretenir de bonnes relations avec l’opposition au gvt en place, histoire de préparer l’avenir.
Les bonnes relations entre Maroc et CCG ne valent que par les méthodes de la vieille école et des intérêts bien compris. Jamais cette relation n’aura l’affect que l’on partage avec l’Algérie, au delà des différents. Comme le rappelait feu Hassan 2, c’est aussi la géographie qui impose le type de relation, et comme ni Algérie ni Maroc ne déménageront pas, ils sont donc condamné a s’entendre.
Ces révolutions ont au moins l’avantage de nous faire passer d’un système puéril, propre à nos pays, basé sur « l’affect » au système plus réaliste des intérêts de chacun. Et au-delà des sentiments, Maroc/Algérie ont un intérêt impératif à s’entendre (intérêt économique, sociale, sécuritaire…).
PGM
Cherfa, merci pour ce debat de tres haute qualite
Cher PGM, je crain que la "democartie" a toujours ete un choix aux meme questions multiple
En gros, le peuple libyen aura le meme choix que le peuple americain: choisir entre des partis "blanc bonnet et bonnet blanc".
Dans ce contexte, ce ne sont pas les relation CNT-Maroc qui seraient bonnes, mais plutot les relations CNT-OTAN (le Maroc etant naturellement plus proche de l'OTAN et de l'ideologie/interets des pays influents dedans).
Et je vois mal ceci changer vu l'invesstissemnt de l'OTAN dans le contexte serre financier et interne (isolationnisme montant), la concurrence avec la Chine-Russie pur le controle de l'Afrique, les interets israeliens a une ouverture, peut-etre, a l'ouest de l'Egypte (dont la culture democratieque et le souverainisme est plus affirme que les voisins, et donc le risque de democratie "hos de controle" y est plus eleve, ce qui est naturellement mauvais pour certain pays).
Le regime algerien est coince dans son "sovietisme":
au debut, renier qaddafi serait inimaginable vu les interets et l'ideologie commune ensuite soutenir qddafi etait un pari -sous estime- risque vu que leregime lagerien allait se mettre a dos les futurs dirigeants post=qaddafi et potentiellement une partie de la population libyenne.
Maintenant que les faits sont accomplis, continuer a bouder le CNT (et demander des "excuses", autre maniere de presister sur sa position en se faisant passer pour la victime ) risque de rendre la situation securitaire plus chaude a ses frontieres est, essayer d'etre amical avec le CNT, et doncse rabaisser a reconnaitre certains "tords" (que ceux -ci soient averes et simple propagande du CNT, peu importe) signifie que les positions du regime sont "discutables", que faire volte face et considerer que le regime algerien *avait peut etre tord* sertait certainement revolutionnaire et risque de fissurer la propagande offcielle, ce serait "la porte ouverte a toutes les fenetres"
My 50 cents.
Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 6:57
ibnbattuta a écrit:
Allié?! Cela fait plus de trente ans qu'ils nous cherchent des poux et qu'ils nous provoquent? Je vois pas en quoi nous sommes des potentiels alliés...... La roue tourne et il faut savoir la saisir!
Dans ta question il y a la réponse.[/quote] Remarque pertinente On peut tout changer sauf la géographie, ça, je te l'accorde, Famas. Mais on peut quand même attendre que les Algériens changent de régime, ce qui est tout à fait faisable, pour se remettre à penser à une alliance régionale. Sachant que le régime algérien est maintenant dans le collimateur des Occidentaux, qui préfèrent installer de nouveau régimes dans les veilles dictatures arabes, qui soient plus souples et plus présentables, pourquoi dépenser temps et efforts, voir se mettre les Occidentaux à dos, pour sauver un régime qui a passé ces trente dernières années à encourager la sécession et armer des terroristes contre nous ? De plus, que vont penser de nous les nouveaux dirigeants de la Libye si l'on devait offrir un ballon d'oxygène à leurs désormais nouveaux ennemis Algériens ? Dieu est entrain de nous débarrasser de nos pires ennemis au Maghreb, sans qu'on ait à lever le petit doigt, attendons donc que sa volonté soit entièrement faite pour entamer un nouveau chapitre De toute manière, ce n'est pas après les peuples voisins que nous en avons, la preuve, nous avons déjà entamé de bonnes relations avec les Libyens débarrassés de Kaddhafi. Une fois que les Algériens se seront débarrassés de leurs généraux, une nouvelle ère pourra enfin commencer au Maghreb En attendant, serrons la vis de notre côté, plus question d'une ouverture des frontières dont ils disent eux-mêmes ne pas vouloir, et laissons les psychopathes d'Al Qaïda leur enquiquiner l'existence à l'est, au sud et même "at home"... Ce qui me fait mal au coeur, c'est que se sont les petites gens, soldats, policiers, simples citoyens qui paient les pots cassés, pas ceux qui méritent que ça leur arrive
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 11:04
bonjour tout le monde
ce que j'attends avec un grand sourrire, c'est la position du brasidane de la "rasd" , qui avait été décoré personnellement par Kadhafi il y a quelques mois de la “Médaille du 40ème anniversaire de la grande révolution d’Al-Fateh”.
alors, la "rasd" (pardon la DRS) va-t-elle reconnaitre le CNT ou non ? ..
pour moi, 2 élements expliquent la position des dirigeants algériens :
- leur hostilité à toute ouverture democratique chez leurs voisins de l'Est : Tunisie, Egypte, Lybie ..., et la crainte de ses impacts sur la population algérienne ; c'est la même posture que pour la non-ouverture de la frontiére avec le Maroc , ils veulent laisser leur peuple enfermé au niveau des idées et des comparatifs possibles avec leur gestion calamiteuse de la chose publique en algérie..
- Tindouf : la départ de Kadhaffi etait un risque d'une perte incommensurable pour leur thése separatiste , surtout vers des pays africains comme le Mali, l'Ethopie etc...les dirigeants algériens n'ont pas hésiter à utiliser la carte des mercenaires du polisario pour aider Kadahffi à mater la rebellion lybienne ..et au final : echec total !!!.
je penses que c'est à partir de ces 2 élements qu'on peut comprendre la "cecité" des dirigeants algériens ..
quant au futur des relations intr-maghrebines, je penses que la pression occidentale va aller vers une recherche d'une plus forte imbrication des pays maghrebins entre eux , en premier lieu au niveau economique et pourquoi pas à un niveau politique ..?
là aussi, je penses que les dirigeants algériens voudront bloquer et faire les "empecheurs de tourner en rond" , ce qui n'est pas mauvais pour nous , car nous serons nous-mêmes en cours d'intégration dans le CCG ..s'arrimer à 2 unions politiques en même temps est diplomatiquement et concretement impossible à jouer !!
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 12:33
Citation :
Cherfa, merci pour ce debat de tres haute qualite
Cher PGM, je crain que la "democartie" a toujours ete un choix aux meme questions multiple
En gros, le peuple libyen aura le meme choix que le peuple americain: choisir entre des partis "blanc bonnet et bonnet blanc".
Dans ce contexte, ce ne sont pas les relation CNT-Maroc qui seraient bonnes, mais plutot les relations CNT-OTAN (le Maroc etant naturellement plus proche de l'OTAN et de l'ideologie/interets des pays influents dedans).
Et je vois mal ceci changer vu l'invesstissemnt de l'OTAN dans le contexte serre financier et interne (isolationnisme montant), la concurrence avec la Chine-Russie pur le controle de l'Afrique, les interets israeliens a une ouverture, peut-etre, a l'ouest de l'Egypte (dont la culture democratieque et le souverainisme est plus affirme que les voisins, et donc le risque de democratie "hos de controle" y est plus eleve, ce qui est naturellement mauvais pour certain pays).
Le regime algerien est coince dans son "sovietisme":
au debut, renier qaddafi serait inimaginable vu les interets et l'ideologie commune ensuite soutenir qddafi etait un pari -sous estime- risque vu que leregime lagerien allait se mettre a dos les futurs dirigeants post=qaddafi et potentiellement une partie de la population libyenne.
Maintenant que les faits sont accomplis, continuer a bouder le CNT (et demander des "excuses", autre maniere de presister sur sa position en se faisant passer pour la victime ) risque de rendre la situation securitaire plus chaude a ses frontieres est, essayer d'etre amical avec le CNT, et doncse rabaisser a reconnaitre certains "tords" (que ceux -ci soient averes et simple propagande du CNT, peu importe) signifie que les positions du regime sont "discutables", que faire volte face et considerer que le regime algerien *avait peut etre tord* sertait certainement revolutionnaire et risque de fissurer la propagande offcielle, ce serait "la porte ouverte a toutes les fenetres"
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Tshaashh,
Sur les intérets de l'occident/OTAN, je dirai plutôt que ces intérets sont surtout défendus par les dictatures. L'interets supérieurs de l'occident (d'une manière générale) est d'avoir en face des gens qui n'ont pas a rendre compte à leur peuple. Seul un dictateur peut vendre son pays sans craindre la révolte... Dans une démocratie réelle et formelle, les procédures de passation de marché sont bien encadrées et colle avec l'interet superieur du pays; fini les marchés de gré a gré, les achats inutiles d'armements, les financements de campagne electorale etc...
Idem pour israel qui avait plus interet au système actuel qui lui permets d'obtenir de grosses subventions à cause des méchants zarabes....israel n'avait absolument rien à craindre de ces pays (sur le plan militaire) qui lui servaient surtout d'épouvantail, aussi bien en interne qu'en externe.
Avidgor Liberman disait du reste que soutenir ces révolutions ne va pas dans le sens des interets du monde "libre".
C'est la meme logique qui prévaut en irak, jamais les US ne feront de retour sur investissement dans ce pays, et un irak authentiquement libre et démocratique peut très bien se détourner de son bienfaiteur, et s'il venait à l'esprit des US de rappeler leur role, il serait aisé de leur répondre, qu'en démocratie, c'est le peuple qui décide...
Quant à l'Algerie, son problème, est que quand tout le monde devient "blancs", on ne voit plus que celui qui est resté "noir" et inévitablement, le pays devra évoluer. Et je vois plutot un processus à la Turque, à savoir un éffacement progressif de l'armée au profit des politiques. Je n'imagine pas du tout un renversement "du système" compte tenu de la centralité de l'armée dans l'histoire algerienne.Cela prendra plus de temps et générera moins de sang.
PGM
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 14:52
Citation :
Comment Alger a perdu la bataille de Tripoli Posté le : 25 août, 2011 Personne à Alger ne s’attendait à l’effondrement brusque et rapide du pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ni le DRS, pourtant présent en force en Libye, ni les hommes du président Bouteflika. Pendant de longs mois, les dirigeants algériens ont mené la vie dure aux rebelles de Benghazi, refusant de les reconnaître et allant même jusqu’à faciliter le ravitaillement en armes et en hommes des troupes fidèles à Kadhafi.
D’ailleurs, si les rebelles ont pris d’assaut à de multiples reprises les postes frontières entre la Tunisie et la Libye, ils n’ont jamais osé le faire sur la frontière algérienne, pourtant plus longue. Alger misait tout sur l’enlisement du conflit. Cela lui conférait une position stratégique, puisque les grands de ce monde devaient obligatoirement faire un détour par la capitale algérienne pour essayer de « neutraliser » l’Algérie.
Surestimant la capacité de Kadhafi à résister, les généraux algériens ont envenimé leurs relations avec le CNT. Les deux parties n’entretiennent aucune relation, même informelle. « Alger a tout misé sur le système de Kadhafi. C’est davantage une myopie idéologique qui montre que les actuels dirigeants algériens n’ont rien compris aux changements qui secouent le monde arabe », explique un ancien ministre algérien qui était en charge du secteur de l’énergie. Il ajoute que « Alger se trouve aujourd’hui prise en tenaille à l’est entre des régimes révolutionnaires qui aspirent à la démocratie et à l’ouest par le Maroc, qui multiplie les signes d’ouverture politique et se positionne comme modèle démocratique dans la région ». Il faut dire que la rhétorique utilisée par le ministère des Affaires étrangères algérien est aujourd’hui complètement dépassée. Avec la fuite de Kadhafi, les rêves de Bouteflika d’inscrire l’Algérie comme une puissance régionale sont définitivement tombés à l’eau.
Le pays d’un million de martyrs est aujourd’hui ringardisé et regardé par les opinions publiques arabes et occidentales comme un fossile « antédiluvien » incapable de changer. D’après un diplomate européen en poste à Alger, « les généraux se sont tirés une balle dans le pied. Ils sont pris à leur propre jeu. Celui de vouloir durer au pouvoir coûte que coûte et de faire durer aussi leur environnement ». Une simple vue de l’esprit conclut-il avec ironie.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 14:57
docleo a écrit:
Citation :
Comment Alger a perdu la bataille de Tripoli Posté le : 25 août, 2011 Personne à Alger ne s’attendait à l’effondrement brusque et rapide du pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ni le DRS, pourtant présent en force en Libye, ni les hommes du président Bouteflika. Pendant de longs mois, les dirigeants algériens ont mené la vie dure aux rebelles de Benghazi, refusant de les reconnaître et allant même jusqu’à faciliter le ravitaillement en armes et en hommes des troupes fidèles à Kadhafi.
D’ailleurs, si les rebelles ont pris d’assaut à de multiples reprises les postes frontières entre la Tunisie et la Libye, ils n’ont jamais osé le faire sur la frontière algérienne, pourtant plus longue. Alger misait tout sur l’enlisement du conflit. Cela lui conférait une position stratégique, puisque les grands de ce monde devaient obligatoirement faire un détour par la capitale algérienne pour essayer de « neutraliser » l’Algérie la libye
Surestimant la capacité de Kadhafi à résister, les généraux algériens ont envenimé leurs relations avec le CNT. Les deux parties n’entretiennent aucune relation, même informelle. « Alger a tout misé sur le système de Kadhafi. C’est davantage une myopie idéologique qui montre que les actuels dirigeants algériens n’ont rien compris aux changements qui secouent le monde arabe », explique un ancien ministre algérien qui était en charge du secteur de l’énergie. Il ajoute que « Alger se trouve aujourd’hui prise en tenaille à l’est entre des régimes révolutionnaires qui aspirent à la démocratie et à l’ouest par le Maroc, qui multiplie les signes d’ouverture politique et se positionne comme modèle démocratique dans la région ». Il faut dire que la rhétorique utilisée par le ministère des Affaires étrangères algérien est aujourd’hui complètement dépassée. Avec la fuite de Kadhafi, les rêves de Bouteflika d’inscrire l’Algérie comme une puissance régionale sont définitivement tombés à l’eau.
Le pays d’un million de martyrs est aujourd’hui ringardisé et regardé par les opinions publiques arabes et occidentales comme un fossile « antédiluvien » incapable de changer. D’après un diplomate européen en poste à Alger, « les généraux se sont tirés une balle dans le pied. Ils sont pris à leur propre jeu. Celui de vouloir durer au pouvoir coûte que coûte et de faire durer aussi leur environnement ». Une simple vue de l’esprit conclut-il avec ironie.
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 15:22
Je crois que c est l Algerie pas la Libye, pour "neutraliser" son soutien a kadafou.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 19:49
blackeagle a écrit:
c'est pas aussi facile de changer un fournisseru de gaz comme ça du jour au lendemain surtout qu'entre l'algerie et l'UE y'a 3 gazoduc et deux en projet
Personne ne va changez de fournisseurs de gaz , seulement diversifié et minoré votre rôle. Donc perte d'influence! Concurrence oblige vous serez obligé de vous ranger car plus de monopole (même si vous ne l'aviez pas déjà)
blackeagle a écrit:
au sein de l'union africaine y'a l'axe alger abuja cape town, donc je ne vois vraiment pas comment un nouvel arrivant pourrai minorer le role de l'algerie et de ses alliés dans cette institution
Votre axe est fragile, et vos intérêts s’éloigne de jour en jour. D'ailleurs geographiquement vous l'etes deja! Et la libye n'est pas un nouvel arrivant dans l'UA. Le nigeria prend des decisions de plus en plus eloignés de vos interets. reconnaissance du cnt et il y a 3 mois un debut de rapprochement avec le maroc .
Citation :
A cet égard, le chef d'Etat nigérian a promis de dépêcher au Maroc son ministre des Affaires étrangères, dès la formation du nouveau gouvernement nigérian, en vue de poursuivre les consultations politiques entre les deux pays.
Concernant la question du Sahara, M. Yazghi a assuré le président nigérian de la volonté sincère du Maroc de trouver une solution à ce différend, à travers le plan d'autonomie, salué par la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU comme étant une initiative sérieuse et crédible. http://www.marocjournal.net/actualites-maroc/33284.html
Et j'ajouterai qu'avec votre affaiblissement, l’intérêt d’être allié a l’Algérie va en diminuant! Donc préparez vous a vous faire lâcher.
blackeagle a écrit:
vous aller voir que les grandes puissances qui ont investi des millions de dollars pour chasser le fou de tripoli ne laisserons que des miettes aux autres ,et pour votre cause national je doute fort que la lybie aura une grande influence sur cette affaire il faut se rappeler que se n'est que la lybie un petit pays d'afrique
Si la Libye, est un petit pays d’Afrique (plus grand contributeur de l'UA tout de même), dit moi ce que l’Algérie a de plus? Mis a part la démographie vous êtes pas plus grand qu'eux et pas plus d'influence qu'eux! Et encore! Tu parles de la Libye de kadhafi, mais la nouvel Libye pourrait bien vous dépassez car tout n'es que question de gestion de richesse, et a ce jeu la vous êtes perdant.
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 25 Aoû - 20:02
Citation :
Alger compte sur le CNT libyen pour combattre Al Qaïda
L'Algérie s'abstient pour le moment de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme la nouvelle instance dirigeante de la Libye et souhaite le voir s'engager avec vigueur contre Al Qaïda au Maghreb, a-t-on déclaré à Reuters de source gouvernementale. Ce message met en évidence des tensions entre l'Algérie et certains dirigeants rebelles qui ont récemment accusé Alger de soutenir le colonel Mouammar Kadhafi dans la guerre civile libyenne - ce que les autorités algériennes ont démenti.