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| Intervention contre Daech - Statut spécial - | |
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Auteur | Message |
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arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 14 Oct 2015 - 10:08 | |
| Rappel du premier message :
@baybar quand tu eclate le pays adverse avec très peu de perte par an c'est bien une victoire ne nous refais pas le coup des egyptien qui ont transformé 73 en victoire _________________ | |
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Auteur | Message |
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vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 29 Sep 2017 - 19:13 | |
| - http://www.opex360.com/2017/09/29/irak-laviation-francaise-concentre-ses-efforts-contre-les-positions-tenues-par-lei-hawijah/ a écrit:
Irak : L’aviation française concentre ses efforts contre les positions tenues par l’EI à Hawijah
Le 21 septembre, le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, a annoncé le lancement d’une offensive visant à chasser l’État islamique (EI ou Daesh) de la région de Hawijah, l’un de ses derniers bastions en Irak.
Ce secteur, surnommé le « Kandahar d’Irak » lors de la première intervention américaine (2003-2011), fut le théâtre, en 2013, de la répression d’un mouvement contestaire sunnite, ce qui profita à l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). En outre, il est situé dans une région particulièrement sensible puisqu’il fait partie de la province de Kirkouk, dont le contrôle fait l’objet d’un contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir central, à Bagdad. En un mot, l’opération s’annonce délicate.
Dans un premier temps, les forces irakiennes et les milices chiites du Hachd al-Chaabi ont progressé en direction de la ville de Hawijah, en s’attachant à reconquérir une vingtaine de localités environnantes, dont celle d’Al-Charqat. Mais le plus difficile reste à faire.
Cela étant, la coalition anti-jihadiste, dirigée par les États-Unis, a mené des actions afin de faciliter le travail des troupes irakiennes. D’où l’effort particulier de l’aviation française, qui, la semaine passée, a effectué 49 sorties, principalement au-dessus de Hawijah.
Ainsi, entre le 20 et le 26 septembre, les Rafale de l’opération Chammal ont réalisé 20 frappes, lesquelles, indique l’État-major des armées (EMA) « se sont sont concentrées autour Hawijah où des centres de commandements ont notamment été ciblés. »
En réalité, les appareils français ont visé les positions tenues par l’EI à Hawijah bien avant le début de l’offensive annoncée par le Premier ministre irakien. Par exemple, le 18 septembre, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a, au cours d’une mission, confirmé la présence d’un centre de commandement jihadiste, puis guidé une patrouille de Rafale sur l’objectif avant de frapper lui-même une position de Daesh.
De leur côté, les artilleurs français de la Task Force Wagram, redéployés près d’Erbil et à Qayyarah, ont asssuré, avec leur 4 CAESAR (Camions équipés d’un système d’artillerie), 33 missions de tir en appui des forces irakiennes. Il est probable qu’ils soient davantage sollicités dans les jours qui viennent étant donné que l’état-major irakien a annoncé, ce 29 septembre, la seconde phase de son opération.
Les forces irakiennes et les milices du Hach al-Chaabi « ont commencé une vaste opération pour libérer le centre de Hawijah et les localités environnantes de Rachad, Ryad et Abassi », a en effet indiqué le général Amir Yarallah, qui dirige l’offensive. Selon lui, ses troupes ont « l’assaut en traversant la rivière au nord de Hawijah », avant d’ériger « des ponts pour sécuriser la traversée des unités se dirigeant vers Abassi », à une dizaine de km au sud-ouest de la ville.
« Nous annonçons aujourd’hui le lancement de la seconde phase des opérations de libération de Hawijah », a confirmé, plus tard le Premier ministre irakien. « Ainsi que nous l’avons promis aux fils de notre pays, nous allons libérer chaque partie de l’Irak, défaire et détruire les gangs de Daesh », a-t-il ajouter. « Nous sommes à la veille d’une nouvelle victoire », a-t-il assuré.
Une vidéo qui est apparue sur les réseaux terroristes pour ensuite vite disparaitre ,montrant un blindé Français MRAP Aravis touché de plein fouet par ATGM de l'EI . On peut en déduire que les Forces Françaises sont en lutte au sol contre l'EI en Syrie & Iraq . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 29 Sep 2017 - 19:13 | |
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 29 Sep 2017 - 19:18 | |
| Abu Tahseen ,un sniper célèbre du Hashd al-Shaabi ,mort dans les combats contre l'EI ,il et était une "star" pour les miliciens chiites . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Sam 30 Sep 2017 - 12:28 | |
| - vinseeld a écrit:
- Abu Tahseen ,un sniper célèbre du Hashd al-Shaabi ,mort dans les combats contre l'EI ,il et était une "star" pour les miliciens chiites .
- https://www.lorientlejour.com/article/1075627/irak-un-celebre-sniper-anti-ei-tue-dans-la-bataille-de-hawija.html a écrit:
Irak: un célèbre sniper anti-EI tué dans la bataille de Hawija
Un célèbre combattant irakien surnommé le "cheikh des snipers", qui se vantait encore récemment d'avoir abattu au moins 320 jihadistes du groupe Etat islamique (EI), est mort dans la bataille de Hawija (nord-ouest), ont annoncé samedi les forces paramilitaires du Hachd al-Chaabi. Cet homme massif à la barbe grise, vêtu d'une tenue militaire beige sur laquelle il enfilait un gilet de cuir, d'un keffieh à damier noir et blanc et de mitaines, ne se séparait jamais de son fusil d'assaut autrichien "Steyr". Selon Ahmad al-Assadi, le porte-parole du Hachd al-Chaabi, Abou Tahsine est tombé vendredi durant la bataille de Hawija, alors qu'il s'était avancé dans une zone de combat avec l'EI, dans la montagne de Hamrine. Membre de la brigade Ali al-Akbar, qui fait partie du mouvement Hachd al-Chaabi, il était "le meilleur de nos tireurs", a-t-il ajouté. Dans une vidéo diffusée par cette milice, Abou Tahsin avait raconté avoir participé à de nombreuses guerres dans la région. "J'ai 63 ans et j'ai toujours été un tireur embusqué. Ma première guerre, c'était en 1973 dans le Golan" syrien lors du conflit israélo-arabe. Il faisait partie de l'armée irakienne, dont un contingent avait participé aux côtés des troupes syriennes à la guerre contre Israël. Puis il fut sniper durant la guerre irako-iranienne (1980-1988), lors de l'invasion du Koweït par l'Irak (1990), avant de combattre l'armée américaine en 2003 puis de tourner son arme contre l'EI. Dans cette interview récente, il affirmait: "ceux qui ont envoyé de Turquie ces +Daech+ (acronyme arabe de l'EI) les ont trompés. Ils sont venus ici pour se faire tuer. Aujourd'hui, j'en ai abattu deux, c'est un chiffre ridicule, mon minimum c'est quatre". "Dans la bataille de Makhoul et Baiji, en 2015, j'en ai tué 173 et en tout j'en suis à 320", avait-il dit. Lors des funérailles samedi à Joubeir, près de la ville de Bassora (sud), l'un de ses proches, Ahmad Ali Hussein, a raconté qu'Ali Tahsine, de son vrai nom Ali Jabbar al Salahi, était surnommé par ses compagnons d'armes le "cheikh des snipers", ou encore "oeil de faucon" et "chasseur de Daech". Les troupes irakiennes conduisent actuellement une double offensive contre les derniers bastions de l'EI dans le pays, à Hawija, et plus au sud dans la province d'Al Anbar (Rawa, Al Qaïm), à proximité de la frontière syrienne.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Oct 2017 - 6:16 | |
| - Citation :
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Irak: Bagdad et les Kurdes se donnent 24 heures de plus pour éviter l'affrontement
Actualité Monde Par AFP , publié le 14/10/2017
Des soldats des forces irakiennes prennent position face aux peshmergas aux abords de Kirkouk, le 14 octobre 2017 afp.com/AHMAD AL-RUBAYE
Souleimaniyeh (Irak) - Bagdad et le Kurdistan irakien se sont accordés dimanche une journée de plus pour éviter par le dialogue tout affrontement armé, alors que leurs troupes, massées dans la riche province pétrolière de Kirkouk, se font face.
En fin de matinée, le président irakien Fouad Massoum, lui-même kurde, a débuté une rencontre avec Massoud Barzani, le président du Kurdistan autonome.
De hauts responsables de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), le parti de M. Massoum, grand rival du Parti démocratique kurde (PDK) de M. Barzani, participaient également à cette réunion à Doukan, dans la province de Souleimaniyeh, fief de l'UPK.
M. Massoum va soumettre aux responsables kurdes "un projet", a indiqué à l'AFP l'un de ses conseillers qui l'accompagnait, Abdallah Aliwaï. Il a refusé de divulguer la teneur du projet mais a expliqué qu'il se basait "sur le dialogue et la négociation pour éviter le conflit et la violence".
Les peshmergas --les combattants kurdes-- se divisent entre les deux partis. Les forces kurdes présentes dans la province de Kirkouk, que les forces irakiennes cherchent à déloger, dépendent de l'UPK.
Alors que les politiques tentent de reprendre langue, des milliers de combattants se font face dans cette province située au nord de Bagdad, trois semaines après la tenue d'un référendum au Kurdistan qui a exacerbé les tensions.
Tôt dimanche, un photographe de l'AFP a vu les troupes irakiennes toujours massées face aux peshmergas, qui tenaient leurs positions, sans qu'aucun mouvement ne soit visible.
Les forces, qui disent "attendre les ordres" de leurs commandements, ont obtenu un nouveau délai de 24 heures, selon le responsable kurde.
Saad al-Hadithi, porte-parole du Premier ministre irakien Haider al-Abadi, a refusé tout commentaire au sujet de ce délai.
Il a toutefois affirmé à l'AFP que "les forces gouvernementales irakiennes ne veulent pas et ne peuvent pas porter atteinte aux citoyens, qu'ils soient kurdes ou autres, mais elles doivent faire appliquer la Constitution".
La loi, a-t-il poursuivi, prévoit que "le gouvernement central exerce sa souveraineté sur les zones que la Constitution définit comme disputées (dont la province de Kirkouk fait partie, NDLR), de même qu'en matière de commerce extérieur, notamment de production et d'export de pétrole".
L'Irak exige de reprendre le contrôle des positions tenues par les peshmergas depuis la débâcle de l'armée et de la police irakiennes face à la percée fulgurante du groupe Etat islamique (EI) en juin 2014.
Outre des bases militaires, les combattants du Kurdistan --région qui bénéficie depuis 1991 d'une autonomie étoffée au fil des ans-- se sont également emparés d'infrastructures et de champs pétroliers de cette province disputée de Kirkouk.
Les forces irakiennes, gouvernementales et paramilitaires, avaient laissé aux peshmergas jusqu'au milieu de la nuit de samedi à dimanche pour s'en retirer, avaient affirmé les responsables kurdes.
- Civils en armes -
Une fois ce délai expiré, combattants, habitants et politiques disaient redouter le pire.
Dans la nuit, des civils kurdes circulaient en armes dans la ville de Kirkouk, tandis que leur gouverneur, Najm Eddine Karim, limogé par Bagdad mais qui reste à son poste, prévenait: "les habitants aideront les peshmergas (...) nous ne laisserons aucune force pénétrer dans notre ville".
Jusqu'à présent, les forces irakiennes n'ont pas entamé de combat, se contentant de progresser et de reprendre certaines bases désertées peu avant par les peshmergas.
Leur objectif n'est pas la ville de Kirkouk, indiquent même les autorités à Erbil. Elles veulent reprendre "les champs pétroliers, une base militaire et un aéroport" mitoyen.
En outre, Bagdad, dont le budget est grévé par la chute des cours du pétrole et trois années de mobilisation et de combats contre l'EI, entend reprendre la main sur les 250.000 b/j de pétrole des trois champs de la province de Kirkouk: Khormala, pris par les Kurdes en 2008, et Havana et Bay Hassan, pris en 2014.
Le Kurdistan, qui traverse la plus grave crise économique de son histoire, pourrait lourdement pâtir de la perte de ces champs qui assurent 40% de ses exportations pétrolières.
Bagdad, en crise ouverte avec Erbil depuis la tenue le 25 septembre du référendum d'indépendance y compris dans des zones disputées comme Kirkouk, a récemment multiplié les mesures économiques et judiciaires pour faire plier le Kurdistan.
Autre mesure de rétorsion, l'Iran, hostile au référendum, a fermé dimanche trois postes-frontières permettant le passage de biens et de personnes du Kurdistan irakien à son territoire, a indiqué à l'AFP un responsable kurde.
Washington, allié à la fois des Kurdes et des forces irakiennes dans la lutte contre l'EI, a affirmé vouloir "calmer les choses".
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/irak-ultimatum-pour-le-retrait-des-peshmergas-washington-veut-calmer-le-jeu_1952376.html |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Oct 2017 - 10:57 | |
| L'Iran ferme sa frontière avec le Kurdistan irakien ,comme ici au poste de Haji Omaran . où comme celui de Parwezkhan . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Oct 2017 - 16:38 | |
| 275 membres de l'EI se seraient rendus aux SDF depuis hier dans Raqqa ,les combats continuent dans le dernier réduit . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 15 Oct 2017 - 16:48 | |
| Des forces de la PMF et de l'ISF envoyées à Kirkuk avancant à partir de Taza dans une opération pour reprendre la ville de Kirkuk , la base K1 & champs pétroliers. - Spoiler:
Le gouverneur de #Kirkuk annonce que les Peshmergas sont prêts à repousser toute attaque contre la province. https://twitter.com/AlHadath/status/919692744636928001 Durant cette nuit il se pourrait qu'il se passe de grandes choses à Kirkuk . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| | | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| | | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Sam 28 Oct 2017 - 11:42 | |
| Situation actuelle à la frontière entre l'Irak et la Syrie après les avancées de l'armée Irakienne et celles des forces du régime syriennes . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Dim 10 Déc 2017 - 19:11 | |
| Ou bout de trois ans et demi de guerre ,l’État Irakien déclare la fin des combats contre l'EI . Juin 2014 . Now . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Lun 11 Déc 2017 - 10:08 | |
| Ils se renforcent en Afghanistan.. |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Lun 11 Déc 2017 - 12:18 | |
| Sa reste très résiduelle . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Lun 11 Déc 2017 - 12:59 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 15 Déc 2017 - 9:40 | |
| - Citation :
- Un rapport fait la lumière sur l’origine des armes utilisées par l’EI
Posté dans Moyen-Orient, Terrorisme par Laurent Lagneau Le 15-12-2017
Le mérite du dernier rapport du Conflict Armament Research (CAR, basé au Royaume-Uni) [.pdf] est de documenter ce que l’on pouvait pressentir au sujet de l’origine des armes et des munitions utilisées par l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie et en Irak. Pour cela, les enquêteurs de cet organisme ont étudié pas moins de 40.000 pièces d’armements laissées sur le terrain par l’organisation jihadiste après ses revers face aux forces irakiennes et aux milices kurdes syriennes.
Le premier point est que les armes et munitions utilisées par les jihadistes en Irak ne pas exactement les mêmes que celles examinées en Syrie.
Ainsi, l’origine d’une part importante des armes de l’EI examinées en Irak ont été conçues en Chine, en Hongrie et en Roumanie. En Syrie, a relevé le CAR, les données montrent une tendance différente : « la Russie a fabriqué la plupart des armes, suivie de près par la Chine puis par d’anciens pays du Pacte de Varsovie, aujourd’hui membres de l’Union européenne (Roumanie, Hongrie et Bulgarie). Enfin, le rapport indique également que 2% des armes ont été manufacturées aux États-Unis.
Un second point est que, dans une proportion significative, elles ont été produites par des pays de l’ex-Pacte de Varsovie entre 1960 et 1989. « Cette tendance est vraisemblablement le résultat de transferts effectués pendant la Guerre froide et des transferts de surplus immédiatement après la fin de cette dernière », estime le CAR. Quant aux armes les plus récentes, c’est à dire fabriquées après 2000, elles viennent de Chine, de Bulgarie, de Roumanie et d’Iran.
« Environ 90% des armes et des munitions (97% en Syrie et 87% en Irak) utilisées par l’EI répondent aux normes de l’ex-Pacte de Varsovie et sont originaires principalement de Chine, de Russie et d’Europe de l’Est. Les armes et les munitions de calibre Otan sont beaucoup moins répandues, représentant respectivement 3% et 13% du total », souligne le CAR.
En grande partie, l’arsenal de l’EI a été constitué par le pillage des stocks des forces syriennes et irakiennes, après la prise de bases alors occupées par ces dernières. Ce fut le cas à Mossoul ou encore, plus récemment, à Palmyre où les jihadistes s’emparèrent de 26 chars, de 13 pièces d’artillerie et de 5 systèmes sol-air.
Mais pas seulement. En effet, l’EI a aussi mis la main sur des armes qui avaient été livrées par les États-Unis et l’Arabie saoudite (notamment) à des mouvements hostiles à Bachar el-Assad, comme le Jaysh Al-Nasr, une coalition de groupes rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL), ou encore la New Syrian Army.
Le rapport du CAR cite 12 cas où un tel transfert s’est produit, soit à l’issue de combats entre un groupe rebelle et l’EI, soit par un changement d’alliance au sein de l’insurrection syrienne. Ces armes ont été acquises par les États-Unis auprès de pays européens (notamment en Bulgarie, pour des missiles anti-char) pour ensuite livrées à l’opposition syrienne, malgré les clauses interdisant leur réexportation.
« Les éléments recueillis par le CAR montrent que les Etats-Unis ont détourné à plusieurs reprises des armes et des munitions au profit de forces d’opposition dans le conflit syrien. Les forces de l’EI ont obtenu rapidement une part importante de ce matériel », explique le rapport, qui fait la même observation au sujet de l’Arabie Saoudite.
Cela étant, il est à noter que parmi les 40.000 armes étudiées par le CAR, il n’est fait aucune mention des missiles anti-char américains BGM-71 TOW qui, livrés à l’opposition, ont causé de lourds dégâts aux forces syriennes.
Les trafics ont été une autre source d’approvisionnement de Daesh. Ainsi, indique le rapport, il « existe des liens clairs entre les armes étudiées par les enquêteurs [du CAR] en Libye et celles déployées par les combattants de l’EI en Irak et en Syrie. » En outre, des roquettes utilisées par les jihadistes provenaient de lots déjà identifiés au Yémen. Des copies chinoises du fusil américain M-16, initialement livrées au Soudan, ont été retrouvés par les miliciens kurdes à Kobané.
« Cela montre que les armes se dispersent entre des conflits en Afrique et au Moyen-Orient qui ne sont pourtant pas eux-mêmes connectés », estime le rapport.
Par ailleurs, et s’agissant des éléments nécessaires à la fabrication d’engins explosifs improvisés (IED), le CAR explique que l’EI a « établi un réseau d’approvisionnement qui s’étend profondément dans les pays voisins ». Sur ce point, la « Turquie [ou, du moins, des intermédiaires turcs] est apparue comme la principale source de précurseurs d’explosifs chimiques et de matériels auxiliaires. »
Photo : Conflict Armament Research
http://www.opex360.com/2017/12/15/un-rapport-fait-la-lumiere-sur-lorigine-des-armes-utilisees-par-lei/ | |
| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 6 Fév 2018 - 6:47 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Jeu 12 Sep 2019 - 11:29 | |
| - Citation :
- Irak : L’aviation américaine a largué près de 40 tonnes de bombes sur une île « infestée » par l’État islamique
par Laurent Lagneau · 12 septembre 2019
Selon le dernier rapport des Nations unis sur le menace terroriste, l’État islamique [EI ou Daesh] « conserve un grand nombre de combattants et de sympathisants » et il reste en mesure de « mener librement ses activités dans de nombreuses zones et de fomenter régulièrement des attentats afin de montrer sa puissance et de saper la confiance de la population ». Et le document de souligner que c’est en Irak que le processus de mutation du groupe jihadiste en organisation clandestine était le « plus avancé. »
Dans la province de Salah ad-Din [ou Salaheddine], la luxuriante île de Qanus, située au milieu du fleuve Tigre était a priori devenue un refuge pour les combattants de l’EI. Ce n’est sans doute plus le cas maintenant, étant donné qu’elle a été la cible d’un raid aérien mené par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, le 10 septembre.
Sollicitée pour cette frappe, l’US Air Force n’a pas fait dans la demi-mesure : près de 40 tonnes de bombes ont été larguées sur cette île par des F-35A et des F-15E « Strike Eagle » ayant décollé de la base d’Al-Dhafra, aux Émirats arabes unis. Au passage, on peut se demander pourquoi les bombardiers B-52H actuellement déployés sur la base aérienne d’Al-Udeid, au Qatar, n’ont pas été retenus pour cette mission.
« Nous refusons à l’État islamique la possibilité de se cacher sur l’île Qanus », a lancé le général Eric Hill, le commandant de la force opérationnelle conjointe d’opérations spéciales. « Nous établissons les conditions pour que les forces partenaires continuent à apporter la stabilité dans la région », a-t-il ajouté.
Ce raid aérien fait partie des opérations dites de « déni de terrain ». En clair, il s’est agi de « perturber la capacité de Daesh de ce cacher dans l’épaisse végétation » de l’île. Ce qui a rendu plus facile la progression du 2e bataillon des forces spéciales irakiennes, qui a reçu la mission de « détruire un important centre de transit » pour les jihadistes « quittant la Syrie et le désert de Jazeera pour se rendre à Mossoul, Makhmour et la région de Kirkouk. » Et cela, sachant que l’île de Qanus est située à environ 160 km de la frontière syrienne
Sur les photographies des avions engagés dans cette frappe et diffusées par l’US Air Force, on remarque que les F-15E ont emporté des bombes JDAM [Joint Direct Attack Munition] GBU-31 de 1.000 kg. Cela a dû être la même chose pour les F-35A. Ces appareils ont utilisé ce type de munitions pour la première fois, dans un contexte opérationnel, en avril dernier.
Pour le moment, aucun bilan de ce raid aérien n’a été fourni par l’état-major de l’opération Inherent Resolve.
En outre, et par rapport à juillet, les statistiques mensuelles publiées par l’US AFCENT, c’est à dire la force aérienne de l’US CENTCOM, le commandement pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, indiquent le nombre de munitions larguées par l’aviation américaine en Irak et en Syrie a doublé en août.
http://www.opex360.com/2019/09/12/irak-laviation-americaine-a-largue-pres-de-40-tonnes-de-bombes-sur-une-ile-infestee-par-letat-islamique/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Sam 28 Déc 2019 - 10:21 | |
| - Citation :
- Irak : Une attaque contre une base abritant des soldats américains a fait un tué et plusieurs blessés
par Laurent Lagneau · 28 décembre 2019
Ces deux derniers mois, en Irak, plusieurs bases abritant des militaires américains ont été visées par des tirs de roquettes et d’obus de mortier. Si ces attaques n’ont jamais été revendiquées, il ne fait que peu de doutes pour les États-Unis qu’elles sont le fait de milices chiites irakiennes inféodées à Téhéran et appartenant à l’alliance des Hachd al-Chaabi. Face à la multiplication de ce type d’actions [dix depuis le 28 la fin octobre, ndlr], Washington a récemment promis d’apporter une « réponse ferme » afin d’y mettre un terme.
Seulement, le 27 décembre au soir, au moins trente roquettes se sont abattues sur la base K1, située dans les environs de Kirkouk. Et, selon l’état-major de la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis [opération Inherent Resolve, ndlr], cette nouvelle attaque, qui a surpris de par son ampleur, a tué un « sous-traitant américain » et blessé « plusieurs militaires américains » ainsi que « des membres du personnel irakien ».
Ces tirs de roquettes ont eu lieu alors que la base K1 devait accueillir une réunion de hauts responsables de la police irakienne et de la coalition internationale en vue d’une opération visant à ratisser une zone montagneuse où se seraient repliées des cellules de l’État islamique [EI ou Daeh]. Finalement, cette dernière a été reportée à une date ultérieure en raison de mauvaises conditions météorologiques.
« Les forces de sécurité irakienne dirigent l’enquête et répondront » à cette attaque, a précisé la coalition, dans un communiqué laconique.
Ces attaques contre les intérêts américains [l’ambassade des États-Unis a même été visée à Bagdad] ont lieu alors que l’Irak traverse une crise sociale et politique depuis plusieurs semaines. Des manifestations contre la corruption, le chômage, la déliquescence des services publics et l’ingérence iranienne ont été réprimées dans le sang [au moins 460 tués et 25.000 blessés ]
« Les manifestants n’ont pas face à eux, comme au bon vieux temps de Saddam, des troupes d’élite qui massacrent systématiquement et méthodiquement », ironisait récemment Loulouwa al-Rachid, spécialiste de l’Irak, dans les colonnes de Libération. « Nous avons affaire à un Etat plus ou moins voyou qui se réfugie derrière des groupes paramilitaires ou miliciens, mais qui font partie intégrante de l’édifice étatique », avait-elle expliqué.
Par ailleurs, très critique au sujet de l’emprise iranienne dans son pays, Moqtada al-Sadr a vu le mur d’enceinte de sa maison être détruit par un obus tiré par un drone, le 7 décembre, à Nadjaf.
Quoi qu’il en soit, l’Iran pousse actuellement la candidature d’Assaad al-Aïdani pour le poste de Premier ministre. Ce que refuse le président irakien, Barham Saleh [d’origine kurde], qui a mis sa démission dans la balance en se disant être le garant de « l’intégrité » et de « l’indépendance » de l’Irak.
Photo : Iraq & Middle East Updates
http://www.opex360.com/2019/12/28/irak-une-attaque-contre-une-base-abritant-des-soldats-americains-a-fait-un-tue-et-plusieurs-blesses/ | |
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| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 31 Déc 2019 - 9:06 | |
| - Citation :
- Le torchon brûle entre Bagdad et Washington, après les frappes américaines contre une milice chiite
par Laurent Lagneau · 31 décembre 2019
Depuis plusieurs semaines, les bases irakiennes abritant des militaires américains engagés dans l’opération anti-jihadiste Inherent Resolve sont régulièrement visées par des tirs de roquettes et d’obus de mortiers. Jusqu’à présent, Washington s’était gardé de réagir, tout en accusant les milices chiites affiliées à l’Iran d’en être les responsables. Jusqu’à celle du 27 décembre.
Ce jour-là, la base K1, située près de Kirkouk, a été la cible d’une trentaine de roquettes. Un sous-traitant américain y a laissé la vie et « plusieurs » soldats américains ont été blessés. D’une ampleur jusqu’ici inédite, cette nouvelle attaque aura été celle de trop. Et, deux jours plus tard, des F-15 de l’US Air Force ont visé des positions que le Kata’ib Hezbollah [KH ou Kataëb Hezbollah] avait établie en Irak et en Syrie. Ces frappes ont fait 25 tués.
« Les cibles choisies étaient des installations de commandement et de contrôle opérationnel ou des caches d’armes du Kata’ib Hezbollah », une des factions pro-Téhéran de la coalition paramilitaire du Hachd al-Chaabi, a expliqué Mark Esper, le chef du Pentagone, peu après ces raids aériens. Puis il a indiqué s’être rendu en Floride, avec Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, pour informer le président Trump des derniers développements au Moyen-Orient. « Nous avons discuté avec lui des autres options qui sont sur la table », a-t-il dit, avant de préciser que des « actions supplémentaires » pourraient être décidées « si nécessaire. »
« C’était une réponse ferme, mais proportionnée », a estimé David Schenker, le secrétaire d’État adjoint chargé du Moyen-Orient, lors d’un point presse. « Nous ne cherchons pas une escalade, là, nous cherchons une désescalade », a-t-il fait valoir.
« Ces dernières années, les Iraniens ont pris notre absence de réponse comme une faiblesse et ils n’ont pas cessé d’en rajouter. […] Alors inévitablement, ils ont tué un Américain. […] Nous avons pensé qu’il était important de frapper une cible clé pour envoyer un message très clair sur l’importance que nous accordons aux vies américaines », a ensuite expliqué M. Schenker.
Émissaire américain pour l’Iran, Brian Hook a estimé que les États-Unis avaient jusqu’alors fait preuve de retenue, en ne répliquant pas aux attaques précédentes. « Nous espérions vraiment que l’Iran ne ferait pas l’erreur de prendre notre retenue pour de la faiblesse. Mais après autant d’attaques, il était important que le président ordonne à nos forces armées de répondre d’une façon que le régime iranien comprenne », a-t-il dit.
Reste que, et outre la réaction attendue de Téhéran, qui a évidemment condamné les frappes américaines contre le le Kata’ib Hezbollah, Bagdad a menacé de « revoir » l’accord de coopération qui lie l’Irak aux États-Unis et en vertu duquel 5.200 militaires américains sont déployés sur le territoire irakien.
« Les forces américaines ont agi en fonction de leurs priorités politiques et non de celles des Irakiens », a en effet dénoncé le gouvernement démissionnaire irakien, le 30 décembre. « La protection de l’Irak, de ses bases militaires, des forces qui y sont présentes et des chancelleries relève de la responsabilité exclusive des forces de sécurité irakiennes », a-t-il ensuite fait valoir.
Et d’estimer que les frappes américaines ont « violé la souveraineté » de l’Irak tout en contrevenant « aux règles d’engagement » de la coalition » anti-jihadiste. Elles « poussent l’Irak à revoir ses relations et son cadre de travail sur les plans sécuritaire, politique et légal pour protéger sa souveraineté », a conclu le gouvernement démissionnaire.
Pour rappel, en août dernier, Bagdad avait décidé d’imposer des restrictions aux opérations de la coalition dans son espace aérien, après de mystérieuses frappes ayant visé des milices chiites irakienne. Il fut avancé, à l’époque, que la force aérienne israélienne en avait été à l’origine.
Cependant, le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a reconnu qu’il avait été prévenu de l’intention américaine de frapper la milice chiite. Le chef du Pentagone « m’a dit que les Etats-Unis allaient frapper les brigades du Hezbollah et je lui ai répondu que c’était un acte dangereux qui pouvait mener à une escalade », a-t-il déclaré. « Nous avons essayé de prévenir des commandants mais visiblement en vain tant le bilan humain et les dégâts matériels sont importants. Des dépôts d’armes de la police ont été détruits dans ces frappes », a-t-il continué.
En retour, Washington a accusé les autorités irakiennes de ne pas avoir de mesures pour « protéger » les intérêts américains.
« Nous avons prévenu le gouvernement irakien à plusieurs reprises et nous avons partagé des informations pour tenter de travailler avec lui afin qu’il assume sa responsabilité de nous protéger, en tant que puissance invitée », a affirmé un haut responsable américain, cité par l’AFP. Rappelant que les militaires et les diplomates américains sont en Irak « à l’invitation du gouvernement irakien », il a estimé qu’il est de la responsabilité et du devoir de ce dernier de les protéger. « Et ils [les Irakiens] n’ont pas pris les mesures adéquates pour cela », a-t-il déploré.
Quoi qu’il en soit, la tension est encore montée d’un cran, ce 31 décembre, à l’occasion des obsèques des 25 tués miliciens chiites tués par les frappes américaines. Ainsi, après avoir arraché les dispositifs de surveillance, brûlé des drapeaux et forcé le périmètre de sécurité installé par les forces de sécurité irakiennes, des milliers de manifestants, appartenant, pour la plupart, au Hachd al-Chaabi, ont réussi à pénétrer à l’intérieur de l’ambassade des États-Unis, située à l’intérieur de la « zone verte », un secteur ultra sécurisé de Bagdad.
Des miliciens du Hezbollah irakien, groupe placé sur la liste des organisations terroristes, attaquent l'Ambassade américaine à Bagdad https://t.co/8SF59OAD21
— Romain Caillet (@RomainCaillet) December 31, 2019
En outre, les manifestants ont scandé des slogans habituellement lancé par l’Iran, du style « l’Amérique est le grand Satan ». Et d’exiger le départ des Américains.
« Le Parlement doit dégager les troupes américaines, sinon c’est nous qui allons les dégager », « Fermez l’ambassade américaine à Bagdad », ont crié les miliciens du Hachd al-Chaabi, dont certains ont tenté de mettre leur au mur extérieur de l’ambassade.
Quant aux forces américaines chargées de défendre l’emprise diplomatique, elles ont tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes. Le Hachd al-Chaabi a indiqué avoir au moins 20 blessés dans ses rangs.
. عاجل متظاهرو الكتائب يحرقون الجدار الخارجي للسفارة الامريكية ب #بغداد —————- BREAKING Kata'ib Hezbollah's protesters burn the outside wall of the U.S embassy in #Baghdad pic.twitter.com/8eqhN8M9rs
— IraqiRevolution (@IRaqiRev) December 31, 2019
De son côté, le président Trump s’en est pris à l’Iran, qu’il a accusé d’avoir « orchestré » cet assaut contre l’ambassade américaine.
« L’Iran orchestre une attaque contre l’ambassade américaine en Irak. Ils seront tenus pour pleinement responsables. De plus nous attendons de l’Irak qu’il utilise ses forces pour protéger l’ambassade », a réagi le chef de la Maison Blanche, via Twitter.
Iran killed an American contractor, wounding many. We strongly responded, and always will. Now Iran is orchestrating an attack on the U.S. Embassy in Iraq. They will be held fully responsible. In addition, we expect Iraq to use its forces to protect the Embassy, and so notified!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 31, 2019
Enfin, le Premier ministre irakien a appelé les manifestants du Hachd al-Chaabi à mettre un terme à leur attaque contre l’ambassade américaine. « Les forces irakiennes interdiront rigoureusement toute atteinte à une représentation diplomatique », a-t-il prévenu. Ce qui a, pour le moment, été sans effet.
Ces évènements ont lieu alors que l’Irak traverse une crise politique et sociale, marquée par des manifestations de civils durement réprimées. Selon les protestataires, ce serait le Hachd al-Chaabi qui aurait été à la manoeuvre.
http://www.opex360.com/2019/12/31/le-torchon-brule-entre-bagdad-et-washington-apres-les-frappes-americaines-contre-une-milice-chiite/ | |
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| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 3 Jan 2020 - 10:08 | |
| - Citation :
- Chef de l’unité d’élite des Gardiens de la révolution, le général iranien Soleimani a été tué dans un raid américain
par Laurent Lagneau · 3 janvier 2020
« Une étincelle, un faux pas ou une erreur d’interprétation » peut « provoquer un brasier » dans la région du golfe persique, avait prévenu Florence Parly, la ministre des Armées, alors qu’elle se trouvait à bord de la frégate « Courbet » pour la Nouvel An….
Et l’étincelle pourrait bien être la mort du général Qassemn Soleimani, le commandant d’al-Qods, l’unité d’élite Gardiens de la révolution [Pasdarans] et, à ce titre, homme clé de l’influence de iranienne au Moyen-Orient, plus particulièrement en Irak et en Syrie.
Durant la nuit du 2 au 3 janvier, une frappe américaine contre un convoi de véhicules circulant dans l’enceinte de l’aéroport de Bagdad aura été fatale au général Soleimani, de même qu’à Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux et chef opérationnel du Hachd al-Chaabi, l’alliance de milices chiites irakiennes pro-Iran responsable de la récente attaque de l’ambassade des États-Unis implantée dans la zone verte de la capitale irakienne.
Pour rappel, cet épisode avait été déclenché par des frappes décidées par Washington contre des positions de la milice Kata’ib Hezbollah [KH], tenue pour responsable de plusieurs attaques contre des bases irakiennes abritant des militaires américains au cours de ces dernières semaines.
« Sur ordre du président, l’armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l’étranger en tuant Qassem Soleimani », a sobrement indiqué le Pentagone via un communiqué.
Les Gardiens de la révolution [considérés comme terroristes par les États-Unis, ndlr] ont rapidement confirmé la mort du général Soleimani, présenté comme étant l’émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes.
« Les Gardiens de la révolution annoncent que le glorieux commandeur de l’Islam, Haj Qassem Soleimani, au terme d’une vie de servitude, est mort en martyr dans une attaque de l’Amérique contre l’aéroport de Bagdad ce matin », ont-ils indiqué par une déclaration lue à la télévision d’État iranienne.
Chef d’une milice locale, Abou Mountathar al Husseini, a expliqué, à l’agence Reuters, que Soleimani et al-Mouhandis se trouvaient tous les deux à bord d’un véhicule frappé par deux missiles tirés par un « hélicoptère américain » alors que le convoi quittait le terminal des arrivées de l’aéroport. « Les criminels américains disposaient d’informations détaillées sur les mouvements du convoi », a-t-il estimé.
Âgé de 62 ans, le général Soleimani avait pris les rênes de l’unité al-Qods à la fin des années 1990. Décrit comme étant un brillant tacticien, il s’était attaché à soutenir les mouvements armés chiites, notamment au Liban, où il était présent lors du conflit de 2006 ayant opposé Israël au Hezbollah. Pour les États-Unis, il serait responsable de la mort de plusieurs centaines de militaires américains durant l’intervention en Irak [2003-2011].
En 2012, le général Soleimani avait engagé ses troupes en Syrie, notamment pour y encadrer des milices chiites déployées en soutien du régime de Bachar el-Assad. À plusieurs reprises, ces dernières années, les positions de l’unité al-Qods furent visées par des frappes israéliennes, soit en représailles à des actions contre Israël, soit pour empêcher des transferts d’armes au Hezbollah libanais, voire aux groupes armés palestiniens.
Par ailleurs, en 2015, le général Soleimani s’était rendu à Moscou, quelques semaines seulement avant l’intervention militaire russe en Syrie. Ce qui avait soulevé des interrogations à l’époque, d’autant plus que le chef de l’unité al-Qods étaient visé, depuis 2007, par des sanctions internationales lui interdisant de voyager à l’étranger.
Avec l’émergence de l’État islamique [EI ou Daesh], le général Soleimani avait supervisé l’aide fournie par l’Iran aux milices chiites irakiennes réunies sous la bannière du Hachd al-Chaabi. Il fut même présent lors de certaines opérations, comme à Tikrit, en 2015. En outre, la force al-Qods serait impliquée [mais l’Iran s’en défend] dans le soutien fourni aux miliciens Houthis qui affrontent une coalition dirigée par l’Arabie Saoudite au Yémen.
En Iran, le général Soleimani était une figure très populaire. C’est « un mélange de James Bond, Rommel et Lady Gaga », avait résumé Kenneth Pollack, un ancien analyste de la CIA.
Quoi qu’il en soit, la mort du chef d’al-Qods risque de contrarier les plans devant permettre à Téhéran de renforcer sa mainmise sur l’Irak, qui traverse par ailleurs une grave crise sociale et politique. La répression des manifestations, attribuée au Hachd al-Chaabi, a déjà fait plusieurs centaines de victimes.
Et cela d’autant plus que la mort d’Abou Mountathar al Husseini [alias Jamal Jaafar Ibrahimi] est un autre coup dur pour l’Iran. Possédant la double nationalité [iranienne et irakienne], et donc numéro deux du Hachd al-Chaabi, il est lié à tous les réseaux iraniens en Irak. Dans les années 1980, il était l’un des principaux chefs des brigades Badr, c’est à dire des unités de combattants irakiens formées en Iran pour combattre les troupes de Saddam Hussein. Il aurait été impliqué dans les attentats commis contre les ambassades de France et des États-Unis au Koweït en 1983.
« Véritable chef opérationnel du Hachd – même s’il est officiellement numéro deux -, il a travaillé assidûment à faire du Hachd une organisation jamais totalement sous le contrôle du Premier ministre ou la commande des forces régulières », a expliqué, à l’AFP, Michael Knights, spécialiste américain du Moyen-Orient.
Quoi qu’il en soit, l’Iran a promis qu’il se vengerait de la mort du général Soleimani. « Il n’y a aucun doute sur le fait que la grande nation d’Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre », a déclaré Hassan Rohani, le président iranien.
Par ailleurs, ayant pourtant refusé se ranger dans le camp pro-Iran pour former un gouvernement à l’issue des élections législatives de mai 2018, l’influent leader chiite irakien Moqtada Sadr, qui joue un jeu trouble, a annoncé avoir réactivé « l’Armée du Mahdi », une milice anti-américaine dissoute en 2008. Au même moment, Qaïs al-Khazali, le chef d’Assaïb Ahl al-Haq, une des plus importantes milices du Hachd al-Chaabi, appelé ses combattants à « tenir prêts », leur promettant une « conquête proche et une grande victoire. »
http://www.opex360.com/2020/01/03/chef-de-lunite-delite-des-gardiens-de-la-revolution-le-general-iranien-soleimani-a-ete-tue-dans-un-raid-americain/ | |
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messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 12 Mai 2020 - 10:17 | |
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messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 12 Mai 2020 - 10:50 | |
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messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Jeu 25 Juin 2020 - 11:57 | |
| - Citation :
- Ravitaillés en vol par un A400M allemand, les Rafale français détruisent une « zone de repli » utilisée par Daesh en Irak
par Laurent Lagneau · 25 juin 2020
Même s’il a perdu son chef, Abu Bakr al-Baghdadi, lors d’un raid des forces spéciales américaines dans la province syrienne d’Idleb, l’État islamique reprend du poil de la bête depuis quelques mois.
L’offensive turque contre les Forces démocratiques syriennes, qui le combattaient jusqu’alors avec l’appui de la coalition anti-jihadiste « Inherent Resolve » n’a pu que l’aider. De même que les tensions politiques en Irak, les remous provoqués par l’élimination, à Bagdad, du général iranien Qassem Soleimani, lors d’une frappe américaine et… l’épidémie de Covid-19.
« La crise agit comme un catalyseur des grandes menaces préalablement identifiées et précipite l’accumulation des tensions. D’abord, loin de faiblir, le terrorisme de Daesh au Levant, à Deir ez-Zor ou dans la Badia, est en voie de réorganisation sous une forme insurrectionnelle. Le désengagement progressif des États-Unis, les difficultés internes à l’Irak et la focalisation de tous sur la crise pandémique laissent place à une potentielle réémergence de l’organisation État islamique et à la reconstitution de sa capacité de frappe », a ainsi observé Alice Guitton, directrice générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des armées, lors d’une récente audition à l’Assemblée.
Pire encore : « Les organisations terroristes pourraient tirer les leçons de la crise, la pandémie ayant mis en évidence la rapidité de la propagation d’un agent infectieux et la difficulté à en contenir les effets », a prévenu Mme Guitton.
Aussi, début juin, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a exhorté les pays membres de la coalition internationale à ne pas relâcher les efforts contre Daesh. « Notre combat contre l’EI continue, et continuera encore à l’avenir. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers », a-t-il dit, lors d’une réunion ministérielle virtuelle.
« Nous devons continuer à éradiquer les cellules et réseaux de l’EI, et apporter notre assistance à la stabilisation dans les zones libérées en Irak et en Syrie », a continué M. Pompeo. Et cela, même si la pandémie de Covid-19 met les budgets des pays membres de la coalition sous « énorme pression ».
En attendant, les opérations de la coalition continuent, avec des frappes aériennes contre des positions de Daesh, situées notamment dans le nord de l’Irak, et un soutien aux FDS en Syrie.
Pendant plusieurs mois, les Rafale de la force Chammal [nom de la participation française à Inherent Resolve] n’ont pas conduit de raids contre Daesh. Sauf en mai, où ils ont visé des zones de replis utilisées par les jihadistes dans les régions de Kirkouk et de Mossoul.
Le 22 juin, les aviateurs français ont de nouveau été sollicités pour une troisième frappe, effectuée dans le cadre de l’opération « Heroes of Iraq », conduite par les forces de sécurité irakiennes dans une région située entre Mossoul et Kirkouk.
La particularité de cette mission est qu’elle a été réalisée avec le soutien d’un avion ravitailleur… allemand. Un A400M Atlas, en l’occurrence.
« Tôt dans la matinée du 22 juin, à l’issue d’un ravitaillement en vol sur A400M allemand, les trois chasseurs français ont effectué une frappe à l’aide de bombes AASM [Armement Air-Sol Modulaire] guidées laser et guidées GPS, réduisant ainsi le potentiel militaire de l’organisation terroriste », relate en effet l’État-major des armées [EMA].
Cette fois, l’objectif du raid a été un ensemble de bâtiment utilisés par Daesh comme « bed down location » [BDL, ou lieu de repli]. Selon l’EMA, tous ont été détruits. « Avant la frappe, un appui drone américain a permis de contrôler l’environnement immédiat de la cible. Les équipages ont ainsi reçu confirmation qu’ils pouvaient procéder à la destruction des objectifs », précise-t-il.
- Citation :
- بأمر من قيادة العمليات المشتركة العراقية، نفذت القوات الفرنسية طلعتان جوية في #سامراء كجزء من دعم قوات التحالف الدولي لمحاربة #داعش @CJTFOIR لعمليات ابطال العراق المرحلة الثالثة. pic.twitter.com/BDP36Hvr14
— يحيى رسول | Yehia Rasool (@IraqiSpoxMOD) June 23, 2020
Photo : EMA / Armée de l’Air
http://www.opex360.com/2020/06/25/ravitailles-en-vol-par-un-a400m-allemand-les-rafale-francais-detruisent-une-zone-de-repli-utilisee-par-daesh-en-irak/ | |
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messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Ven 10 Juil 2020 - 11:13 | |
| - Citation :
- Chammal : Les Rafale français ont de nouveau frappé des refuges utilisés par Daesh en Irak
par Laurent Lagneau · 10 juillet 2020
Dans la nuit du 2 au 3 juillet, des combattants présumés appartenir à l’État islamique [EI ou Daesh] ont lancé un assaut contre des positions tenues par les forces gouvernementales syriennes près de la localité d’al-Soukhna, dans la province de Homs [centre de la Syrie]. Selon un bilan donné par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], les affrontements auraient fait une cinquantaine de tués en 48 heures, dont 31 jihadistes.
Visiblement, le secteur d’al-Soukhna est une cible privilégiée pour Daesh. En mai, le groupe terroriste y avait tendu une embuscade contre un convoi des forces du régime syrien qui devait se rendre à al-Choula, dans le sud de la province de Deir ez-Zor. Au moins 11 soldats syriens et miliciens alliés ont été tués. Un mois plus tôt, une autre attaque lancée par l’EI dans cette zone avait fait 27 morts dans les rangs de ces derniers.
Après avoir été défait à Baghouz [mars 2019] par les Forces démocratiques syriennes [FDS], appuyées par la coalition anti-jihadiste dirigé par les États-Unis, et perdu son chef, Abu Bakr al-Baghdadi, lors d’un raid des forces spéciales américaines dans la province syrienne d’Idleb, l’État islamique a basculé dans la clandestinité et les actions de guérilla. Et les derniers développements survenus dans la région [offensive turque contre les milices kurdes syriennes, pandémie de Covid-19, etc] ne peuvent que servir ses desseins.
Depuis mars 2019, Daesh a surtout concentré ses attaques dans la région de Deir ez-Zor [638 ont été commises en un peu plus d’un an]. « L’incursion militaire de la Turquie dans certaines parties du nord de la Syrie en octobre dernier a […] offert plus d’espace à l’EI pour fonctionner alors que les FDS redéployaient leurs troupes pour protéger leurs communautés situées près de la frontière. Le retrait partiel des États-Unis de Syrie a également eu des répercussions », a avancé Aaron Zelin, du Washington Institute for Near East Policy.
Mais le groupe terroriste trouve des circonstances encore plus favorables en Irak, pays marqué par des troubles politiques et des tensions entre les forces américaines avec les milices chiites soutenues par l’Iran. Au début de cette année, la coalition anti-jihadiste [Inherent Resolve] a été contrainte de suspendre les formations et l’entraînement qu’elle fournissait jusqu’alors aux forces de sécurité irakienne [FSI].
En outre, expliquent Michael Knights et Alex Almeida, du Combating Terrorism Center [CTC] de l’académie militaire de West Point, l’EI « considère probablement l’Irak comme étant un objectif plus important que la Syrie, en raison de sa plus grande économie et de son vivier de recrues potentielles apparemment plus important ». Ce qui se traduit par un nombre d’attaques croissant.
Ainsi, durant le premier trimestre 2020, 566 ont été commises dans le nord irakien. « Les activités du groupe ont retrouvé le niveau qui était le leur en 2012 », soit deux ans avant l’instauration de son « califat » à cheval sur la Syrie et l’Irak.
L’État islamique « a mis en place une infrastructure matérielle pour préparer son insurrection. […] Il utilise des grottes pour stocker des centaines – voire des milliers – de caches contenant des armes, des munitions, des explosifs et d’autres équipements », relève l’étude du CTC.
« C’est plus qu’une resurgence. C’est-à-dire qu’effectivement, après sa défaite territoriale, cette organisation est redevenue clandestine, multiplie les opérations. On sait même qu’elle a retrouvé des capacités financières, qu’elle est capable de se livrer à de l’extorsion », a récemment souligné Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme [CAT].
Ce regain d’activité du groupe terroriste, en particulier dans le nord de l’Irak, fait que les moyens aériens de la force Chammal [nom de la participation française à lnherent Resolve] sont de plus en plus sollicités. En mai, les Rafale déployés sur la base aérienne projetée [BAP] H5 en Jordanie ont effectué deux frappes contre lieux de repli [bed down location] de Daesh, et une autre en juin, dans le cadre de l’opération irakienne « Heroes of Iraq », avec l’appui d’un A400M allemand, ce dernier ayant assuré le ravitaillement en vol des chasseurs-bombardiers français.
Selon le dernier compte-rendu des opérations hebdomadaire de l’État-major des armées [EMA], qui, au passage, a étonnament fait l’impasse sur Barkhane cette semaine, deux nouvelles frappes ont été conduites ces derniers jours.
Ainsi, le 1er juillet, une patrouille de Rafale ayant décollé de la base H5 pour une mission de surveillance dans le nord de l’Irak a été appelée à rescousse par les forces irakiennes, lesquelles venaient de repérer des jihadistes à l’entrée du grotte. Après avoir obtenu le feu vert des autorités irakiennes ainsi que celui de la coalition, les avions français ont largué plusieurs munitions, « détruisant 3 entrées de grotte et neutralisant plusieurs terroristes », indique l’EMA, qui précise que cette mission « aura duré 6 heures et nécessité plusieurs ravitaillements en vol. »
Les derniers raids effectués par les Rafale français avaient été « planifiés », c’est à dire qu’ils avaient été décidés et préparés sur la base de renseignements.
« À la différence des missions de frappes planifiées, quand nous décollons pour ce type de mission de protection, nous ne savons pas si nous serons amenés à délivrer notre armement. Mais ce soir, il fallait intervenir immédiatement au profit de la mission terrestre ce qui démontre l’importance de moyens ‘d’appui’, selon le terme consacré, mais que je préfèrerais qualifier de moyens ‘d’engagement et de frappe immédiats' », explique l’un des pilotes de l’armée de l’Air ayant pris part à cette mission.
Le 7 juillet, ravitaillés en vol par un A400M allemand, deux Rafale ont encore fait parler la poudre en appuyant une nouvelle fois des troupes au sol. Les avions français ont « tiré bombes de précision AASM [armement air-sol modulaire] à guidage GPS pour détruire des abris et des positions défensives de Daesh », rapporte l’EMA, sans plus de précisions.
http://www.opex360.com/2020/07/10/chammal-les-rafale-francais-ont-de-nouveau-frappe-des-refuges-utilises-par-daesh-en-irak/ | |
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