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Sujet: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Ven 2 Oct 2015 - 19:40
Rappel du premier message :
Le su-25 c'est equivalent du A-10 us?
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jf16 General de Division
messages : 38536 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mar 7 Mar 2017 - 19:24
Citation :
Le porte-avions russe « Amiral Kouznetsov » va être modernisé
Posté dans Forces navales, Russie par Laurent Lagneau Le 07-03-2017
Après avoir été déployé pendant 3 mois en Méditerranée orientale afin de soutenir l’action militaire russe en Syrie, le porte-avions « Amiral Kouznetsov » va être immobilisé pendant plus de deux ans afin d’être modernisé. L’information a été donnée le 6 mars par l’agence TASS, qui a cité une source anonyme du ministère russe de la Défense.
« La décision de commencer la modernisation du [porte-avions] ‘Amiral Kouznetsov’ avant la fin du premier semestre 2017 au [chantier naval] Zvezdochka a été prise. Le plan du projet, qui précise les coûts et la quantité de travail à accomplir, sera achevé dans quelques mois », a indiqué cette source. « Tous les travaux à bord du navire doivent être terminée d’ici 2020 », a-t-elle ajouté.
Pour le moment, aucun contrat n’a été signé pour ce chantier, dont le coût a été estimé à environ 340 millions de dollars (20 milliards de roubles). Cette opération prévoit d’équiper l’unique porte-avions russe de nouveaux systèmes de guerre électronique, de communication, de navigation et de combat. La sécurité des vols devrait être améliorée avec l’installation de systèmes de contrôle pour rendre plus sûrs les appontages. Enfin, 4 de ses 8 chaudières seront remplacés (les 4 autres devant être « réparées »).
Sollicité par l’agence TASS, le chantier naval Zvezdochka, implanté à Severodvinsk, a dit être prêt à commencer les travaux, censés allonger la durée de vie de « l’Amiral Kouznetsov » de 25 ans. Mais il a refusé de donner plus de détails au sujet de la charge de travail et des délais étant donné que le contrat ne lui pas encore été attribué.
Mis en service en 1990, ce porte-avions n’a pas subi de modernisation majeure depuis celle effectuée en 1997, après son premier déploiement en Méditerranée. Mais il est resté le plus souvent à son port-base, ses rares missions n’ayant jamais excédé plus de 6 mois.
Outre la modernisation de « l’Amiral Kouznetsov », la Russie a aussi l’ambition de se doter d’un second porte-avions aux capacités accrues, dans le cadre du projet 23000E Shtorm.
Au nord de la Sibérie, la Russie entame des essais bien particuliers qui visent à mettre à éprouver du matériel et de l’équipement militaire dans des conditions extrêmes.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé que l'armée avait entamé les tests des modèles avancés du matériel militaire destiné aux combats en Arctique. Les essais détermineront s'il répond aux besoins de l'armée russe.
« Les spécialistes militaires et les représentants de l'industrie ont commencé à tester les modèles actuels et les futurs équipements militaires destinés à être utilisés dans les conditions climatiques difficiles du Grand Nord », a déclaré M. Choïgou lors d'une téléconférence.
Selon lui, l'un des principaux objectifs de ces essais est de vérifier les capacités des véhicules tout-terrain dans des conditions extrêmes, comme les tempêtes de neige avec un vent supérieur à 35 mètres par seconde et un froid avoisinant les —60 degrés.
L'armée testera également des tentes gonflables pour le personnel, des moyens stationnaires et portatifs pour mesurer l'épaisseur de la glace ainsi qu'un appareil servant à dessaler l'eau de mer.
« En outre, il est également prévu de tester des équipements médicaux et une combinaison militaire spécialement conçue pour les conditions arctiques », a fait savoir le ministre.
En l'espace d'un mois, l'expédition traversera deux mille kilomètres entre le village de Tiksi et l'île Kotelny et s'en retournera par la mer de Laptev, gelée.
« À l'issue de l'expédition nous prendrons une décision au sujet de ce matériel en fonction de son utilité pour les unités arctiques des forces armées russes », a souligné M. Choïgou.
messages : 38536 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 9 Mar 2017 - 17:35
Citation :
La Russie se défend d’avoir violé le traité sur les Forces nucléaires intermédiaires
Posté dans Europe, Otan par Laurent Lagneau Le 09-03-2017
C’est une affaire qui commence à devenir ancienne. En février 2014, l’on apprenait que l’administration du président Obama s’inquiétait d’une possible violation, par la Russie, du traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (FNI), signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhael Gorbatchev. En cause : l’essai d’un missile de croisière terrestre à capacité nucléaire, effectué quelques années plus tôt.
Or, le traité FNI oblige les États-Unis et la Russie « à détruire leurs missiles balistiques et de croisière sol-sol ayant une portée comprise entre 500 et 1.000 km ainsi que ceux dont la portée est comprise entre 1.000 et 5.500 km. »
« Il a fallu des années au renseignement américain pour recueillir des informations sur le nouveau système de missile russe, mais à la fin de 2011, des responsables ont estimé qu’il était clair qu’il y avait un problème de conformité » avec le traité FNI, écrivait, à l’époque, le New York Times.
Plus tard, le département d’État confirma les informations du quotidien, en précisant que Washington et Moscou discutaient de ce dosssier « depuis plusieurs mois ». Et d’ajouter qu’un « réexamen » était en cours afin de « déterminer s’il y avait eu violation » du traité FNI.
Récemment, le New York Times a de nouveau évoqué ce sujet, en affirmant que les missiles en question – appelés SSC-X-8 par le Pentagone – avaient été déployés près de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, soit face à la région ukrainienne du Donbass. Sans confirmer, comme il l’est d’usage, cette information, le département d’État se borna à dire qu’il était « très clairement préoccupé par les violations russes, par les risques que cela pose pour la sécurité de l’Europe et de l’Asie » et dit souhaiter « vivement que la Russie se conforme de nouveau au traité. »
Mais, le 8 mars, lors d’une audition devant le comité des Forces armées de la Chambre des représentants, le général Paul Selva, le numéro deux de l’état-major interarmées, a confirmé ce déploiement de missiles de croisière interdits par le traité FNI.
« Le dispositif présente en lui même un risque pour la plupart de nos installations en Europe et nous pensons que les Russes l’ont délibérément déployé pour constituer une menace contre l’Otan et contre les installations situées dans la zone de responsabilité de l’Otan », a en effet déclaré le général Selva. Ce dernier a ajouté que Washington avait évoqué cette question avec Moscou.
« Notre intention (…) est de trouver des moyens de pression pour amener les Russes à se remettre en conformité avec le traité », a encore affirmé le général Selva, sans plus de précision. En outre, il a indiqué que le Pentagone a été « invité à intégrer un ensemble d’options dans la posture nucléaire. » Options qui passent par de nouveaux exercices prenant en compte cette nouvelle donne.
Cependant, et comme les fois précédentes, Moscou a catégoriquement rejeté les accusations américaines. « La Russie a toujours été, elle reste et elle restera fidèle à toutes ses obligations internationales, y compris celles liées au traité sur les Forces nucléaires intermédiaires », a réagi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
Cela étant, la doctrine nucléaire russe, revue en 2014, n’évoque pas d’éventuelle attaque préventive. En revanche, « la Russie se réserve le droit de se servir de son arme nucléaire en riposte à une attaque à l’arme nucléaire ou à une autre arme de destruction massive, réalisée contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’une agression massive à l’arme conventionnelle mettant en danger l’existence même de l’État. »
Toutefois, le président Poutine avait affirmé, en mars 2015, lors d’une émission télévisée, avoir envisagé de mettre les forces stratégiques russes état en alerte lors de l’affaire concernant la Crimée. » On ignorait alors si les Occidentaux allaient intervenir militairement », avait-il justifié.
Reste à voir les options qui seront envisagées par Washington. Sous réserve que l’administration Trump décide de répondre à cette violation du traité FNI. Ce dernier avait mis fin à la crise dite des « Euromissiles ». À l’époque, en réponse au déploiement de missiles SS-20 par l’Union soviétique, le président Reagan avait ordonné l’envoi de Pershing 2 en Europe de l’Ouest.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mar 14 Mar 2017 - 22:02
Citation :
Libye : La Russie aurait envoyé des forces spéciales en Égypte
Posté dans Afrique, Forces spéciales par Laurent Lagneau Le 14-03-2017
La Russie a-t-elle envoyé des forces spéciales en Égypte, afin de soutenir le maréchal libyen Khalifa Haftar? C’est ce que prétendent plusieurs sources militaires et diplomatiques, dont les propos ont été rapportés ce 14 mars par l’AFP et l’agence Reuters.
Ainsi, des responsables américains ont affirmé avoir observé la présence de ce qui leur paraissait être des forces spéciales et des drones russes, à Sidi Barrani, une base égyptienne située à environ 100 km de la frontière libyenne.
Une source de sécurité égyptienne a livré plus de détails à Reuters, en évoquant le déploiement de 22 membres des forces spéciales russes sur cette base. En revanche, elle n’a pas souhaité préciser la nature de leur mission. L’AFP a recueilli les mêmes informations.
Cependant, Le Caire et Moscou ont démenti ces affirmations. « Il n’y aucun soldat étranger sur le sol égyptien. C’est une question de souveraineté », a fait valoir Tamer al-Rifai, le porte-parole de l’armée égyptienne.
« Il n’y a pas d’unités des forces spéciales russes à Sidi Barrani, en Égypte », a réagi le ministère russe de la Défense. « Ce n’est pas la première fois que de telles affirmations provenant de sources anonymes sont reprises par les médias occidentaux », a-t-il fait observer. Quant au porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il a déclaré n’avoir aucune information sur la présence de troupes russes en Égypte. Toutefois, il a ajouté que la Russie reste attentive à la stabilisation de la Libye afin que ce pays « ne devienne pas un terrain fertile pour les recrues terroristes ».
Cela étant, dans le très compliqué jeu libyen, où deux, voire trois, gouvernements rivaux se disputent le pouvoir, Moscou ne cache pas son soutien au maréchal Haftar, le chef de l’Armée nationale libre (ANL), laquelle est engagés contre les groupes armés islamistes et jihadistes dans l’est du pays.
Outre la présence présumée de ces forces spéciales venues de Russie, le dirigeant d’une société militaire privée russe, RSB Group, a récemment confirmé avoir envoyé des démineurs dans l’est de la Libye. Mais, selon lui, ces derniers n’ont pas pris part à des combats.
« La Russie essaie d’exercer son influence sur la décision finale pour savoir qui et quelle entité va prendre le contrôle du gouvernement en Libye », a affirmé, la semaine passée, le général Thomas Waldhauser, le chef du commandement américain pour l’Afrique (US AFRICOM), lors d’une audition au Sénat.
Quoi qu’il en soit, les forces du maréchal Haftar auraient réussi, ce 14 mars, à reprendre le contrôle de deux terminaux pétroliers (ceux de Ras Lanouf et d’al-Sedra), tombés au début du mois dans les mains des Brigades de Défense de Benghazi.
Russie 14:01 15.03.2017(mis à jour 14:05 15.03.2017)
Les effectifs de la base navale de Novorossiïsk en mer Noire ont été mobilisés ce mercredi dans le cadre de manœuvres destinées à vérifier leur capacité à défendre le littoral.
Le porte-parole de la Flotte de la mer Noire, Viatcheslav Troukhatchev, a annoncé mercredi aux journalistes que des systèmes de missiles Bastion avaient été déployés sur le littoral de la mer Noire au cours de l'inspection des capacités opérationnelles de la base navale de Novorossiïsk.
Dans le cadre de ces exercices, organisés par l'état-major de la région militaire Sud, les navires engagés ont procédé à des tirs d'obus et de missiles sur des cibles maritimes et aériennes.
« Les systèmes de missiles de défense côtière Bastion ont effectué des lancements électroniques sur des cibles maritimes. Des canons automoteurs d'artillerie côtière Bereg ont participé à la défense du littoral contre des actions éventuelles de troupes de débarquement », a précisé le militaire.
Une dizaine de navires de guerre et d'entretien et une centaine d'unités de matériels de guerre ont été engagées au cours de ces manœuvres.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mer 15 Mar 2017 - 19:19
Citation :
La Russie veut intégrer les forces d’Ossétie du Sud dans son armée
Posté dans Europe par Laurent Lagneau Le 15-03-2017
Après l’intervention militaire en Géorgie, en 2008, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie firent sécession et leur indépendance fut immédiatement reconnue par la Russie et une poignée d’autres pays, comme le Venezuela et le Nicaragua.
Par la suite, ces deux régions sécessionnistes n’ont cessé de se rapprocher de Moscou, d’abord en acceptant sur leur territoire la présence de troupes russes, puis en signant des accords de partenariat stratégiques, avec à la clé l’octroi d’aides financières relativement importantes et le renforcement « des liens économiques et sociaux et de la coopération militaire. »
S’agissant de l’Ossétie du Sud, cette coopération militaire va prendre un tour particulier car le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a donné des « instructions » pour signer un accord prévoyant l’intégration d’unités militaire sud-ossètes au sein des forces armées russes.
Selon le texte de l’accord, l’Ossétie du Sud devra adopter « de nouvelles procédures opérationnelles qui devront être validées » par la partie russe et « l’organisation et les objectifs des forces armées sud-ossètes seront déterminés en accord avec la Russie. »
D’après l’agence TASS, l’accord ouvre la voie au recrutement de citoyens [sud-ossètes] volontaires pour servir dans les forces russes en Ossétie du Sud.
Les forces armées d’Ossétie du Sud sont très modestes étant donné que leurs effectifs sont évaluées à 2.500 soldats. Elles comptent une quinzaine de chars (dont 5 T-55 et 10 T-72) et une quarantaine de pièces d’artillerie.
Évidemment, Tbilissi n’a pas manqué de réagir vivement à l’annonce de ce projet. « De telles mesures ne visent pas à protéger la paix et entravent le processus pacifique nécessaire au règlement de ce conflit », a lancé Mikheil Djanelidze, le ministre géorgien des Affaires étrangères, pour qui tout accord passé entre la Russie et l’Ossétie du Sud est « illégitime. »
« Nous appelons la communauté internationale à évaluer d’une manière appropriée ce soi-disant accord et à exiger que la Russie remplisse ses obligations internationales », a encore fait valoir le gouvernement géorgien.
Défense 14:29 23.03.2017(mis à jour 14:37 23.03.2017)
Le Président russe Vladimir Poutine a annoncé que l’arsenal des armes de haute précision des forces armées russes augmenterait de quatre fois d’ici 2021. Les capacités de combat de l’aviation militaire russe seront elles multipliées par 1,5.
« Le rôle des armes de haute précision devient de plus en plus important pour dissuader un agresseur potentiel. La performance de ces armes a été confirmée au cours des combats contre les terroristes en République arabe syrienne. D'ici 2021, le potentiel de combat des armes de haute précision de notre armée et de notre flotte sera multiplié par quatre », a déclaré Vladimir Poutine lors de la cérémonie de présentation des officiers nommés à des postes de commandement supérieurs.
Le numéro un russe a ajouté que la marine russe serait renforcée avec de nouveaux navires et sous-marins équipés des armes les plus avancées, soulignant que l'armée de l'air du pays connaîtrait également une modernisation en se voyant notamment équiper d'appareils de nouvelle génération.
« Des avions de nouvelle génération seront mis en service ce qui permettra d'améliorer les capacités de combat de l'aviation d'une fois et demi et la marine recevra de nouveaux navires et sous-marins modernes équipés de missiles de croisière de haute précision », a annoncé le Président.
Selon M. Poutine, il est prévu « d'augmenter aussi la puissance des forces terrestres, qui jouent un rôle clé dans les opérations au sol ».
« Ainsi, l'arsenal des forces terrestres sera renforcé par des chars modernes équipés de plates-formes Armata et Kourganets, ainsi que par des canons automoteurs Koalitsia SV », a souligné le Président et Chef des armées de la Fédération de Russie.
messages : 38536 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mer 29 Mar 2017 - 20:37
Citation :
L’armée russe augmente ses effectifs
Défense 12:16 29.03.2017
La Russie augmentera les effectifs de son armée afin qu’ils atteignent 1,9 million de militaires. La version précédente du décret ad hoc prévoyait un nombre de militaires à hauteur de 1,88 million de personnes.
Les effectifs des forces armées russes devront atteindre 1,9 million de personnes, soit une hausse de 20 000 personnes par rapport au niveau actuel, stipule un décret présidentiel publié mercredi.
Le nombre de militaires de carrière devra dépasser un million de personnes, précise le document.
La version précédente du décret prévoyait que les effectifs de l'armée s'élèveraient à 1,88 million de personnes.
À l'heure actuelle, l'armée russe compte des militaires de carrière et du personnel civil qui assure essentiellement des fonctions auxiliaires.
De par l'article 87 de la Constitution russe, le président de la Fédération de Russie est le commandant en chef suprême des forces armées. Le chef d'État a donc le dernier mot quant à une intervention militaire de son pays, et décide d'une éventuelle attaque nucléaire.
Défense 14:32 30.03.2017(mis à jour 16:22 30.03.2017)
A l'occasion de leur cinquantenaire, retour sur les Troupes de missiles de défense spatiale. Ces unités sont le bouclier anti-missile nucléaires de la Russie et ont donné naissance entre autres au célèbre système de défense S-400 et au futur S-500, aux capacités encore étendues.
Il y a exactement 50 ans, le 30 mars 1967, l’État-major des forces armées de l'URSS signait une directive sur la formation des Troupes de missiles de défense spatiale. La nouvelle structure englobait toutes les unités de défense antimissile (ABM) de l'Union soviétique de l'époque, dont les troupes étaient appelées à protéger les sites militaires et industriels cruciaux du pays contre les missiles intercontinentaux américains.
Même si la Guerre froide entrait dans une phase de détente, la question de la dissuasion nucléaire restait primordiale pour l'URSS: en 1967, les États-Unis disposaient d'environ 32 000 ogives nucléaires — le maximum absolu de toute l'histoire de la confrontation entre les deux superpuissances. Et les missiles intercontinentaux Munuteman-II mis en service dans l'armée américaine étaient capables de franchir toute défense antimissile.
Les efforts des chercheurs, des ingénieurs de l'armement et des militaires ont finalement abouti à la création, à la fin des années 1980, du système antimissile A-135 toujours en service opérationnel dans la région de la capitale russe. Son apparition a été précédée de décennies de travail acharné, d'essais et d'erreurs.
Les premiers succès
Les scientifiques soviétiques ont commencé à étudier la possibilité théorique d'intercepter des missiles dès 1945 dans le cadre du projet Anti-FAU. Mais les recherches actives en la matière n'ont commencé qu'en 1953 quand sept maréchaux de l'Union soviétique, avec le chef d'état-major des armées de l'URSS Vassili Sokolovski, ont envoyé au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) une note demandant d'examiner la possibilité de créer des moyens de défense antimissile dans le pays. Le commandement militaire était sérieusement préoccupé par les rapports des agents aux USA concernant l'élaboration, par l'éventuel ennemi, de missiles intercontinentaux.
Le 1er février 1956 déjà, la communauté scientifique présentait deux projets: le système zonal ABM Barier conçu par le Laboratoire radiotechnique de l'Académie des sciences de l'URSS sous la direction d'Alexandre Mints; et le système A développé par le bureau radiotechnique 31 du Bureau d'étude KB-1 de Grigori Kissounko. Le choix se portera finalement sur le second projet. Le 17 août le Comité central du PCUS signait une directive pour la création d'un système expérimental de défense antimissile et d'un polygone à cet effet près du lac Balkhach au sud-est de la République socialiste soviétique kazakhe. Par la suite, le site d'essais a été baptisé Sary-Chagan d'après le nom de la commune la plus proche. Les militaires russes utilisent encore ce polygone aujourd'hui pour tester les missiles antibalistiques.
Le Système A était contrôlé par un « calculateur » au sol qui déterminait la trajectoire d'un missile en approche à partir des données de trois radars situés à 170 km d'intervalle et balayant la cible à partir de différents angles. Le système de lancement était installé au centre de ce « triangle ». Le centre de calcul traitait l'information des radars et transmettait les coordonnées du point d'interception à l'antimissile V-1000.
En théorie tout était simple et beau mais en pratique, les premiers lancements ont échoué: les ordinateurs n'arrivaient pas à calculer la trajectoire d'une cible rapide. C'est seulement le 4 mars 1961 que le V-1000 doté d'une ogive à fragmentation a réussi à abattre l'ogive d'un missile R-12. Il s'agissait de la première expérience de ce genre dans le monde.
Les acquis obtenus pendant la conception du système expérimental A ont été utilisés pour créer le premier ABM soviétique à part entière, le A-35, qui a été déployé autour de Moscou et mis en service opérationnel le 1er septembre 1971. Il se composait d'un centre principal de calcul et de commandement, de deux radars à longue portée Dounaï et de quatre sites de tir. Toute l'infrastructure se trouvait dans la région de Moscou. L'A-35 était capable de détruire des missiles monoblocs dans un rayon de 130 à 400 km et à une altitude de 50 à 400 km. L'intercepteur était muni d'une ogive thermonucléaire car au-delà de l'atmosphère, l'explosion d'une charge à fragmentation était considérée comme inefficace. Le système assurait une protection contre une frappe limitée de missiles sur une superficie de 400 km².
Il était également prévu de déployer des analogues de l'A-35 dans d'autres grandes villes mais le Traité ABM (sur la limitation des armes stratégiques) signé entre les USA et l'URSS le 26 mai 1972 n'autorisait à couvrir que deux régions dans chaque pays. Et le protocole adjoint à l'accord en 1974 réduisait ce nombre à une seule région — soit la capitale, soit le lieu de stationnement des principales forces nucléaires. Rappelons qu'en 2002 les États-Unis ont quitté unilatéralement le Traité ABM.
Le compte à rebours
La version modernisée de l'A-35, l'A-35M, a été mise en service en 1977. Elle se distinguait essentiellement par sa capacité à intercepter des missiles à ogive séparable. En parallèle, les ingénieurs travaillaient sur un système ABM foncièrement nouveau qui sera mis en service en 1990 sous le nom de code « A-135 Amour ». Cinq ans plus tard il devenait opérationnel autour de la capitale russe — et plus soviétique.
« Aujourd'hui l'A-135 fait partie de la 9e division ABM de la 1ère armée de défense antiaérienne et antimissile à affectation spéciale et fait donc partie des troupes de défense antiaérienne et antimissile des forces aérospatiales russes », explique l'expert militaire Mikhaïl Khodarenok. « Le système a été modernisé à plusieurs reprises, avant tout au niveau de sa base élémentaire qui a connu une miniaturisation. Si auparavant les équipements du complexe de calcul nécessitaient un immense local, aujourd'hui ce dernier est à moitié vide. Cela a considérablement accéléré son travail. »
Les lancements de missiles intercontinentaux de l'ennemi supposé sont d'abord enregistrés par le Système spatial unifié de détection et de contrôle opérationnel intégré aux forces aérospatiales russes. Pratiquement au même moment, les puissants radars trans-horizontaux Voronej et Darial, plus anciens, prennent le relai. Le Rubicon a été franchi: à cet instant commence le compte à rebours pour le commandement militaro-politique russe, qui doit décider de riposter. Le système ABM A-135 passe alors en régime opérationnel.
Ses « yeux » sont le radar Don-2N situé à Sofrino, dans la région de Moscou, qui peut détecter l'ogive d'un missile intercontinental dans l'espace, jusqu'à 3 700 km, et transmet l'information au « cerveau »: le poste de commandement et de calcul 5K80 (à Pouchkino). Les puissants ordinateurs Elbrous analysent rapidement les données et passent le relais aux « poings », c'est-à-dire un ou plusieurs complexes de tir déployés près des villes de Razvilka, Skhodnia, Korolev, Vnoukovo et Sofrino, dont chacun compte entre 12 et 16 silos de lancement. Les antimissiles d'interception à courte distance 53Tb reçoivent la désignation de l'objectif et attaquent l'ogive en approche dans un rayon de 60 km et à une altitude de 45 km. En 2016, la Russie disposait de 68 intercepteurs dotés d'ogives nucléaires de 10 kt chacune.
« La particularité du système A-135 est qu'il est entièrement automatique, explique Mikhaïl Khodarenok. La détection de la cible, le verrouillage, l'obtention de l'autorisation de lancement, la visée de l'antimissile est fait sans l'intervention de l'homme. L'ogive entre dans les couches denses de l'atmosphère à une vitesse de 3-4 km/s. L'antimissile part à sa rencontre à la même vitesse. Même l'individu le plus réactif n'aurait pas le temps de faire quoi que ce soit. »
L'expert souligne que l'A-135 est capable sans problème de faire la distinction entre une ogive et un leurre — dont disposent actuellement tous les missiles intercontinentaux. Les « moulages » plus légers ralentissent à cause des frottements de l'air en pénétrant dans l'atmosphère alors que les ogives lourdes prennent de l'avance. C'est à ce moment que les complexes de tir ABM ouvrent le feu.
Parier sur la mobilité
Bien que l'A-135 soit complexe et, comme le montrent les essais annuels des missiles antibalistiques en service, s'avère être un système ABM efficace, il est déjà devenu moralement et physiquement obsolète. Mais son remplaçant est en phase active d'essais.
« A terme l'A-135 sera remplacé par le système de nouvelle génération A-235 Noudol, explique Mikhaïl Khodarenok. La plupart des informations à son sujet sont confidentielles. On sait seulement qu'il aura une plus grande portée et précision, et qu'il sera armé d'antimissiles de courte, moyenne et longue portée. On rapporte que l'A-235 sera même capable de détruire des satellites orbitaux. J'ai communiqué personnellement avec l'un des principaux développeurs du système qui m'a confié que les travaux se déroulaient avec succès et dans les temps. Mais il est trop tôt pour parler de délais concrets. »
L'expert rappelle qu'un système ABM stratégique n'offre pas une protection totale contre une frappe nucléaire massive et qu'il ne peut protéger que contre un nombre limité d'ogives. De plus, le stationnement en silo des missiles antibalistiques est également un point vulnérable car l'ennemi supposé connaît certainement leur emplacement.
« Ce problème sera réglé par le futur système de défense antiaérienne S-500 qui renforcera à terme l'A-235 dans la région de la capitale et assurera sa protection contre les missiles d'un ennemi supposé dans d'autres régions cruciales, explique Khodarenok. Il sera mobile et pourra changer rapidement de position. Il a donc toutes les chances d'échapper aux satellites de l'ennemi. »
Rappelons que le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov a annoncé en février que le premier modèle d'essai du système serait prêt d'ici 2020. Il sera capable d'éliminer à la fois des cibles aérodynamiques (avions, hélicoptères, drones) et balistiques. Sa portée sera de 600 km. Le système pourra détecter et attaquer en même temps 10 cibles supersoniques se déplaçant à 7 m/s.
A l'heure actuelle, seul le système S-400 équipé de nouveaux missiles de très grande portée 40N6E affiche des capacités limitées pour faire face aux antimissiles. D'après Iouri Borissov, le S-500 dépassera largement les capacités aussi bien de son prédécesseur que de son concurrent américain le Patriot PAC-3.
Défense 12:56 08.04.2017(mis à jour 12:57 08.04.2017)
Le système de défense antiaérien S-400 a été doté de missiles capables de détruire des cibles dans l'espace proche.
L'armée russe a entamé la mise en service de nouveaux missiles pour le système de défense antiaérienne et antimissile mobile S-400, qui peuvent atteindre les cibles dans l'espace proche, a déclaré samedi le général Viktor Goumenniy sur les ondes d'« Echo de Moscou ».
« Nous avons récemment adopté une nouvelle fusée qui nous permettra de travailler même dans l'espace proche, à de longues distances et à de grandes vitesses », a-t-il déclaré dans un commentaire sur la capacité des nouveaux armements de détruire des cibles dans l'espace.
Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles qu'il détecte à une distance de 600 km.
Conçu par le bureau d'études Almaz-Anteï, le système S-400 Triumph est en dotation dans l'armée russe depuis 2007. Parmi les pays étrangers ayant manifesté leur intérêt pour les S-400 russes figurent la Chine et l'Inde.
messages : 38536 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Sam 8 Avr 2017 - 20:02
Citation :
Russian Airborne Troops to receive new batch of Rys armoured vehicles
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Apr 6, 2017
Light Multirole Vehicle
The reconnaissance units of the Russian Airborne Forces to receive a new special military equipment – by the end of April, the new batch of 40 armored vehicles Rys (Lynx) are expected to be delivered.
The Rys (Lynx) is a Russian version of Iveco LMV-M65 vehicles. The Russian LMV developed by Iveco Russia and Oboronservis LLC joint venture company.
Russia contracted for an initial batch of 358 of the vehicles in 2011, but by early 2013 had announced it would end its co-operation with Iveco at that point. Its original deal with the company envisaged the co-production of as many as 1,775 vehicles under a contract worth up to USD1 billion.
All of the assembled vehicles go to one of the Ministry of Defense’s reserve pools, from where some of the vehicles apparently have ended up in Syria. Their offering good protection for crews against roadside land mines – are very much in demand.
Iveco’s M65 Lince has received praise for its performance in Afghanistan, while receiving orders from Italy, Austria, Belgium, Britain, Croatia, the Czech Republic, Norway, Slovakia, and Spain.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mar 11 Avr 2017 - 19:42
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Deux instructeurs militaires russes tués en Syrie
Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 11-04-2017
L’intervention russe en Syrie ne se limite pas seulement aux opérations aériennes, lesquelles sont abondamment commentées. La Russie a aussi envoyé, auprès de l’armée gouvernementale syrienne, quelques unités terrestres, dont des commandos des forces spéciales (Spetsnaz) et des conseillers militaires.
Ainsi, le 9 avril, deux instructeurs russes ont été tués par obus de mortier tiré par des rebelles syriens. Un troisième a été gravement blessé.
« Des soldats russes se trouvant dans une unité de l’armée syrienne en tant qu’instructeurs de tir (…) ont essuyé un tir de mortier venant d’un groupe de rebelles. Deux soldats russes sont morts. Les médecins tentent de sauver la vie d’un soldat russe blessé », a en effet indiqué le ministère russe de la Défense, ce 11 avril, via un communiqué repris par les agences de presse. Le lieu de l’accrochage n’a pas été précisé.
Au total, depuis septembre 2015, les forces russes ont officiellement perdu 29 militaires en Syrie. Ces pertes ont souvent été causées par des incidents aériens, comme le 1er août 2016, jour où cinq aviateurs furent tués dans la chute de leur hélicoptère, abattu dans le nord-ouest du pays. D’autres ont perdu la vie à cause d’engins explosifs improvisés, comme le 16 février dernier, sur la route de Homs (4 tués).
Par ailleurs, les « conseillers » militaires issus des forces spéciales et déployés par la coalition anti-jihadiste auprès des rebelles syriens ou des combattants kurdes sont également exposées aux attaques directes. Un militaire américain a ainsi été tué en novembre 2016, à Aïn Issa, à une trentaine de kilomètres de Raqqa, le fief syrien de l’État islamique (EI ou Daesh).
Et, le 8 avril, les forces de la coalition (pour reprendre le terme utilisé par le Pentagone) et des rebelles syriens ont été visés à At-Tanf (sud de la Syrie, près de la frontière avec la Jordanie) par une attaque « complexe » lancée par l’EI. Cette dernière a impliqué un véhicule piégé (VBIED) ainsi qu’une vingtaine de jihadistes dotés, pour certains, de gilets d’explosifs.
« La coalition et ses forces partenaires se sont défendues en ouvrant directement le feu sur ces assaillants, avant de détruire les véhicules ennemis et les combattants restant grâce à plusieurs frappes aériennes », a précisé l’état-major de l’opération Inherent Resolve. « Dans le sud de la Syrie, les forces volontaires syriennes s’occupent notamment de nettoyer le désert d’Hamad des forces de l’EI, et elles ont été absolument essentielles pour contenir cette menace de l’EI et préserver la sécurité le long de la frontière jordanienne », a-t-il précisé.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mar 11 Avr 2017 - 21:28
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Russia reveals ATTC-mounted Pantsir-S1 for Arctic operations
Christopher F Foss, London - IHS Jane's Defence Weekly
11 April 2017
Russian KBP Instrument Design Bureau Pantsir-S1 integrated onto a DT-10M all-terrain tracked carrier for deployment in the Arctic in the travelling configuration with the surveillance radar lowered. Source: Russian MoD
Russia has displayed a version of the KBP Instrument Design Bureau Pantsir-S1 air defence missile and gun system integrated onto a DT-10PM all-terrain tracked carrier (ATTC) optimised for Arctic operations.
The DT-10PM ATTC, which has a typical load-carrying capability of around 10 tonnes, consists of two units, front and rear, which are joined by an articulated joint to allow for a high degree of articulation while moving across rough terrain, including sand, ice, and snow. The vehicle's 960 mm-wide tracks provide a low ground pressure that allows it to cross terrain that is not passable by conventional tracked and wheeled platforms.
The ATTC fitted with the Pantsir-S1 system has a fully enclosed crew compartment at the front with the powerpack to the immediate rear. To the rear of this is the load unit, which for this application is fully enclosed.
The actual Pantsir-S1 system is mounted on the rear unit and is assumed to have the same capability as the standard system, which normally has two banks each of six two-stage surface-to-air missiles (SAMs) in the ready-to-launch position and two twin 30 mm 2A38 cannons either side of its turret. The latter enable close-in targets to be engaged such as unmanned aerial vehicles as well as providing a secondary capability to engage ground targets out to a range of 4,000 m.
The search radar, tracking radar, and advanced day/night optronics package is mounted between the banks of SAMs and 30 mm cannons. The KBP Instrument Design Bureau has stated that the search radar also has an IFF function, carries out 2D scanning in elevation and azimuth and can detect and track up to 40 targets simultaneously. The tracking radar is a multi-functional radar that carries out target and missile tracking using its phased-array antenna and can guide up to four SAMs at once.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 20 Avr 2017 - 18:28
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19/04/2017
Russie : plus de Su-34 « Fullback » !
Moscou, le vice-ministre russe de la Défense pour l'approvisionnement Yuri Borisov a annoncé que les Forces Aérospatiales (VKS) du pays recevraient 16 nouveaux avions de combat Sukhoi Su-34 « Fullback » en 2017. Un nouveau contrat a été conclu avec le ministère de la Défense pour un total de 92 Sukhoi Su-34 additionnels.
Nouvelles armes :
Par ailleurs, le vice-ministre confirme que de nouvelles armes seront également ajoutées. Ces nouvelles armes font parties de la nouvelle génération, testée en Syrie. L'avion peut déjà transporter une large gamme de munitions air-sol et peut même effectuer des missions qui ont déjà été assignées à l’époque aux bombardiers Tupolev Tu-22M3 « Backfire ». Le Su-34 dispose désormais de six nouvelles armes, y compris des armes à longue portée telles que les missiles Kh-38 « Raduga » et Kh-59MK2 et les derniers missiles air-air disponibles.
Le fer de lance pour les frappes terrestres et navales :
Selon l’avionneur russe, le Su-34 « Fullback » dans sa configuration actuelle est un avion de quatrième capable de pouvoir encore évoluer. Aujourd’hui, le « Fullback » dispose d’un système de bord susceptible de tirer toutes sortes d'armes guidées de précision.
Le Su-34 est progressivement devenu le cheval de bataille en matière de frappes au sol de la VKS.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 20 Avr 2017 - 23:01
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Des bombardiers russes signalés au large de l’Alaska à deux reprises en 24 heures
Posté dans Amériques, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 20-04-2017
Le 4 juillet 2015 [jour de la fête nationale américaine, ndlr], deux bombardiers stratégiques russes avaient été repérés au large de l’Alaska puis de la Californie avant d’être interceptés par une paire de F-15 à 40 km du comté californien de Mendocino, situé au nord de San Francisco. Depuis, et après une hausse de l’activité aérienne russe à proximité des côtes américaines constatée au cours des mois précédents, plus aucun incident de ce genre n’avait été signalé jusqu’au 17 avril dernier.
Ce jour-là, deux bombardier Tu-95H « Bear » ont en effet été détectés à environ une centaine de kilomètres de l’île américaine de Kodiak, au large de l’Alaska et à 280 km au sud-ouest de la base aérienne d’Elmendorf. Ces appareils ont donc évolué dans la zone d’identification de défense aérienne des États-Unis, sans, a priori, s’identifier et confirmer leur destination.
D’où la décision de faire décoller deux F-22 Raptor de la base d’Elmendorf pour les intercepter et les identifier. Ces derniers, guidés par un avion de type AWACS, ont accompagné les deux Tu-95H pendant une douzaine de minutes, c’est à dire jusqu’à ce qu’ils fassent demi-tour pour rejoindre leur base en Russie orientale. Plus tard, des responsables américains ont assuré que les deux équipages russes avaient agi de « manière très professionnelle », même si aucun contact radio n’avait pu être établi avec eux.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Sauf que, moins de 24 heures plus tard, deux nouveaux Tu-95H Bear ont encore été signalés à environ 60 km des côtes de l’Alaska. Bien que plus proches par rapport à la première fois, le NORAD (North American Aerospace Defense Command – Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord) n’a pas jugé utile de faire décoller des F-22. Les deux appareils russes ont été suivis par un AWACS. Ce dernier s’est contenté de s’assurer que les bombardiers n’étaient pas accompagnés par d’autres appareils.
A priori, les deux Tu-95 effectuaient un vol de liaison entre les bases de Petropavlovsk et d’Anadyr, la seconde étant située à plus de 1.600 km de la première.
Quoi qu’il en soit, ces faits ont eu lieu alors que, la semaine passée, le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, avait parlé d’une « faible de niveau de confiance » entre Washington et Moscou. Alors que le secrétaire d’État se trouvait en Russie, plusieurs appareils russes volaient près du Japon, au point d’obliger les forces d’autodéfense nippone à faire décoller jusqu’à 14 avions de combat pour les intercepter et les surveiller.
D’après un expert, la réparation de l’unique porte-avions de la marine russe Amiral Kouznetsov, qui devrait commencer en 2017, sera moins chère que la construction d’un nouveau navire.
La modernisation du porte-avions russe Amiral Kouznetsov sera beaucoup moins chère que la construction d'un nouveau navire, a déclaré Viktor Blytov, coprésident de l'Union des anciens combattants des forces armées de la marine russe.
D'après M. Blytov, le projet de réparation atteindra 40 milliard de roubles (à peu près 663 millions d'euros), ce qui, selon lui, n'est pas très cher étant donné qu'on prévoit de changer l'ensemble de l'équipement électronique et le complexe d'aviation du navire.
L'expert a ajouté que la construction d'un nouveau porte-avions coûterait beaucoup plus cher — environ 4,6 milliards d'euros.
En mars, le commandant adjoint de la Marine russe, le vice-amiral Victor Barsouk, a annoncé que la réparation de l'Amiral Kouznetsov commencerait en 2017. D'après M. Barsouk, il n'y aura pas de changements importants, mais « de nouveaux types d'équipement seront mis en place ». Les délais des travaux seront définis après l'évolution de l'état technique du navire.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Sam 22 Avr 2017 - 20:16
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Les essais opérationnels du nouveau char russe T-14 Armata se passent comme prévu
Posté dans Forces terrestres, Industrie, Russie par Laurent Lagneau Le 22-04-2017
En 2015, à l’occasion de la grande parade militaire organisé chaque 9 mai pour commémorer la fin de la « Grande guerre patriotique » contre l’Allemagne nazie, l’armée russe avait présenté un nouveau char « révolutionnaire », à savoir le T-14 Armata, développé par Uralvagonzavod.
Depuis, il n’a pas été beaucoup question de ce T-14 Armata, alors que sa mise au point peut être considérée comme un petit événement dans la mesure où peu de nouveaux chars ont été développés depuis ces 20 dernières années. Si des projets allant dans ce sens ont été lancés au Japon (Type-10) ou encore en Turquie (Altay T1), les Occidentaux ont préféré mettre l’accent sur la modernisation de ceux qui équipent leurs forces armées (Abrams aux États-Unis, Leopard 2 en Allemagne et Leclerc en France).
Cela étant, d’après le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, les tests opérationnels du T-14 Armata se passent comme prévu. Les essais sur terrain « se déroulent selon le plan », a-t-il en effet déclaré à l’agence Tass, le 20 avril.
« Plusieurs technologies sont testées et la question de l’automatisation de tous les systèmes de char est envisagé », a ajouté M. Rogozine, sans donner plus de précision. Et un rapport sur le rythme des travaux devrait être bientôt remis par Uralvagonzavod à la commission militaire et industrielle russe.
D’après ce qui avait été avancé il y a deux ans, il était prévu de livrer 2.300 T-14 Armata aux forces terrestres russes afin de leur permettre de remplacer leurs chars T-72 et T-90. Mais d’après les propos de M. Rogozine, il n’est pas certain que ce soit la cible finale. « Les paramètres d’achat seront formalisés dans le cadre d’un nouveau programme d’État », a-t-il dit.
La particularité du T-14 Armata est que sa tourelle sera automatisée (donc inhabitée), ce qui fait que seulement 3 hommes, placés dans une capsule blindée à couches multiples séparée des munitions, seront nécessaires pour le mettre en oeuvre. D’une masse de 57 tonnes en configuration de combat, ce char sera armé d’un canon de 125 mm et de missiles anti-char Sokol-1, auxquels il sera possible d’ajouter une mitrailleuse de 12,7 mm et un canon de 30 mm. Doté du système de protection active Afganit et de différents capteurs, il serait en mesure de rouler à une vitesse pouvant aller jusqu’à 90 km/h.
Enfin, aussi surprenant que cela puisse être, il a été rapporté par la presse russe (mais pas seulement) que ce T-14 Armata pourrait utiliser des « obus nucléaires », grâce à un partenariat avec Rosatom et Uralvagonzavod. Seulement, cette information, reprise par d’autres publications de langue anglaise, n’en était pas une… puisqu’elle a été démentie par Russian Beyond The Headlines (RBTH), un média émanant du quotidien russe pro-gouvernemental Rossiyskaya Gazeta.
« Le canon du char a une portée maximale de 4 km. Utiliser des obus nucléaires à cette portée est un suicide complet » a déclaré, dans les colonnes de RBTH, Sergueï Kuznetsov, un expert militaire de la chaîne NTV. « Imaginez ce qui se passerait sur le champ de bataille, si les chars commencent à tirer des obus nucléaires à moins d’un kilomètre d’eux-mêmes, et quand le vent transportera des nuages radioactifs à des kilomètres », a confirmé Dmitri Litovkin, l’analyste militaire du quotidien Izvestia.
Le plus savoureux, dans cette histoire, est que RBTH a fait remonter l’origine de cette fausse information aux sites Defense One et The Diplomat… Alors qu’elle est issue de Sputnik News.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 27 Avr 2017 - 17:01
RT.com a écrit:
Russian Navy reconnaissance ship sinks after collision in Black Sea
A Russian Navy reconnaissance ship has sunk after colliding with another vessel near the Bosporus, the Russian Defense Ministry reported.
The hull of ‘the Liman,’ a 1,560-ton reconnaissance ship of the Russian Black Sea Fleet, was breached below the waterline in the collision, the Defense Ministry said.
The Turkish coast guard said it rescued 78 people from the Russian ship, which was later confirmed by the Russian authorities.
“All crew members of the research ship of the Black Sea Fleet are alive and well and are currently preparing for evacuation from the Turkish rescue ship to a Russian ship,” the Defense Ministry said.
According to the Defense Ministry, ‘the Liman’ collided with another ship, ‘Ashot-7,’ about 40km northwest from the Bosporus Strait.
Media identified the other ship involved in the collision as the Togo-flagged livestock carrier ‘Youzarsif H.’
Advisers to Turkish Prime Minister Binali Yildirim spoke to their Russian counterparts on Thursday to convey Ankara's sadness over the collision, according to Reuters. The Russian cabinet office said a phone call between Yildirim and Prime Minister Dmitry Medvedev was scheduled for later in the day.
‘The Liman’ was built during Soviet times in Poland and commissioned in 1970. It is mostly unarmed, but carries a radar station, a hydroacoustic detector and other reconnaissance equipment needed to track surface ships and submarines.
RIP RUSSIA FEAR
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 27 Avr 2017 - 18:20
Citation :
Collision en mer Noire: le navire russe a coulé, le personnel secouru (gardes-côtes)
Istanbul, 27 avr 2017 (AFP) -
Un navire espion de l'armée russe qui était entré en collision jeudi avec un autre vaisseau près des côtes turques en mer Noire a coulé et son équipage a été secouru, ont indiqué les gardes-côtes turcs.
"Le navire russe a coulé après la collision, l'ensemble du personnel à bord a été secouru", a indiqué un responsable des gardes-côtes à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Les gardes-côtes ont mobilisé des vedettes pour se rendre sur le lieu du naufrage afin de porter secours au vaisseau, a précisé ce même responsable.
Selon les médias turcs, 78 personnes se trouvaient à bord du vaisseau russe qui est entré en collision avec un navire de transport de bétail au large de la ville côtière de Kilyos, à l'entrée du détroit du Bosphore.
La chaîne d'information turque NTV a rapporté que le navire transportant le bétail n'avait subi que des dégâts mineurs et qu'il pourrait reprendre sa route après des contrôles.
L'agence de presse turque Dogan a indiqué que la zone de la collision était plongée dans un épais brouillard au moment du choc, ce qui semble indiquer que l'incident est accidentel.
Le trajet du navire espion russe n'était pas connue dans l'immédiat.
Des dizaines de navires militaires russes empruntent chaque année le détroit du Bosphore en direction ou en provenance des côtes syriennes.
La convention de Montreux, signée en 1936, sanctuarise la libre circulation à travers le Bosphore et les Dardanelles des navires de tous les pays, sauf ceux qui sont en guerre avec la Turquie.
Le navire de renseignement russe Liman, qui a sombré jeudi en mer Noire, à 40 km du Bosphore, était doté d’équipements spéciaux de reconnaissance. Les membres d’équipage ont retiré tous les appareils secrets qui se trouvaient à bord.
Les militaires russes ont réussi à évacuer les équipements spéciaux après le naufrage jeudi du navire de renseignement Liman en mer Noire, a annoncé vendredi le ministère russe de la Défense.
« L'équipage a évacué tous les équipements spéciaux amovibles, les papiers, les armes et les munitions à bord d'embarcations de sauvetage, avant de les transporter à la base de la flotte russe de la mer Noire, en Crimée », a indiqué le ministère.
Le navire de renseignement Liman faisant partie de la flotte russe de la mer Noire a fait naufrage jeudi à 40 km au nord-ouest du détroit du Bosphore. Percé à tribord en-dessous de la ligne de flottaison par un cargo, battant pavillon togolais, transportant du bétail de Roumanie en Jordanie, le navire a coulé quelques heures après la collision. Le consulat général de Russie en Turquie a expliqué l'accident par un brouillard épais. Les gardes-côtes turcs ont sauvé 63 des 75 membres d'équipage du Liman, les 15 autres ont été secourus par les marins du Youzarsif-H.
De 1990 à 2010, le Liman a accompli 13 missions en Méditerranée, faisant escale à Tartous (Syrie) et à Bizerte (Tunisie). En avril et mai 1999, le Liman s'est trouvé en mer Adriatique, non loin de la zone d'opération militaire de l'Otan contre la Yougoslavie. En février dernier, les médias ont annoncé que le Liman devait surveiller les exercices de l'Otan en mer Noire.
Le navire de renseignement Liman de la classe Moma (projet 861) a été mis à l'eau à Gdansk, en Pologne, en 1970. Son déplacement d'eau était de 1 500 tonnes et sa vitesse maximale de 17 nœuds. Bâtiment initialement conçu pour les études hydrographiques, il a été modifié en 1989 pour mener des missions de reconnaissance et de renseignement.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mar 9 Mai 2017 - 15:06
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Mer 10 Mai 2017 - 20:23
Citation :
Russia shows off upgraded T-72B3 MBTs in Moscow parade
Jon Hawkes, London - IHS Jane's Defence Weekly
10 May 2017
Russia displayed the first of 150 upgraded T-72B main battle tanks (MBTs) at the 5 May Victory Day Parade in Moscow.
A Russian improved T-72B3, photographed in advance of the 9 May Victory Day Parade in Moscow. This upgraded MBT has not been assigned a designation, with various sources referring to it as the T-72B3M, T-72B4, and T-72Be obr.2016. (Neil Grundy)
Under a 2016 contract with UralVagonZavod the MBTs are to be brought to what the Russian Ministry of Defence has referred to as the T-72B3 standard, although the upgraded tanks feature a number of differences to the existing T-72B3 standard, being variously reported under the designations T-72B3M and T-72B4. It is possible the MBTs will not receive a full type designation and will instead use a year designator, potentially T-72B3 obr.2016, or a minor modification designation such as T-72B3-1.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Russe / Armed Forces of the Russian Federation Jeu 25 Mai 2017 - 18:11
Citation :
L’équivalent russe du porte-hélicoptère Mistral sera construit d’ici 2022
Le ministère russe de la Défense a l'intention de construire son propre porte-hélicoptère dans le cadre du nouveau programme d'armement d’État. Selon les estimations préliminaires, la construction prendra au moins quatre ans.
La construction des porte-hélicoptères, équivalents des bâtiments amphibies d'assaut de la classe Mistral, est prévue par le nouveau programme d'armement d'État russe pour la période 2018-2025. Le premier navire devrait être prêt en 2022, a déclaré aux journalistes ce jeudi le ministre adjoint russe de la Défense, Iouri Borisov.
« Oui, cela est prévu [la construction du nouveau navire, ndlr]. La construction des hélicoptères prend, en moyenne, quatre ans, donc je pense qu'il sera prêt [d'ici 2022, ndlr] », a-t-il estimé, répondant aux questions des journalistes lors de l'exposition HeliRussia-2017.
Initialement, l'armée russe envisageait d'acheter des navires de ce type, capables de mettre en œuvre des aéronefs, à la France. Le contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la livraison de deux porte-hélicoptères de classe Mistral a été conclu entre la France et la Russie en 2011. Cependant, les événements en Ukraine et les pressions exercées sur François Hollande par ses alliés de l'Otan ont contraint le Président de la République à résilier le contrat avec Moscou pour revendre les bâtiments de guerre au Caire.