Des gens cherche manifestement à éclaté les relations et eux comme les notre se sont mis en porte à faux c'est devenu un vrai fléau ces comportements dans les ambassades et à l'heure d'internet ça personne aps
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Jeu 8 Sep - 16:28
Une société israélienne annonce son intention d'explorer le pétrole et le gaz dans les côtes de Lagouira https://ratiopetroleum.com/the-partnerships-assets/#Morocco
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Ven 9 Sep - 8:02
Une idée de génie de la part de i24 news. Une chronique en Darija sur la chaine francophone
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Ven 9 Sep - 8:21
Fahed64 a écrit:
Une idée de génie de la part de i24 news. Une chronique en Darija sur la chaine francophone
Les juifs marocains en Israël comprennent seulement Darija. Ce n’est bête comme idée.
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 14 Sep - 7:48
kolopoi12 a écrit:
Une société israélienne annonce son intention d'explorer le pétrole et le gaz dans les côtes de Lagouira https://ratiopetroleum.com/the-partnerships-assets/#Morocco
le contrat avec l'ONHYM est signé depuis Octobre 2021
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 28 Sep - 14:27
#BREAKING: #Israel may share aspects of its nuclear technology and knowledge with countries who are part of the #AbrahamAccords trend, Israel Atomic Energy Commission Chief Moshe Edri said in a speech to the IAEA in Vienna.
Maroc-Israël : qu’a vraiment gagné Rabat en normalisant ses relations avec Tel-Aviv ? :
En nouant des relations diplomatiques avec Israël, le royaume a obtenu certains avantages. Mais ce rapprochement a aussi eu un coût. Deux ans après les Accords d’Abraham, JA fait le bilan.
Au royaume, l’été 2022 aura été ponctué par les visites successives de responsables israéliens de premier plan : la ministre de l’Intérieur, Ayelet Shaked, en juin ; le chef d’état-major de l’armée, Aviv Kochavi, en juillet ; et enfin le chef de la police, Yaakov Shabtai, début août. Depuis la signature des Accords d’Abraham entre les deux pays, le 15 décembre 2020, le Maroc et l’État hébreu ont fait de la sécurité leur priorité. Un an après la normalisation, « ou plutôt une régularisation de leur relation », comme le souligne l’historien Pierre Vermeren, c’est d’ailleurs Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, qui avait inauguré le ballet des visites israéliennes au royaume, fin novembre 2021.
À l’époque, il s’agissait de la toute première visite officielle d’un ministre de la Défense au Maroc, qui a finalement donné lieu à la signature d’un protocole d’accord sécuritaire « sans précédent », selon Gantz. Si les clauses de cet accord demeurent à ce jour secrètes, il est néanmoins censé faciliter les ventes d’armes israéliennes au Maroc et fluidifier davantage le partage d’informations entre leurs services de renseignements respectifs. Depuis cette signature, le royaume a fait l’acquisition du système de défense aérienne et anti-missiles Barak MX (contrat à 500 millions de dollars), une flotte de drones destinés à la surveillance, ou encore des intercepteurs de drones Skylock.
Pour le symbole, Benny Gantz était venu accompagné de trois officiers de Tsahal, dont deux d’origine marocaine : le général Yaki Dolf, secrétaire militaire du ministre, et le colonel Noam Arbeli. L’existence d’une communauté juive au Maroc et d’une communauté d’origine marocaine en Israël (la deuxième après celle originaire de Russie) pousse « les Israéliens à considérer le Maroc avec beaucoup de sérieux », estime David Rigoulet-Roze, enseignant-chercheur spécialiste du Moyen-Orient.
Une alliance stratégique révélée au grand jour
Les relations entre Israël et le Maroc, ainsi que leur coopération sécuritaire et militaire, précèdent la normalisation de plusieurs décennies. « C’est un chef d’œuvre diplomatique du roi Hassan II, qui était à la fois le président du Comité Al-Qods et un interlocuteur privilégié des Israéliens », rappelle Pierre Vermeren. Participation israélienne à la construction du Mur des Sables au Sahara (1980), collaboration permanente des renseignements israéliens et marocains au cours de la guerre en Syrie… Les exemples de liens antérieurs à la normalisation ne manquent pas.
Mais le récent « outing » des deux partenaires leur permet d’aller plus loin dans la consolidation de leur « alliance stratégique ». L’objectif étant pour le Maroc de mettre sur pied une industrie locale d’armement avec l’appui des Israéliens, qui sont prêts à partager avec lui leur technologie. « C’est une éventualité vraisemblable. Dans sa rivalité avec l’Algérie, la faiblesse du Maroc, ce sont ses moyens. Le royaume pâtit de la remontée du cours des hydrocarbures, alors que les Algériens en profitent. Face au 10 milliards de dollars dépensés chaque année par l’Algérie dans le domaine militaire, le royaume a tout intérêt à produire ses armes », analyse Pierre Vermeren.
Le Maroc vient tout juste de commander 150 drones tactiques à la société israélienne BlueBird Aero Systems. Surtout, il est en train de finaliser un accord avec Israël pour implanter une filière locale de fabrication de drones de surveillance et d’attaque (kamikaze) sur son sol. Le même type d’accord, d’une valeur de 3 millions de dollars, est aussi en passe d’être conclu par Israël avec les Émirats arabes unis et Bahreïn.
Consulat contre visite royale
Il n’en reste pas moins que beaucoup de sujets restent à trancher dans la relation entre Rabat et Tel-Aviv. Si le Maroc a accepté d’officialiser ses relations avec Israël, c’était avant tout pour obtenir la reconnaissance de sa souveraineté au Sahara, « un sujet qui prime sur la cause palestinienne », tranche David Rigoulet-Roze. Dans un espace géographique plus immédiat – la Palestine se trouvant à 6 000 kilomètres –, le royaume a donc privilégié la normalisation à ses rapports (déjà exécrables) avec sa voisine, l’Algérie, qui a d’ailleurs saisi ce prétexte pour rompre unilatéralement ses relations avec le royaume en août 2021, mais également – quoique dans une moindre mesure – à ses relations avec la France, laquelle n’aurait guère apprécié de ne pas avoir été prévenue de cette décision, qualifiée de « souveraine » par le Maroc.
En normalisant, le royaume a – dans un premier temps – obtenu ce qu’il voulait : aux États-Unis, Donald Trump a reconnu la marocanité du Sahara, qui n’a depuis jamais été infirmée par Joe Biden. Quant à Israël, il soutient l’initiative marocaine au Sahara, une position que le ministre israélien, Yaïr Lapid, a rappelée lors du Sommet de Néguev, en mars 2022. Mais pour le Maroc, et en premier lieu le roi Mohammed VI, c’est loin d’être suffisant. Dans un discours prononcé fin août dernier, le souverain a demandé à ses alliés d’adopter une « position claire » sur le sujet. Autrement dit, la diplomatie marocaine apprécierait qu’Israéliens et Américains ouvrent un consulat à Dakhla, par exemple, au moins pour le symbole.
« Sauf qu’Israël et les États-Unis ne voient pas les choses de la même manière. La diplomatie occidentale est tenaillée par des questions de budget. Or ouvrir un consulat, a fortiori dans une ville où il n’y a pas de ressortissants israéliens et américains, ça coûte de l’argent et c’est inutile », estime Pierre Vermeren. En coulisses, c’est un sujet brûlant de négociations entre les deux pays : Rabat veut ces consulats, Tel-Aviv souhaite ardemment une visite de Mohammed VI en Israël. Pour chacune des deux parties, il s’agit de réaliser un « grand coup diplomatique ». Mais pour le roi, une visite officielle en Israël n’est pas sans risque car elle pourrait froisser une partie de l’opinion publique marocaine, très attachée à la cause palestinienne, ainsi que les Palestiniens.
Une normalisation partielle ?
Yasmina Abou al-Zohour, chercheuse en relations internationales et membre du think tank Arab Reform Initiative, estime que la normalisation entre le Maroc et Israël est « partielle ». D’après elle, il s’agit d’un deal conclu par le Palais qui « définit et conduit lui-même la politique étrangère du pays ». D’ailleurs, ajoute t-elle, « le Maroc n’a pas immédiatement accepté de porter les relations entre les deux pays au niveau des ambassades ». À ce jour, les deux nations ne disposent encore que de bureaux de liaison, et ce malgré les effets d’annonce de la presse israélienne, qui agacent passablement Rabat. Au Maroc, le bureau de liaison israélien a été éclaboussé par un scandale en septembre dernier: le chargé d’affaires, David Govrin, qui s’était auto-proclamé ambassadeur, a été rappelé à Tel-Aviv – et remplacé depuis –, pour des accusations de harcèlement sexuel et de malversations financières, ce qui a beaucoup gêné le royaume.
Cette affaire a envoyé un mauvais signal quant au développement des relations économiques entre les deux pays. Pour l’instant, les échanges commerciaux s’élèvent à 117 millions de dollars, loin de l’objectif des 500 millions de dollars annoncé. De même, les investissements israéliens au Maroc sont encore tièdes : à titre d’exemple, le site de la Chambre de commerce et d’industrie Maroc-Israël est toujours « en cours de construction ». Pourtant, le potentiel existe, notamment dans « les technologies vertes, l’agriculture, les biotechnologies, les énergies renouvelables », abonde David Rigoulet-Roze, mais aussi dans l’aéronautique. Depuis avril 2022, Israel Aerospace Industries envisage d’implanter au royaume une base de conversion d’appareils passagers en avions de fret. Mais pour l’instant, toujours rien à l’horizon. Le Maroc, un pont entre le Moyen-Orient et l’Afrique
A contrario, les échanges commerciaux entre les Émirats arabes unis et l’État hébreu sont passés de 11,2 millions à 1,2 milliard de dollars entre 2019 et 2021. La normalisation a considérablement modifié le paysage des Émirats (écoles juives, restaurants casher, tourisme israélien), mais tout cela – hormis les vols directs entre le Maroc et Israël – existait déjà au royaume, qui a consacré sa part d’identité juive dans la Constitution de 2011.
D’un point de vue plus global, la normalisation maroco-israélienne renforce les liens entre le royaume, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et les États-Unis. « C’est un pont pour recevoir une aide financière et politique de la part des pays signataires des Accords d’Abraham », estime Meg Al Jazouli, un chercheur soudanais membre, lui aussi, du think tank Arab Reform Initiative. En rejoignant cette alliance, le roi Mohammed VI, en tant que Commandeur des croyants et président du Comité Al-Qods, est aussi venu apporter une légitimité religieuse et politique aux pays du Moyen-Orient, qui ne l’avaient pas.
C’est aussi pour cela que le royaume est un partenaire important d’Israël, « qui pourrait s’appuyer sur le Maroc et son islam modéré pour faire contrepoids aux dérives islamistes dans la région : Erdogan, les Frères musulmans, les mouvances salafistes », prophétise Rigoulet-Roze. L’État hébreu pourrait également utiliser le Maroc comme tête de pont en Afrique pour accroître sa présence sur les marchés de la sécurité, des technologies agricoles et de l’agroalimentaire, ou encore des énergies renouvelables. Ce qui à terme renforcerait de facto le leadership du royaume dans la région.
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Lun 31 Oct - 18:12
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mar 1 Nov - 11:22
Code:
Sommet, Forum, réunions ministérielles et groupes de travail…certains médias confondant instances et organisation du quintet allié à Israël formé dans le désert du Néguev ont mal interprété des indiscrétions sur l’éventualité de la tenue d’une réunion préparatoire à Dakhla en janvier prochain. Interrogé par Le Desk, le porte-parole du Département d’Etat américain apporte les précisions nécessaires À l'origine Ces derniers jours, plusieurs médias nationaux et internationaux ont rapporté « l'organisation du Forum du Néguev en janvier 2023 à Dakhla ». Chacun des médias annonçant cette nouvelle cite une source différente.
Il s'agirait d'une deuxième réunion annuelle des pays membres du Forum du Néguev (Maroc, Émirats arabes unis, Bahreïn, Israël, États-Unis et Égypte).
Pour rappel, le premier Sommet a eu lieu le 23 mars dernier. Comme révélé par Le Desk, l'évènement avait donné par la suite la naissance au Forum du Néguev, organisation du quintet allié à Israël, qui, comme nous le dévoilions déjà, devrait se tenir par rotation dans chacun des pays membres. En attendant, des groupes de travail ont été institués pour plancher sur différents domaines de coopération. Les détails Tout commence par un article du Times Of Israel, publié le 20 octobre dernier. Le site d'information indique « le Maroc se prépare à accueillir la deuxième réunion ministérielle annuelle en janvier, selon quatre diplomates américains et du Moyen-Orient qui se sont exprimés sous couvert d'anonymat ».
Le lendemain, Hespress reprend les informations parues dans le site israélien, rappelant ce qu'on sait déjà: « le Sommet du Néguev devrait se tenir par rotation régulièrement dans chaque pays membre », ajoutant toutefois sur la base de Times of Israel, « Logiquement donc c’est le Royaume qui devrait accueillir la prochaine édition en janvier ».
Le 23 octobre, au tour de la chaîne israélienne i24 News de reprendre l'information, citant des sources marocaines et affirmant que la ville de Dakhla abritera le prochain Forum du Néguev. « Le Maroc sera ainsi la prochaine destination à accueillir la deuxième réunion ministérielle du Forum de Néguev en janvier prochain », indique-t-on.
« La date n'a pas encore été fixée mais le Maroc se prépare à accueillir les groupes de travail qui auront pour objectif de faire avancer les projets régionaux dans les domaines de la sécurité régionale, de la sécurité alimentaire et de l’eau, de l’énergie, de la santé, de l’éducation et du tourisme », poursuit la chaîne détenue par le milliardaire franco-marocain Patrick Drahi.
Plus récemment, le 28 octobre, le média panafricain Jeune Afrique reprend l'information, citant I24News qui annonce « la tenue de la seconde édition du sommet du Néguev à Dakhla ». « Une information très positive pour le royaume, mais qui n’est pas encore confirmée », tempère-t-on.
Autrement dit, autant de médias se citant les uns les autres et qui affirment pour l'essentiel: après le sommet du Néguev tenu en mars dernier, Dakhla abritera la seconde édition de l'évènement, devenant aujourd'hui le Forum du Néguev. Information de taille mise en avant: tout ceci aura lieu dès janvier 2023, soit dans pas moins de trois mois. Qu'en est-il exactement ? Les faits réels L'information principalement mise en cause n'est pas tant l'organisation à Dakhla de l'évènement, mais plutôt sa date. Jusqu'à présent, que le Maroc choisisse Dakhla pour abriter un évènement qu'il devrait normalement accueillir, l'organisation étant par rotation, est avancée en se basant sur les déclarations du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, lors du premier Sommet du Néguev, en mars dernier en Israël.
Comme nous le rapportions déjà à l'époque, le chef de la diplomatie marocaine avait donné rendez-vous à ses homologues dans un autre désert. Allusion faite au sud du Maroc, et donc Dakhla la plus apte à pouvoir accueillir un évènement de cette envergure, une fois les aspects logistiques et sécuritaires réglés.
Quelques mois plus tard, en juin de cette année, différentes sources diplomatiques nous faisaient état de la volonté de certains membres du Forum du Néguev, dont le Maroc, de convaincre la Palestine de participer. De plus, Dakhla avait encore une fois été mentionnée.
Pour démêler le vrai du faux, une source diplomatique proche du dossier répond au Desk : « Début 2023 c’est demain et je ne pense pas qu’un Forum puisse se préparer en si peu de temps… », et d’ajouter qu’«il faudrait déjà attendre entre autres le résultat des élections israéliennes ». Si effectivement « des groupes de travail ont été créés, ils doivent se réunir en prélude », ajoute-t-elle.
Interrogé par Le Desk, le porte-parole du Département d’Etat américain abonde dans le même sens : « Nous attendons avec impatience la prochaine occasion pour le Forum du Néguev de se réunir et travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires pour organiser le prochain rassemblement, qui, selon nous, sera une réunion des groupes de travail du Forum. Nous n'avons rien à annoncer à ce stade concernant le moment et le lieu de cela ».
D’où vient donc ce méli-mélo médiatique ?
Dans notre article du 20 octobre qui faisait état des indiscrétions de diplomates américains au Moyen-Orient cités par la presse israélienne au sujet de l’éventualité pour le Maroc d’abriter la deuxième réunion ministérielle en janvier prochain, nous faisions aussi référence à la proposition antérieure de Bourita de voir le Maroc organiser le Forum à une date évidemment encore indéterminée. Le ministre évoquait alors le Forum et non les réunions préparatoires intercalaires, elles aussi tournantes et consacrées à faire avancer les projets régionaux dans les domaines de la sécurité régionale, de la sécurité alimentaire et de l'eau, de l'énergie, de la santé, de l'éducation et du tourisme. Le verdict La presse qui s’est inspirée de notre article du 20 octobre a fait la confusion entre le Sommet initial, le Forum qui doit en découler et les sessions préparatoires devant se tenir aussi à tour de rôle à dates régulières. De cela, la télévision israélienne a pris pour acquis ce que la presse marocaine en avait faussement déduit intoxiquant à son tour le magazine panafricain Jeune Afrique.
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rafi General de Division
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 2 Nov - 13:23
La collaboration entre ces deux pays se fait sur la reconnaissance de quelle base territoriale puisque les seules reconnues pour Israël au niveau ONU semblent bien être celles de la partition de 1948 ? quelles sont donc les frontières que le Maroc reconnait aujourd'hui comme territoire israélien : celles de 1948, de 1967, de 1973, celles issues de la situation actuelle ?
Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 2 Nov - 14:41
Pour avoir une réponse, il faudra lire l’initiative de paix de la Ligue des États arabes que le Maroc soutien !
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rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 2 Nov - 15:10
Ce qui m’intéresse c'est la position de la diplomatie marocaine pas celle de la ligue arabe.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Jeu 3 Nov - 4:40
Il était une fois et il y a déjà longtemps un petit pays du moyen-orient qui s'interrogeait sur son avenir. Un constat fût fait pour tenter de faire évoluer une situation qui pouvait s'avérer dangereuse à terme et il fût décidé de renverser la vapeur car le sort des armes, tout favorable qu'il soit, ne seraient pas éternel. Il fallait trouver des solutions alternatives afin de pérenniser l'existence même de la nation. C'est là que la diplomatie est entrée dans une phase dite offensive, il s'agissait de maitriser les adversaires de l'intérieur sans se mettre à dos la communauté internationale et de diviser autant qu'il était possible ceux qui à l'extérieur menaçaient son existence. La première grande occasion a vue le jour en 1973 où le conflit avec plusieurs états de la région a failli tourner au désastre. Comment éviter un futur désastre se sont dit les stratèges ? La paix s'exclama l'un deux, la paix ! la paix avec son plus irréductible adversaire, l’Égypte. Une paix allant jusqu'à céder à ce dernier la région stratégique du Sinaï. L'affaire tournant au mieux, les diplomates se sont mis à réfléchir à toutes les possibilités qu'ils étaient offerte afin d'aller encore plus loin. L'allié américain, celui qui n'avait pas bougé d'un pouce afin de sauver des millions de juifs enfermés en Europe sous le joug des nazis allemand fût mis à contribution et petit à petit, des avancés ont conforté les stratèges dans leur analyse... Bien plus tard, un penseur de ce petit pays constitué d'immigrants s'est exclamé : Eureka, j'ai trouvé ! Nous allons mobiliser les minorités qui constituent notre nation afin d'aller encore plus loin et de trouver le moyen de lier des relations avec les États où les liens sont restés forts entre nos citoyens et leur pays d'origine afin de propager nos idées de paix et de collaboration et sécuriser l'avenir de notre pays. Les américains ont apporté dans leur petit panier la promesse d'un soutien dans un différent territorial, le petit pays, le rappel que deux nations pouvaient avoir les mêmes citoyens. Tout allait bien dans le meilleur des monde possible, jusqu'à que survienne un petit accrochage qui pouvait s'apparenter à une provocation...
Pourquoi donc provoquer alors que tout va au mieux échangèrent les stratèges des deux pays, est-ce là une question de nature, la question reste ouverte ?
Le traitre.
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 16 Nov - 21:16
Selon le porte parole du MAE israélien, Israël est prête à partager son expérience dans le dessalement d'eau de mer avec le Maroc.