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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Empty
MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 5 Déc 2013 - 18:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 17 Mai 2018 - 19:43

Citation :
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17 mai 2018

Maitre-Principal Eloundou Eloundou du contingent camerounais reçoit les derniers honneurs de la MINUSCA


« Nous sommes une famille. Et c’est à ce titre que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour rendre un dernier hommage à l’un des nôtres qui s’en est allé. » C’est en ces termes que s’est exprimé le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, lors de la cérémonie d’hommage organisée ce jeudi 17 mai 2018 au quartier général de la MINUSCA, en la mémoire du Maitre-Principal Herve Jovial Eloundou Eloundou, du contingent camerounais, décédé le 28 avril 2018 à Yaoundé.

Ont pris part à cette cérémonie l’ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine, Nicolas Nzoyoum, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, Najat Rochdi, le Commandant de la Force de la MINUSCA, le général Balla Keita, le commissaire de la composante Police, le général de Brigade Roland Zamora, des chefs de département, ainsi que plusieurs membres des personnels civil et militaire de la Mission.

Le regretté Casque bleu était infirmier diplômé d’État et « a joué un rôle important et actif au sein de l’hôpital de niveau 1 de la MINUSCA à Bossangoa où il exerçait comme infirmier et réanimateur », a témoigné le commandant du contingent du Cameroun, le colonel Michael Ekwaingen, saluant l’engagement d’un « militaire exemplaire, très discipliné et sociable. »

Présentant les condoléances de toute la famille ONU à la famille du disparu, à son pays et à son contingent encore en service à la MINUSCA, le Représentant spécial a profité de l’occasion pour « reconnaître le courage et le sacrifice de tous les casques bleus » en mission en terre centrafricaine. « Aucun sacrifice ne sera vain », a-t-il promis.

Agé de 43 ans, Herve Jovial Eloundou Eloundou s’est éteint, laissant derrière lui une épouse et cinq enfants
.

https://minusca.unmissions.org/maitre-principal-eloundou-eloundou-du-contingent-camerounais-re%C3%A7oit-les-derniers-honneurs-de-la

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 17 Mai 2018 - 20:13

Citation :
Centrafrique : La montée des pillages à Bambari inquiète la population après les violences armées

Publié le jeudi 17 mai 2018 | RJDH Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 1329
© Autre presse par DR
L’occupation et le pillage d’écoles empêche les enfants d`acquérir une éducation (HRW)


Bambari — Des cas de pillages attribués aux éléments de l’UPC sont enregistrés à Bambari au centre du pays après les violences de ces derniers jours. Information confirmée au RJDH par plusieurs sources concordantes ce 17 mai.

Le vol à mains armées et des exécutions sommaires sont enregistrés à Bambari aussitôt après les violents combats ayant opposé les forces de l’ordre aux groupes armés de l’UPC et ayant fait 8 morts selon la Minusca et provoqué une vague de déplacés qui affluent vers Grimari et vers d’autres localités. Ces braquages sont notés alors que les éléments de l’UPC multiplient leurs patrouilles dans la ville tandis que la Minusca raréfie, quant à elle, les siennes et sont de moins en moins visibles sur les check-points.

Certains habitants de Bambari se disent choqués de la passivité de la Minusca, «les braquages se sont accentués depuis trois jours sans interruption ici; nous sommes scandalisés d’écouter sur les ondes que la Minusca est au contrôle de la situation ici. Les groupes armés de l’UPC intensifient leurs patrouilles et passent au vu et au su des forces onusiennes là où ils pillent les institutions et des domiciles privés. La Minusca ne fait rien; nous sommes obligés de nous cacher et d’observer impuissamment les exactions des pillards» a témoigné un habitant de Bambari tôt ce matin.

Bambari replonge dans les violences dans un contexte où le plan de réponse humanitaire peine à mobiliser des fonds qu’il faut pour répondre aux besoins des personnes vulnérables. Cette situation est d’autant plus inquiétante pour les écoles dans cette localité qu’on se demande ce qu’il en résultera pour les enfants qui devront composer pour les examens de fin d’année académique 2017-2018 prévus dans les prochains jours.

http://news.abangui.com/h/63004.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 17 Mai 2018 - 23:44

RIP Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_sal
Citation :
17 mai 2018

Un casque bleu mauritanien de la MINUSCA tué au sud de la Centrafrique



Un casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été tué et huit autres blessés, jeudi matin, à 28 km au sud d’Alindao (sud de la République centrafricaine). Ces soldats de la paix, tous appartenant au contingent mauritanien, sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-Balaka.

L’incident est survenu alors que les casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux localités de la préfecture de la Basse-Kotto. La Mission a procédé à l’évacuation des huit blessés, dont cinq se trouvent dans un état grave.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, condamne avec fermeté cet acte lâche ayant coûté la vie à un soldat de la paix et causé plusieurs blessés parmi les casques bleus. «Cette violence aveugle est inadmissible. Pourquoi s’attaquer à des casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n’a d’autres objectifs que d’aider le pays à sortir de l’engrenage de la violence et contribuer au retour d’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine ?», s’est exclamé le Représentant spécial, en ajoutant que « tout sera mis en œuvre pour arrêter les auteurs de cette embuscade afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice». Le Représentant spécial rappelle que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

La mort de ce militaire porte à trois le nombre de soldats de la paix de la MINUSCA tués depuis le début de 2018, dans le cadre de leur mission pour le retour d’une paix et d’une stabilité durables en RCA. Dans la même période, plus d’une quarantaine de soldats de la paix ont été blessés.

La MINUSCA présente ses sincères condoléances à la famille du militaire tué ainsi qu’au peuple et au gouvernement de la Mauritanie. Elle souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessés.

https://minusca.unmissions.org/un-casque-bleu-mauritanien-de-la-minusca-tu%C3%A9-au-sud-de%C2%A0la-centrafrique%C2%A0-0
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeSam 19 Mai 2018 - 18:04

Citation :
La Cour pénale spéciale continue sa mise en place en Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 943  
Un contingent portugais de la Minusca qui a mené une attaque contre le groupe d'autodéfense du PK5, un quartier de Bangui à majorité
musulmane, le 8 avril 2018 (illustration). © FLORENT VERGNES / AFP

Par RFI  Publié le 19-05-2018  • Modifié le 19-05-2018 à 11:26


Juridiction hybride composées de magistrats centrafricains et internationaux, elle sera chargée de juger les crimes les plus graves commis dans le pays ces dernières années, et est présentée comme l'arme absolue contre l'impunité qui génère les crises à répétition en RCA. Aujourd'hui, les magistrats et les officiers de police judiciaires sont en place, mais la cour n'a pas encore commencer son travail de fond. Mais il reste quelques obstacles et défis à surmonter.

Parmi ces défis, l'approbation par l'Assemblée nationale de la loi sur les procédures et règles que devra observer la cour.

Les magistrats sont déjà sur place, de même que le procureur international et le procureur adjoint, nous explique Lewis Mudge de Human Rights Watch. Donc « malgré le fait que cela prenne beaucoup de temps, la cour est là. Et nous, à Human Rights Watch, on reste optimistes sur le fait que dans un avenir proche, la Cour puisse commencer à travailler. »


Mais il est difficile d'avancer une date, poursuit Lewis Mudge, car « les lois sur les règles et les procédures » que devra observer la cour sont toujours devant le Parlement. C'est une étape obligée car la cour est « mixte »: « Cette cour est une cour nationale, avec le soutien de magistrats, du procureur international, mais c’est une cour mixte. Et la Cour doit respecter les lois nationales ».« On demande au Parlement d’approuver les lois sur les règles et les procédures le plus vite possible », pour permettre à la Cour de mener ses enquêtes.

Péréniser le financement

Autre défi, celui du financement de la cour. « A Human Rights Watch, on continue de demander aux partenaires internationaux un appui financier pour la CPS, la cour pénale spéciale, mais aussi pour les juridictions nationales aussi », plaide Lewis Mudge.

« Si la loi passe et si la Cour a le soutien financier, on peut vraiment espérer [qu'elle puisse commencer à travailler] en 2019. Il y a un financement pour plus d’une année de travail, mais le problème c’est que la Cour a un mandat pour cinq ans». Si chaque année, il faut se mettre en quête d'une rallonge de budget il est difficile pour ses membres de faire leur travail, insiste Lewis Mudge : « c’est vraiment difficile, si chaque année vous êtes obligé d'aller chercher de l’argent. Cela veut dire que vous n’êtes pas en train de faire le réel travail : les enquêtes et - naturellement -, les procès».

C'est pourquoi Human Rights Watch, demande « à la communauté internationale de donner un appui très fort, donner quelques années - deux-trois, même quatre ans -, de soutien ».

http://www.rfi.fr/afrique/20180519-centrafrique-cour-penale-speciale-hrw-lewis-mudge-financement
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeSam 19 Mai 2018 - 18:55

Citation :
La Centrafrique terrain d’une lutte d’influence diplomatique et sécuritaire

19 mai 2018 à 08h29 — Mis à jour le 19 mai 2018 à 10h45

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 842
Par AFP



Influence diplomatique, présence sécuritaire, intérêts économiques... En Centrafrique, pays en conflit depuis 2013 où un quart de la population a dû fuir son domicile, les grandes puissances se livrent à une rude lutte d'influence, récemment exacerbée par l'arrivée de la Russie dans le pays.

« La Centrafrique, c’est un échiquier géopolitique où chacun avance ses pions. Quand l’un bouge, les autres regardent et agissent en conséquence », pense un haut fonctionnaire onusien à Bangui à propos de la présence en RCA de pays comme la France, les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

Fin 2017, Moscou a été autorisé par l’ONU à livrer des armes et envoyer des instructeurs militaires à Bangui, malgré un embargo sur les armes depuis 2013.

La décision avait à l’époque suscité débats et inquiétudes au Conseil de sécurité, en particulier de la part des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni, qui avaient réclamé que certaines armes (antiaériennes, mines…) soient retirées de la livraison. Ils avaient aussi demandé une traçabilité de celles livrées.

Six mois plus tard, les armes sont arrivées, et la Russie, qui aurait signé des accords bilatéraux avec Bangui, a décuplé son champ d’action dans le pays : des soldats russes assurent désormais la sécurité présidentielle et différents groupes armés assurent avoir été approchés par des agents russes pour faire de la médiation, selon des sources concordantes.

« Les Occidentaux ont raté le coche », estime aujourd’hui un diplomate occidental à l’ONU, qui trouve « inquiétant » que les Russes soient « partout dans l’appareil étatique » centrafricain.

Dans un contexte où « la Russie veut une revanche historique et les Occidentaux sont fatigués de l’Afrique, certains pays africains continuent de jouer la stratégie de l’extraversion, d’espérer que leur développement viendra d’ailleurs » que des anciennes puissances coloniales, pense Thierry Vircoulon, spécialiste de la Centrafrique au centre français de recherche IFRI.

En parallèle, la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca, 10.000 soldats) tente depuis 2014 de prévenir les violences dans les provinces, majoritairement contrôlées par les groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources et de l’influence.

« Les acteurs politico-militaires, qu’ils soient issus des groupes armés ou du gouvernement, exploitent cette convoitise pour défendre des intérêts privés, au détriment des populations civiles », analyse Nathalia Dukhan du think-thank américain Enough Project.

Certains d’entre eux ont récemment menacé de marcher sur Bangui, en réaction à un regain de tensions communautaires après des violences qui ont fait plusieurs dizaines de morts dans la capitale.

« Etat à genoux et à vendre »

Comme « pour rappeler qu’ils sont toujours là », selon la source onusienne à Bangui, la France a envoyé des Mirage 2000-D depuis le Tchad faire un survol dissuasif de Kaga-Bandoro (nord-est) dimanche, une première depuis le départ de l’opération Sangaris, en 2016.

La France reste présente militairement en Centrafrique avec une cinquantaine de formateurs et des drones tactiques.

La RCA est « un Etat à genoux qui est à vendre », estime encore M. Vircoulon qui ajoute: « les acheteurs sont les puissances émergentes, comme la Chine, et une puissance sur le retour, la Russie. Les Occidentaux ne sont plus acheteurs, on est au 21e siècle et les colonisateurs ont changé ».

« Il y a un changement clair des relations de l’Occident à l’Afrique – qui sont maintenant centrées sur les migrations et la sécurité – donc c’est un bon moment pour de nouveaux entrants étrangers de prendre leurs marques », corroborait dans une note début mars Ronak Gopaldas, consultant du think-thank Institute of Security Studies (ISS, sud-africain).

Fin 2017 début 2018, Pékin a annoncé plusieurs « cadeaux » à la Centrafrique – annulation d’une dette de 17 milliards de dollars, formation en Chine de cadres centrafricains, donation de matériel militaire – sans pour autant chercher une influence politique ni sécuritaire visible.

Pétrole et mines

Mais la Chine est présente en Centrafrique sur le volet économique : exploitation minière, exploration pétrolière. Depuis 2007, deux entreprises étatiques chinoises font ainsi de l’exploration pétrolière dans le nord du pays.

Celles-ci ont quitté les sites de forage fin 2017, après que le groupe armé qui contrôle la zone, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC, promusulman) eut critiqué le « parti pris pour Bangui » de la Chine.

« Ils sont partis en abandonnant tous leurs camions et matériel », indique la source onusienne à Bangui.

Fin avril, une vingtaine de camions russes sont arrivés dans le nord de la Centrafrique, via le Soudan où la Russie est implantée de longue date.

Officiellement et selon le FPRC, ceux-ci doivent participer à la réfection d’hôpitaux dans le nord du pays. Des observateurs évoquent d’autres desseins, sans qu’il soit possible de les confirmer de source indépendante.

A Bangui, la présidence se félicite de l’aide de ces « pays amis » à la Centrafrique. « J’ai voulu une diplomatie dynamique, visible, qui stimule une légitimité et une efficacité digne de notre Etat », a ainsi déclaré le président Faustin-Archange Touadéra, fin mars.

http://www.jeuneafrique.com/depeches/561129/politique/la-centrafrique-terrain-dune-lutte-dinfluence-diplomatique-et-securitaire/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMar 22 Mai 2018 - 21:17

Citation :
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22 mai 2018

« Bambari sera débarrassée des groupes armés par tous les moyens », dit le Commandant de la Force de la MINUSCA en visite dans la ville



En proie depuis quelques jours à une nouvelle vague de violences, la ville de Bambari (Centre) a accueilli, le 21 mai 2018, la visite du Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Balla Keita. Tour à tour, le Général Balla Keita a rencontré les autorités préfectorales et militaires, les organisations humanitaires et les leaders des groupes armés issus des Anti-Balakas et l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC).

Aux différents acteurs locaux rencontrés sur place, le message du chef militaire de la MINUSCA s’est voulu ferme : « Bambari doit sans délais redevenir une ville sans groupes armés et la MINUSCA, en appui aux forces gouvernementales, emploiera tous les moyens dont elle dispose pour rétablir la sécurité dans cette ville », a-t-il martelé d’emblée.

Ces différents interlocuteurs, au premier rang desquels les autorités préfectorales et les acteurs humanitaires, ont déploré la récente détérioration brutale de la situation sécuritaire qui a occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, les déplacements forcés de plus de 20.000 personnes et la multiplication des actes de pillages des biens des personnes et des ONGs humanitaires. « Ces violences ont anéanti tous les efforts de réconciliation et de relèvement socio-économique qui avaient été entrepris par tous les partenaires nationaux et internationaux de relance et de développement en appui au Gouvernement. Aujourd’hui, tout est pratiquement à reconstruire », a regretté le Préfet de la Ouaka, Victor Bissekoin, qui a également ailleurs plaidé pour l’envoi de troupes supplémentaires dans la ville.

En réponse, le Commandant de la Force de la MINUSCA a rassuré sur le déploiement en cours à Bambari de forces onusiennes additionnelles afin de renforcer davantage la sécurité et veiller à faire respecter le principe de Bambari sans groupes armés. A l’endroit des autorités préfectorales et autres leaders communautaires, le Général Balla Keita a insisté sur leur rôle dans la relance du dialogue entre les communautés et la lutte contre les manipulations : « dialoguez avec toutes les communautés sans exclusive et sensibilisez-les pour qu’elles comprennent la nécessité de ne plus se laisser manipuler car lorsque les violences éclatent, ce sont ces mêmes populations civiles qui paient le plus lourd tribut », a-t-il indiqué.

Face aux humanitaires qui ont dénoncé les pillages subis durant les récentes violences et l’impact sur leurs capacités d’intervention, le Commandant de la Force de la MINUSCA s’est voulu rassurant « Nous ferons notre mieux pour renforcer les patrouilles dans les quartiers conjointement avec les forces de sécurité intérieure et arrêter les pillages, mais je voudrais insister auprès des ONGs et agences pour qu’elles ne quittent pas Bambari malgré les préjudices subis. Les populations ont plus que jamais besoin de votre présence et de vos interventions dans le contexte actuel ».

Enfin, s’adressant aux leaders des groupes armés, le Commandant de la MINUSCA a été clair : « Bambari ville sans groupes armés étant un principe non-négociable, la MINUSCA, en appui au gouvernement, exige de tous les groupes armés qu’ils quittent immédiatement la ville. Aucun groupe armé ne ramènera en arrière cette ville, vitrine de la restauration de l’autorité de l’Etat ».

Afin d’arrêter le cycle de violences et de représailles pour faciliter le retour des populations déplacées dans leurs quartiers d’origine, les autorités administratives locales de concert avec la MINUSCA, les acteurs humanitaires et les responsables civils des groupes armés ont convenu d’une deuxième réunion de concertation ce 22 mai à Bambari.

https://minusca.unmissions.org/%C2%AB-bambari-sera-d%C3%A9barrass%C3%A9e-des-groupes-arm%C3%A9s-par-tous-les-moyens-%C2%BB-dit-le-commandant-de-la-force-de
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMar 22 Mai 2018 - 21:32

Citation :
Centrafrique/Paoua : Une guerre en perspective entre les mouvements ‘’RJ’’ de Sayo et ‘’MPC’’ de Alkatim.

Publié le mardi 22 mai 2018 | Corbeau News Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 1728
© Autre presse par DR
Armel SAYO de la Révolution et Justice
.


S’achemine-t-on vers un affrontement entre les groupes armés de la ‘’Révolution-justice (RJ)’’ dirigée par le Comandant Armel Mingatoloum Sayo et le ‘’Mouvement patriotique de Centrafrique (MPC)’’ du général Mahamat Alkatim ?

En cause, le patron du MPC a, dans un communiqué publié le 17 mai dernier, circonscrit la zone d’influence de son mouvement, une zone qui s’étend jusqu’au domaine de la RJ. Voilà qui fait réagir automatiquement le Commandant Sayo qui, dans sa déclaration signée ce 18 mai, accuse Alkatim et son MPC de provocation en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale et met en garde de manière très sèche Alkatim de la violation des aires de contrôle de RJ.

En effet, le MPC, dans son communiqué a annoncé le ralliement de plusieurs nouveaux combattants à son mouvement dans la région de Paoua réputée zone de contrôle de la RJ. « Plusieurs combattants se trouvant dans la région de Paoua viennent d’annoncer leur ralliement au Mouvement Patriotique pour la Centrafrique. Ainsi, par ce communiqué, le MPC voudrait informer l’opinion nationale et internationale, notamment le gouvernement centrafricain et la Minusca que désormais les zones de Pougol, Lemounaya, Beni, Beydaka, Bemal, Betoko, Beyboura, Nana-Baria, Gadoulou, Besse–Bedeya Pende, Bafara et Gouze sont sous son contrôle et qu’il en est le seul interlocuteur », peut-on lire dans le communiqué du MPC qui demande au gouvernement centrafricain et à la Minusca d’en prendre acte.

Ce communiqué du MPC raisonne tel un coup de pied de nez pour la RJ qui, à son tour, met en garde les leaders du MPC en prenant elle-aussi l’opinion nationale et internationale à témoin. «

Le mouvement politico-militaire Révolution Justice dénommé ‘’RJ’’ conteste et rejette avec toute énergie le communiqué n° 009 du Mouvement patriotique pour la Centrafrique. La RJ informe l’opinion publique nationale et internationale que sa chaîne de commandement n’a pas changé et reste sous l’autorité de son leader S.E le commandant Armel Mingatoloum Sayo » a martelé la RJ qui poursuit qu’elle trouve la démarche du MPC comme « une tentative de provocation et met en garde M. Mahamat Alkatim et toute sa bande d’arrêter immédiatement ces conspirations malveillantes ».

Tout compte fait, la guerre semble se pointée à l’horizon étant donné que ces deux groupes armés, tous adhérés au processus DDRR (Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement des ex-combattants) se disputent depuis lors certaines localités du Nord du pays.

http://news.abangui.com/h/63043.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMer 23 Mai 2018 - 19:02




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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 24 Mai 2018 - 20:57

Citation :
RCA : la Minusca ouvre une enquête sur la mort de 12 personnes au Pk5

Publié le jeudi 24 mai 2018 | Agence de Presse Africaine

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 1345
© AFP par ISSOUF SANOGO
Une patrouille de la Minusca près d`un bureau de vote à Bangui, après les élections présidentielle et législatives en Centrafrique, le 2 janvier 2016.



La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a annoncé, jeudi, l’ouverture d’une enquête sur les violences qui ont fait mercredi 12 morts et de quatre blessés au quartier PK5 dans le 3ème arrondissement de Bangui.

Le bilan provisoire de cette nouvelle flambée de la violence intercommunautaire a été donné par la Croix Rouge centrafricaine, dont le président Antoine Mbao Bogo a lancé un appel au calme.

De source sécuritaire, le largage d’une grenade par un inconnu dans une foule au quartier Béa Rex voisin du PK5 ayant entrainé la mort de deux personnes de confession musulmane, a provoqué les tueries de mercredi.

Informées de ces décès, les groupes armés du quartier PK5, en majorité musulmans, ont commencé dans la foulée a tué au couteau des personnes non musulmanes qui se trouvaient sur leur chemin. Ils ont parvenu par la suite à rentrer au quartier Béa REX où ils ont égorgé le chef de ce quartier.

Depuis deux mois, les violences communautaires ont repris de plus belle manière dans le 3ème arrondissement de Bangui à cause de la présence des groupes armés qui s’opposent à leur désarmement par les casques bleus et les forces de sécurité intérieures.

http://news.abangui.com/h/63072.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeLun 28 Mai 2018 - 20:34

Citation :
Centrafrique : PK5, un quartier de Bangui isolé où la loi de Talion est de rigueur.

Publié le lundi 28 mai 2018 | Corbeau News Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 1945
© Autre presse par DR
Un groupe armé "prêt à se battre" avec la Minusca au PK5 à Bangui


Si la loi de Talion est souvent symbolisée par l’expression « œil pour œil, dent pour dent », au quartier PK5 en majorité musulmane, il n’est pas rare pour les habitants de cette enclave de faire recours presque quotidiennement à cette forme juridique populaire pour régler certains nombres de problèmes. En conséquence, on tire, on tue, on pille, on incendie, on rackette à visage découvert comme si ce petit territoire d’environ 2 kilomètres carrés ne fait pas partie de la RCA. Pourquoi ?

Après le départ précipité des combattants de la coalition Séléka de Bangui en 2014 coïncidé avec la chute du pouvoir de leur Leader Michel Djotodia, certains commandants dudit mouvement préfèrent se replier au quartier PK5 avec leurs éléments lourdement armés.

Très rapidement, ces derniers se sont constitués en groupe d’autodéfense, disaient-ils, pour protéger leur quartier souvent menacé par des miliciens Anti-balaka.

Petit à petit le jour passe, le PK5, connu pour ses activités commerciales intenses, s’isole du reste des autres quartiers de la capitale et les autorités du pays se désengagent de sa mission qui est de protéger la population au profit des différents groupes d’autodéfense du secteur qui n’hésitent plus à appliquer leur propre loi parfois avec une certaine cruauté indescriptible.

Le vendredi dernier, pour une banale affaire, un homme, armé d’un revolver, pénètre dans la concession du maire du secteur pour abattre son fils, malheureusement pour le tireur, ses nombreux tirs n’ont pas atteint sa cible qui, en revanche, réplique avec son arme pour abattre son ennemi à son tour. Ce qui a d’ailleurs soulevé des échanges des tirs entre deux groupes rivaux toute la nuit du vendredi à samedi.

En 2016, moi-même j’étais victime d’un acte barbare au quartier PK5 d’un homme armé d’un couteau et du pistolet, qui descendait d’une moto qui s’arrêtait devant moi. L’homme, apparemment ivre, reculait volontairement sans le savoir pour venir se cogner devant ma moto. Pour lui, c’est moi qui l’ai frappé avec ma moto, hors non. L’homme a sorti son pistolet et son couteau pour me poignarder avec alors qu’une patrouille mixte de la police et de la gendarmerie se trouvait juste à côté sans me secourir. Grâce à l’intervention rapide des FACA musulmans du PK5, j’ai eu la vie sauve.

Toujours en 2016, je suis allée voir l’un des journalistes de mon équipe au PK5 vers 12 heures quand j’ai aperçu trois jeunes d’environ 14-15 ans qui se discutent entre eux. Subitement, l’un a sorti une grenade offensive dans sa poche pour menacer les deux autres avec. Comme de rien, je me suis éloignée d’eux très rapidement quelques mètres avant d’entendre la détonation de la grenade qu’il a jetée sur eux. Les deux victimes étaient gravement blessées et évacuées d’urgence à l’hôpital par la croix rouge.

Loin d’être isolés dans ce quartier, des nombreux cas de justice populaire, des rackets et de prise d’otage sont signalés quotidiennement au PK5 qui échappe totalement au contrôle du pouvoir public qui se contente de couper l’électricité et l’eau potable soi-disant pour punir les auteurs des violences dans ce quartier.

http://news.abangui.com/h/63111.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMer 30 Mai 2018 - 18:27

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 31 Mai 2018 - 20:24

Citation :
Centrafrique : Crash d’un avion tôt ce matin à 4 km d’Obo à l’Est du pays

Publié le jeudi 31 mai 2018 | RJDH Centrafrique



OBO — Un avion d’Ecolog qui livre des vivres aux soldats marocains de la Minusca a fait un crash peu après son décollage de l’aérodrome d’Obo et en partance pour l’Ouganda ce matin à 7h heures, heure de Bangui.

L’avion a atterri au village Bougou, localité située près d’une source d’eau à 4 km d’Obo dans la préfecture du Haut-Mbomou. Les circonstances de ce crash ne sont pas encore bien élucidées. Le moins qu’on puisse dire c’est que les cinq membres de l’équipage de l’avion n’ont subi aucun dommage, c’est ce qu’a indiqué au RJDH Ricardo Dimanche, correspondant qui a fait le déplacement du village et qui a relaté en temps réel les faits.

L’avion est un cargo d’Ecolog qui est une entreprise en charge du transport du ravitaillement en vivres pour la Mission onusienne dans le pays. Toujours selon les sources du RJDH, l’appareil avait atterri à Obo dans le but d’approvisionner le contingent marocain de la Minusca qui se trouve dans cette région.

Ce n’est pas pour la première fois qu’un crash est enregistré dans cette localité. Le dernier cas en date remonte au 12 décembre 2014. Il s’agissait d’un gros porteur qui n’avait pas l’habitude d’atterrir sur des petites pistes.

La société Ecolog jusque-là est restée silencieuse sur ce crash d’avion et les pilotes et son copilote se trouvent encore à Obo

http://news.abangui.com/h/63160.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeVen 1 Juin 2018 - 18:04

Citation :
Forças Armadas Portuguesas
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMar 5 Juin 2018 - 20:11

Citation :
 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 1961
4 juin  2018

Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le meurtre d'un Casque bleu en République centrafricaine


Le Secrétaire général condamne fermement l'attaque perpétrée le 3 juin par des éléments armés contre une patrouille de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dans l'ouest du pays. L'attaque a conduit à la mort d'un Casque bleu de Tanzanie et en a blessé sept autres. Cela porte à quatre le nombre de Casques bleus tués dans des attaques ciblées en République centrafricaine depuis janvier 2018.  

Le Secrétaire général rend hommage à tous les hommes et femmes courageux qui ont fait le sacrifice ultime pour la paix en République centrafricaine. Il présente ses plus sincères condoléances à la famille de la victime ainsi qu'au Gouvernement tanzanien et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Secrétaire général rappelle que les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre et que des sanctions peuvent être appliquées contre leurs auteurs. Il exhorte les autorités de la République centrafricaine à ne ménager aucun effort pour les identifier et mener des enquêtes, afin de les traduire rapidement en justice.

Le Secrétaire général réaffirme son soutien indéfectible à la MINUSCA dans ses efforts pour protéger les civils et stabiliser la République centrafricaine.

Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général

New York, le 4 juin 2018

https://minusca.unmissions.org/d%C3%A9claration-attribuable-au-porte-parole-du-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-sur-le-meurtre-dun-casque-bleu-en

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMar 5 Juin 2018 - 21:21

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMer 6 Juin 2018 - 15:52

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 7 Juin 2018 - 20:55

Citation :
Centrafrique : « Il y a aucune perspective que la Russie aura une vraie base militaire au cœur de l’Afrique », dixit Maxime Ioussine

Publié le jeudi 7 juin 2018 | RJDH Centrafrique


Bangui — Le journaliste, chroniqueur et expert en politique internationale au quotidien russe Kommersant était l’invité de Radio France Internationale. Dans l’Invité Afrique du 5 juin, le chroniqueur du plus grand journal de Moscou a indiqué que la France est un partenaire de la Russie qui respecte la zone d’influence française en Afrique.

La République Centrafricaine est confrontée à une crise militaro-politique dont les raisons sont le contrôle des richesses minières et depuis quelques mois, Moscou s’intéresse à ce pays et y déploie sa présence et devient un acteur, cela a suscité des interrogations. A cet effet, l’expert en politique internationale au quotidien russe Kommersant a décrypté l’intérêt de la Russie en Afrique et en Centrafrique.

Concernant l’idée selon laquelle Moscou veut remplacer les Français en Centrafrique, cette idée a été rejetée par le chroniqueur russe. Maxime Ioussine a d’abord salué l’effort de la France en Centrafrique pour le rétablissement de la paix avant de souligner que « les Français sont considérés comme des partenaires. On ne peut pas les remplacer dans leurs ex-colonies. On n’a pas une telle intention ». Sur le partenariat existant entre les deux pays dans la lutte contre l’insécurité en Afrique, Maxime Ioussine a rappelé que la Russie avait aidé sur le plan logistique l’Opération française dans le Sahel avec des avions de transport. « Cela va être la même chose à Bangui en RCA, on a les mêmes buts les français et les russes, je ne vois pas de compétition russo-française en Afrique », a-t-il insisté.

Reconnaissant que la République Centrafricaine est située dans la sphère d’influence française, l’expert ruse en politique internationale a indiqué qu’« il n’y a aucune perspective que la Russie aura une vraie base militaire au cœur de l’Afrique, dans des pays comme la RCA ». Cette réponse est relative à la crainte que l’ancienne Cour Impériale de Bérengo et son aéroport devenus centre d’instruction militaire où les russes forment les soldats centrafricains ne soient transformés en base stratégique au cœur de l’Afrique et menacerait les intérêts de Paris dans la région.

Si contrairement à ces journalistes qui cachent la guerre géostratégique entre la France et Moscou et sont virulents à l’égard de Moscou depuis le rapprochement entre le Palais de la Renaissance et le Kremlin, Maxime Ioussine n’est pas trop agressif. Il n’a pas nié que la Centrafrique intéresse des compagnies minières russes «mais pour une exploitation du sous-sol on n’a pas besoin des bases militaires qui coûtent en plus des fortunes », a martelé Maxime Ioussine. S’inspirant de la présence chinoise en Afrique il a fait remarquer :« Regardez les chinois qui ont pu conquérir économiquement et pratiquement tous les pays d’Afrique. Ils n’ont qu’une seule base à Djibouti. Ils n’ont pas de base dans les pays où ils sont établis solidement depuis plusieurs dizaines d’années et en plus je ne vois pas de percée de compagnies russes ».

Dans sa politique internationale, Moscou veut mettre pied au cœur de l’Afrique ce que n’a pas caché Maxime Ioussine dans son entretien avec Christophe Boibouvier. Il a souligné que «depuis le refroidissement des relations avec l’Occident, cette tendance plus asiatique, plus tiers-mondiste a augmenté » en Russie.

Les informations du RJDH indiquent que le plan se Mouscou est d’aider les Forces Armées Centrafricaines à garantir la sécurité, la paix et la stabilité politique afin de faciliter le climat des affaires à tous les partenaires de la République Centrafricaine.

http://news.abangui.com/h/63222.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeSam 9 Juin 2018 - 22:10

Citation :
6 juin 2018

La MINUSCA condamne fermement l’attaque dont ont été victimes ses soldats dans l’Ouest du pays



La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) poursuit ses opérations militaires destinées à mettre fin aux exactions du groupe criminel Siriri contre les populations civiles dans les préfectures de la Mambéré-Kadéï et la Nana-Mambéré, et ailleurs dans le pays, a déclaré, ce mercredi 6 juin, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, la porte-parole par intérim de la Mission, Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou, déplorant que la Mission fasse régulièrement objet d’attaques de la part de groupes armés. « Je condamne avec la plus grande fermeté les attaques lâches perpétrées à l’encontre de la MINUSCA par ce groupe armé et qui ont coûté la vie à un Casque bleu tanzanien et fait sept blessés, le dimanche 3 juin, à proximité du village de Dilapoko, à 85 km de Berberati», a-t-elle insisté.

« Les casques bleus n’hésiteront pas à faire usage de toutes leurs capacités humaines et matérielles et de toute la légitimité que leur donne le Conseil de Sécurité pour se défendre », a-t-elle ajouté, déplorant que des civils soient souvent utilisés comme boucliers humains par les groupes armés ou que des éléments armés soient faussement présentés le champ de bataille comme de simples civils. « La MINUSCA tient à rappeler à tous les auteurs de ces violences que des enquêtes judiciaires rigoureuses sont menées conjointement par les autorités nationales et la Mission, afin d’établir la responsabilité pénale de leurs auteurs et de leurs commanditaires, qui devront en répondre devant les juridictions nationales et internationales compétentes », a-t-elle ajouté.

Mme Ikavi-Gbétanou a aussi condamné les tentatives en cours de manipulation de l’opinion par des groupes armés ou des bandes criminelles relayées par des activistes politiques poursuivant des intérêts particuliers inavouables. « Nous mettons en garde leurs auteurs et complices contre la propagande destinée à déstabiliser les institutions démocratiques du pays en attisant délibérément les tensions religieuses et communautaires par des déclarations dénuées de tout fondement », a-t-elle indiqué. A cet effet, Madame Ikavi-Gbétanou a appelé les populations centrafricaines à faire preuve de vigilance face aux rhétoriques guerrières et déstabilisatrices utilisées par certains acteurs politiques et groupes armés et qui ne visent que leurs propres avantages au détriment de ceux de la population.

La conférence de presse a été l’occasion pour la porte-parole par intérim de la Mission de rappeler la participation, le 1er juin 2018 à Brazzaville, du Représentant spécial du Secrétaire général, et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, à la 46e réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, au cours de laquelle a été évoquée la situation de la République Centrafricaine, notamment les défis sécuritaires dans l’Est du pays. Elle s’est, par ailleurs, félicitée de l’adoption par l’Assemblée Nationale d’une loi portant règlement de procédures et de preuves devant la Cour Pénale Spéciale. Cette loi, selon elle, « facilitera le travail de la Cour, qui doit juger les crimes commis en Centrafrique depuis 2003, et représente en ce sens un pas en avant dans la lutte contre l’impunité ».

Répondant aux questions des journalistes sur la fin du contrat de Paolo Branco à la Cour Pénale Spéciale (CPS), la Porte-parole a précisé ‘’qu’Il s’agit d’un personnel été recruté dans le cadre de l’opérationnalisation de la CPS, et que la Mission a décelé des incohérences entre son attitude et les exigences inhérentes à son poste. Il a publié et commenté publiquement via des réseaux sociaux sur des responsabilités de crimes avant même son arrivée en Centrafrique. Cette attitude est inacceptable et totalement incompatible avec les obligations de discrétion et de professionnalisme attendues d’une personne jouissant d’un contrat avec l’ONU, surtout lorsqu’il est question d’un volet aussi sensible que la CPS ».

Concernant les abus et violations des Droits de l’homme et du Droit International Humanitaire, la Porte-parole par intérim a affirmé que la Mission avait surveillé, vérifié et documenté 66 incidents ayant affecté au moins 81 victimes, au cours de la période du 30 mai au 05 juin 2018, « Les auteurs présumés sont, d’une part, des éléments des groupes armés et d’autre part, des agents de l’Etat ».


Pour sa part, le Porte-parole de la Police, le Capitaine Léo Franck GNAPIE, est revenu sur la remise officielle, le 04 juin dernier, des locaux de la Brigade de Gendarmerie de Besson, réhabilitée par la MINUSCA dans le cadre des projets à impact rapide. « Les travaux ont porté sur le bâtiment principal, la toiture, les plafonds, la peinture, l’installation électrique solaire et la dotation en matériel informatique et mobiliers de bureau. Le Capitaine Léo Franck GNAPIE a également fait mention d’une session de formation en cours à Bangui au profit de 24 policiers et gendarmes, relative notamment à la lutte contre la délinquance économique et financière.

De son côté, le Porte-parole de la Force, le Major Seraphin Embondza, a fait un bilan de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par une normalisation de la situation sécuritaire à Bambari où la force a promptement pu venir á bout des actions des éléments armés, via une double riposte terrestre et aérienne aux attaques perpétrés aussi bien par les éléments armés de l’Union de la Paix pour la Centrafrique (UPC) que par les éléments anti-Balaka. La semaine a également été ponctuée d’activités civilo-militaires dans le cadre de la célébration du 70eanniversaire de la Journée internationale des Casques bleus. Des activités qui se déclinent, entre autres, à travers une campagne médicale gratuite à Beloko et Bocaranga, un programme de soins de santé à Kaga-Bandoro, une opération de nettoyage de l’hôpital de Birao, une campagne de salubrité du stade Tata Sayo par le bataillon marocain à Bangassou, et enfin une opération de nettoyage du marché de Bria par les personnels féminins des casques bleus gabonais.



https://minusca.unmissions.org/la-minusca-condamne-fermement-l%E2%80%99attaque-dont-ont-%C3%A9t%C3%A9-victimes-ses-soldats-dans-l%E2%80%99ouest-du-pays
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeSam 9 Juin 2018 - 23:28

Citation :
Centrafrique : La Minusca appuie la restauration de l’autorité de l’État dans une partie du nord du pays

Publié le samedi 9 juin 2018 | RJDH Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 2014
© Autre presse par DR
La Mairie de Bossangoa


BOSSANGOA– La majorité des bâtiments administratifs ont été réhabilités par la Minusca, dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’État, dans la sous-préfecture de Bossangoa au nord du pays. Les agents du maintien de l’ordre ont confirmé cet appui de la Minusca auprès du gouvernement. Le constat est fait lors d’une mission de presse le mercredi 06 juin à Bossangoa.

Dans le cadre de la journée des Casques bleus célébrée le 29 Mai de chaque année, une mission de presse a été organisée par la Minusca du 4 au7 juin 2018 dans différentes régions du pays. A Bossangoa où le RJDH s’est rendu, le constat révèle que la Minusca a appuyé le gouvernement dans la reconstruction et de la réhabilitation de plusieurs bâtiments administratifs détruits pendant la crise.

Pour le relèvement de l’autorité de l’Etat, la Minusca a procédé à la réhabilitation de la maison carcérale, le bâtiment qui abrite les services de la police, la chambre de sureté de la gendarmerie, l’édifice qui abrite la direction régionale de l’agriculture l’Ouham. Ces faits ont été confirmés par, l’adjudant-chef Le Zin Aligné-Mokpégbia, commandant de la gendarmerie de Bossangoa, qui a déclaré «ces actions rentrent dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat».

Le RJDH, a constaté que le bâtiment qui abrite le commissariat de police de Bossangoa a été également reconstruit par cette Mission onusienne, un fait confirmé par Omer-Didier Fiolem, commandant de police et commandant du corps urbain de Bossangoa qui décrit cet appui comme étant «la restauration de l’autorité de l’État «le commissariat de police de Bossangoa a été reconstruit. La Minusca a doté la police de quelques matériels. La criminalité est réduite dans la ville suite aux multiples patrouilles effectuées conjointement avec les Casques Bleus des Nations Unies », a-t-il soutenu.

L’autorité de l’État reste encore fragilisée dans plusieurs villes du pays par manque d’infrastructures et la présence du personnel de l’État.

http://news.abangui.com/h/63247.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeLun 11 Juin 2018 - 18:25

Citation :
Centrafrique : un Casque bleu tué à Bambari


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 2510

Un Casque bleu burundais a été tué dimanche soir à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, lors d’affrontements entre des hommes armés et des soldats de l’ONU et de l’armée centrafricaine, selon des sources onusiennes concordantes.

Le militaire burundais de la Minusca a été tué durant les combats et un soldat des Forces armées centrafricaines (Faca) blessé, a indiqué à l’AFP une source onusienne à Bambari sous couvert d’anonymat. L’information a été confirmée à l’AFP par une autre source onusienne à Bangui.

Les combats ont pris place entre 17H00 et 20H00 (16H00 et 19H00 GMT) dimanche, selon la source onusienne à Bambari.

Un convoi des Faca, en route vers Bangassou (sud-est) où l’armée centrafricaine va être redéployée selon l’ONU, a été pris dans les combats à Bambari.

Le convoi a été attaqué par des combattants du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC), selon une source de la gendarmerie de Bambari à l’AFP, qui ajoute que plusieurs membres du groupe ont été tués durant les combats.

Des sièges d’ONG pillés

Depuis début mai, Bambari a plusieurs fois été théâtre d’affrontements. Mi-mai, l’ONU avait affirmé avoir repris “le contrôle de la ville” après que l’UPC ait attaqué plusieurs institutions – gendarmerie, commissariat, base de la Minusca.

Les locaux de neuf ONG et ceux de la Commission nationale des réfugiés (CNR) ont été pillés en mai dans la ville, selon l’ONU.

Le même mois, neuf personnes y ont perdu la vie dans des violences inter-communautaires, dont un membre local d’une ONG et un infirmier-accoucheur d’une structure sanitaire de la ville.

Bambari, à cheval entre plusieurs zones d’influences de groupes armés, jouissait jusqu’alors d’un calme relatif depuis l’intervention de la Minusca début 2017 pour en déloger l’UPC qui en avait fait sa base.

Depuis, l’ONU avait fait de Bambari la vitrine de son intervention en Centrafrique, arguant que la ville était “sans arme, ni groupe armé”.

En Centrafrique, l’Etat ne contrôle qu’une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l’or et le bétail.

http://fr.africanews.com/2018/06/11/centrafrique-un-casque-bleu-tue-a-bambari/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=AfricanewsFR&utm_source=Facebook#Echobox=1528721260
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeSam 16 Juin 2018 - 16:44

Citation :
MINUSCA : Faustin Archange Touadera sollicite le maintien du contingent gabonais en Centrafrique

Publié le samedi 16 juin 2018  |   www.agpgabon.ga

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 3227
© Autre presse par DR  
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera et son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba


En visite de travail, ce jeudi à Libreville, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, est venu solliciter auprès de son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, le maintien des Forces armées gabonaises dans la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour un retour de la stabilité en Centrafrique (MINUSCA). Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’État ont également abordé les questions ayant trait aux deux pays et à la sous-région d’Afrique centrale.

Au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue gabonais, Faustin Archange Touadéra a justifié la sollicitation du maintien des Forces armées gabonaises en terre centrafricaine.

« Je suis venu dire à mon frère Ali Bongo Ondimba que nous avons encore besoin de cette force dans notre quête de stabilité. Et cette force a montré sa capacité, son engagement. Aujourd’hui, nous sommes entrain de demander au Nations unies de renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSCA pour un rétablissement de la sécurité. Nous sommes venus demander au peuple gabonais, qui est un peuple frère, de continuer à nous soutenir militairement et de manière multiformes ; d’autant que ces retraits de contingents frères engagés auprès du peuple centrafricain interviennent au moment où nous sollicitons aux Nations unies de renforcer la MINUSCA par d’autres contingents », a-t-il déclaré.

« C’est l’un des points importants que nous sommes venus partager et demander au président, au gouvernement et au peuple gabonais qui ont toujours manifesté leur solidarité au peuple centrafricain. Nous avons eu une histoire commune et je pense que j’ai demandé au président et au gouvernement de réexaminer la possibilité du maintien de ce contingent encore utile dans le cadre de la recherche de la stabilité en République centrafricaine », a-t- il ajouté.

En réponse, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a exprimé sa compassion au peuple centrafricain. Il a pris l’engagement de réunir le gouvernement pour lui faire part de manière plus détaillée des motivations de ladite sollicitation.

« Le gouvernement a préconisé le retrait des Forces gabonaises du territoire centrafricain et mon frère président s’est déplacé personnellement, pour venir nous dire que le peuple centrafricain a besoin de ses frères gabonais, et que si à un moment on semblait avoir quelques améliorations, la situation reste difficile et pourrait rapidement basculer .C’est un cri de cœur que nous percevons de la part de nos frères centrafricains et ça ne peut pas nous laisser indifférents. Je vais donc prochainement réunir le gouvernement pour donner les indications que le président vient de me fournir sur la situation actuelle sur le terrain », a-t-il dit.

« Nous sommes des frères et le Gabon, au cours des ces décennies, a été et est engagé résolument pour apporter un soutien aux frères centrafricains, c’est un engagement qui date depuis nos prédécesseurs. Les liens que nous avons avec la République centrafricaine sont très étroits », a ajouté Ali Bongo Ondimba.

Pour le président gabonais, « ce qui est important, la paix dont on bénéficie ici au Gabon, puisse être répandue dans toute la sous-région. Nous sommes une sous-région avec beaucoup de potentialités qui ne peuvent pas réellement être exploitées à cause des situations sécuritaires. Par conséquent, ce qui se passe chez le voisin m’affecte aussi, si mon pays veut avoir des investisseurs, ces derniers vont d’abord regarder dans toute la situation de la sous-région ».

Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’État ont également abordé les questions de coopération entre les deux pays et, de la sous-région d’Afrique centrale.

http://news.abangui.com/h/63329.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeMar 19 Juin 2018 - 19:00

Citation :
19 juin 2018

La MINUSCA met en garde contre toute tentative d’entraver le départ des FACA vers Bangassou



La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) met en garde les groupes armés, notamment l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), contre toute tentative visant à entraver le mouvement des militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) de Bambari vers Bangassou (sud-est de la République centrafricaine). La MINUSCA estime que toute tentative de s’opposer de nouveau au déplacement des FACA sera considérée comme un crime grave et les coupables en seront tenus responsables.

Le 10 juin 2018, dans le cadre de ce déploiement, un convoi des FACA, en route vers Bangassou et accompagné des casques bleus, avait essuyé des tirs à Bambari par des présumés éléments de l’UPC. L’attaque avait fait trois blessés au sein de l’armée.

La Mission rappelle que dans le cadre de son mandat, ses casques bleus dont la mission est et restera le maintien de la paix vont continuer à appuyer le déploiement progressif des forces de défense et de sécurité intérieure centrafricaines sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif du déploiement des FACA vers Bangassou est de sécuriser cette ville et de contribuer au retour de l’autorité de l’Etat, des humanitaires et de toutes les communautés locales déplacées.

La MINUSCA appelle les populations qui résident au long de l’axe Bambari-Bangassou à ne pas céder aux manipulations qui visent à détourner l’objectif du déploiement des FACA à Bangassou. Elle précise que les militaires FACA travailleront en étroite coordination avec les casques bleus en vue de la sécurisation de la zone, notamment par le biais de missions conjointes. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints du Gouvernement et de la MINUSCA en vue d’assurer la protection de toutes les populations civiles et œuvrer au retour d’une paix et d’une stabilité durables.

La MINUSCA rappelle que tout acte de sédition engage la responsabilité pénale de ses auteurs et que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

https://minusca.unmissions.org/la-minusca-met-en-garde-contre-toute-tentative-d%E2%80%99entraver-le-d%C3%A9part-des-faca-vers-bangassou
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeJeu 21 Juin 2018 - 19:13

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Centrafrique : La présence des mercenaires tchadiens empêche le retour de la sécurité à Bria selon les religieux

Publié le mercredi 20 juin 2018  |   RJDH Centrafrique

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Les mercenaires en Centrafique : un danger pour le pays



BRIA —Un leader musulman de Bria au nord-est se dit exaspéré du comportement de ceux qu’il qualifie « des mercenaires tchadiens » et qui selon lui, freine le retour de la sécurité, des déplacés dans les quartiers et des activités. Il l’a fait savoir ce lundi 19 juin lors d’un entretien avec le RJDH.

Le vivre ensemble est encore difficile dans cette partie du pays en proie à une crise communautaire et sécuritaire entrainant la majorité des habitants à vivre sur le site des déplacés de PK3. Si la situation sécuritaire est stable ces derniers mois, la présence des mercenaires et le flux des armes au profit des groupes armés est un facteur inquiétant pour la stabilité et paix dans la région.

Ces derniers temps, les actions visant le vivre ensemble sont moins visible à cause de la présence de ces hommes en arme. « Je suis exaspéré du comportement des mercenaires tchadiens qui empêchent le retour de la paix à Bria. On en a marre d’être toujours surplace. Les gens ne peuvent pas circuler librement à cause de ces hommes armés tchadiens qui nous prennent en otage. Ils occupent le centre-ville et empêchent les gens de circuler au-delà de 18 heures », a-t-il expliqué craignant la représailles de ces derniers.

« Je me pose souvent la question est-ce normal que ces hommes font des patrouillent avec des armes dans la ville au vue et au su des forces onusiennes. Les gendarmes sont là mais à un nombre insuffisant et aucune présence des policiers. Si le gouvernement peut trouver une solution afin qu’on puisse vivre en paix à Bria. Le calme est là mais les gens ne peuvent pas vaquer librement à leurs occupations à causes des hommes armés étrangers », a lancé ce leader.

Selon les informations du RJDH, la ville de Bria, ville minière de la Centrafrique est le centre de trafic d’armes et ville encore stratégique pour les groupes armés du nord qui exploitent les ressources minières.

Les rumeurs de la présence des hommes armés venus du Tchad sont répondues depuis plusieurs mois. Des leaders religieux de la localité avaient exigé le retrait des hommes armés tchadiens de la ville de Bria.

http://news.abangui.com/h/63370.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 37 Icon_minitimeVen 22 Juin 2018 - 20:14

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22 juin 2018

République centrafricaine : la Mission de l’ONU est débordée et a besoin du soutien du soutien du Conseil de sécurité



Le chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Parfait Onanga-Anyanga, a prévenu jeudi le Conseil de sécurité que la Mission était débordée et qu’elle avait besoin du soutien continu du Conseil pour pouvoir répondre aux défis auxquels elle fait face.

« Depuis fin février, la République centrafricaine fait face à plusieurs flambées de violence, tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Cependant, alors que la capitale a été le théâtre de violents affrontements en avril et début mai, on a pu voir récemment des signes encourageants d’accalmie », a expliqué M. Onanga-Anyanga aux membres du Conseil.

Selon lui, la situation sécuritaire volatile actuelle et les affrontements récurrents entre les groupes armés continuent d’affecter négativement le processus politique.

Les menaces d’attaques contre Bangui par des éléments radicaux du FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique) ont ravivé des craintes au sein de la population de la capitale.

« Bien que la posture robuste de la MINUSCA ait permis d’éviter la matérialisation de telles menaces, cette rhétorique inquiétante a été malheureusement exploitée par des acteurs politiques peu vertueux qui ont tiré profit de l’instabilité et cherché à alimenter les tensions sur des bases ethniques et religieuses », a souligné Parfait Onanga-Anyanga, qui est également le Représentant spécial du Secrétaire général dans le pays.

« Les groupes armés et les factions continuent d’exercer une influence négative sur de vastes parties du territoire national, notamment à l’est, au centre et au nord-ouest du pays. De violents affrontements entre groupes armés dans ces régions continuent également à mettre en danger la vie des civils », a-t-il ajouté.

Les menaces contre les Casques bleus continuent de s'accroître

C’est dans ce contexte très volatile que la MINUSCA poursuit la mise en œuvre de son mandat de protection des civils. « La Mission est débordée et son personnel militaire, policier et civil constitue des cibles pour les groupes armés et les gangs criminels aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays », a déclaré le chef de la MINUSCA. « Les menaces contre le personnel du maintien de la paix continuent de s’accroître ».

Face à cette situation, Parfait Onanga-Anyanga a appelé le Conseil de sécurité à un soutien continu « pour faire en sorte que la MINUSCA ait la capacité de répondre aux défis considérables auxquels elle fait face quotidiennement ».

Il a également attiré l’attention des membres du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire, alors que les attaques contre les travailleurs humanitaires limitent sérieusement leur capacité à fournir de l’assistance.

Notant que seulement 4% des fonds demandés dans le cadre du Plan d’intervention humanitaire 2018 pour la République centrafricaine ont été octroyés, il a demandé aux bailleurs de fonds internationaux de poursuivre leur soutien.

https://minusca.unmissions.org/r%C3%A9publique-centrafricaine-la-mission-de-l%E2%80%99onu-est-d%C3%A9bord%C3%A9e-et-besoin-du-soutien-du-soutien-du


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