Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
| | Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
|
+27Fox-One augusta QuickShark pyromane leadlord kurahee Magreb777 mbarki_49 farewell naourikh annabi moro charly General Dlimi RadOne Yakuza arsenik Proton mourad27 MAATAWI Inanç jf16 RED BISHOP PGM klan Fahed64 FAR SOLDIER 31 participants | |
Auteur | Message |
---|
FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 18:07 | |
| Rappel du premier message :J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique . Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ... - Citation :
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.
Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.
Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».
Suivez les évènements, minute par minute.
17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.
Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.
La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.
La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.
Une facture de 400 M€ au Mali
Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.
La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.
Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.
16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.
16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.
16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.
16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.
Ce que prévoit la résolution de l'ONU Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)... TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...» DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.» MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.» EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.» SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»
⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.
16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.
«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.
Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.
15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.
14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui. « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».
13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.
13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.
13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.
Pourquoi «Sangaris» ? L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.
12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.
12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».
12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.
10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.
9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»
8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.
8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.
8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».
6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30 dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.
Bilan de la veille Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés». http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php | |
| | |
Auteur | Message |
---|
jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 1 Fév 2016 - 19:55 | |
| - Citation :
- L’opération Sangaris devrait prendre fin dans le courant de l’année 2016
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 01-02-2016
Lancée le 5 décembre 2013 en Centrafrique, l’opération Sangaris devait durer environ 6 mois. Du moins, c’est ce qui fut avancé à l’époque par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Seulement, les choses se passent rarement comme on les a imaginées…
Du coup, l’opération Sangaris est encore en cours et il a même été nécessaire d’augmenter ses effectifs jusqu’à 2.500 hommes (sur 1.600 prévus) étant donné que la situation sur le terrain, marquée par des affrontements entre milices anti-balaka et les ex-rebelles de la coalition Séléka, était plus compliquée qu’attendu.
Alors qu’un processus de normalisation politique est en cours en Centrafrique, les effectifs militaires français ont été progressivement réduits à mesure que ceux de la Mission des Nations unies (MINUSCA) montaient en puissance, l’opération Sangaris se limitant à un rôle de force d’intervention rapide en cas de dégradation de la situation.
Actuellement, la Centrafrique est en période électorale. Le second tour de l’élection présidentielle, qui opposera deux anciens Premiers ministres, à savoir Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra, aura lieu le 14 février. De même que les élections législatives, celles organisées en décembre ayant été annulées en raison d’un trop grand nombre d’irrégularités.
Du coup, une fois ce processus achevé, l’opération Sangaris, qui compte actuellement un peu de 900 militaires (officiel mais sans doute plus élevé compte tenu de la période électorale) n’aura plus de raison d’être.
« L’objectif c’est que l’opération Sangaris en tant que telle, opération militaire, s’arrête », a en effet affirmé M. Le Drian, le 31 janvier, lors de l’émission le « Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro ».
« Je souhaite que cela soit fait au cours de l’année 2016 et qu’il reste sur le territoire de Centrafrique de petites unités comme c’était le cas auparavant », a ajouté le ministre. Soit entre 300 et 400 soldats, comme au temps de l’opération Boali.
Cela étant, dans un entretien accordé la veille au magazine Challenges, M. Le Drian avait estimé que, « vu l’amélioration de la situation sur place, [...] à la fin de l’année, notre objectif est de revenir à un niveau proche de celui de l’avant-crise ». Ce qui sous-entend qu’ il faudrait plutôt miser sur une fin de l’opération Sangaris vers décembre 2016…
Lors de ses voeux aux armées, le 14 janvier, le président Hollande avait annoncé un retrait rapide des militaires français. « En République centrafricaine, la force Sangaris – elle doit en être fière – a contribué à apporter la stabilité après avoir empêcher les massacres. Des élections ont lieu et nous pourrons donc nous désengager maintenant rapidement », avait-il dit.
Par ailleurs, M. Le Drian entend mettre sur pied une mission européenne visant à former les forces armées centrafricaines (FACA), à l’image de celle actuellement en cours au Mali.
« J’ai souhaité – et je pense que j’aurai satisfaction cette semaine – qu’il y ait aussi, comme nous l’avons fait au Mali, une mission de formation de l’UE pour reconstituer l’armée de la République centrafricaine, en faire une véritable armée. J’espère pouvoir obtenir cela de mes collègues dans quelques jours », a indiqué le ministre de la Défense.
L’Union européenne, qui avait envoyé, dans la douleur, une force à Bangui en 2014 (grâce à la participation de la Géorgie, pays qu’elle ne compte pas parmi ses membres), a lancé l’European military advisory mission (EUMAM) RCA en mars 2015, visant à aider les autorités centrafricaines à préparer une réforme de ses forces armées.
http://www.opex360.com/2016/02/01/loperation-sangaris-devrait-prendre-fin-dans-le-courant-de-lannee-2016/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 4 Fév 2016 - 18:12 | |
| - Citation :
- Centrafrique: nouvelles accusations d'abus sexuels contre des Casques bleus
AFP 04/02/2016
Sept nouveaux cas présumés d'abus sexuels de la part de Casques bleus, dont cinq concernent des mineures, ont été identifiés par la mission de l'Onu en Centrafrique, a annoncé jeudi la Minusca dans un communiqué reçu par l'AFP. La Minusca "a identifié sept nouvelles présumées victimes d'exploitation et d'abus sexuels à Bambari", une ville du centre de la Centrafrique. L'Onu a décidé du "rapatriement des 120 soldats congolais déployés à Bambari du 17 septembre au 14 décembre 2015". Ce rapatriement des soldats du Congo-Brazzaville ne sera cependant effectif qu'"après la conclusion de l'enquête", précise le communiqué.
http://www.lorientlejour.com/article/968596/centrafrique-nouvelles-accusations-dabus-sexuels-contre-des-casques-bleus.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 5 Fév 2016 - 22:52 | |
| - Citation :
- Le Représentant spécial de l’ONU en RCA en visite à Bambari suite aux nouvelles accusations d’abus sexuels touchant les casques bleus
Publié le vendredi 5 fevrier 2016 | Agence de Presse Africaine
© Autre presse par DR Les casques bleus
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la République centrafricaine et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, a fait part jeudi à Bambari, 380 km au nord-ouest de Bangui, de son indignation et de sa honte à propos des actes d’abus sexuels dont sont accusés des soldats de la mission onusienne.
Il a rappelé aux soldats du contingent que «l'exploitation et l'abus sexuel constituent une atteinte grave aux règles des Nations Unies et une violation des droits de l'Homme, un double crime qui affecte les femmes et les enfants vulnérables que vous ont êtes ici pour protéger ».
Il a également abordé les cas d'exploitation et d'abus sexuels avec les communautés touchées et a recommandé en urgence des mesures supplémentaires d'atténuation.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a en effet identifié sept nouvelles présumées victimes d'exploitation et d'abus sexuels à Bambari. Ces cas ont été portés à l'attention de la Mission le 21 janvier 2016 par une équipe de chercheurs de Human Rights Watch.
L'équipe a communiqué ces informations à la MINUSCA afin que des soins médicaux et psycho-sociaux soient prodigués aux victimes et que la Mission endosse toute sa responsabilité pour ces présumés crimes. Dès qu'elle a pris connaissance de ces allégations, la MINUSCA a dépêché à Bambari un expert du Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI) pour une mission d'information.
L'évaluation initiale du BSCI a fourni des preuves suffisantes qui confirment que cinq des victimes étaient mineures et avaient été victimes d'abus sexuels. Une adulte a été victime d'exploitation sexuelle. Le bureau n'a pas pu interviewer la septième victime présumée, qui serait également mineure. Enfin, une des allégations portée à la connaissance de la MINUSCA par Human Rights Watch est actuellement à l'étude.
Les soldats impliqués proviennent de la République du Congo et de la République démocratique du Congo. Leurs gouvernements respectifs ont été informés de ces allégations et ont été invités à mener des enquêtes. Les autorités centrafricaines ont également été informées.
En raison de la gravité de ces allégations et compte tenu des informations recueillies par la mission d'enquête préliminaire, les Nations Unies ont décidé de prendre des mesures immédiates, y compris le rapatriement des 120 soldats congolais qui ont été déployés à Bambari du 17 septembre au 14 décembre 2015. Ce rapatriement sera effectif après la conclusion de l'enquête. Dans l'attente, les soldats seront confinés dans leurs casernes.
Face au bataillon de la RDC qui est dans ses dernières semaines avant son rapatriement, le Commandant de la Force de la MINUSCA, le général Balla Keita, a exhorté les soldats à «s'honorer eux-mêmes ainsi que leur pays et le drapeau de l'ONU en observant les normes les plus élevées de conduite et de dignité ».
S'adressant à la presse à la fin de la visite, le Représentant spécial a déclaré que la MINUSCA est «en position de combat ». Il a ajouté «qu'il ne trouvera le repos que lorsque ces actes odieux seront révélés, les auteurs punis, et que ces cas cessent ».
«Nous ne pourrons jamais gagner ce combat sauf si nous travaillons ensemble », a ajouté Parfait Onanga-Anyanga.
http://news.abangui.com/h/45244.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 7 Fév 2016 - 20:59 | |
| | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 15 Fév 2016 - 18:42 | |
| - Citation :
- Centrafrique : Accusés d’exactions, trois officiers burundais de la Minusca rapatriés
Publié le lundi 15 fevrier 2016 | LNC
© Autre presse par DR Silence du gouvernement sur de nouvelles accusations d’abus sexuels portées contre la MINUSCA à BAMBARI
Les Nations Unies « rapatrient trois officiers burundais servant comme observateurs militaires » au sein de la MINUSCA, la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique. Un rapport interne en date du 5 février dernier les accuse d’avoir pris part à la répression des manifestations post-électorales au Burundi. Des actes non compatibles avec de missions de maintien de la paix, a estimé l’ONU.
C’est la procédure habituelle, explique-t-on à la Minusca. A chaque déploiement d’un contingent étranger dans une mission de maintien de la paix, il faut veiller à ce que tous les hommes soient bien équipés, bien préparés sur le plan militaire, mais aussi à ce qu’ils respectent les droits de l’homme.
Or, d’après le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme cité par l’Agence France-Presse, les enquêteurs ont reçu des informations selon lesquelles ces trois officiers burundais, déployés en tant qu’observateurs militaires en Centrafrique, avaient commis des violations des droits de l’homme quand ils étaient encore au Burundi. Ils auraient participé en avril 2015 à la répression des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Les autorités burundaises ont été informées de cette décision, déclare une porte-parole de l’ONU. Les trois hommes vont être renvoyés au Burundi « dans les prochains jours ».
Le 18 décembre dernier, la Minusca avait renoncé à la nomination d’un porte-parole de l’armée burundaise. Il était notamment soupçonné d’avoir minimisé, voire couvert, comme porte-parole de l’armée des exécutions sommaires perpétrées dans le pays.
http://news.abangui.com/h/46512.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 22 Fév 2016 - 21:54 | |
| - Citation :
- Déploiement progressif d’un contingent mauritanien pour l’ONU en Centrafrique
Publié le lundi 22 fevrier 2016 | AFP
© Autre presse par DR Des soldats mauritaniens
Un groupe de 225 militaires mauritaniens a quitté Nouakchott dimanche pour intégrer la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) à Bangui, dans le cadre d’un contingent de 750 hommes qui doit être déployé en avril, ont annoncé dimanche les autorités mauritaniennes.
Un premier groupe de 225 militaires est parti pour Bangui il y a deux semaines. Ils "seront rejoints en avril par 300 autres, pour un total de 750 militaires qui constitueront notre contribution dans ce cadre", a affirmé le ministre de la Défense Mamadou Bathia Diallo, lors d’une cérémonie officielle à l’aéroport.
D’après lui, un millier de Casques bleus mauritaniens participent aux missions de l’ONU dans le monde avec un contingent en Côte d’Ivoire, des gendarmes en Centrafrique pour sécuriser les élections, des policiers au Darfour, dans l’ouest du Soudan, et une dizaine d’observateurs militaires au Mali.
Le ministre a assuré que les militaires mauritaniens "ont été bien formés pour leur mission" en Centrafrique.
"Les valeurs qui sont les nôtres les prémunissent contre des actes déplorables commis par d’autres dans ce pays", a-t-il dit, en allusion aux accusations d’abus sexuels contre des membres de la Minusca.
A la suite des nombreux cas d’agressions sexuelles présumées signalées dans la Minusca, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait limogé son chef en août 2015 et avait nommé une commission d’experts.
L’ONU a décidé début janvier de se séparer de l’ensemble des Casques bleus de la République démocratique du Congo au sein en estimant que les troupes congolaises ne répondaient "que partiellement aux exigences de l’ONU en matière d’équipement, de contrôle du recrutement et de niveau de préparation au combat". Certains militaires congolais sont soupçonnés d’avoir commis des abus sexuels.
La Minusca, forte actuellement de quelque 10.000 hommes, aide notamment le gouvernement à sécuriser une transition politique en Centrafrique, où l’ancien Premier ministre Faustin-Archange Touadéra a été élu président samedi avec la lourde charge de redresser un pays parmi les plus pauvres de la planète, qui a sombré dans le chaos après les tueries intercommunautaires de 2013-14.
http://news.abangui.com/h/46725.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 29 Fév 2016 - 18:40 | |
| - Citation :
- Centrafrique : l’élection présidentielle est un succès pour l’opération Sangaris
29 Février 2016 à 09h55
L’opération militaire française Sangaris vient de remporter une belle victoire en République centrafricaine (RCA), avec la tenue de l’élection présidentielle. Repoussée à plusieurs reprises, celle-ci s’est déroulée dans le calme et a permis d’élire un candidat que personne n’attendait avant le premier tour, Faustin-Archange Touadéra, selon les résultats rendus publics le 20 février. À 58 ans, ce mathématicien et universitaire, ancien Premier ministre, s’est présenté comme le « candidat du peuple » promettant de combattre la corruption. Il triomphe largement. L’adversaire de Touadéra, Anicet-Georges Dologuélé, lui aussi ancien chef du gouvernement, a obtenu 37,29%. Il a annoncé qu’il reconnaissait les résultats provisoires annoncés par l’ANE.
Cette élection, dont les résultats définitifs doivent encore être validés, est une étape essentielle dans le retour à la paix civile de la République centrafricaine, qui a basculé dans le chaos au printemps 2013. Trois ans plus tard, une issue positive peut être espérée, comme le succès de la visite du pape François en novembre l’avait déjà montré.
Les problèmes de la Centrafrique restent toutefois immenses. Selon l’Indice de développement humain des Nations Unies, la RCA se situe au 187e rang mondial sur… 188. Des fractures ethniques et religieuses minent le pays alors que les rapports entre éleveurs transhumants et agriculteurs sont sources de violences. La classe politique n’a pas toujours donné une image très glorieuse. Que l’on se souvienne de « l’empereur » Bokassa, dont l’un de ses fils Jean Serge a obtenu 6 % au premier tour de la présidentielle.
La France n’a pas à y rougir de son action récente, notamment militaire. Déclenchée en urgence en décembre 2013, alors que se tenait un « sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique », l’opération Sangaris a permis d’éviter que la Centrafrique ne sombre complètement dans des massacres intercommunautaires notamment entre les ex-Sélékas (musulmans) et les anti-Balakas (chrétiens). Le bilan humain des violences n’a jamais été établi avec précision, mais il se compterait en milliers de morts.
Alors que l’armée française était déjà engagée au Mali depuis le mois de mars 2013, François Hollande décidait, neuf mois plus tard, d’intervenir en République centrafricaine. Dans les premiers mois, les militaires de l’ancienne puissance coloniale se retrouvent très seuls au milieu du chaos. Ce qui a poussé Paris à intervenir, c’est d’abord le spectre du Rwanda où la communauté internationale, avec la France aux premiers rangs, a laissé la situation se dégrader jusqu’au génocide de 1994. C’est aussi le succès de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. De 2002 à 2011, l’armée française a permis d’éviter que le pays ne se disloque entre le Nord et le Sud – une crise contenue et qui a trouvé son issue avec l’élection d’Alassane Ouattara.
C’est ce dernier modèle que la France tente de rééditer en République centrafricaine (RCA) : une maîtrise de la violence à basse intensité, un processus politique aboutissant à des élections reconnues, un autre processus de désarmement des groupes armés et un passage de relais entre les militaires françaises et les casques bleus pour garantir, sur le long terme, la stabilité du pays.
Au printemps 2014, l’armée française a compté jusqu’à 2 400 militaires sur le sol centrafricain. Pour un pays plus vaste que la France, même peuplé que de 5 millions d’habitants, c’est très peu.Grâce à une manœuvre très habile, Sangaris est parvenu à sécuriser la capitale Bangui et les deux grands axes de circulation qui relie ce pays enclavé au reste du monde. L’armée s’est ensuite déployée dans l’Ouest, avant de basculer vers l’Est, même si de larges secteurs dans les confins orientaux de la RCA sont restés globalement inaccessibles.
Avec une armée très sollicitée au Sahel, au Moyen-Orient et désormais sur le territoire national, Paris est pressé de se désengager militairement de RCA. À ce jour, l’opération Sangaris a coûté environ 400 millions d’euros. En septembre dernier, les effectifs de la force n’étaient déjà plus que de 900 hommes, avec l’idée de passer rapidement à 600. Las ! Une grave flambée de violences à l’automne et la nécessité de garantir le processus électoral ont retardé le départ des troupes. Le chef d’état-major des armées ne cache pas que son objectif est de fermer complètement Sangaris, quitte à revenir en cas d’urgence depuis les bases françaises en Afrique.
La France compte essentiellement sur les Nations-Unies pour prendre le relais, avec la Minusca. C’est une importante force de casques bleus, de l’ordre de 11 000 militaires et policiers, dont de nombreux contingents africains. L’opération Sangaris, depuis le camp de M’Poko, contigu à l’aéroport de Bangui, n’agit plus qu’en appui des casques bleus. De son côté, l’Union européenne a fourni, durant un an, une petite force de quelques centaines d’hommes, venus soulagés les militaires français à Bangui. Cette « Eufor-RCA » a, depuis lors, été remplacée par une modeste mission de conseil (Eumam) pour la réforme de l’armée locale. Une tâche essentielle pour le nouveau président.
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/centrafrique-l-election-presidentielle-est-succes-l-operation-sangaris-97888 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 16 Mar 2016 - 22:32 | |
| - Citation :
- 16 mar 2016
Abus et exploitation sexuels: pour que Kaga Bandoro devienne un modèle de l’action de la MINUSCA
Depuis l’avènement de la MINUSCA, le secteur de Kaga Bandoro (nord, préfecture de la Nana Grébizi) n’a enregistré aucun cas d’abus ou d’exploitation sexuels. Un constat dont se réjouit le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, en visite de travail dans la localité ce mardi 15 mars 2016, pour le lancement officiel des activités du groupe de travail (Task force) pour la prévention des exploitations et abus sexuels.
« Nous voulons que cette performance se poursuive et nous voulons que Kaga Bandoro devienne un modèle de notre action, non seulement pour la promotion de la Tolérance Zéro, mais surtout pour que nous atteignions notre objectif de Zéro nouveau Cas d’abus sexuels à la MINUSCA », a-t-il souhaité, encouragé par l’initiative du chef du bureau de Kaga Bandoro de réunir l’ensemble des autorités locales et la famille des Nations unies présente dans la localité en vue de prévenir le mal.
Le Chef de la MINUSCA était accompagné, pour l’occasion, du Commandant de la Force, le Général Balla Keita, du Commissaire de la Police de la Mission, Luis Carrilho, du Directeur adjoint du support de la Mission, Emmanuel Komla Agawu et de la Cheffe de l’Unité Conduite et Discipline, Mme Carmen Perez-Salas.
En présence du groupe de travail pour la prévention des exploitations et abus sexuels, composé de la MINUSCA et de toutes les agences des Nations Unies opérant dans la région, la délégation venue du quartier général de la MINUSCA à Bangui a inscrit l’objectif de la présente visite dans sa volonté de porter un message clair : rappeler que la MINUSCA est déterminée à mettre fin aux abus et exploitations sexuels. « C’est une mission qui n’aura aucune complaisance envers tous ceux qui dans ses rangs voudront profiter de la multitude pour se cacher et continuer à mener ces actes odieux. Nous sommes venus ici dire que la Mission est en guerre contre les abus sexuels et que c’est un combat que nous allons réussir », a promis le Représentant spécial.
Faut-il le rappeler, le 11 mars 2016, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2272, qui prend plusieurs mesures visant à s’assurer que tout acte d’exploitation ou d’atteinte sexuelles commis par des soldats de la paix sera puni. Un texte destiné à « envoyer un message fort sur le fait que le Conseil de sécurité soutient fermement la politique de tolérance zéro dans les cas d’abus ou d’exploitations sexuels commis par des troupes censées protéger les civils ».
A l’issue de sa rencontre avec les humanitaires en mission dans la région, les autorités locales et la société civile, notamment les organisations de femmes, la délégation a renouvelé l’engagement de la Force et de la Mission dans sa totalité à tenir son engagement de Protection des civils, pilier primordial de son mandat en République centrafricaine. Kaga Bandoro fait face, en effet, à une insécurité grandissante du fait du grand banditisme et des viols massifs de femmes (plus de 700 cas de violences basées sur le genre et une trentaine de cas de viols au cours des deux derniers mois, selon l’Organisation des Nations Unies pour la Population –UNFPA- sur place).
Pour pallier ces problèmes, le Chef de la MINUSCA a réitéré la ferme résolution de la MINUSCA à faire appliquer, à Kaga Bandoro, la mesure de zone exempte d’armes. « Nous avons été clairs que nous allons lever toutes les barricades posées dans la ville. Nous sommes conscients que c’est un défi immense, mais nous prendrons les mesures pour faire cesser ces activités criminelles », a-t-il fait savoir.
Une visite au camp des déplacés situé au sein de l’archevêché de Kaga Bandoro a permis au Représentant spécial et à sa suite de s’imprégner des réalités de vie des populations ayant fui les combats au plus fort de la crise. Il les a assurés du soutien constant de la MINUSCA avant de les inviter à la cohésion et à l’espoir de lendemains meilleurs pour la RCA, un espoir qui prend peu à peu forme avec l’élection des nouveaux dirigeants du pays.
http://minusca.unmissions.org/abus-et-exploitation-sexuels-pour-que-kaga-bandoro-devienne-un-mod%C3%A8le-de-l%E2%80%99action-de-la-minusca | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 19 Mar 2016 - 18:59 | |
| - Citation :
- 19 mar 2016
Le partenariat pour optimiser la lutte contre les abus sexuels
Après Bambari (Sud) et Kaga-bandoro (Centre-Nord), c’est au tour de Bria, dans l’Est du pays, d’accueillir, le vendredi 18 mars 2016, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Parfait Onanga-Anyanga, à la tête d’une délégation composée entre autres du Commandant de la Force, le Général Balla Keita, du Commissaire de la Police, Luis Carrilho, et de la cheffe de l’Unité de Conduite et discipline, Mme Carmen Perez-Salas, dans le cadre du lancement officiel du groupe de travail (Task Force) pour la prévention des exploitations et abus sexuels.
Sur place, le Représentant spécial a passé en revue avec ses différents interlocuteurs, dont les autorités locales, les leaders communautaires, des associations de femmes et d’enfants, les agences humanitaires mais également les casques bleus, la quintessence de la résolution 2272 adoptée le 11 Mars 2016 par le Conseil de sécurité, laquelle souligne l'importance de protéger les personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, contre toute forme d'abus ou d'exploitation, tout en prévoyant des mesures coercitives y relatives au sein des missions de paix, mais aussi des actions préventives dans le cadre desquelles s’inscrit la mise en place de la présente Task force.
« Face aux drames que constituent les viols et abus sexuels au sein des missions de paix, les Nations Unies ont décidé d’adopter une posture ferme. Mais le meilleur moyen de combattre ces violences est la prévention ; d’où la nécessite de prévenir par la sensibilisation et la vulgarisation des mesures prises par le Conseil de sécurité », souligne le chef de la MINUSCA qui a aussi invité la population à ne pas stigmatiser les victimes de ces violences, mais plutôt à les protéger et les aider. Et de faire valoir qu’« on juge une société par sa capacité à aider les plus faibles. Nous avons tous la responsabilité de protéger les victimes, nous devons tous entreprendre ce partenariat de lutter contre ce fléau et aussi contre les stigmatisations au nom de certaines traditions ».
Aux commandants des contingents de la MINUSCA déployés dans la région, un message clair et précis : se départir de la « solidarité négative » qui protègerait certains éléments indélicats au sein de la Mission. Et de réitérer les valeurs que sont celles des Nations Unies : « un engagement vers l’effort de protéger la population ». Car, insiste le Représentant spécial, « nous sommes les protecteurs de ces communautés, on ne va pas s’ériger en prédateurs ».
http://minusca.unmissions.org/le-partenariat-pour-optimiser-la-lutte-contre-les-abus-sexuels | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 21 Mar 2016 - 19:59 | |
| - Citation :
- La Centrafrique demande au Maroc de «maintenir son contingent au sein de la mission» Minusca
21 mars 2016
La Centrafrique exhorté le Maroc à ne pas retirer les Casques bleus marocains présents sur son territoire dans le cadre de la mission onusienne pour la stabilisation du pays.
La Centrafrique a appelé le Maroc à maintenir son contingent au sein de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA). Dans une lettre adressée à son homologue marocain, le chef de la diplomatie Centrafricaine, Samuel Rangba, « exhorte le royaume du Maroc à maintenir son contingent au sein de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), en vue de continuer la mission de sécurisation et de stabilisation du pays conformément au mandat des Nations Unies » rapporte le MAP.
Le ministre centrafricain a souligné, dans sa lettre, que la contribution du contingent du Royaume du Maroc au sein de la MINUSCA « a été très appréciée et a permis d’aboutir au bon déroulement du processus électoral salué par toute la communauté internationale, ainsi qu’au retour progressif à la paix et à la sécurité» en Centrafrique.
Cette demande du ministère des Affaires étrangères centrafricain intervient après la décision du Maroc de retirer son contingent participant aux opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le cadre du conflit qui l’oppose à Ban Ki-moon au sujet du Sahara.
Par ailleurs, Samuel Rangba a réaffirmer « la position constante de la République Centrafricaine en faveur du plan proposé par le Royaume du Maroc sous l’égide des Nations Unies, pour un règlement de la question du Sahara marocain» et réitère « tout le soutien de la République Centrafricaine au Maroc dans sa quête légitime pour la défense de son intégrité territoriale ».
http://telquel.ma/2016/03/21/centrafrique-demande-au-maroc-maintenir-contingent-au-sein-mission-onusca_1488387 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 30 Mar 2016 - 18:31 | |
| - Citation :
- L’opération Sangaris devrait prendre fin après la montée en puissance de la mission européenne EUTM RCA
Posté dans Afrique, Défense européenne, Opérations par Laurent Lagneau Le 30-03-2016
Sans surprise, et comme il l’avait fait il y a deux mois, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé la fin de l’opération Sangaris à l’occasion d’un déplacement à Bangui, où il doit assister, ce 30 mars, à l’investiture de Faustin-Archange Touadéra, confortablement élu président de la République centrafricaine en février dernier (avec plus de 60% des voix).
Au moment du lancement de l’opération Sangaris, le 5 décembre 2013, « le pays était en pleine guerre civile, déchiré par des tensions religieuses, en proie au chaos, au bord de situations prégénocidaires », a ainsi rappelé M. Le Drian.
Le contexte ainsi décrit a été en grande partie causé par le renversement, en mars 2013, du président François Bozizé par la coalition de la Séléka, à dominante musulmane. En réaction, des milices dites « anti-balaka », dont certaines manipulées par le clan Bozizé, virent le jour, alimentant un cycle de violences/représailles sur fond de convoitises des gisements de diamants et avec le risque d’une partition du pays.
« En l’espace de deux ans, la force Sangaris a réussi à ramener le calme et à empêcher l’inacceptable », a ajouté le ministre. Pour rappel, cette intervention militaire française devait initialement durer que quelques mois. Puis, finalement, devant la difficulté de la tâche, il aura fallu non seulement augmenter les effectifs sur le terrain (jusqu’à au moins 2.500 soldats) et consentir à y rester plus longtemps…
Quoi qu’il en soit, la Centrafrique a pu achever sa transition politique, avec l’élection du président Touadéra. « Bien sûr tout n’est pas résolu mais nous voyons enfin le pays sortir d’une longue période de troubles et d’incertitudes », a ainsi commenté M. Le Drian, devant les militaires français rassemblés à l’aéroport M’Poko de Bangui. Aussi, « je peux vous confirmer la fin de l’opération Sangaris dans le courant de l’année 2016″, a-t-il ajouté.
Cependant, le ministre n’a pas encore donné de calendrier pour ce désengagement des forces françaises. La réduction des effectifs de Sangaris se fera en fontion de la montée en puissance de la « capacité réactive » de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA) ainsi que celle de la Mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM RCA), qui sera en principe déployée à Bangui en juillet prochain pour deux ans. Et cela, à la condition de trouver assez de contributeurs…
Du coup, les effectifs militaires français en Centrafrique pourront passer de 900 à 300 personnels après la fin de Sangaris. Certains rejoindront la Minusca pour, selon le ministre, en « garantir la robustesse » tandis que d’autres seront affectés à l’EUTM RCA. Enfin, une unité française continuera d’assurer la sécurité de l’aéroport de M’Poko.
Enfin, en cas de besoin, M. Le Drian a souligné qu’il sera toujours possible de faire appel aux Forces françaises de Côte d’Ivoire (FFCI) ainsi qu’à celles déployées dans la bande sahélo-saharienne.
http://www.opex360.com/2016/03/30/loperation-sangaris-devrait-prendre-fin-apres-la-montee-en-puissance-la-mission-europeenne-eutm-rca/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 8 Avr 2016 - 18:35 | |
| - Citation :
- Sangaris : Les VBCI quittent la Centrafrique
Posté dans Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 08-04-2016
Maintenant que la République centrafricaine a un nouveau président (Faustin-Archange Touadéra, ndlr), que le processus de normalisation politique suit son cours et que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) continue sa montée en puissance, l’opération française « Sangaris » va progressivement s’éteindre dans le courant de cette année.
Pour le moment, il s’agit pour les forces françaises encore présentes dans le pays d’adapter leurs moyens à la situation qui prévaut actuellement. D’où la décision de retirer les 16 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) de ce théatre extérieur.
Ces blindés de 28 tonnes, armés d’un canon de 25 mm, avaient été envoyés en Centrafrique en août 2014, à une époque où des milices tentaient toujours de semer le chaos à Bangui.
« Le rapatriement des 16 VBCI présents à Bangui marque la volonté de la France d’adapter les moyens de combat de Sangaris à la réalité de la situation sécuritaire de la Centrafrique », explique ainsi l’État-major des armées.
Les premiers VBCI ont commencé à être remplacés par des VAB (Véhicules de l’avant blindé). Leur retour se fera en deux temps. En effet, ils seront d’abord transportés par des avions Iliouchine 76 jusqu’à Douala, au Cameroun, avant d’être embarqués à bord d’un roulier qui les acheminera en France.
« Les VBCI étaient particulièrement adaptés à la mission de stabilisation et d’appui de la MINUSCA : ils permettaient à la force Sangaris d’agir de manière dissuasive face à un contexte difficile, marqué par un environnement d’une extrême violence. Mobilité, rapidité, protection, observation et appui feu, tels étaient les caractéristiques des VBCI. Ces véhicules de dernière génération étaient en mesure de faire face, grâce à son blindage, à différents types de menaces, allant du simple jet de pierres aux grenades offensives », a encore souligné l’EMA.
La même chose devrait se produire dans le domaine de l’aéromobilité, la MINUSCA comptant déjà 11 hélicoptères, dont 2 d’attaque (Mi-35).
La fin annoncée de Sangaris ne mettra pas pour autant un terme à la présence militaire française en Centrafrique : des militaires français participeront à la Mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM RCA), qui sera en principe active à compter de juillet prochain tandis que d’autres resteront affectés à la protection de l’aéroport M’Poko de Bangui.
http://www.opex360.com/2016/04/08/sangaris-les-vbci-quittent-la-centrafrique/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 11 Avr 2016 - 20:42 | |
| - Citation :
- 11 avr 2016
La MINUSCA rend un dernier hommage au soldat mauritanien Massa Ahmedou
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a rendu un dernier hommage, lundi 11 avril 2016, au soldat Mauritanien, le Sergent Massa Ahmedou, décédé le 7 avril 2016, des suites d’une courte maladie à Bambari (centre, préfecture de la Ouaka), où il servait en tant que technicien de transmission.
A l’occasion d’une cérémonie organisée au quartier général de la MINUSCA à Bangui, en présence du Commandant de la Force, le Général Balla Keita, et son adjoint, le Général Major Ahmed Shaffudin, du Directeur des services d’Appui à la MINUSCA, Milan Tojanovic, du Directeur de cabinet du Représentant spécial du Secrétaire général, Aliou Sene, du Coordonnateur des Bureaux de terrain, Baboucarr Jagne, ainsi que de plusieurs membres des personnels civil, policier et militaire de la Mission, le défunt a reçu les honneurs militaires.
« Toutes nos condoléances à l’armée mauritanienne qui a bien voulu envoyer ses dignes fils dans les profondeurs de l’Afrique au nom d’un idéal, celui de la paix», s’est exprimé le Général Balla Keita qui a salué le courage et l’abnégation des casques bleus mauritaniens dans leur ensemble, eux qui, en 15 jours, viennent de perdre deux des leurs.« Bien qu’ils soient tombés au champ d’honneur, ce sacrifice ne fera que nous renforcer dans notre idéal de ramener une paix définitive en RCA », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Commandant du contingent mauritanien, le Lieutenant-Colonel Sidi El Veireck, s’est souvenu d’un soldat « exemplaire, car discipliné, compétent et désintéressé ». Toutefois, a-t-il tenu à réaffirmer, cette perte loin d’entamer la détermination du contingent mauritanien de la MINUSCA, « raffermira sa volonté et son engagement au service de la paix en République centrafricaine. »
Recruté au sein des forces armées mauritaniennes en 1996, le Sergent Massa Ahmedou a intégré le rang des casques bleus de la MINUSCA le 1er février 2016.
Agé de 39 ans, il laisse une veuve et cinq orphelins.
http://minusca.unmissions.org/la-minusca-rend-un-dernier-hommage-au-soldat-mauritanien-massa-ahmedou | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 14 Avr 2016 - 1:13 | |
| - APO a écrit:
41 nouvelles allégations d'abus sexuels commis par des soldats de la paix non révélés par l'ONU en RCA
#Lien english
Le siège de l'ONU a pris connaissance aux environ du 7 Avril de 41 nouvelles allégations d’abus sexuel commis par des Forces de maintien de la paix sur des femmes et des filles
NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 13 avril 2016/ -- AIDS-Free World (www.AidsFreeWorld.org) a reçu des informations divulguées par un lanceur d’alerte indiquant que 41 nouveaux cas de violence sexuelle commis par des soldats de la paix ont été documentés par minusca, la mission de maintien de la paix des Nations Unies en République Centrafricaine (RCA), suite à des entretiens avec des victimes à Dekoa , une ville éloignée dans la préfecture de Kemo. Dans un message cable daté du 7 avril, la minusca a informé siège de l'ONU qu'une «équipe intégrée» envoyée à Dekoa du 25 Mars au 4ème Avril a interviewé 59 femmes et filles. Alors que certaines étaient sur une liste de 98 victimes qui ont signalé des abus sexuels à l'UNICEF le mois dernier, l'équipe a documenté 41 nouveaux cas jamais signalés précédemment.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 19 Avr 2016 - 22:08 | |
| RIP - Citation :
- 18 avr 2016
La MINUSCA condamne la mort d’un casque bleu à Rafai
La Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) condamne l’attaque par des civils contre une patrouille de casques bleus, survenue le dimanche 17 avril dans la localité de Rafai, préfecture de Mbomou, ayant causé la mort d'un casque bleu des suites de ses blessures.
Ce grave incident s’est produit dans cette localité, située à environ 600 kilomètres à l’est de Bangui, alors que la patrouille gardait le dispensaire local dans lequel se trouvait un élément de l’Armée de résistance du seigneur (LRA). L’élément faisait partie d’un groupe qui avait attaqué la localité d’Agoumar quelques heures plus tôt, et avait été capturé avant d’être battu par la foule.
C’est en protégeant le dispensaire que des habitants d’Agoumar et de Rafai voulaient prendre d’assaut aux environs de 19 heures, que les casques bleus ont été attaqués par la foule.
La MINUSCA rappelle que toute attaque contre des casques bleus peut être considérée comme un crime de guerre et son auteur passible de poursuites. La Mission est déterminée à travailler avec les autorités locales pour faire toute la lumière sur cette affaire et que les auteurs de cet acte lâche soient traduits en justice.
La MINUSCA présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, au contingent marocain ainsi qu’au Royaume du Maroc.
La MINUSCA a également ouvert une enquête sur les circonstances de la mort d’un civil au cours de cet incident.
http://minusca.unmissions.org/la-minusca-condamne-la-mort-d%E2%80%99un-casque-bleu-%C3%A0-rafai - Citation :
- 18 avr 2016
19 policiers tunisiens de la MINUSCA honorés pour leur contribution à la paix en RCA
Ils sont 13 policiers tunisiens affectés à Bangui et 06 dans différents secteurs du pays à être décorés ce 18 avril 2016 à Bangui de la Médaille de la MINUSCA, en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, et de plusieurs autres personnalités. Une distinction qui coïncide en Tunisie avec la journée nationale dédiée aux forces de sécurité.
Au rang des autres personnalités présentes l’on peut citer le Commissaire adjoint de la Police de la MINUSCA, Roland Zamora, le Commandant adjoint de la Force, le Général Major Shafiuddin Ahmed ; le Chef d’Etat-major de la Police de la MINUSCA, Hector Martial Founa; le Chef des opérations au sein de la Police de la MINUSCA, Souleymanou Ngamsou ; le Coordonnateur des Unités de police constituée (FPU), Pape Samba Mbodj, et le Chef du pilier développement au sein de la Police de la MINUSCA, Calixte Kpede.
Les Casques bleus tunisiens sont arrivés pour la première fois à la MINUSCA le 17 novembre 2014. Ils sont composés de 37 policiers, dont une femme, et de 05 gendarmes de la garde nationale tunisienne. 31 de ces casques bleus sont à Bangui et 11 dans les secteurs (02 à Kaga-Bandoro, 02 à Bouar, 02 à Bria ont été décorés et 03 à Bangassou, 02 à Berberati n’ont pas été décorés). Cinq officiers parmi eux sont au niveau du commandement. Il s’agit du Coordonnateur adjoint de la Joint Task Forces (JTF), du Coordonnateur de la réforme, du chef logistique, de l’adjoint au Coordonnateur des secteurs et du Chef de l’Unité des enquêtes internes.
Les membres du contingent tunisien intervienent dans diverses unités de la Police de la MINUSCA à savoir la logistique, le service du personnel, les enquêtes internes, le volet développement, le pilier formation et réforme, les investigations et l’analyse criminelles, la coordination des FPU, les équipes mobiles, etc. En outre, ils ont participé à la sécurisation du Référendum constitutionnel en décembre 2015, ainsi qu’à celle des élections présidentielles et législatives. Certains d’entre eux ont également participé dans la collecte des dons au profit de la maison des orphelins à Lakouanga, 2e arrondissement de Bangui.
En sa qualité de Commandant du Contingent, le Colonel Kamel Djelassi a souligné que ses éléments ont traversé une période difficile et pleine d’embuches, mais aussi des moments palpitants et enrichissants. « Nous avons adhéré d’une façon virile et déterminée à l’esprit de notre commandement à relever les défis et percer les barrières pour réussir notre tâche », a expliqué le Colonel Kamel Djelassi avant de conclure que tout a été fait avec professionnalisme et dévouement.
Le Commissaire adjoint de la Police de la MINUSCA, à son tour, a adressé aux récipiendaires sa reconnaissance pour leur protection à la population centrafricaine. Mais également pour leur respect à la tolérance zéro à l’exploitation et abus sexuels,« car ces actes ternissent l’image de leurs auteurs, de leurs pays et des Nations Unies ». Roland Zamora a estimé que cette bonne attitude est due au leadership du commandant du contingent et son comportement rigoureux. Et de leur souhaiter d’aller toujours de l’avant.
Le Représentant spécial a reconnu l’immense sacrifice que chacun des récipiendaires fait pour la réussite de la paix en Centrafrique : « Vous faites votre noble mission pour défendre ce pays meurtri afin que les citoyens puissent vivre dans la paix et la dignité. » Parfait Onanga-Anyanga saluera leur contribution dans le renforcement des capacités des policiers et gendarmes centrafricains pour le rétablissement de l’ordre public. Le Chef de la MINUSCA appellera au redoublement de vigilance en cette période où la Centrafrique s’est dotée de nouvelles institutions : « Il y a des gens qui sont aux aguets pour faire échec à la paix retrouvée dans ce pays. »
Les Casques bleus tunisiens ont été déployés pour la première fois au sein de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) en 1999. Ils ont aussi servi à la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), à la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUUCI), à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), et enfin à la MINUSCA.
http://minusca.unmissions.org/19-policiers-tunisiens-de-la-minusca-honor%C3%A9s-pour-leur-contribution-%C3%A0-la-paix-en-rca | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 19 Avr 2016 - 23:01 | |
| y'en a marre d'être toujours le bon samaritain pour ne pas user de la force, ils ont dû tirer quelques rafale de semence avant de butter le premier qui ose faire un pas de plus, et tout rentre chez lui | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 20 Avr 2016 - 21:32 | |
| | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 24 Avr 2016 - 18:27 | |
| - Citation :
- 24.04.2016
RCA: Sangaris se désengage et rétrocède l'emprise de Sibut
La force française Sangaris se désengage peu à peu du territoire centrafricain.
Au ministère de la Défense, on préfère au terme "désengagement" les expressions "recentrage de la force " ou "resserrement du dispositif". Pas question d'effaroucher le nouveau et encore très fragile régime. Sur le terrain, toutefois, le repli se poursuit. Les VBCI ont quitté le théâtre, il y a quelques jours.
Samedi, les militaires français ont rétrocédé à la République Centrafricaine la concession qu'ils occupaient à Sibut, à 190 kilomètres au nord de Bangui.
Dans cette ville stratégique, Sangaris avait établi une base avancée dès 2014. Base qui avait ensuite évolué en PFR (plate forme relais), après la montée en puissance de la Minusca.
Au cours des trois dernières semaines, 210 hommes, 90 véhicules et 21 conteneurs ont quitté Sibut pour rejoindre Bangui, comme l'a constaté, la semaine dernière notre correspondant en RCA, Anthony Fouchard (les excellentes photos de ce post sont de lui).
Un vrai défi logistique et technique a été relevé, les différents convois en route vers la capitale sur des pistes sommaires s'étirant sur près de trois kilomètres.
Il a également fallu faire place nette : détruire les 700 mètres de bastion wall et les postes de guets, ramasser les barbelés et terrasser le sol. C'est une section du 13e régiment du génie qui est restée sur place pour ces travaux, après le départ des derniers véhicules. Les sapeurs étaient épaulés par une section en Force Protection du 16e bataillon de chasseurs, avec des éléments de soutien et de commandement.
Depuis le début du présent mandat, les unités de Sangaris composées majoritairement du RMT et du 12e RC se relayaient toutes les deux semaines sur cette base. Le 16e BC de Bitche et le 13e RG sont également passés par Sibut, verrou entre le nord vers Kaga Bandoro et le centre du pays vers Bambari. La ville est aussi surnommée la ligne rouge "car quand les rebelles l'ont traversée, Bangui n'est plus loin", souligne un élu local.
Sangaris a disposé une force de dissuasion conséquente à Sibut. En octobre 2015, de violents combats avaient d'ailleurs opposé un hélicoptère Tigre et une colonne de rebelle lourdement armé. Le Tigre avait fait feu, neutralisant plusieurs rebelles du FPRC (affiliés à Nourredine Adam).
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/04/23/rca-sangaris-se-desengage-et-retrocede-l-emprise-de-sibut-16073.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 24 Avr 2016 - 21:28 | |
| - Citation :
- Onanga-Anyanga à Bouar pour réaffirmer l'importance de protéger les personnes vulnérables
Dans la poursuite de sa tournée pour la mise en place du groupe de travail (Task Force) contre les exploitations et abus sexuels, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, s’est rendu le 21 avril 2016, à Bouar (dans la Nana-Mambéré) accompagné d’une délégation composée de l’adjoint du Commandant de la Force, le Major-General Shafiddin Ahmed, du Commissaire de la Police Luis Carrhilo et du Coordonnateur des bureaux du terrain, Baboucarr Jagne.
Le message et la fermeté du Représentant a été le même partout où il a mis en place les groupes de travail « La préoccupation du Secrétaire général pour lutter contre les exploitations et abus sexuels est une réalité ; nous n’acceptons plus que des minorités continuent de ternir l’image de la Mission ». Sur place, le Représentant spécial a d’abord rencontré le personnel de la MINUSCA, à qui il a réitéré sa satisfaction pour avoir « appuyé les efforts des Centrafricains pour la tenue des élections » et son soutien dans l’exercice de sa mission.
Face aux autorités locales, aux associations des femmes et de la jeunesse qu’il qualifie de « partenaires dans cette lutte » contre ce fléau, le Représentant spécial a expliqué la quintessence de la résolution 2272 adoptée le 11 mars 2016 par le Conseil de sécurité, laquelle souligne l'importance de protéger les personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, contre toute forme d'abus ou d'exploitation, tout en prévoyant des mesures coercitives y relatives au sein des missions de paix, mais aussi des actions préventives dans le cadre desquelles s’inscrit la mise en place de la Task force.
Aux commandants des contingents de la MINUSCA déployés dans la région, le Chef de la MINUSCA a souligné les valeurs et principes des Nations Unies qui doivent guider l’action des hommes sur le terrain.
Cette visite du Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies est la quatrième du genre après Kaga-bandoro, Bambari et Bria.
http://minusca.unmissions.org/onanga-anyanga-%C3%A0-bouar-pour-r%C3%A9affirmer-limportance-de-prot%C3%A9ger-les-personnes-vuln%C3%A9rables | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 25 Avr 2016 - 20:30 | |
| - Citation :
- 25 avr 2016
La MINUSCA honore 72 casques bleus serbes
Le samedi 23 avril 2016, le contingent serbe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a vu ses membres récompensés pour leurs contributions aux efforts de stabilisation de la Mission en Centrafrique, en recevant la médaille de la MINUSCA.
Pour ces casques bleus, qui appartiennent essentiellement au corps médical, opérant au sein de l’hôpital de Niveau 2 de la Mission, cette distinction intervient à une date mémorable étant entendu qu’il s’agit d’une journée dédiée aux Forces armées en souvenir de l’éclatement de la deuxième insurrection serbe contre l’Empire Ottoman (Turquie), le 23 avril 1815.
La cérémonie a vu la présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République Centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, du Commandant a.i. de la Force, le Général Major Shafiuddin Ahmed, du Commissaire de la Police de la MINUSCA, Luis Carrilho, et du Directeur des services d’Appui à la Mission, Milan Trojanovic, entre autres personnalités.
Les 72 Casques bleus (68 membres de l’hôpital de niveau 2 de la Mission, deux officiers et deux observateurs militaires) sont arrivés en Centrafrique respectivement le 16 janvier 2016 et le 20 septembre 2015. Leur tâche principale est de procurer des soins médicaux de première et de seconde urgence aux personnels militaire, policier et civil des Nations Unies en Centrafrique.
Comme le fait valoir le Commandant du Contingent, Colonel Nikola Dejanovic, au crédit de cet hôpital, qui comprend aussi bien des chirurgiens, des radiologues, des traumatologues, des odontologistes, des biochimistes, des pharmaciens que des infirmiers et infirmières qui opèrent 24h/24 et 7jours/7, figurent plus de 4.000 consultations et soins pour diverses pathologies à des patients provenant de 67 pays. De cet efectif, 15 cas jugés plus serieux ont été evacués vers des hôpitaux de niveaux plus élevés en Ouganda, au Cameroun, en Mauritanie ou au Burundi, etc. L’équipe chirurgicale a aussi été à 30 cas d’interventions chirurgicales, parmi lesqueles des blessés graves.
Dans son intervention, le Chef de la MINUSCA a d’abord rendu un hommage au Docteur Olivera Jovanovic, radiologiste à l’hôpital serbe de décembre 2014 à juin 2015 et décédée des suites d’une malaria attrapée en Centrafrique quelques semaines après son retour en Serbie, le 27 juillet 2015. Et Parfait Onanga-Anyanga de souligner que les casques bleus serbes sont en Centrafrique « pour la cause de la paix et la dignité au bénéfice de toute l’humanité », les remerciant pour les divers soins administrés aux personnels des Nations Unies en Centrafrique, afin que ceux-ci puissent servir, en bonne santé, la population. « Vous avez fait votre travail avec abnégation et compétence, je vous encourage à continuer dans cette lancée », a-t-il conclu.
Les Contingents serbes ont longuement servi dans les opérations de maintien de la paix à travers le monde : Yemen (1963-1964), République Démocratique du Congo (1960-1964), Iran (1988-1991), Namibie (1989-1990), Angola (1989-1993), Timor oriental (2002-2003), Burundi (2004-2005), Tchad (2009-2010) et Centrafrique depuis 2014.
Ainsi, la République serbe occupe-t-elle la 8e place des pays européens contributeurs dans les opérations de maintien de la paix.
http://minusca.unmissions.org/la-minusca-honore-72-casques-bleus-serbes | |
| | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 38290 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 28 Avr 2016 - 18:54 | |
| - Citation :
- La capacité opérationnelle aérienne de la MINUSCA présentée aux autorités centrafricaines
Publié le jeudi 28 avril 2016 | Centrafrique Presse Info
© Autre presse par DR Des soldats français de l`opération Sangaris en Centrafrique
Bangui - La Force de la MINUSCA fera la démonstration de sa capacité aérienne au cours d’un exercice conjoint mené avec l’opération Sangaris, ce vendredi, 29 avril, dans la localité de Damara (40 km au nord de Bangui). L’annonce a été faite par le porte-parole de la Force, lieutenant-colonel Rachid El Meckaoui, au cours du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne, mercredi à Bangui.
Baptisé «Bamara » (le lion en Sango), cet exercice militaire veut montrer que le départ de Sangaris ne laissera aucun vide sécuritaire car la MINUSCA a la capacité opérationnelle de surveiller l’espace aérien centrafricain et de fournir l’appui feu nécessaire aux troupes au sol. Désormais, les hélicoptères MI35 de la Mission effectueront seuls les tâches qui étaient jusqu’à présent partagées entre la Force et Sangaris. Ces appareils sont déjà entrés en service, notamment pour la sécurisation des convois commerciaux et lors de la cérémonie de prestation de serment du Président Touadéra.
Selon El Meckaoui, l’exercice se déroulera en présence du Président de la République et des membres du Gouvernement, des responsables des forces de défense et de sécurité nationales, du corps diplomatique et des responsables de la MINUSCA.
De son côté, le porte-parole de la mission, Vladimir Monteiro a annoncé que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 2281, dans laquelle il proroge jusqu'au 31 juillet 2016 le mandat de la MINUSCA. Le Conseil demande Secrétaire général, dans un délai de trois mois, de procéder à un examen stratégique de la Mission, dont les recommandations lui seront présentées. «Le futur mandat de la MINUSCA doit être adapté aux nouvelles circonstances découlant de la fin de la transition » a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, dans le cadre de la concertation permanente avec les autorités nationales, le Représentant spécial du Secrétaire général s’est entretenu cette semaine avec le Premier ministre ainsi que les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Les questions liées au mandat de la MINUSCA ainsi que les défis du nouveau gouvernement ont été au centre de ces rencontres, a indiqué le Porte-parole de la Mission.
Monteiro a également annoncé le lancementdes processus d’enregistrement d’ex-combattants à Paoua et Bangui, lundi dernier, dans le cadre de projets de réduction de la violence communautaire. A Paoua, l’enregistrement des premiers bénéficiaires a débuté dans le village de Pende avec les ex-combattants du Groupe des Patriotes dirigé par Fidel. Ils sont au nombre de 317 dont 264 hommes et 53 femmes. Ce projet financé à hauteur de 3,5 millions de dollars par le Fonds de consolidation de la Paix des Nations Unies, est exécuté en partenariat avec l’Office international des migrations (OIM). Il couvre les préfectures de l’Ouham, l’Ouham-Pende et de la Nana-Mambéré. Il offrira des opportunités économiques à environ 7.000 personnes, combattants et membres des communautés. A Bangui, l’enregistrement a débuté à Boy-Rabe, dans le 4ème arrondissement, en faveur des ex-combattants anti-balaka. Facilité par la coordination nationale des anti-Balaka, cet exercice de profilage est supervisé par le Haut-Commissariat national au Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et à la Réforme du secteur de la sécurité (RSS). En deux jours, 104 personnes ont déjà été inscrites sur une prévision initiale de 1000 combattants.
En sus des initiatives de réduction de la violence communautaire, Vladimir Monteiro a annoncé qu’à Bambari, les activités de relance du dialogue communautaire se sont poursuivies avec un atelier sur l’analyse des conflits locaux à l’attention des membres de la Commission pour le dialogue intercommunautaire.
Le Porte-parole de la police, Oana Andreea Popescu, a indiqué de son côté que la Police centrafricaine et la Gendarmerie nationale continuent de veiller à la protection des populations civiles, avec l’appui de la composante Police et de la Force de la MINUSCA, et des Forces Internationales, conformément au mandat de la mission. La police de la MINUSCA poursuit également ses missions notamment les opérations de lutte contre la délinquance et le renforcement des capacités des Forces de sécurité intérieures.
Centrafrique: le mandat de la Minusca prolongé et adapté aux besoins
Dans sa résolution 2281, le Conseil de sécurité vient de renouveler le mandat de la Minusca en Centrafrique jusqu'au 31 juillet. Une prorogation de trois mois afin de permettre la conduite d'un examen stratégique de la mission créée en avril 2014. La mission onusienne devra ajuster son mandat à la situation actuelle.
Deux ans après la création de la Minusca, certains enjeux ont changé en Centrafrique. La transition est terminée et les élections ont abouti à la mise en place de nouvelles autorités. Selon le Conseil de sécurité, le mandat de la mission onusienne doit donc être ajusté.
Dans sa résolution, il demande au secrétaire général de discuter avec le gouvernement centrafricain pour faire en sorte que le futur mandat de la Minusca s'adapte à cette nouvelle situation et il donne à Ban Ki-moon jusqu'au 22 juin pour faire des recommandations.
Les points à améliorer
Le 15 avril dernier, le patron des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, avait énuméré un certain nombre de points clés qui nécessitait des progrès. La mise en place effective d'un programme de DDRR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et Rapatriement des ex-combattants). La réforme du secteur de la sécurité, c'est-à-dire essentiellement de l'armée. Mais encore le rétablissement de l'autorité de l'Etat, le renforcement de l'appareil judiciaire et le dialogue avec les groupes armés qui contrôlent encore de vastes étendues du territoire.
Hervé Ladsous avait aussi évoqué ce « véritable fléau » que constituent les nombreuses allégations de viols et abus sexuels impliquant des casques bleus, en indiquant que le secrétariat travaillait au renforcement de l'assistance aux victimes et des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés.
http://news.abangui.com/h/52077.html | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
| |
| | | | Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|