Le ministère britannique de la Défense lance une initiative pour stimuler l’innovation
Posté dans Technologie par Laurent Lagneau Le 15-08-2016
Identifier les technologies émergentes susceptibles d’avoir des applications militaires, encourager des projets innovants et bousculer les habitudes : tels sont les objectifs de l’ »Innovation Initiative » lancée le 12 août par le ministère britannique de la Défense (MoD).
Pour cela, une unité (Innovation and Research Insights Unit – IRIS) sera mise en place afin de détecter les technologies émergentes et d’analyser leurs implications pour les forces armées britanniques. Un fonds de 800 millions de livres servira à encourager l’élaboration d’idées et de concepts tant par les particuliers que par les entreprises.
Enfin, précise le MoD, un centre dédié « agira comme un ‘accélérateur de défense et de sécurité’, en veillant à ce que des solutions innovantes à nos défis les plus urgents de sécurité nationale soient développés rapidement pour devancer nos adversaires »
Cette initiative devra avoir des conséquences sur la culture du MoD, notamment en améliorant la coopération avec les industriels et le milieu universitaire. En outre, il s’agit aussi de « cibler » de nouveaux fournisseurs potentiels pour « renforcer l’avantage concurrentiel de la défense » britannique et de « trouver des réponses à nos questions les plus pressantes. »
« Cette nouvelle approche permettra de garder la Grande-Bretagne en sécurité tout en soutenant notre économie, avec nos plus brillants cerveaux qui nous permettront d’être en avance sur nos adversaires », a commenté Michael Fallon, le ministre britannique de la Défense.
Parmi les projets innovants cités par le MoD, l’on trouve un micro-drone « libellule » développé actuellement par Animal Dynamics, des capteurs qui utilisent la gravité pour étudier les structures souterraines en quelques minutes, des casques de réalité virtuelle pour la simulation ou encore des armes laser.
Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Mer 6 Nov 2019 - 0:38
J'aime beaucoup cet IFV, gros contrat pour l'armée british.
Citation :
£2.8bn armoured vehicle contract secured for British Army
A contract worth £2.8 billion has been signed to provide state-of-the-art armoured fighting vehicles to the British Army.
5 November 2019
The Defence Secretary has announced that the army will receive more than 500 Boxer 8x8 high mobility, network-enabled armoured vehicles to transport troops onto the frontline.
Defence Secretary, Ben Wallace, said:
"Our men and women of the Armed Forces deserve to have the best equipment to do their job."
"The Boxer vehicle is a leader in its field and I look forward to it arriving in units from 2023."
The vehicles will form part of the Army’s Strike brigades, new units set up to deploy rapidly over long distances across varied terrains.
Boxer is modular by design to meet these requirements - the same vehicle base can be rapidly reconfigured to fill different roles on the battlefield, from carrying troops across deserts to treating severely injured service personnel on the journey to hospital.
Initially the Army will buy a mixture of the troop-carrying variant, ambulances, command vehicles, and specialist designs to carry military equipment.
Sir Simon Bollom, Chief Executive of Defence, Equipment and Support (DE&S), said:
"This is excellent news for the Army and I’m delighted that we can now move forward with a contract for the Mechanised Infantry Vehicle."
"We are looking forward to continuing to work closely with the Army and our partners across industry to deliver the best equipment and support for our troops."
The UK announced in 2018 that it would re-join the Boxer programme within the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) and explore options to modernise its vehicle fleet and meet the Army’s Mechanised Infantry Vehicle requirement.
The UK played a central role in the original design, development and testing of the Boxer. In re-joining the programme last year, the UK reassumed the rights it had as a project partner.
Major General Simon Hamilton, Mechanised Infantry Vehicle Programme lead for the British Army, said:
"I am delighted that we have committed to delivering the Mechanised Infantry capability through the purchase of around 500 battle-winning Boxer vehicles for the British Army. Boxer completes the suite of platforms to equip our new state-of-the-art STRIKE brigade where, alongside Ajax, Boxer’s low logistic need, extended reach, high-mobility, and advanced digitisation will ensure STRIKE is ready for any global scenario."
This contract was signed ahead of the pre-election period due to the strong value-for-money agreement reached with industry and other OCCAR nations, which expires on December 31st 2019, and announced today due to expected market implications. It would be possible for a new Government to take a different position.
The MOD Permanent Secretary, as the Accounting Officer, considered the value for money implications and, on this basis, determined the most appropriate course of action is to proceed with the contract award ahead of the election.
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Jeu 14 Nov 2019 - 22:34
Citation :
Scramble Magazine
Royal Air Force Typhoons of the 1(Fighter) Squadron of RAF Lossiemouth (United kingdom) have arrived at Keflavik (Iceland) on 13 November 2019. Crews and aircraft will spend the next month protecting the airspace as the UK’s contribution to NATO’s Icelandic Air Policing Mission.
This deployment marks the first time in more than ten years that the RAF has deployed aircraft to Iceland and is also the first time that the RAF has conducted the Icelandic NATO air Policing mission. The mission is being conducted by a rotation of NATO Allies and started in 2008 following a request from Iceland, which does not have its own Air Force. The Typhoons took over the task from the Italians, which were deployed for the first time with the F-35s during the last period.
Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Ven 22 Nov 2019 - 13:47
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Ven 22 Nov 2019 - 19:53
Citation :
UK Royal Marines aim to complete Future Commando Force transformation by end of 2023
Dr. Lee Willett, London - Jane's Defence Weekly
22 November 2019
The UK Royal Marines are aiming to complete transformation to their Future Commando Force construct by the end of 2023, the corps’ deputy commandant general has said.
Speaking at the Royal United Services Institute (RUSI) on 20 November, Brigadier Haydn White said the Littoral Strike and Future Commando Force transformation programme currently under way within the naval service would see the Royal Marines “accelerating into the future” as part of continuous, longer-term development that “will be an ongoing process to retain competitive advantage”. Particularly, “the goal is, by end 2023, for the Future Commando Force to be a reality”.
In delivering the Future Commando Force, Admiral Tony Radakin, the UK Royal Navy’s First Sea Lord and chief of the naval staff, told an audience at DSEI 2019 on 9 September that the naval service is aiming to build on the bespoke capabilities and skills brought by the Royal Marine Commandos, “blending them with technology to have fifth-generation commando warriors.
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Jeu 28 Nov 2019 - 21:11
Citation :
Pour la British Army, les deux futurs porte-avions de la Royal Navy sont des « éléphants blancs »
par Laurent Lagneau · 28 novembre 2019
Alors que les Britanniques se préparent à voter le 12 décembre prochain pour élire leurs députés, les questions de défense ne sont pas vraiment un enjeu de la campagne électorale en cours. D’ailleurs, à en juger par leurs programmes respectifs, le Parti conservateur [Conservative Party] de Boris Johnson et le Parti travailliste [Labour] de Jeremy Corbyn, c’est à dire les deux principales formations politiques d’outre-Manche, affichent des positions proches et convenues.
L’un et l’autre assurent en effet vouloir poursuivre la modernisation de la dissuasion nucléaire, favoriser l’industrie britannique de l’armement et maintenir l’effort de défense à 2% du PIB ainsi que les engagements du Royaume-Uni au sein de l’Otan. Rien de surprenant, sauf peut-être pour M. Corbyn, qui, adepte du désarmement nucléaire, avait autrefois appelé à supprimer l’Alliance atlantique.
Cependant, le Parti conservateur a pris l’engagement d’augmenter régulièrement le budget de défense d’au moins 0,5% de plus que l’inflation. Mais il n’est pas certain que cela sera suffisant pour financer les nombreux programmes d’équipements lancés par le ministère britannique de la Défense [MoD]. Cette incertitude suscite des tensions entre les trois branches des forces britanniques, comme l’a révélé la dernière édition dominicale du quotidien The Times. D’autant plus que la succession du général Sir Nicholas Carter, l’actuel chef de la Défense, est ouverte.
Ainsi, la British Army estime avoir été la cinquième roue du carrosse au cours de ses dernières années. Même si 500 véhicules blindés de combat d’infanterie ARTEC Boxer lui seront livrés d’ici 2023, elle a dû faire quelques concessions, comme par exemple accepter le fait que seulement 148 de ses 227 chars Challenger seront modernisés. Et ses effectifs, qui devraient s’élever à 82.000 soldats après les coupes décidées au début des années 2010, sont tombés à seulement 73.000 personnels. Et ce n’est pas peut-être pas fini : en fonction des arbitrages en cours, avance le Sunday Times, il serait question d’un format réduit à 60.000/65.000 hommes.
Pour rappel, au moment de l’opération Iraqi Freedom, en 2003, la British Army comptait 102.000 soldats, ce qui lui laissait assez de marge pour déployer une division de 26.000 hommes.
Cette réduction du format de la British Army permettrait de financer les programmes de la Royal Air Force [F-35, P-8 Poseidon, drones et projet Tempest] et de maintenir, voire d’augmenter, les capacités de la Royal Navy, dont les 13 frégates type 23 [classe Duke] et les 6 destroyers type 45 [classe Daring] sont insuffisants pour honorer son contrat opérationnel. Cela avait été mis particulièrement en lumière durant le dernier été, après l’arraisonnement du pétroler Stena Empiro par l’Iran.
« Il ne fait aucun doute que la [réduction] de la taille de la Royal Navy depuis 2005 – passée de 31 frégates et destroyers à 19 aujourd’hui – a eu un impact sur notre capacité à protéger nos intérêts partout dans le monde », avait ainsi avancé l’ex-contre-amiral Alex Burton, sur les ondes de la BBC.
Pour autant, la Royal Navy n’a pas été « sacrifiée » comme le suggère cet ancien officier… étant donné qu’elle a pu renouveler ses sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de type Trafalgar par ceux de la classe Astute, qu’elle bénéficie de la modernisation de la dissuasion britannique [qui repose sur ses seules épaules] avec le programme de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] « Dreadnought » ou encore qu’elle devrait disposer de de deux « Littoral Strike Group » [Groupe de combat littoral], reposant chacun sur un nouveau type de navire, appelé « Littoral Strike Ship. Et c’est sans oublier les deux porte-avions de la classe Queen Elizabeth qu’elle mettra bientôt en oeuvre, grâce à un investissement de plus de 6 milliards d’euros.
Justement, et alors que le second navire de ce type, le HMS Prince of Wales, vient d’arriver à Porstmouth et que le premier, le HMS Queen Elizabeth, poursuit ses essais en mer, la British Army « coince »… étant donné que l’entretien de ces deux porte-avions consommeront évidemment des ressources dont elle a besoin.
La British Army « déteste les porte-avions, qu’elle considère depuis toujours comme des éléphants blancs », c’est à dire des équipements « plus coûteux que bénéfiques » et dont la mise en oeuvre et l’entretien sont un fardeau financier, a ainsi confié une source au Sunday Times. D’où sa suggestion d’en louer au moins un – le HMS Prince of Wales – aux États-Unis, afin de dégager des marges de manoeuvre qui profiteraient aux forces terrestres britanniques.
Cette option n’est pas celle de Ben Wallace, un ancien officier de la British Army devenu ministre de la Défense en juiller dernier. Ou du moins, pas encore… En effet, il aurait déclaré aux responsables de la Royal Navy que les deux porte-avions pourraient être déployés avec des avions américains [des F-35B de l’US Marine Corps, ndlr] ou escortés par des navires de l’Otan afin de réduire les coûts d’exploitation.
Évidemment, la Royal Navy n’est pas prête à louer l’un de ses porte-avions… En retour ses chefs se sont alliés avec ceux de la British Army pour faire pression… sur la Royal Air Force, qui, selon eux, pourrait réduire ses effectifs.
Cela étant, la marine britannique a beaucoup tergiversé avec ses porte-avions. En mai 2010, la Revue stratégique de défense et de sécurité avait estimé qu’un seul des ces deux bâtiment serait suffisant et avancé l’idée de convertir en configuration CATOBAR [catapultes et brins d’arrêt] celui qui serait mis en service. Et cela afin d’accroître l’interopérabilité avec les forces aéronavales françaises et américaines. Mais tout cela fut mis au panier pour des raisons de coûts.
Quoi qu’il en soit, tout pourrait dépendre du prochain chef de la Défense britannique. Et ce débat sur les porte-avions n’est pas un hasard : le poste est disputé le général Sir Mark Carleton-Smith et l’amiral Tony Radakin, respectivement chefs d’état-major de la British Army et de la Royal Navy. A priori, le second aurait plus de chance que le premier, aucun chef de la défense n’ayant été issu de la marine britannique depuis 2003.
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Mer 8 Jan 2020 - 22:08
Citation :
UK to receive F-35 DAS upgrade
Gareth Jennings, London - Jane's Defence Weekly
08 January 2020
The F-35’s DAS housing is seen forward of the front undercarriage doors. The UK is to fall into line with its programme partners in equipping its aircraft with a new DAS system from 2023. Source: Crown Copyright
The United Kingdom is to upgrade its Lockheed Martin F-35 Lightning II Joint Strike Fighter (JSF) combat aircraft with the new Distributed Aperture System (DAS) announced in 2018, in line with other international customers.
The Ministry of Defence (MoD) told Jane's on 7 January that the UK has decided to fall in line with the wider F-35 programmatic effort to swap the current Northrop Grumman AN/AAQ-37 DAS with a new system to be developed by Raytheon. Previously, the UK government had said that no decision would be made until it understood the time and cost implications of the upgrade.
"All F-35 production aircraft produced from 2023, for all F-35 partner nations including the UK, will be fitted with a new DAS. There will be a retrofit programme to modify partner nation aircraft delivered before 2023 with the next-generation DAS," an MoD spokesperson said.
In June 2018 Lockheed Martin announced that from Lot 15 production in 2023 it is to switch DAS suppliers to "enhance capability and reduce cost". This timeline coincides with the commencement of deliveries of Block 4 (now known as Continuous Capability Development and Delivery [C2D2]) full-operating configuration in the early 2020s, which will be the first post-system design and development (SDD) standard (Block 4 is to be rolled out in increments from 2020, with the full configuration being made available from 2023).
Answering questions in the House of Commons immediately following Lockheed Martin's announcement, the then-Minister for Defence Procurement, Guto Bebb, said, "As with all upgrades, this will be undertaken as part of the future capability development programme. Costs have not yet been negotiated or agreed."
jf16 General de Division
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Les forces britanniques veulent moins dépendre des capacités militaires américaines
par Laurent Lagneau · 13 janvier 2020
En juin 2018, le chef du Pentagone, qui était alors l’ex-général des Marines James Mattis, était venu au secours de son homologue britannique, Gavin Williamson, qui bataillait à l’époque pour obtenir une grosse rallonge budgétaire pour son ministère, en affirmant que le Royaume-Uni devait augmenter ses dépenses militaires s’il voulait conserver sa place de « plus proche allié » des États-Unis.
« Il est dans l’intérêt de nos deux pays que le Royaume-Uni reste le partenaire privilégié des États-Unis. […] Ce n’est pas à moi de vous dire comment hiérarchiser vos priorités de dépenses domestiques, mais j’espère que le Royaume-Uni sera bientôt en mesure de partager avec nous un plan de défense clair et entièrement financé qui me permettra de planifier notre futur engagement avec vous à partir d’une position de force et de confiance », avait en effet écrit M. Mattis à M. Williamson.
Peu avant, le comité de la Défense, à la Chambre des communes, avait publié un rapport dans lequel il plaidait pour porter le niveau des dépenses militaires britanniques à 2,5-3% du PIB afin, justement, de conserver le lien militaire particulier qu’entretient le Royaume-Uni avec les États-Unis, décrit comme étant « l’un des piliers de la relation bilatérale » entre les deux pays.
« Les forces armées britanniques et le Trésor profitent de nos relations étroites avec les États-Unis. Toutefois, cela ne restera vrai qu’à la condition que les armées britanniques conservent leurs capacités et maintiennent leur interopérabilité avec leurs homologues américaines. Pour que ce soit le cas, le ministère de la Défense [MoD] doit être financé de manière approprié », fit valoir ce rapport, alors que les responsables de l’US Army s’inquiétaient notamment de voir le format de la British Army continuer de fondre comme neige au soleil.
C’était donc il y a seulement 18 mois. Pourtant, ces débats paraissent surannés, tant il y a eu d’événements et de retournements de situation au cours de ces derniers mois. Ainsi, depuis, M. Mattis a quitté le Pentagone [avec un peu de fracas] et M. Williamson a été contraint à remettre sa démission en raison de son rôle dans des fuites relatives à décision britannique d’autoriser l’équipementier chinois Huawei à participer au déploiement du réseau 5G outre-Manche.
Depuis, l’annonce de la décision britannique a sans cesse été repoussée. Mais, a priori, les élections législatives passées, elle serait imminente. Et les États-Unis font pression sur le Royaume-Uni pour que Huawei, qu’ils accusent de collusion avec les autorités chinoises, soit écarté du réseau 5G britannique, la crainte étant que Pékin puisse être en mesure de « siphonner » des données sensibles ayant trait au renseignement et/ou aux activités militaires. Une délégation américaine est d’ailleurs attendue à Londres, ce 13 janvier, pour aborder ce dossier.
Selon l’actuel ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, Washington a menacé de ne plus partager certains renseignements avec Londres si Huawei n’était pas exclu du réseau 5G, alors que le Royaume-Uni est l’un des « Five Eyes », une alliance réunissant les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande afin de faciliter la circulation de données sensibles.
Mais, dans d’après les propos qu’il a tenus dans l’édition dominicale du quotidien « The Times », le 12 janvier, M. Wallace est allé encore plus loin en affirmant que les forces britanniques doivent investir davantage pour moins dépendre des capacités militaires américaines en raison de la tendance isolationniste affichée par l’administration Trump. Ce qui, selon lui, « serait pour le monde et mauvais pour nous. » Aussi, a-t-il dit, « nous préparons le pire et espérons le meilleur ».
« Au cours de l’année écoulée, nous avons vu les États-Unis se retirer de la Syrie, un communiqué de Donald Trump sur l’Irak demandant à l’Otan de prendre le relais et de faire davantage au Moyen-Orient », a en outre relevé M. Wallace, avant de souligner que le Royaume-Uni, à l’instar de la France et de l’Allemagne, « restera une cible pour les terroristes de l’État islamique et d’al-Qaïda. »
Les déclarations de M. Wallace ont été faites alors que le Royaume-Uni se prépare à sortir de l’Union européenne [Brexit] et qu’une nouvelle revue stratégique de défense et de sécurité est en cours de préparation. Et, d’après la BBC, elle devrait être la « plus importante » depuis la fin de la Guerre Froide.
« Les hypothèses de 2010, selon lesquelles nous allions toujours faire partie d’une coalition menée par les Etats-Unis n’est plus valable et le gouvernement doit prévoir en conséquence », a dit M. Wallace, qui a, apparemment, pas évoqué le rôle du Royaume-Uni au sein de l’Otan. « Nous sommes très dépendants de la couverture aérienne américaine et des moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance américains. Nous devons diversifier nos actifs », a-t-il ajouté. Il aurait pu également évoquer la dépendance de la dissuasion nucléaire britannique aux moyens américains, les missiles balistiques mer-sol Trident sur lesquels elle repose étant conçus outre-Atlantique…
Ainsi, estime M. Wallace, la prochaine revue de défense « doit donner aux forces britanniques la capacité de se défendre et de détecter les menaces, ce qui est actuellement le plus souvent confié aux avions espions américains. » En outre, a-t-il continué, elles devront également « refléter le XXIe siècle », ce qui pourrait vouloir dire que « 1.000 hackers » remplaceront autant de fantassins, ou que l’accent sera mis sur des compétences « autrefois considérées comme l’apanage des forces spéciales ».
« La manière dont nous assurerons une meilleure défense ne peut pas être dominée par la sentimentalité », a fait valoir M. Wallace, alors que la British Army ne compte plus que 73.000 soldats [alors que le plafond des effectifs et de 82.000, ndlr] et qu’elle présente plusieurs lacunes importantes, comme par exemple dans le domaine de l’artillerie.
« Les forces terrestres du Royaume-Uni sont complètement sous-équipées et dépassées, laissant l’artillerie ennemie libre de poursuivre ses missions de tir en toute impunité », notait ainsi le Royal United Services Institute [RUSI], dans un récent rapport.
Quoi qu’il en soit, le ministre britannique a dit espérer que la prochaine revue stratégique de défense plaidera en faveur d’une Grande-Bretagne post-Brexit plus « proactive » dans la promotion et la défense de ses intérêts, en s’appuyant davantage sur la diplomation et ses capacités militaire. « Le président Poutine, avec une économie équivalente à la moitié de la nôtre, est proactif. Les Français sont proactifs comme nous voulons l’être à nouveau », a dit M. Wallace, qui n’est pas encore certain de garder son poste à la faveur du prochain remaniement ministériel qui s’annonce.
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Dim 19 Jan 2020 - 18:13
Citation :
Ajax deliveries to British Army delayed
Tim Ripley, London - Jane's Defence Weekly
16 January 2020
The British Army has not received any turreted Ajax vehicles (pictured). Source: Crown Copyright
Key Points •GDLS-UK has missed the target to deliver the first squadron set of Ajax vehicles by the end of 2019 •This will delay training on the new vehicle by the Household Cavalry Regiment
Deliveries of production standard Ajax armoured vehicles to the British Army have been delayed, missing a key target to allow soldiers to start training to use their new vehicles.
The UK Ministry of Defence (MoD) confirmed to Jane's on 15 January that a target for the manufacturer, General Dynamics Land Systems-UK (GDLS-UK), to deliver the first squadron set of vehicles by the end of 2019, had been missed.
The ministry told Jane's in March 2019 that the first squadron would begin receiving vehicles, comprised of a mix of all six variants, in mid-2019 and the first turret variant fitted with the CTA International 40 mm cannon would be delivered between July and September 2019. It was then intended that the Household Cavalry Regiment would begin training on the vehicles for a year before the declaration of an initial operational capability (IOC) in mid-2020.
To date only six Ares basic troop carrying vehicles, known as the mobility reconnaissance support variant, have been delivered to the British Army Armour Centre at Bovington in Dorset, according to an MoD source. "The seventh Ares vehicle has entered the final stages of testing and will be delivered to the Household Cavalry Regiment in the coming months," said the source. "No 40 mm turreted Ajax has yet been delivered to the army."
The first Ajax squadron is expected to require 20-25 Ajax family vehicles, including a mobility reconnaissance support, turreted reconnaissance, command, engineer, recovery, and repair variants before it can declare IOC.
An MoD spokesperson told Jane's on 15 January, "our target for Ajax initial operating capability remains July 2020".
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Dim 19 Jan 2020 - 20:15
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Mar 21 Jan 2020 - 19:29
Citation :
RAF chiefs approve increase in C-130J crews
Tim Ripley, London - Jane's Defence Weekly
21 January 2020
The number of RAF C-130J crews will be increased from 20 to 28. Source: Crown copyright
UK Royal Air Force (RAF) chiefs have approved an uplift of aircrew and supporting engineering resources for their C-130J Hercules tactical airlift fleet in response to an accident report into the loss of an aircraft in the Middle East in August 2017, which highlighted personnel shortfalls as a factor in the incident.
In-year funding to increase C-130J crews from 20 to 28 was approved by RAF Air Command on 26 September 2019, according to a UK Freedom of Information (FOI) release sent to Jane's by the command's secretariat at RAF High Wycombe on 20 January.
Funding to sustain the additional crews to the C-130Js' out-of-service date of 2035 was approved by Air Command on 23 October 2019, according to the FOI response.
"The funding for both [items] came on line immediately on implementation," said the Air Command Secretariat, which added that both decisions "were approved by Air Command Director of Resources within the overall Air Command delegated budget".
The Air Command Secretariat declined to provide specific numbers of personnel assigned to 47, 24, and 206 Squadrons, which operate and support the RAF's 14 C-130Js from RAF Brize Norton in Oxfordshire, or the cost of the uplift package, citing operational security issues. According to the RAF website, its C-130Js usually fly with two pilots, one ground engineer (loadmaster) and a weapons systems operator, suggesting the uplift will involve at least 32 additional crews.
Investigators from the UK's Defence Safety Authority expressed concern in a report released in May 2019 that crew shortages and overtasking had contributed to the accident in August 2017. This involved an RAF C-130J being written off after a heavy landing in Syria forced it to make an emergency recovery to an airfield in Iraq. The investigators recommended increasing the number of crews to 28 to make the Hercules fleet sustainable.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Mer 22 Jan 2020 - 19:49
Citation :
UK orders more Jupiter training helos
Gareth Jennings, London - Jane's Defence Weekly
22 January 2020
The UK is buying another four H145 Jupiter helicopters to add to the three it already uses for pilot training. Source: Airbus Helicopters
The United Kingdom has ordered a further four Airbus Helicopters H145 Jupiter training helicopters to add to the three already received, the Ministry of Defence (MoD) announced on 21 January.
The new helicopters, along with 29 smaller H135 Junos, are used to instruct pilots on the rotary-wing (RW) portion of the UK Military Flight Training System (UKMFTS) programme. The units were ordered for GBP183 million (USD239 million).
The deal also includes a new simulator and infrastructure at Royal Air Force (RAF) Shawbury in Shropshire where the helicopters are located and tri-service UKMFTS RW pilot training carried out. The infrastructure improvements will cater for the increased student numbers, the MoD said.
Under UKMFTS RW, Ascent Flight Training is now providing helicopter training services to the MoD through to 2033, using the twin-engined H135 and H145 helicopters to replace the former single-engined Airbus Helicopters H125 (formerly AS/EC350) Squirrel and twin-engined Bell 412EP.
As with the other fixed-wing components of the UKMFTS programme, UKMFTS RW covers helicopter training across all three of the UK's armed services and has involved the manufacture and delivery of aircraft; the provision of instructors; the building of infrastructure ahead of the training of RAF, Fleet Air Arm (FAA), and British Army Air Corps (AAC) crews; and maintenance personnel.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Britannique/British Armed Forces Ven 31 Jan 2020 - 19:56
Citation :
UK releases Mobile Fires Platform key user requirements
Samuel Cranny-Evans, London - Jane's International Defence Review
30 January 2020
A battery of Mstas firing in unison. Such massed fires are perhaps one of the reasons for the extensive and precise MFP requirements. Source: Russian MoD
Key Points •The current 155 mm ammunition suite for the UK's artillery may lack the lethality for state-on-state warfare •Rate of fire appears to be a major focus for MFP
The UK's Defence Equipment and Support (DE&S) equipment procurement agency issued a new document on 27 January refining key user requirements for the country's Mobile Fires Platform (MFP) programme, following an initial request for information (RFI) from the defence industry.
The revised document, which was published on the MFP Early Engagement Portal that is run by DE&S, has a deadline for responses of 17 February. The document is to lead to a Command Acquisition Support Plan (CASP) between DE&S and the customer, which are to formally agree the outputs that DE&S will deliver.
For artillery effects, the threshold requirement, meaning the minimum that the system must achieve, is the ability to set the fuze of a projectile and fire a standard suite of 155 mm ammunition using a modular charge system. The objective, however, is for the system that can fire an Armour Seeking Area Effects Munition (ASAEM), as well as rocket-assisted projectiles. The ASEAM would be provided by "cannon fired area effects munitions" as well as sensor fused munitions.
The document assumes that the next generation of 155 mm ammunition will be a 52 calibre suite, as opposed to the UK's existing 39 calibre range. The Tactical Guided Munition (Indirect) (TGM[I]) and High Explosive Base Bleed (HEBB) munitions will be provided separately by the Close Support Fires Programme, it said.
The minimum range that the system must be able to achieve using unassisted ammunition is 30 km in the "specified climatic and weather conditions". The objective range is 40 km, and DE&S said, "NATO forces are outranged and outgunned. The most common Russian self-propelled howitzers NATO forces could encounter have ranges of 40 km, with other 152/155 mm systems being able to engage effectively out to 60 km."
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996