USA augmente fortement son aide militaire à Israel
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: USA augmente fortement son aide militaire à Israel Jeu 16 Aoû 2007 - 19:42
Les États-Unis vont porter à plus de 30 milliards de dollars sur dix ans leur aide militaire à Israël au moment où ils s’apprêtent à signer d’énormes contrats d’armements avec les pays arabes du Golfe pour contrer l’influence de l’Iran.
« Lors de ma dernière rencontre avec le président des États-Unis (le 19 juin), nous sommes tombés d’accord pour que l’aide (américaine) s’élève à 30 milliards de dollars durant les dix prochaines années », a affirmé M. Olmert à l’ouverture du Conseil hebdomadaire des ministres à Jérusalem. Il a ajouté qu’à partir de 2008, l’aide annuelle américaine serait de trois milliards de dollars. « Cette aide représente une augmentation de 25 % de l’aide militaire et de défense des États-Unis à Israël », a-t-il souligné. Selon une source gouvernementale, les États-Unis ont également accepté de vendre à Israël des avions de chasse de nouvelle génération, ainsi que des bombes sophistiquées et des missiles à guidage laser. En 2006, l’État hébreu a reçu 2,4 milliards de dollars d’aide militaire américaine, dont les trois quarts servent à l’achat d’armes à des sociétés américaines. Le dernier quart finance des achats d’équipements militaires auprès de firmes israéliennes. L’annonce de M. Olmert intervient au moment où les États-Unis s’apprêtent, selon la presse américaine, à dévoiler une série de contrats d’armements d’au moins 20 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, Bahreïn et Oman. Washington entend venir en aide à ces pays face à l’influence grandissante de l’Iran, soupçonné par l’Occident de chercher à se doter de l’arme atomique. La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates entament aujourd’hui une tournée au Proche-Orient, et notamment dans le Golfe. Il y a quelques mois, l’État hébreu avait fait part à Washington de ses réticences face à la vente d’armes ultrasophistiquées à l’Arabie saoudite, craignant de perdre son avantage stratégique militaire dans la région. M. Olmert a toutefois indiqué que le président Bush lui avait fourni « un engagement explicite et détaillé pour garantir à Israël un avantage qualitatif sur les autres pays arabes ». « Nous comprenons que les États-Unis doivent aider les pays arabes modérés, qui font front à son côté et au nôtre dans la lutte contre l’Iran », a ajouté Olmert, évoquant la crise du nucléaire iranien. Selon le New York Times, le Pentagone aurait ainsi demandé aux Saoudiens d’accepter des restrictions sur le type et la taille d’armes guidées de précision ainsi que l’endroit où elles seraient stockées. Le contrat avec Ryad comprendrait notamment des missiles air-air et des JDAM (Joint Direct Attack Munitions), qui transforment des bombes classiques en armes guidées de précision. Interrogée sur d’éventuelles réserves israéliennes au renforcement des capacités militaires de Ryad, qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec l’État hébreu, la porte-parole de M. Olmert, Miri Eisin, a mis en avant le fait que Ryad était l’initiateur d’un plan de paix arabe. « L’Arabie saoudite soutient une initiative de paix avec Israël et nous espérons qu’elle jouera un rôle plus actif pour favoriser des négociations », a-t-elle dit. Le ministre israélien de l’Intérieur, Meir Sheetrit, a quant à lui nié l’existence « d’une course à l’armement » au Moyen-Orient. « Il n’y a pas de course à l’armement. L’armement s’améliore constamment, mais Israël veille à posséder des armes sophistiquées et à garder son avantage sur les autres pays » de la région, a-t-il dit. Les États-Unis prévoient également un contrat d’assistance militaire de 13 milliards de dollars sur dix ans pour l’Égypte, a déclaré une source haut placée au sein du département d’État
Sujet: Re: USA augmente fortement son aide militaire à Israel Mar 28 Oct 2008 - 12:25
Citation :
Un Radar US Dans Le Negev Qui Inquiètent Des Officiers De L'Armée Israélienne, Et Menace La Russie
Selon un article du Times Magazine du 2/10/09, certains officiers de l'armée israélienne voient d'un mauvais oeil l'installation d'un radar américain dans le Negev.
Quand le mois prochain un contingent de soldats US commencera a faire fonctionner un radar sur l'une des collines situées dans le désert du Negev, ce sera la première fois dans l'histoire de l'état sioniste qu'une base militaire étrangère fonctionnera sur son territoire. Et malgré le fait que ce radar fournira à Israel une pré alerte en cas d'attaque de missiles iraniens, certains offciers supérieurs de l'armée israélienne s'inquiètent des répercussions de cette présence, même amie. L'un d'entre eux s'est plaint que c'était comme " une paire de menottes dorées pour Israël".
Le radar US perché sur la colline de Keren, pourra surveiller tout lancement de missiles détectables à une distance de plus de 2000Km, offrant à Israël 60 à 70 secondes supplémentaires pour réagir en cas d'attaque. Israël posséde son propre système de radar dirigé vers l'Iran, mais sa portée est bien plus courte. Mais malgré cela, certains officiers supérieurs y voient des inconvenients et sont d'autant plus mécontents que c'est le ministre de la défense israélienne, Ehud Barak, qui a seul pris la décision de demander le déploiement de ce système radar aux gouvernement américain, sans consulter aucun autre officier en dehors du chef d'état major. Ils craignent que ce radar ne dévoile également certains secrets militaires israéliens bien gardés aux américains.
Le radar va permettre aux américains de détecter tout mouvement dans l'espace aérien israélien "même une abeille" selon les dires d'un officier supérieur israélien. "Nous serons tout nus devant l'Amérique" a -t-il ajouté.
Israël n'aura pas d'accés direct aux données collectées par ce radar, ne bénéficera que de renseignements sur la base de besoins précis, sauf dans le cas d'une attaque directe immédiate contre le pays. De plus certains officiers craignent que l'installation de ce radar ne déplaise à Moscou car il permettra de surveiller ce qui se passe dans l'espace aérien au Sud de la Russie. La Russie a déjà prévenu la République Tchèque sur le territoire de laquelle doit être installé le même type de radar, et la Pologne où sera installé un système d'interception de missiles, que ces deux pays seront ajoutés à la liste des cibles des missiles russes y compris à têtes nucléaires.
Apparemment, les US avaient fait la proposition d'installation de ce radar à la Turquie et à la Jordanie, mais ces deux pays ont décliné la proposition. Ehud Barak a sauté sur l'occasion en juillet sans toutefois peser, semble -t-il, toutes les conséquences de cette installation. La Russie n'a pas apprécié l'aide fournie à la Georgie par les conseillers militaires israéliens avant que la Georgie n'attaque l'Ossétie du Sud. L'installation de ce radar pourrait fournir une justification aux Russes pour vendre à la Syrie et à l'Iran ses batteries anti missiles SA 300 réputées trés efficaces ce qui rendrait pratiquement impossible pour l'armée de l'air israélienne de lancer une attaque aérienne contre l'Iran, et ou la Syrie. Jusqu'à présent l'armée de l'air israélienne a toujours considéré l'espace aérien syrien (de même que celui du Liban) comme un prolongement du sien propre.
Le radar X-band, un système top secret, sera actionné par environ 120 techniciens de l'armée américaine et protégé par des gardes US, le gouvernement US ayant rejeté la demande d'intervention d'officiers israéliens. Les officiers supérieurs israéliens craignent aussi que le radar X-band perturbe les tests d'un nouveau missile israélien anti tank Gil à l'essai actuellement dans le Negev.
Un radar X - band en Israel pour quoi faire ?
Outre le fait de protéger Israël d'une éventuelle attaque en représailles de missiles iraniens si Israël décidait d'attaquer les installations nucléaires de l'Iran ou si les USA acculé à la faillite financière le faisait eux-mêmes, ce radar fait également partie au même titre que celui installé au Japon et en Grande Bretagne, et celui en passe d'être installé en République Tchèque, du système global de défense US. Il permet un large rayon de surveillance couvrant le Moyen Orient mais aussi le Caucase (dont la Mer Noire) et le Sud de la Russie. Car si comme l'affirment les américains ce radar vise exclusivement la surveillance de l'Iran, alors pourquoi ne pas l'installer en Irak ou en Afghanistan, deux pays occupés par les US. Placé en Afghanistan il permettrait en plus de surveiller le Pakistan. Le système mondial anti missile balistique US dont font partie tous ces radar X-band intégrera les systèmes alliés tels que celui de l'OTAN, l'ALTEMD, et celui d'Israël, le Arrow 3. Mais l'installation dans le Negev, en grande pompe, avec large couverture médiatique, semble plutôt destiné à servir de mise en garde à l'égard de Téhéran, et du Hezbollah au Liban, qui ont déjà annoncé que s'ils étaient attaqués par Israël ils répliqueraient en visant Dimona.
Israel a effectivement commencé à renforcer la protection de son site de fabrication d'armes nucléaires à Dimona. Deux antennes de 400 mètres de haut vont être installées à proximité d'un site militaire top secret dans le Negev non loin des installations nucléaires militaires souterraines de Dimona. Ces deux antennes font partie du système radar X-band qui fournira les données nécessaires au système israélien d'interception de missiles, le Arrow 3, développé en coopération avec le Pentagone qui l'a presque totalement financé. Le Arrow 3 réputé être, d'après les israéliens, l'un des systèmes anti missiles les plus performants au monde, n'avait cependant pas réussi à détruire les missiles tirés par le Hezbollah pendant la deuxième guerre du Liban de l'été 2006, et est vulnérable à des systèmes de leurre. La raison de l'inquiétude de ces officiers supérieurs israéliens, jaloux de préserver leurs secrets militaires même du regard de leurs alliés, pourrait plutôt être liée au fait de voir 120 techniciens de l'armée américaine le nez sur les installations nucléaires militaires top secrètes israéliennes dans le Negev.
Autres sources d'informaton : http://blog.wired.com et AFP
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: USA augmente fortement son aide militaire à Israel Lun 31 Mai 2021 - 20:55
The New York Times a écrit:
As Israel’s Dependence on U.S. Shrinks, So Does U.S. Leverage
Israel has quietly sought, and perhaps achieved, a large measure of autonomy from its half-century of reliance on the United States.
A man waving the flags of Israel and the United States in front of a rally in support of Palestine last week in Copley Square in Boston
Israel, a small country surrounded by adversaries and locked in conflict with the Palestinians, depends absolutely on American diplomatic and military support. By giving it, the United States safeguards Israel and wields significant leverage over its actions.
That’s the conventional wisdom, anyway. For decades, it was true: Israeli leaders and voters alike treated Washington as essential to their country’s survival.
But that dependence may be ending. While Israel still benefits greatly from American assistance, security experts and political analysts say that the country has quietly cultivated, and may have achieved, effective autonomy from the United States.
“We’re seeing much more Israeli independence,” said Vipin Narang, a Massachusetts Institute of Technology political scientist who has studied Israeli strategy.
Israel no longer needs American security guarantees to protect it from neighboring states, with which it has mostly made peace. Nor does it see itself as needing American mediation in the Palestinian conflict, which Israelis largely find bearable and support maintaining as it is.
Once reliant on American arms transfers, Israel now produces many of its most essential weapons domestically. It has become more self-sufficient diplomatically as well, cultivating allies independent of Washington. Even culturally, Israelis are less sensitive to American approval — and put less pressure on their leaders to maintain good standing in Washington.
And while American aid to Israel remains high in absolute terms, Israel’s decades-long economic boom has left the country less and less reliant. In 1981, American aid was equivalent to almost 10 percent of Israel’s economy. In 2020, at nearly $4 billion, it was closer to 1 percent.
Washington underscored its own declining relevance to the conflict last week, calling for a cease-fire only after an Egyptian-brokered agreement was nearing completion, and which Israeli leaders said they agreed to because they had completed their military objectives in a 10-day conflict with Gaza. Secretary of State Antony J. Blinken will visit the region this week, though he said he did not intend to restart formal Israeli-Palestinian peace talks. The change comes just as a faction of Democrats and left-wing activists, outraged over Israel’s treatment of Palestinians and bombing of Gaza, are challenging Washington’s long-held consensus on Israel.
Yet significant, if shrinking, numbers of Americans express support for Israel, and Democratic politicians have resisted their voters’ growing support for the Palestinians.
The United States still has leverage, as it does with every country where it provides arms and diplomatic support. Indeed, former President Donald J. Trump’s unalloyed embrace of the Israeli government demonstrated that Israel still benefits from the relationship. But American leverage may be declining past the point at which Israel is able and willing to do as it wishes, bipartisan consensus or not.
Israeli ground forces at the Gaza Border, Israel Sunday, May 16, 2021
Steps Toward Self-Sufficiency
When Americans think of the Israeli-Palestinian conflict, many still picture the period known as the Second Intifada, when Israeli tanks crashed through Palestinian towns and Palestinian bombs detonated in Israeli cafes and buses.
But that was 15 years ago. Since then, Israel has re-engineered the conflict in ways that Israeli voters and leaders largely find bearable.
Violence against Israelis in the occupied West Bank is rarer and lower-level, rarer still in Israel proper. Though fighting has erupted several times between Israel and Gaza-based groups, Israeli forces have succeeded in pushing the burden overwhelmingly on Gazans. Conflict deaths, once three-to-one Palestinian-to-Israeli, are now closer to 20-to-one.
At the same time, Israeli disaffection with the peace process has left many feeling that periodic fighting is the least bad option. The occupation, though a crushing and ever-present force for Palestinians, is, on most days and for most Jewish Israelis, ignorable. “Israelis have become increasingly comfortable with this approach,” said Yaël Mizrahi-Arnaud, a research fellow at the Forum for Regional Thinking, an Israeli think tank. “That’s a cost that they are willing to accept.”
It’s a status quo that Israel can maintain with little outside help. In past years, its most important military tools were American-made warplanes and other high-end gear, which required signoff from Congress and the White House.
Now, it relies on missile defense technology that is made and maintained largely at home — a feat that hints at the tenacity of Israel’s drive for self-sufficiency.
“If you had told me five years ago,” said Mr. Narang, the M.I.T. scholar, “that the Israelis would have a layered missile defense system against short-range rockets and short-range ballistic missiles, and it was going to be 90 percent effective, I would have said, ‘I would love what you’re smoking.’”
Though heavy American funding under President Barack Obama helped stand up the system, it now operates at a relatively affordable $50,000 per interceptor.
Israel began working toward military autonomy in the 1990s. Cool relations with the George H.W. Bush administration and perceived American failure to stop Iraqi missiles from striking Israel convinced its leaders that they could not count on American backing forever. This belief deepened under subsequent presidents, whose pressure to strike peace with the Palestinians has run increasingly counter to Israeli preferences for maintaining control of the West Bank and tightly blockading Gaza.
“The political calculus led to seeking independent capabilities that are no longer vulnerable to U.S. leverage and pressure,” Mr. Narang said, adding that Israel has also sought independent intelligence gathering. “It certainly appears they’ve been able to get to that point.”
The ‘Other Friends Policy’
There is another existential threat from which Israel no longer relies so heavily on American protection: international isolation.
Israel once sought acceptance from Western democracies, which demanded that it meet democratic standards, but bestowed legitimacy on a country that otherwise had few friends.
Today, Israel faces a much warmer international climate. “Anti-imperialist” powers that once challenged Israel have moved on. While international attitudes toward it are mixed, and tend starkly negative in Muslim-majority societies, Israel has cultivated ties in parts of Africa, Asia and Latin America.
Even nearby Arab states, such as Jordan and Egypt, once among its greatest enemies, now seek peace, while others have eased hostilities. Last year, the so-called Abraham Accords, brokered under President Trump, saw Israel normalize ties with Bahrain and the United Arab Emirates. Israel subsequently normalized ties with Morocco and reached a diplomatic agreement with Sudan.
“We used to talk about a diplomatic tsunami that was on its way. But it never materialized,” said Dahlia Scheindlin, an Israeli political analyst and pollster. Ms. Scheindlin runs an annual tracking poll asking Israelis to rank national challenges. Security and the economy reliably come first. Foreign relations are now near the very bottom.
Even as European diplomats warn of consequences that never come and Democrats debate the future of the alliance, she said, Israelis view their international standing as excellent.
On diplomacy, too, Israel has sought independence from the Americans.
In the mid-2010s, Benjamin Netanyahu, Israel’s prime minister, all but directly campaigned against President Obama’s re-election because of his Middle East policies, sending relations plunging.
Since then, Mr. Netanyahu has cultivated a network of illiberal democracies that, far from condemning Israel’s treatment of Palestinians, treat it as admirable: Brazil, Hungary, India and others.
Ms. Scheindlin calls it the “other friends policy.” As a result, Israelis no longer see American acceptance as crucial to survival.
At the same time, rising nationalism has instilled a greater willingness to shrug off international criticism. Washington’s support for Israel’s democratic credentials, a soft kind of leverage long wielded by American diplomats, means less every year.
Risking the Consensus
One of the top jobs of any prime minister, it has long been said in Israel, is safeguarding Washington’s bipartisan consensus in support of the country.
So when Mr. Netanyahu aligned Israel with Republicans in the mid-2010s, even haranguing Mr. Obama from the floor of Congress, he was expected to pay a political cost at home.
But Mr. Obama and congressional Democrats did little to modulate their support. Americans then elected Donald J. Trump, who catered to Mr. Netanyahu more than any previous president.
The episode instilled a “sense of impunity,” Ms. Scheindlin said. “Israelis have learned that they can handle the heat, they can handle a little bit of rocky relations.”
In a series of focus groups conducted since President Biden’s election, Ms. Scheindlin said she had found that Israelis no longer fear reprisal from American politicians.
“People are just not that moved,” she said. “They’re like, ‘It’s America. Biden will be fine.’”
At the same time, many Israelis have lost interest in the peace process. Most see it as doomed, polls show, and growing numbers consider it a low priority, given a status quo that much of the Israeli public sees as tolerable.
“That changes the nature of the relationship to the U.S.,” Ms. Mizrahi-Arnaud said.
Because Israeli leaders no longer feel domestic pressure to engage in the peace process, which runs through Washington, they do not need to persuade the Americans that they are seeking peace in good faith.
If anything, leaders face declining pressure to please the Americans and rising demands to defy them with policies like expanding settlements in the West Bank, even annexing it outright.
Israel is hardly the first small state to seek independence from a great-power patron. But this case is unusual in one way: It was the Americans who built up Israel’s military and diplomatic independence, eroding their own influence.
Now, after nearly 50 years of not quite wielding that leverage to bring an end to the Israeli-Palestinian conflict, it may soon be gone for good, if it isn’t already.
“Israel feels that they can get away with more,” said Ms. Mizrahi-Arnaud, adding, to underscore her point, “When exactly is the last time that the United States pressured Israel?”
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
QuickShark aime ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: USA augmente fortement son aide militaire à Israel Mar 1 Juin 2021 - 21:53
The EurAsian Times a écrit:
Israel To Request $1 Billion In Aid From The US To Replenish Iron Dome System
The Israeli government will be making a request to the United States for $1 billion in aid to replenish the Iron Dome air defense system used to intercept rockets fired at the country, Senator Lindsey Graham said during an interview on Tuesday.
“There is going to be a request made tomorrow I think, or Thursday, by the Israelis to the Pentagon for a billion dollars in aid to replenish the Iron Dome batteries that were used to protect Israel,” Graham told Fox News.
Graham conducted the interview from Israel, where he had recently met with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.
The Iron Dome system, which intercepted thousand of rockets fired during the most recent 11-day escalation in the conflict between Israeli and Palestinian forces, is funded and produced, in large part, by the US government and contractors.
The news comes following affirmations from both President Joe Biden and Secretary of State Antony Blinken last week that the US would be replenishing the system as part of their commitment to Israel’s right to self-defense.
The Iron Dome played a crucial role in the recent tensions with Hamas. Designed for Counter-Rockets, Artillery, and Mortar (C-RAM) missions, the Iron Dome reportedly blocked thousands of hostile rockets fired by Hamas.
Israel had been hit by what is called the largest barrage of rockets by the Al-Qassam Brigades of Hamas. According to the IDF, the ‘Iron Dome’ intercepted more than 90% of the rockets fired by Hamas.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: USA augmente fortement son aide militaire à Israel
USA augmente fortement son aide militaire à Israel