aero 2eme classe
messages : 28 Inscrit le : 04/07/2007 Localisation : Algérie Nationalité :
| Sujet: Re: Armée algérienne (ANP) Tome I Mer 11 Juil 2007 - 15:12 | |
| merci pour ces belles photos SCR35.un grand bravo | |
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aero 2eme classe
messages : 28 Inscrit le : 04/07/2007 Localisation : Algérie Nationalité :
| Sujet: Re: Armée algérienne (ANP) Tome I Mar 17 Juil 2007 - 13:59 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Armée algérienne (ANP) Tome I Jeu 19 Juil 2007 - 17:17 | |
| - Citation :
- Première du genre en Algérie
La gendarmerie nationale se dote d’une cellule de veille stratégique
Par : Amel ZEMOURI Le : jeudi 19 juillet 2007
D’une importance «vitale» pour l’amélioration de la sécurité publique et pour bien d’autres applications, ce système de veille va faciliter une prise de décision plus rapide et mieux ciblée.
Ce système va concentrer ses recherches sur le web, à travers lequel plus de 80% des informations sont recueillies.
Alors que le système est déjà appliqué par les plus grands organismes du monde, dont les gendarmeries et services de sécurité, le système de veille stratégique est en passe d’être installé, par les services de la gendarmerie nationale.
Ce système — dont la spécificité est de développer des stratégies de recherche, de produire de l’information à valeur ajoutée, afin de les diffuser aux destinataires de bulletins stratégiques — va permettre au commandement de la gendarmerie une meilleure visibilité pour une prise de décision rapide, tant au niveau opérationnel que stratégique, et cela pour l’amélioration de la sécurité publique en Algérie Cette information, donnée hier par le lieutenant colonel Mahmoud Mezghiche responsable du projet au niveau du commandement de la gendarmerie nationale, est donc une première, non seulement pour le secteur, mais également en Algérie.
Pour concrétiser ce projet d’implantation de système de veille stratégique, la gendarmerie a fait appel à la collaboration du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ). Un organisme étatique appartenant au gouvernement du Québec, et qui est l’un des centres les plus importants du monde dans sa catégorie.
Cet organisme a donc été chargé, entre autres, de former un groupe de dix officiers de la gendarmerie, aux concepts de veille stratégique, et cela par le biais du bureau d’études algérien, Veil-Tech. Des officiers, triés sur le volet, formant une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs et d’experts, et qui sera chargée désormais, selon l’officier, de la recherche, entre autres, sur le web, «d’où l’on retire plus de 80% de l’information de nos jours», comme il le précisera, et de la publication de bulletins concernant des sujets précis, et qui sont relatifs à la sécurité routière (technologie routière), la sécurité publique (cybercriminalité), le support judiciaire (gestion des scènes de crimes), la prévention du crime (caméras de surveillance), la gestion des crises (manifestations), la construction des infrastructures (étude du marché national), les projets initiés (fournisseurs et leurs partenaires), et enfin, les technologies (biométrie).
Cette formation, (cours et accompagnement) est assurée entre autres, par deux experts venus spécialement du Canada. Elle porte notamment sur une technologie très flexible, qui permet de développer les habilités des personnes à aller chercher des informations, à donner différents outils, suivre l’ensemble des sites Internet, sur lesquels, comme le rappellera l’officier, circulent plus de 80% des informations, avec les probabilités qu’il faut. «Les officiers se familiarisent ainsi, avec différentes banques de données. Il y en a par exemple, plus de 600, répertoriés par secteur d’activité, qui sont très spécialisées pour faciliter l’accès à l’information recherchés», a-t-il indiqué.
«Ce sont des renseignements obtenus d’une manière tout à fait légale»
Selon M. Damou, responsable de l’entreprise d’engineering industrielle, cette nouvelle méthode d’approche, est plus une organisation qu’un système. Aussi, il n’est pas nécessaire d’avoir accès à des logiciels spécifiques ou sophistiqués, en plus, l’accès à ces informations, ne relève guère d’une quelconque méthode de recherche frauduleuse, «C’est un renseignement légal, puisqu’il est obtenu par une source ouverte au grand public», a-t-il souligné, indiquant par là, que l’essentiel est d’arriver à canaliser le gigantesque flux d’informations qui tombent quotidiennement sur le net et ailleurs.
Outre ces missions, plusieurs autres applications peuvent être exploitées par la cellule de veille, comme c’est le cas par exemple, pour la protection du patrimoine, a également expliqué M. Damou, en précisant que pour ce cas précis, le système a eu des résultats fort probants dans plusieurs pays.
Une deuxième phase est également prévue, celle-ci concerne l’installation du réseau de veille stratégique. Un réseau qui va collecter des informations spécifiques, et les transmettre au Conseil directeur. Et c’est ce Conseil directeur qui va donc, se charger de définir la démarche à suivre, ou la suite à donner aux résultats de ces recherches. Pour donner une idée plus concrète de cette nouvelle approche, M. Mezghiche a mis en exergue le rôle que cette cellule a déjà joué, lors de son installation pilote. En effet, «c’est grâce à ce système de veille, qui permet d’avoir accès à des informations stratégiques, que le plus grand fournisseur de système d’empreintes, AFIS, a été trouvé».
Allant plus loin dans ses explications, le lieutenant colonel Mezghiche, a précisé que ce fournisseur, inconnu jusqu’alors sur le marché africain, a été localisé grâce aux outils techniques utilisés par la cellule de veille, ce qui a permis d’acquérir, à moindre frais, sans intermédiaire,un système opérationnel qui couvre l’ensemble du territoire, avec plus de 200 stations, et cela pour la comparaison d’empreintes et l’identification des criminels.
Autre marché obtenu, celui de la procédure off set a déclaré notre interlocuteur, spécifiant que cette procédure, qui consiste à attirer les investissements directs (IDE), «et qui n’a jamais appliquée en Algérie», a permis ainsi, d’imposer aux entreprises désireuses de faire des affaires en Algérie, d’investir au moins 20% du chiffre d’affaires du contrat. Une exigence qui a permis, selon le lieutenant colonel de mettre en place, un système local de réparation de tout ce qui est carte mère, «alors qu’il fallait les envoyer à l’étranger auparavant», a-t-il signalé. Troisième projet d’envergure proposé par la gendarmerie nationale, et en passe d’être réalisé grâce à ce système, est celui de la construction d’une entreprise de maintenance électronique, et de fabrication de puces électroniques.
Actuellement, les services planchent également sur la réalisation du fameux projet RUNITEL, qui concerne la mise en place d’un réseau unifié de télécommunications. Conclu avec une entreprise américaine, ce contrat qui concerne uniquement la gendarmerie nationale, va permettre à celle-ci d’utiliser les 3,4, 6 et 9 chiffres, par la même plate-forme téléphonique.
Enfin nos interlocuteurs n’ont eu de cesse de répéter que ce système de veille, dont c’est la première expérience en Algérie, est en fait un «vieux» système pratiqué par les pays développés. Dans ce contexte, ce sont les Japonais qui ont été les premiers à le mettre au point et à la généraliser dans l’ensemble des secteurs d’activités, dès les années 50, et cela dans l’objectif d’être concurrentiels sur les marchés internationaux, en amassant le maximum d’informations sur ces marchés, d’où, bien sûr, son importance stratégique. Amel ZEMOURI
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