Maroc-Israël : perspectives de collaboration

Toujours compter sur les autres pour progresser. Les memes histoires depuis des siecles....
Les marocains ne demandent que les memes conditions pour pouvoir travailler, meme pas en zone franche.
Le constat de 2021 est le meme pour 1821. Compter sur les autres et laisser le peuple petit et à la merci d'une elite de rente

Ben vas y qu'est ce que t'attend pour ouvrir un complexe industrielle au Maroc ?
Ah oui c'est vrai tu as ni les fonds, ni la technologie, ni les compétences, ni l'outils industriel...
Donc c'est vrai on laisse les autres qui disposent de tout ca pour d'une part donner du boulot au Marocains et leur faire profiter des compétences.

RED BISHOP a écrit:

Ben vas y qu'est ce que t'attend pour ouvrir un complexe industrielle au Maroc ?
Ah oui c'est vrai tu as ni les fonds, ni la technologie, ni les compétences, ni l'outils industriel...
Donc c'est vrai on laisse les autres qui disposent de tout ca pour d'une part donner du boulot au Marocains et leur faire profiter des compétences.

Les Marocains ont tout le savoir faire nécessaire pour se lancer dans certains segments ce qui manque c'est la volonté politique côté public et la volonté des capitalistes, pourquoi vous voulez qu'un capitalistes va investir en industrie alors qu'il lui faut recruter des gestionnaires et des  ingénieurs avec de gros salaire et acheter des brevets ou des licences de fabrication sachant que rien n'est exonérés et il doit payer beaucoup de taxes, alors qu'il peut avoir des terres agricoles à 1/10 du prix et s'offrir 60% de subvention en équipement, et de l'eau d'irrigation à moitié prix, des ouvriers avec le plus bas salaires possible et des garanties étatique pour décrocher le financement nécessaire sans oublier une exonération fiscale totale .......
On peut dire la même chose pour les écoles privées, les programmes de promotion immobilière et l'importation des produits de grande consommation ( avec toute les opérations de sousfacuration etc)
Donc c'est pas question d'incapacité mais c'est question de choix stratégiques qui favorise l'investissement dans certains secteurs plutôt que d'autres,

il faut aussi penser à l'orientale c'est vrai qu'on a. construit des infrastructures pour loffshoring et tout mais bon l'oriental et la région de Nador et bien-sûr fnideq etc pour une cohérence et pour faire d'une pierre deux coups et maintenir la pression sur les.enclaves

Les clusters industriels qui ont réalisé un succès incomparable en Chine ont été caractérisé par quatres éléments :
- Le premier c'est l'hyper spécialisation 
- Une grande intégration vertical
- Un ratio valeur ajoutée/investissements très élevé c'est à dire des petits capitaux générant une grande valeur ajoutée.
- les clusters sont composés à la fois de capitaux local et international, car le transfert de technologie ne se passe pas entre individus mais entre organismes ou d'entreprise à entreprises, et celà n'est pas garanti que si les relations entre les entreprises étrangères et les entreprises locales sont institutionnalisés, d'où la nécessité d'avoir une concentration d'entreprise spécialisées dans les même métier ou segments industrielle, car ça va garantir le transfert de technologie mais aussi la réalisation de réduction des coûts via l'externalisation des actifs spécifique.
Si on veut devenir la Chine de notre région on doit travailler selon des stratégies bien étudié mais surtout bien adopté à notre contexte.
Je le dis et je le répète notre bête noir c'est la faible participation du capital national dans l'investissement industriel, on doit offrir les même avantages du secteur agricole et du secteur immobilier au secteur industriel  si on veut motiver et encourager nos caiptliste à investir dans l'industrie à haute valeur ajoutée, car c'est notre malheur ils ont appris la fâcheuse habitude de ne pas prendre de risques et de profiter d'une rente continue depuis l'indépendance, l'état aussi doit faire l'effort pour investir à l'instar de ce qu'on a vu avec l'usine Renault et la récente usine de vaccins, il y avait aussi une belle tentative de la CDG avec medz, mais malheureusement les crocodiles de cet organisme on pousser vers plus d'investissement dans d'autre secteur notamment l'immobilier CGI  avec tout les scandales qui ont suivi....

Romh a tout dit. Ce débat devient de plus en plus stérile car nous arrivons tous aux mêmes conclusions et avant cela nous faisons les mêmes diagnostics. Nous savons que nous sommes lus par les décideurs de notre pays et, pourtant, le pays tourne en rond et rien n'est fait pour se débarasser des rentes en tout genre (tout ce que vient de mentioné Romh).
Il y a eu tout un spectacle de masturbation intellectuelle au sujet du Nouveau Model de Developpement et puis on met le rapport au placard.
Je ne vois pas comment on peut escompter de ceux qui profitent de la rente qu'ils changent le systeme en faveur d'un entrepreneuriat veritable. Cela n'est pas dans leur interet.

Je dois avouer que cette constatation m'a inciter à me mettre en retrait dans nos discussions car rien ne changera et nous pouvons "aboyer" tant que nous voulons, eux ne bougeront pas

alphatango a écrit:

Romh a tout dit. Ce débat devient de plus en plus stérile car nous arrivons tous aux mêmes conclusions et avant cela nous faisons les mêmes diagnostics. Nous savons que nous sommes lus par les décideurs de notre pays et, pourtant, le pays tourne en rond et rien n'est fait pour se débarasser des rentes en tout genre (tout ce que vient de mentioné Romh).
Il y a eu tout un spectacle de masturbation intellectuelle au sujet du Nouveau Model de Developpement et puis on met le rapport au placard.
Je ne vois pas comment on peut escompter de ceux qui profitent de la rente qu'ils changent le systeme en faveur d'un entrepreneuriat veritable. Cela n'est pas dans leur interet.

Je dois avouer que cette constatation m'a inciter à me mettre en retrait dans nos discussions car rien ne changera et nous pouvons "aboyer" tant que nous voulons, eux ne bougeront pas

Baraka Allah fiek

D'après ce tweet de l'ambassadeur israélien au Maroc, la société israélienne Marom Energy a acquis 30 % de la société marocaine Gaia Energy, avec à la clé 1.2 Milliard de $ à investir par la société marocaine dans les énergies renouvelables.

1er Vol RAM pour Israel aujourd'hui..

J'ai remarqué que les avions de la RAM continuent de contourner le zoo d'à côté.

bradli23 a écrit:

J'ai remarqué que les avions de la RAM continuent de contourner le zoo d'à côté.

Moi j'ai surtout remarqué qu'air algéristan ne fait voler pratiquement aucun avion. De plus, les compagnies étrangéres qui survolent cette dictature coupent leur transpondeur ou passent en ComSat. Comme dans les pays en guerre.

Citation :

Pour entrer dans le capital de l’énergéticien marocain, Gandyr a posé sur la table une enveloppe qui ferait pâlir le plus inflexible des industriels. À travers Marom, sa filiale marocaine, l’entreprise israélienne va injecter 13 milliards de dirhams dans Gaia Energy, sur les deux prochaines années. Ce deal a été scellé en marge de la visite au Maroc de la ministre israélienne de l’Industrie Orna Barbivai, et dans la foulée de la normalisation des relations économiques entre le royaume et l’État hébreu.

“Nous sommes ravis de la progression convergente de nos deux peuples frères. Progression qui s’inscrit dans les sillons de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Dans la continuité de ce rassemblement et afin de dynamiser la coopération économique entre nos deux pays, nous sommes fiers d’annoncer cet investissement majeur dans Gaia Energy”, souligne Yoav Maoz, le président de Marom, filiale de Gandyr dans un communiqué conjoint.

Gandyr, actionnaire stratégique de Gaia

Destinés à booster la croissance de l’entreprise marocaine dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, les fonds israéliens devraient servir à financer un portefeuille de quatre projets parmi “les plus avancés que nous avons dans notre portefeuille et que nous estimons clôturés dans les deux prochaines années”, précise l’entreprise, contactée par TelQuel.

Dans le détail, la répartition des 13 milliards de dirhams inclut la quote-part financée par Gandyr-Marom dans les 4 projets, un financement via les banques à hauteur de 75% de la dette long terme de ces projets et la quote-part d’autres partenaires.

“Gandyr-Marom rentre au capital de Gaia en tant qu’actionnaire stratégique apportant des fonds pour clôturer le développement de notre portefeuille de projets, ainsi que les fonds propres nécessaires au financement de ces mêmes projets. Il est important de noter que ces deux formes de financement sont différentes, la première étant plus proche d’un financement capital-risque et la deuxième à un financement classique de private equity”, résume Moundir Zniber.

Au sein de Gaia, on cultive le secret autour des lieux de déploiement des projets dans le royaume. Tout juste révèle-t-on que l’énergéticien marocain développe une panoplie de 22 projets éoliens et photovoltaïques dans neuf pays africains. Dans le royaume, avec l’appui financier de Gandyr, Gaia entend renforcer ses projets en se laissant porter par la vague de la loi n° 13-09 relative aux énergies renouvelables, notamment dans l’autoproduction, l’agrivoltaïsme, l’hydrogène vert et l’export d’électricité verte.

Mariage de familles entrepreneuriales

“L’investissement de Gandyr-Marom vient renforcer les efforts déployés depuis la création de notre entreprise, relève Moundir Zniber. Avant cela, Gaia a initié 6 joint-ventures de premier rang, au niveau de ces projets avec l’une des plus grandes multinationales de l’énergie, telles qu’Iberdrola ou ENEL. Nous n’avons jamais communiqué sur nos joint-ventures ou sur nos projets, car nous considérons qu’une des clefs du succès de nos projets se trouve dans leur confidentialité”.

Interrogée par TelQuel sur le volet de l’intégration industrielle, Gaia espère apporter “le pourcentage le plus élevé possible de localisation industrielle au sein de notre pays”. Pour les projets liés à l’éolien, cette intégration sera d’au moins 50%, notamment dans la fabrication des tours, des pâles, du génie civil ou électrique, ainsi que du raccordement électrique.

Toujours selon la société, ce taux pourrait monter à 70% dans le solaire, avec le projet de monter des unités d’assemblage de panneaux photovoltaïques au Maroc. Côté emplois, Gaia promet, sans fournir de chiffres précis, des “milliers d’emplois directs ou indirects” à créer lors de la période de construction, qui peut prendre jusqu’à trois ans.

Pendant la phase d’exploitation, le nombre d’emplois fixes sur plus de vingt ans peut varier de 50 à 200 personnes, selon la direction de Gaia Energy. “Sur les lieux d’implantation, il s’agit d’un sujet hautement confidentiel, que nous ne pouvons communiquer pour l’instant”, clôt Moundir Zniber.

Au-delà de la belle enveloppe, le partenariat entre Gandyr et Gaia Energy est avant tout le fruit d’un mariage industriel entre deux familles entrepreneuriales, l’une marocaine, l’autre israélienne.

Lorsque TelQuel l’interpelle sur cette façon de voir les choses, Moundir Zniber acquiesce : “Nous pouvons voir les choses sous le prisme d’un ‘mariage’ entre deux grandes familles industrielles. Des valeurs très fortes nous relient et une grande amitié est née entre l’actionnaire de Gandyr et moi-même, une amitié basée sur le partage de valeurs communes telles que l’humilité, le travail, le respect et la discrétion”.

Et à regarder de près la conquête de leur pouvoir économique, le chemin des deux familles marocaine et israélienne présente certaines similitudes.

Les Zniber marocains….

En s’éteignant en septembre 2016, Brahim Zniber laisse à sa famille plus qu’une fortune familiale bien bâtie dans la viticulture, l’arboriculture, l’embouteillage ou l’oléiculture. Le “baron de Meknès” lègue aussi à Rita Zniber (sa veuve, qui reprend la tête du groupe Diana Holding) et à ses enfants, un patronyme auréolé, devenu la marque d’une des plus grandes fortunes du Maroc.

Le patriarche a cependant préféré transmettre les recettes du succès de la saga familiale à Leyth, le demi-oncle de Moundir Zniber. Ayant baigné dans cet univers entrepreneurial, Moundir, petit-fils de Brahim Zniber, se cherche un prénom.

D’abord dans l’associatif à la tête de l’ONG Pour un Maroc vert, qu’il crée en 2010, puis dans le conseil en développement durable, en lançant le cabinet Maroc Dômes. En parallèle, puisqu’il n’est pas associé à la gestion de l’empire familial, Moundir Zniber dirige, pour ses 23.000 abonnés sur Instagram comme en présentiel dans le quartier Gauthier à Casablanca, des conférences, des ateliers et des bains sonores destinés à “la découverte de soi”.

Avant cette vocation de coach spirituel du bien-être et du développement personnel, ce quadra avait lancé, en 2009, Gaia Energy qui développe, finance et construit des centrales éoliennes ou solaires dans neuf pays en Afrique du Nord, de l’Est et de l’Ouest. De l’autre côté de la Méditerranée, la trajectoire des Yovel est quasi parallèle et similaire à celle de leur nouveau partenaire marocain.

… Et les Yovel israéliens

Décédé en 2011 à l’âge de 60 ans après avoir lutté contre un cancer, le Dr Israël Yovel, ancien membre des forces spéciales de Tsahal (l’armée israélienne) reconverti en médecin humanitaire à Tel Aviv, laisse derrière lui la Gandyr Investments Company.

Jude Recanati, sa veuve, propulse au sommet des holdings familiales juives en Israël cette entreprise, qu’elle a bâtie en 2004 aux côtés de son époux, alors en partance pour la retraite. Gandyr est d’ailleurs l’acronyme en hébreu des membres de la famille : Gili, Noa, Daria (leurs trois filles), Judith et Rolly (l’autre prénom du Dr Israël).

Basé à Herzliya dans la “Silicon Valley” israélienne, le groupe Gandyr a connu un développement fulgurant avec des investissements dans l’industrie, la technologie, l’Intelligence artificielle, l’immobilier ou encore les énergies renouvelables.

Chez les Yovel, les affaires sont presque un héritage familial. Fuyant le nazisme qui s’installait en Grèce d’où il est originaire, Leon Recanati, le père de Jude, avait créé en 1935 la Palestine Discount Bank, première banque dirigée par un juif séfarade.

Les investissements des Yovel sont aussi philanthropiques. En 2004, en même temps que le groupe se mettait en place, le couple Yovel crée la Gandyr Foundation qui espère humaniser le monde des affaires par le financement d’actions de bénévolat et de soutien, notamment grâce au Centre natal de traumatologie destiné aux victimes de traumatismes liés à la guerre et au terrorisme. Un moyen, disent les Yovel, de rendre hommage à leur père et leur grand-père maternel.

Lune de miel

Prochain cap de ce mariage industriel ? Gaia se voit bien aller chercher la technologie et l’expertise israélienne de Gandyr, à qui elle vient d’ouvrir son premier marché au Maghreb et en Afrique. “Notre secteur, qui se trouve être dans le domaine de l’infrastructure, est hautement capitalistique et les projets coûtent très cher à financer. Un des grands intérêts de notre partenariat est d’inclure de nouvelles technologies israéliennes dans nos projets”, dit clairement Moundir Zniber.

Sans en dévoiler le nom, Gaia indique travailler avec une société israélienne qui a inventé une solution innovante de stockage par air comprimé, qui donne des rendements meilleurs que le lithium “avec des prix bien plus intéressants”, poursuit-il.

C’est aussi le sens du partenariat noué entre Gaia avec Gandyr, comme le rappelle le PDG de l’énergéticien marocain : “Nous avons une ouverture sur de nouvelles technologies dans le secteur de l’agrivoltaïsme, le solaire et le dessalement”. Et la lune de miel ne fait que commencer.

Maintenant les Marocains pourront aller prier a la Mosquée Al Aqsa

c'était déjà le cas sauf que ça se fera directement
j'y suis aller en décembre 2019 avec les parents on est allé en Jordanie et on est passé par voie terrestre

Un demi Milliards de Dollars d'Investissement Israelien au Maroc ca serait magnifique

Ce qui est top aussi c'est la collaboration dans le domaine de l'eau...

Code:

Khalil Hachimi Idrissi, patron de l’agence de presse MAP, semble vouloir aussi suivre la vague de partenariats avec Israël, à la suite du rétablissement des relations diplomatiques entre le Royaume et l’État hébreu. À ce titre, à l’instar d’autres établissements publics comme l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), un bureau de l’agence de presse sera prochainement créé à Tel Aviv, apprend-on.

Dans un premier temps, l’équipe de Khalil Hachimi Idrissi est en train de chercher un journaliste pour être affecté en Israël. Pour cela, on privilégie plutôt la candidature interne, puisant dans les ressources humaines de la MAP, et lançant un appel à candidature pour toute personne âgée entre 40 et 55 ans inclus, indiquent des sources consultées par nos soins. Autre condition à remplir : la maîtrise parfaite de l’anglais.

Pour rappel, à février 2020, l’agence de presse MAP affirmait détenir 71 correspondants de par le monde, assurant la couverture de l’actualité internationale à hauteur de 32,27 %.

https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/aeronautique-israel-aerospace-industries-debarque-au-maroc/?fbclid=IwAR1RN1bXZrxbXvl-pihSu99SVbIOKUqbVyk_fQMkvjVMe4-70nsqtWjj6-E