Industrie de defense Allemande / die deutsche Rüstungsindustrie

Citation :

Diehl lance un Sidewinder à guidage laser
Le 06/09/2012 à 17:15 | Par Guillaume Steuer


Le missile LaGS est un AIM-9L à guidage laser

Après s'être imposé comme le missile air-air courte portée occidental le plus vendu dans le monde, l'AIM-9 Sidewinder pourrait bien connaître une nouvelle carrière dans des applications air-sol.

Le missilier allemand Diehl, qui a acquis de longue date des compétences dans la construction sous licence de ce missile pour certains clients européens, va profiter du salon ILA (qui s'ouvrira le 11 septembre) pour dévoiler son "Laser-Guided Sidewinder", ou LaGS, un AIM-9 doté d'un capteur semi-actif laser... pour détruire des cibles terrestres.

Selon l'industriel allemand, il existerait aujourd'hui un marché pour des munitions air-sol légères, capables d'engager avec précision des cibles faiblement blindées. Diehl propose donc de "recycler" des AIM-9L, déjà dans l'inventaire des clients potentiels, en les équipant d'un capteur semi-actif laser qui leur permettrait, avec une reprogrammation logicielle, de traiter des cibles terrestres mobiles.

L'avantage principal est de s'affranchir de toute contrainte d'intégration, puisque le Sidewinder équipe déjà bon nombre d'avions de combat de part le monde.

En soi, l'idée n'est pas neuve. Entre 2007 et 2009, Raytheon avait démontré à la demande de l'US Air Force que son AIM-9X était capable de frapper des objectifs terrestres ; trois tirs d'essais réussis avaient été réalisés depuis un F-15C et un F-16, contre des embarcations rapides et un véhicule de transport de troupes. Mais ce programme de recherche n'a pas donné lieu à un déploiement opérationnel.

De la même manière, rappelons qu'au cours de l'opération Harmattan, les missiles air-air de l'hélicoptère Tigre ont, à trois reprises, été employés contre des véhicules, à chaque fois avec succès.

http://www.air-cosmos.com/defense/diehl-lance-un-sidewinder-a-guidage-laser.html

Citation :

Le TU-150, le drone hybride de Rheinmetall Airborne Systems



A l’occasion du salon de l’aéronautique ILA de Berlin, Rheinmetall Airborne Systems (RAS), co-entreprise appartenant à Cassidian et Rheinmetall, a présenté son projet TU-150, développé en collaboration avec Swiss UAV.

Le TU-150 est un drone tactique qui combine les capacités d’un avion à voilure fixe et celles d’un hélicoptère, à l’instar du Boeing/Bell V-22 Osprey.

Cet appareil devrait pouvoir voler à une vitesse maximale de 220 km/h tout en ayant une autonomie d’environ 8 heures. Cette dernière pourra être augmentée de 3 heures grâce à l’ajout de réservoirs supplémentaires.

Selon RAS, avec ses capteurs électroniques, le TU-150, conçu pour être interopérables avec des coûts d’exploitation faibles, pourrait avoir des applications civiles et militaires et notamment accomplir des missions dans le secteur naval.

http://www.opex360.com/

Canada: Rheinmetall obtient un contrat de €160 millions pour la production et le soutien de véhicules blindés tactiques TAPV.

Citation :

31-Oct-2012
Rheinmetall wins €160 Million Contract: Production of Armoured Patrol Vehicles for the Canadian Armed Forces

Rheinmetall AG (XETRA: RHM) and Textron Systems Canada Inc., a Textron Inc. (NYSE: TXT) company, today announced that they have signed a €160 million ($205 million CAD) contract for work on the Canadian Forces Tactical Armoured Patrol Vehicle (TAPV) project, performed by Rheinmetall Canada Inc., Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec.

Rheinmetall Canada will earn €120 million ($152 million CAD) during the TAPV program’s production phase – performing critical engineering and production work at its facility in Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec. The contract includes €40 million ($53 million CAD) Rheinmetall Canada will earn developing Integrated Logistics Support (ILS) products and as the primary in-service support hub for the vehicle fleet during its service life. It also fulfills a portion of Textron’s participation in Canada’s Industrial and Regional Benefits (IRB) Policy arising from the government’s purchase of 500 Textron



During the production phase of the TAPV fleet, Rheinmetall will perform the critical final assembly and test of the vehicles. Rheinmetall will also integrate essential sub-systems such as the Remotely Controlled Weapon Station, the Vehicle Navigation System and the Driver Vision Enhancement System. The production phase of the acquisition contract is expected to span from July 2014 to March 2016.

Once fielded, Rheinmetall will provide In-Service Support (ISS) for the entire TAPV fleet, also at its facility in Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec.

ISS will start with Initial Operational Capability when the first 47 vehicles are delivered, planned for 2014, and is expected to end in 2021, five years after the last vehicle is delivered.

“This partnership with Textron Systems is of strategic importance to Rheinmetall Canada,” said Rheinmetall Canada’s President and CEO, Dr. Andreas Knackstedt.

“We are extremely pleased to work with Textron Systems delivering state of the art equipment to the Army, and value for taxpayers’ money, while creating highly skilled jobs in Canada.”

In June 2012, the Textron TAPV Team, led by Textron Systems Canada, was selected to manufacture 500 Canadian Forces Tactical Armoured Patrol Vehicles (TAPV) with options for up to 100 more. The TAPV contract has a value of $603.4 million CAD, with an additional five-year in-service support contract of $105.4 million CAD.

Ottawa-based Textron Systems Canada, as prime contractor, will provide overall TAPV program and configuration management, act as design authority for change management, coordinate vehicle integration activities by Canadian subcontractors, and manage the In-Service Support contract. Textron Systems Canada will also be implementing a pan-Canadian Industrial and Regional Benefits program designed to bring new expertise and opportunities to Canadian companies.

“Rheinmetall Canada is a key TAPV teammate and will remain so as we deliver the TAPV and related economic benefits to Canada,” said Neil Rutter, General Manager of Textron Systems Canada. “In the coming months, we will be signing many more agreements with other best-in-class Canadian suppliers who will help us deliver a fleet of Textron TAPVs that will provide Canadian soldiers with unmatched performance and protection for decades.”

The Canadian Textron TAPV team also includes Kongsberg Protech Systems Canada (London, ON) and EODC – Engineering Office Deisenroth Canada (Ottawa, ON). As the program is ramped up, many other Canadian companies are expected to figure prominently in the Textron TAPV supply chain.

The Textron TAPV is the most reliable and technologically advanced vehicle of its kind. It draws on the company’s more than 45 years of experience in the design and production of armoured vehicles. The Textron TAPV will provide the Canadian Forces with the optimal balance of survivability, mobility and versatility, while delivering outstanding performance in the world’s most challenging environments. Extensively tested to confirm ballistic, blast, mobility and reliability levels, the Textron TAPV has been engineered to meet and exceed Canada’s requirements.

Textron currently employs more than 2,200 Canadians at its Textron Systems, Bell Helicopter and Kautex facilities in Canada. Textron companies have procured approximately $450 million CAD in materials over the past year from Canadian supplier companies.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_2242.php

Citation :

Berlin s’affranchit de ses tabous en matière d’exportations d’armes
4 décembre 2012 – 17:37

Même si leur montant a baissé de 800 millions d’euros en 2011 par rapport à l’exercice précédent, les exportations d’armes allemandes ont triplé en 10 ans, pour atteindre 1,29 milliards d’euros. Et la tendance va certainement s’accentuer puisque les autorisations de vente de matériels militaires ont bondi, toujours l’an passé, à 5,4 milliards d’euros.

Jusqu’à présent, la politique officielle allemande en la matière était de ne pas exporter d’armes vers des pays instables dans lesquels les droits de l’homme n’étaient pas respectés et de garantir la sécurité d’Israël. C’est pourquoi ce dernier a pu acquérir, dans des conditions défiant toute concurrence, des sous-marins à propulsion classique dérivés du type 212.

Mais ce qui était un tabou à Berlin tend progressivement à s’effacer. Sans doute que l’intervention de l’Otan contre la Serbie, en 1999, a commencé à faire évoluer les choses outre-Rhin. C’était en effet la première fois que des forces allemandes prenaient part à une opération offensive depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale…

Quoi qu’il en soit, l’approche allemande en matière d’exportations d’armes a changé. Ces derniers temps, Berlin a vendu deux corvettes à l’Algérie, qui souhaite passer commande de 1.200 véhicules blindés. Il est aussi question de livrer au moins 270 chars Leopard 2 à l’Arabie Saoudite, ce qui n’a pas manqué de susciter des polémiques outre-Rhin. A cela, il faut encore ajouter des contrats en Indonésie ainsi que la vente de deux sous-marins à l’Egypte.

Dernier cas en date, révélé une nouvelle fois par l’hebdomadaire Der Spiegel : la discussion qui a récemment eu lieu au sein du conseil de sécurité présidée par la chancelière Angela Merkel au sujet de la vente potentielle de quelques centaines de blindés de type ARTEC Boxer à l’Arabie Saoudite.

Cette évolution peut s’expliquer par la recherche de nouveaux débouchés pour l’industrie allemande de l’armement, laquelle est confrontée à la baisse des budgets militaires européens. Mais pas seulement.

Lors d’un discours prononcé lors du congrès annuel de la Bundeswehr, en octobre dernier, Angela Merkel a expliqué que les exportations d’armes contribuaient à la sécurité de l’Allemagne. “Il est dans notre intérêt d’aider nos partenaires à établir ou à maintenir de manière efficace la sécurité et la paix dans leurs régions” a-t-elle affirmé. “Ceux qui se sentent responsables du maintien de la paix mais ne peuvent pas jouer un rôle actif dans toutes les régions du monde, sont appelés à aider leurs partenaires dignes de confiance à prendre cette tâche à leur compte” a-t-elle ajouté. Comment? En leur fournissant des armes, a-t-elle fait valoir. CQFD.

http://www.opex360.com/

Citation :

Exportations allemandes : peu de transparence et beaucoup de réactions

Stratégie et politique 5 décembre 2012

La polémique sur la politique d’exportations d’armes de l’Allemagne a repris de plus belle depuis que le magazine Der Spiegel, dans son édition de lundi, a révélé que l’Arabie Saoudite, qui a déjà reçu le feu vert pour acheter 270 chars de combats Leopard 2, a déposé une nouvelle demande auprès du Conseil fédéral de sécurité allemand. Cette fois-ci, le royaume wahhabite veut équiper sa Garde royale avec plusieurs centaines de blindés de type GTK Boxer, un transport de troupes monté sur pneus et équipé d’un lance-grenade ou d’une mitrailleuse lourde, « idéal » en rase campagne comme en ville.
Cette révélation, non commentée par le gouvernement allemand puisque les réunions et les décisions du Conseil fédéral de sécurité sont soumises au secret le plus total, a déclenché de fortes réactions de la part des partis écologistes et de gauche, mais pas seulement. Et c’est ce qui est intéressant.
L’ancien ministre des Affaires étrangères d’Helmut Kohl, Hans-Dietrich Genscher, a ouvertement protesté : « Avec le recul, on constate que la retenue allemande dans sa politique d’exportations d’armes s’est révélée exacte et l’on devrait s’y tenir », a déclaré cette figure emblématique du parti libéral, respectée par tous en Allemagne.
« Ce cas me conforte dans mes critiques sur la manière dont les ventes d’armes se déroulent », a expliqué de son côté le président conservateur de la Commission parlementaire pour les Affaires étrangères, Ruprecht Polenz. Pour lui et quelques autres, des marchés aussi sensibles ne peuvent se faire « sans un débat public et sans véritable consultation parlementaire ». A l’instar de ses collègues du Parti libéral, M. Polenz s’est donc prononcé en faveur de la création d’une commission parlementaire qui participerait à la prise de décisions sur les exportations d’armes. Ce désir de transparence est d’autant plus fort que le «deal» saoudien n’est pas isolé.
Ces derniers temps, l’Allemagne a vendu deux corvettes porte-hélicoptères à l’Algérie qui se prépare à passer une commande de 1 200 véhicules blindés Fuchs, mais aussi 130 Leopard 2 d’occasion à l’Indonésie, deux sous-marins à l’Egypte et deux à Israël ou encore plusieurs milliers de fusils d’assaut livrés aux quatre coins de la planète.
Der Spiegel nous apprend aussi que le Conseil de sécurité vient de donner son feu vert pour la vente de lance-roquettes à l’armée israélienne.
Le leader écologiste Jürgen Trittin est catégorique : «On ne peut pas vendre des armes dans ces pays ! ».
Pour l’instant, la Chancelière maintien le cap qu’elle a publiquement fixé lors d’un discours prononcé fin octobre au congrès annuel de l’armée allemande. Elle y expliquait qu’à l’avenir, son pays comptait intégrer plus fortement les exportations d’armements dans sa doctrine de sécurité : «Ceux qui se sentent responsables du maintien de la paix mais ne peuvent pas jouer un rôle actif dans toutes les régions du monde, sont appelés à aider leurs partenaires dignes de confiance à prendre cette tâche à leur compte », avait-elle alors déclaré. Comme dignes de confiance, elle avait cité les pays de la Ligue arabe, et ceux de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lundi soir, elle a aussi expliqué qu’elle estimait que l’Arabie Saoudite était bien pour elle un partenaire fiable et un facteur de stabilité face à l’Iran.
Mais pour l’instant, il semble que le Conseil de sécurité ait décidé de repousser les décisions les plus sensibles pour après les élections de septembre 2013. Plus de 70 % des Allemands sont en effet contre la nouvelle politique d’exportations de Berlin et Mme Merkel n’aimerait pas que ce sujet encore secondaire ne devienne un thème électoral central.

http://www.ttu.fr/exportations-allemandes-peu-de-transparence-et-beaucoup-de-reactions/

Citation :

ou encore plusieurs milliers de fusils d’assaut livrés aux quatre coins de la planète.

quel suicidaire acheterait des G36 tout sauf ca

Yakuza a écrit:

Citation :

ou encore plusieurs milliers de fusils d’assaut livrés aux quatre coins de la planète.

quel suicidaire acheterait des G36 tout sauf ca

Mauvais RETEX en Astan ...

richtig,j´ai vu dernierement un reportage TV qui montre des documents classifiés de la Bundeswehr qui parlent de ses carences.
apres 60 coups,la precision est foutue de 40cm(sur 100m) a cause de surchauffe qui le deforme,les soldats ralent a cause de ca et n´y ont plus confiance,le SWAT americain a decouvert le meme probleme est changé en HK416.
un papier/guide confidentiel conseille aux soldats en astan de ne pas tirer en rafale

le pistolet P8 de HK utilisé par la Bundeswehr aussi souffre de problemes graves,des fissures se font remarquer dans sa construction.

et malgrés ca,le respnsable achats ne veut pas voir la realité et ordonne encore des achats de ces jouet(interets personnel?corrpution?y´a des doutes..)

Parole à la défense, oui, on est comme ça ici

http://www.heckler-koch.com/en/military/company/news/detail/article/communique-current-media-reports-regarding-the-g36-assault-rifle.html

ca c´est vieux d´avril car les accusations datent,le reportage est de fin novembre,ils ne peuvent plus rien dire contre leur propres documents

le probleme des armes allemandes et autres technologies en general comme le ICE(TGV allemand),elles sont pensés pour le froid,suffit de quelques degres de plus qu´ils commencent a avoir des problemes de fonctionalité(Leo2A6M canadiens aussi en astan)

Citation :

Dingo All The Way To Saudi Arabia?

Posted byNicholas Fiorenza12:33 PM on Jan 02, 2013

Saudi Arabia wants to buy 30 Dingo 2 nuclear, biological and chemical (NBC) reconnaissance vehicles to help defend itself against a possible attack by Iran, the Bild am Sonntag (BamS) newspaper reported over the weekend.


KMW photo

The deal would be worth around €100 million ($130 million) for Krauss-Maffei Wegmann (KMW) and Bruker Daltonik, which would provide training in a simulation vehicle in Leipzig, where the company is based. In the long term, the Saudis want as many as 100 Dingo 2 NBC reconnaissance vehicles, according to BamS.

The Dingo 2 NBC reconnaissance vehicles would replace 36 Fuchs NBC reconnaissance vehicles Saudi Arabia bought from Thyssen in 1991.


http://www.aviationweek.com/Blogs.aspx?plckBlogId=Blog:27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7&plckPostId=Blog%3A27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7Post%3Ab4cacbac-f4f2-40ee-aa9c-3a1e5993af84

Citation :

Premier test en vol réussi pour le drone allemand Euro Hawk
Par Elodie Vallerey - Publié le 14 janvier 2013, à 13h04
Défense


VIDéO Le 11 janvier dernier, le drone HALE Euro Hawk, fruit d'une collaboration entre Cassidian, la branche défense d'EADS, et l'américain Northrop Grumman, a passé le test de son premier vol d'essai en système intégral sur la base aérienne de Manching, en Allemagne. Pour répondre aux exigences de l'armée de l'air allemande, Cassidian a équipé l'engin d'une suite de capteurs SIGINT, un renseignement apte à détecter les signaux électromagnétiques. Le drone, version dérivée du RQ-4 Global Hawk de Northrop Grumman conçue pour voler à haute altitude et dotée d'une grande autonomie, s'est élevé à une altitude de plus de 15 000 m dans l'espace aérien militaire.




http://www.usinenouvelle.com/article/premier-test-en-vol-reussi-pour-le-drone-allemand-euro-hawk.N189447

Citation :

16-Jan-2013
Contract signed: Dutch armed forces to continue close cooperation with Rheinmetall in ammunition procurement




The Rheinmetall Group of Düsseldorf and the Dutch armed forces have agreed to extend an existing agreement for the supply of various ammunition types in close cooperation between Rheinmetall and the Netherlands. The new 7-year agreement runs to the end of 2019. Under the existing agreement, Rheinmetall generated annual sales averaging €25 million during each of the past two years.




Ad van de Geijn, Director of the Dutch Procurement Authority, and Armin Papperger, Chairman of the Executive Board of Rheinmetall Defence, signed the contract in December 2012 at Unterlüß in northern Germany.

The decision to extend the agreement, which dates from 2007, reflects the longstanding mutual trust that characterizes relations between Rheinmetall and the Dutch armed forces. At the same time, it sets the stage for intensified long-term cooperation that will benefit both sides.

This wide-ranging agreement further reinforces Rheinmetall’s role as a leading supplier of large- and medium-calibre weapons and ammunition to NATO member states and other likeminded nations.

The Dutch Army turns to Rheinmetall for a wide variety of ammunition types in many different calibres, including service and practice versions as well as propelling technology. The partnership agreement provides the Dutch military with a reliable, long-term source of supply for top-quality ammunition, coupled with a streamlined procurement process.

To date, both parties have benefitted in a multitude of ways from the agreement, leading to better communication as well as facilitating processing of customer requests and orders. The Dutch military has also gained from the sale of obsolete defence equipment. In short, major advantages have accrued to both customer and contractor, with close cooperation resulting in greater orientation to the evolving needs of the Dutch armed forces.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_2816.php

Citation :

Citation :

21-Jan-2013
Global reach: Rheinmetall wins €280 million in new air defence orders from Asia and the Middle East


The Rheinmetall Group has recently booked a number of important air defence contracts. Malaysia, Kuwait and one other Asian country have all ordered air defence hardware and/or services from the Düsseldorf, Germany-based company, with a total value of around €280 million. The orders encompass solutions for ground, air and naval units.

Rheinmetall will be equipping Malaysia with a total of twelve fire control radars (TMX/EO Mk2) and six electro-optical systems (TMEO Mk2) for six new patrol boats. This is a breakthrough order for a new generation of high-performance systems whose basic components were all developed in-house.

Together with spare parts and training, the order also includes a transfer of know-how to Malaysia, which will enable local industry to take an active part in the project. Delivery of the systems will commence in 2015 and continue through to 2020.

The Malaysian Navy’s new “Second Generation Patrol Vessels Littoral Combat Ships” (SGPV LCS), play a significant role in safeguarding regional sea lanes, where piracy poses a major threat to commercial shipping. Fire control technology from Rheinmetall will form a crucial element in the OPV’s shipboard technology, controlling the vessel’s primary and secondary armament. This important order underscores Rheinmetall’s increasing importance as a supplier of advanced technology to the world’s navies.


One other customer nation in Asia has selected the Oerlikon Skyshield to serve as a stationary air defence system for protecting its air force installations. The recently concluded framework contract encompasses six systems and the accompanying ammunitions and logistics, together with integrated MANPADS for surface-to-air missiles. The project is slated to run for three to four years, with the first delivered scheduled to take place in 2014.

Another major market breakthrough for Rheinmetall’s new generation of gun-based air defence systems, the country’s first-ever purchase of 35mm technology underscores the strategic significance of this order.

Kuwait, too, counts on Rheinmetall expertise for training and instructing its operating crews. Under the rubric of a wide-ranging Kuwaiti armed forces training project, Rheinmetall has been tasked with teaching the country’s air defence personnel to operate Rheinmetall-made air defence assets already in the Kuwaiti inventory.

For many years, Kuwait has deployed 35mm Skyguard systems from Rheinmetall Air Defence to protect critical infrastructure from aerial threats.

The contract runs for three years and also encompasses infrastructure, including the construction of training centres. It has great strategic significance for Rheinmetall, since advanced training based on Rheinmetall standards can be expected to result in the long-term use of Rheinmetall technology in Kuwait.

Rheinmetall is one of the world’s leading makers of advanced short-range air defence systems. In the field of cannon- and guided missile-supported air defence, the company is the market leader and sole single-source supplier of fire control technology, automatic cannon, integrated missile launchers and Ahead ammunition.

On behalf of the German Bundeswehr, Rheinmetall has recently developed the “Mantis” air defence system, which will be fielded shortly. The most advanced system of its kind anywhere, it reliably protects military installations and forward operating bases from rocket, artillery and mortar attacks.

Moreover, when it comes to safeguarding critical civilian infrastructure from the terrorist threat, the Group’s tried-and-tested 35mm Skyshield technology sets the unsurpassed standard worldwide.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_2880.php

Citation :

04-Feb-2013
Rheinmetall to supply the Bundeswehr with seven Fuchs/Fox armoured vehicles for clearing IEDs


€37 million order includes state-of-the-art manipulator technology


The German Bundeswehr has contracted with Rheinmetall to supply it with seven Fuchs/Fox armoured vehicles specially configured for detecting and identifying roadside bombs, mines, etc. This new Fuchs/Fox variant is called the KAI, short for its official Germany designation, “Kampfmittelaufklärung und –identifizierung”. The order is worth around €37 million.

The vehicles reinforce the Bundeswehr’s “Route Clearance System” for reconnoitring and neutralizing improvised explosive devices, or IEDs, from the safety of an armoured fighting compartment. A total of seven vehicles are to be delivered between November 2013 and November 2014.

In current and future peace enforcement and peacekeeping missions, IEDs will continue to pose a major threat to troops deployed in harm’s way. Today, the Bundeswehr still relies on troops equipped with manual devices for keeping routes of march and lines of advance free from roadside bombs, etc. As a result, current EOD detection and clearing procedures are not only labour- and time-intensive but potentially dangerous.

Besides excellent crew protection, the Fuchs/Fox KAI features a multiple-joint, high-precision manipulator arm with a 10-metre reach and heavy lifting capacity. The manipulator arm makes it possible for EOD personnel to examine and identify unexploded ordnance and IEDs with extreme precision from a safe standoff without leaving the safety of the fighting compartment. Moreover, a special rescue platform can be used for evacuating personnel and equipment from the danger zone.

The Fuchs/Fox vehicle used for the KAI platform is the latest version of this tried and tested 6x6 wheeled vehicle, which occupies a prominent place in the Bundeswehr inventory. First fielded some thirty years ago, Rheinmetall has steadily upgraded the protection level and operational capabilities of this robust, reliable three-axle vehicle, adding modular protection features, a reinforced chassis and fragment-reducing spall liner in the interior of the fighting compartment.

In addition, the Fuchs/Fox 1A8 is equipped with highly effective anti-landmine and IED protection elements, special suspended seating that keeps the crew’s feet off the floor of the hull, textile rifle holders and nets for securing all wall-mounted equipment. As an option, the vehicles can also be outfitted with the Group’s Active Defence System (ADS), which neutralizes incoming projectiles just before impact.

The Bundeswehr plans to deploy the Fuchs/Fox KAI in Afghanistan starting in the 4th quarter of 2014: even in a drawdown scenario there are numerous vehicle movements, and countering the threat from booby traps and roadside bombs will be as important as ever.


A high-tech system of systems


The Fuchs/Fox KAI adds a new dimension to the Bundeswehr’s heavy mine-clearing capability, and is intended to reconnoitre danger zones that the Route Clearance System cannot reach. In addition, KAI will also be able to serve as a standalone EOD detection system for reconnoitring hotspots during convoy escort operations.

The Route Clearance System (RCP) consists of four vehicles: one for reconnaissance; one for clearing IEDs, mines, etc.; a control vehicle; and another used for transport.

Rheinmetall’s remote control Wiesel detection vehicle, equipped with a newly developed dual sensor with integrated ground penetration radar and a metal detector, has the task in the GRCP of detecting landmines and IEDs on roads. The Fuchs/Fox 1A8 armoured transport vehicle serves as a mobile, highly protected control centre, equipped with operator interfaces as well as systems for evaluating the signals from the dual sensor.

Forming part of a separate order, the “Mini MineWolf” manipulator vehicle is used for the disposal of dangerous unexploded ordnance by remote control.

Depending on the specific mission, this approx. 10-tonne manipulator vehicle can be equipped with tools such as a robotic arm, tiller system or bulldozer blade. An integrated video system instantly transmits imagery back to the EOD specialists in the Fuchs/Fox operator vehicle, keeping them in the picture at all times.

Finally, a Multi FSA logistics vehicle made by Rheinmetall MAN Military Vehicles (RMMV) has the task of transporting the vehicles of the Route Clearance System.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_3008.php

Citation :

04-Feb-2013
Rheinmetall at IDEX 2013: A wide array of capabilities for the GCC


The Middle East remains one of the world’s most strategically sensitive regions, reflected in the close ties that exist between the West and the nations of the Gulf Cooperation Council (GCC). The IDEX defence show takes place in Abu Dhabi from 17 to 23 February 2013, the most important event of its kind in the Middle East. This year too, Rheinmetall will be on hand at IDEX, showcasing a wide assortment of exciting products.

For example, the Düsseldorf, Germany-based defence contractor will be displaying its Kodiak armoured combat engineering vehicle, a heavy-duty tracked system designed for military and disaster relief operations alike. Also on view in Abu Dhabi will be several wheeled systems from Rheinmetall MAN Military Vehicles, including tried-and-tested logistics vehicles such as the TGS 8x8 Cargo, TGM 4x4 Cargo and the HX81 recovery vehicle. In addition to these, visitors can inspect tactical vehicles like the 4x4 Armoured Multi Purpose Vehicle (AMPV), here configured for a reconnaissance role and equipped with Vingtaqs SLR; or the mobile command post variant of the 8x8 GTK Boxer.


Interaction between the C4I system of the Boxer tactical operations centre and the Gladius
Future Soldier system will be demonstrated for the first time at IDEX.


Furthermore, the armed forces of the United Arab Emirates will be conducting a live
demonstration of their NBC defence capabilities in which Rheinmetall’s globally acclaimed
Fuchs/Fox NBC armoured reconnaissance vehicle plays a key role.


In the air defence domain, the Group’s Skyshield sensor unit Skyshield Revolver Gun will be
on view. These components can be used for defending military assets and civilian critical
infrastructure, as well as in military operations other than war (MOOTW) and for naval applications.

Moreover, abundant space is allocated to another major area of Rheinmetall expertise: ammunition. Here the products on display range from Mithras illumination and signalling rockets and 40mm ammunition to medium-calibre cartridges and the pioneering programmable 120mm DM11 round.

A technology demonstrator will inform visitors about Rheinmetall’s comprehensive expertise in the field of force protection. This ranges from high-tech ballistic protection panels to soft-kill systems like the Rapid Obscurant System (ROSY) and active hard-kill solutions such as the Group’s cutting-edge Active Defence System (ADS).

Examples of Rheinmetall’s naval competence include the Herold and Herold Navy reconnaissance and surveillance systems. In the Electro-Optics division, the focus is on reconnaissance systems like the Vingtaqs SLR and Vingtaqs II as well as the Forward Observer Instrument FOI 2000, while the DESUG ballistic and combat simulator offers a fascinating insight into the world of Rheinmetall simulation technology.

Rheinmetall’s robust presence at IDEX 2013 underscores once again its role as a reliable partner of the GCC states.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_2945.php

Citation :

Citation :

Bundeswehr fields new Gladius soldier system – €84 million order for 60 more systems placed with Rheinmetall


Moves by the German Bundeswehr to equip its infantry forces with the state-of-the-art Gladius soldier system are gathering pace. In January 2013, the Düsseldorf, Germany-based Rheinmetall Group was awarded an order to supply a further sixty systems. The procurement programme began in 2012 with an initial order of thirty systems, enough to equip 300 troops.

This follow-up order is worth €84 million, and encompasses equipment for 60 infantry sections with a total of 600 soldiers.

Delivery of the new systems will take place in two lots consisting of thirty systems each, the first one in the middle of 2013, another at the end of the year. This will ensure that the next two contingents of Bundeswehr troops due to deploy to Afghanistan will receive the new equipment well in advance.




As planned, the Bundeswehr is currently taking delivery of the thirty Gladius systems it ordered in 2012. The troops will have until June 2013 to train with the new system before going to Afghanistan.

Developed by Rheinmetall and originally known as “Infanterist der Zukunft (IdZ 2)” or “Future Soldier”, Gladius is the most advanced system of its kind anywhere. Its introduction is a major step forward for the Bundeswehr, which will significantly improve the overall operational effectiveness of German infantry units while simultaneously enhancing the survivability of individual soldiers.


An expanded set of capabilities

Gladius substantially exceeds the capabilities of previous infantry systems used by the Bundeswehr, especially with regard to networkability, command and control, and combat effectiveness. Reflecting the heightened requirements profile of the user as well as incorporating knowledge gained during comprehensive testing and in the field, Gladius is essentially a new, highly advanced system.

A prominent feature of the Gladius system is the holistic design approach that takes full account of the complex operational requirements levied on modern soldier systems. Gladius is intended first and foremost to bring the 10-man infantry section and its vehicle into the network-enabled operational loop. This network, consisting of reconnaissance, command and control components, and weapons, enables rapid exchange of information as well as shared situational awareness as the basis for planning and conducting operations.

The individual soldier receives all relevant data concerning the tactical situation, the position of friendly forces, the mission, and system status. It includes a GPS and an inertial navigation system as well as a magnetic compass, facilitating reliable orientation on the ground.



Improved ergonomics and superb protection

Equally impressive are the system’s ergonomic features, especially with regard to weight reduction, miniaturization and improved integration of individual components. The modular battle dress uniform, body armour and harness system provide excellent protection from detection in the visual and infrared spectrum as well as from the weather – even in extreme climate zones – and especially from biological and chemical agents. Flame-retardant equipment and vector protection round out the system’s high level of protection. The system is integrated into an “electronic backbone” that contains the radio, core computer, batteries and GPS module.

More than just the sum of its parts, the Gladius system puts Bundeswehr infantrymen on the global cutting edge, placing them ahead of their peers in terms of networking capabilities, command and control, and operational efficiency.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_3072.php

Citation :

Controversial arms exports to Saudi Arabia

The Middle East is one of the most highly militarized regions in the world. Germany is among those supplying weapons to governments there. Because of human rights issues, that's controversial.

When Saudi Arabia pushed for an arms deal with Germany in December 2012, the opposition of Social Democrats and Greens was outraged, while chancellor Angela Merkel from the Christian Democrats remained silent. Then, it was about NBC armored reconnaissance tanks, battle tanks and armored transport vehicles. Now, with Saudi Arabia wanting to purchase patrol ships for 1.5 billion euros (2.01 billion Dollar), reactions are mostly the same. Opposition and experts worry about the implications such deals have for the questionable human rights policies in countries like Saudi Arabia.

Stability vs. Human Rights in the Middle East

According to the German "Rüstungsexportbericht" (Arms export report) 2011, Saudi Arabia placed 12th among the largest importers of German arms. They received military equipment worth 1.3 billion euros. But they are not the only country in the region to be supplied with weapons from Germany. Other recipients include United Arab Emirates, Qatar, Kuwait, Iraq, Jordan, Algeria and Israel.

The Middle East is one of the most highly militarized regions in the world, according to the Global Militarization Index (GMI). "You have to be very careful about who you're selling weapons to in the Middle East," warns armament expert Christian Mölling of the German Institute for International and Security Affairs (SWP) in an interview with DW.

The German government believes Saudi Arabia to be important for stability in the region, but admits that there are differences of opinion when it comes to human rights. Foreign minister Guido Westerwelle stresses that the topic frequently comes up in discussions with Riyadh, but that's not convincing for some experts. In 2011 for example, Saudi Arabia sent tanks and troops to Bahrain to help the reigning monarchy strike down the people's protests during the Arab Spring.

"Our government seems to be ok with exporting to countries where the state of human rights is questionable or even miserable," Jan Grebe, researcher at the Bonn International Center for Conversion (BICC), says. He adds that the German government hasn't fully explained yet why it is willing to put aside the issue of human rights when it comes to a good export deal.

Israeli Armament

Even though Saudi Arabia mostly managed to evade the Arab Spring, the country wants to be able to smother any potential protests. There are also speculations that the Saudis want to arm themselves against Iran, their arch-enemy. "Many countries in the Middle East perceive Iran to be a danger, but that doesn't mean that the German government should support the neighboring nations' armament," says Grebe. He believes that disarmament and trust-building measures in the region would be better ways of action for Berlin.

Iran pushes forward with its nuclear program, which could lead to military action from Israel, as the country sees its very existence threatened by Iran. Israel is close to chancellor Merkel's heart, and she has declared the Jewish state's security a matter of high importance to Germany. When Egypt under President Mohamed Mursi ordered submarines from Germany last year, Berlin promised Israel that delivery would be halted if Egypt showed any signs of "animosity" toward Jerusalem. Meanwhile, Israel itself receives submarines from Germany that can be upgraded to nuclear weapons. "That's a contribution to Israeli stability," Christian Mölling from the SWP says. "This way, Israel is ready to defend itself."

Keeping German Arms Producers Strong

It is, however, highly questionable whether an arms race in the Middle East really leads to more stability for the region. BICC researcher Grebe has his doubts: "Military goods are durable goods, and nobody knows today how political constellations will change tomorrow, or into whose hands the weapons might fall."

That is why the German opposition demands a new law to restrict arms deals. The head of the Green parliamentary group, Jürgen Trittin, insists on a law that prohibits military exports to countries that "endanger German security and the security and human rights of their people." But a deal like this would not go over well with the arms industry, which has been pushing exports to the Middle East and other so-called third-party countries. The push seems to be a long-term trend, which has its roots in the shrinking demand from smaller armies in European countries and the European financial crisis.

Mölling has another reason: "The German arms exports serve mainly as a means to insure that Germany itself can keep buying high-grade military goods from local producers." The more money German arms producers make with their exports, the more goods they can produce. And Berlin is very keen on the continued production of high-end military technology in Germany.

dw.de

Citation :

Citation :

Stéphane Beemelmans : «Pour une démarche capacitaire commune dans l’armement»

Libre-propos 8 mars 2013


Secrétaire d’Etat allemand à l’Arme­ment et à l’Administration, Stéphane Beemelmans est aussi lieutenant de réserve de l’armée française et maîtrise parfaitement la langue de Molière. Fils d’un diplomate allemand et d’une ensei­gnante française, il est depuis treize ans le fidèle collabora­teur de l’actuel ministre de la Défense, Thomas de Maizière.


L’Europe de la défense a besoin de nou­veaux projets franco-alle­mands et européens. Mais ça bloque. Pourquoi ?

Il n’y a pas de problème d’analyse entre l’Allemagne et la France et entre les pays européens. Il y a un problè­me de réalisation. Tous sont d’accord que l’on ne peut pas continuer ainsi dans le domaine de l’armement. Parce qu’à moins de faire des efforts démesurés, les pays ne sont plus capables à eux seuls d’assurer la survie de leur industrie. Le problème, c’est que le réflexe des pays est d’abord de protéger et ensuite de trouver de nouveaux marchés. Or, la protection de l’intérieur et la recher­che de la voie vers l’extérieur conduisent non pas à échanger avec le voisin, puisque l’on protège son intérieur, mais à chercher de nouveaux clients. On se retrouve donc à quatre ou cinq pays européens pour offrir le même bateau ou le même avion à un pays tiers. Une fois sur deux, c’est un pays européen qui gagne. Mais chaque fois, ce sont quatre ou cinq pays européens qui perdent.
Mais entre savoir que l’on ne peut pas continuer ainsi et en tirer des conclu­sions pour soi — et pas pour le voisin, ce que l’on sait trop bien faire — c’est autre chose. Sur ce point, le commis­saire Barnier et la Commission euro­péenne ont vu qu’ils avaient une chance. Et je crois qu’il y a une chance réelle car les capacités d’auto-solution du problème ne sont pas partout aussi bonnes.

La construction d’un drone euro­péen, unique et commun, est-elle possible ?

Depuis que je suis en fonction, je me bats contre l’idée de deux drones européens différents. Je trouve cela aberrant. C’est un point sur lequel j’aimerais convaincre et je crois avoir convaincu les responsables en la matière des deux côtés du Rhin. J’ai signé deux premiers accords l’année dernière, une lettre d’intérêts puis une déclaration d’intérêts. La première avec le directeur général de l’arme­ment, la seconde avec le directeur général de l’armement et les deux chefs d’Etat-major, sur la coopération franco-allemande dans l’armement. La pièce maîtresse de ce papier est pré­cisément le développement conjoint d’un drone MALE du futur. J’ai toujours dit que dans la mesure où un Talarion ne se développe pas tout seul et a besoin des commandes de l’Etat, je ferais tout mon possible pour bâtir un projet de drone autour de l’axe franco-allemand. En Allema­gne, sur les 6 ou 8 derniers mois, vous ne trouverez pas d’articles par­lant sérieusement du dévelop­pe­ment du Talarion. A ma demande, EADS a d’ailleurs renoncé de ce fait à mettre le nom Talarion en avant. Maintenant il faut que ces deux accords se réalisent.

L’aéronautique reste le secteur moteur de la coopération franco-allemande. Pourquoi un EADS naval, avec DCNS et TKMS, n’a-t-il pas pu voir le jour ?

Par manque de confiance. Voyez-vous, il y a des millions d’hommes qui ne se sont pas mariés avec des millions de femmes. Parce que, visiblement, ces hommes n’ont pas réussi à convaincre ces femmes qu’il serait mieux d’être ensemble que d’être seul. Et vice versa. Depuis que ce ne sont plus les parents qui déci­dent, le mariage est une chose qui se fonde d’un commun accord entre les parties concernées. Construire l’EADS des mers, c’était aussi faire un ma­riage. Mais dans le cas concret, une des entreprises veut ou voulait et une autre ne veut ou ne voulait pas. Et ce n’est pas à moi de leur dire ce qu’il faut faire. Néanmoins il y a actuel­lement des mariages en préparation dans d’autres secteurs de l’armement. Je propose mon aide, mais c’est aux entreprises concer­nées de voir si à deux, la vie sera plus rose. C’est une décision écono­mique qui engage la responsabilité des patrons et non celle de l’Etat. Je n’ai d’ailleurs aucune responsabilité politique sur la gouvernance des entreprises — ce qui me met dans une toute autre situa­tion que les pays ayant des industries étatiques et une respon­sa­bilité sur les entreprises au même titre que sur les soldats.

Quels autres projets sont envi­sagés pour développer l’Europe de l’armement ?

Outre les projets actuels tels que le «Pooling and Sharing» ou «Smart Defence», j’attends les propositions que va faire le commissaire Barnier. Je vais faire mon possible pour sou­tenir les efforts dans ce domaine. J’aimerais que nous adoptions une approche qui soit plus appuyée sur le capacitaire que sur l’industriel. En Allemagne, le ministre a donné une directive très claire : nous n’achetons que ce dont nous avons besoin, et pas tout ce qui nous est proposé. Pour aider à clarifier la situation dans le domaine industriel européen et sur­tout pour l’axer sur le long terme, il nous faut, entre pays européens, réfléchir ensemble, dès aujourd’hui, à ce dont nous aurons besoin à moyen et long termes.

Weimar plus est-il un cadre approprié pour cette démarche commune ?

Pour l’instant, les réflexions se font malheureusement dans chaque capitale et pas en commun. J’ai parlé à l’Agence européenne de la Défense d’un système possible pour réunir les besoins capacitaires futurs des nations pour, à partir de cela, essayer de bâtir un projet commun. Et je pense que chacun y trouvera sa part. La question, aujourd’hui, est de savoir si nous avons les moyens de développer en commun les armes dont nous aurons besoin demain, comme le drone, et de s’organiser pour mobi­liser ces moyens maintenant. Sinon, dans 10 ou 15 ans, nous achèterons sur étagère ce que d’autres ont produit.

Comment évaluez-vous le niveau de proximité des administrations de défense françaises et leur capacité à collaborer ?

Il y a un travail de rapprochement qui s’est déjà fait, il en existe plein d’exemples prodigieux. En regardant de près, nous trouvons une vingtaine de st-cyriens dans les universités de la Bundeswehr, et une vingtaine d’officiers allemands à St-Cyr. Au niveau du ministère, nous avons une demi-douzaine d’officiers français travaillant à Berlin ou Bonn, et j’ai de nombreux collaborateurs en ce moment à la DGA. La dernière fois que j’ai réuni les officiers et civils allemands de la défense en poste à Paris, j’ai fait la connaissance d’une quarantaine d’officiers et de civils travaillant dans les Etats-majors et administrations français. La récipro­que est vraie. Et je ne compte pas tous les généraux français qui sont passés par l’école de guerre de Hambourg. Ce sont donc des fonda­tions sur lesquelles on peut dresser des cathédrales. Mais en définitive, cela dépend toujours de la volonté politique des architectes. En France comme en Allemagne, les ministres de la Défense changent régulière­ment. A ce niveau donc, il manque souvent de continuité dans les rapports. A son arrivée, l’architecte découvre donc un fondement solide, mais il hésite à l’utiliser comme base d’une construction commune, d’autant plus que les priorités nationales tendent à masquer les opportunités internationales. Donc si le fondement franco-allemand est exceptionnel et unique en son genre, c’est aux archi­tectes d’en faire quelque chose. C’est l’impulsion politique qui déter­mine les priorités.

http://www.ttu.fr/stephane-beemelmans-pour-une-demarche-capacitaire-commune-dans-larmement/

Citation :

Special silencer ACS M109 Federal Republic of Germany.

http://www.thefirearmblog.com/blog/2009/10/16/worlds-largest-gun-suppressor/

Citation :

26-Apr-2013
Denmark orders Heavy Tactical Recovery Vehicles from RMMV


Rheinmetall MAN Military Vehicles (RMMV) is supplying the Danish armed forces with 14 heavyweight protected recovery vehicles.



Weighing some 36 tons, the Heavy Tactical Recovery Vehicle (HTRV) is based on the tried-and-tested RMMV SX45 8x8 chassis, combining extreme stability, safety and crew comfort with outstanding manoeuvrability, whether on the road or in the toughest terrain. Thanks to its integrated Miller recovery module, the RMMV HTVR is able to recover heavy disabled vehicles weighing up to 40 tons or containers weighing up to 17 tons – quickly and safely, even under the most extreme conditions. The RMMV HTRV thus ideally complements the array of equipment fielded by modern armies: many of the tactical and logistical vehicles with protective modules used in deployed operations today have become heavier, making a high-performance recovery capacity imperative.


Level 3/3 ballistic and anti-mine protection keep the crew safe from small arms fire and IED blasts.

The recovery module of the RMMV HTRV is made by the US company Miller Industries Towing Equipment Inc. of Ooltewah, Tennessee. Miller is the global leader in recovery vehicles. The RMMV HTRV is equipped with a heavy rotator recovery and lifting crane with an output of 75 mt, together with two independently controllable Rotzler HZ090 winches and a Rotzler TR200 main recovery winch with 30-ton tractive force. It also features various mission-specific items of equipment. Integration of the Miller recovery module will take place at MAN Trucks Bus in Denmark, thus constituting a 100% offset transaction.

The Danish armed forces will be the first on the European mainland to introduce the RMMV HTRV. Denmark already has a number of tactical and logistical vehicles from the company’s HX and SX families in its inventory.

Delivery begins in the first quarter of 2014, and is scheduled to conclude in the second quarter of 2015.

http://www.rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/public_relations/news/latest_news/details_3456.php

Citation :

L'Allemagne acte l'abandon du drone Euro Hawk d'EADS et Northrop Grumann
Par Elodie Vallerey - Publié le 15 mai 2013, à 12h05

Berlin a confirmé le 14 mai l'arrêt définitif du programme Haute Altitude Longue Endurance (HALE) Euro Hawk, la version modifiée du drone américain RQ-4 Global Hawk de Northrop Grumann. L'Allemagne pourrait désormais s'intéresser aux drones MALE israélien Heron TP ou au MQ-9 Reaper de General Atomics.

Après des années de développement et déjà près de 550 millions d'euros dépensés, l'Allemagne coupe les vivres au programme Euro Hawk. La raison de cet abandon ? "Nous n'avons aucun espoir que l'appareil de reconnaissance obtienne la certification", a indiqué le 14 mai le ministère allemand de la Défense.

Ce drone, qui devait équiper à terme l'armée allemande, avait pourtant effectué avec succès son premier vol d'essai en système intégral en janvier dernier. D'après les médias allemands, là où le bât blesse pour l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), chargée de certifier l'appareil, c'est l'absence de système anti-collision sur le drone. Sans ce dernier, impossible pour l'agence d'autoriser le survol par l'Euro Hawk de zones habitées.

"L'appareil n'est pas certifiable sans des dépenses considérables", justifie le ministère. Le programme mené conjointement par l'européen EADS (via sa filiale Cassidian) et l'américain Northrop Grumann est donc abandonné.

Le budget alloué au développement l'Euro Hawk va être remis sur la table par Berlin. Mais après les élections législatives du 22 septembre, aurait indiqué le ministre de la Défense allemand Thomas de Maizière au magazine Der Spiegel.

http://www.usinenouvelle.com/article/l-allemagne-acte-l-abandon-du-drone-euro-hawk-d-eads-et-northrop-grumann.N196981