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Sujet: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 14 Oct 2015 - 18:08
Rappel du premier message :
@baybar quand tu eclate le pays adverse avec très peu de perte par an c'est bien une victoire ne nous refais pas le coup des egyptien qui ont transformé 73 en victoire
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 3 Mai 2016 - 19:25
Citation :
Un commando des Navy Seals tué en Irak
Posté dans Forces spéciales, Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 03-05-2016
Un membre des Navy Seals, unité des forces spéciales de l’US Navy, a été tué, ce 3 mai, au cours d’une attaque lancée par les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh) contre les combattants kurdes irakiens (Peshmergas), au nord de Mossoul.
Selon le Pentagone, le militaire américain a été touché par un « tir direct » à environ 3 à 5 kilomètres de la ligne de front tenue par les Peshmergas, que ce commando conseillait.
« Il a trouvé la mort lors d’une attaque de jihadistes contre une position kurde au nord de Mossoul », a expliqué Peter Cook, un porte-parole du Pentagone.
En réalité, ce 3 mai, Daesh a lancé plusieurs attaques contre les positions tenues par les Peshmergas. Les jihadistes ont ainsi pris le contrôle du village chrétien de Tal Asquf, abandonné par la population en 2014. Des combats y sont toujours en cours. Leur objectif est de freiner l’avancée des forces irakiennes vers Mossoul.
Quoi qu’il en soit, il s’agit du troisième militaire américain tué en Irak depuis le début de l’opération Inherent Resolve (nom de la coalition anti-Daesh). Le premier était le sergent-chef Joshua Wheeler, un commando des Delta Force. Le second était un soldat du corps des Marines.
Près de 4.000 militaires américains sont actuellement présents en Irak, notamment pour des missions de conseil et d’assistance au profit des troupes irakiennes et kurdes. Les unités de forces spéciales peuvent être amenée à intervenir ponctuellement, par exemple quand il s’agit de neutraliser un chef de Daesh et/ou de récupérer du renseignement.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 4 Mai 2016 - 8:45
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160503-irak-amnesty-amriyat-falloujah-arrestations-arbitraires a écrit:
Irak: Amnesty pointe des arrestations arbitraires à Amriyat al-Falloujah
Près de 700 personnes sont détenues arbitrairement par les forces de sécurités irakiennes, à Amriyat al-Falloujah. Après avoir chassé le groupe Etat islamique d’une partie de la province d’Al-Anbar, les autorités de Bagdad ont arrêté des centaines de citoyens accusés de connivence avec les jhadistes. Mais dans la majorité des cas, il n’y a aucune preuve d’un quelconque lien avec l’organisation terroriste selon Amnesty International. L’ONG parle également de conditions de détention inhumaines.
Les autorités irakiennes détiennent des personnes souvent innocentes accusées de « terrorisme » dans de terribles conditions et n'ont pas la capacité de traiter rapidement leur cas, a dénoncé lundi l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International.
Une délégation de l'ONG, comprenant son secrétaire général Salil Shetty, a eu l'autorisation de visiter samedi l'un des centres de détention à Amriyat al-Falloujah, dans la vaste province sunnite d'Al-Anbar, à quelques encablures à l'ouest de l'Irak, où les forces de sécurité combattent depuis 2014 les jihadistes du groupe Etat islamique.
Pour Donatella Rovera, conseillère pour les situations de crise à Amnesty, le centre - géré par les forces irakiennes du contre-terrorisme - est surpeuplé et loin de réunir des conditions de détention satisfaisantes. « Nous avons trouvé à peu près 700 détenus, raconte-t-elle. Parmi eux, il y avait des enfants de 15-16 ans [...] Les conditions de détention sont absolument déplorables. Dans une pièce il y avait à peu près 400 personnes, dans une autre pièce il y en avait à peu près 200. Ils étaient accroupis, parterre. Il n’y avait pas plus qu’un mètre carré d’espace par personne. Ces personnes sont détenues depuis des mois, sans pouvoir s’allonger. Ils passent 24 heures sur 24 assis, accroupis, parce qu’il n’y a pas l’espace physique pour pouvoir bouger plus que ça, des conditions d’hygiène absolument déplorables. Ce n’est absolument pas acceptable de détenir des êtres humains dans des conditions pareilles. »
La responsable compte uniquement quatre enquêteurs pour traiter tous les cas. « Nous, ce qui nous concerne ce sont les problèmes de procédure. Ils ne devraient pas rester dans des délais aussi longs sans être inculpés ou libérés. »
Pour Amnesty, le renforcement du système judiciaire devrait être une priorité en Irak où de sérieuses violations des droits de l'homme continuent d'avoir lieu en toute impunité.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Jeu 5 Mai 2016 - 2:54
http://www.lorientlejour.com/article/984399/jihad-en-syrie-les-soldats-perdus-du-kosovo-et-dalbanie.html a écrit:
Jihad en Syrie : les soldats perdus du Kosovo et d’Albanie...
Poussés par la pauvreté, ils seraient plusieurs centaines à avoir rejoint les rangs de l'EI.
Ils sont partis en Syrie en octobre 2013 pour revenir après quelques mois à Pristina et Tirana : Albert Berisha et Yassin font partie des centaines de Kosovars et d'Albanais qui ont grossi les rangs jihadistes. Diplômé de sciences politiques, Albert Berisha, 29 ans, a été condamné le 30 avril à trois ans et demi de prison. Avant le verdict, il évoquait son départ comme « une décision émotionnelle », après avoir vu « à la télé et sur les réseaux sociaux ce qui se passait en Syrie ». Blessé à Alep en mars 2014, Yassin ne donne pas son nom : il travaille dans une boucherie halal d'une banlieue misérable de Tirana avec la crainte que la police ne surgisse dans sa vie précaire. Ce père de trois enfants affirme avoir voulu « aider le peuple syrien » et espère voir son sacrifice reconnu par Allah, même s'il n'est pas mort en martyr. Selon les autorités, 300 Kosovars et 100 à 120 Albanais sont partis : en proportion de leur population, ces pays majoritairement musulmans sont les plus concernés par le phénomène des combattants européens du groupe État islamique (EI) et d'el-Qaëda. La pratique de l'islam y a toujours été libérale. Mais dans les rues de Pristina, femmes en hijab ou barbus vêtus de pantalons coupés aux chevilles témoignent de la radicalisation d'une partie de la population.
« Démagogues, charlatans, manipulateurs » Allié des Américains, le Kosovo a interdit en novembre quinze ONG, soupçonnées de recruter. Comme en Albanie, les peines ont été alourdies pour les jihadistes, procès et arrestations se succèdent. « La situation économique, le niveau d'éducation, la manipulation », « un lavage de cerveau sur Internet (...) ont facilité leur recrutement », estime Ilir Kulla, ex-responsable du Comité des cultes albanais. Selon la Banque mondiale, le salaire moyen est de 330 dollars mensuels (290 euros) au Kosovo, de 370 en Albanie. S'il explique que l'argent n'est pas ce qui motive les départs, un policier albanais relève qu'un combattant kosovar ou albanais de l'EI perçoit 700 dollars mensuels, 2 000 s'il commande un petit groupe. Annonçant l'introduction de l'enseignement religieux à l'école comme arme contre l'ignorance, le Premier ministre albanais Edi Rama s'en est pris aux « démagogues, charlatans, manipulateurs ». L'un d'eux, Almir Daci, 34 ans, a contribué à transformer Leshnicë, Rëmenj et Zagorçan, trois villages proches de la Macédoine, où mosquées et églises se côtoient, en pourvoyeurs de jihadistes. Imam de la ville voisine de Pogradec, Daci, alias Abou Bakr al-Albani, a été un des recruteurs de l'EI en Albanie, membre d'un réseau responsable de l'envoi de 70 personnes, femmes et enfants compris. Sa mort a été annoncée début avril à ses proches qui reçoivent les condoléances dans la courette d'une maison misérable de Leshnicë. Leur voisine, Hurma Alinji, 59 ans, dont le fils de 28 ans est mort en 2014, ne croit « pas du tout » à ce deuil qui serait observé « seulement parce qu'ils ont peur de la justice ». « J'accuse Daci, il est le seul responsable. C'est lui qui a poussé mon fils Ervis à partir. » Celui-ci travaillait en Grèce. Lors de ses retours au village, il fréquente la mosquée. Et change : lui qui ne s'offusquait pas du raki (eau-de-vie) que prisait son père « refuse de manger la viande » achetée au village, « coupe le bas de ses nouveaux pantalons ». Un soir de février 2013, il évoque ses « frères qui avaient besoin d'aide ». Et part mourir en Syrie, comme environ 70 Albanais et Kosovars.
« Les jours sombres arrivent » Le flot se serait tari. « Aucun Kosovar n'a rejoint de groupe terroriste ces six derniers mois », affirme le président kosovar Hashim Thaçi, qui en février disait avoir été menacé de mort par l'EI. Depuis 2014, « aucun Albanais n'a quitté le territoire » pour la Syrie, renchérit de son côté la ministre adjointe de l'Intérieur albanaise, Elona Gjebrea. En janvier 2015, après les premiers attentats de Paris, le patron de l'Otan Jens Stoltenberg avait prévenu que ces combattants représentaient « une menace » « pour les pays de la région mais aussi pour tous les pays d'Europe ». Une vidéo de 2015, L'honneur est dans le jihad, présente les Balkans comme « la nouvelle frontière pour les musulmans, le nouveau bouclier contre l'Europe croisée ». Daci y apparaît. Et un Kosovar adresse un message dénué d'ambiguïté aux dirigeants régionaux : « Par Allah, les jours sombres arrivent vers vous. » Selon les autorités, trente combattants sont rentrés en Albanie, 120 au Kosovo.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Jeu 12 Mai 2016 - 8:24
L'EI aurait repoussé une attaque du régime syrien sur la zone d'Howseis à l'est d'Homs .
http://www.lorientlejour.com/article/985603/syrie-le-groupe-jihadiste-ei-isole-la-ville-de-palmyre.html a écrit:
Syrie: le groupe jihadiste EI isole la ville de Palmyre
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont infligé un revers à l'armée syrienne en isolant Palmyre, moins d'une semaine après les célébrations par le régime et son allié russe de la reprise de la ville antique.
Dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie en guerre depuis cinq ans, le calme est revenu mercredi après une nuit de bombardements, alors que la fragile trêve temporaire devait expirer à minuit, si elle n'était pas de nouveau prolongée.
Le conflit sera au centre d'une nouvelle réunion le 17 mai à Vienne du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), co-présidé par la Russie et les Etats-Unis, qui se sont engagés à "redoubler d'efforts" pour aboutir à un règlement politique.
Après avoir perdu Palmyre (centre) le 27 mars, l'EI est parvenu mardi "à couper la route entre Homs et Palmyre près de l'aéroport militaire de Tiyas après une attaque lancée à partir de l'est de Homs", selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les villes de Homs et Palmyre, cité antique inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, sont contrôlées par le régime de Bachar al-Assad.
La coupure de cette route représente l'attaque la plus importante de l'EI depuis la reconquête de Palmyre par le régime avec l'appui de l'aviation russe, a déclaré le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane, faisant état de "violents combats" entre régime et EI.
Le groupe jihadiste "encercle Palmyre de tous les côtés sauf au sud-ouest", selon lui. Ses combattants sont positionnés à 40 km à l'ouest de la ville, à 25 km à l'est, à 10 km au nord et à 12 km au sud.
La route coupée est une "route principale" mais pas la seule entre Homs et Palmyre, a-t-il précisé.
- Un soldat russe tué -
La guerre est devenue extrêmement mouvante dans le désert syrien où l'EI mène une tactique de harcèlement contre l'armée en attaquant ses points faibles puis en se retirant lorsque le régime contre-attaque, pour lui infliger des pertes ailleurs.
Toujours dans la même région, l'aviation du régime a bombardé les positions de l'EI autour du champ gazier de Chaer, au nord-ouest de Palmyre, capturé la semaine dernière par les jihadiste, selon une source militaire.
Dans la province de Homs, un soldat russe a succombé à ses blessures infligées il y a deux jours par des tirs de rebelles, selon l'armée russe.
Plus au nord, plusieurs quartiers rebelles et prorégime de la ville divisée d'Alep avaient été bombardés avant l'aube par les protagonistes, mais le calme est revenu dans la journée, selon des correspondants de l'AFP sur place.
Un cessez-le-feu instauré en Syrie le 27 février sous l'égide de Moscou et Washington a volé en éclat le 22 avril à Alep avec la reprise de violents combats qui ont fait près de 300 morts.
Une nouvelle trêve temporaire entre régime et rebelles avait été instaurée le 5 mai puis prolongée lundi jusqu'à mercredi 21H00 GMT.
- Civils tués dans l'est et à Alep -
Huit civils ont été tués à Alep, a indiqué le centre de coordination du ministère russe de la Défense, qui a relevé cinq violations du cessez-le-feu dans la ville.
Deux civils ont été tués par une frappe aérienne du régime ayant touché leur véhicule dans un quartier rebelle d'Alep, a pour sa part indiqué la défense civile des régions rebelles.
Et selon l'OSDH, une femme et un enfant ont été tués par des bombardements dans le secteur ouest d'Alep qui est sous le contrôle du régime. On ignorait si ses morts faisaient partie des huit civils tués recensés par le ministère russe de la Défense.
Dans l'est du pays, sept civils dont un enfant ont été tués et des dizaines blessés dans des raids aériens du régime contre la localité de Shouhail, dans l'est de la province de Deir Ezzor contrôlée en majorité par l'EI, selon l'OSDH. Les raids ont visé notamment un établissement de santé, précisé l'ONG.
A Damas, les habitants sont très préoccupés par la dégringolade de la monnaie nationale. Mercredi, le dollar s'échangeait à 622 livres syriennes (LS) au marché noir, son taux le plus haut depuis le début du conflit en 2011. Au marché officiel, il était à 620 LS, contre 513 LS lundi.
Pour enrayer la hausse du billet vert, les autorités ont décidé mardi d'injecter plusieurs millions de dollars sur le marché et d'obliger "les bureaux de change de vendre sans commission le dollar à 620 LS".
Par ailleurs, le dernier gynécologue exerçant encore dans la Ghouta orientale, banlieue rebelle à l'est de la capitale, a succombé à ses blessures. Nabil Daas avait été blessé dans une fusillade entre deux groupes rebelles, selon l'OSDH.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Mai 2016 - 8:01
http://www.rfi.fr/emission/20160515-irak-ramadi-une-ville-liberee-mais-totalement-detruite a écrit:
Irak: Ramadi, une ville libérée mais pratiquement détruite
La capitale régionale d’Al Anbar a été libérée en janvier dernier. Un symbole de la progression de la lutte contre l’organisation Etat Islamique qui contrôle toute la province. La bataille pour reprendre Ramadi a été difficile. Aujourd’hui la ville est libérée mais quasi détruite.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Mai 2016 - 22:29
L'EI revendique un raid "inghimassi" (perceur de front) à l'usine de gaz de Taji au nord de Bagdad .
L'EI diffuse des photos de la destruction au bulldozer des fortifications historiques de Mossoul .
La destruction de ce site archéologique avait été annoncée par l'EI car qualifiés de "polythéistes".
Une vidéo de l'EI montrant l'embrigadement des enfants jihadistes asiatiques originaires d'Indonésie, de Malaisie ou des Philippines au sein de l'organisation ,s'est la section Hassaka qui diffuse la vidéo ,Pas d'exécution ,celle-ci s'achève sur un autodafé de passeports.
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Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -