messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 23 Aoû - 23:37
Rappel du premier message :
Sur proposition d'Ibn Battouta, un nouveau topic pour débattre, sereinement, des relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional. A vos analyses et commentaires, Messieurs
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Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 9 Sep - 22:42
Désolé c'est vrai qu'il y a beaucoup de Drari sur ce forum ça risque de les choquer
C'était juste pour montrer le peu de serieux de ces gens là ci se sont eux qui dirigeront la future Libye eh bien ils sont mal barrés !
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 9 Sep - 23:42
hypocrisie quand tu nous tiens
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Lun 12 Sep - 19:50
Citation :
Un contrebandier libyen témoigne
«Voilà comment j'ai transféré des armes vers l'Algérie et l'Egypte» http://www.letempsdz.com/content/view/62294/1/
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 14:51
Citation :
Rabat se paie des Occidentaux dans sa guerre secrète contre l’Algérie La révolution en Libye a été du pain béni pour le Makhzen. Puisque l'Algérie n'a pas été convaincue par le CNT, les services de renseignements marocains ont pris le chemin le plus court pour alimenter le CNT par les « intox » les plus invraisemblables, et puisque les rebelles ne cherchaient que les justificatifs pour expliquer au monde leur six longs mois d'ineptie face à Kadhafi, ils ne demandaient pas plus, « avalant » les couleuvres les plus grosses, et en rajoutant même d'autres.
Les mercenaires du Front Polisario dans les rangs des Kadhafistes, c'était le Makhzen qui l'avait soufflé dans l'oreille attentive du CNT. Le soutien logistique d'Alger à Kadhafi, c'était aussi une création des services marocains. L'attaque de l'ambassade algérienne à Tripoli, c'était aussi une idée du Makhzen dont le but était de trouver des documents compromettants. Cela avait été dit clairement, mais rien n'a été trouvé, ni prouvé. Et depuis lors les choses se sont tassées pour le CNT, qui doit affronter une situation catastrophique dans une Libye en proie au déchirement et à la mainmise des stratégies des puissances.
Tassées pour le CNT, mais non pour le Makhzen, qui mène en sous-sol des opérations qui le maintiennent loin, ajoutant du crédit à ses thèses anti-algériennes sans l'impliquer Le jeu est malsain, mais c'est de bonne guerre… Après le journaliste espagnol Chema Gil, qui encense depuis deux années Rabat en long et en large, au point de se discréditer auprès de ses pairs, après l'Américaine Lara Marlowe, journaliste vedette d'un périodique irlandais à Paris, qui encense le Plan d'autonomie proposé par Rabat au Front Polisario, voilà que le grand reporter de la Couronne britannique, Robert Fisk, connu pour ses reportages de guerre dans le monde arabe, notamment au Liban, qui fait une fixation sur l'Algérie depuis plusieurs mois.
Exactement depuis le début de la guerre en Libye. Comme en politique rien n'est innocent, comme en statistique rien n'est fortuit, il fallait trouver le pourquoi de cette fixation « fiskienne ». Aussi bien sur les pages du « The Independent » que sur celles du « Guardian », Robert Fisk ne commente pas la guerre en Libye, mais les positions algériennes et fait de la prospective. Evidemment, il critique l'approche politique d'Alger, c'est son avis à lui. Il prédit aussi que la prochaine capitale à tomber, sera Alger, sans nous dire si c'est un avis personnel, un sentiment, un souhait, une divination ou une approche politique.
Passons. Son dernier écart a été lamentable. Dans un point de vue publié par le « Guardian », il affirme que le fait d'abriter des enfants de Kadhafi, Alger donne des messages clairs aux capitales occidentales, et précise sans sourciller, qu'il s'agit de messages de défi et de forfanterie de la part de l'Algérie à l'égard des pays occidentaux. C'est une lecture que lui seul a faite, et qui n'a été le décryptage de personne d'autre. Même le Conseil de Sécurité de l'ONU a estimé qu'aucun de la trentaine des membres du clan Kadhafi admis en Algérie ne fait l'objet de poursuites judiciaires, ni en Libye, ni ailleurs. Plusieurs fois en vacances au Maroc, Fisk rend les amabilités du Palais royal et les largesses du Makhzen par un soutien à chaque fois que l'occasion se présente à lui.
Et même quand l'occasion ne se présente pas, Fisk fait de l'acrobatie intellectuelle pour trouver la brèche et flagorner Rabat, encenser le Palais, ou flatter Sa Majesté le Roi, « auteur de changements importants dans la Constitution marocaine », et pour changer de ton, tirer des fléchettes sur Alger. Pour la petite histoire, Lara Marlowe est sa femme. Ils se sont rencontrés à Beyrouth, et leur couple fonctionne en dents de scie. Et leurs scènes de ménage ont été souvent atténuées par des réconciliations salutaires pour le couple…au Maroc.
Courrier Algérie
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Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 15:32
Dans la catégorie du "grand n'importe quoi" on atteint le summum ! vraiment pathétique
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marques General de Brigade
messages : 3962 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 15:59
Viper a écrit:
Dans la catégorie du "grand n'importe quoi" on atteint le summum ! vraiment pathétique
qu'est ce que tu peux attendre d'un "journaliste" , en realité un sergent-chef à la DRS ?
nous faire rire, c'est tout ..
sinon, je ne comprends pas la panique des relais de la DRS au sujet d'un obscur "appel à manifester le 17 Septembre en algérie",
une hysterie a pris les responsables algériens et leurs journaleux n'arrêtent pas de désigner le Maroc et les "juifs" comme BHL, comme les instigateurs de cet appel ...
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 16:13
c'est grâce à l'AS que l'OPEP continue de vendre le pétrole avec du dollars même si c'est devenu une monnaie très volatile et risquée vue que les US s'écroulent sous les dettes l'AS n'est pas dépourvu de moyens de pression
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
marques General de Brigade
messages : 3962 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 16:21
avec çà , je vous "tue" tous :
Résumé : Al Jazira est en train de tourner avec des acteurs marocains , des scénes d'emeute en algérie ... les scénes sont tournées du côté de Oujda et sont prévus pour être diffuser le 17 Septembre
Citation :
La chaîne qatarie prépare au Maroc une mise en scène d’émeutes en Algérie qu’elle s’apprête à diffuser le 17 septembre
Le cinéma d’Al jazeera...Depuis la révolution du Jasmin en Tunisie, à la guerre en Libye, au mouvements de contestation toujours d’actualité en Syrie passant par la chute de Moubarek en Égypte dans le conflit israélo-palestinien, la chaîne d’information continue qatarie Al Jazeera pratique un journalisme ouvertement mensongé.Quelles sont ses méthodes, quelles sont ses limites ? La chaîne choisit-elle politiquement ses guerres ? Fait elle le journalisme en son nom propre ? Tant d’interrogations qui restent sans aucun élément de réponse.
L’Algérie, pour sa part n’a jamais été épargnée, voire souvent ciblée. Notre pays a été souvent un sujet de longs débats au sein de cette même chaîne.
À l’heure actuelle, à l’approche de ce 17 septembre, dont on ne cesse de dire beaucoup de choses, Al Jazeera est en train, selon des sources bien informées, à mettre de grands moyens pour un tournage digne des films hollywoodiens.
Selon nos sources, la chaine qatarie «tient vraiment à réussir son scoop d’informer en temps réel » sur ce qui se passera, selon ses envoyés spéciaux, en ce 17 en Algérie. Pour ce faire, une équipe technique, des réalisateurs et bien sûr des « acteurs» ont été dépêchés à Oujda dans le royaume marocain.
Le choix d’une telle ville n’est pas fortuit sachant la proximité du langage et du teint entre les Marocains et les Algériens des frontières de l’Ouest.
De véritables mises en scènes et simulations de manifestations sont au menu des génies d’Al Jazeera. Ils veulent coûte que coûte montrer que l’Algérie et sur un brasier en diffusant des images d’émeutes généralisées.
Il n’y a pas de fumée sans feu. Assurément les Qataris ne sont pas les seuls dans le coup. L’on imagine bien évidemment la générosité des services secrets de sa majesté le roi qui, au lieu de prendre une position ferme quant à toutes les questions internationales, font dans les coups bas comme à leurs habitudes.
Il est connu du grand public, et les spécialistes des médias n’hésitent pas parfois à le dire, Al Jazeera est loin d’être neutre dans son traitement de l’information rapportée. Et que souvent, cette chaîne semble même se départir de la neutralité qui doit être la sienne.
Envers l’Algérie, cette chaîne n’est pas à sa première bavure. En janvier 2011, durant les émeutes liées à la vie chère, elle a essayé d’attiser le feu par des méthodes peu orthodoxes, à l’image de Ali Belhadj qui se croyait revenir à 1988 en tentant de récupérer la révolte des jeunes.
Récemment, une présentatrice d’un journal télévisé, parlant des pays limitrophes avec l’Algérie a omis de mentionner le nom du plus grands pays de l’Afrique qui n’était pas mentionné sur la carte géographique des pays de l’Afrique du Nord. D’autre part, Al Jazeera, n’a par contre jamais été intéressée lorsqu’il s’agit de la répression au Bahrein.
Elle ne fait nulle mention de la révolte des femmes saoudiennes ni des problèmes au Koweit encore moins aux Emirats- Arabes-Unis. Faudrait-t-il également rappeler que cette même chaîne a toujours servi de tribune pour les islamistes dont l’Aqmi.
S’agissant des massacres commis au quotidien par ses « amis » du Maroc au Sahara Occidental, la chaîne semble manquer de sources.
Le 8 novembre 2010, à Gdeim Izeik, l’histoire témoignera que ce jour-là, les Marocains ont tenté un génocide. Curieuse coïncidence : un mois auparavant, les activités du bureau d’Al Jazeera à Rabat ont été suspendues et les accréditations du personnel de la chaîne qatarie retirées, vendredi 29 octobre, par les autorités marocaines.
Une décision justifiée par le ministère de la Communication du royaume chérifien «suite à de multiples manquements aux règles du journalisme sérieux et responsable». La chaîne qatarie est en train de se racheter auprès du Maroc… algerie360.com : H. F
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 16:26
Bon ... j'ai rien vu
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mar 13 Sep - 16:49
ben vous ne m´avez pas vu,on s´echauffe deja aux RPG
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Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 14 Sep - 5:44
marques a écrit:
avec çà , je vous "tue" tous :
Résumé : Al Jazira est en train de tourner avec des acteurs marocains , des scénes d'emeute en algérie ... les scénes sont tournées du côté de Oujda et sont prévus pour être diffuser le 17 Septembre
Citation :
c'est du meme niveau:
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 14 Sep - 15:26
Citation :
Le drapeau du CNT flotte sur le siège de l'Union du Maghreb à Rabat Rabat - Le drapeau du Conseil national de transition (CNT) libyen flotte sur le siège à Rabat du secrétariat général de l'Union du Maghreb arabe (UMA), un regroupement qui compte le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Algérie et la Mauritanie, a-t-on indiqué de source officielle.
Le Maroc abrite le secrétariat de l'UMA dont le processus d'intégration régionale est en panne depuis des décennies en raison notamment du conflit du Sahara occidental. "Le secrétariat général de l'UMA à Rabat a hissé le nouveau drapeau libyen après avoir reçu une note officielle de l'ambassade de Libye" au Maroc, a indiqué l'agence marocaine MAP, citant un communiqué de cette instance.
Selon cette organisation, l'ambassade de Libye a également demandé aux autres "instances relevant de l'UMA à agir de même vu que le nouveau drapeau symbolise "la Libye libre et indépendante". Contacté par l'AFP, le siège de l'UMA a confirmé avoir hissé depuis une semaine le nouveau drapeau libyen, noir avec un croissant, une étoile et deux bandeaux rouge et vert.
Contrairement au Maroc et à la Tunisie, l'Algérie n'a toujours pas reconnu le CNT. La Mauritanie de son cô té ne l'a pas encore reconnu mais le parti au pouvoir et le principal parti de l'opposition ont récemment salué la "victoire" du CNT en Libye. Les activités de l'UMA sont gelées car Rabat reproche à Alger son soutien au front Polisario, un mouvement armé qui revendique l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole.
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 14 Sep - 16:24
Citation :
Libye: des voisins inquiets mais soulagés de la chute de Kaddafi
Le renversement de Kaddafi en Libye bouleverse la donne régionale. Certaines fidélités ont du mal à être effacées mais .
Algérie - Ambiguïté non levée
Lourdement entachées par des suspicions réciproques, les relations entre l’Algérie et le Conseil national de transition (CNT) se sont davantage compliquées depuis l’entrée sur le territoire algérien d’une partie de la famille du « Guide » libyen. Ce 28 août, tard dans la soirée, Safia Kaddafi, matriarche du clan, sa fille Aïcha, son fils Hannibal, son beau-fils Mohamed (né d’un premier mariage de Mouammar) et une quinzaine d’enfants arrivent à Tinalkoum, poste-frontière entre l’Algérie et la Jamahiriya, dans la région de Djanet. Panique de l’officier de permanence qui en réfère à sa hiérarchie. Abdelaziz Bouteflika est réveillé en pleine nuit. Que faire ?
Les passagers sont exténués. Enceinte, Aïcha s’apprête à accoucher. La décision d’accueillir ces encombrants visiteurs est prise. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est informé. Jusque-là récalcitrante à reconnaître le CNT, la diplomatie algérienne informe tout de même son numéro deux, Mahmoud Djibril. Les fugitifs sont finalement admis, le 29 août, sous conditions. Les membres de la garde rapprochée sont refoulés. Tous les téléphones, cellulaires et satellitaires, sont saisis. Safia et sa suite ont l’interdiction de prendre contact avec le « Guide » et de s’exprimer publiquement. Face à la volée de bois vert venant de Benghazi et Tripoli, Alger fait le dos rond et justifie sa décision par des considérations humanitaires. Aïcha Kaddafi a accouché au poste de Tinalkoum, « sans l’assistance d’un médecin », précisera quelques jours plus tard le département d’État américain.
Si Washington se félicite qu’Alger ait respecté les procédures en informant les Nations unies, Paris relève l’ambiguïté de la position algérienne. Un jugement que balaie de la main Mourad Medelci. « Il n’y a aucune ambiguïté dans notre approche, explique le chef de la diplomatie algérienne. Nous avons émis des réserves sur la décision de la Ligue arabe de cautionner une intervention militaire étrangère, nous n’avons jamais caché notre hostilité aux bombardements de l’Otan car nous étions convaincus qu’il y avait de la place pour une solution politique. »
Quid des accusations d’envois de mercenaires ou de livraisons d’armes au régime déchu de Tripoli ? Accusations « non fondées », selon Washington, « qui restent à vérifier », pour Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères. « Une fois la paix revenue, la vérité sur le comportement de l’Algérie sera révélé », promet Medelci.
Maroc - Realpolitik discrète
Membre du groupe de contact sur la Libye, le Maroc a logiquement reconnu le Conseil national de transition (CNT) comme « représentant unique et légitime » du peuple libyen, dès l’annonce de la chute de Tripoli. Au lendemain de cette reconnaissance, le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, s’est même envolé, le 23 août, à Benghazi, porteur d’un message du roi Mohammed VI au président du CNT, Mustapha Abdeljalil.
Par ce geste, le Maroc rattrape évidemment une attitude jusque-là prudente et grille la politesse aux voisins, Algérie en tête. Présent à toutes les réunions de la coalition depuis celle de Londres en mars, Fassi Fihri n’avait jamais franchi le pas de la reconnaissance du CNT, arguant de la « souveraineté libyenne ». Réussite diplomatique, donc, mais aussi coup politique en interne contre les séparatistes sahraouis, dont Kaddafi a été longtemps un allié. Ces derniers mois, Rabat s’était ému, en off, de la présence de « mercenaires » du Polisario parmi les troupes restées fidèles au colonel. Au plan économique, le Maroc pourrait lever rapidement le gel des avoirs libyens au Maroc, décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU en mars dernier. Tripoli a récemment investi ses pétrodollars dans le royaume, dans le tourisme et les hydrocarbures, comme lors du rachat de Mobil Oil Maroc, en 2008.
Tunisie - Ouf !
C’est l’heure du retour pour les 100 000 familles libyennes reconnaissantes à la Tunisie de les avoir accueillies dès le début des hostilités, en février. Du côté tunisien, le sentiment de fierté pour avoir été solidaire – quand on sait que l’arrivée en France de quelques centaines de malheureux a failli menacer l’espace Schengen – se mêle à un soulagement bien légitime. L’accueil de plus de 430 000 réfugiés était un acte humanitaire, mais il commençait à peser au quotidien. Outre les combats aux abords de la frontière, les risques d’instabilité (des échanges de tirs ont fait des victimes en Tunisie) et le poids économique que représente la gestion des camps de réfugiés, l’ensemble des Tunisiens a subi le « coût » de la guerre en Libye. Le prix des denrées alimentaires a augmenté en moyenne de 15 %, des pénuries de sucre ont été par exemple constatées et, dans certaines grandes villes, le prix des loyers a triplé. Ce retour progressif à la normale devrait également entraîner une reprise des échanges économiques entre les deux pays, accélérer le retour de touristes mais aussi de patients libyens qui fréquentaient assidûment les cliniques tunisiennes, et offrir une nouvelle destination aux chômeurs. Mais le renversement du « Guide », c’est aussi un risque avec l’arrivée probable de pro-Kaddafi se mettant au vert. À surveiller de très près.
Égypte - Communauté de destin
Il aura fallu l’entrée des rebelles dans la ville de Tripoli, le 21 août, pour que les autorités égyptiennes reconnaissent le Conseil national de transition (CNT), le lendemain. Une décision approuvée par la très grande majorité des Égyptiens, qui a accueilli avec joie la défaite de Kaddafi – certains éditorialistes allant jusqu’à composer des poèmes pour l’occasion.
Mahmoud Djibril, numéro deux du CNT, en visite officielle au Caire le 27 août, a tenu à souligner l’importance du rôle de l’Égypte dans la reconstruction de son pays. Les chantiers ne manquent pas : déminage de la zone frontalière, aide médicale, approvisionnement en énergie et en électricité… Mais surtout, pour ses réformes politiques, la Libye souhaite faire appel à l’expertise juridique et constitutionnelle de l’Égypte, qui vit actuellement les difficiles lendemains de sa révolution. Dans une région où l’autoritarisme reste la norme, les futures démocraties se serrent les coudes. Les « services » des deux pays, qui s’échangeaient informations et se rendaient de fiers services dans la lutte contre l’islamisme, vont devoir revoir leurs manuels des relations de bon voisinage.
Mali - Lendemains incertains
Malgré les incertitudes liées aux investissements libyens, l’opinion malienne n’a pas versé de larmes après la prise de Tripoli par les insurgés. Les largesses du « Guide » déchu n’ont pas occulté aux yeux du quidam le rôle néfaste du « roi des rois d’Afrique » dans les meurtrières rébellions touarègues au cours des deux dernières décennies. Les centaines de morts, les efforts de développement économique renvoyés aux calendes grecques et les malentendus durables entre les communautés vivant dans le nord du Mali ont laissé des traces.
Mais si Bamako ne pleure pas le sort de Kaddafi, sa chute provoque des craintes légitimes. Dans la foulée de l’effondrement de la Jamahiriya, des centaines de combattants touaregs sont revenus – récents mercenaires pour certains, membres de la Légion verte depuis plusieurs années pour les plus nombreux. S’ils affirment avoir tout perdu en Libye, ils ne sont pas revenus les mains vides. Armés jusqu’aux dents, ces desperados constituent à coup sûr une nouvelle menace dans la bande sahélienne. Du côté du palais de Koulouba, on redoute plusieurs scénarios : brusque réveil de l’irrédentisme touareg, jonction entre les défaits de Libye et les djihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), développement de la criminalité et des actes de banditisme. Un vrai cauchemar.
Niger, Tchad et Mauritanie - Allégeance remisée
« Le Niger n’est ni du côté du colonel Kaddafi ni de celui du CNT [Conseil national de transition, NDLR]. Nous ne soutenons personne », déclarait en juillet dernier dans nos colonnes (voir J.A. no 2636) Mahamadou Issoufou, le nouveau président du Niger, qui reconnaissait l’évidence : avoir « eu des relations » avec Kaddafi. « Tous les hauts responsables politiques de la région ont eu affaire au “Guide” », assure un diplomate ouest-africain qui explique ainsi la lenteur avec laquelle les pays du continent ont lâché celui qui s’était intronisé, en 2008, le « roi des rois d’Afrique ». Avec ses largesses en espèces sonnantes et trébuchantes et son aptitude à déstabiliser les régimes en place, Kaddafi s’était constitué un réseau d’obligés, avec notamment des États tremblant devant son pouvoir de nuisance. Rébellion touarègue, opposition armée, trafic d’armes, présence de ressortissants en Libye… Les leviers ne manquaient pas.
« Mais aujourd’hui, le principe de réalité s’est imposé : Kaddafi appartient au passé », analyse le même diplomate. Le Niger a ainsi reconnu le CNT le 27 août. Le Tchad avait pris les devants dès le 24 août. Deux jours auparavant, le président Idriss Déby Itno avait reçu, pour la troisième fois, des émissaires du CNT. De quoi a-t-on parlé ? Officiellement, de coopération et de sécurité, notamment des Tchadiens vivant en Libye. Peut-être aussi des voix et moyens pour normaliser les relations. Cela va être difficile. Le CNT soupçonne N’Djamena d’avoir fourni des mercenaires au dictateur déchu. N’Djamena dément, mais la présence de combattants tchadiens parmi les loyalistes est confirmée par les chancelleries de la coalition. À l’inverse, Kaddafi n’avait pas ménagé ses efforts pour soutenir son homologue (livraison d’armes et de munitions) lors de l’attaque rebelle et la bataille de N’Djamena, en février 2008. « Le CNT a tout intérêt à mettre la main sur les nombreux investissements libyens au Tchad, et Déby est soucieux d’entretenir de bonnes relations avec son voisin direct du Nord », ajoute Acheikh Ibn Oumar, ex-ministre tchadien des Affaires étrangères et ancien chef de mouvement armé soutenu par Kaddafi durant les années 1980.
Et puis, il y a le cas de la Mauritanie. Le président Mohamed Ould Abdelaziz, membre du panel de chefs d’État de l’Union africaine (UA), s’était rangé parmi les pro-Kaddafi en février. Progressivement, les lignes ont bougé. Lors du mini-sommet de l’UA, les 25 et 26 mai, Abdelaziz a été l’un de ceux qui affirmaient que le départ du « Guide » était devenu « une nécessité ». Le 1er septembre, la Mauritanie n’avait toujours pas reconnu le CNT, mais le chef de l’État faisait le déplacement de Paris pour assister à la conférence internationale sur la transition libyenne.
Vu d'Israël : Maxime Perez, à Jérusalem
Comme pour l’Égypte, où l’après-Moubarak pourrait favoriser l’avènement politique des Frères musulmans et l’ouverture d’un front sud, Israël observe avec prudence la fin du règne de Mouammar Kaddafi. Dès le début de la révolte, ce qui reste de l’arsenal chimique du régime a constitué le principal motif d’inquiétude de l’État hébreu. Une crainte justifiée par la dislocation des forces armées libyennes, mêlée à l’intrusion d’éléments djihadistes au sein de la rébellion. Ces derniers mois, les services de renseignements israéliens disent avoir identifié à plusieurs reprises le passage d’armements depuis le sud de la Libye vers la bande de Gaza – via le Sinaï –, en particulier des roquettes RPG et des missiles antiaériens de fabrication soviétique. Pour aboutir à une reconnaissance mutuelle, la question du contrôle des armes libyennes serait au cœur des discussions entre Israël et le CNT. Grâce à une médiation du philosophe français Bernard-Henri Lévy, une délégation libyenne s’est récemment rendue à Jérusalem. Un accord serait en bonne voie.
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 12:55
merci pour ce tres bon article farewell
Citation :
Sur le plan régional, la chute de Kadhafi établit désormais un continuum géopolitique proto-démocratique, fragile mais prometteur, allant de l'Egypte au Maroc, à l'exception de l'Algérie, grande perdante de la chute du régime libyen. La Libye a toujours été un allié de premier plan du régime algérien, dont l'obsession est de contenir le Maroc. En 1969, le régime algérien fut le premier à reconnaître le régime de Kadhafi. En 2011, le chef de la diplomatie marocaine a été le premier responsable arabe à se rendre à Benghazi après la chute de Tripoli. Tout est dit.
sinon un article du presigieux Hudson Institut
Citation :
The Role of Algeria in Libya
by Anna Mahjar-Barducci September 16, 2011 at 4:00 am
Algeria is soon scheduled to host a conference, with the presence of Western diplomats, on the danger of terrorist activities in the aftermath of the Arab revolutions. Although there is, of course, the danger of Islamists emerging taking effectively to take over the region, the Algerian government hardly seems to be the suitable interlocutor in matters relating to either counterterrorism or democracy.
When members of the Gaddafi family, according to media reports, escaped to Algeria.at the end of August -- when Muammar Gaddafi's second wife, Safia; two of his sons, Mohammed and Hannibal, and his daughter Aisha managed to cross the border and find refuge in the neighboring country -- not only did the Libyan rebels consider the Algerian government's hospitality towards the Gaddafis an act of aggression; the same opinion was shared by the Algerian opposition, who accused Algerian government of trying to suppress any popular democratic hopes.
Although the Algerian government has argued that the reason it gave the Gaddafi family safe haven was merely for humanitarian reasons, the two military dictatorships, Algeria and Libya, have, since the 1980s, shared same stances on regional issues -- including the wish to wrest the Western Sahara, controlled by the Polisario, from Morocco; and a hostility toward Israel.
The Polisario
The Polisario is a politico-military organization currently fighting Morocco to take control of the former Western Sahara, currently under Morocco's sovereignty, and win independence for that region. According to a source from the Libyan National Transitional Council (NTC), on the French website, geotribune.com, some 556 fighters belonging to the Polisario Front have been apprehended by the forces of the NTC.
The Polisario's headquarters are based in the Algerian town of Tindouf, close to the Moroccan border.. The African Press Agency claims that the Algerian government still supports Gaddafi in his attempts to recruit mercenaries -- especially from the Polisario: "The Algerian government spares no effort to facilitate the arrival of new reinforcements for Gaddafi to shield his regime from falling and avoid the repercussions on Algeria's stability that may arise from such a collapse."
Although Polisario mercenaries have been captured, primarily in the city of Zawiya and in the Bab El Aziziah compound in Tripoli, according to geotribune.com,. full evidence of their presence in Libya had also been found at the Algerian Embassy in Tripoli, attacked by insurgents on August 22. According to the same source, many Polisario combatants were killed during the fights that preceded the collapse of the Gaddafi regime; others managed to flee.
The presence of Polisario militias fighting alongside the Gaddafi regime wss denounced from the time the uprising began. As the Moroccan Agency's "Maghreb Arabe Presse" indicated, about two weeks into the revolt, "Polisario elements [were] recruited by the Libyan regime to repress the insurrection, protect the capital Tripoli and to take back cities under the control of rebels." This report was later confirmed by the former Libyan Minister for Immigration, Ali Errichi, who had defected to the rebels, and who declared on the Washington-based TV channel El Mohajir, that "mercenaries from the Polisario Front of Western Sahara were fighting alongside pro-Gaddafi forces in the war against the Libyan people."
The Moroccan American Center for Policy reported that Errishi also condemned members of the Polisario for their "hypocrisy" in claiming to fight for freedom and progressive ideals, but then joining the Gaddafi's mercenary army.
News items reported, in the beginning of the Libyan uprising, that Gaddafi himself spoke directly to Muhammad Abdelaziz, the leader of the Polisario Front, to ask for help. Gaddafi has supported the Polisario against Morocco, both financially and logistically, since the mid-1970s, by providing equipment for an entire army. At Gaddafi's request, over 200 well-trained Polisario fighters, proficient in the techniques of guerrilla warfare, were selected, and armed with Kalashnikovs, grenades, and rocket launchers, and sent on their way aboard 4X4s headed for Libya.
The presence of Polisario mercenaries in Libya has sparked, from the beginning of the uprising, heavy tension between the NTC and Algeria. The NTC has accused the Algerian leadership of actively supporting the Libyan dictator by facilitating the transit of armed troops to Libya. Criticism has also come from the Algerian opposition, such as the political scientist Lahouari Addi, who, in an interview to the French daily La Croix, said that "Polisario mercenaries could not have reached Libya without the help of Algiers."
Recognition of the NTC
Under international pressure, Algeria recently announced that it would recognize the NTC, even though the Algerian government had continually opposed a no-fly zone over Libya. The toppling of Gaddafi is hard to digest for the Algerian regime, scared that the same scenario could well be repeated in Algeria. The Algerian paper El Watan wrotes that the Algerian dictatorship fears for its own survival, and that is why it stood until the end on the side of the Tunisian dictator Ben Ali, and still continues to support the Gaddafis.
Algeria claims that the reason for its initial reluctance towards the NTC was not because it fears democracy, but because is worried that the Islamists will take over Libya. These claims sound more like an effort to discredit the NTC. The Algerian regime itself is not clear from links with terrorism. In many instances, the Algerian secular opposition have questioned whether Islamist groups were manipulated or controlled by the Algerian secret service. Further, the Algerian government is backing the Polisario, a terrorist organization in the past, supported by Cuba, and with alleged connections with Al-Qaeda.
http://www.hudson-ny.org/2430/algeria-libya
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 13:14
Citation :
Algeria claims that the reason for its initial reluctance towards the NTC was not because it fears democracy, but because is worried that the Islamists will take over Libya. These claims sound more like an effort to discredit the NTC. The Algerian regime itself is not clear from links with terrorism. In many instances, the Algerian secular opposition have questioned whether Islamist groups were manipulated or controlled by the Algerian secret service. Further, the Algerian government is backing the Polisario, a terrorist organization in the past, supported by Cuba, and with alleged connections with Al-Qaeda.
Le dernier paragraphe est lourd à digérer pour les frustré On voit bien que la machin de presse américaine est tournée vers le Maghreb. La région est sous la lumière des projecteurs de la presse international
Notez que se ne sont même plus des insinuations mais la tournure de l'article est plus direct (l'Algérie a supporté Kadhafi)
Enfin, notez que pour faire de l'effet sur le lecteur américain, l'Algérie est mis sur le banc des pariats (copine de Cuba , amie de l'Iran et Caracas )
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 13:18
on a un bon carnet d´adresse mon ami,ouyahia peut mtn pleurnicher le lobby marocain
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 13:40
Yakuza a écrit:
on a un bon carnet d´adresse mon ami,ouyahia peut mtn pleurnicher le lobby marocain
Il est trop fort ce Maghzen
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 14:23
surtout avec le création du Morocco Caucus au Congrés US ...
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 18:21
Citation :
Caucus est un mot employé dans le monde anglo-saxon, en Suisse et dans l'Amérique du Nord francophone pour désigner principalement des réunions de supporters ou de membres de partis ou de mouvement politiques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Caucus
cela veut dire si boutef ou ses pions noment le mot Morocco a Washington ils aurons de serieux problémes au Congress.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 18:39
linust a écrit:
Citation :
Caucus est un mot employé dans le monde anglo-saxon, en Suisse et dans l'Amérique du Nord francophone pour désigner principalement des réunions de supporters ou de membres de partis ou de mouvement politiques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Caucus
cela veut dire si boutef ou ses pions noment le mot Morocco a Washington ils aurons de serieux problémes au Congress.
Quel sénateur oserait prendre position pour un pays montrer du doigt comme ami de Cuba, Iran, Vénézuela et ayant aidé Fafou pendant la guerre
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Ven 16 Sep - 18:55
y´avait un frustré de la sorte mais il est 6 feet under