Ce n’est pas la première fois que des subsahariens font ça chez nous bref j’espère que cette enfant vas bien est qu’il y’aura une réaction des autorités parce que ce genre de choses n’est pas anodins dans tout le pays surtout casa
HS Je les aime bien mais des fois ils delirent.. J'espère qu'ils vont pas déclencher une chasse aux sorcières... Si on suit cette logique tous les marocains de Belgique seraient des terroristes avec ce qui s'est passé au Bataclan., /HS
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 11 Mai - 8:42
pour ne pas se faire des illusions, c'est pas pour faire bon voisinage avec l'Espagne qu'ont doit les garder chez nous, et c'est pas pour faire frère avec les autres pays subsahariens qu'ont va tolérer ce genres de dérapage très dangereux.
il est temps de faire une rafle générale et expédier 50% de ce beau monde vers le pays du quel ils ont entré clandestinement au Maroc, ont les rappellera une fois qu'ont voudra envoyer un SMS à Madrid. les 50% restants vont tenir la leçon que tout acte de ce genre signifiera la fin de la vie douce au Maroc pour toute la communauté.
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AHMED77130 Sous lieutenant
messages : 689 Inscrit le : 10/05/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 11 Mai - 8:44
Ce n’est pas la première fois que des subsahariens font ça chez nous bref j’espère que cette enfant vas bien est qu’il y’aura une réaction des autorités parce que ce genre de choses n’est pas anodins dans tout le pays surtout casa
HS Je les aime bien mais des fois ils delirent.. J'espère qu'ils vont pas déclencher une chasse aux sorcières... Si on suit cette logique tous les marocains de Belgique seraient des terroristes avec ce qui s'est passé au Bataclan., /HS
Vous avez totalement raison mais ce genre de choses de doit pas arriver déjà qu’on en a déjà assez chez nous alors imaginez juste avec d’autres ce sera comme d’autre pays asiatique comme le Pakistan par exemple !
Est bien sûr je sais de quoi je parle !
h24 Sous lieutenant
messages : 689 Inscrit le : 27/09/2021 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 11 Mai - 11:35
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 13 Mai - 7:40
La fillette en question a été retrouvée à Marrakech, probablement une fugue familiale
simplet aime ce message
Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 13 Mai - 7:47
Voila j'ai évité de me proncer sur cette affaire depuis le début tellement la réaction émotive et nauséabonde pointée vers les "subsaharien"...
Sur cette affaire, il va falloir qu'on se remette en question.
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AHMED77130 Sous lieutenant
messages : 689 Inscrit le : 10/05/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 13 Mai - 8:30
Fahed64 a écrit:
Voila j'ai évité de me proncer sur cette affaire depuis le début tellement la réaction émotive et nauséabonde pointée vers les "subsaharien"...
Sur cette affaire, il va falloir qu'on se remette en question.
Elle a êtes retrouver hamdullah en vie à Marrakech, je sais pas comment un gang de subsaharien la ramène jusqu’à là-bas bref cette affaire est très floue de ce que j’ai lue sur l’article elle aurait fugué donc ces totalement le contraire de ce qu’on nous a dit. https://t.co/Ay9K7RK1w9
Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 13 Mai - 9:08
Ce qui est inquiétant c’est surtout le pointage du doigt et la certitude que c’était un groupe de personne alors que les gens dans le fond n’en savent rien !
Ceci dit je tire mon chapeau aux forces de l’ordre qui ont su faire la part des choses et retrouver la gamine.
Il y a des leçons à tirer de cette histoire.
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 13 Mai - 11:21
Les autorités algériennes pénètrent les frontières marines marocaines et jettent les familles syriennes à travers un jet-ski dans la mer ?! je uis pas sur de la crédibilité de video
كارثة إنسانية بكل المقاييس!!!! السلطات الجزائرية تخترق الحدود المغربية و ترمي بالعائلات السورية عبر الجيت سكي في البحر دون التفكير في المخاطر المحتملة التي يمكن أن تصيب الكبار أو الصغار الذين لا يعرفون السباحة. قولولي هل هؤلاء مسلمون؟!! هل هؤلاء عرب و امازيغ؟!! .. ما هذا العبث؟! pic.twitter.com/gOCENEZrIB
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 19 Mai - 7:42
Code:
Au sein d’OCP mais aussi de l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’heure est à la préparation au lancement prochain d’Innov X, un nouveau accélérateur d’innovation. Selon nos sources, l’annonce devrait bientôt être faite.
D’après nos informations, il s’agira d’un accélérateur d’innovation faisant la jonction entre le groupe OCP et l’UM6P. Son but sera de chercher des solutions innovantes que cela soit pour le groupe ou l’université, apprend-on.
Capitalisée à 10 millions de dirhams (MDH), une structure a déjà vu le jour : elle porte le nom de Innov X et est logée au sein des locaux de l’UM6P à Benguerir. Au sein de son conseil d’administration, on retrouve le patron l’université, Hicham El Habti officiant aussi en tant que PDG d’Innov X, Karim Lotfi Senhadji, CFO d’OCP, Abdelaziz El Mallah, vice-président exécutif au sein du groupe chargé du développement industriel et enfin Soufyane El Kassi, chief growth officier d’OCP, indiquent nos sources.
Maroc – Russie : comment les oligarques de Poutine ont tenté de faire du business dans le royaume:
Les hommes d’affaires russes, dont beaucoup sont liés au Kremlin, ont longtemps essayé de nouer des liens d’affaires au Maroc. Mais la plupart des accords n’ont jamais abouti, et la méfiance entre Rabat et Moscou est réciproque…
Les oligarques russes Iskander Makhmudov et Farkhad Akhmedov Montage JA; DR; Hollie Adams/Bloomberg via Getty Images
Mi-décembre 2012 à Marrakech. La Mamounia est en effervescence et ses abords sont bouclés par une armada d’agents de sécurité aux aguets. Le mythique palace dirige une opération placée sous le sceau du secret. Denys Courtier, directeur exécutif historique du prestigieux établissement, se contente d’évoquer « le mariage de la fille d’un milliardaire russe ». Or le milliardaire russe en question n’est autre que le président Vladimir Poutine. Mariage marocain chez les Poutine
Si le mariage officiel aura lieu au pays quelques semaines plus tard, le tsar a choisi la ville ocre pour unir sa fille cadette Ekaterina à Kirill Shamalov, un richissime oligarque, fils de Nikolaï Shamalov, réputé pour sa proximité avec Poutine. Kirill deviendra même un conseiller économique du Kremlin, avant de divorcer d’Ekaterina en 2017 et de lui céder 40 % de sa fortune, soit 600 millions de dollars.
Ekaterina et son époux offrent alors à leurs invités une fête marocaine démesurée de trois jours, digne des Mille et une nuits. Au total, elle aurait coûté, avec la nuit de noces, plusieurs millions de dollars…
Depuis, aucun nouveau détail n’a fuité. Un article publié sur un site local de Marrakech, dans lequel l’artiste marocaine Noor racontait les coulisses, a même été supprimé. Quoi qu’il en soit, Poutine a lancé la mode du « mariage à Kech » auprès de l’oligarchie et de la jet-set russes. De quoi faire le bonheur des meilleurs wedding planners de la place, ravis de disposer de budgets illimités et de laisser libre court à leur folie des grandeurs.
Benalla et Haguenauer
Mais derrière le strass et les paillettes, Marrakech a aussi sa part d’ombre. En 2019, une enquête menée par la justice française, a mis au jour les liens sulfureux entre Alexandre Benalla et deux ressortissants russes proches du Kremlin, Iskander Makhmudov et Farkhad Akhmedov. Le premier officie dans les mines, les transports et l’énergie à travers un groupe sobrement nommé Kalachnikov. Le second opère dans les hydrocarbures et développe un goût très prononcé pour les œuvres d’art.
A l’époque, l’ex-Monsieur sécurité du président français est installé à Marrakech, avec l’ambition de faire des « affaires en Afrique ». Sur place, il reçoit au moins 360 000 euros (sur un contrat d’une valeur de 2 millions) de la part des deux oligarques, via sa société marocaine IntraConseil, pour assurer leur protection.
L’architecte de ce contrat de 2017 ne serait autre que le Français Jean-Louis Haguenauer, un homme d’affaires marié à une femme russe, père de la Fondation Montresso, propriétaire de la résidence artistique Le Jardin Rouge à Marrakech, qui dispose d’un puissant réseau en Russie. Surnommé « l’homme de Moscou » par la presse hexagonale, il évolue entre la Russie et l’Afrique. Originaire du Sud-Ouest français, Hagenauer a débarqué à Moscou au milieu des années 1980. Il s’y est taillé une petite réputation dans l’import-export avant d’être recruté au sein de Gossnab, la commission d’État soviétique pour la fourniture en matériaux et équipements.
De fil en aiguille, ce plongeur en eaux troubles s’est mis à fréquenter l’élite de la capitale russe, du monde des affaires au Kremlin en passant par le KGB. Il se lie aussi à plusieurs personnalités françaises, comme Bernard Tapie, Martin Bouygues, Olivier Dassault, mais aussi un certain Thierry Mariani. Il a représenté Dassault en Russie et aurait même dirigé l’une des boîtes de nuit les plus huppées de Moscou jusqu’en 2015 : le K19, situé en face du siège du FSB (ex-KGB) où festoyaient tout ce que la capitale russe compte d’oligarques, d’hommes d’affaires et de diplomates.
Le Maroc, plaque tournante des oligarques ?
Autant d’éléments qui interrogent sur les réseaux russes dans le royaume chérifien. D’autant que depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Maroc a soigneusement évité de se mettre à dos les parties prenantes au conflit. Début mars, le royaume n’a pas participé au vote d’une résolution de l’ONU condamnant l’agression russe.
Résultat ? Le pays ne figure pas sur la liste des pays sanctionnés par Poutine. Selon Artem Tsinamdzgvrishvili, représentant commercial à l’ambassade russe à Rabat, « le royaume du Maroc reste le troisième partenaire commercial de la Fédération de Russie parmi les pays du continent africain, après l’Égypte et l’Algérie ». Le volume des échanges commerciaux entre la Russie et le Maroc a d’ailleurs enregistré une hausse de 50 % en janvier et février 2022 par rapport à 2021, mais reste relativement faible, en dessous de 2 milliards de dollars.
Alors que les autorités marocaines s’étaient fixé l’objectif ambitieux d’accueillir 2 millions de touristes russes d’ici À 2020, elles n’en ont reçu que 10 000 en 2019, dont la majorité a privilégié Agadir. Au point qu’en 2018, cette ville du sud a inauguré un delphinarium financé par des fonds russes à hauteur de 8 millions de dirhams (près de 755 000 euros).
Plus récemment, entre février et mars 2022, les autorités marocaines ont donné l’autorisation à plusieurs compagnies aériennes et jets privés russes d’atterrir et de décoller de l’aéroport d’Agadir Al-Massira, alors qu’une trentaine de pays européens ont fermé leur espace aérien à la Russie. Valérian Shuvaev, l’ambassadeur de Russie à Rabat, évoque « des ressortissants russes établis en Amérique Latine, désireux de regagner leur pays ».
En réalité, il se serait surtout agi d’oligarques russes désireux de traverser l’Atlantique pour rejoindre les paradis fiscaux des Antilles. Ils ont donc pu faire escale à Agadir pour faire le plein de kérosène avant de repartir. « Évidemment, à partir du moment ou cela s’est su publiquement, les autorités marocaines ont demandé poliment aux Russes de ne plus emprunter ce chemin aérien », relate une source très proche des milieux de la Défense.
Des accords russo-marocains avortés
Du côté russe néanmoins, les tentatives pour faire du business au Maroc ont été nombreuses, mais presque toujours infructueuses. En 2006, déjà, la presse russe annonçait en grande pompe l’arrivée d’un des cinq plus grands groupes russes financiers, IFC Metropol, sur le marché marocain. Un « mastodonte » prêt à investir 150 millions de dollars dans un projet touristique à Marrakech et 60 millions de dollars dans une usine d’engrais pour l’Office chérifien des phosphates (OCP). Seize ans plus tard, le projet est au point mort.
En mars 2016, juste après la visite officielle du roi Mohammed VI au Kremlin, les effets d’annonce se succèdent. La Russie promet un approvisionnement en GNL (gaz liquéfié) à destination du Maroc et évoque l’installation d’une usine de fabrication de camions militaires de la marque Kamaz dans le royaume. L’entreprise exporte dans dix pays africains et dispose d’une usine d’assemblage en Éthiopie. Mais là encore, rien. Hasard ou non, pendant des années, Jean-Louis Haguenauer a prospecté sur le continent au profit de Kamaz.
« Dès 2006, après une visite de Poutine, l’État marocain a signé des contrats d’armement avec la Russie, affirme notre source proche des milieux militaires. Ils prévoyaient entre autres l’achat de cent hélicoptères et d’un système de défense aérien, mais cela n’a jamais abouti pour des raisons culturelles, techniques et politiques : la proximité de la Russie avec le régime algérien et ses intérêts sur place, sa position diplomatique sur le Sahara, mais aussi notre propre proximité avec les États-Unis et la France, qui voient d’un très mauvais œil ce genre de deal passé avec Moscou. »
L’un des rares accords qui a abouti concerne l’approvisionnement du marché national avec du blé russe, signé en 2016 entre El Hachmi Boutgueray, PDG d’Anouar Holding, et la filiale russe du courtier suisse Glencore. Mais depuis, ce dernier a pris ses distances avec le milieu des affaires russe, qu’il estime « toxique ». Néanmoins, la Russie exporte toujours du blé au Maroc.
Raffinerie russe : le grand mirage
En octobre 2019, en marge du forum économique Afrique-Russie à Sotchi, la MAP, l’agence de presse officielle du Maroc, annonçait la signature d’un accord pour la construction d’une raffinerie de pétrole d’une valeur de 2 milliards d’euros. À l’époque, le lieu de son installation était encore incertain : Nador, Kénitra et Dakhla étaient évoqués. En réalité, le contrat a été paraphé dès mars 2019 par le directeur général de la société MYA Energy, Moulay Youssef El Alaoui, l’homme d’affaires Rahal Boulgoute, réputé proche des milieux sécuritaires marocains, le président de la Banque de développement de la Fédération de Russie (VEB), Daniil Algulyan, et le vice-président du Centre russe pour l’exportation (EXIAR), Nikita Gusakov.
En coulisses, Moulay Youssef El Alaoui se serait même adjoint les conseils d’un expert russe, Raushan Telyashev, ancien manager chez Shell, passé par le géant russe Lukoil, puis par la multinationale Genoil au Moyen-Orient, avant d’ouvrir son propre cabinet de consulting, Energy and Engineering. Le Russe était notamment censé se rendre au Maroc afin de conduire les études de terrain et de s’assurer de la faisabilité du projet.
En 2015, la Samir, unique raffinerie nationale, était déjà à l’arrêt total, et le royaume importait 100 % de ses besoins en carburant. Le projet de raffinerie russe aurait pu permettre au Maroc de produire du carburant maritime et du carburant pour le marché national. Surtout, après Sotchi, Vladimir Poutine a accentué sa pression sur les acteurs pétroliers nationaux, notamment Lukoil, pour qu’ils s’étendent davantage sur le continent africain.
Le projet pharaonique semble mort-né. Deux mois après la signature du contrat en 2019, Rahal Boulgoute « s’est retiré du deal pour des raisons personnelles ». Et quand Jeune Afrique contacte Moulay Youssef El Alaoui, un interlocuteur mystère assure qu’il « a changé de numéro de téléphone depuis longtemps ».
Méfiance et chasses gardées
Du côté des hauts cadres de l’administration marocaine, des experts en énergie et même des militaires, personne n’a jamais cru en ce projet ni même lu, vu ou entendu quoi que ce soit de concret. « Les Russes investissent surtout dans le secteur énergétique et bancaire, et au Maroc, ce sont des chasses gardées. Je pense que les autorités sont réticentes à l’idée d’ouvrir leur marché aux oligarques russes. Il s’agit de deux pouvoirs économiques dont la nature est plutôt clanique et monopolistique, cela génère donc de la méfiance réciproque, souligne notre source proche des milieux militaires.
Pour autant, la Russie poursuit ses tentatives. Début mai, Timipre Sylva, ministre d’État nigérian aux Ressources pétrolières, a indiqué que plusieurs investisseurs russes souhaitaient financer une partie du gazoduc Maroc-Nigeria, un projet encore très hypothétique. Reste que Moscou investit très peu au Maroc. Selon les chiffres de l’Office des changes, les investissements directs russes dans le royaume se sont élevés à 2 millions de dirhams de janvier à septembre 2021, à 19 millions de dirhams en 2020, et à… 0 en 2019. Dans le domaine des engrais, le Maroc et la Russie sont même en concurrence directe. Du fait des sanctions européennes, le producteur russe PhosAgro a dû suspendre ses exportations, une véritable aubaine pour l’OCP, qui pourrait prendre sa place.
« Jusqu’à très récemment, les distributeurs d’hydrocarbures au Maroc achetaient environ 12 % de leur volume total à la Russie. Le reste des échanges et des investissements entre les deux pays concernent majoritairement l’agriculture et la pêche, confie un expert des relations internationales. Finalement, celui qui doit connaître le mieux les dirigeants et les hommes d’affaires russes, c’est sûrement notre chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a passé douze ans au ministère de l’Agriculture et dirige Afriquia, l’un des distributeurs de carburants les plus importants du pays. » Et pourtant, même de ce côté-là, rien à signaler si ce n’est la quasi disparition des tomates marocaines dans les rayons russes : leur volume de vente est passé de 126,48 millions de kilos en 2016 à seulement 181 000 kilos en 2021.
Interrogé sur le montant et les secteurs clés des investissements russes au Maroc, la CGEM (le syndicat des patrons), qui a organisé plusieurs forums économiques entre les acteurs marocains et russes au cours des dernières années, s’est quant à elle contentée de répondre qu’elle n’avait « aucune donnée » à fournir. Manifestement, la Russie est devenue un sujet gênant.
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 24 Mai - 12:30
Citation :
La souveraineté alimentaire, ce n’est pas pour maintenant Agriculture
LE 20 MAI 2022 L’importance de la souveraineté alimentaire est désormais un sujet récurrent dans les débats et les politiques à travers le monde. A contre-courant, au Maroc, on privilégie une stratégie qui repose sur les importations de produits agricoles, alors même que les marchés internationaux sont perturbés.
Quel est le point commun entre le Mali, la Bolivie, l’Equateur, le Sénégal ou encore le Venezuela ? L’ensemble de ces pays, au-delà de leur appartenance au “Sud” en termes de développement, ont tous consacré le concept de “souveraineté alimentaire” durant la dernière décennie.
Selon ce concept, la production agricole d’un pays doit d’abord être destinée aux marchés locaux et régionaux, tout en encourageant les petites exploitations et la diversification des cultures afin de préserver l’environnement et en améliorant la productivité.
Plus récemment, l’idée de souveraineté alimentaire a fait son chemin dans les forums internationaux, et ce, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19, mais aussi par la guerre en Ukraine.
Au Maroc, l’idée tente de se frayer un chemin, comme en témoigne la conférence sur le sujet organisée par le quotidien Le Matin le 17 mai. Mais elle n’est toutefois pas près de s’imposer au vu de la vision stratégique de nos décideurs.
Souveraineté : au-delà de la sécurité alimentaire “La souveraineté alimentaire est le droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables, et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires.” Cette définition a été développée dans les années 1980 par le mouvement international Via Campesina qui regroupe aujourd’hui plus de 200 millions de paysans dans 81 pays.
C’est donc un concept beaucoup plus large que celui de sécurité alimentaire, qui consiste à prévoir des situations d’urgence et à se prémunir par des mesures appropriées (stock de grains et de denrées de base, accords bi ou multilatéraux pour garantir les importations, etc.).
Surtout, si la souveraineté alimentaire a d’abord été promue par des organisations altermondialistes, puis par des institutions onusiennes comme l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ou des pays du Sud, elle s’est vue catapultée au premier plan par le changement climatique et des crises comme la pandémie de Covid-19 ou la guerre en Ukraine.
Droit dans le mur ? “Il n’y aura pas de réajustement”. Interrogé sur la nécessité de revoir la politique agricole marocaine pour l’adapter à l’idée de souveraineté alimentaire, Redouane Arrach est sans équivoque (voir son interview en bas de page).
Selon le tout nouveau secrétaire général du ministère de l’Agriculture, nommé en janvier 2022, le Plan Maroc Vert (PMV), tout comme son successeur, le Plan Génération Green (lancé en 2020), ont pour objectif d’assurer la souveraineté alimentaire du royaume.
Une réflexion à l’opposé de celle des experts internationaux sur le sujet. Car les deux plans font la part belle à une agriculture toujours plus gourmande en eau, dont une grande partie de la production est destinée à l’export.
Une orientation vouée à l’échec, selon le récent rapport publié par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui annonce la fin de la production de tomates, d’olives et de tournesols dans les pays d’Afrique du Nord, et donc au Maroc, en raison de crises alimentaires et hydriques aiguës qui devraient survenir dans les prochaines années.
Mais au-delà des raisons environnementales, le contexte international devrait inciter le Maroc à faire de la souveraineté alimentaire un enjeu stratégique. Toutefois, alors que le royaume, comme on l’a vu, continue de privilégier une politique d’exportations de produits agricoles, il dépend des importations (et donc des marchés internationaux) pour assurer sa sécurité alimentaire.
Or, la chaîne logistique internationale a été sérieusement impactée par la pandémie de Covid-19. Dans le même temps, les prix de produits agricoles de base, comme les céréales et les huiles brutes (qui seront transformées en huiles de table), ont été lourdement impactés par la guerre en Ukraine.
Certes, des experts tablent sur une fin du conflit durant l’année 2022, avis qu’ils ont émis lors de la dernière Assemblée générale de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à Marrakech le 12 mai. Mais rien ne garantit que les conséquences du conflit ne soient pas durables, notamment en cas de déstabilisation de la Russie. La pandémie, elle, n’est pas encore tout à fait enrayée.
Et des politiques, comme celle du “zéro Covid” adoptée en Chine, risquent de prolonger la désorganisation des chaînes logistiques internationales, essentielles pour maintenir l’approvisionnement des marchés à des prix acceptables.
Sécurité vs souveraineté En conjuguant ces données, la question de la révision de la politique agricole se pose sérieusement, ne serait-ce que pour juguler, sur le long terme, l’inflation des prix des biens de première nécessité.
“Sur le marché international, le prix du blé est passé de 200 dirhams en moyenne le quintal ces dernières années à 500 dirhams. Or, on va importer cette année plus de 100 millions de quintaux toutes céréales confondues. Contre 87 millions de quintaux l’année dernière”, s’émeut Rachid Benali, premier vice-président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader).
Mais les solutions que propose le responsable ne semblent pas à la hauteur de son alarmisme : il préconise tout simplement l’augmentation du prix du pain afin de réduire le gaspillage. “Cette crise va remettre en question notre politique céréalière. On consomme trop de farine. Le pain à 1,20 dirham est intenable. Il y a beaucoup de gaspillage. Nous consommons 340 à 350 kg par habitant et par an. Il faut trouver le moyen de baisser notre consommation car, avec ces prix, nous allons vers 5 milliards de dollars d’importations”.
Du côté du ministère de l’Agriculture, on se veut rassurant. “Il y a des incertitudes sur les prix mais pas de problème sur l’offre mondiale”, nous assure ainsi le SG du département, Redouane Arrach. Pourtant, l’Inde, l’un des premiers exportateurs mondiaux de blé, a décidé d’interdire toute exportation de céréales en raison de la sécheresse qui touche le sous-continent indien cette année.
Un phénomène qui touche plusieurs bassins d’exportation… mais qui n’entame en rien l’optimisme de Arrach, qui semble confiant : “Le Maroc a une très bonne connaissance des marchés mondiaux. Dans le cadre de sa stratégie sur la sécurité alimentaire, le pays a renforcé le rôle des acteurs privés. Lorsqu’on a un secteur privé développé, on est mieux préparé pour amortir les chocs”.
Des options indiscutables
La main invisible du marché va donc nous prémunir contre la pénurie, mais quid de la souveraineté pourtant prônée par le roi Mohammed VI dans son discours d’ouverture de la session d’automne du parlement en octobre dernier ? “C’est un concept qu’il faut customiser, chaque pays donne un sens au concept de souveraineté alimentaire, on ne va pas retrouver les mêmes définitions en France ou au Canada”, affirme Redouane Arrach.
“Nous avons opté pour la sécurité alimentaire à la fin des années 1980 et renforcé nos infrastructures de marché”, explique-t-il. Et s’il concède que “la politique publique est sujette à débats”, il évoque tout de même “les réalisations concrètes du Plan Maroc Vert qu’il s’agit de renforcer”, comme pour prôner le changement dans l’immobilisme.
Même son de cloche chez Hamid Felloun, directeur général de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri), avec une légère nuance néanmoins : “En ce qui concerne la céréaliculture, il faut réajuster la politique publique”. Hamid Felloun estime que le Maroc peut améliorer durablement la productivité des cultures céréalières, comme préconisé d’ailleurs par le Plan Maroc Vert et Génération Green.
Pourtant, leur rendement moyen ne répond toujours pas aux attentes. Selon le responsable, il est donc essentiel de reprendre des éléments clés du PMV, notamment la promotion du secteur agricole comme locomotive de la croissance à travers un renforcement technique et un investissement financier conséquent.
L’idée serait donc de renforcer les exportations des filières agricoles dans lesquelles le Maroc est compétitif, comme les légumes, les tomates ou les agrumes, pour générer des devises qui permettront d’acquérir des produits comme les céréales et les huiles, dont le Maroc est fortement dépendant.
Or, cette stratégie mènerait inéluctablement à sacrifier notre souveraineté alimentaire sans pour autant générer une quantité importante de devises pour comprenser les importations.
En 2017, le Maroc a ainsi exporté 33,2 milliards de dirhams de produits agricoles et alimentaires. Selon le même rapport, il aurait importé, la même année, pour 51 milliards de dirhams, essentiellement en céréales, huiles, sucres, lait et dérivés. Et en 2022, la facture céréalière seule devrait atteindre 50 milliards de dirhams.
Pourtant, que ce soit du côté des acteurs du secteur ou du gouvernement, la souveraineté alimentaire ne semble visiblement pas être une priorité.
Trois questions à Redouane Arrach, secrétaire général du ministère de l’Agriculture La politique agricole marocaine (déterminée par le Plan Maroc Vert et Génération Green) permettra-t-elle d’assurer notre souveraineté alimentaire ?
Le Plan Maroc Vert est nécessaire à la souveraineté alimentaire. Il a mis en place toute l’infrastructure résiliente nécessaire pour la construire. Car on ne peut pas la construire sans avoir investi dans le secteur alimentaire ; sans avoir beaucoup travaillé sur l’adaptation aux changements climatiques.
Avec l’annonce de Sa Majesté le roi sur la souveraineté alimentaire, nous avons en main tous les éléments pour mettre en œuvre cette vision, surtout en ce qui concerne les filières de de base.
Un des garants de cette souveraineté est la petite agriculture, or, le PMV a acté l’échec du pilier II, consacré à cette cible… La petite agriculture n’est pas seulement concernée par le pilier II. De nombreuses actions ont été menées : vaccinations du cheptel, inséminations artificielles, conseils, projets de développement de l’arganier… Mais aussi des actions dans les zones montagneuses ou oasiennes. Et ce sont toutes des actions qui concernent la petite agriculture.
Avec le dernier rapport alarmiste du GIEC sur le changement climatique, mais aussi l’impact du Covid ou de la guerre en Ukraine, peut-on s’attendre à un réajustement de la politique marocaine ? Il n’y aura pas de réajustement. Génération Green est au cœur de la souveraineté alimentaire du Maroc. Lisez bien la stratégie. Il y a la maîtrise de la consommation de l’eau, il y a l’agriculture éco-efficiente, il y a l’amélioration des circuits de distribution, etc.
La stratégie intègre tous les acteurs concernés par la transformation des système alimentaire, notamment en assurant les agriculteurs contre les changements climatiques et en maintenant l’investissement dans le secteur agricole.
Tous les axes de la stratégie Génération Green s’insèrent dans la vision de la souveraineté alimentaire. Ce qui reste maintenant à faire, c’est mobiliser les financements.
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Smog Adjudant
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 24 Mai - 14:29
La solution est peut-être ds une coopération sud-sud et surtout africaine, on peut pas être autonome ds tout et seul. L'Afrique a ttes les ressources et tt va à l'étranger alors que les africains ont été les derniers servi en vaccin covid qui a mis à jour l'égoïsme des pays du nord et on a tjrs pas retenu la leçon.
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Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 26 Mai - 11:34
Je mets cela ici. Notre ambassadrice est en mission "vaseline" pour communiquer autour de la délimitation maritime.
À noter que certain au sein du parlement souhaite détacher juridiquement les Canaries de l'Espagne pour pouvoir s'arroger les eaux ....
À noter que notre ambassadrice à fait un clin d'oeil à un éventuelle processus onusien en cas de blocage ....
Citation :
La délimitation de la frontière maritime avec l'Espagne se fera "par le dialogue", selon l'ambassade du Maroc
La session plénière du Parlement régional a rejeté ce mercredi une initiative du Groupe nationaliste qui exhortait le gouvernement central à mettre en œuvre des mesures législatives et diplomatiques pour que l'Archipel se voie reconnaître son statut de pleine autonomie interne et soit autorisé à délimiter ses eaux.
L'ambassadrice du Maroc, Karima Benyaich, a assuré ce mercredi que son pays veut délimiter ses frontières maritimes avec l'Espagne « par le dialogue, la convention et la coopération » entre les deux parties, en recourant au cadre onusien, « s'il y avait le moindre problème ».
"Mais il n'y en aura pas", selon lui, "parce que nous avons des relations matures", a déclaré Benyaich dans des déclarations aux journalistes avant d'assister au Conseil diplomatique de Casa Africa, qui réunit des ambassadeurs africains accrédités à Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. à l'occasion du 25 mai, Journée de l'Afrique.
En 2020, le Parlement marocain a promulgué deux lois établissant unilatéralement ses eaux territoriales, sa zone économique exclusive et l'extension de son plateau continental jusqu'à 350 milles nautiques, prenant également la côte du Sahara occidental comme référence.
Cette décision a été particulièrement controversée aux îles Canaries, non seulement en raison de son statut unilatéral, mais parce que certains des espaces que le Maroc a ainsi définis comme les siens se chevauchaient avec ceux que l'Espagne s'attribue dans cette zone de l'Atlantique.
Les relations entre les deux pays ayant été rétablies après la rencontre entre le roi Mohamed VI et le président du gouvernement, Pedro Sánchez, l'ambassadeur de Rabat a expliqué que ces lois visaient à réactiver une procédure judiciaire qui, dans le cas du Maroc, avait "expiré".
« La délimitation que nous avons faite était due au fait que notre procédure judiciaire avait déjà expiré. Il fallait le mettre au niveau de chaque pays souverain. L'Espagne l'a fait en 2010 et nous l'avons fait », a-t-il soutenu, avant de rappeler que Madrid et Rabat ont réactivé le groupe de travail qu'ils avaient déjà notamment pour ces matières.
La diplomate marocaine a souligné à plusieurs reprises que son pays est "un ami de l'Espagne, un grand partenaire stratégique de l'Espagne, avec qui elle souhaite entretenir encore plus ces excellentes relations".
Concernant le contrôle de l'immigration, Karima Benyaich a souligné que son pays a un engagement clair en la matière, mais a également rappelé que le Maroc n'est pas seulement "un pays de transit mais aussi un pays d'accueil" pour des milliers d'Africains.
« Nous avons régularisé plus de 50 000 personnes et l'effort que fait le Maroc dans le cadre de l'amitié et de la coopération avec l'Espagne est fantastique. Nous avons 3 500 kilomètres de côtes, 3 000 en Atlantique et 500 en Méditerranée. Imaginez ce que cela signifie », a-t-il conclu.
Refus de la pleine autonomie D'autre part, la session plénière du Parlement des îles Canaries a rejeté une initiative du groupe nationaliste qui exhortait le gouvernement central à mettre en œuvre des mesures législatives et diplomatiques afin que l'archipel soit reconnu comme ayant une pleine autonomie interne et soit autorisé à délimiter ses eaux.
La Proposition Non de Loi a échoué avec 27 votes favorables, parmi lesquels figurent ceux de Sí Podemos Canarias, Nueva Canarias et Asociación Socialista Gomera, malgré le fait que le Groupe Nationaliste Canarien (CC-PNC-AHI) ait rejeté leurs amendements respectifs , par 37 contre.
Le député proposant, Narvay Quintero, a souligné qu'il s'agissait "plus de volonté politique que d'arguments politiques", et a évoqué les exemples des Açores et de Madère (Portugal), des îles Galapagos (Equateur) ou des îles Féroé ( Danemark). ). Dans ces cas, a souligné Quintero, ce qui est établi dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer tenue en 1982 est totalement ou partiellement contredit : seuls les archipels étatiques ou en voie de décolonisation peuvent établir un système de délimitation des eaux de lignes archipélagiques à base droite.
Le député nationaliste a souligné que ce débat revêt une notoriété particulière face aux événements récents, avec deux décrets marocains par lesquels les îles Canaries sont laissées "presque sans eau, dans les limbes", alors que l'Espagne "n'a pas présenté de contradiction" pour dire délimitation.
"Bien qu'on dise le contraire, je ne fais pas confiance au Maroc", a-t-il proclamé, qui a insisté sur le fait que "ce qui est voté" au Parlement, c'est que "les eaux qui nous entourent et la zone économique spécifique appartiennent aux îles Canaries ou au Maroc". », s'est tranché.
Nira Fierro, du groupe socialiste, a reproché à Quintero le "manque de rigueur juridique" dans sa proposition, dans laquelle "ils essaient de tromper les gens ou de montrer une ignorance absolue du système juridique".
Fierro a souligné que les îles Canaries ne sont pas un État-archipel ni en voie de décolonisation, et il s'est demandé si en CC "ils sont passés à l'indépendance ou essaient d'enfreindre la loi", et a ajouté : "le la chose la plus simple est d'apporter un manifeste, d'enlever la photo et de bien paraître; le difficile est de comprendre que cela est fait par un parti à 20 députés ».
Luz Reverón, du Groupe Populaire, a réfuté Quintero en affirmant qu'il ne s'agit "pas d'une question politique, mais d'une question juridique", et a souligné que les pouvoirs sur les eaux intérieures des îles Canaries et la zone économique exclusive incombent à l'État .
« L'État est compétent pour défendre les intérêts de tous les Espagnols. Cette proposition de non-loi n'est pas légalement soutenue », a-t-il conclu, et le député du Groupe mixte, Ricardo Fernández de la Puente, de Ciudadanos, a donné son accord.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Tanjawi sergent
messages : 203 Inscrit le : 04/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 26 Mai - 12:01
En gros ils savent bien que le maroc est dans son bon droit et qu’il compte bien s’approprier la totalité de la zee que lui autorise le droit international avec aucune contestation possible de l’espagne. A travers les îles canaries, l’espagne n’aura plus aucun espace maritime en atlantique mis à par les eaux situées à l’ouest des canaries donc bien loin du Maroc
Fahed64 Administrateur
messages : 24722 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 26 Mai - 12:06
C'est pour cela aussi que le président des Canarie ne veut rien savoir sur le Sahara car pour lui tant et autant que le conflit est pas résolut le Maroc n'a pas le droit de s'arroger le droit de délimiter cet espace .
Il y a aussi les portugais qui jouent un jeux sale avec les Îles Selvagens qui sont une réserve naturel donc ne donnant pas droit à une ZEE car non habité mais eux prétendent que le personnels qui s'occupe de la réserve habitent l'îles
Je pense que in fine on va proposer à l'Espagne un co gestion de la zone des ressources naturelles (i.e création d'entité économique commune pour l'exploitation) et transformation et VA au Maroc.
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 27 Mai - 7:50
Fahed64 a écrit:
Je mets cela ici. Notre ambassadrice est en mission "vaseline" pour communiquer autour de la délimitation maritime.
À noter que certain au sein du parlement souhaite détacher juridiquement les Canaries de l'Espagne pour pouvoir s'arroger les eaux ....
À noter que notre ambassadrice à fait un clin d'oeil à un éventuelle processus onusien en cas de blocage ....
Citation :
La délimitation de la frontière maritime avec l'Espagne se fera "par le dialogue", selon l'ambassade du Maroc
La session plénière du Parlement régional a rejeté ce mercredi une initiative du Groupe nationaliste qui exhortait le gouvernement central à mettre en œuvre des mesures législatives et diplomatiques pour que l'Archipel se voie reconnaître son statut de pleine autonomie interne et soit autorisé à délimiter ses eaux.
L'ambassadrice du Maroc, Karima Benyaich, a assuré ce mercredi que son pays veut délimiter ses frontières maritimes avec l'Espagne « par le dialogue, la convention et la coopération » entre les deux parties, en recourant au cadre onusien, « s'il y avait le moindre problème ».
"Mais il n'y en aura pas", selon lui, "parce que nous avons des relations matures", a déclaré Benyaich dans des déclarations aux journalistes avant d'assister au Conseil diplomatique de Casa Africa, qui réunit des ambassadeurs africains accrédités à Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. à l'occasion du 25 mai, Journée de l'Afrique.
En 2020, le Parlement marocain a promulgué deux lois établissant unilatéralement ses eaux territoriales, sa zone économique exclusive et l'extension de son plateau continental jusqu'à 350 milles nautiques, prenant également la côte du Sahara occidental comme référence.
Cette décision a été particulièrement controversée aux îles Canaries, non seulement en raison de son statut unilatéral, mais parce que certains des espaces que le Maroc a ainsi définis comme les siens se chevauchaient avec ceux que l'Espagne s'attribue dans cette zone de l'Atlantique.
Les relations entre les deux pays ayant été rétablies après la rencontre entre le roi Mohamed VI et le président du gouvernement, Pedro Sánchez, l'ambassadeur de Rabat a expliqué que ces lois visaient à réactiver une procédure judiciaire qui, dans le cas du Maroc, avait "expiré".
« La délimitation que nous avons faite était due au fait que notre procédure judiciaire avait déjà expiré. Il fallait le mettre au niveau de chaque pays souverain. L'Espagne l'a fait en 2010 et nous l'avons fait », a-t-il soutenu, avant de rappeler que Madrid et Rabat ont réactivé le groupe de travail qu'ils avaient déjà notamment pour ces matières.
La diplomate marocaine a souligné à plusieurs reprises que son pays est "un ami de l'Espagne, un grand partenaire stratégique de l'Espagne, avec qui elle souhaite entretenir encore plus ces excellentes relations".
Concernant le contrôle de l'immigration, Karima Benyaich a souligné que son pays a un engagement clair en la matière, mais a également rappelé que le Maroc n'est pas seulement "un pays de transit mais aussi un pays d'accueil" pour des milliers d'Africains.
« Nous avons régularisé plus de 50 000 personnes et l'effort que fait le Maroc dans le cadre de l'amitié et de la coopération avec l'Espagne est fantastique. Nous avons 3 500 kilomètres de côtes, 3 000 en Atlantique et 500 en Méditerranée. Imaginez ce que cela signifie », a-t-il conclu.
Refus de la pleine autonomie D'autre part, la session plénière du Parlement des îles Canaries a rejeté une initiative du groupe nationaliste qui exhortait le gouvernement central à mettre en œuvre des mesures législatives et diplomatiques afin que l'archipel soit reconnu comme ayant une pleine autonomie interne et soit autorisé à délimiter ses eaux.
La Proposition Non de Loi a échoué avec 27 votes favorables, parmi lesquels figurent ceux de Sí Podemos Canarias, Nueva Canarias et Asociación Socialista Gomera, malgré le fait que le Groupe Nationaliste Canarien (CC-PNC-AHI) ait rejeté leurs amendements respectifs , par 37 contre.
Le député proposant, Narvay Quintero, a souligné qu'il s'agissait "plus de volonté politique que d'arguments politiques", et a évoqué les exemples des Açores et de Madère (Portugal), des îles Galapagos (Equateur) ou des îles Féroé ( Danemark). ). Dans ces cas, a souligné Quintero, ce qui est établi dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer tenue en 1982 est totalement ou partiellement contredit : seuls les archipels étatiques ou en voie de décolonisation peuvent établir un système de délimitation des eaux de lignes archipélagiques à base droite.
Le député nationaliste a souligné que ce débat revêt une notoriété particulière face aux événements récents, avec deux décrets marocains par lesquels les îles Canaries sont laissées "presque sans eau, dans les limbes", alors que l'Espagne "n'a pas présenté de contradiction" pour dire délimitation.
"Bien qu'on dise le contraire, je ne fais pas confiance au Maroc", a-t-il proclamé, qui a insisté sur le fait que "ce qui est voté" au Parlement, c'est que "les eaux qui nous entourent et la zone économique spécifique appartiennent aux îles Canaries ou au Maroc". », s'est tranché.
Nira Fierro, du groupe socialiste, a reproché à Quintero le "manque de rigueur juridique" dans sa proposition, dans laquelle "ils essaient de tromper les gens ou de montrer une ignorance absolue du système juridique".
Fierro a souligné que les îles Canaries ne sont pas un État-archipel ni en voie de décolonisation, et il s'est demandé si en CC "ils sont passés à l'indépendance ou essaient d'enfreindre la loi", et a ajouté : "le la chose la plus simple est d'apporter un manifeste, d'enlever la photo et de bien paraître; le difficile est de comprendre que cela est fait par un parti à 20 députés ».
Luz Reverón, du Groupe Populaire, a réfuté Quintero en affirmant qu'il ne s'agit "pas d'une question politique, mais d'une question juridique", et a souligné que les pouvoirs sur les eaux intérieures des îles Canaries et la zone économique exclusive incombent à l'État .
« L'État est compétent pour défendre les intérêts de tous les Espagnols. Cette proposition de non-loi n'est pas légalement soutenue », a-t-il conclu, et le député du Groupe mixte, Ricardo Fernández de la Puente, de Ciudadanos, a donné son accord.