messages : 1247 Inscrit le : 04/01/2015 Localisation : ALGER Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mer 26 Avr 2017 - 19:36
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jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Jeu 28 Mar 2019 - 19:39
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 2 Avr 2019 - 22:33
Citation :
Algérie : le ministère de la Défense dément le limogeage du chef d'état-major
La défense algérienne a affirmé dans un bref communiqué sur sa page officielle sur le réseau social Facebook que les informations relayées par les réseaux sociaux, à propos du limogeage du chef d'état major, sont complètement infondées.
Mohammed Maher Ben Romdhane | 02.04.2019
Algeria
AA / Alger /Abdel Razek Abdallah
Le ministère algérien de la Défense a démenti dans la soirée du lundi les rumeurs se rapportant au limogeage du chef d’état-major algérien Ahmed Gaïd Salah.
La Défense algérienne a affirmé dans un bref communiqué sur sa page officielle sur le réseau social Facebook que ces informations relayées par les réseaux sociaux sont complètement infondées.
Plusieurs pages et groupes sur les réseaux sociaux ont diffusé dans la soirée du lundi un document selon lequel Gaïd Salah a été limogé et remplacé par le général Said Bey, le précédent commandant de la deuxième zone militaire qui a été remercié l’été dernier.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a exprimé, lundi, sa volonté de démissionner avant la fin de son quatrième mandat présidentiel le 28 avril.
Bouteflika s’est également engagé à mettre en place plusieurs mesures importantes pour assurer le fonctionnement de l’Etat au cours de la phase transitoire.
Par RFI Publié le 06-04-2019 • Modifié le 06-04-2019 à 15:00
En Algérie, le général major Athmane Tartag a été démis de ses fonctions. C’est ce qu’a annoncé l’agence officielle de presse vendredi 5 avril au soir. Il était chargé de la coordination des services de sécurité, sous l'autorité du président de la République.
C’était l’un des derniers chantiers d’Abdelaziz Bouteflika : restructurer les services de renseignements. Le général Tartag avait été nommé conseiller du président en 2015, lorsqu'était remercié Mohamed Mediène, tout-puissant chef des renseignements depuis 25 ans.
L’objectif pour le président Bouteflika était alors de mieux contrôler les services de renseignements en mettant certains services sous son contrôle, d’autres sous le contrôle de l’armée, qu’il considérait comme fidèle.
Vendredi, l’Algérie presse service (APS) a annoncé qu'Athmane Tartag était limogé, trois jours après la démission du président algérien. Toute la partie du renseignement qu’il dirigeait passe sous la tutelle d'Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major. L’homme de 77 ans tient maintenant entre ses mains toute la structure du renseignement du pays.
Pour le journaliste algérien Adlène Meddi, dans un contexte de guerre des clans, cette annonce est « un moyen de rassembler les troupes », avant les prochaines batailles.
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 16 Avr 2019 - 19:52
Citation :
Pourquoi l’armée algérienne s’est exercée à balle réelle à la frontière libyenne? (vidéo)
CC0 / Mass Communication Specialist Steven Harbour/navy.mil / Algerian Sailors conduct Maritime Interdiction Operations (MIO)
Afrique 19:01 16.04.2019(mis à jour 19:06 16.04.2019)
L’armée algérienne a exécuté, ce mardi, un exercice à balle réelle près de la frontière avec la Libye, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Ces manœuvres interviennent dans le contexte de l’attaque lancée par le maréchal Haftar sur la capitale libyenne, Tripoli.
En pleine campagne militaire lancée par le maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, l'Armée nationale populaire (ANP) algérienne a exécuté, ce mardi 16 avril, des manœuvres à balles réelles près de la frontière avec la Libye, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). L'exercice, portant le nom d'Enadjm Essati'a 2019 (l'Étoile brillante 2019), a eu lieu au niveau du champ de tir du secteur opérationnel nord-est In-Amenas.
«Cet exercice a été exécuté par les unités du Secteur Opérationnel Nord-est In-Amenas, ainsi que par des unités aériennes composées d'aéronefs et d'hélicoptères d'appui-feu, y compris un appareil de reconnaissance aérienne», est-il affirmé dans le communiqué.
Selon la même source, le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, chef d'état-major de l'ANP, qui a assisté à ces séances d'entraînement, inspectera également des unités déployées le long de frontière avec la Libye.
Selon le site d'information Tout sur l'Algérie, ces manœuvres sonnent comme un avertissement adressé par le haut commandement de l'ANP au maréchal libyen. Dans la même optique, le média rappelle que ce dernier avait «rejeté plusieurs appels de la diplomatie algérienne à participer à des discussions avec les autres parties libyennes pour trouver une solution politique à la crise dans ce pays».
Un ex-PM sur le rôle que peut jouer l’armée dans la crise politique algérienne Depuis l'attaque terroriste, en janvier 2013, contre le complexe gazier de Tigentourine, dans la région d'In Amenas, par un groupe venu de Libye, l'ANP a renforcé le dispositif sécuritaire à la frontière avec ce pays. Elle a notamment déployé plusieurs unités de combat et augmenté le niveau de surveillance en s'appuyant sur des moyens aéroportés et des drones.
Le 5 avril, les troupes du maréchal Haftar ont atteint les banlieues de la capitale et pris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli.
La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011, suite à une intervention illégale de l'armée française et de ses alliés de l'Otan. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 16 Avr 2019 - 20:17
Citation :
Algérie : l'armée ne tournera pas ses armes contre le peuple, selon son chef d'état-major
Le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah. Photo AFP
AFP 16/04/2019
L'armée algérienne ne tournera pas ses armes contre le peuple, a assuré mardi son chef d'état-major, appelant les contestataires à la "patience" et à ne pas "perturber le fonctionnement" de l'Etat et assurant que toutes les options étaient "ouvertes" pour trouver une solution à la crise.
L'armée a "donné des instructions claires et sans équivoque pour la protection des citoyens, notamment lors des marches" de protestation dont l'Algérie est le théâtre depuis le 22 février, a également affirmé, sans autre détail, le général Ahmed Gaïd Salah dans un discours lors d'une visite sur le terrain.
Ce discours a été prononcé quelques heures après la démission de la présidence du Conseil constitutionnel de Tayeb Belaiz, un très proche d'Abdelaziz Bouteflika. Son poste lui conférait un rôle-clé dans l'organisation et le contrôle de la présidentielle prévue le 4 juillet pour élire un successeur au président contraint à la démission.
Le général Gaïd Salah a replacé la puissante armée algérienne au centre du jeu politique depuis qu'il a lâché le 2 avril président Abdelaziz Bouteflika, dont il était un fidèle soutien, rendant inéluctable sa démission après 20 ans au pouvoir.
L'éventuel rôle de l'armée dans la transition post-Bouteflika continue de susciter de nombreuses questions en Algérie, malgré l'assurance de son chef d'état-major qu'elle respectera la Constitution. Les manifestants continuent d'exiger le départ de l'ensemble du "système" au pouvoir, auquel appartient le général Gaïd Salah.
L'armée algérienne est "une armée professionnelle (...) équipée des armes les plus modernes, destinées à être dirigées contre les ennemis de la Nation et non pas contre son peuple", a déclaré mardi le général Gaïd Salah, "une armée qui ne prend aucune décision nuisant au peuple et à la Patrie et qui veille à ce qu'aucune goutte de sang algérien ne soit versée".
Il a appelé les Algériens à "la sagesse" et "la patience" car "la situation prévalant au début de cette transition est exceptionnelle et complexe".
"En tant que Haut Commandement de l'Armée (...) nous respectons parfaitement les dispositions de la Constitution pour la conduite de la transition", a poursuivi le général Gaïd Salah, tout en assurant que "toutes les options restent ouvertes afin de surmonter les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais".
Le général Gaïd Salah avait estimé le 10 avril "irraisonnable" tout processus de transition hors du cadre institutionnel actuel, tout en assurant que l'armée garantirait la transparence de la prochaine présidentielle, semblant rejeter implicitement la mise en place d'institutions ad hoc réclamées par les contestataires.
Ceux-ci rejettent toute transition gérée par les structures et personnalités de l'appareil mis en place par M. Bouteflika, estimant qu'elles ne garantissent pas un scrutin libre et équitable.
Le général Gaïd Salah a également "lancé un dernier avertissement" à l'ancien chef historique du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), les influents services secrets algériens dissous en 2016, qu'il a accusé de "conspirer" pour "entraver les solutions de sortie de crise".
Le chef d'état-major de l'armée avait aidé M. Bouteflika à progressivement démanteler le DRS, placé sous tutelle de l'armée mais considéré comme un Etat dans l'Etat, puis à pousser à la retraite son tout-puissant chef historique, le général Mohamed Médiène dit "Toufik".
Le général Gaïd Salah a également appelé mardi la justice à "accélérer la cadence" dans les enquêtes ouvertes pour corruption contre des hommes d'affaires liés à l'ancien clan présidentiel.
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Sam 20 Avr 2019 - 23:34
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 30 Avr 2019 - 21:11
de la technologie de pointe 100% algerienne pour envoyer des bombes intelligentes quel cirque
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Jeu 2 Mai 2019 - 11:07
Crash d'un Mil Mi24 de l'ANP à El oued. Hamdoulah, pas de morts. 2 blessés
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Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Jeu 2 Mai 2019 - 12:02
C'est étrange cette solidarité maroco-algérienne. Un avion crashé par ici, il faut s'atteindre à un crash par là !
Invité Invité
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Jeu 2 Mai 2019 - 13:05
La compétition, toujours
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mer 29 Mai 2019 - 23:41
Citation :
Nouveau missile et Satcom pour les CH 4B algériens
Dans Algérie 1 jour avant
Il y a quelques mois, lorsqu’ils ont été dévoilé dans leur QG de Ain Ouessara, nous avions vu des drones de combat CH 4 sans antenne Satcom et avec des missiles anti chars AR-1.
Aujourd’hui 28 mai, lors de l’exercice qui s’est tenu à Tamanrasset à l’occasion d’une visite du chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah, nous avons pu voir une démonstration du CH 4B, nouvelle version, avec un dôme de communication par satellite et avec un nouveau type de munition, le missile AR-2.
Le missile AR-2 a une charge de 5 Kg et un système de guidage laser semi actif (SALH). Il a une précision de 10 cm sur une cible allant jusqu’à 8 Km de distance, ce qui est 3 Km de plus que l’AR-1.
L’AR-2 est deux fois plus leger que son prédécesseur et pèse à peine 20 kilos, ce qui permet de doubler le nombre de missiles emportées par le drone. Il peut être utilisé contre des regroupements de soldats, des véhicules ou des positions renforcées.
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Sam 1 Juin 2019 - 23:31
Citation :
Algerian Ministry of Defence وزارة الدفاع الوطني الجزائرية
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 4 Juin 2019 - 22:45
Citation :
Apparition d’un radar anti-stealth chinois au sein de l’armée algérienne
Dans Algérie 2 jours avant
Proposé à l’export aux pays alliés de la Chine depuis 2017, il semble que le radar 609 (YLC-8B) de CETC, a été depuis peu intégré dans le système de défense anti-aérien algérien.
Ce radar 3D trans-horizon a la capacité de détecter des cibles volantes furtives à plus de 300 Km (340 Km pour le F22) et les chasseurs classique à plus de 550 Km de distance. Il a aussi la capacité de détecter les satellites en orbite basse comme ceux utilisés pour l’observation.
Le YLC-8B est un radar PESA de 1800 modules sur la bande UHF qui couvre mécaniquement 360°. Il peut être déployé par une équipe de 6 personnes en moins de 30 minutes.
C’est la page Facebook SadaofArmies qui a publié des images de l’intérieur du poste de commandement du radar.
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Jeu 6 Juin 2019 - 23:36
Citation :
L’Algérie modernise ses bombardiers Su-24 au format M2
Dans Algérie 2 jours avant
Profitant du retour d’expérience de l’utilisation des forces aériennes russes de nouveaux systèmes de bombardement de précision lors du conflit en Syrie, l’armée de l’air algérienne a modernisé sa flotte (une quarantaine d’avions) de bombardier légers Su-24 MK au format M2.
Le format M2 est en théorie un format uniquement réservé à la Russie et seule l’Algérie a eu l’autorisation de l’obtenir pour le moment. L’armée de l’air syrienne a reçu dix appareils en cadeau de la part de son allié russe.
Cette dernière modernisation (la troisième que reçoit la flotte algérienne) est véritablement révolutionnaire dans la mesure ou elle permet à l’appareil d’une technologie des années 80 de larguer des bombes lisses, y compris des très anciens stocks, avec la précision d’un appareil de dernière génération et d’une munition high-tech coûtant de 50 à 100 fois son prix.
C’est grâce notamment à l’installation du système de contrôle de tir SVP-24 (Sous-système spécial de calcul pour Sukhois 24 ou “специализированная вычислительная подсистема” en russe).
Ce sous-système comprend un ordinateur de calcul de trajectoire, des détecteurs atmosphériques et d’inertie, un nouveau HUD KAI-24 et datalink haut débit crypté. La somme des capacités de l’ensemble des sous-ensembles va constamment interroger les satellites de positionnement (Glonass/GPS plus la station inertielle) sur la position exacte de l’avion par rapport à la cible, le tout en calculant les conditions météorologiques, la vitesse, l’angle d’attaque… pour créer une bulle d’information transmise au pilote qui lache ses bombes au moment idéal pour un coup au but.
L’avantage de ce système est qu’il fonctionne de jour comme de nuit, qu’il ne nécessite pas un visuel sur la cible ni qu’elles soit marquée au laser et ne nécessite aucune modification de la bombe elle même.
Mieux, le système est efficace même à une altitude de plus de 5000 mètres, pour mettre à l’abri l’appareil contre les tirs de Manpads ou d’Artillerie anti aérienne.
le SVP-24 a démontré sa redoutable efficacité lors des bombardements en Syrie et il redonne un nouveau sens à l’utilisation du Su-24 au sein de l’armée de l’air algérienne.
Plusieurs appareils ont déjà été réceptionnés et testés avec des résultats impressionnants selon les équipages.
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Ven 7 Juin 2019 - 1:24
s ils modernisent le su24 c est que le Su34 n est pas a l'ordre du jour
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Invité Invité
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Ven 7 Juin 2019 - 3:59
Citation :
Cette dernière modernisation (la troisième que reçoit la flotte algérienne) est véritablement révolutionnaire dans la mesure ou elle permet à l’appareil d’une technologie des années 80 de larguer des bombes lisses, y compris des très anciens stocks, avec la précision d’un appareil de dernière génération et d’une munition high-tech coûtant de 50 à 100 fois son prix.
revolutionnaire ?
Une rapide recherche et on voit que ça existe depuis des lustres ce genre de calculateur. ça n'a rien de revolutionnaire et ça ne remplaçe en rien les muntions guidées.
CCIP/CCRP... sur les avions US
Citation :
Only in 1965 USAF rejoined to the program, developing its all weather version of the Corsair II, the A-7D. This version included advanced flight and navigation displays, one of the first digital computer and also an inertial navigation system. Indeed the A-7D had a truly advanced avionics: it embedded some sophisticated systems, including the CCIP, the Continuosly Computed Impact Point that gave a real time computation of the weapon release point.
Along with the CCIP there was also the CCRP, the Continuosly Computed Release Point which would automatically deliver the weapon on the target point.
The A-7D also introduced the BFL, acronym of Bomb Fall Line which showed a “X” on the HUD indicating where the weapon would have hit if the pilot delivered the weapon at that moment.
bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Ven 7 Juin 2019 - 5:08
Maintenant que les temps sont durs, c'est fini le temps des contrats fastes on passe au rafistolage, c'est sur qu'ils vont avoir d'autres crashs dans un avenir proche s'ils suivent cette politique.
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mer 19 Juin 2019 - 23:35
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Dim 23 Juin 2019 - 22:53
"IL76TD"
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Ven 5 Juil 2019 - 0:48
L'explication qu'on a toujours supputé sur le prix du matériel allemands, notamment les meko
Citation :
Les Emirats, main basse sur l’armement algérien
J’ai finalement décidé de mettre le texte sur l’influence des Emirats sur ma page, avant publication et en espérant compréhension de l’éditeur. Je voudrais interpeller par ce texte sur la pénétration et l’influence émiratie qui s’exerce jusque dans les rouages étatiques et notamment dans l’armée. Je me suis limité à l’armée et notamment le marché de l’armement alors que leur influence s’exerce aussi dans le secteur de l’économie et dispose de réseaux politiques et idéologiques. Malgré ce qu’elle peut nous « raconter » sur sa neutralité, l’armée est l’acteur central. Certains de ses acteurs, autour de Gaïd Salah, ont engagé une lutte en son sein et dans sa périphérie contre toute légitimité militaire concurrente. Parce que c’est le vrai et seul pouvoir. C'est ce qui explique l'arrestation du Commandant Bouregaa, du Général Benhadid et de Ali Ghediri. Au moment où elle affirme combattre la corruption et défendre la sécurité nationale que peut nous dire l’armée sur ces deux questions en son sein ? Qu’en penses l’Etat-Major, véritable détenteur du pouvoir ?
Algérie, les dangereuses liaisons émiraties.
L’Algérie n’est certes pas le Soudan. Mais depuis qu’un même vent de liberté s’y est levé, les deux pays se trouvent projetés sur des trajectoires convergentes. Ils traversent surtout les mêmes zones de turbulence. Et butent sur le même écueil : le refus par l’autorité militaire d’une période de transition. Ce que les militaires soudanais viennent de retirer par la force des armes (leur engagement sur une période de transition dirigée par des personnalités indépendantes), c’est ce que l’Etat- Major algérien refuse de concéder depuis le début. Tous les deux veulent réduire le changement à la seule élection présidentielle, dans les délais les plus courts et avec le même système de pouvoir. Les deux pouvoirs militaires de fait convergent sur l’essentiel : garder le contrôle et changer pour que rien ne change. L’axe Arabie saoudite-Egypte-Emirats qui, avec le soutien des puissances occidentales et de la Russie, s’est érigé en gendarme de l’ordre conservateur dans le monde arabe et agit pour imposer une restauration autoritaire, est aujourd’hui le principal obstacle à toute démocratisation dans cette région. Son action se fait depuis l’intérieur des systèmes où il actionne ses relais locaux, le plus souvent et préférentiellement militaires, comme il l’a fait avec Sissi en Egypte, Haftar en Libye et aujourd’hui avec les militaires soudanais qui viennent de plonger leur pays dans un bain de sang. Que peut-il en être en Algérie ? L’Algérie Post Bouteflika, une réorientation sous pression saoudo-émiratie ? Le pouvoir saoudien et l’axe qu’il anime a fait de la gestion du Hirak algérien et soudanais une de ses priorités et la stratégie intransigeante du tout répressif exprimée publiquement par mohamed Bensalmane pour y répondre est celle qui a finalement prévalu dans cet axe. La répression sanglante menée par les militaires soudanais, juste après le retour de leurs chefs des Emirats et de l’Arabie Saoudite dont ils ont reçu une substantielle aide de 3 milliards de dollars, confirme la stratégie saoudienne de répression des Hiraks, sa mise en pratique par le biais de relais locaux et l’existence chez les militaires de ces relais locaux réceptifs à ses pressions. Aussi la question se pose pour l’Algérie : quel est son degré de réceptivité aux pressions des Saoudiens et de leurs alliés émiratis et de quels relais locaux disposent ces derniers. La question est d’autant plus légitime si on met en parallèle d’une part le durcissement progressif de la répression des manifestations en Algérie, durcissement annoncé en fait dès leur début par le Chef d’Etat-Major revenu précipitamment d’une visite aux Emirats et qu’il met en œuvre progressivement, et de l’autre la rupture d’équilibre de la politique étrangère algérienne dans le golfe au profit de l’Arabie saoudite. Alors que l’Algérie veillait à ne pas s’embarquer dans la croisade de l’Arabie saoudite contre l’Iran avec lequel elle entretenait des rapports cordiaux et de nombreux projets de coopération, elle a adoubé le 30 mai à la conférence de la Ligue arabe où la représentait le chef de gouvernement contesté, un texte final, rédigé par l’Arabie saoudite, aux tons de guerre à l’Iran. Ce basculement est d’autant plus significatif que même du temps de Bouteflika, très proche pourtant des Emiratis auxquels il était redevable d’un exil doré, les équilibres entre les différents centres de pouvoir et l’effet d’inertie d’une diplomatie héritée de la guerre de libération, avaient empêché tout alignement sur les Saoudiens. Est-ce le signe extérieur de prémices d’une recomposition interne sur le modèle autoritaire émirati ? L’influence émiratie en Algérie, peu connue du grand public et gérée avec opacité par les cercles du pouvoir en raison de ce qu’elle recèle d’accommodements douteux, est une des influences extérieures les plus importantes et les plus efficaces. Elle a été favorisée par Bouteflika qui a offert aux Emiratis une pénétration plus large dans les arcanes du pouvoir algérien où ils se sont constitués de solides relais. Elle s’exerce à l’intérieur même des rouages étatiques et des secteurs stratégiques comme l’armée
Les Emirats, petit pays confetti ne produisant aucune technologie, ont ainsi réussi, contre toute logique, à devenir les fournisseurs obligés pour l’armée algérienne d’armes parmi les plus sophistiquées et les plus chères, concurrençant miraculeusement les grands pays industriels et militaires. Ils sont non seulement devenus un des principaux fournisseurs de l’armée algérienne mais ils la fournissent en armes qu’ils ne produisent pas et que l’Algérie aurait pu tout autant acquérir à la source mais qui lui sont libellées au nom de sociétés émiraties fictivement productrices. Les Emirats captent ainsi, facilement, d’énormes dividendes indus aux dépends du trésor algérien. Mais ils génèrent surtout, par artifice, une dépendance technologique, politique et militaire à leur égard lourde de dangers pour l’autonomie du pays et entretenue par leur force de frappe corruptive. C’est ainsi que l’armée algérienne a acquis en 2012 deux corvettes Meko fabriquées par le groupe allemand Thyssen Krupp, précisément sa filière de marine de guerre TKMS (Thyssen Krupp Marine Systems) pour la coquette somme de de 2,2 milliards d’euros. Sauf que l’acquisition n’a pas été faite auprès du groupe mais sur le papier auprès de la société émiratie Abu Dhabi MAR qui s’est positionnée tout simplement en bout de quai et a facturé la vente sans mettre un boulon dans le produit. La vente avait été négociée par Angela Merkel en personne auprès de Bouteflika lors de sa visite en Algérie le 16 et 17 juillet 2008. Elle a mis deux ans, comme cela se passe généralement, pour devenir une option. Et c’est en ce moment que la société Abu Dhabi MAR, créée ex-nihilo, va négocier son entrée dans le capital de Thyssen Krupp Marine Systems et négocier une Joint- Venture sur le segment des navires militaires de surface (donc les corvettes). Elle se « contente » de la vente sur le seul marché arabe, laissant tout le reste à Thyssen Krupp. Son argument pour rejoindre la Joint- Venture ? La garantie de la vente des deux corvettes à l’Algérie qu’elle met dans la corbeille mais dont elle se réserve la plus-value. Une entrée fracassante, sonnante et trébuchante, donc de Abu Dhabi MAR dans la Joint- Venture mais qui ne lui coûte en même temps rien : les 2,2 milliards d’euros de cette vente mais que vont débourser les Algériens eux-mêmes. Sauf que cette seule vente représente le double de tout le chiffre d’affaires de TKMS en 2009 qui est de 1,2 milliards. D’un point de vue juridique, une telle opération financière est assimilée à un « délit d’initié ». Pour cela, il fallait des complicités au plus haut niveau de l’Etat et de la hiérarchie militaire. Mais les choses ne s’arrêteront pas là et brasseront des sommes encore plus considérables. En même temps que les corvettes, Angela Merkel avait négocié, dans le même voyage la construction d’usines de fabrication de matériels de défense militaire et de véhicules pour l’armée et la police et un contrat pour la formation d’officiers algériens et la fourniture d’équipements électroniques pour les gardes-frontières pour 10 milliards d’euros. Sauf que là aussi, miraculeusement, une fois les choses avancées entre Algériens et Allemands, les Emiratis viennent s’insérer dans l’opération. Tous les prestataires sont exclusivement de grandes marques allemandes (Mercedes-Benz, Daimler, Deutz AG et MTU Friedrichshafen) mais pour mener à bien ces projets notamment les usines à Tiaret, Rouïba, Ain Smara et Khroubs, le ministère de la défense juge utile d’introduire dans la boucle le fonds émirati « Aabar Investments » au travers de trois sociétés à capitaux mixtes. A Khenchela, pour l’usine fabrication de pistolets et celle pour la construction d'un véhicule blindé nommé Nimr pour le transport des troupes, c’est le fonds d'investissement émirati « Tawazun Holding » qui est introduit.
Les deux figures d’une même pièce : Emirats côté face, France côté pile. Israël en arrière fond.
Quelle utilité y avait-il pour l’Algérie de lier son sort et notamment le sort de son armée et de son armement à un pays qui ne lui ai d’aucun apport technologique et qui joue un rôle régional trouble et déstabilisateur et le plus souvent contraire aux intérêts algériens comme on le constate en Libye mais aussi en Tunisie et au Maroc ? Ces associations avec les Emiratis se sont faites à un moment où l’Algérie regorgeait de capitaux et de toute façon, comme pour les corvettes, il n’y avait pas véritablement d’apport en capitaux de la part des Emiratis mais une anticipation sur leurs gains futurs. La seule utilité de cette introduction des Emiratis serait de couvrir un système de commissions et de rétro-commissions qui n’aurait pas été réalisable avec les entreprises allemandes directement, celles-ci étant contraintes par une législation très sourcilleuse sur la corruption dans les marchés. Les Emirats, devenus le coffre-fort des oligarques algériens, offriraient le service de couvrir ces pratiques. Le bénéfice ainsi concédé aux Emiratis est fabuleux. Le seul prix des deux corvettes représente une somme largement supérieure à tout le PIB actuel d’un pays comme la République centrafricaine et l’équivalent de la moitié du PIB de l’Algérie en 1970, largement productrice alors de pétrole avant sa nationalisation. D’ailleurs cette somme hors norme intrigue alors que les nouvelles frégates, également multimissions, coûtent au moins deux fois moins cher. Quant à la somme pour l’ensemble des contrats, 10 milliards d’euros, soit 5 fois plus, elle représente l’équivalent du budget annuel de l’armée algérienne et elle fait de l’Algérie officiellement le premier client à l’exportation de l’industrie de l’armement allemande. Cette diversification vers l’Allemagne aurait pu être un élément à la fois de modernisation et de consolidation de l’indépendance de l’armée algérienne. Sauf que non seulement il lie le sort de l’armée algérienne à un pays qui, du Yémen à la Libye, multiplie les ingérences déstabilisatrices aventureuses, mais surtout les Emirats ne sont qu’une devanture d’autres puissances, en l’occurrence ici, de la France. Qui se cache en effet derrière la société émiratie Abu Dhabi MAR ? D’abord son patron Iskander Safa est un Français. Et puis Iskander Safa fait partie de cette élite de Français d’origine libanaise qui sont devenus les nouvelles têtes de pont de la « Françafrique » et de ce qu’on pourrait appeler la « Françarabie ». De Ziad Takieddine à Imad Lahoud, ce sont souvent eux qui mettent les mains dans le cambouis là où la France officielle se bouche le nez. Mais surtout Iskander est le patron français du groupe français les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) spécialisé… dans les bâtiments militaires ! Et à ce titre fictivement « concurrent » de Abu Dhabi MAR, les deux sont en fait réunis dans la même puissante holding Privinvest et font de Abu Dhabi MAR le masque arabe commode à destination des « indigènes ». Mais plus que tout cela, Iskander est aussi connu publiquement pour ses liens privilégiés avec Israël et notamment le rôle de ses sociétés dans la sous-traitance de la flotte sous-marine israélienne. Pour ces raisons, Iskander Safa est perçu avec suspicion au Liban où le président, le chrétien Aoun, le qualifie d’agent israélien et travaille à lui fermer les portes du Liban le considèrant comme une menace pour la sécurité libanaise. L’Algérie lui confie sa sécurité. Le paradoxe est que cette influence émiratie, par le biais de ses relais locaux comme Ech Chourouk, use de l’argument de « l’identité arabe » comme barrage à l’influence française ! Il est vrai que sur la scène politico-médiatique algérienne l’invective de la France est devenue le commode et caricatural masque patriotique pour couvrir la prédation alors que ceux qui insultent haut et fort la France pour la galerie, sont ceux qui s’en servent et la servent le plus. Saïdani, secrétaire général du FLN, avec son appartement et sa carte de séjour à Neuilly et qui aboyait chaque semaine contre la France, le ministre des Moudjahidines Cherif Abbes insultant directement le président français et terminant avec une retraite dorée à Lyon, Bouteflika insultant la même semaine la France et allant se soigner chez ses militaires ont rabaissé le discours patriotique à un vulgaire écran de fumée pour mieux piller le pays. A présent la question est : que cherche à cacher le discours anti-berbère du chef d’Etat-Major?
ALi Bensaad Professeur des universités, à Institut Français de Géopolitique de Paris
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Invité Invité
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Ven 5 Juil 2019 - 6:28
le dernier paragraphe resume à merveille la situation
Citation :
sur la scène politico-médiatique algérienne l’invective de la France est devenue le commode et caricatural masque patriotique pour couvrir la prédation alors que ceux qui insultent haut et fort la France pour la galerie, sont ceux qui s’en servent et la servent le plus. Saïdani, secrétaire général du FLN, avec son appartement et sa carte de séjour à Neuilly et qui aboyait chaque semaine contre la France, le ministre des Moudjahidines Cherif Abbes insultant directement le président français et terminant avec une retraite dorée à Lyon, Bouteflika insultant la même semaine la France et allant se soigner chez ses militaires ont rabaissé le discours patriotique à un vulgaire écran de fumée pour mieux piller le pays.
Le meme discour aussi, avec sur les saoud, les khalijis, l'U.K, les americains/israeliens...
Les plus marrants restent quand meme, ceux qui croient en ces sornettes.
En ce qui nous concerne, l'ami de mon ennemi, reste t il mon ami ? (de moin en moin il me semble ?)
Ils (les emiris) sont amis avec les generaux d'en face, qui nous vouent une haine vicerale. Les fournissent en equipements, qui peuvent etre un jour employés contre nos forces.
C'est comme si nous faisions copains/copains avec les iraniens, les fournissions en armes et facilitions leurs acquisitions de materiels aupres de grands vendeurs d'armes...
rmaf Administrateur
messages : 15606 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Lun 26 Aoû 2019 - 4:11
Citation :
La rédaction d’Algérie Part a contacté récemment le général à la retraite Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense nationale au début des années 90, pour lui poser de nombreuses questions sur les dossiers dont il fait l’objet au niveau de la justice militaire en Algérie. Nous lui avons fait parvenir des questions concernant aussi « sa guerre » ouverte contre le Chef-d’Etat Major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah. Nous l’avons interrogé également sur sa vision de la situation politique actuelle en Algérie sans oublier les poursuites judiciaires dont il fait l’objet en Suisse. En guise de réponses, nous avons reçu cette déclaration exclusive dans laquelle Khaled Nezzar revient sur tous les points que nous avons soulevé dans nos questions. Nous avons préféré ainsi publier cette déclaration telle quelle pour permettre à nos lecteurs et lectrices de comprendre les positions et opinions de cette personnalité qui défraie la chronique en Algérie. Cette démarche permettra à chacun de se faire sa propre opinion. Nous rappelons en dernier lieu que cette déclaration n’engage que son auteur, à savoir le général Khaled Nezzar. Elle ne peut en aucun cas refléter la ligne éditoriale d’Algérie Part. Notre média a pour devoir de donner la parole à tous les acteurs et composantes de la crise politique en Algérie afin que les Algériens, et Algériennes, puissent accéder d’eux-mêmes à la vérité et à l’information vérifiée.
Le pouvoir se fait sourd et l’Algérie continue d’être soulevée par de gigantesques manifestations populaires, ordonnées et pacifiques. L’entêtement de ce pouvoir a fait que les manifestations n’ont pas cessé. Depuis des mois, chaque mardi et vendredi, des centaines de milliers de personnes battent le pavé et réitèrent inlassablement les mêmes revendications : le départ des symboles, Gaid Salah en premier, qui ont incarné le système qui a survécu à son géniteur, et la naissance d’une nouvelle République gérée par des Institutions démocratiquement élues.
En ce qui me concerne, tous les mensonges qui ont été propagés à travers certains médias, financés par des bailleurs de fonds sur injonction de Gaid Salah, sur les réseaux sociaux via des activistes nostalgiques et par des officines de tous ordres sont de pure invention. Ils attentent à ma dignité et à celle de ma famille sans vergogne aucune. Ils ne font preuve d’aucune retenue. Ils poussent l’ignominie jusqu’à manipuler un de mes fils malade, resté en Algérie, à qui on a promis monts et merveilles pour s’attaquer et porter ainsi atteinte à ma personne et à ma famille. Il est clair que l’Algérie n’a rien à attendre d’une telle clique.
Je prouverai, lorsque le moment viendra, devant les instances juridiques, que tout cela participe d’une machination et d’une cabale orchestrées de longue date.
Gaid Salah qui a accaparé la manœuvre tente d’éliminer tous ceux qui non seulement lui font de l’ombre mais aussi, susceptibles de s’opposer à ses ambitions démesurées. Je suis un de ceux-là et n’aurait de cesse que lorsque il aura été mis fin à ses vils desseins. Ne vous êtes-vous pas posés la question pourquoi ont-ils attendu que je commence à twitter pour me traiter de conspirateur ? Critiquer politiquement Gaid Salah qui a usurpé le pouvoir, est-ce de la conspiration ? Le personnage de Gaid Salah est-il sacré à ce point ? Ou croit-il que son personnage se confond avec l’Institution militaire ? Non, évidemment ! Gaid Salah se targue d’avoir une double casquette et croit qu’il peut tout se permettre. Cela découle d’un esprit malade qu’il faut réduire à tout prix et vite.
Je tiens à préciser que je n’ai jamais appartenu à un clan quel qu’il soit et que seul l’intérêt de l’Algérie a toujours guidé mes actions. Je refuse d’être assimilé et jeté en pâture en même temps que ceux que j’ai combattus.
La lettre que j’ai fait parvenir au président de la République de l’époque n’a pas eu d’écho auprès de ce dernier. Aucun crédit ne lui a été accordé. Le clan présidentiel était surtout désireux de disposer d’un atout militaire sûr pour ses futures échéances. J’ai découvert alors que la sécurité du pays n’était plus une priorité, mais celle de la fratrie, oui.
Mon retrait en 1993 démontrait mon désintéressement total du pouvoir. Ce n’est pas maintenant, et à mon âge, que je chercherais à jouer un rôle politique quelconque.
Depuis ma mise à la retraite, j’ai toujours veillé à ne rien faire qui affecterait la composante de l’ANP, sa cohésion et son unité garants de la sécurité nationale. Pour preuve, récemment, j’ai opposé un refus catégorique à la destitution de qui que ce soit, surtout dans un moment qui était critique où le pays avait tant besoin de son armée.
Au prononcé de l’application de l’article 102, j’ai tenté de contacter le chef d’état-major, à travers son cabinet, dès le 13 mars mais en vain. Ma démarche visait à l’informer et à apporter à l’institution mon soutien en tant qu’ancien ministre de la Défense à la décision historique de l’application de l’article 102. Mais de réponse il n’en fut rien. Je compris de suite que sa démarche à lui n’était pas de répondre aux revendications maintes fois répétées et exigées par le peuple, mais de le prendre de vitesse et sauver avant tout sa personne, se sachant le pilier principal du régime en place et qu’il allait au même titre en payer le prix fort. Son scénario est bien simple : changer les personnes tout en maintenant coûte que coûte le système en place. C’est ce qui explique son louvoiement.
C’est dire que j’étais loin de ce qui se tramait ailleurs.
Toute personne responsable doit réfléchir aux conséquences de ce qui se passe actuellement, pour éviter le désastre.
Les atermoiements, les velléités, les tâtonnements de toutes sortes, sont porteurs de dangers en cette période cruciale. Ils sont de la responsabilité unique du chef d’état-major.
La recherche d’une solution raisonnable impose des concessions de part et d’autre à travers un dialogue franc et exempt de tout calcul dicté par l’égoïsme, la mégalomanie ou l’esprit de revanche. L’Algérie doit compter avant tout.
Je dis et je le répète, sans ce même chef d’état-major, le clan ne serait jamais allé au quatrième mandat ni aspiré au cinquième.
Comment croire un instant que la solution à nos problèmes viendrait de celui qui fut partie intégrante du cercle présidentiel restreint auquel il a servi de bouclier ?
Je ne veux pas vivre les derniers jours qui me restent en refusant de dénoncer la façon dont mon pays est malmené.
Je prends à témoin l’opinion publique ainsi que tous les membres de la glorieuse Armée nationale populaire (ANP) que j’ai servi humblement et de toute mon âme et aussi mes compagnons de l’ALN encore de ce monde.
Certains croient aux généraux qui s’étripent, loin de là les analyses simplistes de ceux qui hantent les plateaux de certaines télés. Je n’ai aucune animosité envers Gaid Salah. Commandant de brigade sous mon commandement, j’ai considéré à l’époque que c’était là son bâton de maréchal et l’ai porté sur la liste des mises à la retraite alors que je présidais la commission d’avancement et de dégagement des cadres. Malheureusement, il s’est trouvé certains mauvais conseillers auprès du Président de l’époque qui s’étaient opposés à son départ et c’est ainsi qu’il fut maintenu dans l’armée. Zeroual l’ayant désigné commandant des forces terrestres, il se trouvait donc à la verticale d’un haut poste de commandement et les Bouteflika ont fait le reste.
J’ai connu Gaid Salah aux frontières Est courant été 1958, il n’avait à l’époque que quelques mois de présence au corps. Recruté en Wilaya II historique, il fit partie d’un convoi de civils fraîchement enrôlés et escortés vers la Tunisie pour y être formés puis faire partie d’un convoi d’acheminement des armes. Il rejoignit un camp parmi tant d’autres aux frontières. Je le reçus au centre des artificiers situé près de Sakiet Sidi Youcef et il fut incorporé au 2ème peloton de formation. Il avait le niveau de deuxième année primaire. Je l’ai initié aux mines et pièges et à la formation élémentaire du soldat. Il repartit se morfondre dans un des camps qui pullulaient aux frontières.
A la mi-1959, il fut affecté au 1er Bataillon autonome dans la fonction d’adjoint au chef de section. Lors du nivellement de 1960 entrepris par le colonel Boumiédiène, soit immédiatement après le CNRA de décembre 1959, son unité porta le numéro 24ème Bataillon, elle était alors commandée par Si Abdallah dit « El-Goumi ».
Il y servit jusqu’à l’indépendance dans la fonction d’adjoint au chef de compagnie.
Aux frontières, son parcours fut tout à fait ordinaire. Le seul stage qu’il suivit tout au long de l’indépendance le fut en URSS au centre de Vistrel. Vistrel n’est pas une académie, ce n’est qu’un centre d’application de la compagnie d’artillerie (4 à 6 canons). Lors de mon séjour à Tindouf, dans les années 1970, j’ai découvert un dossier le concernant annoté par le colonel si Mohamed Salah Yahiaoui. Il lui reprochait d’avoir replié sans ordres, abandonnant les troupes d’infanterie sans appui, lors des opérations dites « Amgala 1 ».
Tel est le parcours de celui qui se présente aujourd’hui comme un foudre de guerre. D’ailleurs, les démonstrations qu’il présente à chaque fois qu’il rend visite à une des régions et dont il est friand et fier, ne sont que des pétarades pour amuser la galerie. Heureusement que des officiers de qualité président à la préparation des troupes.
Piètre militaire, Gaid Salah sera décrédibilisé tôt ou tard. Il a conservé son poste grâce à sa fidélité politique qu’il croyait acquise auprès des Bouteflika, chez qui il n’était qu’un simple pion entre leurs idées machiavéliques. Il leur a permis ainsi d’atteindre leurs objectifs : il s’agissait pour les Bouteflika de garder le pouvoir le plus longtemps possible, quitte à détruire l’Algérie.
Après le départ de Abdelaziz Bouteflika, il croit encore que sa position politique usurpée et la force qu’il a sous ses ordres lui donneront l’occasion de traiter d’égal à égal avec le peuple. Il constatera incessamment qu’il est considéré comme un sinistre personnage qui n’a ni foi ni loi. Il passera immanquablement devant la justice qui le jugera pour tous ses méfaits et le dépouillera sans ménagement. Je m’y attèle dès à présent personnellement, quand bien même je m’adresserai à la justice internationale.
Toute personne responsable doit réfléchir aux conséquences de ce qui se passe actuellement pour éviter le désastre.
Les atermoiements, les velléités, les tâtonnements de toutes sortes sont porteurs de dangers en cette période cruciale. Ils sont de la responsabilité unique du chef d’état-major.
Quant à moi, je demeure serein et résolu à défendre mon honneur, celui de ma famille et de la République, face aux épreuves.
Par Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense Nationale entre 1990 et 1993
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و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Mar 27 Aoû 2019 - 21:32
Citation :
La marine algérienne a tiré des missiles de croisière Kalibr-PL lors d’un exercice
par Laurent Lagneau · 27 août 2019
Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire [ANP], vice-ministre de la Défense et considéré comme étant « l’homme fort » de l’Algérie, le général Ahmed Gaïd Salah a « supervisé » un exercice ayant consisté au tir de missiles de croisière Kalibr-PL contre des « objectifs de surface », depuis les sous-marins « Ouarsenis » et « Hoggar », au large de la base navale de Mers el-Kebir, le 26 août.
Livrés par la Russie en 2018 et mis en service en janvier dernier, les deux sous-marins impliqués dans cet exercice appartiennent à la classe Kilo 636. Affichant un déplacement de 3.950 tonnes en plongée et pouvant naviguer à une vitesse comprise entre 17 et 20 noeuds et plonger jusqu’à 300 mètres de profondeur, ces navires sont en mesure de mettre oeuvre 18 torpilles de 533 mm, 24 mines et, donc, des missiles Kalibr-PL, également de conception russe.
« Cet exercice d’essai a pour but de s’assurer du degré d’efficacité opérationnelle de ces deux sous-marins. Ainsi, le tir a été effectué avec succès en détruisant les objectifs marins avec une grande précision, ce qui constitue un autre succès et un autre fruit de la bonne maitrise par les équipages des différentes armes et équipements, ce qui confirme également le développement et la disponibilité opérationnelle atteints par les Forces Navales algériennes ces dernières années », s’est félicité le ministère algérien de la Défense nationale.
Cela étant, ce dernier n’a pas confirmé le type des missiles tirés lors de cet exercice. Mais comme les trois derniers sous-marins reçus par la marine algérienne sont en mesure d’emporter de tels engins, la conclusion s’impose d’elle-même.
C’est d’ailleurs celle à laquelle est arrivé le site russe Sputnik, selon lequel il s’agissait des premières manoeuvres « avec munitions réelles » pour les « deux derniers sous-marins de classe Kilo et de version 636 acquis auprès de la Russie. »
Quoi qu’il en soit, cet exercice confirme que la marine algérienne dispose désormais d’une capacité d’action vers la terre inédite pour la région. Pour rappel, et selon les données disponibles, le missile Kalibr aurait une portée allant de 1.500 à 2.500 km.
En outre, la force sous-marine algérienne est relativement conséquente, avec six submersibles en service. Outre les « Ouarsenis » et « Hoggar », elle dispose des Rais Hadj Slimane et Rais Hadj Mubarek [classe Kilo 877EKM], reçus dans les années 1980 et modernisés en Russie entre 2005/2010 ainsi que de l’Akram Pacha et du Messali El Hadj [classe Kilo 636M], livrés en 2009.
Par ailleurs, la marine algérienne modernise progressivement sa flotte de surface, avec les livraisons de corvettes chinoises de classe C28A et de deux frégates de type Meko A-200, de fabrication allemande. Enfin, elle met également en oeuvre le navire d’assaut amphibie Kalaat Béni Abbès, livré par le constructeur italien Fincantieri et mis en service en septembre 2014.
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Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Sam 7 Sep 2019 - 12:04
apparemment alger a signé pour un escadron de Mig 29M/M2 lors du MAKS 19 et aussi des SU30 ca vaut ce que ca vaut le site menadefense nous a habitué a de la desinformation (SU34 S400 SU57 SU35 a le lire ils ont importé tout le catalogue d'armement russe) https://fr.sputniknews.com/maghreb/201909061042049367-algerie-aurait-signe-des-contrats-dacquisition-de-mig-mm-et-de-su-au-salon-maks-de-moscou/
donc si ce contrat se précise ca va faire comme les corvette chinoise ils ont jeuné longtemps pour finalement casser le jeune sur pas grand chose je ne parle pas du SU30
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Algérienne (ANP) - Tome XIV Lun 30 Sep 2019 - 21:44
tindouf béchar les avions sont exposés au soleil
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996