messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 31 Oct 2011 - 15:42
Rappel du premier message :
Mali Air Force Z.9A Dauphin II
Mali Air Force - Basler BT-67 Turbo and Antonov An-26 Curl
MiG-21
AN-24
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 24 Jan 2020 - 17:30
Citation :
BARKHANE : Célébration de la 59e fête de l’armée malienne à Gao
Mise à jour :24/01/2020
Le 20 janvier, les Maliens ont célébré la 59e fête de leur armée au camp des forces armées maliennes à Gao. A cette occasion, le représentant du commandant de la force Barkhane à Gao, le colonel Bernard accompagné d’une délégation de militaires de la base de Gao ont été invités pour participer à ce moment symbolique.
En présence du gouverneur de la région, les anciens combattants, le drapeau et sa garde, les sapeurs-pompiers, et les différentes armées maliennes ont défilé au son de la fanfare devant les autorités et la population, rassemblées pour promouvoir et appuyer leur armée.
Lors de cette cérémonie, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, président de la CODEM (Convergence pour le Développement du Mali), a adressé ses vœux aux soldats du Mali en souhaitant une « bonne célébration aux femmes et hommes qui ont choisi le noble métier des armes pour la défense de la Patrie. Cette 59e célébration intervient à un moment éprouvant pour notre pays et nos forces armées. Dans cette période marquée par tant d’incertitudes, vous avez prouvé que vous étiez un rempart sur qui la Nation peut compter pour résister, affronter et vaincre ».
Enfin, M. Housseini Amion GUINDO, Officier de l’Ordre National, a rendu hommage aux forces internationales, la MINUSMA, le G5 Sahel et la force Barkhane en les remerciant de leur participation à ce combat pour la stabilité du pays.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 700 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
PHOTOS:
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 31 Jan 2020 - 18:49
Citation :
UAE donates Cougar vehicles to Mali
Erwan de Cherisey, Paris - Jane's Defence Weekly
31 January 2020
The Malian Armed Forces (FAMa) announced on 28 January that it has received the first batch of 15 Streit Cougar light armoured vehicles from the United Arab Emirates (UAE).
The Cougars are the first of 30 vehicles the UAE is donating as part of a wider agreement that also covers the sale of 100 Streit Typhoon mine-resistant ambush-protected (MRAP) vehicles. The FAMa said on 31 January that 35 Typhoons have been delivered so far.
The Cougar is a 4×4 protected mobility vehicle built on a Toyota Land Cruiser 79-series chassis and is designed to transport up eight troops, including a driver and front passenger.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Dim 2 Fév 2020 - 20:33
Citation :
Forces Armees Maliennes
FAMa : Les Cougars, enfin le dernier lot
Le deuxième lot des 15 engins blindés de type Cougar sont enfin sur le tarmac de l'aéroport Modibo Keita-Sénou. Ils ont été débarqués du vol spécial le vendredi 31 janvier 2020. Ces véhicules, au nombre de 30, ont été offerts par les Émirats Arabes Unis. La réception de ces engins blindés a été faite comme d'habitude par le Directeur de la DMHTA, le général de brigade Moustaph Drabo à l’Aéroport International. Ces moyens sophistiqués de dernière génération vont permettre aux FAMa de lutter efficacement contre les forces obscurantistes. Ce dernier lot réjouit les 15 autres qui ont été réceptionnés le mardi janvier 2020.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 3 Fév 2020 - 18:04
Citation :
EFS : Formation des aviateurs des forces armées maliennes
Mise à jour :03/02/2020
Du 6 au 17 janvier 2020, sur la base aérienne 101 de Senou, les fusiliers commandos de l’air malien, appuyés par un détachement de spécialistes des éléments français au Sénégal (EFS) ont dispensé une formation « Protection-défense des points sensibles » à 37 aviateurs des forces aériennes maliennes. Ces derniers doivent prochainement être déployés en opération dans le centre de leur pays.
L’instruction opérationnelle avait pour objectif de mettre à niveau cinq instructeurs formés entre 2016 à 2019 par les fusiliers commandos de l’Air des EFS. Durant ces deux semaines, les stagiaires ont enchaîné les entraînements dans divers domaines comme les techniques d’autodéfense ou encore l’instruction sur le tir combat et exercices de protection défense. Cette préparation leur permettra d’assurer au mieux leur mission durant leur engagement. « Nous préparions les cours ensemble » a expliqué l’adjudant Alexandre, instructeur « Protection défense » des EFS. « Ensuite, ils délivraient leur formation sous notre contrôle ».
Les cinq instructeurs maliens ont transmis leurs connaissances avec enthousiasme et disposent aujourd’hui de toute la panoplie pédagogique et technique pour assurer, seuls, les formations initiales. Après quinze jours d’un intense entraînement, ils ont tout naturellement été confirmés dans leur fonction de formateur.
Le stage a clôturé un cursus de monté en compétences débuté depuis 2016 et qui a permis à l’armée de l’air malienne de progresser en matière de qualité de formation initiale et de préparation à l’engagement de ses aviateurs.
Acteurs clés du renforcement des armées africaines, les EFS ont réalisé des missions de formation des armées nationales, au Sénégal pour 25% d’entre elles comme dans quinze autres pays d’Afrique de l’ouest. En 2019, les détachements d’instruction opérationnelle (DIO) des EFS ont formé près de 6 500 militaires via environ 260 actions de formation, contribuant notamment à la montée en puissance d’unités de la MINUSMA et des forces du G5 sahel.
Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les 400 éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale, dont les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mar 4 Fév 2020 - 10:28
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 6 Fév 2020 - 17:50
Citation :
BARKHANE : Formation de la 2e unité spéciale antiterroriste au Mali
Mise à jour :06/02/2020
Depuis le 22 janvier, un stage de formation de la 2e unité spéciale antiterroriste (USAT-2), encadré par le groupement tactique désert « Acier », se déroule dans le camp des forces armées maliennes (FAMa), à proximité de la base de Gao.
Améliorer les compétences opérationnelles des FAMa et les autonomiser
Dans le cadre des accords de paix et de réconciliation, les forces partenaires de l’opération Barkhane suivent différentes formations afin qu’elles puissent prendre l’ascendant de manière durable et autonome contre les réseaux terroristes. La formation d’un bataillon unité spéciale en fait partie. L’objectif est d’améliorer les compétences professionnelles de cette unité, placée sous les ordres du chef d’état-major général des armées malien, pour garantir une efficacité opérationnelle et contribuer ainsi à la lutte contre les groupes armées terroristes. La 1ère USAT avait été formée en juillet 2019 par le groupement tactique désert « Edelweiss ». A présent, c’est le groupement tactique désert « Acier » qui forme la 2e USAT.
Une formation multiple et adaptée aux besoins des soldats maliens
Cette formation est axée sur des notions tactiques fondamentales et des instructions ciblées et adaptées aux besoins des soldats maliens. Elle s’attache à faire progresser les forces partenaires sur certains fondamentaux du combat et de la vie militaire comme la notion de sûreté en opération, la défense de base, la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED), le sauvetage au combat, le maintien en condition du matériel. Les outils de commandement tels « les cahiers d’ordres » font aussi l’objet de cours dédiés. Ils s’avèrent indispensables pour améliorer la diffusion des ordres, et in fine le commandement des unités.
« Une bonne formation militaire qui apporte les connaissances de terrain et de combat »
Le 22 janvier, la formation a débuté par une séquence d’accueil et d’enregistrement, constituée démarches administratives ainsi que d’une évaluation initiale des recrues FAMa. Certains sous-officiers ont déjà réalisé deux ans d’école à Banokoro mais tous expriment le souhait d’être formés. Le sergent Aboulayedjdtyé, chef de groupe, avance « la formation USAT est une bonne formation militaire, elle apporte les connaissances sur le terrain et la pratique du combat ».
Au début de sa formation génie, l’adjudant Ludovic, instructeur contre les engins explosifs improvisés (IED), identifie la pédagogie à mettre en place. Il privilégie l’instruction visuelle à base de photographies et de vidéos. Il explique : « Le cours théorique peut durer 1h30 car il est traduit en 3 dialectes, avec des interprètes qui sont à leurs côtés. L’important c’est qu’ils comprennent la menace IED. Je transmets mes savoir-faire et c’est une satisfaction de les voir proactifs dans l’instruction. Ils en discutent entre eux et posent des questions, donc ils s’intéressent ». Dans la salle de cours, les cadres des militaires maliens sont tous rassemblés autour de la table et suivent attentivement les mouvements de l’adjudant Ludovic. Il utilise une « caisse à sable » pour mettre en scène une colonne de véhicules militaires. En simulant différents incidents qui pourraient se produire, l’instructeur explique comment réagir. L’objectif de ce cours est « de leur transmettre les outils afin qu’ils puissent se prémunir de la menace IED, en étant autonomes. En appliquant les procédures que nous leur transmettons, ils pourront réduire la menace sur leurs propres convois », précise l’adjudant.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 700 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 9 Mar 2020 - 21:19
"Casspirs"
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 2 Avr 2020 - 20:53
Citation :
Forces Armees Maliennes
Tombouctou : des spécialistes blindés au camp FCSB
Une centaine de militaire formés sur des armes collectives et engins blindés typhon nouvellement acquis par la 5e région militaire a reçu la visite du commandement de la 5ème région militaire, le 1er avril 2020. Il s’agit des pilotes, des spécialistes pour la maintenance et les servants de ces armes collectives. C’était au garage du camp fort Cheick Sidi Bekaye. La zone a reçu une douzaine de typhon pour renforcer la capacité opérationnelle de la région et pour galvaniser les hommes à assurer la protection des personnes et de leurs biens. Le commandant de zone et chef secteur de l’opération MALIKO, le colonel Boubacar Yassanry Sanogoh a rappelé à la troupe que les conditions de vie et de travail restent les soucis premiers de la hiérarchie militaire. De ce fait, il exhorte l’ensemble à s’acquitter de son devoir à travers le bon usage et la maintenance de ces engins.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 3 Avr 2020 - 21:20
Citation :
Forces Armees Maliennes
JIAM : les FAMa sensibilisent contre les mines
Les Engins Explosifs Improvisés ont tué en 2019, 74 civils et 64 combattants au Mali. Cette information a été donnée par le chef des Centres de Coordination des Opérations d’Enlèvement et de Destruction d’Explosifs du Génie Militaire, le capitaine Abdoulaye Natié Coulibaly. C’était lors d’une séance d’exercices organisée, le vendredi 3 avril 2020 à la place d’armes du 34ème Bataillon du Génie militaire, dans le cadre de la Journée Internationale de l’Action contre les Mines. En raison de la pandémie du Coronavirus qui touche le monde, la journée Internationale de l’Action contre les Mines habituellement célébrée le 4 avril fera exception à la règle cette année. Cependant le capitaine Abdoulaye Natié Coulibaly a tenu à rappeler aux populations les dangers liés aux mines et aux différents autres explosifs de guerre. Un exercice de simulation a été fait par une équipe de déminage du Génie Militaire sur les techniques de détection des Engins Explosifs Improvisés. A cette occasion, le capitaine Abdoulaye Natié Coulibaly a rappelé les efforts des partenaires dans le cadre du renforcement de capacités des éléments du Génie militaire depuis 2013 sur le déminage et la lutte contre les EEI. Il a souligné qu’actuellement, les FAMa disposent des équipements pour faire face aux explosifs. Notons que la journée Internationale de l’Action contre les Mines a été initiée le 8 décembre 2005 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Son objectif est d’attirer l’attention sur les besoins des victimes des mines et des explosifs de guerre.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 8 Avr 2020 - 14:43
Citation :
Un avion d’attaque léger A-29 Super Tucano de la force aérienne malienne s’est écrasé, près de Sévaré
par Laurent Lagneau · 8 avril 2020
La force aérienne malienne dispose de peu d’appareils capables d’assurer des missions d’appui au sol. Récemment, elle a acquis seulement quatre avions d’attaque légers A-29 Super Tucano après du constructeur brésilien Embraer. Malheureusement, l’un d’entre eux s’est écrasé près du camp de Sévaré [près de Mopti, dans le centre du Mali], en fin de matinée, le 7 avril. Ses deux membres d’équipage y ont laissé la vie.
« Le Super Tucano TZ04 de l’armée de l’Air [malienne] s’est écrasé le mardi 7 avril. […] Les deux pilotes y sont restés. Il s’agit du capitaine Moussa Maïga et du sous-lieutenant Mamadou Boubacar Traoré », a en effet annoncé l’état-major des Forces armées malienne [FAMa].
Selon les explications données par le général Souleymane Doucouré, le chef d’état-major de la force aérienne malienne [CEM-AA], l’A-29 Super Tucano volant en « formation serrée » avec un autre avion du même type après avoir effectué une mission de reconnaissance dans le secteur de Tombouctou. « C’est après les manœuvres pour l’atterrissage que le Super TZ04 a perdu contrôle », a indiqué l’état-major malien.
Ce dernier a précisé que « conformément à l’instruction relative aux enquêtes militaires sur les accidents et les incidents de l’aviation militaire toutes les dispositions ont été prises par les autorités civiles et militaires de Mopti. » Une commission militaire technique va être formée pour établir les circonstances de la perte de cet avion d’attaque léger. « Le procureur militaire de la Région de Mopti, la société Brésilienne, constructeur des Supers Tucano, et l’Agence de l’Aviation Civile du Mali ont été informés », a indiqué le général Doucouré.
Le Mali avait commandé six A-29 Super Tucano auprès d’Embraer à l’occasion du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget en juillet 2015. Quatre premiers exemplaires furent livrés à Bamaka en juillet 2018.
Les capacités d’attaque au sol de la force aérienne malienne ne reposent donc plus que sur 3 A-29 Super Tucano [on ignore quand les deux derniers exemplaires commandés seront livrés] ainsi que sur quatre hélicoptère Mi-24/35M cédés par la Russie [deux autres étaient attendus en 2019].
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Ven 24 Avr 2020 - 19:16
Citation :
Opération Barkhane
Du 9 au 29 mars, la force #Barkhane a conduit la formation d'une unité légère de reconnaissance et d'intervention (ULRI) au profit des Forces Armees Maliennes. Adaptées pour intervenir contre la menace des groupes armés terroristes, les ULRI, par leur agilité et leur discrétion, sont un atout indéniable pour ramener durablement la sécurité dans la bande sahélo-saharienne.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 27 Mai 2020 - 20:32
Citation :
Forces Armees Maliennes
La Coopération bilatérale Mali-Algérie au beau fixe.
La République algérienne offre au Mali 53 véhicules variés dont le premier lot vient d’être remis ce mercredi 27 mai 2020 à l’Aéroport International Président Modibo Keita de Bamako-Sénou par leur Ambassadeur, S.E.M Boualem Chebihi. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de division Ibrahima Dahirou Dembélé, et son homologue des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Tiébilé Dramé se sont dit très heureux de ce geste salutaire d’un pays ami et frère. Ce don composé de véhicules de logistique, de combat, de transmission, d’ambulance et de transport des troupes (au nombre de 53) est destiné aux bataillons reconstitués sur les théâtres d’opérations. Il permettra, selon le Général de division Ibrahima Dahirou Dembélé de renforcer les capacités opérationnelles des FAMa dans la sécurisation du territoire national et des populations, aussi de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 27 Mai 2020 - 20:36
Bien entendu le matos de seconde main...pas les vehicules mercedes
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eiffel65 Aspirant
messages : 567 Inscrit le : 29/12/2019 Localisation : Hollywood - Tamanrasset Nationalité :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 28 Mai 2020 - 8:32
C'est déjà bien et suffisant pour le Mali, ça reste un don de véhicule neuf ou remis à neuf comme les EDA que vous recevez en truck donc du seconde main aussi et plus vraiment en service chez l'opérateur d'origine.
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 28 Mai 2020 - 11:43
eiffel65 a écrit:
C'est déjà bien et suffisant pour le Mali, ça reste un don de véhicule neuf ou remis à neuf comme les EDA que vous recevez en truck donc du seconde main aussi et plus vraiment en service chez l'opérateur d'origine.
les EDA c est beaucoup de neufs ou très peu kilométré tu peux y trouver des camion avec juste 7000km par exemple ou des avions neufs encore jamais servi comme les C27J spartan que l'airforce n'en voulait plus finalement meme si encore en ligne d'assemblage en italie
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 28 Mai 2020 - 11:47
min 3:41
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 18 Juin 2020 - 17:38
Citation :
BARKHANE : Nouvelle formation d’unités légères de reconnaissance et d’intervention à Ménaka
Mise à jour :18/06/2020
Depuis la mi-mai, le groupement tactique désert (GTD) « Centurion » forme une nouvelle unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) des forces armées maliennes (FAMa). Cette formation théorique et tactique vise à doter les forces partenaires d’unités rapides, extrêmement mobiles, à même d’aller combattre les groupes armés terroristes (GAT) au cœur de leurs zones refuges.
Aux abords de la base de Ménaka, le vrombissement des motos des unités ULRI en formation fait désormais partie du quotidien. Depuis près de deux semaines, la force Barkhane accueille des soldats des forces armées maliennes (FAMa) qui viennent s’instruire au nouveau concept d’ULRI, développé depuis plusieurs mois pour traquer les GAT.
« Le principe de la formation ULRI », explique le capitaine Laurent, détaché de liaison auprès des FAMa,« c’est de prendre une unité déjà formée au combat et de la transformer en trois semaines afin qu’elle puisse conduire un nouveau type de combat mené à la fois à moto et en pick-up ».
L’idée principale est de redonner de la mobilité aux unités des FAMa avec des véhicules faciles à entretenir et pour lesquels on trouve des pièces absolument partout dans la bande sahélo-saharienne.
La formation se déroule en deux phases distinctes. L’une technique, d’une durée d’une semaine environ, est axée sur la conduite et la connaissance de la moto et de son lot de bord.
« Dans cette phase d’apprentissage technique les stagiaires vont s’approprier, outre la moto et son environnement, la connaissance des matériels qui constituent le « pack » ULRI », révèle le capitaine. « Il s’agit entre autres des systèmes de communications spécifiques à l’unité mais également de moyens de géolocalisation. »
La deuxième phase, qui s’étale sur deux semaines, s’attache à former tactiquement la nouvelle unité. L’objectif est d’instruire en premier lieu les chefs de groupes et le chef de section.
« Pour faire simple », résume le capitaine Laurent, « on leur apprend à raisonner tactiquement autour de la moto. Les missions que nous abordons sont peu ou prou celles confiées habituellement aux pelotons de reconnaissance et d’intervention (PRI) de la cavalerie légère française. La recherche du renseignement dans la profondeur avant tout, mais aussi de l’éclairage en avant du gros des forces. »
A la fin de leur formation les unités ULRI ne tarderont pas à mettre en pratique leur nouveaux savoir-faire en situation réelle.« Il est en effet prévu dans la formation des ULRI d’inclure en fin de stage une opération conjointe force Barkhane et ULRI FAMa qui sert de validation opérationnelle afin de vérifier que toute l’instruction a bien été acquise avant que ces unités puissent agir seules »
Pour le lieutenant des FAMa, chef de la section ULRI en formation, il s’agit là d’une opportunité à saisir dans la lutte contre les GAT. « Les motos sont parfaitement adaptées au terrain des opérations dans lesquelles nous sommes engagés au quotidien », décrit-il. « Les motos étaient jusqu’ici l’apanage de nos ennemis, les GAT. Maintenant nous disposons des mêmes moyens mais nous sommes mieux formés. Cela va nous permettre d’aller les débusquer sur leur terrain, plus discrètement et plus rapidement jusqu’au fond des oueds. Après deux semaines d’instruction je sens mes hommes motivés. Ils progressent constamment ce qui est encourageant pour les futures opérations. »
PHOTOS:
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1eraoût 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Lun 10 Aoû 2020 - 19:12
Citation :
Forces Armees Maliennes
Opération Maliko/Théâtre Est : tracte des GAT, les ULRI formées et dotées à cet effet
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les Unités Légères de Reconnaissance et d'investigation(ULRI), après leurs formations, viennent d'être dotées de 16 pick-ups et de 20 motos de la part de la force Barkhane. La réception de ces moyens de déplacement a été faite le samedi 8 août 2020 dans la base des FAMa à Ménaka par le commandant en chef par intérim du PECIAT EST le colonel Bréhima Coulibaly avec à ses côtés le coordinateur des FAMa à Ménaka le lieutenant-colonel Ibrahim Samassa, le gouverneur de la région de Ménaka M. Daouda Maïga Les ULRI ont pour mission de s'adapter aux conditions du terrain pour pouvoir débusquer les terroristes jusque dans leurs retranchements. Le commandant en chef par intérim du PCIAT, le colonel Bréhima Coulibaly a exhorté les éléments de faire preuve de professionnalisme dans l'utilisation de ces nouveaux moyens de déplacement tout en réitérant son remerciement à l'endroit des forces partenaires en l'occurrence Barkhane. Selon le com-for de la force Barkhane le colonel Charles Michel, c'est dans l'intention de donner victoire aux FAMa sur les terroristes que cette nouvelle unité est formée et dotée. Il est donc clair que le combat ne fait que commencer, car le savoir-faire et ces outils de combat doivent être entretenus pour qu'ils répondent aux besoins de l'heure.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 19 Aoû 2020 - 18:23
Citation :
Dirigé par des militaires, un « Comité national pour le salut du peuple » a pris le pouvoir à Bamako
par Laurent Lagneau · 19 août 2020
Au cours de ces dernières heures, les événements se sont accélérés à Bamako, où ce qui avait d’abord été pris pour une mutinerie de soldats aux revendications obscures s’est finalement révélé être une tentative de coup d’État réussie, menée par un groupe d’officiers maliens réunis au sein d’un « Comité national pour le salut du peuple ».
Dès le début des troubles, plusieurs arrestations de haut responsables furent annoncées, dont celle du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta [IBK], par ailleurs contesté depuis plusieurs mois, notamment par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques du Mali [M5-RFP]. Mais c’était aller un peu vite en besogne. Du moins pour ce dernier.
En effet, l’Élysée indiqua, en début de soirée, qu’Emmanuel Macron venait d’avoir un échange téléphonique avec son homologue malien, ainsi qu’avec Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire, le président sénégalais Macky Sall et le président nigérien Mahamadou Issoufou, dont le pays est assure actuellement la présidence tournante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le communiqué de la président française, M. Macron fit alors part de son soutien aux efforts de médiation de la CEDEAO au Mali, laquelle venait d’appeler au maintien de l’ordre constitutionnel et d’exhorter les militaires à regagner leurs casernes. Une position partagée par Paris. La France « condamne avec la plus grande fermeté » la « mutinerie » et « réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes », affirma en effet Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.
Dans le même temps, l’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie, Josep Borrell, condamna « la tentative de coup d’Etat en cours au Mali ». L’UE « rejette tout changement anticonstitutionnel. Ceci ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise sociopolitique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois », fit-il valoir.
Mais ces condamnations et autres avertissements n’auront donc pas empêché l’arrestation, par les putschistes, du président Keïta ainsi que celle de son Premier ministre, Boubou Cissé. Ce dernier n’avait pas, semble-t-il, pris la mesure des événements.
Dans un communiqué diffusé un peu plus tôt, M. Cissé avait en effet parlé de « mouvements d’humeur » traduisant « une certaine frustration qui peut avoir des causes légitimes. » Et d’ajouter, en appelant au « sens patriotique » : « Le Gouvernement du Mali demande aux auteurs de ces actes de se ressaisir. Il n’y a pas de raisons au dessus de notre cher Mali qui vaillent des actes dont l’issue incertaine peut déboucher sur des actes dommageables pour la Nation entière. »
« Le Gouvernement appelle à l’apaisement et se rend disponible dès l’instant de ce communiqué pour engager un dialogue fraternel afin de lever tous les malentendus », avait-il conclu.
Dans la soirée, lors d’une allocution diffusée par l’ORTM, la télévision publique malienne, a ainsi annoncé sa démission ainsi que la dissolution du gouvernement et celle de l’Assemblée nationale. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a-t-il dit.
A priori, le président Keïta et son désormais ancien Premier ministre seraient désormais retenus au camp Soundiata Keïta, à Kati, d’où est parti le putsch.
Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour connaître les intentions des militaires mutins. En effet, peu après l’annonce de la démission, sous la contrainte, d’IBK, cinq officiers supérieurs sont apparus dans une vidéo pour annoncer la mise en place d’un « Comité national pour le salut du peuple », via une déclaration lue par le colonel-major Ismaël Wagué, chef d’état-major adjoint de la force aérienne malienne.
« Notre pays le Mali sombre de jour en jour dans le chaos, l’anarchie et l’insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée », a dénoncé le colonel-major Wagué, avant d’assurer que ce « quarteron » de colonels a l’intention de mener à bien une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans une « délai raisonnable », dans le cadre d’une « feuille de route qui conduira vers un Mali nouveau ».
En outre, le porte-parole du CNSP a également détaillé ses griefs à l’égard du gouvernement qu’il vient de renverser, citant la « gabegie », la « corruption », la « mauvaise gouvernance », la « gestion familiale des affaires de l’État », l' »insécurité chronique » [« l’horreur est devenue le quotidien du Malien », a-t-il estimé] ou encore les « atteintes aux droits fondamentaux. »
Le CNSP a lancé plusieurs appels. D’abord à l’adresse de la société civile malienne, dont il espère qu’elle l’aidera pour conduire la « transition démocratique ». Aux instances régionales ensuite, ainsi qu’aux forces internationales déployées dans le pays, à savoir Bakhane, Takuba, celles du G5 Sahel et de la Mission des Nations unies [MINUSMA], afin de « l’accompagner » pour la « stabilité et la restauration de la sécurité. »
Par ailleurs, et alors qu’un rapport de l’ONU, pas encore rendu public mais auquel l’AFP a pu avoir accès, accuse des responsables maliens, notamment ceux de direction de la Sécurité de l’Etat [DGSE] d’entraver le processus de paix avec les groupes armés signataires de l’accord d’Alger, signé en 2015, le CNSP a fait part de sa volonté de mettre en application les dispositions prévues par ce texte. « Rien ne doit entraver l’unité de la Nation malienne », a lancé le colonel-major Wagué. « Nous sommes attachés au processus d’Alger. La paix au Mali est notre priorité et elle se fera avec vous [les Maliens] », a-t-il ajouté.
Quoi qu’il en soit, la tâche s’annonce compliquée pour cette junte, dont les chefs seraient le général Dembele ainsi que les colonels Camara, Diaw et Sékou Lelenta. En effet, après la démission contrainte du président Keïta, la CEDEAO a fait savoir qu’elle « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes » et qu’elle « exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel », ainsi que la « libération immédiate » du président malien et de « tous les officiels arrêtés ». Et elle a suspendu le Mali de tous ses organes de décision « avec effet immédiat » et décidé la « fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les [autres] pays membres de la Cédéao et le Mali. »
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est sur la même ligne, ayant en effet aussi appelé à la « libération immédiate et sans conditions » d’Ibrahim Boubacar Keïta » et au « rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel. »
À la demande du Niger et de la France, qui dirige l’opération anti-terroriste Barkhane au Sahel, le Conseil de sécurité va se réunir en urgence, ce 19 août, pour évoquer la situation au Mali.
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Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 20 Aoû 2020 - 18:29
Citation :
Qui est le colonel Assimi Goita, le nouvel « homme fort » du Mali?
par Laurent Lagneau · 20 août 2020
Réuni en urgence à la demande de la France et du Niger, le 19 août, le Conseil de sécurité des Nations unies a « fermement condamné » la « mutinerie » ayant conduit, la veille, à l’arrestation, puis à la démission du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Et i la également « exhorté » les militaires à l’origine de ce coup de force à « libérer en toute sécurité et immédiatement tous les responsables détenus et à regagner leurs casernes sans délai », tout en soulignant la « nécessité urgente de restaurer l’État de droit et de progresser vers le retour à l’ordre constitutionnel. »
Seulement, pendant le Conseil de sécurité se réunissait, l’opposition politique au président Keïta, incarnée par la coalition M5-RFP [Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques], dont la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’influent imam Mahmoud Dicko fait partie, s’est dit prête à élaborer une transition politique avec les putschistes, voyant dans le coup d’État une « victoire du peuple malien ».
Désormais, le Mali est dirigé par un « Comité national pour la salut du peuple » [CNSP], lequel a assuré qu’il engagerait une « transition politique civile », via des élections générales devant se tenir dans « délai raisonnable » et dans le cadre d’une « feuille de route qui conduire vers un Mali nouveau ».
Et même s’il a dénoncé la politique menée par le président Keïta, ce comité, composé de cinq officiers supérieurs des Forces armées maliennes [FAMa], a dit vouloir continuer à travailler avec les forces internationales présentes au Mali [Barkhane, MINUSMA, Takuba, Force conjointe du G5 Sahel] et mettre en oeuvre les accords de paix d’Alger, dont l’application tarde toujours, cinq après avoir été signés par Bamako et les groupes armés rebelles touaregs.
Parmi ces cinq officiers, quatre ont rapidement été identifiés. Ainsi, le colonel-major, Ismaël Wagué, numéro deux de la force aérienne malienne, s’est présenté comme étant leur porte-parole. C’est d’ailleurs lui qui a lu la première déclaration du CNSP.
Le plus gradé des putschistes est le général Cheick Fanta Mady Dembele. Passé par l’École spéciale militaire [ESM] de Saint-Cyr – Coëtquidan [promotion « Général Guillaume » – 1990-1993] et l’université de l’armée fédérale allemande, diplômé de l’école d’état-major général de Koulikoro et titulaire d’une licence en histoire de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne ainsi que d’une maîtrise en génie civil, il était jusqu’à présent le directeur général de l’institution de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, après avoir été chargé de la gestion des conflits et de la planification stratégique à la Commission de paix et de sécurité de l’Union africaine. Son rôle dans le coup d’État n’est pas encore clair.
Décrit, pendant un temps, comme étant le « nouvel homme fort » de Bamako, le colonel Sadio Camara, né en 1979, a servi dans le nord du Mali jusqu’en 2012. Puis il a pris le commandement de l’académie militaire de Kati. Un poste qu’il a occupé jusqu’en janvier 2020, avant de partir en Russie pour y suivre une formation militaire. Il était revenu, en permission, au Mali au début du mois d’août. Mais contrairement à ce qui a pu être dit quelques heures après le putsch, ce n’est pas lui qui tirerait les ficelles.
Autre officier ayant suivi un stage en Russie, le colonel Malick Diaw était le chef adjoint du camp Soundiata Keïta, à Kati. Celui d’où est parti la « mutinerie ». Il est désormais le « vice-président » du CNSP.
Le dernier officier à avoir été identifié est le colonel Assimi Goita. Dans une courte déclaration devant la presse faite après avoir rencontré les hauts fonctionnaires maliens au ministère de la Défense, il s’est en effet présenté comme étant le « président du Comité national pour le salut du peuple »,
« Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus [de tout], le Mali d’abord », a déclaré le colonel Goita. « Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l’Etat », a-t-il expliqué. « Suite à l’événement d’hier [18/08] qui a abouti au changement de pouvoir, il était de notre devoir de donner notre position à ces secrétaires généraux pour qu’ils puissent travailler », a-t-il insisté.
Les informations sur cet officier sont parcellaires. On sait qu’il était le commandant du Bataillon autonome des forces spéciales et centres d’aguerrissement, créé en mai 2018 [.pdf]. Cette unité travaille régulièrement avec les forces américaines, en particulier dans le cadre des exercices « Flintlock ». C’est d’ailleurs à l’occasion de l’un d’entre-eux que le colonel Goita a fait parler de lui dans un article publié sur le site Internet de l’organisation « Spirit of America », proche du Pentagone et du département d’État.
Citation :
Col. Assimi Goita, Pr du #CNSP, a été prisonnier en 2012 à #Tessalit par le #MNLA. Commandant à l'époque, il était détenu avec ses hommes à #Tinzawatene avant d'être libéré grâce à l'Imam M. Dicko. Il est revenu en 2013 à Gao flanqué du grade de Lt. Col. @YGuichaoua @konate90 pic.twitter.com/qQpayoTmdg
— Amachagh (@Amachagh10) August 19, 2020
Sur les réseaux sociaux, il est dit que le colonel Goita a pris part aux combats de Boulikessi [30 septembre 2019] et qu’il a été fait prisonnier en 2012 à Tinzawatene, dans le nord du Mali, par le Mouvement national de libération de l’Azawad [MNLA, rébellion touarègue], avant d’être libéré grâce à l’imam Dicko.
Même s’il assure n’avoir aucune ambition politique, il reste à voir dans quelle mesure ce dernier a influencé le coup d’État contre le président Keïta, auquel il s’opposait vigoureusement après l’avoir soutenu.
Ancien président du Haut Conseil islamique malien ayant lancé, en septembre 2019, la « Coordination des mouvements, associations et sympathisants » non sans arrière pensée politique, et apparemment proche de la fondation turque Maarif, l’imam Dicko a une vision rigoriste de l’islam, à l’opposé du rite malékite, majoritaire en Afrique de l’Ouest. Et son influence est telle qu’il a quand même réussi à obtenir la démission de Soumeylou Boubèye Maïga, qui, alors Premier ministre, avait notamment refusé de discuter avec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], lié à al-Qaïda.
Et pour cause : l’imam Dicko assure qu’il faudrait négocier avec les jihadistes, à l’image de ce qu’ont fait les États-Unis avec les taliban en Afghanistan. Et cela d’autant plus qu’il partage « quelques valeurs » avec ces derniers. Mais, comme le souligne Le Point, celui qui se voit volontiers comme un « faiseur de roi « se garde bien de franchir la ligne rouge. Il choisit toujours de prononcer des propos ambigus. Une tactique vue ailleurs chez des islamistes qui cherchaient à prendre le pouvoir. »
D’ailleurs, pour l’hebdomadaire, les négociations que souhaite l’imam Dicko avec les jihadistes risquent de leur « offrir le pays sur un plateau ». Et d’insister : « Ils pourraient obtenir par la palabre ce qu’ils n’ont pas obtenu jusqu’ici par le fusil. Une configuration qui placerait les militaires français de l’opération Barkhane […] dans une position bien inconfortable », estime-t-il.
En attendant, le coup d’État va compliquer grandement la tâche des militaires et des diplomates français au Sahel. « Il faut se concentrer sur le retour d’un pouvoir civil et de l’état de droit, avec une autre priorité: ne pas perdre l’engagement dans la lutte contre le terrorisme », a souligné le président Macron, le 19 août.
Reste que le putsch envoie de mauvais signaux. Au Sahel, certaines forces armées ont subi des réformes, quand elles n’ont pas été sciemment affaiblies, pour éviter de les voir se lancer dans un coup d’État [comme cela s’est produit à plusieurs reprises par le passé, comme encore en 2015, au Burkina Faso, ndlr]. Ce qui explique en partie la progression des groupes terroristes dans la région. Or, justement, l’un des aspects de la stratégie française est de développer les capacités de ces forces armées locales pour qu’elles puissent assurer seules le combat contre les groupes armés terroristes [GAT]… Qu’en sera-t-il désormais?
Enfin, au-delà des aspects opérationnels, notamment au niveau des relations avec le G5 Sahel et sa force conjointe, le coup d’État malien va sans doute refroidir les partenaires européens de la France [qui n’étaient d’ailleurs pas déjà « très chaud »] à s’impliquer davantage au Sahel, en particulier de la force Takuba.
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Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mar 22 Sep 2020 - 19:46
Citation :
Le Mali célèbre les soixante ans de son indépendance sans fastes
Publié le : 22/09/2020 - 16:15
Le chef de la junte, Assimi Goïta, lors des cérémonies des 60 ans de l'indépendance du Mali, à Bamako, le 22 septembre 2020. MICHELE CATTANI / AFP
Texte par : RFI Suivre
À Bamako, les cérémonies pour la fête d’indépendance ont eu lieu ce mardi matin. Et c’est le colonel Assimi Goïta, le chef de la junte, qui a présidé les festivités.
Avec notre envoyée spéciale à Bamako, Florence Morice
Le Mali célèbre ce mardi ses 60 ans. Une fête d’indépendance dans un contexte particulier, un mois après le coup d’État du 18 août qui a renversé l’ex-président IBK, et au lendemain de la désignation de Bah N’Daw, officier à la retraite et ancien ministre de la Défense, au poste de président de la transition.
L'investiture de celui-ci est prévue ce vendredi, et ce matin, Bah N’Daw n’était pas présent au défié militaire organisé à Bamako pour ce soixantenaire. On a noté en revanche la présence, en tenue militaire, du général Amadou Sanogo, auteur du putsch qui avait renversé Amadou Toumani Touré en 2012. Détenu pendant plus de six ans pour l'assassinat présumé de soldats anti-putschistes, il était resté très discret depuis sa libération provisoire en janvier dernier.
La cérémonie, ce mardi, a été plutôt sobre, surtout si on la compare à celles, grandioses, du cinquantenaire du Mali. Officiellement, on le justifie par le contexte intérieur mais également en raison de la pandémie de Covid-19. D’ailleurs, pratiquement tout le monde portait un masque.
C’est Assimi Goïta, chef de la junte qui a renversé l’ex-président IBK, qui a présidé ces courtes célébrations - moins d'une heure -, lui qui conserve le poste de vice-président dans la transition. Son intervention fut brève. Fidèle à sa réputation, Assimi Goïta n’est pas resté plus de quelques minutes à la tribune où l’attendaient les journalistes. Il a appelé les Maliens à l’« union sacrée » et à soutenir les forces armées étrangères présentes au Mali dans la cadre de la lutte contre le terrorisme : « Nous demandons à la population malienne de soutenir les forces armées de défense et de sécurité. Et c’est l’occasion aussi, pour moi, de demander à la population de soutenir nos partenaires, avec la force Barkhane, la Minusma, la force G5, la force Takouba. »
Un message pour la Cédéao
Un message qui n’est pas anodin quand on sait que la présence de militaires français et onusiens depuis sept ans au Mali est contestée par une partie de la population.
Le second message du colonel Goïta s’adressait lui à la Cédéao, qui avait donné jusqu’à aujourd’hui à la junte pour désigner un président et un Premier ministre civils sous peine de renforcer l’embargo en place depuis un mois. Pour le colonel Goïta, il est temps de lever ces sanctions : « Nous avons toujours placé l’intérêt supérieur du Mali. Nous n’avons jamais placé notre intérêt personnel. Raison pour laquelle nous avons accepté les principes de la Cédéao. À savoir, la désignation d’un président civil et la désignation d’un Premier ministre. Je pense que dans les jours à venir, la Cédéao doit enlever ses sanctions pour le bonheur de la population malienne. »
La Cédéao n’a pas encore réagi aux dernières annonces et notamment à la nomination d’un président de la transition. Une source au sein de l’organisation estimait hier que les choses allaient « dans le bon sens ». Mais la Cédéao attend avant de se prononcer le nomination d‘un Premier ministre civil.
L’ancien président du Nigeria attendu au Mali
Goodluck Jonathan, le médiateur, est attendu à Bamako mercredi soir et doit faire le point avec la junte jeudi. C’est à ce moment qu’elle devrait y voir plus clair, car il reste des étapes à franchir avant d’avoir une idée précise du visage qu’aura cette transition : la nomination du Premier ministre donc, mais aussi la répartition des postes clés au sein du gouvernement et enfin le partage des rôles entre le président et le vice-président, qui est donc le colonel Goïta, chef de la junte, et qui dans le projet de charte de la transition concentre énormément de pouvoirs. Trop pour la Cédéao qui a demandé une révision de ce document sur ce point.
À Accra, la semaine dernière, les chefs d'État de la sous-région avaient aussi exigé la dissolution de la junte, le Comité pour le salut du peuple, dès l’entrée en fonction de cette transition. Ce lundi soir, de nombreux observateurs craignaient encore que le choix d’un ancien militaire pour la présidence soit une manière déguisée de contourner cette exigence pour « garder la main ».
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Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 12 Nov 2020 - 17:25
Citation :
12/11 2020
Armée malienne : 981 nouvelles recrues pour renforcer la capacité des FAMa
La cérémonie de présentation au drapeau des recrues du contingent 2019 première vague, s’est déroulée, le mardi 10 novembre 2020 à Yanfolila. C’était sous la présidence du chef d’Etat-major de la Garde Nationale, le Colonel Elysée Jean Dao en présence de plusieurs autorités militaires et coutumières. Au nombre de 981 soldats, tous garçons, ils sont arrivés à terme de leur Formation Commune de Base de 5 mois.
A l’instar des autres centres d’instruction, ces recrues ont appris toutes les bases principales de l’enseignement militaires pour être un bon soldat.
Selon le Directeur du centre, le Commandant Samba Monzon Keïta ces nouveaux soldats ont également été initiés aux rudiments de la vie militaire à savoir l’aguerrissement physique et morale et le renforcement de la cohésion entre eux, tous pour un et un pour tous, afin de leurs incarner un comportement digne conformément aux règles et principes de discipline. C’est pourquoi, il leur a exhorté à plus de courage, de détermination, de rigueur et d’engagement dans leur future mission.
Le chef d’Etat-major de la Garde Nationale, le Colonel Elysée Jean Dao a déclaré que cette formation commune de base du contingent 2019 est la preuve originale de la volonté manifeste des plus hautes autorités de notre pays de doter notre armée de professionnels suffisants et bien formés pour faire face aux défis sécuritaires actuels.
S’adressant aux nouveaux défenseurs de la partie, le Colonel Dao s’est surtout appesantie sur l’application correcte des connaissances acquises au centre. ‘’ Sur le champ de bataille, vous aurez à restituer, en situation difficile, les techniques et les tactiques que vous avez acquises lors de cette formation, pour dominer l’adversaire et d’assurer le succès des FAMa’’, a-t-il rappelé.
Par ailleurs, cette formation initiale de ces nouveaux soldats sera poursuivie dans leurs unités d’affectation avec la plus grande rigueur afin de renforcer leurs capacités technique, tactique et physique.
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 25 Nov 2020 - 20:08
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Mer 2 Déc 2020 - 17:51
Citation :
Dec 2
Mali orders an additional Airbus C295 CASA military transport aircraft
According to a press release published on December 2, 2020, the Ministry of Defence of the Republic of Mali has placed a firm order for an additional Airbus C295 airlifter in the transport configuration.
C295 CASA military transport aircraft of Mali Air Force. (Picture source Airbus)
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Malienne / Armed and Security Forces of Mali Jeu 15 Avr 2021 - 16:47
Citation :
Il est impossible de savoir ce que sont devenus les 16000 soldats formés par la mission européenne EUTM Mali
PAR LAURENT LAGNEAU · 14 AVRIL 2021
L’un des axes de la stratégie française pour la bande sahélo-saharienne [BSS] est de favoriser la montée en puissance des forces armées locales tout en mettant les groupes armés terroristes [GAT] à la portée de ces dernières. Pour cela, la Mission de formation de l’Union européenne au Mali [EUTM Mali] tient un rôle important.
Lancée dès 2013, cette mission européenne a vu la portée de son mandat élargi en mars 2020. Avec un budget de 133,7 millions d’euros pour une période de quatre ans, elle devra en effet être en mesure de contribuer à la formation des soldats appartenant aux forces armées locales et, par extension, à la Force conjointe du G5 Sahel.
Reconnaissant l’apport d’EUTM Mali, dont l’arrêt des activités pendant sept mois, en raison de la pandémie de covid-19 et du coup d’État survenu à Bamako en août 2020, s’est « immédiatement ressenti sur le niveau d’entraînement des Forces armées maliennes » [FAMa], les députées Sereine Mauborgne [LREM] et Nathalie Serre [LR], qui viennent de rendre un rapport sur l’opération Barkhane, estiment qu’il « conviendra de se montrer vigilant pour qu’élargissement [de seon mandat] ne se transforme pas en dispersion ».
Et cela d’autant plus, a souligné Mme Serre, que l’EUTM a ses « propres fragilités, liés à un effet Tour de Babel et au ‘turn over’ de ses personnels. »
Ces fragilités avaient déjà été soulignées lors d’une communication faite par le Sénat, en 2018. En effet, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, Christian Cambon, avait expliqué que le manque d’instructeurs francophones et le recours aux traducteurs « ne facilitaient pas la meilleure compréhension entre tous les acteurs ». En outre, il avait été déploré que l’EUTM Mali ne formait de sous-officiers, alors que ces derniers sont la colonne vertébrale d’une force armée.
En outre, les sénateurs relevèrent un autre problème : le manque de suivi des soldats formés par l’EUTM Mali à Koulikoro. « Les Maliens […] éparpillent les stagiaires au lieu de les projeter en unités constituées, alors même que les stages de 5 semaines de formation ont créé le minimum de cohésion qui fait si cruellement défaut à leurs unités », avait en effet constaté M. Cambon.
Trois ans plus tard, on en est au même point. « 16.000 militaires maliens ont été formés depuis 2013 par l’EUTM Mali. Mais en l’absence d’un système de gestion de ressources humaines performant, il est impossible de savoir avoir précision ce qu’ils sont devenus », a indiqué Nathalie Serre.
Et cela rejoint un autre problème : celui de la « bancarisation », c’est à dire l’obligation pour les militaires maliens d’ouvrir un compte en banque afin de pouvoir percevoir leurs soldes. Or, cela ne concerne que les seuls officiers, sous-officiers et militaires du rang ne percevant leurs salaires qu’en argent liquide.
Évidemment, cela ne peut que favoriser les détournements et les fraudes, comme on l’a vu en Irak, où il fut mis en lumière, en 2014, que les forces armées comptaient 50.000 soldats fictifs… qui percevaient des soldes bien réelles [mais qui allaient dans la poche d’officiers peu scrupuleux].
Quoi qu’il en soit, cette question sur la bancarisation des soldes a été une « surprise » pour les deux députées.
« Nous croyions dur comme fer que la bancarisation des soldes étaient bien avancée et, en fait, à notre grande surprise, on a découvert que […] seuls les officiers bénéficient de la bancarisation », a déclaré Mme Mauborgne, qui n’a pas pu être en mesure de donner les raisons d’un tel choix.
Mais au-delà, a continué la députée, « il faut bien avoir conscience de la difficulté […] d’assurer l’ensemble du soutien ». Notamment en raison de l’élongation des distances mais aussi à cause du risque de détournements. Cela vaut pour les pièces détachées, l’essence et la nourriture. « Sur la question des munitions, il y a aussi des problématiques importantes qui peuvent parfois expliquer l’absence de volonté de combattre » parmi les FAMa, a relevé Mme Mauborgne.