Exercice POLMAR MA/FR

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Polmar, un exercice antipollution franco-marocain - Brest




En provenance de sa base d'Agadir qu'il a quittée le 22 octobre, le patrouilleur de haute mer de la Marine royale marocaine Rais Maaninou, s'est accosté au ponton Fremm samedi matin.

Dans le cadre d'une coopération bilatérale, les soixante membres d'équipage du bâtiment dont l'équipe d'évaluation, vont participer à l'exercice « Polmar FR/MA ». Un exercice d'assistance à navire en difficulté et de lutte contre une pollution, qui se déroulera du 28 au 31 octobre à Brest, et en mer d'Iroise. Organisé par le Centre d'expertises pratique de lutte antipollution (Ceppol), il se déroulera avec les moyens suivants : le BSAD Argonaute, le remorqueur Buffle, le PHM Rais Maaninou équipé de moyens de lutte antipollution, un hélicoptère Caiman de la base de Lanvéoc-Poulmic et un avion de patrouille maritime des Douanes.

Avant l'exercice, la semaine dernière, un officier et cinq officiers mariniers de la Marine royale marocaine sont venus à la Ceppol pour échanger et comprendre le fonctionnement général de la cellule antipollution. De type OPV 64 français, le Rais Maaninou, comme ses quatre sister-ships, a été construit par le chantier Lorient Naval Industries de Lanester.

Mis en service en 1997, ce bâtiment long de 67 m, est équipé d'un radier pour embarcation d'intervention semi-rigide. Son canon de 40 AA a été mis en place au Maroc. Sa propulsion de 10 000 CV lui donne une vitesse de 25 noeuds (46 km/h).

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Polmar-un-exercice-antipollution-franco-marocain-_29019-avd-20131028-66225002_actuLocale.Htm

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Un exercice bilatéral franco marocain, dans les domaines de l’action de l’Etat en mer (AEM), s’est déroulé à Brest les 30 et 31 octobre 2013.

Cet exercice était organisé par le centre d’expertises pratiques de luttes antipollution CEPPOL de la Marine nationale. Il s’agissait de présenter l’équipe de gestion de crise (EGC) en action à travers ses différentes fonctions lors d’un événement maritime majeur.

En amont de l’exercice, les autorités marocaines ainsi que l’équipage du navire marocain OPV 64 Rais Mannidou ont pu découvrir les différents services engagés lors de l’exercice (CROSS, COM Brest, CEPPOL, LASEM…).

Les activités maritimes se sont déroulées sur deux jours. Le premier jour, en baie de Douarnenez, a été consacré à l’assistance d’un navire en difficulté (ANED) et le second, en baie de Camaret, à la lutte antipollution (POLMAR).

Le scénario réaliste, débute par la collision de deux navires : le roulier MN Pélican joué par le Rais Mannidou et le vraquier virtuel Jesicérani. Lors de cette collision, le MN Pelican subit d’importants dégâts et dénombre un blessé. Après pronostic médical du médecin du bord et avis du Centre de consultation médicale maritime (CCMM) à Toulouse, le blessé est évacué par hélitreuillage.

L’équipe d’évaluation et d’intervention EEI est hélitreuillée à bord du MN Pelican par l’hélicoptère Caïman de la marine nationale afin de transmettre les premiers éléments au préfet maritime de l’Atlantique, directeur des opérations.

Compte tenu de l’état désemparé du navire, le remorqueur de la marine nationale Buffle le remorque vers le port de Brest afin de le mettre à l’abri à quai. Lors de cette opération, une pollution est détectée par la fuite de 270 m3 de gasoil (matérialisée par des balles de riz).

Le plan POLMAR est déclenchéetle centre de traitement de crise (CTC) de la préfecture maritime Atlantique est armé afin de réagir au mieux par une capacité d’analyse, de réflexion et de décision sous l’autorité du préfet maritime.

Le Bâtiment de soutien et d’assistance et de dépollution BSAD Argonaute et un avion POLMAR de la Douane pour évaluer l’étendue de la pollution,sont mis en œuvre.

Après évaluation, l’EGC définitla solution la plus adaptée à ce type de pollution dans la zone concernée : le confinement et le pompage des nappes d’hydrocarbure. Ces opérations sont effectuées par le BSAD Argonaute, le Buffle et le Rais Mannidou.

Cet exercice a permis de former les éléments présents de la marine royale marocaine à la gestion d’une crise en mer. Il permet également de développer une coopération fructueuse par l’échange d’expériences et d’enseignements bilatéraux.


























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