Vidéo. Gabon: Cet informaticien ivoirien avoue les tripatouillages du camp Ping Mise à jour le 05/09/2016 à 12h37 Publié le 05/09/2016 à 12h29 Par Mar Bassine
Ce jeune ivoirien affirme avoir été recruté pour centraliser les résultats pour le compte de Ping. Selon lui, au moment où Jean Ping se déclarait vainqueur, son QG n'avait que les chiffres d'environ 600 bureaux de vote sur un total de 2579. Il accuse des proches d'Alassane Ouattara.
Yeo Sihifowa Namogoh, un jeune ivoirien, a été arrêté par les autorités gabonaises en possession de matériel informatique digne d'un James Bond. Il affirme avoir été recruté par le camp de Jean Ping pour centraliser les résultats des bureaux de vote.
Il accuse Jean Ping d'être allé trop vite en besogne en se proclamant vainqueur alors même que seuls les résultats de 600 bureaux de votes avaient été communiqués à son quartier général. Et même, le mercredi, il n'avait centralisé que 1500 bureaux de vote sur un total de 2579 bureaux que compte le Gabon.
Si l'on s'en tient aux déclarations de Yeo Sihifowa, il y a eu précipitation de la part de Jean Ping. Car, non seulement, Ping s'est déclaré vainqueur dès le samedi, mais ses partisans affirment que le mercredi, avant l'arrivée des résultats du Haut Hogooué, il devançait Bongo de 60.000 voix. Ce qui est impossible s'ils n'avaient que les résultats de 1500 bureaux de votes.
Il convient de rappeler que la région du Haut Hogooué a été remporté par Ali Bongo avec 95% des voix exprimées, ce qui lui a permis d'avoir une avance de 5500 voix sur Jean Ping.
Recherché en Côte d'Ivoire dès le 26 août
Cet individu professe de graves accusations contre quelqu'un qu'il présente comme un proche du président ivoirien, en l'occurrence Jean Marc Zoe qui l'aurait recruté. Néanmoins, dans un article daté du 26 août, c'est-à-dire une journée avant le scrutin, le site Ivoire Matin affirme qu'il "est activement recherché, au même titre que cinq autres personnes membres de son équipe par les services de sécurité ivoiriens pour piratage de réseaux de communication". Or, parmi les cinq personnes recherchées, il y a justement Jean Marc Zoe qu'il dit être proche de Ouattara, ce qui tomberait difficilement sous le coup du bon sens.
Toujours selon Ivoire Matin, "tous exerceraient des activités illégales de piratage informatique". Et d'ajouter que la bande qui a effectué de nombreux voyages au Congo, en Guinée Equatoriale et au Gabon, (trois pays qui ont connu récemment des élections présidentielles, ndlr), exerce des activités de piratage informatique sur des réseaux de communication à partir de serveurs distribués du darkweb partout dans le monde".
Dans tout ceci, plusieurs zones d'ombre subsistent. En effet, qu'ont fait de grave Yeo Sihifowa Namogoh et ses accolytes pour que leur avis de recherche soit publié à travers le site officiel d'Ivoire Matin la veille des élections gabonaises? Les agissements de la bande ont-elles fait l'objet d'une plainte de la part des autorités gabonaises juste avant les élections ? Dans ce cas, est-ce pour lever tout éventuel équivoque que les services secrets ivoiriens ont publié l'avis de recherche?
Ministre de l’énergie saoudien : "Il n'y a pas besoin de gel de la production en ce moment." (lien en arabe)
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Sujet: Re: Actualités internationales Mar 20 Sep 2016 - 19:01
Citation :
Les accaparements des terres sont désormais considérés par la CPI comme des crimes contre l’humanité
C’est une annonce aux allures de coup de tonnerre dans un environnement où les multinationales sont habituées à une relative impunité. La Procureure générale de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda (photo) a affirmé jeudi dans un document de politique générale sur "la sélection et la hiérarchisation des affaires" que les destructions de l'environnement et les accaparements de terres seront désormais traités comme des crimes contre l'humanité.
« Mon bureau s'intéressera particulièrement aux crimes impliquant ou entraînant des ravages écologiques, l'exploitation illicite de ressources naturelles ou l'expropriation illicite de terrains », précise t-elle dans le document. « Il ne s'agit pas d'ajouter de nouveaux crimes à ceux déjà listés dans le traité fondateur de la CPI, le Statut de Rome. Ce que nous reconnaissons, c'est une nouvelle emphase sur ces crimes. Cette décision transforme la CPI en véritable tribunal international du 21e siècle. Elle envoie un message puissant qui pourrait être entendu par les aspirants coupables », a expliqué Helen Brady, du bureau du procureur, à l'AFP.
Si cette décision peut paraître surprenante, elle rencontre l’agrément de nombre d’organisations de défense de l’environnement et des droits des populations autochtones. « L’accaparement des terres n’est pas moins dommageable que la guerre en termes d’impacts négatifs sur les populations civiles. L’annonce de la Cour pénale internationale devrait constituer un signal aux dirigeants d’entreprise et aux investisseurs qu’ils ne peuvent plus considérer l’environnement comme un terrain de chasse », s’est ainsi réjouie Alice Harrison de l’ONG Global Witness auprès de L’Express.
Quant à la directrice de l’ONG, Gillian Caldwell, elle estime que cette annonce aura au moins le mérite de la dissuasion. « La décision de la procureure montre que l'époque de l'impunité est terminée. Les présidents-généraux et les politiciens complices des accaparements violents de terres, de la destruction des forêts tropicales ou de l'empoisonnement de sources d'eau potable pourraient se retrouver à La Haye, en compagnie de criminels de guerre et de dictateurs », analyse t-elle.
Souvent tancée de partialité et d’inefficacité, la juridiction basée à La Haye, qui n’a jusque là poursuivi que des responsables (majoritairement africains) de génocides et de crimes de guerre, compte donc redorer son blason sur l’autel de la cause environnementale.
Des avocats ont déjà envoyé un dossier au procureur pour lui demander d’enquêter sur les cessions foncières au Cambodge.
#lien
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Sujet: Re: Actualités internationales Mer 21 Sep 2016 - 3:23
Citation :
Situation tendue au Cachemire : échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan 20 sept. 2016, 13:13
Deux jours après une attaque meurtrière contre une base militaire indienne au Cachemire, des tirs ont été échangés, dans la région, au-dessus de la ligne de démarcation entre les deux pays.
Le colonel Rajesh Kalia, porte-parole de l'armée indienne, a fait état selon l'agence AFP d'une «violation du cessez-le-feu» le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre l'Inde et le Pakistan, dans la région himalayenne du Cachemire. Toujours selon l'AFP, des «tirs d'armes de petit calibre» ont été rapportés par un responsable de la police indienne.
L'attaque n'a pour l'instant été revendiquée par personne, mais le général indien Ranbir Singh, selon le journal Le Monde, a pointé du doigt le groupe djihadiste Jaish-e-Mohammad, basé au Pakistan. Une accusation à laquelle le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères a réagi en déclarant que «l’Inde rejett[ait] la faute sur le Pakistan sans mener aucune enquête».
Attaque meurtrière d'une base militaire indienne le 18 septembre
Deux jours plus tôt, le 18 septembre, l'armée indienne avait essuyé une attaque meurtrière dans la même zone du Cachemire, l'attaque la plus meurtrière dans la région depuis près de quinze ans : au moins 18 soldats sont morts, dans l'assaut d'une base militaire à proximité de la frontière, attribué par l'armée indienne au groupe Jaish-e-Mohammad, également accusé d'avoir tué sept personnes dans une attaque similaire en janvier dernier.
Bien que l'Inde et le Pakistan aient signé un cessez-le-feu en 2003, les incidents dans la région du Cachemire, revendiquée par les deux pays, ne sont pas rares. Les tensions la concernant ont gagné en ampleur début juillet, au lendemain de la mort d'un chef rebelle dans le Cachemire indien.
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 5 Oct 2016 - 21:44
Citation :
L’égoïsme des pays riches aggrave la crise des réfugiés Le 04.10.2016
Migrations. Selon Amnesty International, dix pays «pauvres» se partagent l’accueil de 56% des réfugiés de la planète. Un déséquilibre nocif.
Le constat est saisissant. Représentant moins de 2,5% du PIB mondial, dix pays plutôt pauvres, pour ne pas dire très pauvres, accueillent plus de la moitié des 21 millions de réfugiés de la planète (voir la carte ci-contre). Présentés mardi dans un rapport d’Amnesty International (AI), ces chiffres montrent une fois encore combien les questions migratoires sont sensibles et grosses de dangers.
«Ces quelques pays (ndlr: 10 sur 193) sont obligés d’assumer une responsabilité beaucoup trop lourde simplement parce qu’ils sont voisins d’un pays en crise», a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’AI, en présentant le rapport. «Cette situation est par nature intenable, et expose les millions de personnes qui fuient la guerre et les persécutions dans des pays comme la Syrie, le Soudan du Sud, l’Afghanistan et l’Irak à une misère et des souffrances intolérables», a-t-il ajouté.
Déséquilibre
Pour étayer sa démonstration, et illustrer le déséquilibre entre pays pauvres et pays riches, dont «l’égoïsme ne fait qu’aggraver la crise au lieu de la résoudre», le rapport s’appuie sur l’exemple des réfugiés syriens. C’est ainsi, par exemple, que le Royaume-Uni a accepté de recevoir moins de 8000 Syriens depuis 2011, tandis que la Jordanie – qui compte presque 10 fois moins d’habitants et dont le PIB représente 1,2% de celui du Royaume-Uni – en accueille plus de 655 000.
Quant au Liban, avec une population de 4,5 millions d’habitants, une superficie de 10 000 km2et un PIB par habitant de 10 000 dollars, il accueille plus de 1,1 million de réfugiés en provenance de Syrie, tandis que la Nouvelle-Zélande, avec la même population mais une superficie de 268 000 km2 et un PIB par habitant de 42 000 dollars, n’en a reçu que 250 à ce jour.
De même, poursuit Amnesty, l’Irlande, avec une population de 4,6 millions, une superficie représentant sept fois le Liban et une économie cinq fois plus importante, n’a pour l’instant accueilli que 758 réfugiés syriens.
Pour remédier à cet état de fait, l’ONG appelle tous les pays à «accepter une proportion équitable» de ces réfugiés vulnérables, «déterminée en fonction de critères objectifs tenant compte de leur capacité d’accueil»: richesse, population, taux de chômage…
Amnesty demande avec insistance la mise en place d’«un nouveau mécanisme de réinstallation des réfugiés vulnérables», et d’«un nouveau mécanisme de transfert pour les situations critiques» comme le conflit syrien.
Très dure à l’égard des pays riches, l’ONG reconnaît que certains ont su prendre leurs responsabilités. Comme l’Allemagne, bien sûr, mais aussi le Canada. C’est ainsi que, mélangeant prise en charge publique et parrainages privés, le Canada a accueilli et réinstallé près de 30 000 réfugiés syriens depuis novembre 2015.
Le drame continue
Cela dit, et comme l’a rappelé le sauvetage «record» de plus de 6000 personnes lundi au large de la Libye et 1800 autres mardi, les causes du drame sont loin d’être jugulées.
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Sujet: Re: Actualités internationales Ven 28 Oct 2016 - 0:33
L'ONU veut lever l'embargo contre Cuba
Citation :
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté aujourd'hui à la quasi-unanimité de ses 193 membres une résolution réclamant la levée de l'embargo américain imposé à Cuba depuis 1962. Cette résolution annuelle a été adoptée par 191 voix. Les Etats-Unis et Israël, qui avaient toujours voté contre, se sont pour la première fois abstenus.
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 28 Oct 2016 - 1:19
Jr sais aucunement si c'est véridique mais apparament un missile balistique à été tiré en direction de la Mecque, il a été intercepté à 63km par la défense aérienne saoudienne. A prendre avec des pincettes évidement puisque qu'à l'instant aucun article de presse à ma connaissance
Source twitter : Jetez un coup d'œil au Tweet de @OlivierRimmel : https://twitter.com/OlivierRimmel/status/791764345957052416?s=09
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 5 Nov 2016 - 22:04
Entre 200 000 et 1 Million de musulmans indonésiens ont rempli les rues de Jakarta avec des drapeaux du Tawhid contre le gouverneur du Jakarta (non musulman) afin de réclamer son arrestation pour blasphème .
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Actualités internationales Mer 16 Nov 2016 - 18:27
Citation :
Retraits de la CPI: "Ne partez pas", lance le président de l'Assemblée
AFP 16/11/2016
"Ne partez pas", a déclaré mercredi le président de l'Assemblée des Etats parties au statut de Rome, traité fondateur de la Cour pénale internationale, dans un "message solennel" aux trois pays africains ayant récemment annoncé leur retrait de la CPI.
Le "puissant sentiment d'injustice" des Etats africains qui accusent la Cour de persécution envers les Africains "a pris les contours d'une crise qu'il faut vite circonscrire depuis le retrait de trois Etats", a constaté Sidiki Kaba à l'ouverture de la quinzième Assemblée des Etats parties à La Haye.
Lundi, la Gambie a officiellement notifié son retrait de la CPI auprès des Nations unies, après l'Afrique du Sud et le Burundi en octobre. Le retrait des trois pays, représentés à l'Assemblée de la CPI par une délégation, doit prendre effet un an après la réception de cette notification. "Je voudrais leur dire qu'ils ont été entendus", a ajouté M. Kaba, parlant de "critiques légitimes". Fondée en 2002, "la Cour traverse un sale temps. On ne peut pas nier que c'est un moment difficile, mais je suis optimiste, je crois aux vertus d'un dialogue constructif au sein de cette assemblée", a poursuivi celui qui est aussi ministre sénégalais de la Justice.
Dénonçant lui-même une "justice à géométrie variable", le président de l'Assemblée a émis le souhait de "réformer la gouvernance mondiale". "Le droit de veto ne doit pas être un privilège, il doit être une lourde responsabilité, il doit être encadré quand il y a des crimes de masse", a-t-il souligné, parlant de "deux poids, deux mesures". "La CPI elle-même est victime de cette situation."
Alors que la CPI ne peut enquêter dans un pays non membre qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité de l'Onu, les vetos de la Russie et de la Chine ont en effet bloqué plusieurs tentatives pour référer la situation en Syrie, Etat non partie au Statut de Rome, à la CPI.
Le président de l'Assemblée souhaite également renforcer les moyens financiers, humains et logistiques pour les enquêtes menées par le bureau de la procureure, travailler à l'universalité de la Cour et mieux la faire connaître via les réseaux sociaux. "Dans un monde traversé par l’extrémisme violent et confronté à une menace aux contours diffus et dangereux, il est plus que nécessaire de définir une justice pour tous pour que nous puissions vivre dans la liberté et la paix", a conclu M. Kaba.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 17 Nov 2016 - 13:57
RT a écrit:
Geert Wilders remet en cause «le droit des Marocains à exister», selon la justice hollandaise
Le dirigeant du parti hollandais pour la liberté (PVV), Geert Wilders, en procès pour discrimination, incitation à la haine et insultes, a remis en cause le droit fondamental des Marocains à exister, estime le ministère public des Pays-Bas.
«Dans cette affaire, un groupe de population est touché collectivement en ce qu'il a de caractéristique : ses origines marocaines», a déclaré le 16 novembre le représentant du ministère public hollandais, avant d'ajouter : «Cela touche aux valeurs humaines les plus profondes, au droit même à l'existence.»
Ce procès découle des propos que Geert Wilders, chef du PVV hollandais, a tenus lors d'un rassemblement à la Haye en mars 2014. Il s'était adressé à ses militants en ces termes : «Vous voulez plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas ?» Face à la foule qui scandait : «Moins ! Moins ! Moins !», il avait répondu visiblement satisfait : «Nous allons nous en charger.»
A la suite de cet incident, 6 400 plaintes avaient été déposées par des citoyens et différentes organisations.
Geert Wilders qui dénonce un procès politique a réaffirmé ses positions le 16 novembre sur Twitter : «Les Pays-Bas ont un énorme problème avec les Marocains. Je ne peux pas garder le silence. Si je deviens Premier ministre l'année prochaine, je le règlerai.»
La veille de l'ouverture de son procès, il avait déjà réagi dans une lettre : «Je n’ai rien dit de mal, des millions de Néerlandais – 43 % de la population – veulent moins de Marocains». Il écrivait encore : «Pas parce qu’ils détestent les Marocains ou veulent qu’ils quittent tous le pays, mais parce qu’ils en ont assez de la terreur que font régner tellement de Marocains.»
Le dirigeant du PVV encourt une peine maximale de deux ans d’emprisonnement, une amende de plus de 20 000 euros ou la condamnation à une peine de travail d’intérêt général. Le verdict doit être rendu le 9 décembre.
#Lien
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Sujet: Re: Actualités internationales Lun 21 Nov 2016 - 10:01
Encore un incident entre la royale navy et un bateau de pêche espagnole a gibraltar. Source yahoo france
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 26 Nov 2016 - 6:59
Citation :
Fidel Castro est mort à l'âge de 90 ans
06h26, le 26 novembre 2016,
Fidel Castro lors de l'une de ses dernières apparitions, à l’occasion du congrès du parti communiste cubain en avril 2016.@ OMARA GARCIA MEDEROS / ACN / AFP
Le leader cubain Fidel Castro, père de la révolution, est mort à l’âge de 90 ans, a annoncé la télévision cubaine.
Le père de la Révolution cubaine Fidel Castro est décédé vendredi soir à La Havane à l'âge de 90 ans, a annoncé son frère Raul, qui lui a succédé au pouvoir en 2006. "Le commandant en chef de la révolution cubaine est décédé à 22h29 ce soir", a annoncé Raul Castro sur l'antenne de la télévision nationale.
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 26 Nov 2016 - 8:32
Bon débarra .
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 26 Nov 2016 - 11:22
vinseeld a écrit:
Bon débarra .
Décidément les soutiens Saoudiens a la terreur dans le monde n'ont aucun respect pour la vie comme pour la mort.
Un grand monsieur vient de disparaître repose en paix
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 26 Nov 2016 - 12:16
DragonBallDZ a écrit:
vinseeld a écrit:
Bon débarra .
Décidément les soutiens Saoudiens a la terreur dans le monde n'ont aucun respect pour la vie comme pour la mort.
Un grand monsieur vient de disparaître repose en paix
repose en paix de quoi? il va être incinéré comme un poulet qui a la grippe aviaire. c'est un chef terroriste en moins c'est tout. laisse l'Arabie Saoudite là ou elle est, ya 3 jours le clown Sellal y est allé pour leur cirer les spartiates.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 26 Nov 2016 - 12:25
Un autre de plus dans la poubelle de l'histoire !
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 7 Déc 2016 - 13:08
Citation :
Indonésie. 97 morts dans un séisme de magnitude 6,4
Modifié le 07/12/2016 à 10:40
Un séisme de magnitude 6,4 a secoué le nord de l'île de Sumatra mercredi matin 7 décembre 2016. L'institut de géophysique américain (USGS) a localisé l'épicentre à 120 kilomètres au sud-est de la ville de Banda Aceh. 97 personnes ont péri dans la catastrophe.
Ce séisme s'est produit à 5 h 03 (heure locale) mercredi matin (23 h 03 heure française). Aucune alerte au tsunami n'a été émise dans l'immédiat.
Le phénomène a eu lieu à une faible profondeur dans le district de Pidie Jaya, dans l'ouest de l'Indonésie, au moment où des habitants de cette région majoritairement musulmane se préparaient pour la prière du matin.
« Jusqu'ici, 97 personnes ont été tuées et le nombre continue d'augmenter », a déclaré un responsable militaire à Aceh, Tantang Sulaiman.
Un précédent bilan faisait état de 52 morts.
Des mosquées et des échoppes se sont effondrées dans la petite ville de Meureudu. Des habitants ont fui leurs maisons mais d'autres ont été surpris en plein sommeil.
Dans le district de Pidie Jaya, des habitants étaient assis dans les rues et redoutaient d'autres répliques. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée dans cette région au bord de l'océan Indien.
Cinq répliques
Le séisme a été ressenti dans la plus grande partie de la province d'Aceh, a déclaré le responsable local de l'Agence de météorologie, de climatologie et de géophysique indonésienne, Eridawati, qui n'a qu'un patronyme comme nombres d'Indonésiens.
Au moins cinq répliques ont suivi la principale secousse tellurique, a-t-il ajouté.
Un hôpital local était submergé par l'arrivée de blessés: « l'hôpital n'a pas pu accueillir tous les patients, nous avons dû les envoyer dans des hôpitaux voisins », a déclaré le chef adjoint du district de Pidie Jaya, Mulyadi, ajoutant que sept enfants figuraient parmi les victimes.
Un habitant a raconté que sa famille dormait quand le séisme s'est produit au petit matin. « Nous nous sommes immédiatement précipités dehors, mais ça secouait. Tout s'est effondré, du toit au plancher », a déclaré à l'AFP cet habitant de 37 ans, Hasbi Jaya.
Opérations de déblaiement
Des équipes de secours, des excavateurs et des habitants participaient aux opérations de déblaiement pour tenter de sauver des habitants prisonniers des décombres.
« Nous déployons des engins de chantier pour aider et nous espérons sauver ceux qui sont enfouis sous les décombres », a ajouté Mulyadi.
Dans la petite ville de Sigli, située non loin de l'épicentre, les gens ont été pris de panique et se sont enfuis de leurs habitations pour se réfugier loin de la mer.
« Nous partons vers Tijue (à 3 km environ de Sigli, N.D.L.R.) parce que nous avons peur qu'il y ait un tsunami », a déclaré un des habitants, Nilawati, dont la maison se trouve près de la mer.
« Ceinture de feu »
En juin, un tremblement de terre de magnitude 6,5 avait frappé l'ouest de Sumatra, détruisant des dizaines de bâtiments et blessant huit personnes.
L'Indonésie est située sur la « ceinture de feu » du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique. La ville de Banda Aceh avait été ravagée par le tsunami qui a suivi le tremblement de terre du 26 décembre 2004. Il avait fait plus de 170 000 morts en Indonésie et des dizaines de milliers d'autres dans plusieurs autres pays de l'océan Indien.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 7 Déc 2016 - 15:53
DragonBallDZ a écrit:
vinseeld a écrit:
Bon débarra .
Décidément les soutiens Saoudiens a la terreur dans le monde n'ont aucun respect pour la vie comme pour la mort.
Un grand monsieur vient de disparaître repose en paix
Castro est mort au début des années 60, c'est sa caricature sanglante qui vient de mourir. Respecter le castro de 2016 revient à insulter le Castro de 1956
Mais ca ne m'etonnes pas de toi, tu ne peux pas comprendre ca, puisque tu crois encore dur comme fer que l'ALN et l'ANP sont les dignes héritieres des chahids des maquis de l'intérieur alors que depuis 62 ces entités salissent leurs sacrifices, combat et mémoire. Et si tu ne fais que semblant de le croire, c'est encore pire.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 8 Déc 2016 - 17:07
http://www.france24.com/fr/20161207-egypte-president-sissi-russie-poutine-syrie-assad-ancre-arabie-saoudite?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-12-07 a écrit:
L'Égypte du président Sissi bascule dans le camp pro-Assad
Défiant ses partenaires arabes, surtout l’Arabie saoudite, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a récemment officialisé son soutien au régime de Bachar al-Assad et placé son pays dans le giron russe.
Après avoir conforté son pouvoir à l’intérieur du pays et noué une solide entente avec la Russie de Vladimir Poutine, l’Égypte du président Abdel Fattah al-Sissi s’emploie à reprendre sa place sur l’échiquier régional. Quitte à revoir ses calculs diplomatiques et à se désolidariser de ses partenaires sunnites sur la question de la crise syrienne, au nom de la guerre contre le terrorisme islamiste.
Abdel Fattah al-Sissi défie ainsi les monarchies du Golfe, obnubilées par leur rivalité politico-religieuse avec l’Iran chiite, source de déstabilisation du Moyen-Orient depuis plusieurs années, au Yémen, en Irak, et en Syrie.
Défiant ses partenaires arabes, surtout l’Arabie saoudite, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a récemment officialisé son soutien au régime de Bachar al-Assad et placé son pays dans le giron russe.
Après avoir conforté son pouvoir à l’intérieur du pays et noué une solide entente avec la Russie de Vladimir Poutine, l’Égypte du président Abdel Fattah al-Sissi s’emploie à reprendre sa place sur l’échiquier régional. Quitte à revoir ses calculs diplomatiques et à se désolidariser de ses partenaires sunnites sur la question de la crise syrienne, au nom de la guerre contre le terrorisme islamiste.
Abdel Fattah al-Sissi défie ainsi les monarchies du Golfe, obnubilées par leur rivalité politico-religieuse avec l’Iran chiite, source de déstabilisation du Moyen-Orient depuis plusieurs années, au Yémen, en Irak, et en Syrie.
Des conseillers militaires égyptiens en Syrie ?
Fin novembre, le président égyptien a en effet affiché son soutien total à l'armée de son homologue syrien Bachar al-Assad, déjà parrainé par Moscou et Téhéran, contre les groupes rebelles, soutenus par Riyad et ses alliés du Golfe. "Notre priorité est de soutenir les armées nationales, par exemple en Libye pour renforcer le contrôle de l'armée sur le territoire et traiter les éléments extrémistes. Même chose en Syrie et en Irak", avait-il déclaré lors d’un entretien diffusé par la télévision publique portugaise RTP.
Pour que le message soit encore plus clair, il avait adopté la rhétorique du Kremlin en affirmant que la position de son pays était "de respecter la volonté du peuple syrien, et qu'une solution politique à la crise syrienne [était] la meilleure façon de procéder".
En outre, depuis quelques semaines, notamment à la suite de la visite au Caire du responsable des services de sécurité syriens, le général Ali Mamlouk, les informations faisant état de la présence de "conseillers militaires égyptiens" aux côtés des forces de Damas se sont multipliées dans des médias arabes. Mercredi 7 décembre, Al-Akhbar, un journal libanais proche du Hezbollah pro-iranien, a révélé qu’un certain nombre d’experts militaires et sécuritaires égyptiens étaient présents en Syrie dans le cadre d’une coopération entre les deux pays visant "à combattre la menace terroriste". Le quotidien affirme que leur nombre s’élèvera à 200 d’ici fin 2016.
Le 24 novembre, le quotidien libanais pro-syrien As-Safir indiquait, qu'une unité de 18 pilotes de l'armée égyptienne avait été déployée sur une base militaire dans le centre de la Syrie. Une information qui a été officiellement démentie par Le Caire. Pas par Damas.
Se libérer de l’emprise financière de Riyad
Ces développements interviennent dans un contexte de tensions déjà très vives entre Égyptiens et Saoudiens, depuis le soutien du Caire, en octobre, d’une résolution russe sur la Syrie à l’ONU. Un épisode qui a sensiblement détérioré les relations privilégiées entre les deux puissances régionales, puisqu’en réponse, le royaume wahhabite a suspendu la livraison de produits pétroliers au Caire.
Le pouvoir égyptien, sous perfusion financière saoudienne depuis la reprise en main du pays en 2013 par les militaires, aux dépens des Frères musulmans et du président Mohamed Morsi, cherche depuis à se libérer de cette emprise économique en se rapprochant des Russes.
Et ce, au moment où Moscou cherche, de son côté, à étendre son influence au Moyen-Orient, en profitant des rapports de plus en plus distants entre les puissances de la région et les Occidentaux. La Russie avait été la première à manifester son soutien au nouveau pouvoir issu de l'armée en 2013, tandis que l’allié américain historique prenait ses distances avec les militaires égyptiens et que l’administration Obama se détournait de plus en plus de la région.
En attente de retombées économiques, ce rapprochement s’est concrétisé d’un point de vue militaire par des exercices conjoints entre les deux armées et des livraisons de matériel militaire au Caire. Un appui vital pour le pouvoir égyptien, qui doit faire face à la fois à la menace insurrectionnelle jihadiste dans le Sinaï et à l’instabilité chronique de son voisin libyen.
Après Poutine, Trump
Pragmatique, le président Sissi compte également profiter des conséquences sur la conjoncture internationale de la présidentielle américaine, qui a propulsé le "poutinophile" Donald Trump à la Maison Blanche, lui aussi partisan de la même ligne dure à l’égard des mouvements radicaux.
Et le raïs égyptien a toutes les raisons d’espérer tirer des bénéfices du changement d’administration à Washington - qui interviendra en janvier 2017 -, ayant eu le rare privilège de s’être entretenu, le 19 septembre à New York, avec le président élu, alors que ce dernier n’était encore qu’un simple candidat.
Dans un communiqué publié à la suite de cette entrevue par le service de presse du milliardaire américain, le président égyptien avait été cité "en exemple de ce que doit être un allié exemplaire" dans le cadre de la lutte contre "le terrorisme et l’islamisme radical". Donald Trump avait assuré que s’il venait à être élu à la présidence, "les États-Unis d'Amérique [seraient] un ami fidèle mais aussi un allié, sur lequel l'Égypte pourra compter, les jours et les années à venir".
Il lui avait même promis de se rendre en Égypte en visite officielle et de l’inviter en retour à Washington. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives pour le pouvoir de l’ancien maréchal.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 10 Déc 2016 - 10:52
Citation :
La Tunisie et le Maroc n’étaient pas sous la loupe des renseignements britanniques MarocPresse localepar African Manager - 09/12/2016 11:090
La Tunisie et le Maroc ne figurent pas parmi les 20 pays africains espionnés par les services de renseignements britanniques (GCHQ) entre 2009 et 2010, selon un graphique publié, jeudi 8 décembre 2016, par » le Monde ».
Les pays ciblés étaient notamment l’Algérie, la Libye, le Soudan , le Nigeria, le Zimbabwe, l’Angola… Les documents des archives Snowden, fournis par l’ancien consultant de la NSA à Glenn Greenwald et Laura Poitras consultés par le journal « Le Monde », en collaboration avec « The Intercept ».
Le vaste système de collectes d’informations des services américains et britanniques est très loin de se limiter aux groupes armés et terroristes : dans une vingtaine de pays, ce sont les élites politiques, militaires et économiques africaines qui sont ciblées, ajoute la même source.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 10 Déc 2016 - 12:56
Ils disent bien entre 2009 et 2010! Il est certain que les USA ont espioner le Maroc et d'autres...Quand on sais qu'elle espione ses plus proches alliés...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Contentieux : les États africains face aux multinationales
Les conflits juridiques, fiscaux ou douaniers entre gouvernements et grands groupes internationaux se sont multipliés sur le continent ces derniers mois. Malmenés par la crise des matières premières, de nombreux pays tentent de mieux défendre leurs intérêts.
C’est le redressement fiscal du siècle. Fin octobre, le Nigeria a annoncé aux majors pétrolières présentes dans le pays – Chevron, ExxonMobil, Shell, Total et ENI – qu’elles lui doivent 12,7 milliards de dollars (12 milliards d’euros) pour sous-déclaration des volumes de pétrole à l’exportation. Abuja les accuse d’avoir masqué 57 millions de barils de brut exportés entre 2011 et 2014.
Autant dire que les compagnies ne décolèrent pas et n’excluent pas d’aller en arbitrage international. « Dans le secteur pétrolier, les conflits avec les autorités d’un pays sont de différents niveaux. Il peut s’agir d’une simple tentative de “grignotage” du gâteau pétrolier en jouant sur l’interprétation des réglementations. Dans ces cas-là, nous en discutons, et le problème se résout par le dialogue autour des textes. Mais ce redressement fiscal est d’une tout autre nature : il s’appuie sur une affabulation pure et simple ! » tempête, très remonté, un dirigeant de l’une des compagnies concernées.
D’après lui, au Nigeria, « les systèmes de comptage sont étalonnés et audités par des sociétés indépendantes, en présence de représentants des autorités, le tout sous la vigilance des douanes et des autorités portuaires. La contestation des volumes ne tient pas une seconde ! »
Les États face à une conjoncture délicate
Algérie, Mali, Tchad… Les conflits – judiciaires, douaniers et fiscaux – entre les États et les grands groupes internationaux se sont multipliés ces derniers mois sur le continent. Avec la chute des cours des matières premières, pétrole en tête, depuis deux ans, les caisses de plusieurs États africains sont vides.
Pour les renflouer, certains gouvernements n’hésitent pas, souvent sur la base d’audits commandés à des cabinets internationaux, à faire évoluer unilatéralement la fiscalité et les réglementations des secteurs qui leur rapportent l’essentiel de leurs recettes : le pétrole, les mines mais aussi les télécoms. Ce faisant, ils remettent en question des contrats qui garantissaient aux multinationales signataires un environnement réglementaire et fiscal stable.
Au Mali, une bataille fiscale et judiciaire fait ainsi rage depuis six mois entre Bamako et le minier Randgold, premier industriel du pays et contributeur aux recettes publiques. En juin, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) avait condamné le pays à rembourser à Randgold 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros) de trop-perçu d’impôts sur les bénéfices. Malgré cela, le gouvernement a adressé au minier une nouvelle réclamation fiscale de 42 milliards de F CFA, liée aux exercices antécédents, et a fermé ses bureaux dans la capitale au début d’octobre.
Des contrats en faveur des multinationales
Il y a une dizaine d’années, les États – et par ricochet leurs entreprises publiques telles la Sonatrach algérienne ou la Gécamines en RD Congo – étaient clairement sous-équipés en matière juridique lors des négociations sur ces grands contrats. Des fonctionnaires se retrouvaient démunis face à des géants des mines, du pétrole, des télécoms ou des infrastructures, ayant à leur service une armée d’avocats et de juristes, et appuyés par des grands cabinets internationaux.
Résultat, les clauses signées, souvent mal négociées, étaient en général bien plus favorables aux multinationales. De plus, quand les secteurs extractifs se portaient bien, avec par exemple des cours du pétrole à plus de 100 dollars le baril, certains États n’ont pas été très regardants sur les termes des contrats signés avec les multinationales. Se concentrant sur la perspective d’un substantiel impôt sur les bénéfices, ils ont par exemple pu négliger les royalties, lesquelles dépendent de la production et non des bénéfices.
« Des pays comme l’Algérie ou l’Ouganda essaient de rectifier le tir après avoir vu leurs recettes fiscales fondre drastiquement, mais leurs marges de manœuvre juridiques sont étroites », observe Neil Donoghue, associé chargé du secteur pétrolier à Londres chez Baker & McKenzie.
Ainsi, l’Algérie, qui a imposé en 2006 une « taxe sur les profits exceptionnels » réalisés sur les projets pétroliers, est confrontée à une série de procès devant les tribunaux d’arbitrage engagés par les multinationales qui disposaient d’une « clause de stabilité fiscale » dans leurs contrats signés avec la compagnie publique Sonatrach. En 2012, Alger avait consenti à payer 4,4 milliards de dollars de compensation à l’américain Anadarko et 950 millions au danois Maersk, afin d’éviter une condamnation pour non-respect de cette clause.
Le français Total et son partenaire l’espagnol Repsol ont entamé sur les mêmes bases une procédure en arbitrage en mai 2016 sur leur projet conjoint de Tin Fouyé Tabankort. Total espérerait récupérer autour de 500 millions de dollars. « Si ce type de conflit se multiplie, c’est aussi parce que la taille des projets d’investissement sur le continent a considérablement augmenté ces dix dernières années », analyse l’avocat togolais Pascal Agboyibor, du cabinet Orrick, qui accompagne plusieurs États sur ces sujets.
En raison des montants en jeu (le continent compte aujourd’hui plus d’une dizaine de projets de plus de 10 milliards d’euros), des tensions peuvent naître rapidement entre les différentes parties.
Une négociation accompagnée des contrats
« Quand on en est au contentieux, il est souvent déjà trop tard ! Il faut agir en amont, au moment de la négociation et de la rédaction des termes contractuels », fait valoir Maude Vallée, conseillère juridique principale au sein de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), mise en place en 2008 avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD).
Centrée à ses débuts sur l’appui aux États dans les conflits liés à la gestion de la dette des pays envers les fonds vautours, cette organisation a depuis étendu son champ d’action aux transactions commerciales et autres opérations souveraines, où les conflits sont les plus complexes et les plus importants sur le plan financier. « En 2015, nous avons appuyé les États sur une centaine de projets à travers toute l’Afrique, mettant en jeu des montants de près de 30 milliards de dollars », poursuit Maude Vallée.
Les gouvernements ont compris qu’ils doivent investir sur les sujets juridiques et recourir à des cabinets internationaux Au-delà de la conjoncture difficile qui pousse certains gouvernements à s’en prendre aux multinationales, elle note un intérêt grandissant des États pour améliorer leurs compétences juridiques sur ces sujets. « Nous sommes particulièrement sollicités sur la rédaction de contrats portant sur la fourniture d’électricité, sur la structuration financière des projets dans les infrastructures et sur les processus de révision des contrats miniers », précise Thierno Olory-Togbé, également conseiller juridique au sein de l’ALSF.
« Il y a eu une prise de conscience dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, le Kenya et la Tanzanie, confirme Pascal Agboyibor. Leurs gouvernants ont compris qu’ils ont intérêt à investir en amont sur les sujets juridiques, y compris en recourant à des cabinets internationaux. Même si ce recours n’est pas gratuit, il reste beaucoup moins coûteux qu’une condamnation devant un tribunal arbitral, qui peut se chiffrer à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de millions d’euros. C’est de l’argent bien investi ! » assure l’avocat du cabinet Orrick.
Selon lui, les États doivent « se muscler » juridiquement à trois niveaux : « D’abord, il faut des agents judiciaires performants – donc bien payés – dans les différents ministères chargés de négocier avec les multinationales. Ensuite, les fonctionnaires doivent veiller au respect des engagements mutuels des deux parties pour limiter le risque de contentieux.
Enfin, quand il y a conflit en justice, il faut une équipe juridique pour préparer la défense des intérêts de l’État. » Thierno Olory-Togbé, de l’ALSF, insiste aussi sur la nécessité pour les États d’être en lien avec des cabinets locaux et des avocats africains présents dans les cabinets internationaux, capables de mieux comprendre leur point de vue du fait de leur connaissance du contexte local.
Protéger l’intérêt national
Mais dans leur rapport de force avec les grands investisseurs sur leur sol, les pouvoirs publics doivent continuer à utiliser le principal levier qui est à leur disposition : celui de la politique. « Quand ils sentent que l’intérêt national est lésé, il faut que les gouvernants et les sociétés publiques prennent leurs responsabilités en dénonçant des conventions ou en lançant des revues ou des audits contractuels », estime Pascal Agboyibor.
Dans ces cas-là, ce dernier préconise de peser le risque judiciaire des décisions prises et de suivre les dossiers sans les laisser filer. « Il est de moins en moins concevable que les fameuses clauses de stabilité fiscale, demandées par tous les investisseurs pour les grands contrats dans les pays en développement, lient les États jusqu’à la fin des temps, sans possibilité pour ces derniers de légiférer et de revenir dessus quand l’environnement économique, politique et social évolue », fait valoir l’avocat Sébastien Bonnard, du cabinet Brown & Rudnick, qui a travaillé notamment pour les États sénégalais et guinéen.
« Même si une décision politique viole tout ou partie d’une clause contractuelle avec un investisseur, ce dernier va rarement jusqu’au bout de la procédure judiciaire en arbitrage s’il souhaite un avenir dans le pays, rappelle Pascal Agboyibor. Le plus souvent, ce type de conflit entre États et multinationales se règle par une transaction à l’amiable, hors tribunal. »
Pour la plupart des interlocuteurs familiers de ces batailles juridiques, les États africains peuvent tirer leur épingle de ce jeu délicat, à condition de monter en compétence et d’organiser une bonne coordination interministérielle.
Les auditeurs de la discorde
Au Nigeria, les représentants des majors soupçonnent les sociétés américaines Trade Data Services Company, basée en Arizona, et Loumos – basée au Texas mais disposant d’un bureau nigérian -, rédacteurs du rapport à l’origine du méga-redressement fiscal qui leur a été adressé, de faire du zèle pour justifier leurs émoluments. Et d’inclure dans leurs calculs des bons de chargement frauduleux mis au jour dans une précédente affaire de corruption touchant des cadres de la compagnie publique NNPC.
Contactées par Jeune Afrique, les autorités nigérianes n’ont pas souhaité répondre à nos questions sur ce dossier. Il n’empêche que le dialogue se poursuit, et qu’un accord à l’amiable sera certainement trouvé, les compagnies allant probablement se résoudre à verser un certain montant pour calmer le jeu et pérenniser leur présence au Nigeria.
Au Gabon, Total avait été confronté à une affaire similaire en 2014 après un audit diligenté par le cabinet Alex Stewart International. Libreville réclamait 800 millions de dollars (750 millions d’euros) à Total, qui niait toute irrégularité, mais a quand même fini par payer plusieurs centaines de millions. Le cabinet Alex Stewart International a également travaillé sur le même type d’audit en Guinée, dans le secteur minier, et au Tchad, dans le domaine pétrolier.
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RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 14 Déc 2016 - 11:10
Point de vue de Joscka Fischer publié dans le Sud-Deutsche Zeitung, sur l'évolution du bloc atlantique. Je n'ai pas le temps de le traduire maintenant... Mais je le ferais si ça intéresse du monde.
Citation :
12. Dezember 2016, 11:58 Uhr Transatlantische Verbundenheit
Das Ende des Westens
Unter Trump werden sich die USA auf sich selbst zurückziehen. Die Frage ist nur, wie schnell und radikal. Die westliche Welt, wie wir sie kannten, wird untergehen.
Mit der Wahl von Donald Trump zum 45. Präsidenten der Vereinigten Staaten ist er wohl besiegelt, der Abschied von dem, was man bis dahin "den Westen" nannte. Mit diesem Begriff war eine transatlantische Welt gemeint, die aus den zwei Weltkriegen des 20. Jahrhunderts hervorgegangen war und die über den vier Jahrzehnte dauernden Kalten Krieg hinweg eine feste Form angenommen hatte. Sie dominierte bis in unsere Gegenwart hinein den Globus.
Der "Westen" ist dabei nicht zu verwechseln mit dem "Abendland". Gewiss, beide gehören zusammen, der Westen ist religiös, kulturell und normativ ohne das Abendland schlicht nicht denkbar, aber er ist dennoch davon zu unterscheiden.
Das Abendland war ganz wesentlich mediterran geprägt. Auch wenn das Europa nördlich der Alpen sehr viel Wichtiges zur Entstehung des Abendlandes beigetragen hat, die Grundprägung war mediterran. Die des Westens dagegen ist atlantisch, er ist ein Kind des 20. Jahrhunderts und seiner großen Kriege.
Russland hat mit seiner Hackerattacke offenbar versucht, die US-Wahl zu beeinflussen und Amerika zu schaden. Dumm nur, dass Trump weiter glaubt, Putin sei sein Freund. Kommentar von Hubert Wetzel mehr ... Der Erste Weltkrieg begann zunächst noch als ein europäischer Krieg zwischen den Mittelmächten und den Mächten der Entente. Erst 1917, mit dem Eintritt der Vereinigten Staaten, wurde dieser europäische Krieg wirklich zum Weltkrieg, und es begann die Herausbildung dessen, was wir bis heute den Westen nennen.
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Im Zweiten Weltkrieg, nach dem Überfall Nazi-Deutschlands auf die Sowjetunion, unterschrieben im August 1941 Winston S. Churchill und Franklin D. Roosevelt, der britische Premierminister und der amerikanische Präsident, auf einem Kriegsschiff im Atlantik die Atlantikcharta, gewissermaßen die Geburtsurkunde des Westens.
Daraus sollte sich dann später erstens die Nato entwickeln, die Europas Sicherheit bis heute durch die Schutzgarantie der Vereinigten Staaten sichert, und zweitens ein Bündnis freier Demokratien, Rechtsstaaten und Marktwirtschaften, die ein gemeinsames Wertefundament teilen und gemeinsam erfolgreich über vier Jahrzehnte hinweg der sowjetischen Bedrohung trotzten.
Trump wird kaum von seinem Erfolgsrezept lassen Der Westen gründet also auf einer gemeinsamen, von den USA garantierten transatlantischen Sicherheit und auf geteilten politischen und gesellschaftlich-kulturellen Werten. Er umfasst in seinem Kern den transatlantischen Raum, genauer: den Nordatlantik. Es gibt den Westen nicht ohne Europa und es gibt ihn nicht ohne Nordamerika.
Genau darum geht es heute, denn Amerika ist dabei, sich aus dieser Rolle zurückzuziehen. Was die Wahl von Donald Trump für die Zukunft der amerikanischen Demokratie heißen mag, wird die Zukunft zeigen. Und auch was er von seinen diversen Wahlversprechen umsetzen wird und was nicht.
Zwei Dinge allerdings lassen sich bereits heute mit hoher Wahrscheinlichkeit voraussagen, nämlich dass die Trump-Präsidentschaft sehr viel disruptiver in der Innen- und Außenpolitik der Vereinigten Staaten sein wird, als auch heute noch gemeinhin vermutet.
Denn dieser Präsident hat nicht nur gegen alle ungeschriebenen Regeln des politischen Systems der amerikanischen Demokratie gewonnen, nicht nur gegen eine hochprofessionelle Gegenkandidatin und die Partei der Demokraten, sondern auch gegen den Mainstream der Republikanischen Partei. Warum sollte er, nunmehr fast im Amt, von diesem Erfolgsrezept abweichen? nächste Seite
pyromane Colonel-Major
messages : 2380 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 14 Déc 2016 - 11:24
Alloudi a écrit:
Citation :
Fidel Castro est mort à l'âge de 90 ans
06h26, le 26 novembre 2016,
Fidel Castro lors de l'une de ses dernières apparitions, à l’occasion du congrès du parti communiste cubain en avril 2016.@ OMARA GARCIA MEDEROS / ACN / AFP
Le leader cubain Fidel Castro, père de la révolution, est mort à l’âge de 90 ans, a annoncé la télévision cubaine.
Le père de la Révolution cubaine Fidel Castro est décédé vendredi soir à La Havane à l'âge de 90 ans, a annoncé son frère Raul, qui lui a succédé au pouvoir en 2006. "Le commandant en chef de la révolution cubaine est décédé à 22h29 ce soir", a annoncé Raul Castro sur l'antenne de la télévision nationale.
J'étais occupé à sa mort, mais je tiens à dire que malgré le fait qu'il était un ennemi du Maroc, ce monsieur mérite tout le respect du monde, ne serait ce que pour avoir tenu tête à la plus grande puissance mondiale, pour avoir laissé le meilleur système de santé au monde à son peuple, pour son épopée africaine ou il a combattu les forces colonialistes et ségrégationnistes, pour l'idéal de libération qu'il a, avec son camarde le Che, insufflé à pleins de jeunes gens de à travers le monde, pour moi on s'est retrouvé peut être dans des camps différents mais c'est bien l'un des dignes héritiers d'Abdelkrim.