Actualités nationales

Rappel du premier message :

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POURQUOI LE MAROC TOURNE LE DOS À LA MER
UN COLLOQUE PORTANT SUR LA QUESTION À L’IRES
UNE STRATÉGIE GLOBALE S’IMPOSE
         
Le Maroc a-t-il vraiment la conscience politique et géopolitique de sa puissance maritime? «Il est gâté par la géographie. Il a deux façades, une méditerranéenne et une atlantique. Cette dernière est une autoroute maritime. Mais cela ne se traduit pas dans la pensée stratégique des décideurs», estime Jamal Machrouh, professeur à l’Université Ibn Tofail à Kénitra. C’est ainsi que la mer, sujet d’un colloque international de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), ne semble pas représenter une source de puissance géostratégique pour le Maroc. Le premier argument à cette thèse est que l’on a un ensemble de politiques sectorielles telles que Azur et Halieutis, mais qui restent disparates. Ce qui implique la création d’un département ministériel spécifique qui aura pour rôle la conception et l’exécution d’une stratégie nationale globale. La stratégie devrait remédier à l’absence d’une construction navale. «C’était pourtant le cas dans l’histoire comme à l’époque des Almohades quand le Maroc disposait de 400 navires. A Maamoura (devenue aujourd’hui Kénitra), il y avait une véritable industrie navale qui bénéficiait de l’existence de la forêt de la région», ajoute le chercheur. Depuis, les choses ont empiré avec la disparition de la flotte maritime et de l’unique acteur national Comarit-Comanav, en 2015.
Le chercheur trouve aussi que l’armée marocaine est «moyennement» équipée comparée à ses principales concurrentes à l’échelle régionale. «On reste très loin des niveaux d’équipement de l’Espagne ou encore l’Algérie qui, elle, est munie de sous-marins», insiste-t-il. Ce qui nécessite de doter la marine royale des moyens de rétablir l’équilibre des forces, mais également contrer le risque terroriste, en particulier la piraterie maritime et la prolifération d’activités illicites (trafic de drogues et d’armes, migration clandestine…).
Une stratégie globale pour la mer devrait prendre en compte les changements que connaît le monde. D’une part, la prolifération des flux du commerce international se fait essentiellement (90%) par voie maritime. «Il n’y a plus de guerre sur les territoires dans le monde d’aujourd’hui. La compétition entre les pays concerne surtout les ressources maritimes. Tous les Etats sont dans une course effrénée pour l’appropriation des voies maritimes», tient à préciser Machrouh. Le Maroc sera d’ailleurs miné davantage avec la redéfinition des routes maritimes. «Un chemin se fraye dans le grand nord en Arctique. Ce qui aura pour conséquence une marginalisation de l’Atlantique et le Maroc avec», explique le chercheur.
L’autre volet est la formation de ressources humaines. Il s’agira surtout de juristes pour défendre l’intérêt stratégique du Maroc dans les discussions sur la délimitation des frontières maritimes. L’autre enjeu est de s’insérer dans le commerce mondial en reconstituant le chantier naval. «D’autres pays émergents comme le Brésil et la Corée du Sud ont commencé leur insertion dans le commerce international. Pour nous, les chantiers en cours avec Dakhla et Kénitra devront renforcer l’offre», précise le chercheur.

Sauvegarde de l’environnement maritime

La vulnérabilité des espaces littoraux, aggravée par le réchauffement climatique, place la gestion durable de ces espaces au rang des priorités des politiques publiques. En plus du besoin de la mise en œuvre de règlements adéquats, les spécialistes réunis lors du colloque international de l’Institut royal des études stratégiques s’accordent sur la nécessité de la sensibilisation des acteurs concernés.

M. L.


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Qu'Allah Bénisse nos vaillantes forces de sécurité      

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LE BCIJ DÉMANTÈLE UNE CELLULE TERRORISTE MAJEURE À BENI MELLAL

Le Bureau Central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a procédé vendredi au démantèlement d’une cellule terroriste  »dangereuse » composée de neuf membres, partisans du soi-disant  »Etat islamique », qui s’activaient à Kenitra, Salé, Kasbah Tadla, Douar Ghram Laâlam (commune Dir Laksiba à Beni Mellal) et à Ait Ishaq (Province de Khénifra).

Les investigations menées ont dévoilé que les membres de cette cellule, adeptes des méthodes sanguinaires de Daesch, avaient atteint un stade avancé dans la planification et la préparation d’un projet terroriste dangereux visant à attenter à la stabilité du Royaume et à semer la terreur parmi les citoyens, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Elles ont également montré que ces individus, qui projetaient de rallier les rangs de l’organisation dite « Etat Islamique », dans la zone syro-irakienne ou au niveau de sa section en Libye, avaient reçu des instructions de cette organisation terroriste afin de repérer des installations et des sites stratégiques dans certaines villes du Royaume pour y mener des attaques à l’aide d’armes à feu et d’explosifs et ce, conformément à la stratégie d’expansion de Daesch en dehors des zones sous son contrôle, précise la même source.

Les membres de cette cellule entretenaient des liens étroits avec des combattants marocains dans les rangs de Daesch en Syrie et en Libye afin d’obtenir le soutien logistique nécessaire à l’exécution de leurs plans terroristes, souligne le communiqué.

Des armes à feu et des munitions ont été saisies lors de perquisitions au quartier « Al Ouafaa » à Kenitra, indique la même source, ajoutant que des armes blanches et des haches ont été également saisies, ainsi que des tracts appelant au « Jihad » et au « Takfir », et faisant l’apologie du soi-disant « Etat Islamique » et des dessins reproduisant l’étendard de cette organisation terroriste.

Lors de cette opération qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la menace terroriste, des moyens sophistiqués ont été déployés lors des perquisitions et de l’interpellation des mis en cause qui ont été conduits vers leur lieu de résidence en vue de parachever les procédures de perquisition et de saisie.

Les membres de cette cellule seront déférés devant la justice une fois achevée l’enquête qui se poursuit sous la supervision du parquet général compétent.

http://lnt.ma/le-bcij-demantele-une-cellule-terroriste-majeure-a-beni-mellal/

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Le Maroc veut emprunter à la Turquie son modèle touristique

TOURISME - La Turquie, terre promise du tourisme. Tel est le message véhiculé lors de la conférence organisée par l’Agence nationale des investisseurs touristiques (ANIT), mardi 24 novembre à l’hôtel Golden Tulip de Casablanca. "Le Maroc a toujours été un peu jaloux du développement de la Turquie au niveau touristique", a plaisanté Fouad Chraibi, président de l’ANIT dès l’ouverture de la conférence.

La compagnie aérienne Turkish Airlines, détenue à 50% par l’Etat turc, figure parmi les atouts notoires qui ont hissé la Turquie au rang des destinations touristiques les plus attractives. Elue meilleure compagnie aérienne en Europe pendant cinq années consécutives, Turkish Airlines a transporté 44,7 millions de passagers pour l’année 2014 et compte 298 avions qui volent vers le plus grand nombre de destinations à travers l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Afrique. Seuls l’Australie et l’Antarctique ne sont pas desservis. En 2010, la Turquie était classée 6e en termes d’arrivées touristiques internationales, enregistrant une augmentation de 30% en trois ans.

Istanbul, une implantation naturelle favorable

A mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, Istanbul bénéficie d’une position géographique privilégiée. "Nous sommes au centre de cette partie du monde et pouvons ainsi facilement relier les grosses métropoles des continents américain et asiatique. Istanbul est devenu un véritable hub", souligne Mehmet Onkal, membre du conseil consultatif de l'Association turque des investisseurs touristiques.

Un vaste chantier d’infrastructures

Amorcé depuis une trentaine d’années, le secteur touristique turc est doté d’un "personnel largement formé et expérimenté", salue Mehmet Onkal. Et d’ajouter: "notre première démarche a été de se mettre en relation avec les foires internationales grâce auxquelles nous nous sommes peu à peu étendus vers le marché européen".

La réussite du modèle touristique turc réside avant tout dans le vaste chantier d’infrastructures initié par l’Etat dans deux régions, le Belek (sud) et la Marmara où se niche notamment la métropole stambouliote. "Nous avons voulu proposer une palette très variée d’hôtels de différentes gammes et de resorts (complexes hôteliers de luxe, ndlr) afin de satisfaire et d’attirer un maximum de visiteurs", poursuit Mehmet Onkal.

Les deux aéroports internationaux basés à Istanbul, dont l’un dessert l’Asie tandis que l’autre est tourné vers l’Europe, constituent également un privilège non négligeable en faveur du secteur touristique turc. De vastes complexes aériens qui desservent à eux deux environ 50 millions de passagers chaque année. Enfin, "les nombreux centres de conférences encouragent les activités liées au business et séduisent aussi en dehors de nos frontières", conclu Mehmet Onkal. Avec 5,3 millions de touristes, l’Allemagne est le marché le plus important du secteur touristique turc.

Quid du Maroc?

"Je tiens à rendre hommage aux professionnels marocains du tourisme qui œuvrent dans un contexte de voisinage difficile", relève Abderrafie Zouiten, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), faisant notamment référence à "la fermeture de la frontière maroco-algérienne depuis 1994". Le secteur touristique marocain connaît toutefois un repli d’activité en raison du retrait du marché historique de la France, avec un déclin de 6% relevé fin 2014.

De même, sur les six premiers mois de l’année 2015, les destinations de loisirs telles que Marrakech, Agadir et Tanger ont marqué un net retrait, s’échelonnant sur 12 à 18%. Sur le haut de gamme, Marrakech reste cependant la grande gagnante sur la période 2014. "Le Maroc est en passe de souffrir pendant à peu près 3 mois et demi. Malgré ces chiffres, le bilan est malgré tout positif car nous avons réussi à maintenir des taux sensiblement élevés", indique Philippe Gauguier, associé du cabinet de conseil en tourisme InExtenso.

Encore des lacunes à combler

En 1999, quatre vols sont prévus chaque semaine au départ de Marrakech vers Paris. Deux vols hebdomadaires en partance de Paris à destination d’Agadir sont lancés la même année, contre 14 actuellement. "A l’époque, nous nous étions permis de prendre un risque en tablant sur le secteur aérien et en entretenant d’excellentes relations avec les médias", explique Abderrafie Zouiten.

Or, le Maroc ne possède pas de véritables stations balnéaires et gagnerait à faire émerger Agadir, "station de référence dans le bassin méditerranéen pendant les années 1970". "Il faut renouveler sans arrêt les produits et ne pas se reposer sur ses lauriers comme l’a fait Agadir. Elle en paye aujourd’hui le prix".

http://www.huffpostmaghreb.com/2015/11/25/tourisme-le-maroc-sur-la-voie-du-modele-turc_n_8644732.html

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Crise russo-turque
Peu d’effet attendu sur l’export des fruits
Une ouverture existe pour la tomate
La baisse du rouble et le risque de paiement, deux gros freins
La concurrence sur les prix favorise d’autres origines

Les sanctions russes contre la Turquie peuvent-elles constituer une opportunité pour l’agro-industrie marocaine? Du moins pour celle de première transformation, notamment les agrumes et primeurs. «Pas évident», concède la majorité des opérateurs joints par L’Economiste. Pour les agrumes, «la Turquie pratique des prix assez faibles par rapport au Maroc, car elle bénéficie de la proximité du marché et de son propre réseau de distribution», explique Ahmed Darrab, secrétaire général de l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc (Aspam). Ce n’est pas le cas du Maroc dont les frais d’approche sont trop élevés. De plus, s’il y a opportunités, elles devraient profiter essentiellement aux oranges et tomates. Or, la structure de l’offre agrumicole marocaine reste dominée à raison de 70% par les petits fruits et le reste est constitué par les oranges. Pour ces dernières variétés, l’origine Maroc n’est pas au niveau de la même compétitivité dont se prévalent l’Egypte, le Pakistan et même l’Afrique du Sud dont la présence sur les marchés a été étendue en tardiveté.
Toujours est-il que la profession est en phase de déployer son plan ciblant la reconquête du marché de l’Union européenne, plus stable et mieux rémunérateur, malgré le repli du pouvoir d’achat dû à la crise économique qui perdure. «Cette année, le Maroc pourrait y grignoter quelques parts de marché», estime Darrab. A l’appui, la forte baisse annoncée de la production agrumicole espagnole. Cette origine qui écoule 90% de ses fruits sur le marché communautaire devrait accuser un plongeon de 25% de ses exportations d’agrumes, toutes variétés confondues. «C’est donc l’occasion pour les opérateurs marocains de consolider leur positionnement sur l’UE», analyse le secrétaire général de l’Aspam.
Quant aux tomates, les perspectives ne sont pas reluisantes non plus. «Même l’embargo russe appliqué l’année passée à l’encontre des agriculteurs européens n’a produit qu’un effet insignifiant», rappelle un exportateur du Souss. Environ, 10.000 tonnes de tomates de plus ont pu être placées, soit 2% de l’export global. Certes, l’opportunité était intervenue en été, donc en fin de saison de production.
«Aujourd’hui, le potentiel existe pour doubler les sorties sur la Russie à 120.000 tonnes de tomates, mais les contraintes du marché restent handicapantes», signale l’Association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes. En particulier, le faible taux du rouble et le risque de paiement. «Même à prix raisonnable, les importateurs russes ont tendance à appliquer des niveaux élevés», révèle un membre de la profession. S’ajoute également le problème de la logistique. Pour le moment, une seule ligne directe relie Agadir à Saint-Pétersbourg et deux lignes transitant par Rotterdam également à partir de la capitale du Souss. Un problème qui peut être résolu, compte tenu de l’offre russe pour les tomates marocaines.
Selon nos informations, l’ambassade russe au Maroc avait saisi, en fin de semaine dernière, les ministères du Commerce extérieur et de l’Agriculture pour se fixer sur le potentiel marocain. Une requête qui a été répercutée sur les opérateurs. Mais Ces derniers ne se font pas d’illusion.Les sanctions prévisibles peuvent être modulées, voire levées du jour au lendemain, vu l’effet inflationniste que produit l’absence des produits agricoles turcs sur le marché russe. Toujours est-il que pour l’heure, il n’y a pas d’embargo, mais un renforcement du contrôle aux frontières.

Mesures de rétorsion contre la Turquie

Deux jours après le crash d’un bombardier russe abattu par l’aviation turque, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a demandé, jeudi 26 novembre, à son gouvernement de préparer une série de mesures de rétorsion économique. Ces mesures concerneront aussi bien le commerce et, les investissements que le tourisme et le transport aérien. Pour ce qui est des produits agricoles, la Russie a décidé de renforcer le contrôle aux frontières. Elle avait par ailleurs cité le Maroc parmi d’éventuels fournisseurs de substitution. Dans un communiqué, le ministre de l’Agriculture russe évoque des «violations répétées des normes russes par les producteurs turcs». Et d’ordonner le renforcement des contrôles sur les «produits agricoles et alimentaires» importés de Turquie ainsi que des vérifications supplémentaires à la frontière et sur les lieux de production en Turquie».

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Je m'étais juré de ne plus revenir sur ce forum mais le sujet est trop grave et mérite une analyse un peu plus poussée que ce que j'ai pu entendre de la part de nos diplomates ou de dirigeants de soit disant Think Tank (Amadeus en l'occurence).

Premièrement, je conseille à tous de lire la décision de la Cour de Justice Europeenne dans cette affaire. Cela rendra nos interventions plus utiles que de simples réactions emotionelles.

Le fait est que cette décision est grave car il s'agit d'un précédent qui peut faire jurisprudence. Il montre une nouvelle fois l'incompétence de nos diplomates qui n'ont pas réagit alors que le Polisario, conseillé par WSRW et un cabinet britannique (toujours eux), avait porté le cas devant la cour Européenne après qu'un tribunal Britannique se soit prononcé incompétent sur ce cas.

Le fait est que le Polisario (et ses avocats) ont bien posé la bonne question et sous la bonne tournure. Cela leur assurait une réponse positive.

Les trois juges (c'est comme cela que cela fonctionne et non un seul juge comme certains semblent croire) ont justifié leurs réponse de manière acceptable et difficilement discutable. En effet, la Commission / Conseil Européen ne se sont pas assurés d'eux-memes que les productions du sud bénéficient aux gens du Sud (c'etait cela la plainte). Il est évident que l'UE ne pouvait et ne pourra pas le faire car le Maroc ne l'acceptera jamais (cela serait une remise en question de notre souveraineté sur une partie de territoire national).

Le fait est que le Maroc (meme si il n'etait pas directement concerné par la plainte) aurait du s'impliquer dans le processus judiciaire et rejeter la présentation du Polisario comme représentant du "peuple saharawi). Il me semble que cela aurait rendu la plainte nulle. Ceci etant dit, la plainte venait egalement d'individus ayant la nationalité espagnole... ce qui fait que le tribunal aurait sans doute accepté de toute manière de considerer cette plainte.

Le Maroc aurait du donner les outils nécéssaires à l'UE pour défendre leur position. En l'occurence montrer que les propriétaires (de bateaux de peches et de propriétés agricoles) sont souvent des gens du Sud. Il fallait trouver la formule juridique qui soutienne la délégation de la supervision de l'allocation des ressources aux autorités Marocaines.

L'autre point sur lequel se base la décision de la Cour Européenne est important puisqu'elle nous rapelle à tous que la souveraineté du Maroc n'est pas reconnue par l'UE (ni par personne en fait). Ceci montre une defaillance cruciale de nos autorités qui pense que le status quo joue en notre faveur. Voici un rappel que le status quo ne nous est pas favorable.

Il me semble que cette décision va mettre l'UE devant un probleme complexe. Quelles sont les solutions qui s'offrent à l'UE:

1. Ils font appel et ils arrivent à trouver un élément juridique qui leur permette d'expliquer que l'UE n'a pas à verifier qui bénéficie des profits de la production /exploitation locale meme si la souveraineté Marocaine n'est pas établie. Ceci me semble peu probable (mais je ne suis pas juriste) et je vois mal comment ils pourraient établir que la Cour de l'UE n'est pas compétente sur ce sujet si des citoyens Européens sont concernés.
2. Ils font appel en expliquant que la souveraineté Marocaine est reconnue de fait par les Etats Européens et par l'UE et que la décision de la cour était infondée. Ceci peut passer (mais je ne suis pas juriste) car en droit international, la souveraineté est établie si on reconnait à un pays l'autorité sur un territoire. Or, que je sache, les avions Européens qui survolent la zone demandent l'autorisation à une tour de controle Marocaine, les navires qui essayent de pecher dans la zone ont affaire à la Marine royale (ils ne disent pas que c'est la marine espagnole ou Algerienne qui est maitre de la zone). Le fait que l'armée Espagnole ait demandée au Maroc de trouver et repecher l'hélicoptère tombé dans les eaux territoriales est une preuve de l'acceptation DE FAIT de la souveraineté Marocaine sur le territoire. La reconnaissance de fait est suffisante et démontrable (il y a suffisament d'exemples)
3. Un etat Européen reconnait officiellement la souveraineté Marocaine sur le territoire ce qui rend la décision de la Cour Européenne caduque (un état suffit et cela pourrait etre la Roumanie qui vit le séparatisme de la part des Moldaves). possible mais cela voudrait dire que nos diplomates fassent autre chose qu'essayer d'acheter des Mercedes hors tax.

Si l'appel échoue ou si nous voyons que le dossier s'enfonce, il me semble que le Maroc ne peut plus se permettre de tergiverser et doit mettre nos partenaires devant un choix simple: Reconnaitre officiellement la souveraineté Marocaine sur le territoire ou annuler tous les accords sécuritaires et sur l'immigration clandestine.

Le Maroc peut inciter la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sud en faisant valoir que les dernieres élections régionales correspondent à un referendum d'auto determination. Il peut également le faire en organisant un referendum ouvert à TOUS les habitants des provinces du Sud (comme en Ecosse). Ce référendum sera de fait confirmatif et pourra etre utilisé comme "excuse" par des pays comme la France et la Russie pour officiellement reconnaitre la souveraineté Marocaine sur le territoire.

Il faut aussi demander à nos alliés (les vrais: Emirats, Arabie Saoudite, Senegal, Cote D'Ivoire, Gabon, Soudan, Guinée...) d'officiellement reconnaitre la souveraineté Marocaine. De la meme maniere que les Algeriens poussent leurs alliés à reconnaitre la RASD auto proclamés, le Maroc doit expliquer que l'alternative n'est plus "le processus Onusien" mais la "Marocanité du territoire".

Une chose est sure, cet évenement va forcer l'UE à faire un choix et cette décision de justice, telle qu'ecrite, peut sonner le glas du mouvement séparatiste/terroriste car la décision offre une porte de sortie claire: La reconnaissance de la souveraineté Marocaine sur les Provinces Sud. Ceci est une décision que nous devons forcer les pays Européens à prendre... car ils ont plus à perdre que nous.

Le message doit etre claire et semblable à ce que vient de faire la Turquie cet été: Soit vous reconnaissé la Marocanité du Sahara soit nous ne stoperons plus ceux qui veulent émigrer. Mieux encore, faisons comme la Turquie et laissons passer cent mille personnes pour que l'UE comprenne quel avenir s'offre à eux si ils déstabilisent le Maroc.

Encore une fois, l'UE n'est pas fautive ici. Il faut admettre que le Polisario et WSRW (association Britannique / Norvegienne) ont été bons. Ils ont construit un bon dossier en se concentrant sur l'UE et non sur le Maroc. La plainte était bien posée et joue sur une une faille de notre position juridique. Les juges n'ont fait que répondre sur base d'une terminologie qui a été fournie par les terroristes (le fait que le Maroc "occupe" et "administre" un territoire à la "souveraineté contestée") sans aucune contradiction de la part du Maroc qui à consideré que cette batail était celle de l'UE et non la sienne... On le paye aujourd'hui.

Bien vu Alpha moi aussi je ne voulais pas repondre car cela devient monotone et nos sois disant executives ne veulent rien entendre ni rien anlyser ils veulent avoir raison taret ma3za.bande d'amateurs et d'arrivistes.

Merci alphatango pour ce point de vue, comme toujours très pertinent.

alphatango a écrit:

Je m'étais juré de ne plus revenir sur ce forum mais le sujet est trop grave et mérite une analyse un peu plus poussée que ce que j'ai pu entendre de la part de nos diplomates ou de dirigeants de soit disant Think Tank (Amadeus en l'occurence).

temps que se débile mental fils de debile  s'occupe des choses trop sérieuses pour le pays on doit vraiment avoir peur




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Simplet celui ci est un fils de makhzen rien ne lui arrivera if it was me or you we will be already out

juba2 a écrit:

Simplet celui ci est un fils de makhzen rien ne lui arrivera  if it was me or you we will be already out

Ok, mais ils doivent choisir un gars moins débile,

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simplet a écrit:

juba2 a écrit:

Simplet celui ci est un fils de makhzen rien ne lui arrivera  if it was me or you we will be already out

Ok, mais ils doivent choisir un gars moins débile,

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Ils n'ont rien a foutre le makhzen enfonce le clou il le fait sans prendre en consideration de quoi que ce soit pour montrer la difference entre weld cha3b et weld elksar.Weld elksar est toujours en avantage et on lui trouve toujours du travail et bien renumere.Il a meme etait decore par m6 pour dire a tout le monde et au peuple il est de notre maison et il est la pour rester.

Merci alphatango, sur ce coup j'ai parler de quelque chose sans avoir les compétence (sans prétendre autrement, l'émotion est forte )

Les acteurs d'agriculture ont créé un "comité de vigilance" pour suivre l'accord Maroc/Europe, c'est tard mais à notre habitude on réagit le plus souvent, bref ça serait bien s'ils peuvent détecter et aider à prévenir ce genre de situation dans le futur, personne ne peut mieux défendre les intérêts des professionnels que les professionnels eux-mêmes, le gov doit les aider dans un premier temps à aborder les institutions de l'UE, il faut aussi des compétences (conseil stratégique, maîtrise en droit, think-tank...), la stratégie du polizario est de crée de "petit problème" pour profiter de l'absence de la société civile marocaine sur des dossiers monopolise, le contre est facile.

My humble 2 cents : D

C'est quoi ce bazar
http://www.aljarida24.ma/p/politique/113281/

lemay a écrit:

C'est quoi ce bazar
http://www.aljarida24.ma/p/politique/113281/

Ce sujet est suivi dans la rubrique "conflits". Aucune information fiable à ce stade.

Je sens que comme d'habitude sur le long terme on va réussir à retourner le callioux chez les autres  

Citation :

 Cour européenne: La suède fait appel du verdict invalidant l’accord agricole maroc-ue

Stockholm joint sa voix à celles des autres capitales européennes pour faire appel de l’arrêt rendu le 10 décembre par la cour européenne annulant l’accord agricole entre le Maroc et l’union européenne.

Contre toute attente, le gouvernement social-démocrate suédois, à l’origine de la proposition de loi prônant la reconnaissance de la prétendue «RASD», a fait volteface et décide de s’associer aux vingt-huit pays de l’Union européenne pour faire appel du verdict controversé de la Cour de justice de l’union européenne (CJUE).

Ce coup de théâtre a pris de court les observateurs, qui s’attendaient à un avis autre que celui rendu par le gouvernement social-démocrate suédois, parti au pouvoir depuis fin 2014.

Contactée par la radio suédoise Sverige pour avoir des éclaircissements, la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström, s’est refusée à tout commentaire.

Une chose reste sûre: le changement de la position de Stockholm au sujet de la question saharienne ne fait point de doute. Et c’est tout à l’honneur des relations d’amitié entre les royaumes suédois et marocain.

Ziad Alami

C'est déja le cas, l'UE est entrain d’apaiser avec le Maroc.

L'UE a besoin de nous dans la guerre du terrorisme et l'immigration clandestine, c'est pas les cafards du poliz qui vont satisfaire ce besoin.

juba2 a écrit:

Ils n'ont rien a foutre le makhzen enfonce le clou il le fait sans prendre en consideration de quoi que ce soit pour montrer la difference entre weld cha3b et weld elksar.Weld elksar est toujours en avantage et on lui trouve toujours du travail et bien renumere.Il a meme etait decore par m6 pour dire a tout le monde et au peuple il est de notre maison et il est la pour rester.

si jamais par malheur ça chauffe, il ne pourra jamais compter sur cette bande de charognards, ils sortiront leurs passeports bleus ou rouges et s'enfouiront

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lemay a écrit:

C'est quoi ce bazar
http://www.aljarida24.ma/p/politique/113281/

Et oui Lemay si cela se confirme,le makhzen est diabolique il n'a pas change,ce ne sont pas ses enfants il les envoie comme chaire canon aucune dignite pour les envoyer a mourir pour des monachies illigitimes et ignorantes de la valeur humaine.En plus ils vont mentir meme pour les morts

juba2 a écrit:

lemay a écrit:

C'est quoi ce bazar
http://www.aljarida24.ma/p/politique/113281/

Et oui Lemay si cela se confirme,le makhzen est diabolique il n'a pas change,ce ne sont pas ses enfants il les envoie comme chaire canon aucune dignite pour les envoyer a mourir pour des monachies illigitimes et ignorantes de la valeur humaine.En plus ils vont mentir meme pour les morts

Démenti par le MAE marocain à la télé

PGM j'ai dis si cela se confirme un lien???

PGM a écrit:

Démenti par le MAE  marocain à la télé

pourquoi ils mettent autant de temps pour réagir? ils se croient encore dans l'ère de la presse a papier

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simplet a écrit:

PGM a écrit:

Démenti par le MAE  marocain à la télé

pourquoi ils mettent autant de temps pour réagir? ils se croient encore dans l'ère de la presse a papier

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Ce n'est que des mensonges Simplet,pour etre vrais il faut un communique lu par le ministre de la communication elkhalfi.Mezouar n'est qu'un clown qu'on envoie a prendre des racles pour les autres ,tant qu'il n'y a pas de communique c'est zero verite.

Voila ce qui se passe a un voyou saoul qui touche elwalida d'un Marocain.HS

Tichka


les gens ne savent toujours pas conduire

En 2015 ... le Roi a cumulé 200jours de repos et vacances principalement en dehors du territoire.
Que dieu le protège ainsi que l'ensemble de l'illustre famille royale eyc

il cherche peut etre la nationalité emiratie..