la guerre des sables 1963

Rappel du premier message :

La guerre des sables (1963) est l'appellation donnée au conflit engageant l'Algérie et le Maroc à l'indépendance de l'Algérie en 1962

Des incidents de frontière répétés, déclenchent le conflit.

L'Algérie sortant de 7 années et demi de guerre, se fournit en armement auprès de Cuba, de l'Égypte et de l'URSS pendant que le Maroc reçoit l’appui discret, mais présent, des États-Unis et de la France.

Les principaux combats ont eu lieu dans les oasis de la frontière, en particulier près des villes de feggig et M Hamid

https://www.dailymotion.com/relevance/search/guerre%2Bdes%20sables/video/xnz6y_1963-la-guerre-des-sables

 A nos braves Soldats   

Citation :

Algérie - Maroc : La Guerre des sables en 1963 [Vidéo]

Dans cette archive de British Pathé, traitant du conflit frontalier entre le Maroc et l’Algérie en 1963, le ministre algérien des finances M’hamed Yazid apparait quittant le palace marrakchi La Mamounia où il avait tenu des pourparlers avec les officiels marocains.

Apparaît également sur cette vidéo, le Général Driss Benomar, l’un des artisans de la cinglante défaite militaire algérienne dans ce conflit, patrouillant à bord d’une Jeep, le long des lignes de feu et inspectant les troupes des FAR y engagées.

lemag.ma

la vidéo compléte de l'INA (institut national d'audiovisuel) sur la guerre des sable

Intervention de Ahmed Taibi Benhima, représentant permanent du Maroc aux NU durant la guerre du sable ,à i lOverseas Press Club  , je sais que c''est pas un document militaire mais c'est intéressent

Overseas Press Club
MUNI-OSPC-1963-11-06-70419.3 T228-230 Ahmed Taibi Benhima COMPLETE
Ambassador Ahmed Taibi Benhima Morocco speaks through interpreter Hal Lehrman. Discussion to a skirmish that took place on the Algerian-Moroccan border in October 1963, it was a Moroccan attempt to claim the Tindouf and the Bechar areas that France had annexed to French Algeria a few decades earlier.

https://www.wnyc.org/story/ahmed-taibi-benhima/

Je ne sais pas si ce doc a déja été posté ici.
On y a la confirmation de la bouche de ben bella que 1/ L'algerie a tout de suite eu comme objectif un changement de régime au Maroc 2/ qu'une grande partie de leur territoire est un heritage de du colonisateur.



Un demi siecle s'est écoulé, quid du royaume moyen-ageux que reste t'il des certitudes de cette algerie moderne qui parait il allait dans le sens de l'histoire. Assez savoureux d'en faire le constat

Je l'ai posté il y a quelques années. Toujours bon à revoir

Citation :

http://www.quid.ma/a-la-une/discours-rare-de-hassan-ii-suite-a-l-eclatement-de-la-guerre-des-sables

Chronologie

30 SEPTEMBRE. - M. Ben Bella, dans une allocution radiotélévisée, accuse le Maroc de favoriser la dissidence kabyle. Il reprendra ces propos dans un discours au Forum, le 1er octobre, ce qui provoquera une vive protestation marocaine.

5 OCTOBRE. - MM. Ahmed Reda Guedira, ministre chérifien des affaires étrangères, et Abdelaziz Bouteflika, ministre algérien des affaires étrangères, se rencontrent à Oujda pour tenter de régler les divergences entre les deux pays.

8 OCTOBRE. - Des accrochages ont lieu entre militaires de l'A.N.P. et des éléments " incontrôlés", selon les Algériens, des unités des forces armées royales, selon les Marocains. On apprendra plus tard que les forces algériennes se sont emparées des postes d'Hassi-Beida et de Tindjoub. Il y aurait eu dix morts. Le roi Hassan II décide alors de dépêcher à Alger M. Boutaleb, ministre marocain de l'information, tandis que des troupes sont envoyées à la frontière saharienne.

10 OCTOBRE, - Après l'échec de la mission Boutaleb, le roi Hassan II déclare à Agadir : " Le devoir de l'État et du peuple est de se tenir prêt pour défendre le pays ", Les accrochages se multiplient cependant à la frontière algéro-marocaine.

11 OCTOBRE. - M. Bourguiba décide d'envoyer MM. Taïeb Sahbani, secrétaire général du secrétariat d'État tunisien aux affaires étrangères, au Maroc, et Abdallah Farhat, à Alger. M. Fahrat est reçu le lendemain par M. Ben Bella. Le roi Hassan II s'entretient le 13 octobre à Marrakech, capitale provisoire du royaume chérifien, avec M. Sahbani. Le président tunisien propose une rencontre " au sommet " des deux autres chefs d'État maghrébins, à Bizerte.-
Une conférence des ministres des affaires étrangères des trois pays est également prévue.

14 OCTOBRE. - Le gouvernement algérien annonce qu'il avait décidé de saisir le secrétariat général de la conférence d'Addis-Abéba de son différend avec Rabat. M. Bouteflika, ministre des affaires étrangères, précisera le 19 octobre que son pays demandait une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'O.U.A.
Le gouvernement marocain annonce que les forces armées royales ont réoccupé les postes d'Hassi-Beida et de Tindjoub. Dix Algériens auraient été tués.
Dans un discours, le roi Hassan II a annoncé qu'il est prêt " à engager avec Alger un dialogue direct ".

15 OCTOBRE. - Envoyés par le président Ben Bella, M. M'Hamed Yazid et le commandant Slimane Hoffman arrivent au Maroc où ils s'entretiennent avec le roi Hassan II, Dans la soirée, au Forum, M, Ben Bella lance un appel à la mobilisation générale. A Marrakech les pourparlers algéro-marocains sont interrompus, et reprennent le lendemain pour échouer le 17 octobre.

17 OCTOBRE. - Arrivée au Maroc de l'empereur d'Ethiopie Haïlé Sélassié, qui se rendra en suite en Algérie. Le souverain éthiopien propose sa médiation. 1er 24, Alger et Rabat acceptent le projet d'une rencontre " au sommet ".

18 OCTOBRE. - Sous la pression des forces algériennes les supplétifs marocains abandonnent le poste d'Ich, dans la région de Figuig. L'annonce prématurée du massacre de la garnison par l'A,N,P. provoque une violente protestation du roi du Maroc auprès de M, Ben Bella, qui envoie M Yazid à l'O.N.U. Le secrétaire général des Nations unies proposera ses " bons offices " dans le conflit 19 OCTOBRE, - Un hélicoptère algérien de type soviétique ayant à son bord cinq officiers égyptiens est capturé par les Marocains.

20 OCTOBRE. - Le conseil de la Ligue arabe, réuni à huis clos au Caire, décide d'envoyer une commission de médiation en Algérie et au Maroc. Il recommande aux deux pays de retirer leurs forces sur les positions occupées antérieurement. Le Maroc récuse les décisions de la Ligue.

28 OCTOBRE. - Les forces marocaines, qui ont percé le front algérien, se trouvent à quelques kilomètres de Tindouf.

29 ET 30 OCTOBRE, - Conférence de Bamako. L'arrêt des combats est décidé : il doit intervenir le 2 novembre à 0 heure. Une commission mixte doit déterminer une zone de repli pour les troupes en présence.

31 OCTOBRE, - Le Maroc rompt les relations diplomatiques avec Cuba et rappelle ses ambassadeurs de Damas et du Caire.

La claque qu'ils ont mangé leur fait encore avoir des cauchemars plus de 50 ans après...

Materiel des FAR : M3 Half-track, T-54, AMX MK61 105mm, EBR-75, Mortier 81mm 120mm bazoukas, Browning 50, AA52, Jeep avec canon M40 106mm et canon M20 de 75mm, AM General Kaiser et Reo.
Aviation : MS733 avec roquettes, C-47 ambulance et Alouette II
Prisonniers algeriens à deux reprises et à deux endroits.
Prisonniers egyptiens dont Houssni Moubarak.
Scenes de guerre. Hassi beida, Figuig, Oum el Achar
General Driss Ben Omar

La question éternelle,, si on a vaincue militairement l'Algérie et compagnie, pourquoi leur avoir céder hassi beida et tindouf ?!!

Fox-One a écrit:

La question éternelle,, si on a vaincue militairement l'Algérie et compagnie, pourquoi leur avoir céder hassi beida et tindouf ?!!

ça faisait partie des bizarreries de H 2, comme sa connerie à Nairobi sur l’acceptation d'un referendum au Sahara !!!!!!!

C est de la politique le problème des frontières a été réglé en 1969, Hassan II n était ns bizarre ni con en faisant cela il avait le champ libre pour le Sahara. Ce n est pas pour rien qu ils ont financé le polizabal et soutenue et chasser les marocains en 1975. il leur a donné 5 centime pour avoir 99.95 dh

Fox-One a écrit:

La question éternelle,, si on a vaincue militairement l'Algérie et compagnie, pourquoi leur avoir céder hassi beida et tindouf ?!!

Tinjoub, pas Tindouf.
Tindouf le roi a empêché le general Driss Ben Omar d'y entrer, on était à 6km de la ville, l'armée algerienne l'avait quittée (évacuation, leurs effectifs n'étaient pas assez fort pour resister) après qu'ils aient appris que les marocains s'étaient emparés de Merkala et du poste francais d'Oum Laachar en faisant prisonnier les algeriens.
C'est de cette histoire qu'on raconte partout au Maroc, qu'en revenant Driss Ben Omar ayant très mal vécu cette décision, à jeté sa démission à Hassan 2 qui la lui a refusé.

On leur a ceder car la communauté internationale était derriére, les algeriens faisaient pitié aux autres pays du monde qui les voyaient comme des victimes qui sortaient de 130 ans de soumission aux francais, ils les avaient soutenus pour qu'ils deviennent indépendants donc ils ont pris leur défense en utilisant l'injuste principe "d'intangibilité des frontieres coloniales".
Il fallait absolument garder les frontiéres du colon, c'était la vision occidentale et remettre en cause une frontiére coloniale c'est remettre en cause toutes les frontiéres coloniales et donc déclencher des conflits dans tout les pays africains, donc ils se sont tous opposés au Maroc et ont demandés un retour au statut quo.

Cependant la preuve que les algeriens se sont fait casser la figure c'est que dans les accords, ils ont signés que le Maroc devait exploiter le fer de tindouf avec les marocains, ce qui est un énième aveu de défaite car si tu gagnes une guerre, ou que tu ne te fais pas battre du moins, tu ne cédes pas aux doléances du camp en face.

Bref, quand les accords ont été signés, l'armée marocaine a reçu l'ordre de reculer de quelques mètres et ils ont laissés les rapaces venir s'installer la tête baissé dans notre territoire .

Ces moins que rien doivent tout à la France paradoxalement.

La région contestée de 1963 de Béchar à Tindouf ne sont pas compatibles avec les frontières des provinces saharienne il suffit de voir la carte du Maroc..et le Maroc n'a que faire de cette région inutile.

Northrop a écrit:

La région contestée de 1963 de Béchar à Tindouf ne sont pas compatibles avec les frontières des provinces saharienne il suffit de voir la carte du Maroc..et le Maroc n'a que faire de cette région inutile.

Bien sur qu'elles sont compatibles, la frontiére à partir de Figuig est une injustice énorme (on passe sous silence ce qui est au nord) mais à partir de Figuig la frontière se tord complétement méprisant le territoire des tribus marocaines et appartenant au Maroc.
On a bien plus de preuve pour prouver que Ain Salah situé a plus de 2000km à l'est de l'actuel frontiére est marocaine que pour prouver que Dakhla était marocaine.
Ain Salah était un ksar habité avec des notables et une correspondance entre eux et le sultan permet de faire vérifier les revendications marocaines.
Dakhla n'existait pas avant les espagnol et il n'y a pas de ksour au sahara occidental car pas d'eau hormis dans quelques puits bien éloignés, les tribus étaient nomades en permanence contrairement au sahara oriental parcouru par des nomades mais dont la majeure partie de la population est sédentaire ou tout au plus semi nomade.

La devise des polisariens et "toute la patrie ou le martyre.."Bref par la ils revendique le Sahara d'allant de Tarfaya jusqu'à Lagouira.

La zone contestée de 1963 et plus compatible avec la carte du Maroc d'avant la récupération de Tarfaya que la carte du Maroc d'aujourd'hui.
Imagine la carte du Maroc actuel et ajoutes y la zone contestée de 63 tu verras que ça ne colle pas.

Bref cette minable région ne va que compliquer la stabilité du Maroc, dans cas autant récupérer le grand Maroc (Mauritanie nord est du Mali et la région de 63)..

Citation :

Les unités des FAR qui ont été engagées en opération sur le front de Hassi Beida :

3eme Bataillon d'infanterie (Capitaine Mtougui)
11eme Bataillon d'infanterie (Capitaine Hamadi Mekhfiwi)
18eme Bataillon d'infanterie (Capitaine Knizi)
1er groupe léger de sécurité (Commandant Boulhimez)
1er DIR (Capitaine Laamarti)
4eme DIR (Capitaine Benmira)
1 escadron d'engins blindés (Capitaine Naji Mekki)
1 batterie d'artillerie (Lieutenant Badis)
1 section des transmissions (Lieutenant Azzouzi)
Avions T-6G d'appui au sol (Capitaine Abdellatif Boutaleb)

Feu lt col Abdellatif Boutaleb ancien cdt de la DAT décédé suite à une maladie
General de Division Naji Mekki ancien inspecteur des blindées
Feu general de brigade Azzouzi ancien inspecteur des transmissions décédé dans un accident de la route
Feu colonel Boulhimez ancien cdt de la gendarmerie Royale tué à Skhirat en 1971

Merci pour l'Orbat rmaf

Merci RMAF.
Feu Abdellatif Boutaleb avait il un lien avec l'ancien Général de division FRA , Ahmed Boutaleb ?

Northrop a écrit:

Merci RMAF.
Feu Abdellatif Boutaleb avait il un lien avec l'ancien Général de division FRA , Ahmed Boutaleb ?

Non, Ahmed Boutaleb son vrai nom de Famille c est Bout3aleb et il a changé pour Boutaleb

Cuba ....

Bruce Riedel - The Brookings Institution a écrit:

Kennedy, Cuba, and the “War of the Sands”

This year marks the 60th anniversary of one of the greatest disasters in the history of American intelligence, the Bay of Pigs. A poorly designed operation to oust the Soviet-aligned Cuban leader Fidel Castro, it was an early fiasco for the new U.S. President John F. Kennedy — but one he learned a great deal from, as later events would show. It also helped lead to Castro’s first deployment of Cuban troops abroad, in North Africa in 1963.

I had the good fortune to have as my advisor in college at Brown University the former inspector general of the Central Intelligence Agency, Lyman Kirkpatrick, who authored the agency’s post-mortem on the Bay of Pigs failure. It was so devastating that all copies were recalled. It showed that the American planners of the April 1961 invasion by a few hundred Cuban anti-communists had just assumed that if the invaders got into trouble on the beach fighting the much larger Cuban army, then JFK would send in the Marines and Navy to defeat Castro, turning a covert operation into a war. Kennedy had no intention of doing so, and at the moment of crisis on the beach, he refused to send in U.S. forces.

The Bay of Pigs fiasco directly led to the Soviet decision to send nuclear armed missiles to Cuba a year later, precipitating the Cuban missile crisis in October 1962. This time, Kennedy was a masterful crisis manager, keeping the generals in the Pentagon from going to war and finding a way for Moscow to back down and withdraw the missiles. Castro was furious at the Soviets for backing off but Kennedy gave them a promise that the United States would not invade the island, a promise that has held ever since. This was despite a series of Cuban military interventions in support of pro-Soviet regimes in places like Angola and Ethiopia later in the Cold War, which encountered little direct resistance from U.S. forces.

The first deployment of Cuban troops was in Algeria in October 1963. In the 1950s, Kennedy had been the first U.S. senator to call for the United States to cease support for the French colonial war in Algeria. He welcomed French President Charles de Gaulle’s decision to give Algeria independence in 1961, and hosted Algerian President Mohamed Ahmed Ben Bella for a state visit on October 15, 1962 on the eve of the Cuban missile crisis.

A year later, Algeria was in an undeclared border war with its neighbor Morocco, an ally of the United States. Moroccan King Hassan II felt threatened by the Algerian revolutionary leadership and its attempt to exploit the poorly demarcated border that had been imposed by the French when they controlled both countries.

As tensions grew in September 1963, Ben Bella had asked Castro for help. Castro was eager to assist another revolutionary government against a pro-Western monarchy. Cuba sent a contingent of special forces along with tanks and heavy weapons by sea in two ships to Oran. The Cuban troops trained Algerian troops to use the equipment and Gamal Abdel Nasser’s Egypt sent military advisors. The Soviet Union also backed Algeria.

King Hassan — who had come to Washington for a state visit in March, and who entertained First Lady Jacqueline Bouvier Kennedy on a private visit to Marrakech in mid-October — turned to the United States for additional military assistance. Kennedy did not want the conflict to escalate and refused to send more aid than what was already in the pipeline. The king asked Spain for help, but Madrid followed Washington’s lead. Kennedy did not want another East-West confrontation in the Maghreb with uncertain outcomes. He pressed both Ben Bella and Hassan to stop fighting. By the end of October, Ethiopian mediation secured a cease-fire agreed to in Bamako, Mali. The so-called “War of the Sands” was over. Cuban troops soon returned to Havana.

It was Kennedy’s last foreign crisis; he was assassinated just a few weeks later in Dallas. In the two and a half years from the Bay of Pigs to the North African war, his leadership on the world stage had matured greatly. Unlike today, Cuba dominated the U.S. president’s foreign policy agenda then. For President Joe Biden, Cuba remains on the back burner as an international concern, yet a thorn in the side of his party’s domestic political agenda in Florida. With this month’s growing unrest on the island, the Biden administration will need to absorb the obvious lessons JFK learned 60 years ago, and find new ways to support the Cuban people’s aspirations for nonviolent change.

foutus Dem's