essayons de bien analyser les tableaux qui présentent le budget de l'année 2012
prenons par exemple celui la
comme on peut bien le constater on parle de credit de payement et de crédit d'engagement
les crédits ou autorisations d’engagement (AE) correspondent à l’engagement juridique de la dépense ;
les crédits de paiement (CP) correspondent au paiement des dépenses engagées, une fois la prestation correspondante réalisée. La consommation des CP marque le dénouement de l’engagement juridique.
en d'autres termes à part les 1.3 MM$ disponibles pour les acquisitions de l'année 2012, on est en train de payer 4.74 MM DH, soit 590 M $ pour honorer nos engagement antérieurs ( f 16 FREMM FMM... par exemple) et aussi on a une autorisation d'engagement qui est de 2.864 MM DH soit 358 M$ c'est a dire on a le droit de signer cette année des contrats dont le montant a payer dans l'année suivante est de 358 M$ ( ca peut etre le montant de tout le contrat ou le montant d'une partie du contrat si c'est en crédit)
exemple :
- si on veut signer le contrat des M1A1 et on veut pas toucher les 1.3 MM$ destinés aux acquisitions, on peut procéder par exemple par un crédit payé sur 5 ans;
- le crédit d'engagement autorisé par le parlement marocain pour cette année est de 358M$;
- le montant du coupant sans intérêt a payer pour le contrat des abrams est de 1MM$/5 = 200M$;
- les intérêts sont hypothétiquement de l'ordre de 200M$ pour les 5 ans soit 40M$ par ans;
- donc on auras a payer pour l'année 2013 un montant de 200+40= 240M$ < 358 M$
- donc on a un disponible de 358-240= 118 M$ pour s'engager dans d'autres contrats par crédit toujours sans toucher au 1.3 MM$
donc voila la réponse aux questions du genre "comment le maroc fait pour obtenir tous ces joujou". La réponse est simple c'est l’accès au matériel grâce aux crédits qui ne sont accordés qu'au pays alliés.
en conclusion je pense que l'EM essai de combiner entre crédit, dans le but de faire de belles acquisitions que le budget ne permet pas, et cash, dans le but de ne pas toujours avoir a payer les taux d’intérêt du marché international.